- InvitéInvité
when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Ven 17 Nov 2017 - 21:37
when i see you, it's so bittersweet
Passer un week-end dans un chalet, c’était l’idée d’un pote et le blond n’avait pas vraiment de raison de refuser. Ses devoirs étaient toujours faits en avance, ses lectures aussi et puis, malgré son côté gentil garçon, il savait aussi lâcher du lest pour s’amuser avec ses idiots de potes. Bon, il savait d’avance qu’il y avait des trucs qui allaient mal tourner. C’était typique des soirées avec ses potes mecs qui étaient beaucoup plus turbulents que ses amies filles. Souvent, les gens se demandaient pourquoi une sainte n'y touche comme Elwin faisait pour être ami avec des bourrins pareils. Au moins, il avait l’impression d'être la voix de la sagesse avec eux. Quoi qu'il en soit, le chalet appartenait aux parents d’Allen, c’était lui qui avait organisé cette petite fête entre mecs. Pas de nanas… Elwin se demandait s’ils allaient survivre pendant deux jours avec ce principe. Ils étaient du genre à vouloir faire la fête uniquement pour pecho, comme ils disaient… et pour boire aussi. Chose que le blond évitait depuis qu’il avait fini la tête posée sur la cuvette des chiottes en attendant que tout ce qu’il avait bu (trois bières quoi) soit éliminé par son organisme. Ce n'était pas un super souvenir de soirée… il préférait encore être sobre et s’occuper des autres.
Ils étaient donc arrivés le vendredi soir et déjà tout le monde semblait d’avis à picoler. Il était, de toute façon, trop tard pour faire autre chose comme une sortie en montagne et en forêt. En tout cas, le chalet était vraiment grand et chaleureux. Elwin se voyait bien vivre dans ce genre d’endroit...s’il n’avait pas été perdu au milieu de nulle part. Bon, il y avait toujours moyen de transplaner d’un point A à un point B, mais à la longue, vivre seul ici, ça devait être fatigant. Bref, la bonne humeur était au rendez-vous et tout le monde discutait un peu fort mais c’était normal. Ceci dit Elwin avait goûté à un cocktail préparé par un mec du groupe et se sentait déjà un peu… désinhibé. Il avait pourtant dit qu'il n'y avait pas beaucoup d’alcool dedans… m’enfin, le blond était très sensible donc ça n’aidait pas. Sans vraiment réfléchir, il avait été s’asseoir à côté de Milan, sur l’un des canapés du vaste chalet. « Tu t’amuses bien ? » Demanda-t-il tout guilleret, les joues un peu rougies par l’alcool, son gobelet toujours en main… parce que bon, il lui fallait du temps pour boire ça. Il tirait la tronche à chaque gorgée tellement c’était désagréable le chaud que ça faisait dans sa gorge... son autre main se posa sur l'épaule de Milan.
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Jeu 23 Nov 2017 - 11:04
Tu es complètement inconscient. Complètement fou. Passer un week-end entier dans un chalet en compagnie de mecs que tu sais à l’avance totalement ivres. Dans le fond, l’idée te plaît : la forêt, les arbres, le feu dans l’âtre de la cheminée, l’ambiance hivernale que tu adores plus que tout. Mais c’est surtout l’envie de retrouver le blond qui te motive à te retrouver enfermé là-bas avec tous ces énergumènes bien alcoolisés. Ce n’est pas que tu les apprécies pas lorsqu’ils sont sobres, mais il est vrai que tu es plus proche du blondinet que du reste du groupe. Il te semble plus ouvert, plus enclin à écouter tes lamentations, à comprendre ta fatigue permanente quand bien même tu lui en caches la véritable raison. Comment dire à tes amis que tu caches en toi une bête capable de leur arracher la tête, si tu ne prends pas ta potion tue-loup à temps ? Comment leur avouer maintenant surtout, alors que vous vous apprêtez à passer deux jours entiers ensemble ? Il vaudrait mieux que tu tiennes ta langue et que tu te fasses discret. Tu ne voudrais surtout pas attirer l’attention vers toi. Aussi, il vaudrait mieux éviter tout alcool désinhibant afin que tes petits secrets ne soient pas révéler par inadvertance. Jamais tu n’as été si tendu. Une douce litanie s’est donc installée depuis ton arrivée sur les lieux : tu n’aurais jamais dû accepter cette invitation.
