- InvitéInvité
Could you forgive me? ¤ Siolynn
Jeu 19 Oct 2017 - 11:24
Could you forgive me?
Je sais que j'ai merdé mais... Tu me pardonnes?
ft. Ceilynn Fraser && Siobban O'Connor
Ce silence, je n’en pouvais plus. Depuis maintenant un peu plus de trois mois que j’avais fait mes confidences à Siobban, je n’avais plus de nouvelles de mon amie. Dieu sait qu’elle me manquait, pourtant. En l’espace de quelques mois, mon cercle d’amies proches s’était restreint au minimum. Cameron, d’abord, était partie pendant un an sans me donner de nouvelles, sans répondre à mes hiboux. Elle était revenue vers moi comme une fleur au début du mois. Mais j’avais besoin d’un peu plus de temps, pour lui pardonner. Et puis Siobban s’était éloignée cet été, quand j’avais fini par lui avouer la vérité concernant le garçon que j’avais repoussé pendant si longtemps avant de craquer et d’accepter de sortir avec lui. Je comprenais qu’elle l’ait mal pris. Sans doute n’aurais-je jamais dû lui parler de ce garçon que je savais être de sa famille. Mais pendant des années, elle avait été celle à me pousser à rencontrer, celle qui m’avait soutenue en me disant que ce n’était pas grave, qu’un jour, je finirais par trouver le bon. Celui qui serait prêt à me laisser du temps avant de céder. Mais c’était tombé sur son frère. Peut-être n’aurais-je pas dû lui dire que je l’avais baladé, d’une certaine façon, pendant toutes ces années. Mais j’avais eu besoin d’être honnête avec elle. Il ne me restait plus que ma sœur adoptive qui n’était pas tout à fait la même en ce moment. Comme si quelque chose la perturbait mais qu’elle refusait de m’en parler.
Je poussai un soupir tout en me dirigeant vers la salle d’études, songeant que là, au moins, je pourrais me concentrer sur mon travail car aucun bruit extérieur ne viendrait me perturber. Ce n’était, pourtant, peut-être pas la meilleure solution, étant donné que, depuis quelques jours, je ressassais en permanence le silence de Siobban qui, même lors des réunions des Dandelions refusait de me parler si elle n’y était pas contrainte. J’avais envisagé de la confronter, bien sûr. Mais je ne voulais pas lui donner l’impression de l’acculer, ou de profiter de ma position de présidente du club. Je ne voulais pas qu’elle se sente contrainte d’abandonner le club parce que je l’oppressais, que je la harcelais. Alors je prenais mon mal en patience, espérant qu’elle finisse par venir vers moi, un jour.
Et ce fut dans la salle d’études que je l’aperçus, un peu à l’écart des autres. Etait-ce le moment de lui parler ? L’avantage de cette salle était que l’on ne pouvait émettre un son. De fait, même si elle se mettait à crier, personne ne l’entendrait. Peut-être était-ce le meilleur endroit, au fond… Allez Lynn… Prends ton courage à deux mains… Ce que je fis en venant m’installer en face d’elle. J’attendis d’abord qu’elle lève la tête avant de passer la main entre son regard et son parchemin pour attirer son attention. Sinon, nul doute que j’aurais pu attendre pendant des heures tant elle était concentrée sur ce qu’elle faisait. J’esquissai un petit « salut » de la main accompagné d’un sourire désolé en guise de prise de contact, lui laissant l’opportunité de commencer les hostilités par écrit, prête en tout cas à écrire un « on peut parler ? » si jamais elle décidait de m’ignorer.
Je poussai un soupir tout en me dirigeant vers la salle d’études, songeant que là, au moins, je pourrais me concentrer sur mon travail car aucun bruit extérieur ne viendrait me perturber. Ce n’était, pourtant, peut-être pas la meilleure solution, étant donné que, depuis quelques jours, je ressassais en permanence le silence de Siobban qui, même lors des réunions des Dandelions refusait de me parler si elle n’y était pas contrainte. J’avais envisagé de la confronter, bien sûr. Mais je ne voulais pas lui donner l’impression de l’acculer, ou de profiter de ma position de présidente du club. Je ne voulais pas qu’elle se sente contrainte d’abandonner le club parce que je l’oppressais, que je la harcelais. Alors je prenais mon mal en patience, espérant qu’elle finisse par venir vers moi, un jour.
Et ce fut dans la salle d’études que je l’aperçus, un peu à l’écart des autres. Etait-ce le moment de lui parler ? L’avantage de cette salle était que l’on ne pouvait émettre un son. De fait, même si elle se mettait à crier, personne ne l’entendrait. Peut-être était-ce le meilleur endroit, au fond… Allez Lynn… Prends ton courage à deux mains… Ce que je fis en venant m’installer en face d’elle. J’attendis d’abord qu’elle lève la tête avant de passer la main entre son regard et son parchemin pour attirer son attention. Sinon, nul doute que j’aurais pu attendre pendant des heures tant elle était concentrée sur ce qu’elle faisait. J’esquissai un petit « salut » de la main accompagné d’un sourire désolé en guise de prise de contact, lui laissant l’opportunité de commencer les hostilités par écrit, prête en tout cas à écrire un « on peut parler ? » si jamais elle décidait de m’ignorer.
ECK
- InvitéInvité
Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Mar 24 Oct 2017 - 2:25
Could you forgive me ?
