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ice and fire ㄨ nevaeh
Ven 10 Nov 2017 - 19:34
Nouvel hibou, nouveau rendez-vous. Décidément, Rik, toi qui es difficilement accessible en général, c'est ta semaine. Entre le Wright inconnu qui te fait des parchemins mystérieux et ta mère qui te harcèle désormais avec des presque-beuglantes, tu ne sais plus où donner de la tête. Elle t'a envoyé sa chouette factrice presque tous les jours, pour être sûr que tu te libères ce weekend pour te rendre à votre manoir, au cœur de Londres. Tu connais ta mère, son côté impatient, son besoin de tout contrôler, de savoir qu'elle t'a toujours sous sa coupe. D'ordinaire, tu fais avec, t'as d'ailleurs montré à diverses reprises que tu ferais n'importe quoi pour ta génitrice. Néanmoins, cette fois, tu sens que quelque chose cloche. Elle tient véritablement à ta présence, te dit que vous aurez des invités de marque et que tu ne dois rater cela sous aucun prétexte. Malgré tes nombreuses confirmations, elle a pourtant continué à insister. Elle te connaît bien, aussi, faut dire. Combien de fois tu lui as pas fait faux bond au cours de ses galas, parce que tu détestes ça ? Pourtant, tu as réitéré une dernière fois que tu seras bien présent ce weekend, en signant que si tu voyais encore une seule fois sa chouette sur l'horizon, tu lui lancerais un sortilège mortel avant même qu'elle ne franchisse le domaine.
Le samedi venu, tu empruntes donc le réseau de cheminettes pour te rendre chez toi, bien que tu ne considères pas encore ce lieu comme ta maison. Le manoir est imposant, luxueux, affiche les peintures animées de tes ancêtres, comme celui en Suède. Il y a pourtant quelque chose qui cloche, même si tu n'arrives pas à tomber sur le quoi, exactement. Dans un faisceau de flammes vertes, tu débarques dans le salon cossu et pourtant sombre. L'elfe de votre famille est déjà là, à t'attendre. Bienvenue, maître Alarik, Monsieur. En guise d'accueil, il te tend un verre de whisky pur feu aux glaçons encore frais. Y a pas à dire, lui aussi connaît bien tes habitudes. Tu te saisis du verre et, d'une gorgée, en avales le contenu. Voilà qui te donnera un petit coup de fouet pour affronter ce que peut bien te réserver la fameuse Santa Reinhold. Tu t'apprêtes à demander à l'elfe où elle est, alors qu'il reprend la parole, de sa petite voix fluette. Madame votre Mère vous demande de vous apprêter, car les invités ne vont pas tarder... Tu lâches un soupir. Toi et le timing. Et tu t'étonnes que ta mère ne t'ait même pas accueilli, elle en général si collante. Très bien, dis tu simplement à l'elfe, en lui remettant le verre dans les mains. Tes pas te mènent à ta chambre, ou tu trouves déjà un costume de soirée étalé sur ton lit. Plus qu'à le revêtir.
Alors que tu t'attaques à la dernière pièce du masque à enfiler, la cravate, quelques coups sont frappés à ta porte. Tu ne prends pas la peine de répondre, et une crinière blonde fait son entrée dans ta chambre, image renvoyée par le miroir devant lequel tu te trouves. Alarik, mon chéri ! Tu retiens une remarque acerbe. Mère. Elle a déjà un verre à la main, s'avance vers toi pourtant avec assurance. Tu as déjà une longueur d'avance, alors..., fait-elle en regardant son verre, d'un air amusé. Elle prend une gorgée, le pose sur la commode puis entreprend de terminer le nœud autour de ton cou. Je suis heureuse de te voir. Et d'avoir récupéré ma chouette en vie. Tu lui adresses un sourire goguenard. Ce n'est pas passé loin. Qu'est-ce qui est si important et qui mérite ma présence à tout prix, d'ailleurs ? Elle a l'air tout excité, les yeux pétillants, mais garde une moue mystérieuse. Tu verras ! C'est une surprise. Tu te retournes vers le miroir pour qu'elle lâche ta cravate, continues toi-même de l'arranger. Pitié, Mère, pas de nouvelles fiançailles. Je n'en peux plus de ces nouveaux maris. Elle fait un geste de la main, comme pour dire que tu es bête de penser de la sorte. Ne sois pas si impatient. De nouveau, des coups frappés à ta porte. Les d'Alverny sont arrivés, Maîtres. T'as fini de nouer ta cravate, tu te tournes vers ta mère, un sourcil relevé. Les d'Alverny ? Elle frappe dans ses mains, comme une gamine enjouée, et t'intime à la suivre en quittant sa chambre. Ne faisons pas attendre nos invités ! Tu te demandes ce qu'elle a bien pu préparer, encore, mais finis par la suivre, descendant vos escaliers, pour retrouver les d'Alverny dans le hall d'entrée.