De ton bout de canapé, bien au chaud près du feu brûlant dans l’âtre et dans ton confortable pull en laine, tu observes les garçons enchaîner les verres les uns après les autres sans se soucier de la gueule de bois qu’ils auront le lendemain matin, au réveil. Tu as bien entendu refusé le cocktail essentiellement composé d’alcool et non de soft, souhaitant garder les idées claires. Au cas où. Il fallait bien que quelqu’un reste sobre, au cas où ces génies auraient la fabuleuse idée de faire une balade dans la forêt en plein milieu de la nuit. Bien qu’attentif, tu ne remarques pas la présence d’Elwin avant qu’il ne vienne s’installe près de toi, posant alors sa main sur ton épaule. « Hey. Mh. Oui. Oui, ça va, et toi ? » dis-tu avec un sourire, en désignant le verre empestant l’alcool qu’il tient dans sa main. De ton côté, tu te contentes d’un simple verre de jus de pomme venant de la seule bouteille non alcoolisée posée sur la table, devenue bar le temps d’un week-end entièrement masculin. Tu ris légèrement en voyant ses joues devenir rouges sous l’emprise de sa boisson. C’est indéniable : la petite tête blonde ne sait pas tenir face aux spiritueux. « Allez, je pense que tu as assez bu... » avoues-tu, en levant les yeux au ciel. « Je suis certain que tu n’aimes même pas ça, vu la tête que tu tires à chaque gorgée que t’avales ! » Tu lui retires son verre des mains et trempes tes lèvres dedans. Ce n’est pas étonnant ! Même toi tu n’es pas certain de pouvoir boire un verre entier sans être pompette. Le mélange devait être détonnant.
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Ven 24 Nov 2017 - 2:11
when i see you, it's so bittersweet
L’ambiance était bon enfant et Elwin était le premier à en profiter. On lui avait dit de goûter à un cocktail qu’on lui avait promis délicieuse, meilleur que son jus de citrouille habituel. En effet c'était très bon, mais ça brûlait quand même la gorge… et cette sensation-là, il n'était pas fan, c’était pas top quoi. Quoi qu'il en soit, Milan avait répondu à sa question en lui renvoyant la même. Le plus petit acquiesça d’un signe de tête. En effet, il s’amusait plutôt bien. Il but à nouveau avant que l’autre lui prenne son gobelet et trempe ses lèvres dedans. Il allait faire une remarque sur le fait que c'était un baiser indirect, mais il se souvint que le beau sportif l’avait déjà embrassé… sur la joue, mais c’était quand même un baiser et le summerbee avait été hyper mal à l’aise après ça. Ça ne voulait rien dire, il le savait, mais Elwin était très sensible à ce genre de chose… surtout que le garçon lui plaisait beaucoup physiquement parlant… et moralement aussi, mais c’était normal ils n’étaient pas amis pour rien. Elwin était peut-être un peu trop bisounours mais il n’irait pas côtoyer des gens qu’il n’aimait pas et qui ne l’aimaient pas. Ce serait pas être bisounours mais maso. Et encore heureux. Mais pour en revenir à Milan, Elwin se contenta de rire lorsque l’autre affirma qu’il n’avait même pas l’air d’aimer ça. Ben si c’était bon de goût mais le souci c'était le chaud que ça faisait dans la gorge.