Siobban & Ceilynn
L’été qui venait de passer avait été le pire de toute mon existence. J’avais pourtant passé d’excellentes vacances à réviser quelques cours pour la rentrée, tout en découvrant toutes les subtilités du monde moldu. Seulement voilà c’était aussi à ce moment précis que ma meilleure amie Lynn avait choisi pour me confier que l’homme dont elle me parlait souvent n’était autre que mon grand frère. Comment aurais je pu réagir face à cela ? Il était inévitable qu’après autant de temps à écouter ma meilleure amie parler de ce garçon qui hantait ses pensées et sans réellement savoir qu’il s’agissait de mon frère, mon pilier dans la vie, j’allais forcément réagir comme j’ai pu le faire. Parce que j’avais réagi d’une manière qui a pu faire mal à Lynn, je le regrette mais j’avais besoin de temps. En même temps, j'avais vu mon frère tellement perdu à cause de ma meilleure amie qui semblait le rejeter que je ne comprenais pas bien ce que voulait Lynn. Voulait elle un homme juste pour le sexe ou attendait elle vraiment le bon ? Parce que je lui avais souvent répété depuis le début de notre amitié à Poudlard qu'Adrian n'était pas comme les autres garçons. Mais peut être était ce parce qu'il était mon frère et mon modèle que je le voyais ainsi ? Peut être était ce lui qui était le problème entre eux ? J'avais toujours essayé de rassurer Lynn sur ce fameux garçon dont elle me parlait, qu'il semblait être bon que je n'avais même pas deviné qu'elle parlait de mon grand frère. Ou peut être ne voulais je pas m'en rendre compte non plus ?
Voilà pourquoi j’ai mis de la distance entre elle et moi, j’avais besoin de temps pour digérer la nouvelle. Bien sur je n’ai jamais empêché mon frère d’être heureux en amour car je savais qu’il avait ce don de plaire à n’importe quelle fille. Ce devait être un don familial puisque moi même il m’arrivait souvent de me faire draguer par n’importe quel garçon, surtout les amis de mon frère d’ailleurs. Cela faisait donc trois mois que j’avais décidé de faire silence radio auprès de Lynn, Adrian tentait de me raisonner tant bien que mal mais sans s’immiscer dans ce conflit qui m’opposait à ma meilleure amie. Après tout, quelle amitié n’avait jamais eu de conflits ? Aucune à ma connaissance et c’était certes une des premières depuis que je connaissais Lynn, depuis Poudlard mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Lynn n'était pas dans la même maison que moi à Poudlard et pourtant cela ne nous avait jamais empêché de se rencontrer grâce à sa sœur adoptive Regina. C'est à partir de ce moment là que j’avais toujours été là pour elle, tout comme elle avait toujours été présente pour m’épauler, m’écouter, me soutenir, bref tout ce qu’une super meilleure amie doit faire. Mais voilà à mes yeux, je ne comprenais pas pourquoi ni comment ils avaient tant peur de m’annoncer leur couple. Dans un sens je pouvais les comprendre étant donné que je pouvais être assez possessive envers mon grand frère. Mais voilà mon frère est un peu ma seule famille alors forcément j’ai du mal à supporter quand il s’éloigne de moi. Mais je peux accepter aussi qu’il tombe amoureux car moi même il m’arrive de tomber amoureuse, sauf qu’Adrian n’est jamais très loin pour faire fuir tous mes prétendants.
Mais pour l’heure, je me trouvais à la bibliothèque. Un endroit habituel pour moi, un endroit important à mes yeux et dont mes proches savent où toujours où me trouver s’ils ont besoin de me parler de vive voix. Après tout, les études de médicomagie requiert un maximum d’assiduité, que ce soit en cours comme en dehors. Heureusement pour moi, cela fait sept années que je suis ce cursus plus que compliqué alors avec les années, j’ai pu acquérir une certaine organisation. En même temps, c’était l’unique solution que j’avais trouvé pour me permettre de réussir au mieux ses études que j’avais choisi, tout en ayant conscience de la difficulté de celles ci. En même temps, on ne fait rarement des études qui ne nous plaisent pas ou que nous n’avons pas choisi, il faut au minimum avoir cette passion de la médecine lorsqu’on veut s’engager sur ce terrain et c’était totalement mon cas. J’aimais soigner les personnes comme les animaux et ce depuis toute petite. Cette passion ne datait donc pas d’aujourd’hui, elle était ancienne et avait commencée dès l’enfance grâce à ma mère. C’était donc totalement concentrée sur un cours de potions relativement complexe que je venais à peine de remarquer la présence de ma meilleure amie. D'un côté, un sortilège empêchait d'entendre n'importe quel bruit alors il était logique que je vienne de m'en rendre compte. Pourquoi n’osait elle pas parler ? Alors je décidais de venir rompre le silence. "Oh Lynn, quelle bonne surprise. Comment vas tu ?", lui demandais je, sachant pertinemment qu’elle ne devait pas aller bien. Après tout, j’avais mis une telle distance depuis trois mois avec elle qu’elle ne pouvait ne pas aller bien. Mais je décidais de me montrer indulgente face à ce premier pas qu’elle venait de faire face à moi, ce ne devait pas être simple et j’appréciais son geste malgré tout. Peut être que le pardon n’était pas loin au final ?