Le couple d'Alverny accueille les Reinhold avec un sourire, tandis que Nevaeh est un peu en retrait derrière eux. Kate, Damien ! Bienvenues, bienvenues. Accueil à coups de poignées de mains et de fausses bises claquées. Ta mère se dirige ensuite vers Nevaeh, la prenant sans vergogne dans ses bras ouverts. Ma chère Nevaeh ! Plus belle que jamais. Tu salues les parents de ton amie, n'affichant pas l'incrédulité qui réside pourtant en toi. Tu te demandes ce que cette invitation, ce que ces simagrées peuvent bien dissimuler, et tu restes ensuite en arrière lorsque vos parents s'éloignent vers le salon, pour échanger quelques mots avec ta camarade Grymm. Bonsoir, Nevaeh. L'une de tes mains se réfugie dans la poche de ton pantalon de smoking, alors que tu regardes les trois énergumènes s'éloigner de vous. Suis-je le seul à ne pas savoir ce qu'ils nous réservent? Tu as le nez retroussé, signe que tu n'es pas fan de les voir réunis, tous les trois. Rien de bon, j'ai l'impression.
nevaeh &
alarik
alarik
ice and fire
Le samedi venu, tu empruntes donc le réseau de cheminettes pour te rendre chez toi, bien que tu ne considères pas encore ce lieu comme ta maison. Le manoir est imposant, luxueux, affiche les peintures animées de tes ancêtres, comme celui en Suède. Il y a pourtant quelque chose qui cloche, même si tu n'arrives pas à tomber sur le quoi, exactement. Dans un faisceau de flammes vertes, tu débarques dans le salon cossu et pourtant sombre. L'elfe de votre famille est déjà là, à t'attendre. Bienvenue, maître Alarik, Monsieur. En guise d'accueil, il te tend un verre de whisky pur feu aux glaçons encore frais. Y a pas à dire, lui aussi connaît bien tes habitudes. Tu te saisis du verre et, d'une gorgée, en avales le contenu. Voilà qui te donnera un petit coup de fouet pour affronter ce que peut bien te réserver la fameuse Santa Reinhold. Tu t'apprêtes à demander à l'elfe où elle est, alors qu'il reprend la parole, de sa petite voix fluette. Madame votre Mère vous demande de vous apprêter, car les invités ne vont pas tarder... Tu lâches un soupir. Toi et le timing. Et tu t'étonnes que ta mère ne t'ait même pas accueilli, elle en général si collante. Très bien, dis tu simplement à l'elfe, en lui remettant le verre dans les mains. Tes pas te mènent à ta chambre, ou tu trouves déjà un costume de soirée étalé sur ton lit. Plus qu'à le revêtir.