Il haussa donc les épaules avant de prendre la parole pour répondre à son bel ami. “Nan mais j’aime bien tu sais… mais ça fait bizarre dans la gorge. Tu trouves pas ?” Il pouffa un peu, tout seul comme un con. Décidément, être guilleret ne lui réussissait pas. Il devait avoir l’air un peu bête là, maintenant. Il se colla finalement contre le blond. “Tu te souviens, quand on a parlé de nos goûts et tout ? Il rit un peu. C’était un peu bête hein ? Mais je viens de penser un truc… toi… t’es carrément mon genre. T’es grand, beau, bien fait… je peux toucher ?” Demanda-t-il enthousiaste, trop porté par l’alcool… la boisson qu'il avait bue était bien trop fort pour lui. Il faut dire que sa première cuite avait été sous le signe de la bière et trois malheureuses bouteilles avaient suffi à lui faire faire passer la soirée sur la cuvette des chiottes. Non, Elwin ne supportait vraiment pas l’alcool. Bref, il se pencha un peu pour poser une main sur le torse de Milan, par-dessus ses vêtements bien évidemment. Il n’était pas assez ivre pour le déshabiller sur place. Heureusement. Mais une fois qu’il se souviendra de ce qu'il venait de dire et de faire, ce sera vraiment très gênant. Elwin n’était pas du genre à avoir ce genre comportement mais là, maintenant, il était totalement désinhibé donc rien ne pouvait lui faire honte… et il était carrément honnête si l’on mettait de côté son geste déplacé. Car il pensait vraiment que Milan était le mec parfait pour lui, il refusait simplement de l’admettre
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Sam 25 Nov 2017 - 1:55
La présence d’Elwin dans le chalet aurait normalement dû te rassurer un minimum quand à la finalité de ce week-end, mais dans l’état actuel des choses, il n’allait pas t’être d’une grande aide si les autres garçons venaient à avoir encore une autre idée de génie pour mettre leur vie ou celles des autres en danger. Ce serait sans aucun doute le blond qui se mettrait en danger le premier, étant donné son état d’ébriété actuel. Ses joues sont déjà rosies par l’alcool, à moins que ce ne soit le froid qui vienne le mordre jusqu’ici ? Mais avec le feu brûlant dans l’âtre à seulement quelques mètres de vous, cela semble peu probable. La dernière fois, au Vampire’s Night, les simples vapeurs de bièraubeurre avaient suffi à lui tourner la tête, alors qu’une boisson si forte lui fasse cet effet n’avait rien d’étonnant. Tu n’es pas sûr toi-même de pouvoir supporté un tel degré très longtemps. Ta réflexion semble le faire rire. Un beau rire. Mielleux. Chaleureux. Et cela ne t’arrache qu’un sourire de plus. Bizarre dans la gorge. Tu secoues la tête, en ricanant légèrement. Le feu de la boisson doit certainement le brûler de l’intérieur. Une simple lampée a suffit pour que ta gorge ressente une douce vague de chaleur.
Son rapprochement soudain t’étonne, mais tu ne fais aucune remarque. Après tout, tu ne peux pas lui en vouloir. Le summerbee n’est déjà plus maître de ses actions. Tu le regardes, tout de même un brin surpris. Le blondinet est d’habitude si réservé. Ça ne lui ressemble pas. Pourtant, la situation t’amuse. « Oui, je m’en souviens. » lui réponds-tu, ne sachant pas où il veut en venir. Au fil des soirées, tu as remarqué que l’esprit d’une personne fortement alcoolisé était. Différent. Le chemin de pensée ne suit pas le même tracé. Il peut aller d’un point A à un point C sans passer par B, le rendant alors compliqué à suivre. En revanche, le garçon fut très clair. « Carrément ton genre. » répètes-tu, à la fois touché et perplexe. Tu arques un sourcil face à sa requête. Mais tu n’as pas le temps de répondre. Voilà que le jeune homme s’approprie ton torse. Un peu gêné, tu n’oses même pas le repousser. Finalement, tu crois que c’est bien toi qui va avoir besoin de ce verre. Tu lui offres un pauvre sourire. Tu commences à avoir très chaud, tout à coup. « Qu’est-ce que tu fais Elwin ? » finis-tu par lui demander, la voix un peu tremblante. Si ta mère te voyait, elle deviendrait rouge de honte. Au bout de quelques secondes, tu le repousses gentiment et te lèves du canapé. « Prends ta veste, t’as besoin de prendre l’air... » Et toi aussi, très certainement. Tu enfiles la tienne et tires l’autre par le bras pour l’emmener à l’extérieur du chalet. Avec un peu de chance, les autres ne feraient pas brûler la petite maison en ton absence. Tu t’adosses contre le bois de la main et glisses tes mains dans tes poches. D’habitude, c’est Elwin qui s’occupe de ce genre de situation. Mais que faisons-nous quand Elwin n’est pas là pour s’occuper d’Elwin ? « Tu pensais vraiment ce que tu disais ? » dis-tu, après de longues minutes de silence. Tu ne peux pas le nier : ce compliment a fait bouger quelque chose en toi.