.Voilà pourquoi j’ai mis de la distance entre elle et moi, j’avais besoin de temps pour digérer la nouvelle. Bien sur je n’ai jamais empêché mon frère d’être heureux en amour car je savais qu’il avait ce don de plaire à n’importe quelle fille. Ce devait être un don familial puisque moi même il m’arrivait souvent de me faire draguer par n’importe quel garçon, surtout les amis de mon frère d’ailleurs. Cela faisait donc trois mois que j’avais décidé de faire silence radio auprès de Lynn, Adrian tentait de me raisonner tant bien que mal mais sans s’immiscer dans ce conflit qui m’opposait à ma meilleure amie. Après tout, quelle amitié n’avait jamais eu de conflits ? Aucune à ma connaissance et c’était certes une des premières depuis que je connaissais Lynn, depuis Poudlard mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Lynn n'était pas dans la même maison que moi à Poudlard et pourtant cela ne nous avait jamais empêché de se rencontrer grâce à sa sœur adoptive Regina. C'est à partir de ce moment là que j’avais toujours été là pour elle, tout comme elle avait toujours été présente pour m’épauler, m’écouter, me soutenir, bref tout ce qu’une super meilleure amie doit faire. Mais voilà à mes yeux, je ne comprenais pas pourquoi ni comment ils avaient tant peur de m’annoncer leur couple. Dans un sens je pouvais les comprendre étant donné que je pouvais être assez possessive envers mon grand frère. Mais voilà mon frère est un peu ma seule famille alors forcément j’ai du mal à supporter quand il s’éloigne de moi. Mais je peux accepter aussi qu’il tombe amoureux car moi même il m’arrive de tomber amoureuse, sauf qu’Adrian n’est jamais très loin pour faire fuir tous mes prétendants.
Mais pour l’heure, je me trouvais à la bibliothèque. Un endroit habituel pour moi, un endroit important à mes yeux et dont mes proches savent où toujours où me trouver s’ils ont besoin de me parler de vive voix. Après tout, les études de médicomagie requiert un maximum d’assiduité, que ce soit en cours comme en dehors. Heureusement pour moi, cela fait sept années que je suis ce cursus plus que compliqué alors avec les années, j’ai pu acquérir une certaine organisation. En même temps, c’était l’unique solution que j’avais trouvé pour me permettre de réussir au mieux ses études que j’avais choisi, tout en ayant conscience de la difficulté de celles ci. En même temps, on ne fait rarement des études qui ne nous plaisent pas ou que nous n’avons pas choisi, il faut au minimum avoir cette passion de la médecine lorsqu’on veut s’engager sur ce terrain et c’était totalement mon cas. J’aimais soigner les personnes comme les animaux et ce depuis toute petite. Cette passion ne datait donc pas d’aujourd’hui, elle était ancienne et avait commencée dès l’enfance grâce à ma mère. C’était donc totalement concentrée sur un cours de potions relativement complexe que je venais à peine de remarquer la présence de ma meilleure amie. D'un côté, un sortilège empêchait d'entendre n'importe quel bruit alors il était logique que je vienne de m'en rendre compte. Pourquoi n’osait elle pas parler ? Alors je décidais de venir rompre le silence. "Oh Lynn, quelle bonne surprise. Comment vas tu ?", lui demandais je, sachant pertinemment qu’elle ne devait pas aller bien. Après tout, j’avais mis une telle distance depuis trois mois avec elle qu’elle ne pouvait ne pas aller bien. Mais je décidais de me montrer indulgente face à ce premier pas qu’elle venait de faire face à moi, ce ne devait pas être simple et j’appréciais son geste malgré tout. Peut être que le pardon n’était pas loin au final ?
Emi Burton
- Spoiler:
"paroles du perso"
"paroles du pnj"
- InvitéInvité
Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Mar 24 Oct 2017 - 22:13
Could you forgive me?
Je sais que j'ai merdé mais... Tu me pardonnes?
ft. Ceilynn Fraser && Siobban O'Connor
Elle me manquait… Terriblement, mais je ne savais pas comment l’aborder, comment lui dire que j’étais désolée de ce que j’avais pu lui dire pendant toutes ces années concernant son frère. Je savais que je n’aurais pas dû me confier à elle. En même temps, je ne pensais pas craquer un jour. Je ne pensais pas que mes sentiments finiraient par refaire surface et par me submerger. Mais le fait était que je n’avais pas pu faire autrement. A la fête du printemps, j’avais eu le besoin de glisser ma main dans la sienne, d’accepter muettement ce que je lui refusais depuis toutes ces années. Et le fait que Siobban ait été avec nous à ce moment-là, de l’autre côté d’Adrian sans se rendre compte de quoique ce soit avait rajouté un côté piquant, un côté d’interdit excitant à la chose. Mais je n’avais pas pu aller la voir immédiatement, lui dire que je sortais avec son frère. J’avais eu peur pour plus d’une raison : peur que le fait que je sorte avec lui brise notre amitié, peur qu’elle prenne mal le fait que c’était son frère, le garçon qui m’attirait depuis toutes ces années mais avec lequel j’avais toujours refusé de sortir parce que j’avais peur de souffrir. Et j’avais eu raison. Peut-être n’aurais-je pas dû lui dire l’entière vérité. Peut-être, alors, serions-nous toujours amies. Mais… Mais je ne pouvais pas lui mentir. Même par omission. J’avais une confiance totale en elle. Alors, quand je l’avais aperçue dans la salle d’études, je m’étais dit que c’était le moment où jamais. Celui de m’excuser, celui de lui faire comprendre que je ne voulais pas blesser son frère, au contraire. En vérité, j’avais toujours aussi peur d’être blessée par Adrian. Peur qu’il ne finisse par se détourner de moi à cause de mes craintes, parce qu’il m’arrivait encore d’enlever ma main de la sienne lorsque d’autres personnes nous regardaient, même au bout de cinq ou six mois, je ne savais plus. En réalité, je n’avais pas compté. Adrian en aurait, peut-être, été vexé, mais je ne voulais pas penser à la date. Parce que ça aussi, ça me faisait peur. Parce que je ne pouvais m’empêcher de me dire que, plus le temps passait et plus le réveil serait brutal. Plus j’aurais mal quand il me laisserait.
