- InvitéInvité
dusk till dawn ㄨ ravena
Ven 3 Nov 2017 - 21:44
Quelque chose de chaud et humide se pose sur ta joue, tu fronces les sourcils, encore perdu dans le pays des rêves. Des coups de langue répétés finissent néanmoins par avoir raison de ton sommeil et tu grommelles en te retournant, prêt à replonger dans ton oreiller pour continuer ta nuit. Un aboiement enjoué parvient à tes oreilles, malgré ta volonté féroce à l'ignorer. L'aboiement se transforme en grognement taquin, et tu finis par abandonner, en soupirant. Burtooooon... Tu jettes un regard de côté, sur ton réveil, pour voir quelle heure il est, cette fois. Il a le chic pour te réveiller au plus mauvais moment. Il est quatre heures et demi du matin ! Un glapissement fier s'échappe de la gueule du jeune golden retriever. Ça fait quelques mois que tu as Burton, maintenant, et son enthousiasme ne fait que s'améliorer de jour en jour. Il est jouette, il a un regard neuf sur la vie, et il t'amuse, même s'il te réveille à des heures pas possible et te laisse parfois des cadeaux dans tes chaussures. Il se glisse contre toi sans cesser ses léchouilles dégoulinantes et tu finis par te mettre à rire en perdant ta main de ses poils longs. D'accord, d'accord... ! On va aller faire un tour.
Comme tu vis en appartement, Burton est un peu ton esclave en ce qui concerne ses besoins, et c'est ton devoir de ne pas le faire attendre trop longtemps. Tu penses surtout que le gérant du Cochon à Plumes ne te laisserait plus vivre très longtemps ici, si tu laissais ton chien saloper tout ce qui se trouve dans ta petite chambre. Tu bailles, tu émerges de tes draps chauds en frottant tes cheveux emmêlés sur ta tête. Tu t'étires en faisant craquer ta nuque, alors que Burton s'agite dans l'appartement, la queue battante en attendant que tu sois prêt. Tu te lèves et lui mets quelques croquettes dans un bol qui vont l'occuper, le temps de t'habiller. Maintenant que t'es debout, autant mettre ta journée à profit. Tu ne commences pas à travailler avant plusieurs heures et partirait bien pour un petit jogging matinal. Tu ne dois jamais trop forcer, à cause de l'accident de genou à cause duquel tu es passé à côté d'une carrière de joueur de Quidditch professionnel, il y a quelques années de cela, néanmoins, tu n'as pas envie de perdre ta forme physique. Tu aimerais pouvoir toujours assurer, si tu devais remonter sur un balai. Tu enfiles donc des vêtements de sport et sautes le petit-déjeuner pour sortir plus vite du pub-hôtel, Burton sur tes talons, qui ne tarde d'ailleurs pas à te dépasser pour être le premier arrivé dehors.
À presque cinq heures du matin, au mois d'octobre, à Inverness, autant dire que le jour était loin d'être déjà levé. Il fait encore noir lorsque tu commences tes foulées dans la petite ville, sans destination précise, Burton allant et venant à quelques pas de toi. L'occasion idéale pour t'oxygéner, penser à d'autres choses que ces soucis qui trottent toujours dans ton esprit. En général, t'adonner à une activité physique te permet toujours de voir les choses sous un autre angle et, parfois, de trouver des solutions à des soucis qui te paraissent insurmontables. Mais cette fois, t'as juste envie de penser à rien, de simplement écouter le bruit de tes pas lourds se répercuter dans les rues pavées, d'afficher un sourire amuser en voyant Burton s'éterniser un peu trop près d'un lampadaire et puis te rattraper de ses foulées rapides.
Tes pas te mènent presque par habitude jusqu'au quartier sorcier, Myrddin Wyllt. Il fait encore noir, mais le quartier semble un peu plus animé qu'Inverness : il y a quelques lumières, ça et là, et des néons qui clignotent faiblement dans le petit matin. Pourtant, aucun bruit, si ce n'est peut-être un claquement régulier qui provient de la rue perpendiculaire. En t'y engageant, tu lances un regard curieux vers la personne qui se dirige en ta direction, continues d'avancer, puis finis par faire quelques pas en arrière en réalisant de qui il s'agit. Tu cesses de courir, plaçant tes mains sur tes hanches pour reprendre ton souffle tandis que la personne arrive à ta hauteur. Ravena ? T'es surpris de la voir ici, surtout aussi tôt. T'es matinale dis-moi ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Ravena, tu ne la connais pas super bien, elle est ta collègue depuis plusieurs semaines à la Chouette Enchaînée, mais vous n'avez jamais réellement échangé plus que sur le boulot. Tu siffles un coup entre tes dents, pour que Burton ne s'éloigne pas de trop et d'ailleurs, il rapplique vers vous, frottant sa tête contre sa jambe tandis que tu le salues d'une caresse. Ravena, Burton ! Tu finis finalement par jeter un œil à la tenue de la demoiselle, plus coquette que quand elle vient simplement au journal. Tu reviens de soirée ? C'est pas vraiment que t'es curieux ou que tu veux semble intrusif, t'essayes juste de faire la conversation, encore un peu surpris de la trouver ici à un tel moment.
ravena &
gideon
gideon
dusk till dawn
Comme tu vis en appartement, Burton est un peu ton esclave en ce qui concerne ses besoins, et c'est ton devoir de ne pas le faire attendre trop longtemps. Tu penses surtout que le gérant du Cochon à Plumes ne te laisserait plus vivre très longtemps ici, si tu laissais ton chien saloper tout ce qui se trouve dans ta petite chambre. Tu bailles, tu émerges de tes draps chauds en frottant tes cheveux emmêlés sur ta tête. Tu t'étires en faisant craquer ta nuque, alors que Burton s'agite dans l'appartement, la queue battante en attendant que tu sois prêt. Tu te lèves et lui mets quelques croquettes dans un bol qui vont l'occuper, le temps de t'habiller. Maintenant que t'es debout, autant mettre ta journée à profit. Tu ne commences pas à travailler avant plusieurs heures et partirait bien pour un petit jogging matinal. Tu ne dois jamais trop forcer, à cause de l'accident de genou à cause duquel tu es passé à côté d'une carrière de joueur de Quidditch professionnel, il y a quelques années de cela, néanmoins, tu n'as pas envie de perdre ta forme physique. Tu aimerais pouvoir toujours assurer, si tu devais remonter sur un balai. Tu enfiles donc des vêtements de sport et sautes le petit-déjeuner pour sortir plus vite du pub-hôtel, Burton sur tes talons, qui ne tarde d'ailleurs pas à te dépasser pour être le premier arrivé dehors.
À presque cinq heures du matin, au mois d'octobre, à Inverness, autant dire que le jour était loin d'être déjà levé. Il fait encore noir lorsque tu commences tes foulées dans la petite ville, sans destination précise, Burton allant et venant à quelques pas de toi. L'occasion idéale pour t'oxygéner, penser à d'autres choses que ces soucis qui trottent toujours dans ton esprit. En général, t'adonner à une activité physique te permet toujours de voir les choses sous un autre angle et, parfois, de trouver des solutions à des soucis qui te paraissent insurmontables. Mais cette fois, t'as juste envie de penser à rien, de simplement écouter le bruit de tes pas lourds se répercuter dans les rues pavées, d'afficher un sourire amuser en voyant Burton s'éterniser un peu trop près d'un lampadaire et puis te rattraper de ses foulées rapides.
Tes pas te mènent presque par habitude jusqu'au quartier sorcier, Myrddin Wyllt. Il fait encore noir, mais le quartier semble un peu plus animé qu'Inverness : il y a quelques lumières, ça et là, et des néons qui clignotent faiblement dans le petit matin. Pourtant, aucun bruit, si ce n'est peut-être un claquement régulier qui provient de la rue perpendiculaire. En t'y engageant, tu lances un regard curieux vers la personne qui se dirige en ta direction, continues d'avancer, puis finis par faire quelques pas en arrière en réalisant de qui il s'agit. Tu cesses de courir, plaçant tes mains sur tes hanches pour reprendre ton souffle tandis que la personne arrive à ta hauteur. Ravena ? T'es surpris de la voir ici, surtout aussi tôt. T'es matinale dis-moi ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Ravena, tu ne la connais pas super bien, elle est ta collègue depuis plusieurs semaines à la Chouette Enchaînée, mais vous n'avez jamais réellement échangé plus que sur le boulot. Tu siffles un coup entre tes dents, pour que Burton ne s'éloigne pas de trop et d'ailleurs, il rapplique vers vous, frottant sa tête contre sa jambe tandis que tu le salues d'une caresse. Ravena, Burton ! Tu finis finalement par jeter un œil à la tenue de la demoiselle, plus coquette que quand elle vient simplement au journal. Tu reviens de soirée ? C'est pas vraiment que t'es curieux ou que tu veux semble intrusif, t'essayes juste de faire la conversation, encore un peu surpris de la trouver ici à un tel moment.