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Mar 28 Nov 2017 - 19:20
when i see you, it's so bittersweet
Le blond ne faisait plus du tout attention aux conventions et le gentil Elwin respectueux avait laissé place à un gamin beaucoup plus tactile et envahissant. S’il avait bu davantage, il serait juste en train de se vider dans les toilettes et n’embêterait pas le grand décoloré. Sauf qu’il avait assez bu pour dire et faire de la merde, pour être totalement désinhibé, mais pas assez pour s’enfermer dans les toilettes pendant le reste de la soirée. Là il s’en fichait de tout et se comportait d’une façon qu’il trouvait généralement désagréable. Il avait donc commencé à “draguer” Milan… si tant est qu’on puisse appeler ça “draguer”. C’était de la drague de comptoir, c’était parfaitement ridicule. Et visiblement, il avait mis le faux blond mal à l'aise… pas étonnant, n’importe qui l’aurait été à sa place. En tout cas, Elwin l'aurait été. Quelqu’un de peu scrupuleux aurait pu profiter de la situation. Eh quoi ? Elwin avait peut-être une touche avec quelqu'un. Ce n'était pas impossible… Si ? Milan avait donc repoussé le plus petit sans violence. Elwin haussa un sourcil, ne comprenant pas où était le problème. Dans cet état, tout lui semblait normal. Est-ce que Milan le trouvait repoussant ? Est-ce qu’il le détestait ? Le blond se mordilla la lèvre inférieure à cette sinistre pensée. Il ne voulait pas se prendre un râteau. Il ne savait pas trop ce qu'il voulait en fait. Il voulait Milan. Mais ce n’était pas réciproque apparemment. L’autre l’invita à prendre sa veste pour aller dehors. Elwin obéit mais n’avait pas envie… il voulait aller pleurer dans un coin comme un gros bébé.
Une fois dehors, il enfouit son nez dans son écharpe mise n’importe comment à cause de l’inexactitude de ses mouvements. Il avait les larmes aux yeux, l’alcool le rendait très lunatique. Passant du rire aux larmes sans le moindre filtre. Il ne fallait pas le laisser boire. Il essuya ses yeux lorsque Milan lui demanda s’il pensait ce qu'il venait de dire. Le blond prit maintenant une moue boudeuse. “Qu’est-ce que ça peut faire puisque tu me détestes.” Dit-il en lui tournant le dos pour regarder une poutre sur le perron de la bâtisse en bois, dessinant des formes aléatoires du bout de l’index. Ses doigts étaient rougis par la morsure du froid de novembre. Il ne s’en souciait pas vraiment, toujours sous l’effet de l’alcool, son cerveau ne faisait plus les liens logiques, il ne souciait plus non plus de la douleur. Il boudait. Chose qui ne lui ressemblait pas en temps normal. Tant qu’on ne le poussait pas dans ses derniers retranchements. Ça avait été le cas un peu avec Sulli. Le pauvre avait essayé d’être gentil avec lui et il avait tout gâché… Il était beaucoup trop sensible et eut à nouveau les larmes aux yeux en pensant à ça. Bon sang, il fallait arrêter de vouloir le faire boire, il était pénible lorsque l’alcool faisait des ravages dans sa tête. C’était plus simple d’être sobre et de s’occuper des autres que d’être ivre. Même si, là maintenant, il ne s’en rendait pas compte.
