- InvitéInvité
(evelina) ; c'est l'histoire d'un Japonais et une Italienne
Sam 14 Oct 2017 - 21:37
Toujours était-il que tu traînais dans le quartier où tu l’avais vu revenir il y a quelque temps. Tu ne savais pas trop ce que tu cherchais, mais il fallait parfois laisser les choses venir à soi plutôt que de chercher frénétiquement et rater sa chance à force de tourner en rond. Le soir arrivait aussi, et la faim était à ses côtés, peut-être mangerais-tu un morceau dans ce coin avant de rentrer chez toi, de toute façon ton fils était de sortie et tu n’avais pas trop envie de te faire à manger toi-même, étant une vraie catastrophe en cuisine.
Une chevelure brune attira ton attention sur le trottoir d’en face, et tu reconnus un visage familier. Oh, vous ne vous étiez jamais adressés la parole avant, vous n’aviez échangé que des regards plus ou moins cordiaux, tu ne savais pas pourquoi, mais tu savais d’emblée que cette jeune femme ne te portait pas dans son cœur. Dommage, toi qui adorais parler de la pluie et le beau temps avec n’importe qui. Mais si tu reconnaissais aisément cette femme, c’était aussi parce que tu avais déjà vu ton cousin échanger quelques mots avec elle. Bien sûr, ceci te rendait curieux et tu avais de très lourds soupçons. Tu aurais aimé que ce soit une amourette, mais si tu étais parfois naïf, tu n’étais pas aveugle.
Alors que tu ralentissais et que tu hésitais à aller lui adresser la parole, elle se détourna et laissa tomber, sûrement par inadvertance, quelque chose sur le sol. Saisissant ta chance, tout vient à point à qui sait attendre, tu traversas en de petites foulées la rue et attrapas au passage l’objet qu’elle avait laissé tomber sans y prêter attention pour l’instant. Tu ne voulais pas te la mettre à dos d’entrée de jeu, et tu ne voulais pas devenir un voyeur ou un voleur avant même d’avoir l’occasion de régler tout ceci d’une manière propre pour tout le monde. C’était dur de réfréner ta curiosité naturelle, mais tu avais la politesse inscrite dans les gênes, et tu rejoignis rapidement la jeune femme afin de l’appeler le plus gentiment possible :
« Excusez-moi, mademoiselle ? »
Pour être sûr qu’elle t’entende, tu tendis le bras pour lui tapoter doucement l’épaule et lui tendre l’objet :
« Excusez-moi, vous avez fait tomber ça, je crois. »
Tu essayas de sourire pour montrer ta bonne volonté, mais clairement, tu ne savais ce qu’il pouvait bien t’arriver après cette simple phrase.
- InvitéInvité
Re: (evelina) ; c'est l'histoire d'un Japonais et une Italienne
Sam 21 Oct 2017 - 17:50
Putain d'automne. En Italie ça existait même pas ça. Il se les pèles ici en plus. Parfois j'ai vraiment envie de reprendre mes valises et retourner dans mon pays chaud. Mettre quinze pull et des manteaux lourd sur mes épaules je déteste ça. Pays de merde. En plus les clients viennent pas dès que y'a quatre gouttes de pluie, ça nique mon marché. Heureusement aujourd'hui la météo avait décider de me donner un peu de jolie ciel. Ce que j'aimes pas aussi c'est qu'on se salit beaucoup plus vite les bottes, les feuilles restent accrochés, celles qui sont tombés des arbres là. Rha, j'vous jure tout m'énerve dès que y'a plus de beau temps. Bref.
Donne moi mes vingts balles et casse toi p'tit gringalet. J'me demande pourquoi je vends à des adolescents qui sont moins âgés que mes soeurs. J'voudrais jamais qu'elles y touchent elles à ça. Surtout que les dealeurs coupent souvent leur produit avec de la merde type du pneu ou quoi. Ouais. Et puis, je sais qu'un bon dealeur ne touche pas à sa drogue. Bah ouais, faut être opérationnel. Le gamin se tire et je change de ruelle, toujours être en mouvement, c'est la clef. Après les flics pensent que t'as des petites habitudes, ils te repèrent vite. Je regarde un peu l'ensemble de la foule, toujours sur mes gardes. C'est là que je croise le regard d'un homme, un chinois. Enfin j'en sais rien si c'est un chinois, alors le plus polie c'est de dire asiatique non? Bon on s'en fou Eva, chipote pas. Ce mec là, j'l'ai déjà vu. Il traîne souvent dans le quartier. Ahhhh.. Mais pourquoi j'ai pas fais le rapprochement? J'ai aussi un client, un chinois. Un asiatique quoi. Peut-être c'est quelqu'un de sa famille? J'veux pas dire que tout les chinois sont d'la même famille mais.. Rho puis tait toi, on s'en fou.
