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⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
Ven 29 Déc 2017 - 22:55
— Belladonna Elixir Pennington
Je suis un Lufkin | personnage inventé
« she made broken look beautiful, and strong look invicible. she walked with the universe on her shoulder and made it look like a pair of wings. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Jeune fille déterminée, a plongé corps et âme dans une quête du savoir, sa passion s'emmêle et se lie avec sa créativité. Jeune fille bafouée, jeune fille blessée, jeune fille s'est écroulée, jeune fille a été détruite. Colère et agressivité, ont surgit malgré elle. Jeune fille plus solitaire encore, n'aime que la magie. Jeune fille isolée, n'aime pas les idées toutes faites. Jeune fille a appris le contrôle de son masque froid. Jeune fille rigide ne supporte pas les contacts physiques, ou qu'on l'approche de trop près. Jeune femme élégante, jeune femme un peu distante, a pris cette apparence familiale, celle de ces femmes aristocrates. Jeune femme se tient droite, jeune femme se tient haute, jeune femme se masque. Jeune femme exige d'elle-même plus que n'autorisent ses limites, se dépasse de jour en jour. Jeune femme tout de même brisée, noie son chagrin dans les potions aux effets hallucinogènes, et autres psychotropes moldus qu'elle obtient sans sourciller. Mais sa vie rêve aussi. Sa vie rêve d'aventure, de contrés lointaines et mystérieuses. Elle rêve de parcourir le monde, elle rêve d'apprendre encore et encore. Elle ne rêve que d'études, de recherches, de livres, de professeurs, de maîtres, de mentors. Elle rêve de s'élever, sans écraser les autres comme le ferait le pouvoir, mais de s'élever pour elle, intellectuellement. | ©️ jacks ◈ emma dumont |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
BELLADONNA, n.
in Italian : a beautiful lady
in English : a deadly poison.
“Sans la musique, la vie serait une erreur.”
― Friedrich Nietzsche, un moldu.
CHAPITRE PREMIER ;
Ouverture, lecture & littérature.
IN A GOOD BOOKROOM, LIKE YOUR FAMILY'S LIBRARY, YOU FEEL IN SOME MYSTERIOUS WAY THAT YOU ARE ABSORBING THE KNOWLEDGE AND WISDOM CONTAINED IN ALL THE BOOKS THROUGH YOUR SKIN, WITHOUT EVEN OPENING THEM. JUST BY STANDING THERE.
mai 1998 ⊹ 3 ans × "Une histoire, Lago, piplé!" Petite fille rebondit sur son lit. Petite fille veut l'histoire que chaque soir on lui lit. Lago s'approche. Ses oreilles apparaissent à peine au dessus du matelas, en un claquement de doigts, elle atterrit sur le lit, et s'installe aux côtés de petite fille. Petite fille n'a pas encore appris à lire. Mais petite fille déjà aime les histoires. Elle veut entendre ces épopées, ces cavalcades et contes de fées. Petite fille aime les histoire de magie, d'envoûtement, de féérie. Ses yeux illuminés, ses yeux captivés par les lettres tracées qui pour elle ne veulent rien dire encore. Elle espère qu'un jour, elle saura lire, petite fille. Elle veut lire aussi bien que Lago. Lago incarne les personnages quand elle lit, et ça la fait rire petite fille. Elle ne va plus au lit, sans qu'on lui lise l'histoire du soir. C'est d'habitude papa qui raconte. Mais papa est en voyage, pas tout près d'ici. Mais papa va revenir et lui en lira d'autres. Et petite fille sera installée sur ses genoux, dans ses bras chaleureux. Petite fille aura chaud, petite fille sera bien, son papa protecteur, un livre dans les mains.