- InvitéInvité
Re: dusk till dawn ㄨ ravena
Sam 4 Nov 2017 - 13:02
Cinq heures sonnèrent et les derniers clients se dirigeaient quelques peu titubants vers la sortie du club, bientôt le silence se fit et tu entrepris de passer un dernier coup sur le comptoir. Tu avais hâte d’en avoir terminé avec cette soirée. « A plus tard, passez une bonne journée. » T’exclamas-tu à l’attention de tes collègues en quittant le derrière du bar. Secouant la tête tu passas les mains sur ton visage pour évacuer la fatigue qui s’accumulait dans tes yeux sombres. La soirée avait été longue, tu ressentais la fatigue accumulée depuis quelques jours, il fallait dire que tes nuits n’étaient pas bien longues : quelques heures entre la fin de ton service au club et ta prise de poste à la radio, mais au moins tu n’avais pas à subir la solitude, toujours entourée et toujours occupée cela t’évitait de trop penser à ce que tu avais abandonné de l’autre côté de l’Atlantique.
Ton pas était plutôt rapide, la talon de tes bottes résonne dans la ruelle déserte. Tu étais mine de rien assez pressée de retrouver l’enceinte rassurante de ton appartement. Tu n’avais jamais été peureuse, ayant plutôt tendance à partir à l’aventure seule dans des endroits parfois peu accueillants, mais tes inquiétudes d’enfant ressortaient plus aisément lorsque tu te baladais de nuits dans les rues de Myrddin Wyllt. Peut-être était-ce dû au manque de repères, après tout, tu ne foulais les pavés de la ville que depuis quelques semaines. Ton appartement, ta chambre de bonne plutôt, bien que sommaire était le seul endroit où tu te sentais à peu près à l’aise : entourée de sorciers inconnus tu te noyais dans un flot incessant de nouveautés et de découvertes parfois malheureuses. Le monde moldu, tu connaissais, cela ne t’inquiétait, mais la magie te paraissait tellement mystérieuse, dangereuse, attirante, tu te sentais un peu tiraillée par l’envie et l’anxiété. Tu marchais sous les lampadaires, l’obscurité de la nuit t’enveloppait tout en entière tandis que tu chantonnais un air enjoué pour briser le silence qui se faisait pesant.
Une ombre passa devant toi, un coureur en plein effort matinal : rien de bien exceptionnel, le jour se lèverait bientôt et avec lui le quartier sorcier retrouverait son animation habituelle. Mais le sportif s’arrêta un peu plus haut dans la ruelle et sembla t’attendre tout en reprenant son souffle. Arrivant à ta hauteur tu lâchas un soupir rassurée en reconnaissant le jeune homme : « Gideon ! J'ai eu peur un instant !» Il semblait aussi surpris que toi que vous rencontriez à cette heure avancée de la nuit. « Je rentre du boulot. » Tu marquas une pause fronçant légèrement les sourcils; cela ne devait pas faire sens à l’oreille de ton collègue de la Chouette Enchainée : « Mon deuxième boulot je veux dire, je suis serveuse, là bas, quelques soirs et le weekend. » Indiquas-tu en pointant la devanture du Vampire’s Night qui était encore éclairée malgré la fermeture de l’établissement pour la journée. Tu voyais bien qu’il détaille d’un regard qui se voulait discret ta tenue. « Oh.. Ca ? » Tu secouas légèrement la tête en signe de négation avant de hausser les épaules : « Non non, c’est juste que c’est plus facile pour attirer l’attention des clients du Vampire’s Night une fois qu’ils sont bourrés en portant une jolie jupe. » Le ton que tu employas était acerbe, cela faisait à peine quelques semaines que tu étais employée dans le club nocturne de la ville et déjà les effluves pestilentielles d’alcool dans l’haleine des clients te donnaient la nausée. Accoudés au bar toute la soirée à lancer des remarques graveleuses à toutes les femmes qui passaient à leur portée, ils faisaient ressortir en toi des envies de violence qui ne ressemblaient que très peu à la jeune femme aux humeurs égales et au visage détaché. « Et toi donc ? C’est ce cher Burton qui t’as attiré hors de ton lit à cette heure si matinale ? » Demandas-tu en t’accroupissant pour caresser le jeune animal qui n’avait de cesse de faire des allers retours entre vous et un par terre de fleurs qui semblait bien trop intéressant pour ne pas y prêter attention. « Coucou toi. » Saluas-tu le chien avec un léger sourire au bord des lèvres. Tu n’avais jamais eu d’animaux, c’était hors de question pour tes parents qui avaient déjà assez à faire avec leur travail respectif et quatre enfants à la maison et c’était d’autant moins envisageable lorsque tu étais en pensionnat en Russie. Il n’y avait qu’aux états-unis que tu avais eu quelques fois la responsabilité du chien de ton ami : en y repensant tu t’imaginais bien qu’il te mentait lorsqu’il s’absentait pour affaires comme il le disait. Te redressant tu adressas un sourire franc à ton collègue : « Il est tout mignon ! Je ne savais pas que tu avais un chien ! » Politesse certaine, il n’était pas étonnant que tu l’aies ignoré : vous étiez loin d’être proches, mais il était plutôt de bonne compagnie lorsque vous vous croisiez dans les locaux de la radio.
ravena &
gideon
gideon
dusk till dawn
Ton pas était plutôt rapide, la talon de tes bottes résonne dans la ruelle déserte. Tu étais mine de rien assez pressée de retrouver l’enceinte rassurante de ton appartement. Tu n’avais jamais été peureuse, ayant plutôt tendance à partir à l’aventure seule dans des endroits parfois peu accueillants, mais tes inquiétudes d’enfant ressortaient plus aisément lorsque tu te baladais de nuits dans les rues de Myrddin Wyllt. Peut-être était-ce dû au manque de repères, après tout, tu ne foulais les pavés de la ville que depuis quelques semaines. Ton appartement, ta chambre de bonne plutôt, bien que sommaire était le seul endroit où tu te sentais à peu près à l’aise : entourée de sorciers inconnus tu te noyais dans un flot incessant de nouveautés et de découvertes parfois malheureuses. Le monde moldu, tu connaissais, cela ne t’inquiétait, mais la magie te paraissait tellement mystérieuse, dangereuse, attirante, tu te sentais un peu tiraillée par l’envie et l’anxiété. Tu marchais sous les lampadaires, l’obscurité de la nuit t’enveloppait tout en entière tandis que tu chantonnais un air enjoué pour briser le silence qui se faisait pesant.