J'continue d'avancer. Malheureusement quelqu'un me bouscule, j'me retourne mais ce connard est déjà parti. "Stronzo.." dis-je avant de repartir. Cette fois la foule est moins dense et après cinq minutes de marche je dévie dans une ruelle. J'dois attendre un autre client, au fond de cette rue, près d'une boutique. Quel heure il est? Je n'ai pas le temps de poser la question avant que quelqu'un ne se pointe. "Excusez moi, mademoiselle?" Hein? J'me retourne et qui vois-je? C'est le chinois. "Cosa sta venendo a cazzo cinese?"* que j'dis, plutôt à moi même. J'espère qu'il comprends pas l'italien.
Comme si je l'avais pas déjà remarqué, il me tapote l'épaule ce qui m'énerve. On est pas pote, pourquoi tu me touches? "Excusez moi, mademoiselle, vous avez fait tomber quelque chose." C'est instinctif, un peu sauvage, mais j'le pousse et le plaque même contre le mur en le prenant par le col. Tout ça c'est passer rapidement, trois secondes peut être. J'ai eu peur quand il m'a tendu la main, et il me surveille depuis pas mal de temps. Ca pouvait être un flic? un auror? J'en sais rien. Vaux mieux prévenir que guérir non? J'ai agis sous l'impulsion. C'est là que j'vois mon paquet de clope tomber par terre. Je l'ai fais tomber? Je fronce les sourcils pour tenter de réfléchir, le maintenant toujours contre le mur. "Vous avez fait tomber quelque chose." C'est donc ça.. Je croyais c'était un piège débile.. Je le relâche alors doucement en récupérant mon paquet au sol.
Je l'ouvre pour vérifier que mon briquet, mes trois clopes et mon petit sachet de pilule de LSD est bien là, petite cachette pour vendre mes trucs. Tout est là. J'reste méfiante. J'range ça dans ma poche avant de regarder le mec droit dans les yeux, j'ai sans doute l'air d'une folle psychopathe mais j'lui demande "Who are you? What do you want?" avec mon anglais approximatif, complètement pourri. Mon accent italien ressort naturellement et j'espère qu'il va quand même me comprendre le chinois car j'ai pas envie de me répéter. J'le menace du regard, il a intérêt à me répondre.
Donne moi mes vingts balles et casse toi p'tit gringalet. J'me demande pourquoi je vends à des adolescents qui sont moins âgés que mes soeurs. J'voudrais jamais qu'elles y touchent elles à ça. Surtout que les dealeurs coupent souvent leur produit avec de la merde type du pneu ou quoi. Ouais. Et puis, je sais qu'un bon dealeur ne touche pas à sa drogue. Bah ouais, faut être opérationnel. Le gamin se tire et je change de ruelle, toujours être en mouvement, c'est la clef. Après les flics pensent que t'as des petites habitudes, ils te repèrent vite. Je regarde un peu l'ensemble de la foule, toujours sur mes gardes. C'est là que je croise le regard d'un homme, un chinois. Enfin j'en sais rien si c'est un chinois, alors le plus polie c'est de dire asiatique non? Bon on s'en fou Eva, chipote pas. Ce mec là, j'l'ai déjà vu. Il traîne souvent dans le quartier. Ahhhh.. Mais pourquoi j'ai pas fais le rapprochement? J'ai aussi un client, un chinois. Un asiatique quoi. Peut-être c'est quelqu'un de sa famille? J'veux pas dire que tout les chinois sont d'la même famille mais.. Rho puis tait toi, on s'en fou.
J'continue d'avancer. Malheureusement quelqu'un me bouscule, j'me retourne mais ce connard est déjà parti. "Stronzo.." dis-je avant de repartir. Cette fois la foule est moins dense et après cinq minutes de marche je dévie dans une ruelle. J'dois attendre un autre client, au fond de cette rue, près d'une boutique. Quel heure il est? Je n'ai pas le temps de poser la question avant que quelqu'un ne se pointe. "Excusez moi, mademoiselle?" Hein? J'me retourne et qui vois-je? C'est le chinois. "Cosa sta venendo a cazzo cinese?"* que j'dis, plutôt à moi même. J'espère qu'il comprends pas l'italien.