Alors que tu t'attaques à la dernière pièce du masque à enfiler, la cravate, quelques coups sont frappés à ta porte. Tu ne prends pas la peine de répondre, et une crinière blonde fait son entrée dans ta chambre, image renvoyée par le miroir devant lequel tu te trouves. Alarik, mon chéri ! Tu retiens une remarque acerbe. Mère. Elle a déjà un verre à la main, s'avance vers toi pourtant avec assurance. Tu as déjà une longueur d'avance, alors..., fait-elle en regardant son verre, d'un air amusé. Elle prend une gorgée, le pose sur la commode puis entreprend de terminer le nœud autour de ton cou. Je suis heureuse de te voir. Et d'avoir récupéré ma chouette en vie. Tu lui adresses un sourire goguenard. Ce n'est pas passé loin. Qu'est-ce qui est si important et qui mérite ma présence à tout prix, d'ailleurs ? Elle a l'air tout excité, les yeux pétillants, mais garde une moue mystérieuse. Tu verras ! C'est une surprise. Tu te retournes vers le miroir pour qu'elle lâche ta cravate, continues toi-même de l'arranger. Pitié, Mère, pas de nouvelles fiançailles. Je n'en peux plus de ces nouveaux maris. Elle fait un geste de la main, comme pour dire que tu es bête de penser de la sorte. Ne sois pas si impatient. De nouveau, des coups frappés à ta porte. Les d'Alverny sont arrivés, Maîtres. T'as fini de nouer ta cravate, tu te tournes vers ta mère, un sourcil relevé. Les d'Alverny ? Elle frappe dans ses mains, comme une gamine enjouée, et t'intime à la suivre en quittant sa chambre. Ne faisons pas attendre nos invités ! Tu te demandes ce qu'elle a bien pu préparer, encore, mais finis par la suivre, descendant vos escaliers, pour retrouver les d'Alverny dans le hall d'entrée.
Le couple d'Alverny accueille les Reinhold avec un sourire, tandis que Nevaeh est un peu en retrait derrière eux. Kate, Damien ! Bienvenues, bienvenues. Accueil à coups de poignées de mains et de fausses bises claquées. Ta mère se dirige ensuite vers Nevaeh, la prenant sans vergogne dans ses bras ouverts. Ma chère Nevaeh ! Plus belle que jamais. Tu salues les parents de ton amie, n'affichant pas l'incrédulité qui réside pourtant en toi. Tu te demandes ce que cette invitation, ce que ces simagrées peuvent bien dissimuler, et tu restes ensuite en arrière lorsque vos parents s'éloignent vers le salon, pour échanger quelques mots avec ta camarade Grymm. Bonsoir, Nevaeh. L'une de tes mains se réfugie dans la poche de ton pantalon de smoking, alors que tu regardes les trois énergumènes s'éloigner de vous. Suis-je le seul à ne pas savoir ce qu'ils nous réservent? Tu as le nez retroussé, signe que tu n'es pas fan de les voir réunis, tous les trois. Rien de bon, j'ai l'impression.
- InvitéInvité
Re: ice and fire ㄨ nevaeh
Lun 13 Nov 2017 - 23:19
Un diner en plein coeur de Londres, tes parents avaient certainement perdu l’esprit. Eux qui rechignaient à quitter leur douce Suisse pour autre chose que les obligations professionnelles de ton père se décidaient à se déranger pour un diner chez les Reinhold ? Mais pourquoi donc ? Tu les avais retrouvé à quelques pas de la demeure, vêtue, sur leur conseil, d’une de tes plus élégantes robes. Les derniers pas jusqu’au porche des Reinhold avaient été silencieux, vous n’aviez pas grands choses à vous dire. Tout ce que tu vivais, les vipères, les espions le leur ramenait jusqu’à leur prison dorée. Tu étais lasse de faire semblant de ne pas comprendre, alors tu marchais à leur côtés, silencieuse et résignée à te faire passer pour l’enfant parfaite que ni eux ni toi ne connaissaient plus.