Une ombre passa devant toi, un coureur en plein effort matinal : rien de bien exceptionnel, le jour se lèverait bientôt et avec lui le quartier sorcier retrouverait son animation habituelle. Mais le sportif s’arrêta un peu plus haut dans la ruelle et sembla t’attendre tout en reprenant son souffle. Arrivant à ta hauteur tu lâchas un soupir rassurée en reconnaissant le jeune homme : « Gideon ! J'ai eu peur un instant !» Il semblait aussi surpris que toi que vous rencontriez à cette heure avancée de la nuit. « Je rentre du boulot. » Tu marquas une pause fronçant légèrement les sourcils; cela ne devait pas faire sens à l’oreille de ton collègue de la Chouette Enchainée : « Mon deuxième boulot je veux dire, je suis serveuse, là bas, quelques soirs et le weekend. » Indiquas-tu en pointant la devanture du Vampire’s Night qui était encore éclairée malgré la fermeture de l’établissement pour la journée. Tu voyais bien qu’il détaille d’un regard qui se voulait discret ta tenue. « Oh.. Ca ? » Tu secouas légèrement la tête en signe de négation avant de hausser les épaules : « Non non, c’est juste que c’est plus facile pour attirer l’attention des clients du Vampire’s Night une fois qu’ils sont bourrés en portant une jolie jupe. » Le ton que tu employas était acerbe, cela faisait à peine quelques semaines que tu étais employée dans le club nocturne de la ville et déjà les effluves pestilentielles d’alcool dans l’haleine des clients te donnaient la nausée. Accoudés au bar toute la soirée à lancer des remarques graveleuses à toutes les femmes qui passaient à leur portée, ils faisaient ressortir en toi des envies de violence qui ne ressemblaient que très peu à la jeune femme aux humeurs égales et au visage détaché. « Et toi donc ? C’est ce cher Burton qui t’as attiré hors de ton lit à cette heure si matinale ? » Demandas-tu en t’accroupissant pour caresser le jeune animal qui n’avait de cesse de faire des allers retours entre vous et un par terre de fleurs qui semblait bien trop intéressant pour ne pas y prêter attention. « Coucou toi. » Saluas-tu le chien avec un léger sourire au bord des lèvres. Tu n’avais jamais eu d’animaux, c’était hors de question pour tes parents qui avaient déjà assez à faire avec leur travail respectif et quatre enfants à la maison et c’était d’autant moins envisageable lorsque tu étais en pensionnat en Russie. Il n’y avait qu’aux états-unis que tu avais eu quelques fois la responsabilité du chien de ton ami : en y repensant tu t’imaginais bien qu’il te mentait lorsqu’il s’absentait pour affaires comme il le disait. Te redressant tu adressas un sourire franc à ton collègue : « Il est tout mignon ! Je ne savais pas que tu avais un chien ! » Politesse certaine, il n’était pas étonnant que tu l’aies ignoré : vous étiez loin d’être proches, mais il était plutôt de bonne compagnie lorsque vous vous croisiez dans les locaux de la radio.
- InvitéInvité
Re: dusk till dawn ㄨ ravena
Sam 4 Nov 2017 - 21:37
Tu observes Ravena d'un air étonné, tu t'attendais tellement pas à la croiser. Enfin, c’est surtout que tu t’attendais à croiser personne à cette heure. Et c’est seulement en la voyant ici, en dehors des locaux de la Chouette Enchaînée, que tu te dis que tu ne connais vraiment rien de ta collègue. Elle a débarqué d’Amérique, tu crois, il y a seulement quelques semaines de cela, changeant ton statut en avant dernier arrivé. C’était elle désormais la petite dernière, la bleue, comme ils disaient. Pourtant, tu avais tellement la tête dans tes soucis, dans ton petit monde, que tu n’avais jamais cherché à plus la connaitre. Elle semblait sympathique, néanmoins, à première vue. La seule chose que tu savais d’elle, c’est qu'elle faisait partie du groupe de rock de ta sœur et qu’elle ne possédait pas de pouvoirs magiques. Mais ça… T'es probablement le plus mal placé pour porter un regard jugeur sur les autres Il n'était jamais trop tard pour faire un effort et essayer de la connaitre, n’est-ce pas ?
Ce que tu n’avais jamais remarqué, d’ailleurs, c’est son air exténué, derrière son sourire toujours étiré. Et tu comprends pourquoi, lorsqu’elle te dit qu’elle rentre de son second boulot. T’avais froncé les sourcils, au début, perplexe, en te disant qu’elle avait peut-être fait une nocturne à la radio, mais elle avait vite précisé qu’il s'agissait du Vampire's Night. Tu ne connais pas sa situation, Gideon, mais t’es bien placé pour savoir que la vie n’est pas facile et tu peux aisément comprendre la nécessité d’avoir un deuxième job. Oh, bah c’est cool !, que tu glisses un peu maladroitement, sans savoir quoi dire. Je suis pas un adepte des boîtes de nuit mais j’en ai entendu de bons échos. T'as beaucoup de potes fêtards, beaucoup de beer flops dans tes contacts. T’as jamais fait partie du club mais en tant que Wright et joueur de Quidditch, on t’avait toujours invité aux soirées, auxquelles t'acceptais de participer de manière sporadique. C’était pas vraiment ton truc… Malgré toi, ton regard se porte sur sa tenue, qui semble un peu légère pour une serveuse mais après, encore une fois, t'y connais rien. Et Ravena le remarque, t'es pas très discret. Sa réponse sur les clients pervers te fait grimacer. Pas si cool que ça, finalement, cet endroit… Tu es courageuse, en tout cas. Tu t’attends à ce qu’elle te dise qu’elle n'a pas le choix, probablement, et tu t’en doutes, mais tu tiens à saluer sa force de caractère, pour assimiler ainsi deux boulots dont un qui peut paraître dégradant à certains égards. Tout le monde ne le ferait pas…
Heureusement, l’humeur de la discussion s'illumine un peu avec l’arrivée de Burton, alors qu’elle s'enquiert sur ta raison, à toi, de te trouver ici. On ne dirait pas qu’il est coupable en le regardant avec son air innocent hein… Plus besoin de réveil avec lui, il est réglé comme une horloge ! Tu ris d’un ton amusé, tu savais ce que ça impliquait d’avoir un chien quand tu l'as adopté. J’habite au Cochon à Plumes pour le moment, donc il dépend de moi pour sortir. J’aimerais bien trouver un petit truc en rez-de-chaussée, ne fut-ce qu’avec une cour pour qu’il puisse sortir à sa guise, mais… C’est un peu hors de mon budget, là tout de suite. Elle vient bien de t’avouer qu’elle combine deux boulots, alors tu peux bien lui confier un truc, toi aussi. Sans parler du fait que peu de monde accepte de louer à un lycanthrope, mais ça, c'est moins drôle à avouer. Du coup, je fais un jogging à cinq heures du mat' tous les jours depuis trois mois, que tu rajoutes sans te départir de ton sourire alors qu’elle dit qu’elle ignorait que tu avais Burton. On s’est bien trouvé, franchement, c'est un bon chien. Tu te penches sur Burton qui te regarde comme s’il comprenait ce que tu racontes. Tu t’en sors pas trop mal non plus hein ? Je dirais que t’as un super coloc. Tu lâches un nouveau rire, tu connais pas vraiment Ravena mais c’est ton genre d’être spontané, autant qu’elle s’en rende compte tout de suite.
Tu finis par lui lancer un regard, alors que ton estomac réclame quelque chose à manger, après ta course alors que tu n’as pas déjeuné. Tu te demandes si elle a faim aussi, ou bien si elle va aller se reposer avant de commencer le travail. Tu commences à huit heures aussi, du coup ? Tu lances un regard à ta montre qui indique l’heure mais aussi où se trouve ta petite sœur, Tina : bien sagement, à Hungcalf. 5h15. T’as pas faim après cette nuit de travail ? Je vais aller me prendre un café, tu peux venir si tu veux. Tu lui adresses un sourire amical, elle a pas vraiment de raison de te faire confiance mais tu sais pas pourquoi, t’as envie quelle t'ait à la bonne. Enfin sauf si tu veux aller dormir, je peux comprendre. Sinon, je te l’offre, rajoutes-tu d’un air détaché. Tu l'invites avec plaisir, après tout, c'est la moindre des choses si elle accepte de te suivre plutôt que de rejoindre son lit. Comme ça, tu pourras m'en dire un peu plus sur les États-Unis ? J'aime bien l'approche musicale que tu prends dans ta chronique, en tout cas. J'ai découvert plusieurs groupes grâce à toi. Manière détournée de dire que tu écoutes toujours Radio Phoenix, où tu travaillais avant, mais aussi que tu t'intéresses à son travail, dans un sens.