Comme si je l'avais pas déjà remarqué, il me tapote l'épaule ce qui m'énerve. On est pas pote, pourquoi tu me touches? "Excusez moi, mademoiselle, vous avez fait tomber quelque chose." C'est instinctif, un peu sauvage, mais j'le pousse et le plaque même contre le mur en le prenant par le col. Tout ça c'est passer rapidement, trois secondes peut être. J'ai eu peur quand il m'a tendu la main, et il me surveille depuis pas mal de temps. Ca pouvait être un flic? un auror? J'en sais rien. Vaux mieux prévenir que guérir non? J'ai agis sous l'impulsion. C'est là que j'vois mon paquet de clope tomber par terre. Je l'ai fais tomber? Je fronce les sourcils pour tenter de réfléchir, le maintenant toujours contre le mur. "Vous avez fait tomber quelque chose." C'est donc ça.. Je croyais c'était un piège débile.. Je le relâche alors doucement en récupérant mon paquet au sol.
Je l'ouvre pour vérifier que mon briquet, mes trois clopes et mon petit sachet de pilule de LSD est bien là, petite cachette pour vendre mes trucs. Tout est là. J'reste méfiante. J'range ça dans ma poche avant de regarder le mec droit dans les yeux, j'ai sans doute l'air d'une folle psychopathe mais j'lui demande "Who are you? What do you want?" avec mon anglais approximatif, complètement pourri. Mon accent italien ressort naturellement et j'espère qu'il va quand même me comprendre le chinois car j'ai pas envie de me répéter. J'le menace du regard, il a intérêt à me répondre.
MAY
- HRP:
- bouuuh, je suis désolé de l'attente, j'espère que t'aimes bien dois-je mettre un TW "INSULTE GROSSIÈRE" ?
* = "qu'est-ce qui vient m'emmerder le chinois?"
Aussi n'en veux pas à Eva de ne pas faire de distinction quant à l'origine d'Hiko j'force le trait exprès pour montrer qu'elle est pas très réfléchie
- InvitéInvité
Re: (evelina) ; c'est l'histoire d'un Japonais et une Italienne
Lun 23 Oct 2017 - 23:15
Tu n’avais pas besoin de parler la langue de Dante pour comprendre que cette question n’était pas très gentille. Tu ne savais pas que cette brune à l’allure farouche serait une Italienne, elle était étrangère, comme toi, mais elle ne semblait ne pas avoir été gâtée par la vie. Cette jeune femme n’était pas des plus aimables, pourtant, tu en avais vu qu’autres comme celle-là. Au Japon, en Italie ou en Écosse, les voyous étaient les mêmes, des enfants paumés qui avaient pris le mauvais virage pour éviter un mur, souvent la faute d’une personne tierce. Enfin, pour ton cas, c’était plus compliqué. C’était toujours plus compliqué de toute façon.
Mais tu n’eus pas le temps de penser davantage, car, lorsque tu lui touchas le bras, tu te retrouvas plaquer contre le mur. Ne jamais toucher le bras d’une Italie dealeuse sans y être invité, très bien, c’était noté. Le choc ne te fit pas mal, mais il fut assez violent pour te faire lâcher le paquet de cigarettes. Quand tu rouvris les yeux que tu avais fermés brièvement suite à cet étrange assaut, ton regard était beaucoup tranchant qu’à l’accoutumée, et tes vieux réflexes d’auto-défense menacèrent de tout foutre en l’air. Pourtant, une demi-seconde plus tard, tes traits s’adoucirent de nouveau et la curiosité innocente reprit alors ses droits sur ton minois. Quelque part, c’était prévisible, tu ne t’attendrais pas à une accolade chaleureuse ni même à un sourire ou un merci. Pour l’instant, tu ne courrais aucun danger, et quelque part, tu avais l’avantage du mystère. Peu de temps après, elle te relâcha en remarquant que tu ne lui avais pas tendu un piège et que tu avais bel et bien essayé de lui rendre son paquet de cigarettes. Tu restas calme malgré tout, ne voulant pas augmenter sa méfiance qui transparaissait dans son attitude, mais tes yeux aiguisés devinèrent ce qu’il se cachait dans le paquet et tes soupçons furent confirmés, cette jeune femme devait être la dealeuse de ton cousin. Ça te fit mal au cœur de constater ça, tu avais beau connaître ce milieu-là, ça te faisait toujours quelque chose de savoir qu’une personne aussi jeune avait été poussée si bas. Tu pensas à tes amis au Japon, ceux que tu considérais comme tes frères, certains d’entre eux s’en étaient sortis, mais pas tous malheureusement. Surtout la drogue, tu avais un temps flirté avec l’addiction avant de réussir à la repousser.