sept. 1999 ⊹ 4 ans × "Lago?" la petite elfe apparait, puis s'avance pour écouter petite fille. "c'est quoi ce mot?" Lago se penche ; "danser". Petite fille observe les lettres, hoche la tête. "et celui-là?" Petite fille est curieuse, petite fille aimerait lire. Petite fille apprend les mots. Chaque ensemble de formes veut dire quelque chose. Elle sait écrire son prénom, et connait le dessin de quelques mots. Quand petite fille est couchée, enfin Lago se permet : "maîtresse, Lago constate que mademoiselle Bella aimerait apprendre à lire." Maîtresse distraite hoche vaguement la tête. Mais les mots ne sont pas perdus. Quelques jours plus tard, devant la porte arrive, le meilleur précepteur des contrées françaises du sud. On ne se prive de rien, et surtout pas petite fille. Petite fille a droit à tout! Si petite fille veut apprendre, alors ainsi soit-il. Pour sa mère si triste, les moindres paroles de petite fille, deviennent plus sacrées que paroles d'évangile.
fév. 2004 ⊹ 9 ans × Petite fille avait tout juste neuf ans. Par une froide et pluvieuse journée de février, dans leur bibliothèque de La Verdière, petite fille s'est enfermée. Elle les avait lu les livres pour enfants. Elle les avait lus, les livres d'en bas. Petite fille voulu grimper, afin d'en attraper de nouveaux. Petite fille a dérapé, petite file s'est griffée sur une statuette alambiquée. Et soudain. Soudain sous ses yeux, la bibliothèque s'est transformée. Les étagères se sont poussées . Une porte s'est dessinée. Et c'est les yeux écarquillés que petite fille est entrée. L'endroit étrange transpirait le savoir. Petite fille le sentait. Vers un étalage, petite fille s'est précipitée. Une sensation étouffante, d'elle s'est emparée. Ce livre-là, elle attendrait pour le toucher. Petite fille laisse courir ses doigts, le long des tranches de cuir reliées. Cette ambiance de secret, et l'impression d'un grondement sous-terrain ne l'ont pas fait fuir, petite fille. Elle a persévéré. Elle a pioché, petite fille, parmi les ouvrages exposés, et les mots a dévorés. Elle y est retournée petite fille, en cachette, ce n'était pas compliqué. Sa mère dans sa chambre était toujours enfermée. Elle s'est cultivée petite fille, avec de l'enfance, toute l'innocence et la naïveté. Et ce savoir, petite fille l'a assimilé, et à son image l'a modelé.
CHAPITRE DEUXIÈME ;
Azur, enluminure & architecture
PLACES MATTER. THEIR RULES, THEIR SCALE, THEIR DESIGN INCLUDE OR EXCLUDE CIVIL SOCIETY, PEDESTRIANISM, EQUALITY, DIVERSITY (ECONOMIC AND OTHERWISE), UNDERSTANDING OF WHERE WATER COMES FROM AND GARBAGE GOES, CONSUMPTION OR CONSERVATION. THEY MAP OUR LIVES.
sept. 2006 ⊹ 11 ans × Pour la première année, Petite fille fit sa rentrée. A l'académie Beauxbâtons elle fut envoyée. Le majestueux portail passé, le château s'est dévoilé. Petite fille est restée bouche-bée. Elle n'avait manqué de rien, jamais. Et dans le luxe, avait été élevée. Mais pareille vue, petite fille jamais n'avait contemplée. Les hautes tours élancées, dans le ciel disparaissaient. Et jusqu'à l'horizon de montagne bordées, les jardins français s'étalaient. Jamais sur pareilles splendeur et majesté les yeux de petite fille ne s'étaient posés. Ce n'était que l'extérieur. Quand petite fille est entrée, elle fut éblouie par la luminosité qui régnait. Toutes les enluminures, les dorures, les moulures, tout! brillait. Petite princesse avait trouvé son palais. Chaque objet, chaque courbe, chaque angle, chaque colonne, chaque fenêtre, chaque lustre... tout était parfait. D'une beauté à faire pâlir Versailles. De l'endroit, harmonie et élégance se dégageaient. Petite fille était chipée, jamais cet endroit elle ne quitterait. Ce que petite fille ignorait, c'est que la bibliothèque rivalisait de somptuosité avec le simple hall d'entrée. Des murs plus hauts qu'elle n'aurait pu l'imaginer, que des livres à perte de vue recouvraient. Du sol au plafond, de droite et de gauche, les ouvrages trônaient. Et pour y accéder, un merveilleux escalier, qui dans le décor se fondait. Petite fille entrait pour des années, dans un véritable château de contes de fée.