ravena &
gideon
gideon
dusk till dawn
Ce que tu n’avais jamais remarqué, d’ailleurs, c’est son air exténué, derrière son sourire toujours étiré. Et tu comprends pourquoi, lorsqu’elle te dit qu’elle rentre de son second boulot. T’avais froncé les sourcils, au début, perplexe, en te disant qu’elle avait peut-être fait une nocturne à la radio, mais elle avait vite précisé qu’il s'agissait du Vampire's Night. Tu ne connais pas sa situation, Gideon, mais t’es bien placé pour savoir que la vie n’est pas facile et tu peux aisément comprendre la nécessité d’avoir un deuxième job. Oh, bah c’est cool !, que tu glisses un peu maladroitement, sans savoir quoi dire. Je suis pas un adepte des boîtes de nuit mais j’en ai entendu de bons échos. T'as beaucoup de potes fêtards, beaucoup de beer flops dans tes contacts. T’as jamais fait partie du club mais en tant que Wright et joueur de Quidditch, on t’avait toujours invité aux soirées, auxquelles t'acceptais de participer de manière sporadique. C’était pas vraiment ton truc… Malgré toi, ton regard se porte sur sa tenue, qui semble un peu légère pour une serveuse mais après, encore une fois, t'y connais rien. Et Ravena le remarque, t'es pas très discret. Sa réponse sur les clients pervers te fait grimacer. Pas si cool que ça, finalement, cet endroit… Tu es courageuse, en tout cas. Tu t’attends à ce qu’elle te dise qu’elle n'a pas le choix, probablement, et tu t’en doutes, mais tu tiens à saluer sa force de caractère, pour assimiler ainsi deux boulots dont un qui peut paraître dégradant à certains égards. Tout le monde ne le ferait pas…
Heureusement, l’humeur de la discussion s'illumine un peu avec l’arrivée de Burton, alors qu’elle s'enquiert sur ta raison, à toi, de te trouver ici. On ne dirait pas qu’il est coupable en le regardant avec son air innocent hein… Plus besoin de réveil avec lui, il est réglé comme une horloge ! Tu ris d’un ton amusé, tu savais ce que ça impliquait d’avoir un chien quand tu l'as adopté. J’habite au Cochon à Plumes pour le moment, donc il dépend de moi pour sortir. J’aimerais bien trouver un petit truc en rez-de-chaussée, ne fut-ce qu’avec une cour pour qu’il puisse sortir à sa guise, mais… C’est un peu hors de mon budget, là tout de suite. Elle vient bien de t’avouer qu’elle combine deux boulots, alors tu peux bien lui confier un truc, toi aussi. Sans parler du fait que peu de monde accepte de louer à un lycanthrope, mais ça, c'est moins drôle à avouer. Du coup, je fais un jogging à cinq heures du mat' tous les jours depuis trois mois, que tu rajoutes sans te départir de ton sourire alors qu’elle dit qu’elle ignorait que tu avais Burton. On s’est bien trouvé, franchement, c'est un bon chien. Tu te penches sur Burton qui te regarde comme s’il comprenait ce que tu racontes. Tu t’en sors pas trop mal non plus hein ? Je dirais que t’as un super coloc. Tu lâches un nouveau rire, tu connais pas vraiment Ravena mais c’est ton genre d’être spontané, autant qu’elle s’en rende compte tout de suite.
Tu finis par lui lancer un regard, alors que ton estomac réclame quelque chose à manger, après ta course alors que tu n’as pas déjeuné. Tu te demandes si elle a faim aussi, ou bien si elle va aller se reposer avant de commencer le travail. Tu commences à huit heures aussi, du coup ? Tu lances un regard à ta montre qui indique l’heure mais aussi où se trouve ta petite sœur, Tina : bien sagement, à Hungcalf. 5h15. T’as pas faim après cette nuit de travail ? Je vais aller me prendre un café, tu peux venir si tu veux. Tu lui adresses un sourire amical, elle a pas vraiment de raison de te faire confiance mais tu sais pas pourquoi, t’as envie quelle t'ait à la bonne. Enfin sauf si tu veux aller dormir, je peux comprendre. Sinon, je te l’offre, rajoutes-tu d’un air détaché. Tu l'invites avec plaisir, après tout, c'est la moindre des choses si elle accepte de te suivre plutôt que de rejoindre son lit. Comme ça, tu pourras m'en dire un peu plus sur les États-Unis ? J'aime bien l'approche musicale que tu prends dans ta chronique, en tout cas. J'ai découvert plusieurs groupes grâce à toi. Manière détournée de dire que tu écoutes toujours Radio Phoenix, où tu travaillais avant, mais aussi que tu t'intéresses à son travail, dans un sens.
- InvitéInvité
Re: dusk till dawn ㄨ ravena
Lun 6 Nov 2017 - 0:15
Décidément, la vie était pleine de surprises à Inverness. Tu avais été en quelque sorte soulagée lorsque tu avais reconnu du sorcier : un visage familier au milieu de la nuit. Tu ne pouvais pas te vanter de connaitre beaucoup le McKinnon, mais c’était toujours bien mieux qu’un ivrogne aux réactions parfois démesurées. Il était certes étonnant de le croiser ici à cette heure-ci, mais après tout, c’était bien agréable.
Il grimaça alors que tu décrivais ton quotidien au club, et tu laissas échapper un léger rire à ses paroles : il en fallait du courage en effet, c’était ce que tout le monde s’escrimait à te répéter nuit et jour lorsque tu leur parlais de la seconde partie de tes journées. Mais tu ne le ressentais pas comme ça. Tu avais appris à te débrouiller seule très jeune, et si l’ambiance au Vampire’s Night n’était pas ce que tu préférais, tu t’en accommoderais le temps que cela devait durer. En effet, tu n’étais ni une grande fêtarde, ni aussi extravertie que les jeunes femmes qui passaient leurs soirées à se déhancher lascivement sur la piste de danse, ces dernières te laissaient par ailleurs plutôt perplexes, mais tu savais t’adapter à toutes les situations : c’était peut être la force que t’avaient offert tes voyages. Se réinventer, encore et encore au fil des départs et des rencontres. « On fait ce qu’on peut pour survivre n’est ce pas ? » T’étais amère, il aurait fallu être aveugle pour ne pas s’en rendre compte, mais tu délaissais pas ton sourire pour autant, tu savais que ce n’était qu’une mauvaise passe et que personne n’était mort de s’être un peu démené à la tache. T’avais de l’ambition : tu ne t’en cachais pas, et cela ne te dérangeais pas de commencer au bas de l’échelle tant que tu finissais au sommet.
Tu ne pus t’empêcher d’acquiescer vaguement lorsqu’il t’avoua ne pas avoir les moyens de s’offrir plus qu’un petit appartement au Cochon à Plumes : visiblement, les problèmes d’argent n’étaient pas si rares que tu l’avais, de prime abord, pensé. Ou bien rencontrais-tu le seul sorcier de la ville à devoir se serrer la ceinture tout comme tu devais le faire. « Les logements me semblent hors de prix pour une si petite ville : je m'attendais pas à avoir autant de problèmes pour me loger. » Fis-tu remarquer en regardant autours de toi quelque peu désabusée. Il fallait aussi avouer que c’était la première fois que tu devais subvenir totalement à tes besoins. Auparavant tu avais réussi à te loger par contacts familiaux ou par échange de bons procédés : tu te débrouillais toujours pour trouver un toit mais c’était bien plus difficile dans une ville où tu ne connaissais personne. Surtout lorsque l’étiquette de cracmol se trouvait collée sur ton dos. « Vous êtes très mignons tous les deux en tous cas ! » Te réjouis-tu alors qu’il termine sa discussion enjouée avec Burton. « Un duo de choc ! » Ajoutas-tu en haussant un sourcil, attendrie face à ce joli tableau qui se peignait devant toi.