Quand son regard se planta dans le sien, tu ne flanchas pas. Dans ta bienveillance naturelle, tu conservais néanmoins une forme d’autorité acquise par ta paternité précoce et ton métier de professeur. Cette jeune Italienne t’intriguait autant qu’elle te semblait familière, dans une certaine mesure.
« Who are you ? What do you want ? »
Son accent était prononcé, mais étrangement, il te rappelle celui de ton pays natal, aussi chantant et incompréhensible pour quiconque n’avait pas les oreilles averties. Tu fis un pas prudent en sa direction, essayant de te montrer le plus inoffensif possible et en articulant ces quelques mots :
« I am not a cop. I don’t want to attack you or hurt you. I just want to talk. »
Tu levas un sourcil pour voir si elle t’avait compris, puis tu cessas d’avancer à bonne distance d’elle.
« By the way, I’m Japanese, not Chinese. Are you hungry ? »
- Spoiler:
- ne t'inquiète pas pour l'attente ! et faut pas la faucher la Eve
Et pour la confusion Chinois/Japonais, t'inquiète pas, ça colle bien à Eva
- InvitéInvité
Re: (evelina) ; c'est l'histoire d'un Japonais et une Italienne
Lun 30 Oct 2017 - 11:01
Franchement j'en ai marre d'être suivi. J'aime pas ça. J'ai une sensation qui me colle dans le os, j'ai l'impression que j'dois commencer à courir, que le danger est imminent. J'le fixe donc, toujours l'air menaçante. J'suis vraiment énervée là pour le coup. Il m'a touché, j'aime pas ça. Ce qui m'étonne le plus c'est qu'il reste de marbre, il ne cille pas. Genre j'lui fais pas peur.. J'inspire aucune crainte? J'fronce un peu plus les sourcils et me rapproche de lui en essayant de paraître dangereuse. Ouais c'est de la mauvaise comédie. En plus il est plus grand que moi.. Il répond à ma question.
"I am not a cop. I don’t want to attack you or hurt you. I just want to talk." Ok ok. T'es pas flic. Tu veux pas me faire de mal, t'façon t'oserais même pas. Et pourquoi tu veux me parler? J'ai rien à te dire. J'allais lui répondre un peu violemment jusqu'à ce qui continue sa phrase. "By the way, I’m Japanese, not Chinese. Are you hungry ?" Rien a foutre de ton origine moi, t'es un asiat, c'est tous les mêmes. Par contre, sa dernière parole me fait tic. Angry?
"Yes. I'm angry. Stop follow me. And, i don't care, japanese or chinese, same things." Toujours dans un anglais débutant où mon accent italien ressort. J'vois bien qu'il est pas trop méchant, enfin, comme ça on dirais, mais il a pas peur de moi non plus.. "I don't talk, i work for money, bye." Bah ouais, le temps c'est de l'argent et là j'commence à sentir que j'en perds. Faut que je change de ruelle, que j'trouve des nouveaux clients.
J'avoue, j'aimerais bien savoir pourquoi il est venu me voir. Il a pas l'air de vouloir acheter, non. Les potentiels clients je les connais, ils ont tous la même attitude. J'espère qui me cherche pas des noises. Est-ce qu'il vient m'emmerder car j'fourni l'autre chinois? J'aimerais bien savoir, mais la curiosité ça rapporte pas d'argent. J'commence donc à poursuivre ma route. Toujours énervée, quelques mots d'insultes italiennes traversent la barrière de mes lèvres.
J'sors une clope de mon paquet de cigarette et la coince entre mes lèvres, j'sors aussi mon briquet, souhaitant allumer cette dernière. Merde. Plus de gaz. Quel journée de merde.
"I am not a cop. I don’t want to attack you or hurt you. I just want to talk." Ok ok. T'es pas flic. Tu veux pas me faire de mal, t'façon t'oserais même pas. Et pourquoi tu veux me parler? J'ai rien à te dire. J'allais lui répondre un peu violemment jusqu'à ce qui continue sa phrase. "By the way, I’m Japanese, not Chinese. Are you hungry ?" Rien a foutre de ton origine moi, t'es un asiat, c'est tous les mêmes. Par contre, sa dernière parole me fait tic. Angry?
"Yes. I'm angry. Stop follow me. And, i don't care, japanese or chinese, same things." Toujours dans un anglais débutant où mon accent italien ressort. J'vois bien qu'il est pas trop méchant, enfin, comme ça on dirais, mais il a pas peur de moi non plus.. "I don't talk, i work for money, bye." Bah ouais, le temps c'est de l'argent et là j'commence à sentir que j'en perds. Faut que je change de ruelle, que j'trouve des nouveaux clients.