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Mer 27 Déc 2017 - 13:21
Aussi étrange que cela puisse paraître, le comportement d’Elwin à ton égard te met mal à l’aise, mais pas au point de vouloir le fuir à tout prix. À vrai dire, c’est même tout le contraire. Tu veux prendre soin de lui, surtout dans l’état actuel des choses. Il a l’air si vulnérable, si faible alors que l’alcool réchauffe sa gorge et son intestin. La volonté de s’occuper de lui te vient sans doute des nombreuses fois où il l’a fait pour toi, ou pour le reste du groupe. Le blondinet prend soin de vous à chaque soirée, chaque fois que la boisson coule à flot. Tu lui dois bien ça. Toujours prêt à passer la soirée accroupi derrière vous pour vous tenir les cheveux, pour vous tapoter le dos en vous disant que le lendemain matin, ce sera terminé et que tout rentrera dans l’ordre. Toujours présent pour veiller à ce que vos consommations ne dépassent pas un certain seuil. Il t’est arrivé de te retrouver dans cette situation, toi aussi. À trop boire, tu t’es retrouvé la tête dans la cuvette à te vider les tripes. Bien évidemment, la petite tête blonde ne t’a pas abandonné. Il a veillé sur toi, tout en veillant sur les autres. Tu peux bien lui rendre ce service, ce soir. Il en a besoin, et ce n’est certainement pas les autres qui peuvent voler à son secouer, étant donné l’état dans lequel ils se trouvent tous en ce début de soirée. Alors tu enfiles ta veste, demandes au Summerbee de faire de même et de te suivre à l’extérieur. Un peu d’air frais ne peut pas lui faire de mal !
Sur le perron du chalet, tu restes silencieux un instant, avant de lui poser une question qui semble le mettre dans tous ses états. Tu ne comprends pas. Aurais-tu dis quelque chose qu’il ne fallait pas, quelque chose de mal ? Tu ouvres la bouche pour répliquer, mais aucun son ne sort. Tu t’approches de lui, poses ta main glacée sur son épaule. « Mais. Bien sûr que non. Je ne te déteste pas. Pourquoi tu penses une chose pareille ? » lui demandes-tu en fronçant le sourcil. Tu l’apprécies beaucoup. Il est gentil, doux, toujours présent pour les autres. Tu dirais même qu’il est mignon avec ses petites boucles blondes qui tombent devant ses yeux et avec son écharpe de travers. D’ailleurs, tu remets cette dernière en place avec attention. Ce serait bête qu’il attrape froid pour le reste du week-end. Bien que l’idée de rester avec lui à l’intérieur pendant que les autres se baladent dans la forêt alentour ne te dérange pas plus que ça. « Dis pas de bêtises comme ça. Je suis flatté que tu me trouves à ton goût, tu sais. » Doucement, tu relèves la capuche de son manteau sur le sommet de son crâne pour le protéger du froid, avant de glisser tes mains dans tes poches, et de t’épauler sur la poutre sur laquelle il semble dessiner des symboles invisibles. « Pourquoi tu fais la tête ? J’ai fait ou dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? »
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Sam 30 Déc 2017 - 0:39
when i see you, it's so bittersweet
Bouder, ce n'était vraiment pas le genre du blond et pourtant, là c’était ce qu’il faisait… alors que c’était lui qui était en tort dans cette histoire. Il avait dit des choses qu’il aurait mieux fait de garder pour lui. C’était nul de sa part de se comporter de la sorte. Il n’aurait pas dû dire ces choses-là à ce pauvre Milan qui n’avait rien demandé. Enfin, le summerbee resta silencieux, écoutant le décoloré dire qu’il ne le détestait pas, il se laissa faire lorsqu'il remit son écharpe correctement, rougit lorsqu'il affirma qu’il était flatté, même s’il savait que ça ne voulait rien dire. Il secoua négativement la tête lorsque Milan lui demanda s’il avait fait ou dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Il savait que Milan n’avait rien fait de mal et que c’était lui qui était en tort. Il avait fait de la merde et voulait s’enterrer. Mais il avait trop bu pourtant vraiment avoir conscience de ça pour le moment. Il n'avait pas conscience de grand-chose pour être honnête. Juste qu’il était triste de se prendre un râteau et de se dire qu'il n’était pas assez beau pour Milan. Pas assez bien non plus sans doute. Un garçon comme Milan méritait tellement mieux… une jolie fille avec de beaux cheveux longs, drôle et gentille, par exemple… Il retira sa capuche alors que le blond venait de la lui remettre. Elle le gênait. Il arrêta finalement de dessiner fictivement sur la poutre pour ranger ses doigts gelés dans les poches de son manteau.