Lorsqu'il te proposa de l’accompagner prendre un petit déjeuner ton estomac se tordit : rien que l’idée de manger te donnait la nausée mais tu fis comme si de rien n’était, ce n’était que des mots de ventres, cela passerait certainement. Tu ne te rendais pas compte que tu t’aveuglais sur ta situation actuelle autant que sur ta santé. Un sourire au coin des lèvres au secoues légèrement la tête, pour signifier ton total désaccord avec ses dernières paroles : tu préférais de loin partager un petit déjeuner, ou du moins un café, avec lui plutôt que de rentrer pour une courte sieste qui ne ferait qu’accentuer ta fatigue. T’avais un rythme de vie assez décalé et pas très saine, peu de sommeil, beaucoup de café, peu de nourriture, beaucoup d’exercice. Tes parents se seraient inquiétés de voir les cernes se creuser sous tes yeux en même temps que la perte de poids creusait tes fossettes. Heureusement pour toi et pour leur coeur, cela faisait bien longtemps que tu n’attendais plus après eux pour s’enquérir de ton état de santé. « Oh tu sais je pense que le peu de sommeil que j'aurais pu engranger ne fera pas bien grande différence. » Tu resserras les pans de ton manteau autours de ta taille avant de l’interroger du regard : « Ce serait avec plaisir, allons y ? »
Lorsque la conversation dériva vers ton ancien pays d’habitation et ton travail un grand sourire pris place sur ton visage : « Oh c’est vrai ? » Ta voix, presque enfantine, résonna dans la ruelle silencieuse, tandis que vous reprenez votre marche vers le café le plus proche. Tu n’avais pas eu l’occasion d’avoir beaucoup de retours sur ta chronique, après tout cela ne faisait que quelques semaines que tu avais été embauchée mais tu appréciais toujours d’avoir l’avis d’un collègue, encore plus si ce dernier était positif. « Ca me rassure j’avais peur d’être très redondante, tu sais comme j’ai jamais eu l’occasion d’écouter Radio Phoenix avant d’y être embauchée… Je ne savais pas trop ce à quoi les auditeurs étaient habitués. » Et tu n’aurais jamais pensé avoir besoin de le faire un jour. Ce n’était pas ton ambition que d’être chroniqueuse, tu voulais écrire des articles, faire quelque chose de construit, avec du sens, du contenu, aller plus loin que quelques minutes de parole dans une radio étudiante. Alors tu essayais de ramener un peu de toi dans ta chronique : une analyse plus poussée qu’à l’ordinaire pour un groupe qui te tenais à coeur, un accord décrit avec passion, cette petite once d’Amérique dans les chansons que tu passais et un grand bol des plaines gelées de la Sibérie dans les instrumentaux. « Je veux bien te dire tout ce que je sais sur le pays de l’Oncle Joe mais je n’ai passé qu’un an aux Etats Unis, je suis sure que tu pourras croiser des personnes bien plus expertes que moi ! » Repris-tu en observant d’un oeil distrait le jeune golden qui décrivait des cercles autours de vous pendant que vous marchiez d’un pas plutôt rapide. A l’origine, tu étais partie pour découvrir les moins recoins du nouveau continent, et puis tu l’avais rencontré, lui, et ton coeur était resté accroché au sien comme ton corps à la capitale de ce grand pays. Tu avais hésité à reprendre ton périple lorsque tes illusions avaient laissés place à la dure vérité, mais tu ne te sentais pas la force de rester sur le même continent : la fuite, c’était ce que tu savais le mieux faire. « Mais si tu es intéressé je pense que je peux te faire partager mes maigres connaissances ! »
Vous étiez arrivés à destination en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et bientôt vous passez votre commande au comptoir : « Un double cappuccino, avec beaucoup de sucre, s’il vous plait. » Bien loin des boissons extravagantes des sorciers, tu avais des habitudes bien moldues, le jus de citrouille ? Très peu pour toi. Tu finis par te tourner vers Gideon : « Oh et oublie cette histoire de m’inviter, je ne roule pas sur l’or mais je peux encore me payer un café ! » Fierté exacerbée et refus de ta part de devoir quoi que ce soit à quiconque tu fouillais dans les poches de ton manteau à la recherche de la monnaie avant de répandre quelques noises sur la surface lisse du bar en remerciant d'un sourire le gérant avant de reporter ton attention sur le jeune sorcier : « Dedans ? Ou Burton préféra être dehors ? »
ravena &
gideon
gideon
dusk till dawn
Il grimaça alors que tu décrivais ton quotidien au club, et tu laissas échapper un léger rire à ses paroles : il en fallait du courage en effet, c’était ce que tout le monde s’escrimait à te répéter nuit et jour lorsque tu leur parlais de la seconde partie de tes journées. Mais tu ne le ressentais pas comme ça. Tu avais appris à te débrouiller seule très jeune, et si l’ambiance au Vampire’s Night n’était pas ce que tu préférais, tu t’en accommoderais le temps que cela devait durer. En effet, tu n’étais ni une grande fêtarde, ni aussi extravertie que les jeunes femmes qui passaient leurs soirées à se déhancher lascivement sur la piste de danse, ces dernières te laissaient par ailleurs plutôt perplexes, mais tu savais t’adapter à toutes les situations : c’était peut être la force que t’avaient offert tes voyages. Se réinventer, encore et encore au fil des départs et des rencontres. « On fait ce qu’on peut pour survivre n’est ce pas ? » T’étais amère, il aurait fallu être aveugle pour ne pas s’en rendre compte, mais tu délaissais pas ton sourire pour autant, tu savais que ce n’était qu’une mauvaise passe et que personne n’était mort de s’être un peu démené à la tache. T’avais de l’ambition : tu ne t’en cachais pas, et cela ne te dérangeais pas de commencer au bas de l’échelle tant que tu finissais au sommet.
Tu ne pus t’empêcher d’acquiescer vaguement lorsqu’il t’avoua ne pas avoir les moyens de s’offrir plus qu’un petit appartement au Cochon à Plumes : visiblement, les problèmes d’argent n’étaient pas si rares que tu l’avais, de prime abord, pensé. Ou bien rencontrais-tu le seul sorcier de la ville à devoir se serrer la ceinture tout comme tu devais le faire. « Les logements me semblent hors de prix pour une si petite ville : je m'attendais pas à avoir autant de problèmes pour me loger. » Fis-tu remarquer en regardant autours de toi quelque peu désabusée. Il fallait aussi avouer que c’était la première fois que tu devais subvenir totalement à tes besoins. Auparavant tu avais réussi à te loger par contacts familiaux ou par échange de bons procédés : tu te débrouillais toujours pour trouver un toit mais c’était bien plus difficile dans une ville où tu ne connaissais personne. Surtout lorsque l’étiquette de cracmol se trouvait collée sur ton dos. « Vous êtes très mignons tous les deux en tous cas ! » Te réjouis-tu alors qu’il termine sa discussion enjouée avec Burton. « Un duo de choc ! » Ajoutas-tu en haussant un sourcil, attendrie face à ce joli tableau qui se peignait devant toi.
Lorsqu'il te proposa de l’accompagner prendre un petit déjeuner ton estomac se tordit : rien que l’idée de manger te donnait la nausée mais tu fis comme si de rien n’était, ce n’était que des mots de ventres, cela passerait certainement. Tu ne te rendais pas compte que tu t’aveuglais sur ta situation actuelle autant que sur ta santé. Un sourire au coin des lèvres au secoues légèrement la tête, pour signifier ton total désaccord avec ses dernières paroles : tu préférais de loin partager un petit déjeuner, ou du moins un café, avec lui plutôt que de rentrer pour une courte sieste qui ne ferait qu’accentuer ta fatigue. T’avais un rythme de vie assez décalé et pas très saine, peu de sommeil, beaucoup de café, peu de nourriture, beaucoup d’exercice. Tes parents se seraient inquiétés de voir les cernes se creuser sous tes yeux en même temps que la perte de poids creusait tes fossettes. Heureusement pour toi et pour leur coeur, cela faisait bien longtemps que tu n’attendais plus après eux pour s’enquérir de ton état de santé. « Oh tu sais je pense que le peu de sommeil que j'aurais pu engranger ne fera pas bien grande différence. » Tu resserras les pans de ton manteau autours de ta taille avant de l’interroger du regard : « Ce serait avec plaisir, allons y ? »
Lorsque la conversation dériva vers ton ancien pays d’habitation et ton travail un grand sourire pris place sur ton visage : « Oh c’est vrai ? » Ta voix, presque enfantine, résonna dans la ruelle silencieuse, tandis que vous reprenez votre marche vers le café le plus proche. Tu n’avais pas eu l’occasion d’avoir beaucoup de retours sur ta chronique, après tout cela ne faisait que quelques semaines que tu avais été embauchée mais tu appréciais toujours d’avoir l’avis d’un collègue, encore plus si ce dernier était positif. « Ca me rassure j’avais peur d’être très redondante, tu sais comme j’ai jamais eu l’occasion d’écouter Radio Phoenix avant d’y être embauchée… Je ne savais pas trop ce à quoi les auditeurs étaient habitués. » Et tu n’aurais jamais pensé avoir besoin de le faire un jour. Ce n’était pas ton ambition que d’être chroniqueuse, tu voulais écrire des articles, faire quelque chose de construit, avec du sens, du contenu, aller plus loin que quelques minutes de parole dans une radio étudiante. Alors tu essayais de ramener un peu de toi dans ta chronique : une analyse plus poussée qu’à l’ordinaire pour un groupe qui te tenais à coeur, un accord décrit avec passion, cette petite once d’Amérique dans les chansons que tu passais et un grand bol des plaines gelées de la Sibérie dans les instrumentaux. « Je veux bien te dire tout ce que je sais sur le pays de l’Oncle Joe mais je n’ai passé qu’un an aux Etats Unis, je suis sure que tu pourras croiser des personnes bien plus expertes que moi ! » Repris-tu en observant d’un oeil distrait le jeune golden qui décrivait des cercles autours de vous pendant que vous marchiez d’un pas plutôt rapide. A l’origine, tu étais partie pour découvrir les moins recoins du nouveau continent, et puis tu l’avais rencontré, lui, et ton coeur était resté accroché au sien comme ton corps à la capitale de ce grand pays. Tu avais hésité à reprendre ton périple lorsque tes illusions avaient laissés place à la dure vérité, mais tu ne te sentais pas la force de rester sur le même continent : la fuite, c’était ce que tu savais le mieux faire. « Mais si tu es intéressé je pense que je peux te faire partager mes maigres connaissances ! »