J'avoue, j'aimerais bien savoir pourquoi il est venu me voir. Il a pas l'air de vouloir acheter, non. Les potentiels clients je les connais, ils ont tous la même attitude. J'espère qui me cherche pas des noises. Est-ce qu'il vient m'emmerder car j'fourni l'autre chinois? J'aimerais bien savoir, mais la curiosité ça rapporte pas d'argent. J'commence donc à poursuivre ma route. Toujours énervée, quelques mots d'insultes italiennes traversent la barrière de mes lèvres.
J'sors une clope de mon paquet de cigarette et la coince entre mes lèvres, j'sors aussi mon briquet, souhaitant allumer cette dernière. Merde. Plus de gaz. Quel journée de merde.
MAY
- HRP:
- haaanw, tu veux faire les dialogues en anglais ou en français? j'me suis perdue on a débuté en français mais j'ai pas fais attention et j'ai répondu en anglais, et comme tu poursuis.. j'continue en anglais, mais dis moi si tu veux repasser en français
- InvitéInvité
Re: (evelina) ; c'est l'histoire d'un Japonais et une Italienne
Dim 26 Nov 2017 - 14:43
« Yes. I'm angry. Stop follow me. And, I don't care, Japanese or Chinese, same things. »
Dans la catégorie des choses à ne pas dire à un Japonais, je vous présente cette phrase mot pour mot. C’est comme dire à un Italien que l’Italie et l’Espagne, c’est la même chose. Tu devrais peut-être penser à la ressortir plus tard cette réflexion, si jamais, elle te laisse le temps d’allonger la conversation. Tu as beau être ouvert sur le monde, il y a de vieilles rivalités qui te font toujours tiquer et des insultes subies qui restent ancrées dans ta tête. Un sourire narquois s’étire sur tes lèvres malgré ton calme olympien. Le mot « things » te fait aussi tilter et tu espères fortement pour elle qu’elle n’osera jamais sortir ce mot dans ce contexte devant ton cousin, qui possède beaucoup moins de self-contrôle que toi.
Tu sais que cette jeune femme a peut-être mille excuses pour être aussi abrupte, mais tu sais aussi très bien qu’il serait temps qu’elle change un peu d’attitude. Tu n’es pas le genre autoritaire ou même celui à vouloir que tout le monde soit bien-pensant ou dans les rangs, au contraire, mais tu es têtu. Et plus elle s’obstine à vouloir se débarrasser de toi pour un métier aussi peu gratifiant, plus tu as envie de lui barrer la route et de l’aider à trouver une autre voie. Tu es un vrai casse-couille quand tu le veux Hiko, et ça ne te dérange même pas de l’admettre. Mais bon, ça ne sera pas tâche facile, notamment parce que ça fait cinq minutes que tu lui parles Hiko, mais aussi parce qu’elle ne semble pas du tout disposée à te laisser une chance de parler.
« I don’t talk, I work for money, bye. »
Et elle continue sa route, voulant ainsi mettre un terme à la conversation. Tu pourrais en rester là et tenter ta chance une autre fois, mais tu n’as pas oublié ton objectif et tu n’as toujours aucune réponse à tes questions. Alors tu reprends aussi ta marche et la rattrapes en quelques enjambées. C’est alors que tu constates qu’elle a dû mal à allumer ta cigarette, ne voulant pas qu’elle pense que tu veuilles l’agresser, ton dos te remerciera, tu la préviens :
« Allow me. »
Tu sors donc ta baguette pour faire jaillir une légère flamme qui vienne embraser le bout de sa cigarette. Satisfait, tu la ranges ensuite dans ta poche intérieure de manteau et lances ensuite :
« Free food. What about free food ? Do you talk for free food ? »
Tu répètes « Free food » comme une incantation, espérant qu’elle comprenne bien ce que tu lui dis. Personne ne dit non à de la nourriture gratuite, n’est-ce pas ? Tu lui souris de manière bienveillante et toujours aussi innocente possible.
« I offer you food and we have a small talk, nothing that will cause damage or anything. That sounds like a great deal, isn’t it ? You can even take the leftovers if you want. »
Tu hésites à lui tendre la main, mais tu préfères lui indiquer plusieurs petites brasseries, restaurants et bistros dans le coin. Tu espères simplement qu’elle ne décide pas de jouer un peu plus avec ta patience ou à vouloir te plaquer contre un mur, ta patience connaît malgré tout ses limites.
- Spoiler:
- Je suis vraiment désolée pour le retard pour les dialogues, je suis restée sur l'anglais du coup, ça me dérange pas ! j'espère que je fais pas trop de fautes
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