Avec l’alcool, le gentil Elwin tout sage et qui ne disait jamais rien qui puisse blesser ou déranger avait fait place à un Elwin plus direct et moins réservé. Il le regretterait lorsqu'il sera à nouveau sobre. Boire, c’était vraiment débile. Si seulement il était insensible à l’alcool, ça aurait été bien plus simple. Mais au contraire, le blond était bien trop vite ivre. Merci son organisme de merde. “Mouis… tu m’as rappelé que j’aurais jamais un beau sportif sexy comme copain… les intellos ne sortent pas avec les mecs canons et populaires…” Il haussa les épaules, il était maintenant triste. Il passait d’un état à l'autre sans vraiment avoir de transition logique. Enfin, si c’était logique, mais trop direct. Pourvu que le cocktail qu’il avait bu soit de ceux qui ne laissaient aucun souvenir. Le Elwin sobre n’avait pas envie de se souvenir de ce comportement puéril et immature. “Enfin, c’est sans importance… de toute façon j’aurais jamais la vie que je veux, je vais faire un boulot que j’aime pas au ministère de la magie et j’épouserais un homme à m'a portée et voilà… je serais malheureux mais mes parents seront contents.” Il renifla, les larmes aux yeux. Décidément, Elwin bourré se lâchait. Il ne disait jamais ce genre de choses et les gardaient pour lui, aussi douloureux que ce soi. Il ne voulait pas que ses parents sachent qu’il avait choisi la justice magique uniquement pour leur faire plaisir et qu’au final, ça le bouffait tellement…
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Sam 13 Jan 2018 - 22:56
Boire, c’est le but de toutes vos soirées avec le reste du groupe. En tout cas, lorsque vous êtes seulement entre mecs. Du moins, c’est la principale préoccupation de vos amis. Oui, il t’arrive de boire de temps à autre, mais jamais au point de finir tête la première dans la cuvette. Au contraire du reste du groupe. À l’extérieur du chalet en bois, le froid mordille ta peau par endroit, là où ton épiderme est découverte. Tu réfugies ton menton dans ton épaisse écharpe, sans jamais quitter le blondinet des yeux. Il semble si fragile, si triste. Si enfantin à dessiner quelques formes sur la poutre en bois à l’aide de son index de l’autre côté du perron. Tu l’observes dans la pauvre luminosité que vous offre la lune, t’approches de sa fine silhouette pour lui remettre son capuchon qu’il retire instantanément. Tu secoues la tête en lâchant un fin soupir. Bon sang. Il va finir par te rendre fou, ce petit blond. Tu ranges alors tes mains dans tes poches, tes pupilles ancrées dans les siennes. Sa petite moue boudeuse t’arrache tout de même un sourire. Il ressemble à un enfant que l’on prive de bonbons ou de desserts. Gérer une personne alcoolisée ne s’avère pas aussi simple que tu ne l’aurais pensé. D’autant plus s’il s’agit d’Elwin.