Je fermai un instant les yeux pour prendre une profonde inspiration en tâchant de me détendre avant de gagner l’endroit où était installée la Lufkin. J’attirais son attention avec un petit geste de la main, esquissant un sourire désolé, attendant qu’elle m’indique si je pouvais m’asseoir ou non. Elle ouvrit la bouche, articulant quelque chose que je n’entendis pas, du fait du sortilège de l’oreille sèche. Néanmoins, j’avais une assez bonne idée de ce qu’elle pouvait avoir tenté de dire. Je m’installai en face d’elle après avoir avalé ma salive avec peine, tant ma gorge était sèche et finis par sortir un parchemin, une plume et un petit pot d’encre, en plus d’un ouvrage, histoire de…
« Ca va ? » écrivis-je, ne sachant par où commencer. Un désolé aurait sans doute été un bon départ, mais je ne savais pas si elle était restée bloquée sur mon aveu, ou si elle était prête à passer à autre chose, à reprendre notre amitié. Au fond, je me retrouvais un peu à la place de Cameron lorsqu’elle était enfin venue me voir au début du mois pour s’excuser. J’avais, peut-être, été un peu rude avec elle. Sans doute faudrait-il que j’aille, à mon tour, m’excuser de ma réaction. Une chose était sûre, je la comprenais un peu mieux, à présent, même si je n’étais pas restée un an à éviter Siobban, contrairement à la Wright qui avait déserté l’université toute l’année précédente sans jamais répondre à mes lettres. La brune se trouvait à présent dans la même année d’étude que la Lufkin devant moi. Je soufflais, sachant que personne ne m’entendrait, pas même Siobban…
Je fermai un instant les yeux pour prendre une profonde inspiration en tâchant de me détendre avant de gagner l’endroit où était installée la Lufkin. J’attirais son attention avec un petit geste de la main, esquissant un sourire désolé, attendant qu’elle m’indique si je pouvais m’asseoir ou non. Elle ouvrit la bouche, articulant quelque chose que je n’entendis pas, du fait du sortilège de l’oreille sèche. Néanmoins, j’avais une assez bonne idée de ce qu’elle pouvait avoir tenté de dire. Je m’installai en face d’elle après avoir avalé ma salive avec peine, tant ma gorge était sèche et finis par sortir un parchemin, une plume et un petit pot d’encre, en plus d’un ouvrage, histoire de…
ECK
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Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Lun 30 Oct 2017 - 14:02
Could you forgive me ?
Siobban & Ceilynn
Prétendre que ma meilleure amie ne me manquait pas serait un doux euphémisme. Effectivement, pouvoir parler de choses dont je ne pouvais dire à mon grand frère me manquait. A plusieurs reprises, j’avais voulu l’appeler pour prendre de ses nouvelles. D'ordinaire, à la période de l'été, on passait le plus clair de notre temps ensemble à partir à l'aventure, sauf que cette année, tout cela avait été remis en question ... à cause de moi, à cause du fait que j'avais du mal à accepter le fait qu'ils aient pu me cacher leur relation. Ma fierté en avait pris un coup mais surtout la confiance que pouvait avoir Lynn en moi aussi. J’avais été blessée en quelque sorte que mon frère comme ma meilleure amie aient eu peur de ma réaction si je venais à apprendre pour leur relation. Mais avaient ils pensé à ma réaction lorsque j’aurais appris leur mensonge qui n’en était pas vraiment un au final ? Comment n’avais je pas vu qu’ils étaient ensemble plus tôt ? J’aurais du le voir, j’aurais du voir les yeux qui brillent de ma meilleure amie lorsqu’elle se trouvait aux côtés de mon frère. J’aurais du voir le regard bienveillant de mon frère sur ma meilleure amie. J’aurais du comprendre beaucoup plus tôt ce qui se tramait entre eux deux et pourtant je ne l’ai pas fait. Pourquoi je n’ai pas voulu voir la vérité ? Je me le demandais encore et même si je trouvais ces trois mois longs sans ma Lynn adorée, je ne pouvais faire le premier pas, c’était trop difficile pour moi. Je me trouvais donc comme à mon habitude à la salle d'études. On pouvait même dire que c’était un peu comme ma seconde maison. C'était surtout l'endroit où j'aimais venir lorsque je voulais être seule, où je voulais réfléchir sur les problèmes existentiels que la vie pouvait me causer. Et étudier à la salle d'étude, cet endroit -autant silencieux qu'une bibliothèque- m'y aidait plus que n'importe quel endroit. Parce que j'aurais très bien pu aller dans ma chambre à la Lufkin mais il y aurait eu toujours quelqu'un pour m'empêcher de profiter de ce silence que je recherchais.