oct. 2007 ⊹ 12 ans × "Mademoiselle Desnoyers!" Elle avale sa salive jeune fille. Elle avance tête baissée, les yeux fixés sur ses souliers. "Jeune fille! Tête haute, regard droit. Deuxième rang." Jeune fille s'avance à pas silencieux et égaux. La droiture de sa carrure ne doit pas s'affaisser. "Vous écrirez des lignes. Les règles principales de l'école, je vous prie. Cent fois chaque." Jeune fille hoche la tête. "On dit : oui, monsieur." Jeune fille baisse les yeux. "oui, monsieur." jeune fille sort plume et parchemin. Quelle retenue peu créative, on se croirait chez les moldus! Écrire des lignes... Jeune fille est indignée, mais jeune fille se tait. Jeune fille trempe sa plume et rédige d'un geste leste, les dix règles principales de l'Académie de magie :
❧ L'élève doit respecter la bienséance, l'élégance, et la discipline exigées par l'école.
❧ L'élève doit porter l'uniforme en vigueur pendant les périodes de classe (8h-18h). L'uniforme sera bien entretenu et ne devra pas être accessoirisé.
❧ L'élève doit s'adresser aux adultes en commençant ses phrases par "madame" ou "monsieur" et terminer ses interventions par le même titre de respect.
❧ L'élève doit s'exprimer envers ses pairs avec la retenue, le respect, et la considération qui leur sont dus. Aucun écart ne sera toléré.
❧ L'élève doit utiliser un langage approprié et châtié. L'Académie ne tolère pas les écarts du langage familier ni les gestes déplacés, et autre gesticulations ridicules.
❧ L'élève doit respecter la neutralité de l'académie. Aucun rassemblement d'élèves à but politique, ou exprimant des opinions discriminatoires ne sera toléré.
❧ L'élève doit maintenir ses résultats au dessus de la moyenne.
❧ L'élève doit respecter l'autorité incarnée par les professeurs et les délégués.
❧ L'élève doit rejoindre les rangs dans le grand hall à 7h00 précises, pour l'appel.
❧ L'élève doit être à l'intérieur du château à partir de 21h, et à l'intérieur de son dortoir à partir de 22h, chaque jour de la semaine. (exceptés : vendredi et samedi).
CHAPITRE TROISIÈME ;
Ouverture, lecture & littérature.
DRESS SHABBILY AND THEY REMEMBER THE DRESS; DRESS IMPECCABLY AND THEY REMEMBER THE WOMAN. FOR SIMPLICITY IS THE KEYNOTE OF ALL TRUE ELEGANCE. A GIRL SHOULD BE TWO THINGS: CLASSY AND FABULOUS. FASHION CHANGES, BUT STYLE ENDURES.
sept. 2007 ⊹ 12 ans × Tête haute. Mains dans le dos. Pieds serrés. Souliers cirés. Dos droit. Robe repassée. Plis lissés. Jeune fille ne laissait rien dépasser. Pas un cheveux ne volait. Petite fille les avait envoûtés. Faut dire qu'à l'Académie, les écarts se sont pas tolérés. Pas un ourlet défait, pas une dentelle trouée, ni une chaussette déplacée. L'uniforme est stricte, l'uniforme est fin, l'uniforme est français. Cette haute France. Cette digne France. Cette noble France. La France romantique que voient les étrangers, mais avec le côté chic, qui y est aussi associé. La France est belle. La France et digne. La France est prestigieuse. L'académie formait les étudiants français à bien la représenter. Toute la classe, tout le style, toute l'élégance de ce pays en un endroit rassemblé. Oubliez les guenilles, abandonnez vos personnalités. Dans le moule il faut rentrer sous peine d'être amendé. Jeune fille y est rentrée. Jeune fille s'est laissée porter. Au dessus de la tête ça lui passait. Jeune fille écoutait, jeune fille apprenait, et au final c'était tout ce qui comptait. Alors elle n'a rien laissé dépassé, et droite elle est restée.