Tu fronces les sourcils. « Hey… Je n’ai jamais dit une telle chose. Tu trouveras ton beau sportif sexy quelque part. Tu. Mais peut-être que tu ne devrais pas t’attacher au physique ? Juste trouver quelqu’un avec qui tu aimes passer du temps, quand bien même ce n’est pas un sportif ? » Tu es si maladroit. Tu ne trouves pas les mots pour le rassurer, pour rattraper ta bourde de votre soirée passée. Tu te souviens encore de cette discussion sérieuse autour de vos jus de citrouille. Les mots prononcés n’ont pas été ceux escomptés par le summerbee. Tu fronces les sourcils, posant ta main sur son épaule. « Il est encore temps de changer de chemin. Tu n’es pas obligé de travailler au Ministère de la Magie ou d’épouser un homme que tu n’aimeras pas. Tu peux changer de filière, Elwin. Il ne faut pas que tu rendes tes parents heureux au détriment de ton propre bonheur. » Tu en sais quelque chose. Tu as choisi de continuer ta vie dans ce monde sorcier, tu as choisi de t’éloigner de tes parents pour leur propre sécurité. Il faut parfois aller à l’encontre des envies de ses propres géniteurs pour les protéger, pour se protéger. Ton regard se lève vers le ciel sombre, afin de jeter un rapide coup d’œil à la lune. Un simple croissant. Tu déglutis pourtant. « Il n’y a pas quelqu’un qui te plaît dans le bande, ou même à l’université ? Une autre filière que tu aimerais suivre ? » demandes-tu avant de te mordre la lèvre. Tu aimerais tant lui venir en aide. « Je ne suis pas le mieux placé pour parler de garçons avec toi, mais je me porte volontaire. Allez. Dis-moi. Un mec doit bien faire chavirer ton cœur pour que tu t’accroches corps et âme à l’image du grand sportif que tu as en tête. » Et pour accompagner tes mots, ton index se pose au milieu du front de ton ami. « N’est-ce pas ? »
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Mar 16 Jan 2018 - 15:53
when i see you, it's so bittersweet
Elwin bourré, c’était une bombe à retardement de sentiments. Toutes les choses qu’il gardait normalement pour lui, elles s’échappaient, l’alcool était le flot de trop, celui qui avait fait craquer la digue qui retenait ses états d’âme à l’intérieur de lui. Il n'était pas du genre à se plaindre ou à pleurer pour si peu. Il allait maudire ce cocktail lorsqu'il serait à nouveau sobre. L’image du grand sportif n’était pas la seule condition stockée en tête d’Elwin. Il fallait aussi que ce soit un garçon gentil, doux, attentionné, romantique, drôle et fidèle. Autant dire, un idéal impossible à trouver, mais pour lui, c’était la définition du prince charmant. Il avait tellement peur d’avoir le cœur brisé que ça semblait être la meilleure solution, d’attendre l’homme de sa vie sans s’encombrer d’histoires douloureuses. Il voyait les ravages que pouvait faire l’amour sur ses amies et certains de ses amis et franchement ça ne lui donnait pas envie. Elwin était assez peureux, chose qu’il essayait de cacher mais il avait peur de beaucoup de choses, allant de la souffrance à la simple image du loup-garou. Il haussa les épaules lorsque le décoloré affirma qu'il n’avait pas beaucoup besoin d’un sportif sans doute. Évidemment, Elwin pouvait tomber amoureux de n’importe quel mec, mais avoir un standard bien précis était la meilleure façon de se protéger, de ne pas être malchanceux en amour comme pouvait l’être Fynn. Bref, il était triste. Triste à cause de tout ce qu'il faisait pour faire plaisir aux autres et de tout ce qu’il s'imposait pour ne pas l’être, triste. La belle ironie.
Il écouta Milan, ça faisait beaucoup de choses tout ça. Il resta muet un instant. C’était dur de trouver les mots, son cerveau tournait au ralenti et le fait que ses sentiments soient exacerbés n’aidaient pas vraiment. “Je dois rester en justice magique, je peux pas dire à mes parents que j’aime pas ça.” Dit-il simplement, toujours triste. La seule façon pour qu’il leur dise, c’était en étant bourré. Il avait vraiment trop tendance à prendre sur lui et à écouter l'espace besoin des autres avant les siens. Mais au fond, ce n'était pas important, il était content lorsque ses parents étaient fiers de lui, il se disait toujours qu’il n’avait pas besoin de plus que ça. “J’ai déjà répondu à la question… toi tu me plais. Il soupira et essuya à nouveau les larmes qui lui montaient aux yeux. Mais c’est pas réciproque alors… j’imagine que même avec des critères aussi stricts que les miens, je suis pas à l’abri des râteaux.” Elwin n’avait vraiment plus de filtre lorsque était ivre, il disait ce qu'il pensait sans y mettre les formes. Évidemment, il n’était jamais acerbe car même dans ses pensées, il était qu'il pense des choses violentes. Enfin, ça arrivait mais uniquement à l’égard de lui-même. “Tu aimes quelqu'un, toi ?” Demanda-t-il un peu désespéré. Milan était un beau sportif, gentil, attentif et intéressant, donc forcément, il n’aurait aucun mal à être aimé en retour s'il aimait une personne.