Quoiqu’il en soit, j’étais en train d’étudier un cours de Soins aux Créatures magiques lorsque je vis une personne venir s’asseoir à ma table. Cette personne n’était autre que cette meilleure amie que j’avais toujours refusé de voir durant ces trois derniers mois. Je savais que personne ne pouvait entendre ce qui se disait dans la salle d’études, c’était pour cela que j’ai chuchoté et qu’elle m’a répondu à l’écrit. Ou peut être ne trouvait elle pas les mots pour répondre à un simple « comment ça va ? » ? Peut être culpabilisait elle de m’avoir caché sa relation avec mon frère ? Je me doutais qu’elle devait culpabiliser à cause de la distance que j’avais mis entre nous deux, j’avais du lui laisser penser que je ne voulais plus de son amitié. Et pourtant Lynn avait toujours été ma meilleure amie et je refusais de la perdre indéfiniment. C’était donc la raison pour laquelle je décidais d’attraper le morceau de feuille où elle avait commencé à écrire afin de venir lui répondre. "Je vais bien et toi ?", venais je d’écrire, me demandant si je devais m’excuser pour la distance mise entre nous. Je décide de venir écrire à la suite. "Je suis désolée pour ces trois derniers mois ...", lui écrivis je avant de lui tendre le bout de papier. J’ignorais ce que serait sa réponse mais je me devais de m’excuser de lui avoir laissé penser durant tout ce temps que notre amitié était fichue alors que j’avais juste besoin de temps pour digérer la nouvelle. Après tout, elle m’avait sortie cela telle une bombe qu’on lâche comme si on voulait faire du mal à une personne. Peut être avait elle pensé que j’allais la détester si je savais mon frère heureux avec ma meilleure amie ? Après tout, quelle sœur serais je si je ne voulais pas le bonheur de mon grand frère ?
.Quoiqu’il en soit, j’étais en train d’étudier un cours de Soins aux Créatures magiques lorsque je vis une personne venir s’asseoir à ma table. Cette personne n’était autre que cette meilleure amie que j’avais toujours refusé de voir durant ces trois derniers mois. Je savais que personne ne pouvait entendre ce qui se disait dans la salle d’études, c’était pour cela que j’ai chuchoté et qu’elle m’a répondu à l’écrit. Ou peut être ne trouvait elle pas les mots pour répondre à un simple « comment ça va ? » ? Peut être culpabilisait elle de m’avoir caché sa relation avec mon frère ? Je me doutais qu’elle devait culpabiliser à cause de la distance que j’avais mis entre nous deux, j’avais du lui laisser penser que je ne voulais plus de son amitié. Et pourtant Lynn avait toujours été ma meilleure amie et je refusais de la perdre indéfiniment. C’était donc la raison pour laquelle je décidais d’attraper le morceau de feuille où elle avait commencé à écrire afin de venir lui répondre. "Je vais bien et toi ?", venais je d’écrire, me demandant si je devais m’excuser pour la distance mise entre nous. Je décide de venir écrire à la suite. "Je suis désolée pour ces trois derniers mois ...", lui écrivis je avant de lui tendre le bout de papier. J’ignorais ce que serait sa réponse mais je me devais de m’excuser de lui avoir laissé penser durant tout ce temps que notre amitié était fichue alors que j’avais juste besoin de temps pour digérer la nouvelle. Après tout, elle m’avait sortie cela telle une bombe qu’on lâche comme si on voulait faire du mal à une personne. Peut être avait elle pensé que j’allais la détester si je savais mon frère heureux avec ma meilleure amie ? Après tout, quelle sœur serais je si je ne voulais pas le bonheur de mon grand frère ?
Emi Burton
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Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Lun 30 Oct 2017 - 18:02
Could you forgive me?
Je sais que j'ai merdé mais... Tu me pardonnes?
ft. Ceilynn Fraser && Siobban O'Connor
Elle ne partait pas en courant à mon approche. C’était déjà une bonne chose. Elle avait parlé, mais je n’avais pas entendu. Le simple fait qu’elle n’ait pas balancé ses livres pour partir signifiait qu’elle était prête à ce qu’on ait une conversation, par écrit, certes, mais une conversation quand même. Et c’était une bonne chose. Un soulagement, même pour moi. Surtout pour moi, devais-je admettre. A présent assise en face d’elle, j’attendais sa réponse à mon petit mot. Un simple « ça va ? » J’aurais pu faire tellement mieux. Mais j’en étais incapable. J’avais peur de sa réaction. Je préférais, d’abord, prendre la température. Le cœur battant la chamade, je pouvais le sentir à défaut de l’entendre, j’attendais, dans l’angoisse qu’elle me retourne le petit papier. Je la vis écrire, commencer à me tendre sa réponse avant de la reprendre et d’écrire autre chose. Enfin, elle me le donna.
Elle allait bien. C’était déjà une bonne chose. J’en étais heureuse. J’allais répondre quand mon regard fut attiré par la suite de ses paroles, si je pouvais dire les choses ainsi. Elle s’excusait ! Alors que ce n’était pas à elle de le faire ! Je sentis mes yeux s’emplir de larmes que je tâchai de mon mieux de ravaler. Ce n’était pas encore le moment de me laisser aller. Je secouai la tête, comme si je rejetais ce qu’elle venait d’écrire. Ce n’était pas le cas. Pas vraiment. Mais elle ne pouvait pas comprendre si je ne m’expliquais pas. C’était dur, pourtant. Mais c’était un bon exercice et j’espérais que notre amitié en sortirait grandie.« Ce n’est pas à toi de t’excuser. » commençai-je à écrire. « Ce n’est pas toi qui a fait une connerie… J’aurais dû venir te voir, j’aurais dû te dire dès le départ que c’était ton frère qui voulait sortir avec moi, et que c’était lui que je repoussais sans cesse… » Mais j’avais été lâche. C’était plus facile pour moi de mentionner un garçon, lambda, que j’allais voir régulièrement, mais avec lequel je refusais de sortir parce que l’amour, ce n’était pas réel… C’était qu’une invention pour faire souffrir. J’en avais eu la preuve avec Zacharias. Siobban le savait, j’avais eu le cœur irrémédiablement brisé par l’ancien Serpentard que j’avais surpris au lit avec Léonie, qui était pourtant une de nos amies. Autant dire que mes derniers jours à Poudlard avaient été « wonderful ».