oct. 2010 ⊹ 15 ans × Elle les a vu les photos, jeune fille. Elle les imite ces aristos, jeune fille. Leur port altier, leur regard impérieux, leurs mains fines et douces. Elle se pare, se vêtit de cette apparence. Elle enfile chaque jour ce costume, cet accoutrement. Ca ne lui ressemble pas au fond. Mais elle le porte bien. Elle se procure la distance nécessaire. Elle s'offre cette bulle vitale. Elle n'a pas le choix. Elle a juste compris que pour ne pas être envahie il faut qu'elle écarte les gens, qu'elle les chasse se sa proximité. De cette allure hautaine, de cette démarche fière, elle en impose. Ce n'est pas elle, mais c'est tant pis. C'est pour elle, qu'elle l'a choisi.
mai. 2009 ⊹ 14 ans × Elle ne peut pas aimer, elle ne doit pas aimer. Elle n'aimera pas. Jeune fille choisit d'éviter de faire ressurgir sa malédiction. Jeune fille écarte les gens. Jeune fille s'est entourée d'une carapace de glace. Elle écrase les bruits, et étouffe les sons. Elle gèle les embrassades et fige les conversations. On la craint. On la respecte. On l'évite. Ca lui convient à la jeune fille. C'est ce qu'elle voulait, jeune fille. Repousser les autres pour ne pas les rayer de la surface de la terre. Pour ne pas souffrir de cet abandon qui règne sur sa vie. Pour ne pas attirer les ordures et pourritures. Ce masque hostile cache ses rancoeurs, ses sentiments, ses émotions, sa colère, ses blessures, sa haine. Imperturbable. Elle ne rit plus, ne sourit plus, n'est plus surprise, n'a plus peur. Rien ne passe son masque de glace. Jeune fille refoule ses sensations. Elle contrôle. Elle maîtrise. C'est le seul moyen de ne pas exploser, de ne pas se laisser dépasser. Bâillonnée, censurée, dominée.
CHAPITRE QUATRIÈME ;
Rupture, blessure & Déchirure
THE WORST KIND OF CRYING HAPPENED WHEN YOUR SOUL WEPT AND NO MATTER WHAT YOU DID, THERE WAS NO WAY TO COMFORT IT. A SECTION WITHERED AND BECAME A SCAR ON THE PART OF YOUR SOUL THAT SURVIVED. FOR PEOPLE LIKE ME, OUR SOULS CONTAINED MORE SCAR TISSUE THAN LIFE.
août 2001 ⊹ 6 ans × "Mère!! Il arrive quand Papa?" dit petite fille. Elle est impatiente petite fille. Il lui manque son père à petite fille. Il est parti depuis bien trop longtemps son père. Elle veut ressentir à nouveau la chaleur de ses bras, et l'étreinte de ses mains. Elle veut goûter à son odeur. "Je ne sais pas, Bella." Petite fille boude, petite fille guette par la fenêtre le moindre mouvement dans la cour, le moindre mouvement dans la cheminée du salon. Petite fille lance des regards furtifs à l'horloge. Il devrait déjà être là. Il devrait être rentré. Elle devrait être dans ses bras. Elle devrait le câliner. Mais il n'est toujours pas là. "Mère? Tu avais dit à neuf heures, et il est plus de onze heures!" Le silence résonne. Le silence a un goût d'amertume pour petite fille. "Mère?" Maman s'inquiète. Maman s'exaspère. "Belladonna! Je SAIS!" Petite fille se mord la lèvre. Petite fille sait que lorsque sa mère prononce son prénom en entier c'est qu'il ne faut plus insister. Mais petite fille se languit. Petite fille a hâte. Petite fille est agitée. Mais petite fille dans vingt ans deviendra jeune femme, et se languira encore. Car son père n'est pas rentré, et ne rentrera jamais. Petite fille a longtemps pleuré. Petite fille pleure encore la disparition de son père, qui fut plus tard déclaré mort, sans même la preuve de son décès, sans même qu'un jour on rapatrie son corps. La petite Belladonna a perdu son papa. Et la jeune Elixir ne l'a jamais retrouvé.