Vous étiez arrivés à destination en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et bientôt vous passez votre commande au comptoir : « Un double cappuccino, avec beaucoup de sucre, s’il vous plait. » Bien loin des boissons extravagantes des sorciers, tu avais des habitudes bien moldues, le jus de citrouille ? Très peu pour toi. Tu finis par te tourner vers Gideon : « Oh et oublie cette histoire de m’inviter, je ne roule pas sur l’or mais je peux encore me payer un café ! » Fierté exacerbée et refus de ta part de devoir quoi que ce soit à quiconque tu fouillais dans les poches de ton manteau à la recherche de la monnaie avant de répandre quelques noises sur la surface lisse du bar en remerciant d'un sourire le gérant avant de reporter ton attention sur le jeune sorcier : « Dedans ? Ou Burton préféra être dehors ? »
- InvitéInvité
Re: dusk till dawn ㄨ ravena
Mer 8 Nov 2017 - 15:46
Je n'aurais pas mieux dit, lui réponds-tu avec un sourire amer sur les lèvres, lorsqu'elle dit qu'on fait ce qu'on peut pour survivre. Comme quoi, on peut trouver des gens qui nous ressemblent plus qu'on ne le pense, à un simple coin de rue. T'aurais pas pensé que c'était le cas de Ravena, néanmoins, sûrement parce qu'elle le montre pas, que quand tu la croises dans les couloirs, elle renvoie une image forte et pas une image de femme anéantie. Et peut-être que son nom de famille a joué dans la balance, aussi. On a beau dire, malgré tout, quand on entend Vautier, on pense aux sang-pur, on pense au luxe et aux gallions. Et on se plante. Tu reprends un peu contenance, avec ton chien à tes côtés, t'adressant à lui comme à un pote et tu te dis que tu dois sûrement avoir l'air d'un papy gâteux avec son seul toutou pour compagnie. Mais tu t'en fiches, tu lui dois une fière chandelle, à Burton. Il s'en fout, lui, de ta véritable nature. Ou peut-être pas, au fond. Entre cabots...
Ravena accepte de venir prendre un café avec toi, et tu accueilles la nouvelle d'un air enjoué. Super ! Je connais un endroit sympa, pas très loin d'ici, ouvert H24. Ils pensent aux oiseaux de nuit, comme nous. Tu l'invites à te suivre sur quelques pâtés de maisons, Burton sur les talons. Il semble déjà s'être pas mal dépensé pour le moment, et trottine désormais tranquillement à tes côtés. Tu engages donc la conversation avec ta collègue, sur le pays qu'elle vient de quitter, sur le travail qu'elle fait désormais, et que tu suis assidûment. Oui, vraiment ! Bon après, je suis pas le plus calé niveau musical hein. C'est plutôt ma sœur, ça. Pas besoin de préciser son prénom, tu sais bien qu'elles se connaissent. Tu ne peux t'empêcher de rigoler, lorsque Ravena dit qu'elle ne savait pas à quoi les auditeurs étaient habitués, avant son arrivée. Oh, tu sais... C'est une radio étudiante, alors ! J'y ai travaillé un peu, quand je suivais le cursus d'arts journalistiques à Hung. Mais c'était pas grand chose, on parlait surtout des événements qui se déroulaient à Inverness, on organisait des concours, parfois aussi... Ah, oui ! On avait aussi la chronique ragots de Léonie ! Elle avait pas mal de succès, d'ailleurs. T'as un sourire béat sur le visage en te remémorant ces souvenirs, comme si ça faisait des années, alors que pas du tout. T'aimais vraiment bien ces quelques heures par semaine où tu prenais l'antenne, mais au final, tu te sens tout de même plus à l'aise à l'écrit, même si personne sait que c'est toi derrière tes articles, vu que t'utilises un pseudonyme. C'est ta cousine, d'ailleurs, Léo ? La question te vient naturellement, t'as toujours eu un tempérament curieux. Et maintenant que t'es journaliste, en prime, ça va pas en s'améliorant.
Le sujet dévie ensuite sur les États-Unis, sur le fait qu'elle n'est pas très sûre de pouvoir t'en apprendre d'avantage sur le côté américain du monde sorcier. Seulement un an ? Je trouve ça déjà pas mal. C'est plus que moi, en tout cas ! J'ai toujours voulu y aller, mais l'occasion ne s'est pas présentée. Un tour du monde était prévu, même, avec tes potes et Mina, mais les choses en étaient restées à de simples rêves, avec elle, et finalement, t'avais des responsabilités, ici, avant de pouvoir partir à l'aventure. Est-ce que t'as vu des oiseaux-tonnerres, ce genre de choses ? Ça doit être tellement impressionnant... Tu te rappelles des histoires que te lisait ta mère quand t'étais petit, avec les images animées, l'oiseau-tonnerre qui sortait des pages en créant une mini tempête. Ça t'avait toujours fasciné.
C'est ici !, que tu lui indiques finalement, arrivés devant une petite échoppe qui passerait presque inaperçue, sans compter sur le nom de l'échoppe. Le "espresso patronum". Et c'est cette blague ridicule qui t'avait poussé à franchir la porte de l'établissement, la première fois. Meilleur jeu de mots et meilleur café d'Inverness. Tu retiens, malgré toi, un rire refoulé. Toi en tout cas, ça t'amuse... Vous faites quelques pas jusqu'au comptoir, où Ravena commande, alors que tu jettes un œil au menu. Je vais prendre... Un simple americana !, dis-tu en lançant un coup d'oeil à Ravena, avant de revenir vers le barista, qui a relevé un sourcil. Euh, americano. Un americano, s'il vous plait. Tu toussotes, lançant un regard aux mets de petit déjeuner. Et un morceau de gâteau à la citrouille, aussi.
Ravena sort finalement quelques noises, en te disant d'oublier cette idée de l'inviter. C'est vrai que ça pouvait être mal interprété, après qu'elle t'ait avoué être un peu dans la dech'. Tu l'avais pourtant fait de bon cœur, sans arrière pensée, mais tu n'insistes pas. J'en doute pas ! Tu allonges les noises que tu dois également pour ta commande, puis lances un regard au barista alors que la brune te demande si vous mangez dehors ou dedans. Il hausse les épaules en disant que c'est bon, sûrement parce que t'es un client régulier, et le cabot se joint à vous tandis que vous allez prendre place dans un box, face à face.
T'ouvres deux sachets de sucre, que tu disperses dans ta tasse en touillant ensuite dedans d'un air distrait. Tu prends un morceau de gâteau que tu lances à Burton presque machinalement, puis en fourres un dans ta bouche, reportant ton attention sur Ravena. Tu relances la discussion, sur quelque chose qu'elle a dit plus tôt et qui t'a interpellé. Tu disais que tu pensais pas avoir autant de difficulté à te loger, t'as quand même trouvé un truc à Inverness du coup ? Ou bien t'habites en dehors de la ville ? Toi et ton talent pour la conversation.
ravena &
gideon
gideon
dusk till dawn
Ravena accepte de venir prendre un café avec toi, et tu accueilles la nouvelle d'un air enjoué. Super ! Je connais un endroit sympa, pas très loin d'ici, ouvert H24. Ils pensent aux oiseaux de nuit, comme nous. Tu l'invites à te suivre sur quelques pâtés de maisons, Burton sur les talons. Il semble déjà s'être pas mal dépensé pour le moment, et trottine désormais tranquillement à tes côtés. Tu engages donc la conversation avec ta collègue, sur le pays qu'elle vient de quitter, sur le travail qu'elle fait désormais, et que tu suis assidûment. Oui, vraiment ! Bon après, je suis pas le plus calé niveau musical hein. C'est plutôt ma sœur, ça. Pas besoin de préciser son prénom, tu sais bien qu'elles se connaissent. Tu ne peux t'empêcher de rigoler, lorsque Ravena dit qu'elle ne savait pas à quoi les auditeurs étaient habitués, avant son arrivée. Oh, tu sais... C'est une radio étudiante, alors ! J'y ai travaillé un peu, quand je suivais le cursus d'arts journalistiques à Hung. Mais c'était pas grand chose, on parlait surtout des événements qui se déroulaient à Inverness, on organisait des concours, parfois aussi... Ah, oui ! On avait aussi la chronique ragots de Léonie ! Elle avait pas mal de succès, d'ailleurs. T'as un sourire béat sur le visage en te remémorant ces souvenirs, comme si ça faisait des années, alors que pas du tout. T'aimais vraiment bien ces quelques heures par semaine où tu prenais l'antenne, mais au final, tu te sens tout de même plus à l'aise à l'écrit, même si personne sait que c'est toi derrière tes articles, vu que t'utilises un pseudonyme. C'est ta cousine, d'ailleurs, Léo ? La question te vient naturellement, t'as toujours eu un tempérament curieux. Et maintenant que t'es journaliste, en prime, ça va pas en s'améliorant.