Un elfe de maison vous invite à entrer, la lumière qui illumine le hall d’entrée te fait plisser les yeux, encore sensibles aux forts changements de luminosité. Vos hôtes ne sont pas encore là et rapidement la créature disparait de ton champ de vision. Ce n’est qu’une fois que toute oreille indiscrète fut écarté que ta mère prend la parole, sifflante. « Nevaeh, tu sais que cette soirée est importante pour ton père et moi, tu sais ce que tu as à faire, ne nous déçois pas. » Les mots claquent comme une main glacée sur ta joue et tu lèves les yeux vers le ciel, te maudissant d’avoir été convaincue par les hiboux répétés de tes parents de te montrer de soir là à leur côtés. Et ce même si, la peur de les décevoir à nouveau, et les menaces sous jacentes à ton secret étaient une motivation suffisante à te plier à leur bon vouloir. « Oui mère. » Te contentes tu de répondre, la voix neutre, le regard inexpressif. La brulure des reproches, ne t’atteignait plus depuis bien longtemps. Tout ce qu’elle pouvait te dire, tu l’avais déjà répété au moins cent fois à ton miroir. Folle dites-vous? « Kate, ne sois pas si dure avec elle. » Tu fronces les sourcils, perplexe face à la guerre froide dans laquelle tu étais impliquée jusqu’au cou. « Il faut qu’elle comprenne le sens de famille, elle a eu tendance à l’oublier ces derniers temps. » Tes dents se serrent mais tu ne laisses rien paraître face à ton paternel. Tes mains quittent les anses de ton sac à main pour venir lisser les plis qui s’étaient glissés sur ta robe alors que ton père, comme pour se faire pardonner des mots prononcés par ta mère dépose un baiser sur le sommet de ton crâne : cela aurait pu sembler être un beau tableau, si l’on oubliait l’espace vide entre tes bras et l’ombre que ce dernier faisait planer au dessus de la tête de toute la famille. Mais les D’Alverny ne laissaient rien paraitre : jamais, et l’illusion était telle que personne d’autre que vous ne pouviez imaginer les secrets que renfermaient les terres de votre domaine.
« Ma chère Santa ! » Ton père se pare de ton plus beau sourire en serrant avec vigueur la main de son interlocutrice tandis que ta mère entonne son refrain habituel, celui qu’elle reprend lorsqu’elle désire flatter l’égo de ceux avec qui elle converse. Et de ton point de vue, cela n’augurait rien de bon. « Comme d’habitude vous êtes éblouissante ! » En retrait tu observes le manège de loin, un sourire de façade posé sur ton visage froid jusqu’à ce que la mère d’Alarik ne jette son dévolu sur toi, certainement lassée des pirouettes de tes ainés : « Madame Reinhold ! C’est un plaisir de vous revoir ! » Tes mains viennent se déposer sur les épaules de la suédoises tandis que vous partagez une accolade aussi souriante que convenue. Lorsque la mère de ton ami te libère, entrainant tes parents avec elle tu es rejointe par ton hôte, très élégant dans son smoking. « Bonsoir Alarik. » Tu déposes un baiser sur sa joue en susurrant à son oreille, jetant un coup d’oeil rapide à tes parents : « Souris je crois que c’est la seule chose qu’il nous reste à faire pour survivre à cette soirée. » Il semble aussi perplexe que toi concernant la raison de ce diner. « Cela ne peut pas être une bonne nouvelle, ils ont l’air bien trop heureux. » Le sifflement qui s’échappe de tes lèvres dénote clairement avec le ton aimable employé par tes parents qui sont déjà en pleine conversation avec la mère de ton ami. Tu roules des yeux, déjà agacée par ce manège coulant de politesses feintes et de sourires forcés. « J’imagine que tu n’en sais pas plus que moi ? » Ton regard interroge ton ami et ton bras vient se glisser contre celui du Grymm, la soirée promettait d’être longue, et si vous vous trouviez tous deux dans le brouillard autant vous serrer les coudes.
« Alarik, Nevaeh ne restez pas en arrière les enfants ! » Ton père vous invite tous deux à les rejoindre d’un geste, déjà servi d’un verre de whisky. Son bras vient entourer les épaules d’Alarik tandis qu’il reprend : « Alors, comment se passe ce début d’année à l’université ? Tu t’y plait ? » Ton sourire se crispe, ton père avait dans les yeux une lueur victorieuse qui te mettait mal à l’aise.