- InvitéInvité
Re: when i see you, it's so bittersweet (Milwin)
Jeu 18 Jan 2018 - 21:12
L’intégralité de cette situation te met mal à l’aise. Elwin était bien plus doué que toi pour consoler les peines de cœur, tenir une conversation avec un homme qui tient à peine debout. Mais que faire lorsque c’est Elwin qui se trouve dans ce cas ? Tu te retrouves perdu face à cet océan de sentiments et d’émotions que tu ne sais pas gérer. Tu te retrouves noyé. Le sentiment d’être inutile s’impose rapidement à ton esprit. Tu ne peux t’empêcher de le regarder, avec une mine peinée. Sans doute n’a-t-il pas besoin d’alcool pour avoir le cœur en peine, seulement, le blondinet ne se plaint jamais. Tu n’es même pas sûr que quelqu’un soit au courant de la situation délicate dans laquelle il se trouve : satisfaire la fierté de ses parents ou poursuivre son chemin en craignant leur déception. Parfois, il t’arrive d’envier le courage et la persévérance du Summerbee. Particulièrement ce soir, en fait. L’eau de vie ne fait que dévoiler ce qu’il garde profondément en lui, par simple peur d’être un poids pour les autres. Le reste du groupe, ainsi que toi, avez beaucoup de choses à apprendre de lui. Quoique vous puissiez en dire, le gamin vous apporte beaucoup. Une épaule sur laquelle pleurer, une oreille attentive, des mots réconfortants, un soutien sans faille et parfois même de grands fous rires qui restent des souvenirs mémorables. Tu lui souris doucement, sans jamais le quitter des yeux. Il ne se rend même pas compte de ce qu’il fait pour vous au quotidien. Il le fait simplement, sans se poser de questions. Tout comme il ne se rend pas compte de la bêtise de cette situation.
« Ne dis pas de bêtises, bien sûr que tu peux. Je suis certain qu’ils comprendraient et qu’ils préféreraient te voir heureux, que tout triste à endurer une éducation que tu ne veux pas. » Du moins, c’est ainsi que sont tes propres parents. Ils ne te tiendront jamais rigueur si du jour au lendemain tu voulais tout abandonner pour changer de filière. Sans doute émettront-ils quelques doute mais jamais ils ne se mettront en travers de ton chemin. Tu soupires à ton tour. Tu ne sais pas comment agir avec lui, et ça t’agace au plus haut point. « Qu’est-ce qui te fait croire que ce n’est pas réciproque ? » demandes-tu. Tu ne sais pas à quoi tu pensais. Les mots sont sortis bêtement de ta bouche, sans que tu ne prennes la peine de réfléchir un seul instant. Il semble si faible. Du bout de l’index, tu recueilles une larme, puis une seconde, et essuies son visage glacé. « J’en sais trop rien. Je ne me suis jamais posé la question. J’ai d’autres préoccupation, d’autres choses à gérer. » Tu restes volontairement mystérieux. Tu ne peux pas révéler ton secret. Pas même à ton meilleur-ami, pas même à un type de la bande. Pas même à Elwin. « Je pense que je ne serais jamais à la hauteur de qui que ce soit, de toute façon. Personne ne serait en sécurité avec moi. Je suis incapable de protéger qui que ce soit. » lui avoues-tu tristement. Parfois, tu as envie de lui balancer qu’un monstre sommeille en toi, qu’il se réveille chaque pleine lune et menace de détruire ce que tu as de plus cher autour de toi. Mais tu ne peux pas. C’est interdit. « Tu es beau, toi aussi. Tu finiras pas trouver le garçon qui te fera chavirer et qui saura t’aimer comme il se doit. Ne précipite pas tout. Ne fais pas comme ces idiots à l’intérieur qui couche avec la première venue et qui doivent ramasser leur cœur à la petite cuillère. »
|
|