Le sujet dévie ensuite sur les États-Unis, sur le fait qu'elle n'est pas très sûre de pouvoir t'en apprendre d'avantage sur le côté américain du monde sorcier. Seulement un an ? Je trouve ça déjà pas mal. C'est plus que moi, en tout cas ! J'ai toujours voulu y aller, mais l'occasion ne s'est pas présentée. Un tour du monde était prévu, même, avec tes potes et Mina, mais les choses en étaient restées à de simples rêves, avec elle, et finalement, t'avais des responsabilités, ici, avant de pouvoir partir à l'aventure. Est-ce que t'as vu des oiseaux-tonnerres, ce genre de choses ? Ça doit être tellement impressionnant... Tu te rappelles des histoires que te lisait ta mère quand t'étais petit, avec les images animées, l'oiseau-tonnerre qui sortait des pages en créant une mini tempête. Ça t'avait toujours fasciné.
C'est ici !, que tu lui indiques finalement, arrivés devant une petite échoppe qui passerait presque inaperçue, sans compter sur le nom de l'échoppe. Le "espresso patronum". Et c'est cette blague ridicule qui t'avait poussé à franchir la porte de l'établissement, la première fois. Meilleur jeu de mots et meilleur café d'Inverness. Tu retiens, malgré toi, un rire refoulé. Toi en tout cas, ça t'amuse... Vous faites quelques pas jusqu'au comptoir, où Ravena commande, alors que tu jettes un œil au menu. Je vais prendre... Un simple americana !, dis-tu en lançant un coup d'oeil à Ravena, avant de revenir vers le barista, qui a relevé un sourcil. Euh, americano. Un americano, s'il vous plait. Tu toussotes, lançant un regard aux mets de petit déjeuner. Et un morceau de gâteau à la citrouille, aussi.
Ravena sort finalement quelques noises, en te disant d'oublier cette idée de l'inviter. C'est vrai que ça pouvait être mal interprété, après qu'elle t'ait avoué être un peu dans la dech'. Tu l'avais pourtant fait de bon cœur, sans arrière pensée, mais tu n'insistes pas. J'en doute pas ! Tu allonges les noises que tu dois également pour ta commande, puis lances un regard au barista alors que la brune te demande si vous mangez dehors ou dedans. Il hausse les épaules en disant que c'est bon, sûrement parce que t'es un client régulier, et le cabot se joint à vous tandis que vous allez prendre place dans un box, face à face.
T'ouvres deux sachets de sucre, que tu disperses dans ta tasse en touillant ensuite dedans d'un air distrait. Tu prends un morceau de gâteau que tu lances à Burton presque machinalement, puis en fourres un dans ta bouche, reportant ton attention sur Ravena. Tu relances la discussion, sur quelque chose qu'elle a dit plus tôt et qui t'a interpellé. Tu disais que tu pensais pas avoir autant de difficulté à te loger, t'as quand même trouvé un truc à Inverness du coup ? Ou bien t'habites en dehors de la ville ? Toi et ton talent pour la conversation.
- InvitéInvité
Re: dusk till dawn ㄨ ravena
Dim 12 Nov 2017 - 13:06
Le sourire qui apparait sur le visage de ton interlocuteur t’attendrit, il te semblait reconnaitre ce sourire, comme un rappel du passé, inlassable, le sourire de ceux qui regardaient le passé d’un regard envieux sans vraiment regretter de s’en être éloignés, parce que le futur avait tant à offrir. « Tu pourras venir nous voir de temps en temps si tu es si nostalgique ! » Un sourire étira tes lèvres, tu ne dirais pas non à un peu de compagnie dans les locaux de la radio, et si cela pouvait faire plaisir au McKinnon, qui étais tu pour t’y opposer ?
Lorsqu’il fait allusion à Léonie une moue amusée prend place sur ton visage : « Oui c’est ma cousine ! » Malgré ce que les Vautier pouvaient en dire, Léonie avait plus que sa place dans la famille, après tout, si votre sang, pur à l’extrême ne t’avait pas offert le don de la magie, peut être qu’un peu de sang neuf pouvait être la solution à tous vos maux. Ce n’était pas l’avis de ta famille, cette belle bande d’arriérés prêts à tout pour conserver les apparences. Tu t’estimais heureuse, ils ne t’avaient pas reniée, mise à la porte, détruite, fait disparaitre : certainement était-ce ta mère qui avait insisté. Mais tu avais tout de même disparu, pour laisser la place à ceux qui brilleraient mieux que toi sous le nom Vautier. « Il parait que c’est un sacré phénomène ici ma Léo ? » Tu avais toujours été proche de ta cousine, bien plus que des autres, si ce n’était ton frère qui avait une place spéciale dans ton coeur. Mais tu savais que la brune avait un caractère bien à elle et avait tendance à s’attirer quelques problèmes : sa réputation l’avait précédée de loin et alors qu’elle n’avait pas encore fait son retour au château tu étais déjà au courant de ses diverses frasques. Inverness était finalement une toute petite ville.
Les Etats-Unis… Un an, cela pouvait paraître long mais il ne fallait pas moins d’une vie pour réussir à en capturer toutes les essences, du moins, c’était ton avis. « Oui j’y ai emménagé aux alentours du printemps l’an passé, à mon départ de Russie. Je pense que je connais plus le pays des tsars du coup, j’y ai passé la fin de ma scolarité moldu. » Plus à l’aise avec ton statut que beaucoup pouvaient l’imaginer tu portais les couleurs de ta différence comme un étendard. Si tu avais été une sorcière, tu n’aurais pas autant voyagé, tu n’aurais pas rencontré tant de personnes, ni vécu tant d’expériences. Bien sûr, ta vie serait différente, plus stable, plus facile peut être, même si Merlin savait comment faire sombrer le plus stable des navires. Tu ne pensais pas souvent à cette vie qui t’avait été refusée, adolescente, oui, tu avais haïs le monde entier, maintenant tu étais plus apaisée même si la rancoeur avait toujours tendance à ressurgir. « Il faudra que tu trouves une occasion pour t’y rendre un de ces jours, c’est un pays magnifique ! » Tu t’émerveilles avec les yeux de l’enfance en repensant à tes premiers pas de l’autre côté de l’Atlantique, tu avais pourtant eu l’occasion de visiter de nombreux pays au fur et à mesure de tes fuites, mais celui ci gardait, avec la Russie en particulier, une saveur particulière. « Je n’ai pas eu l’occasion de me glisser dans la partie sorcière du pays, donc pas d’oiseau tonnerre pour moi malheureusement… Mais tu as dû entendre parler du MACUSA, ils ne sont pas très aimables avec les no-maj, c’est déjà pas mal que j’ai pu rester autant de temps sans me faire ficher. » Surtout que tu avais fait des éclats du côté moldu des états unis d’Amérique, mais ça, personne n’avait besoin de le savoir. Il y avait de ces événements qui faisaient une vie mais que chacun préférait passer sous silence. Ce dernier en fait faisait partie et ce, même si tu accueillais l’expérience à bras ouverts, désireuse d’ajouter de nouvelles cordes à ton arc : celle de l’illégalité n’était peut être pas la plus reluisante mais tu ne regrettais pas.