nevaeh &
alarik
alarik
ice and fire
Un elfe de maison vous invite à entrer, la lumière qui illumine le hall d’entrée te fait plisser les yeux, encore sensibles aux forts changements de luminosité. Vos hôtes ne sont pas encore là et rapidement la créature disparait de ton champ de vision. Ce n’est qu’une fois que toute oreille indiscrète fut écarté que ta mère prend la parole, sifflante. « Nevaeh, tu sais que cette soirée est importante pour ton père et moi, tu sais ce que tu as à faire, ne nous déçois pas. » Les mots claquent comme une main glacée sur ta joue et tu lèves les yeux vers le ciel, te maudissant d’avoir été convaincue par les hiboux répétés de tes parents de te montrer de soir là à leur côtés. Et ce même si, la peur de les décevoir à nouveau, et les menaces sous jacentes à ton secret étaient une motivation suffisante à te plier à leur bon vouloir. « Oui mère. » Te contentes tu de répondre, la voix neutre, le regard inexpressif. La brulure des reproches, ne t’atteignait plus depuis bien longtemps. Tout ce qu’elle pouvait te dire, tu l’avais déjà répété au moins cent fois à ton miroir. Folle dites-vous? « Kate, ne sois pas si dure avec elle. » Tu fronces les sourcils, perplexe face à la guerre froide dans laquelle tu étais impliquée jusqu’au cou. « Il faut qu’elle comprenne le sens de famille, elle a eu tendance à l’oublier ces derniers temps. » Tes dents se serrent mais tu ne laisses rien paraître face à ton paternel. Tes mains quittent les anses de ton sac à main pour venir lisser les plis qui s’étaient glissés sur ta robe alors que ton père, comme pour se faire pardonner des mots prononcés par ta mère dépose un baiser sur le sommet de ton crâne : cela aurait pu sembler être un beau tableau, si l’on oubliait l’espace vide entre tes bras et l’ombre que ce dernier faisait planer au dessus de la tête de toute la famille. Mais les D’Alverny ne laissaient rien paraitre : jamais, et l’illusion était telle que personne d’autre que vous ne pouviez imaginer les secrets que renfermaient les terres de votre domaine.
« Ma chère Santa ! » Ton père se pare de ton plus beau sourire en serrant avec vigueur la main de son interlocutrice tandis que ta mère entonne son refrain habituel, celui qu’elle reprend lorsqu’elle désire flatter l’égo de ceux avec qui elle converse. Et de ton point de vue, cela n’augurait rien de bon. « Comme d’habitude vous êtes éblouissante ! » En retrait tu observes le manège de loin, un sourire de façade posé sur ton visage froid jusqu’à ce que la mère d’Alarik ne jette son dévolu sur toi, certainement lassée des pirouettes de tes ainés : « Madame Reinhold ! C’est un plaisir de vous revoir ! » Tes mains viennent se déposer sur les épaules de la suédoises tandis que vous partagez une accolade aussi souriante que convenue. Lorsque la mère de ton ami te libère, entrainant tes parents avec elle tu es rejointe par ton hôte, très élégant dans son smoking. « Bonsoir Alarik. » Tu déposes un baiser sur sa joue en susurrant à son oreille, jetant un coup d’oeil rapide à tes parents : « Souris je crois que c’est la seule chose qu’il nous reste à faire pour survivre à cette soirée. » Il semble aussi perplexe que toi concernant la raison de ce diner. « Cela ne peut pas être une bonne nouvelle, ils ont l’air bien trop heureux. » Le sifflement qui s’échappe de tes lèvres dénote clairement avec le ton aimable employé par tes parents qui sont déjà en pleine conversation avec la mère de ton ami. Tu roules des yeux, déjà agacée par ce manège coulant de politesses feintes et de sourires forcés. « J’imagine que tu n’en sais pas plus que moi ? » Ton regard interroge ton ami et ton bras vient se glisser contre celui du Grymm, la soirée promettait d’être longue, et si vous vous trouviez tous deux dans le brouillard autant vous serrer les coudes.
« Alarik, Nevaeh ne restez pas en arrière les enfants ! » Ton père vous invite tous deux à les rejoindre d’un geste, déjà servi d’un verre de whisky. Son bras vient entourer les épaules d’Alarik tandis qu’il reprend : « Alors, comment se passe ce début d’année à l’université ? Tu t’y plait ? » Ton sourire se crispe, ton père avait dans les yeux une lueur victorieuse qui te mettait mal à l’aise.
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