Depuis, je n’avais eu de cesse de ne jamais m’attacher. J’avais toujours été claire avec les garçons avec lesquels j’avais couché, y compris Adrian : je ne voulais pas m’attacher. Je voulais juste prendre un peu de bon temps, et puis point barre. Mais Adrian, ça n’était pas pareil. Que je l’ai voulu ou non, j’étais revenue à la charge, j’étais allée le chercher, je l’avais entrainé dans les placards, dans des pièces désertes, le repoussant dès qu’il voulait passer à quelque chose de sérieux, mais étant incapable de le laisser rencontrer quelqu’un d’autre. Tout ça, j’en avais parlé à Siobban, sans jamais dire qu’il s’agissait de son grand-frère. Pourtant, elle me le disait souvent que son grand-frère était un garçon bien, le genre de garçon qu’il fallait que je rencontre. Un sourire triste se dessina sur mes lèvres alors que j’ajoutai sur le parchemin : « J’avais peur de t’en parler. Je voulais pas que ce soit lui qui te le dise. Pas après tout ce que je t’avais dit sur ce garçon que je voyais régulièrement, qui voulait du sérieux et que je repoussais sans cesse… » La vérité, c’était qu’il m’avait fallu qu’on cesse totalement de se calculer en dehors des entrainements de Quidditch, après notre confrontation, après que je lui ai avoué mes peurs pour que je comprenne que j’étais amoureuse de lui. Ce sentiment tellement effrayant, enfoui tellement profondément en moi… C’était quand j’avais craint qu’il ne soit vraiment trop tard que j’avais fini par faire ce premier pas pour lui et moi.
Elle allait bien. C’était déjà une bonne chose. J’en étais heureuse. J’allais répondre quand mon regard fut attiré par la suite de ses paroles, si je pouvais dire les choses ainsi. Elle s’excusait ! Alors que ce n’était pas à elle de le faire ! Je sentis mes yeux s’emplir de larmes que je tâchai de mon mieux de ravaler. Ce n’était pas encore le moment de me laisser aller. Je secouai la tête, comme si je rejetais ce qu’elle venait d’écrire. Ce n’était pas le cas. Pas vraiment. Mais elle ne pouvait pas comprendre si je ne m’expliquais pas. C’était dur, pourtant. Mais c’était un bon exercice et j’espérais que notre amitié en sortirait grandie.
Depuis, je n’avais eu de cesse de ne jamais m’attacher. J’avais toujours été claire avec les garçons avec lesquels j’avais couché, y compris Adrian : je ne voulais pas m’attacher. Je voulais juste prendre un peu de bon temps, et puis point barre. Mais Adrian, ça n’était pas pareil. Que je l’ai voulu ou non, j’étais revenue à la charge, j’étais allée le chercher, je l’avais entrainé dans les placards, dans des pièces désertes, le repoussant dès qu’il voulait passer à quelque chose de sérieux, mais étant incapable de le laisser rencontrer quelqu’un d’autre. Tout ça, j’en avais parlé à Siobban, sans jamais dire qu’il s’agissait de son grand-frère. Pourtant, elle me le disait souvent que son grand-frère était un garçon bien, le genre de garçon qu’il fallait que je rencontre. Un sourire triste se dessina sur mes lèvres alors que j’ajoutai sur le parchemin :
ECK
- InvitéInvité
Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Jeu 9 Nov 2017 - 13:40
Could you forgive me ?
Siobban & Ceilynn
Fuir une situation qui nous dérange, je l’avais fait depuis deux mois avec ma meilleure amie. J’avais mal réagi lorsqu’elle m’avait appris que le garçon dont elle n’avait pas cessé de me parler toutes ces années n’était autre que mon grand frère. On pouvait aisément se mettre à ma place sur le fait que j’aurais sans doute du mal à accepter que ma meilleure amie puisse avoir la moindre relation plus qu’amicale avec quelqu’un qui partageait mon sang. Pourtant, je ne voulais que le bonheur de mon frère comme lui voulait mon bonheur. Mais voilà il m’avait fallu deux longs mois pour accepter la réalité. Accepter que l’amour qu’il pouvait y avoir entre eux était fort et qu’ils méritaient de vivre leur histoire. Je devais accepter et même si je ne m’attendais pas à tomber sur Lynn aujourd’hui dans la salle d’étude, j’étais néanmoins contente de la voir. Elle m’avait manqué et je me demandais souvent ce qu’elle devenait, ce qu’elle faisait et si notre amitié allait survivre à cela. Certes mon frère me donnait quelques nouvelles de Lynn mais je pouvais voir la tristesse dans le regard de mon grand frère, la tristesse de voir deux meilleures amies séparées à cause d’une histoire d’amour. Elle avait commencé à me parler à l’écrit car en salle d’étude, on ne pouvait parler. Un sortilège empêchait quiconque de parler en ce lieu car c’était un endroit où on était censé étudier et non discuter. Elle me demandait pour lancer la discussion entre nous comment j’allais. Ce n’était pas grand-chose mais c’était toujours un bon début. Je lui répondis alors en venant m’excusant, sauf que sa réponse m’étonnait un peu. Elle venait en effet de me confier que ce n’était pas à moi de m’excuser, qu’elle avait fait une connerie, qu’elle aurait du venir me dier dès le début pour mon frère et elle. C’était bien vrai qu’ils auraient du m’en parler bien avant mais on ne pouvait revenir en arrière et il fallait savoir avancer au final. Alors je vins lui écrire. "Non, ne dis pas ça. Tu es là aujourd’hui et on se reparle, c’est ce qui compte, non ?", lui disais je, comme pour tenter de la rassurer et qu’elle cesse de s’auto-flageller sur ce qui avait pu se passer. Ces deux mois passés loin de ma meilleure amie m’avait fait prendre conscience qu’elle m’avait manqué et que je voulais rattraper le temps qu’on avait pu perdre.