Les remarques du sorcier, sur le nom de l’échoppe, puis, sur la boisson qu’il commanda t’arrachèrent tour à tour un rire fluet : C’était plutôt agréable de l’avoir croisé cette nuit là, cela t’offrait un bol d’air, une minute de liberté et de légèreté.
Une fois votre commande passée vous vous dirigez vers un box sous le regard entendu du gérant. Burton sur les talons Gideon s’installe sur une banquette tandis que tu retires rapidement ton manteau pour le déposer à côté de toi avant de prendre la tasse chaude dans les mains pour les réchauffer. « J’ai trouvé une petite chambre de bonne à quelques centaines de mètres d’ici, heureusement pour moi car mes horaires au Vampire’s Night sont assez contraignants, c’est déjà assez inquiétant de se balader en pleine nuit en centre ville, je ne veux même pas imaginer ce que ce serait si j’étais installée en banlieue. » Tu haussas les épaules en portant le cappuccino à tes lèvres. Tu ne te cachais pas de l’inconfort de la situation, après tout, Gideon avait une petite soeur, il pouvait certainement se rendre compte à quel point la nuit pouvait être menaçante pour une jeune femme qui se baladait seule. Tu doutais quand même que Tina fusse inquiétée par quoi que ce soit mais c’était une pensée qui, à ton avis, traversait l’esprit de chaque jeune femme qui se retrouvait dans cette situation. Quelques secondes et gorgées plus tard tu reposais la tasse et reportais ton attention sur Gideon qui partageait son gâteau avec Burton, visiblement très heureux : « C’est pas le grand confort mais tu auras surement compris que je n’y passe pas non plus le plus clair de mon temps. Enfin, forcément, j'aimerais trouver mieux mais ma situation ne le permet pas particulièrement, pour le moment du moins. » C’était peut être étonnant mais malgré tes fuites répétés, tes voyages tu avais toujours vécu dans un certain confort. Certainement grâce à tes parents qui, même si tu refusais, plus ou moins poliment ton aide, réussissaient toujours à mettre leur grain de sel dans chacune de tes entreprises. Il avait fallu que tu déménages à Inverness d’un coup de tête, sans prévenir personne, pour t’échapper enfin de leur filets et ce, même si tu n’avais pas été géographiquement aussi proche d’eux depuis des années. « Et toi donc ? Le cochon à Plumes ? C’est temporaire ? » Question innocente comme la curiosité vous animait tous les deux.
ravena &
gideon
gideon
dusk till dawn
Lorsqu’il fait allusion à Léonie une moue amusée prend place sur ton visage : « Oui c’est ma cousine ! » Malgré ce que les Vautier pouvaient en dire, Léonie avait plus que sa place dans la famille, après tout, si votre sang, pur à l’extrême ne t’avait pas offert le don de la magie, peut être qu’un peu de sang neuf pouvait être la solution à tous vos maux. Ce n’était pas l’avis de ta famille, cette belle bande d’arriérés prêts à tout pour conserver les apparences. Tu t’estimais heureuse, ils ne t’avaient pas reniée, mise à la porte, détruite, fait disparaitre : certainement était-ce ta mère qui avait insisté. Mais tu avais tout de même disparu, pour laisser la place à ceux qui brilleraient mieux que toi sous le nom Vautier. « Il parait que c’est un sacré phénomène ici ma Léo ? » Tu avais toujours été proche de ta cousine, bien plus que des autres, si ce n’était ton frère qui avait une place spéciale dans ton coeur. Mais tu savais que la brune avait un caractère bien à elle et avait tendance à s’attirer quelques problèmes : sa réputation l’avait précédée de loin et alors qu’elle n’avait pas encore fait son retour au château tu étais déjà au courant de ses diverses frasques. Inverness était finalement une toute petite ville.
Les Etats-Unis… Un an, cela pouvait paraître long mais il ne fallait pas moins d’une vie pour réussir à en capturer toutes les essences, du moins, c’était ton avis. « Oui j’y ai emménagé aux alentours du printemps l’an passé, à mon départ de Russie. Je pense que je connais plus le pays des tsars du coup, j’y ai passé la fin de ma scolarité moldu. » Plus à l’aise avec ton statut que beaucoup pouvaient l’imaginer tu portais les couleurs de ta différence comme un étendard. Si tu avais été une sorcière, tu n’aurais pas autant voyagé, tu n’aurais pas rencontré tant de personnes, ni vécu tant d’expériences. Bien sûr, ta vie serait différente, plus stable, plus facile peut être, même si Merlin savait comment faire sombrer le plus stable des navires. Tu ne pensais pas souvent à cette vie qui t’avait été refusée, adolescente, oui, tu avais haïs le monde entier, maintenant tu étais plus apaisée même si la rancoeur avait toujours tendance à ressurgir. « Il faudra que tu trouves une occasion pour t’y rendre un de ces jours, c’est un pays magnifique ! » Tu t’émerveilles avec les yeux de l’enfance en repensant à tes premiers pas de l’autre côté de l’Atlantique, tu avais pourtant eu l’occasion de visiter de nombreux pays au fur et à mesure de tes fuites, mais celui ci gardait, avec la Russie en particulier, une saveur particulière. « Je n’ai pas eu l’occasion de me glisser dans la partie sorcière du pays, donc pas d’oiseau tonnerre pour moi malheureusement… Mais tu as dû entendre parler du MACUSA, ils ne sont pas très aimables avec les no-maj, c’est déjà pas mal que j’ai pu rester autant de temps sans me faire ficher. » Surtout que tu avais fait des éclats du côté moldu des états unis d’Amérique, mais ça, personne n’avait besoin de le savoir. Il y avait de ces événements qui faisaient une vie mais que chacun préférait passer sous silence. Ce dernier en fait faisait partie et ce, même si tu accueillais l’expérience à bras ouverts, désireuse d’ajouter de nouvelles cordes à ton arc : celle de l’illégalité n’était peut être pas la plus reluisante mais tu ne regrettais pas.
Les remarques du sorcier, sur le nom de l’échoppe, puis, sur la boisson qu’il commanda t’arrachèrent tour à tour un rire fluet : C’était plutôt agréable de l’avoir croisé cette nuit là, cela t’offrait un bol d’air, une minute de liberté et de légèreté.
Une fois votre commande passée vous vous dirigez vers un box sous le regard entendu du gérant. Burton sur les talons Gideon s’installe sur une banquette tandis que tu retires rapidement ton manteau pour le déposer à côté de toi avant de prendre la tasse chaude dans les mains pour les réchauffer. « J’ai trouvé une petite chambre de bonne à quelques centaines de mètres d’ici, heureusement pour moi car mes horaires au Vampire’s Night sont assez contraignants, c’est déjà assez inquiétant de se balader en pleine nuit en centre ville, je ne veux même pas imaginer ce que ce serait si j’étais installée en banlieue. » Tu haussas les épaules en portant le cappuccino à tes lèvres. Tu ne te cachais pas de l’inconfort de la situation, après tout, Gideon avait une petite soeur, il pouvait certainement se rendre compte à quel point la nuit pouvait être menaçante pour une jeune femme qui se baladait seule. Tu doutais quand même que Tina fusse inquiétée par quoi que ce soit mais c’était une pensée qui, à ton avis, traversait l’esprit de chaque jeune femme qui se retrouvait dans cette situation. Quelques secondes et gorgées plus tard tu reposais la tasse et reportais ton attention sur Gideon qui partageait son gâteau avec Burton, visiblement très heureux : « C’est pas le grand confort mais tu auras surement compris que je n’y passe pas non plus le plus clair de mon temps. Enfin, forcément, j'aimerais trouver mieux mais ma situation ne le permet pas particulièrement, pour le moment du moins. » C’était peut être étonnant mais malgré tes fuites répétés, tes voyages tu avais toujours vécu dans un certain confort. Certainement grâce à tes parents qui, même si tu refusais, plus ou moins poliment ton aide, réussissaient toujours à mettre leur grain de sel dans chacune de tes entreprises. Il avait fallu que tu déménages à Inverness d’un coup de tête, sans prévenir personne, pour t’échapper enfin de leur filets et ce, même si tu n’avais pas été géographiquement aussi proche d’eux depuis des années. « Et toi donc ? Le cochon à Plumes ? C’est temporaire ? » Question innocente comme la curiosité vous animait tous les deux.
|
|