Dans un sens, je pouvais comprendre qu’elle ne veuille pas s’attacher à un garçon, surtout depuis l’épisode « Zacharias » à Poudlard. J’avais beau être amie avec Leonie, je n’avais toujours pas accepté la trahison de la brune à l’égard de Lynn. C’était juste impossible à pardonner à mes yeux ce genre de choses car cela ne me viendrait jamais à l’idée de venir coucher avec le petit ami d’une de mes amies. Toutefois, je n’avais pas compris pourquoi Lynn avait inventé un garçon imaginaire lorsqu’elle me parlait de ce garçon qui n’était autre que mon grand frère. Quelque part, au fond de moi, j’avais du m’en douter puisque je lui avais souvent répété que mon frère était quelqu’un de bien mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils se mettent en couple. Même si je ne pouvais qu’être heureuse pour mon frère, il méritait de connaître l’amour, le vrai. Adrian était ce genre de garçon totalement sincère et qui n’était pas le genre à coucher avec une autre pendant qu’il était en couple, il était tout ce qu’il y avait de plus fidèle. Peut être un peu trop d’ailleurs car il aimait faire fuir tous mes petits amis comme si aucun n’arrivait à ma cheville d’après lui. Lynn vint me confier qu’elle avait peur de m’en parler, peur qu’il m’en parle en premier. D’autant plus qu’il était vrai qu’elle me parlait souvent de ce garçon qui semblait vouloir sortir avec elle mais elle le repoussait sans cesse. Alors je vins lui écrire. "Je me doute bien Lynn et je l’ai compris avec ces deux mois sans se parler. Mais je suis contente que tu sois venue me parler aujourd’hui et qu’on se reparle sans cris ou autres", lui écrivis je et lui souriant légèrement avant de reprendre. "Tu es venue à la salle d’études juste dans l’espoir de m’y trouver au fait ?", écrivis je de nouveau, me doutant que ce devait être le cas vu la manière dont elle avait pu être stressée quand je l’avais vue arriver.
.Dans un sens, je pouvais comprendre qu’elle ne veuille pas s’attacher à un garçon, surtout depuis l’épisode « Zacharias » à Poudlard. J’avais beau être amie avec Leonie, je n’avais toujours pas accepté la trahison de la brune à l’égard de Lynn. C’était juste impossible à pardonner à mes yeux ce genre de choses car cela ne me viendrait jamais à l’idée de venir coucher avec le petit ami d’une de mes amies. Toutefois, je n’avais pas compris pourquoi Lynn avait inventé un garçon imaginaire lorsqu’elle me parlait de ce garçon qui n’était autre que mon grand frère. Quelque part, au fond de moi, j’avais du m’en douter puisque je lui avais souvent répété que mon frère était quelqu’un de bien mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils se mettent en couple. Même si je ne pouvais qu’être heureuse pour mon frère, il méritait de connaître l’amour, le vrai. Adrian était ce genre de garçon totalement sincère et qui n’était pas le genre à coucher avec une autre pendant qu’il était en couple, il était tout ce qu’il y avait de plus fidèle. Peut être un peu trop d’ailleurs car il aimait faire fuir tous mes petits amis comme si aucun n’arrivait à ma cheville d’après lui. Lynn vint me confier qu’elle avait peur de m’en parler, peur qu’il m’en parle en premier. D’autant plus qu’il était vrai qu’elle me parlait souvent de ce garçon qui semblait vouloir sortir avec elle mais elle le repoussait sans cesse. Alors je vins lui écrire. "Je me doute bien Lynn et je l’ai compris avec ces deux mois sans se parler. Mais je suis contente que tu sois venue me parler aujourd’hui et qu’on se reparle sans cris ou autres", lui écrivis je et lui souriant légèrement avant de reprendre. "Tu es venue à la salle d’études juste dans l’espoir de m’y trouver au fait ?", écrivis je de nouveau, me doutant que ce devait être le cas vu la manière dont elle avait pu être stressée quand je l’avais vue arriver.
Emi Burton
- Spoiler:
"paroles du perso"
"paroles du pnj"
- InvitéInvité
Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Ven 10 Nov 2017 - 22:11
Could you forgive me?
Je sais que j'ai merdé mais... Tu me pardonnes?
ft. Ceilynn Fraser && Siobban O'Connor
J’étais soulagée que Siobban me laisse la possibilité de m’exprimer, de me justifier de mes actes. Cela me donnait à penser que notre amitié n’était peut-être pas complètement fichue. J’avais réellement envie d’y croire. Vraiment. Et quelque chose dans son attitude me donnait à penser que c’était tout à fait possible. Je n’avais qu’une envie, me lever et faire le tour de la table pour la prendre dans mes bras tellement elle m’avait manquée et tellement j’étais soulagée à l’idée de pouvoir la retrouver après cette explication. Du moins, c’était ce que j’espérais. Je ne voulais pas que ce soit une réconciliation sur le papier uniquement. Je n’étais pas certaine que je l’aurais supporté. Je crois que j’aurais été capable de quitter Adrian pour préserver mon amitié avec Siobban parce qu’à mon sens, l’amitié était plus solide que tout le reste, à l’exception des liens du sang. Je ne l’écrivis pas à la jeune femme, cependant. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal d’être (presque) plus importante pour moi que son frère. Ce n’était pas réellement le cas. Disons plutôt qu’ils n’étaient pas importants pour moi de la même façon. Je connaissais Siobban depuis bien plus longtemps qu’Adrian. Je l’avais rencontré lors de sa première année à Poudlard parce qu’elle était devenue amie avec ma sœur adoptive qui se trouvait être dans la même maison qu’elle : Serdaigle. Elles étaient toutes les deux en sixième année quand j’avais découert Léonie au lit avec Zacharias. Cette vision me hantait toujours. Je craignais, un jour, de trouver Adrian dans le même genre de situation. Je fermai un instant les yeux en me prenant la tête entre les mains. Je ne pouvais pas dire ça à la Lufkin en face de moi. Je savais qu’elle me répondrait qu’Adrian n’était pas comme ça. Qu’il ne ferait jamais une chose pareille, d’autant que ça faisait des années qu’il voulait qu’on sorte ensemble et que ça faisait des années que je refusais, préférant le voir dans un placard pour un cinq à sept.
Je finis par redresser la tête en poussant un profond soupir inaudible tandis qu’elle écrivait quelques mots avant de repousser le parchemin vers moi. J’esquissai un sourire à la lecture de ces deux phrases. On se reparlait…. Oui, par écrit, pour l’instant et j’espérais bien que ça finirait de façon audible par la suite. J’avais de moins en moins de doutes à ce sujet cependant et je finis par tendre une main par-dessus la table pour serrer la sienne en guise de réponse. J’ignorais qu’elle était restée amie avec Léonie après l’incident et c’était sans doute mieux comme ça. Peut-être aurais-je révisé partiellement la confiance que je pouvais avoir en elle si je l’avais su. Mais je l’ignorais, heureusement. Pour moi, les deux Grymm étaient aussi fautifs l’un que l’autre et, en sept ans, je n’avais adressé la parole à aucun d’eux. Mais pour Léonie, c’était plus facile, étant donné qu’elle avait été exclue de l’université après avoir poussé l’ancien enseignant de divination à démissionner et Primerose à fuir l’université parce qu’elle avait révélé des choses les concernant. Je ne savais pas si c’était la vérité. La concernant, il était tout à fait possible qu’elle ait tout inventé par pur plaisir de faire mal aux gens. C’était quelque chose que j’avais compris au sujet de mon ancienne aie, au cours des années passées et je me demandais comment j’avais bien pu être amie avec elle un jour.
Je libérai la main de Siobban quand celle-ci reprit le parchemin pour écrire à nouveau, pour me dire qu’elle avait compris mes craintes, avec le recul et qu’elle était heureuse que je sois venue lui parler aujourd’hui sans qu’aucune de nous ne se mette à crier. Je ne pus m’empêcher de rire. En silence comme tout dans cette pièce. Et je souris d’une façon plus détendue lorsqu’elle ajouta une question. Je secouai la tête de gauche à droite avant d’écrire à mon tour :« Non. Je ne savais pas que je te trouverais là. Mais quand je t’ai aperçue, j’ai pensé que c’était le meilleur endroit. Parce que si on s’énervait, personne, pas même nous ne pourrait entendre quelque chose… Du coup, que c’était le meilleur endroit où garder son calme… » J’ajoutais un petit smiley rougissant à la fin de mon message pour souligner que j’étais désolée de l’avoir dérangée pendant son travail personnel, mais qu’en même temps, j’étais heureuse de l’avoir fait.
Je finis par redresser la tête en poussant un profond soupir inaudible tandis qu’elle écrivait quelques mots avant de repousser le parchemin vers moi. J’esquissai un sourire à la lecture de ces deux phrases. On se reparlait…. Oui, par écrit, pour l’instant et j’espérais bien que ça finirait de façon audible par la suite. J’avais de moins en moins de doutes à ce sujet cependant et je finis par tendre une main par-dessus la table pour serrer la sienne en guise de réponse. J’ignorais qu’elle était restée amie avec Léonie après l’incident et c’était sans doute mieux comme ça. Peut-être aurais-je révisé partiellement la confiance que je pouvais avoir en elle si je l’avais su. Mais je l’ignorais, heureusement. Pour moi, les deux Grymm étaient aussi fautifs l’un que l’autre et, en sept ans, je n’avais adressé la parole à aucun d’eux. Mais pour Léonie, c’était plus facile, étant donné qu’elle avait été exclue de l’université après avoir poussé l’ancien enseignant de divination à démissionner et Primerose à fuir l’université parce qu’elle avait révélé des choses les concernant. Je ne savais pas si c’était la vérité. La concernant, il était tout à fait possible qu’elle ait tout inventé par pur plaisir de faire mal aux gens. C’était quelque chose que j’avais compris au sujet de mon ancienne aie, au cours des années passées et je me demandais comment j’avais bien pu être amie avec elle un jour.
Je libérai la main de Siobban quand celle-ci reprit le parchemin pour écrire à nouveau, pour me dire qu’elle avait compris mes craintes, avec le recul et qu’elle était heureuse que je sois venue lui parler aujourd’hui sans qu’aucune de nous ne se mette à crier. Je ne pus m’empêcher de rire. En silence comme tout dans cette pièce. Et je souris d’une façon plus détendue lorsqu’elle ajouta une question. Je secouai la tête de gauche à droite avant d’écrire à mon tour :
ECK
- Spoiler:
- je pense qu'on va pouvoir clôturer sur ta réponse, qu'en penses-tu?
- InvitéInvité
Re: Could you forgive me? ¤ Siolynn
Sam 23 Déc 2017 - 11:25
rp archivé car l’un des participants est supprimé