déc. 2006 ⊹ 11 ans × "Mère?" Petite fille court dans les couloirs. Petite fille cherche dans le noir. "Mère?" Mais le silence règne et les murs s'en imprègnent. "Eh! B." Petite fille se retourne et c'est son frère qui lui ouvre sa porte. " 'Amor'? J'ai fait un cauchemar, Elle est où maman?" Amory sourit triste. "Viens là." Et petite fille ne se fait pas prier. Céruléen contre azuré, leurs regards se croisent. Elle grimpe dans ses bras. "J'peux dormir avec toi, Amor’?" Il soupire. Il sourit son frère. "Bien sûr tu peux." "Il me manque papa." "Je sais, B. A moi aussi." "Maman aussi elle me manque." "je sais, B. A moi aussi." Dans son lit, dans ses bras, elle retrouve un peu de la chaleur de son papa, un peu du réconfort que lui offraient ses bras. Elle a peur petite fille la nuit. Elle fait des mauvais rêves petite fille la nuit. Et maman n'est plus là. Maman s'est enfermée. Maman était blessée. Maman était accablée. Maman dépérit. Alors petite fille se sent seule et délaissée. Quand les mois passent, Amory n'est plus là. Et la nuit il n'y a plus de bras pour réchauffer son coeur. Il n'y a plus que le vide, plus que le froid, plus que ses livres. Alors elle s'enferme, petite fille. Elle se tait petite fille.
CHAPITRE CINQUIÈME ;
Luxure, raclure & enflure.
I JUST WANT TO SLEEP. A COMA WOULD BE NICE. OR AMNESIA. ANYTHING, JUST TO GET RID OF THIS, THESE THOUGHTS, WHISPERS IN MY MIND.
déc. 2006 ⊹ 11 ans × Jeune fille en noir, jour sans espoir. Debout dans la foule des gens rassemblés par la peine, par un dernier homage. Sortis, les mouchoirs. Cette dépouille immobile. Cadavre exposé. Jeune fille stoïque, jeune fille apathique. Impassibilité, inertie. Mais elle l'aimait, jeune fille, sa mère effacée. Elle l'aimait à en crever. Mais elle le sait jeune fille, elle n'aurait jamais du l'aimer. Elle s'en veut jeune fille. C'est sa faute, son manquement, sa fatalité. Elle l'a bien compris, c'est tellement vrai. Tous ceux qu'elle aime s'en vont, décampent, disparaissent, se volatilisent, s'épuisent, meurent, crèvent, clamsent, trépassent. Elle ne peut pas pleurer jeune fille. C'est sa croix à porter, sa culpabilité. Elle doit rester digne jeune fille, pour honorer sa mère, honorer sa famille, honorer leur mémoire. Amory l'observe en coin, suspicieux, soupçonneux. Il la connait, sa jeune fille et son émotivité. Il est étonné, le frère, de la voir si figée, si stable. Elle pourtant si fragile. Petite fille abandonnée, à son oncle est livrée. Son oncle déplaisant. De toute sa famille, elle aurait apprécié n'importe qui. Mais il aura fallu que sa tutelle lui soit confiée, à lui.
- +18 ; scène d'après viol:
juil. 2008 ⊹ 13 ans × Ses yeux perçants et scrutateurs, couplés de son sourire malfaisant et pernicieux ainsi que de ses mains libidineuses et débauchées. Son haleine écoeurante, l'odeur de ses gestes, le goût de sa concupiscence. Sa peau dépravée, ses sourcils lascifs. Elle le craint jeune fille. Elle frémit, jeune fille. Elle a honte, jeune fille. Humiliée, déshonnorée, défleurée, dégradée. Elle est sale, elle est souillée. Maculée, sordide, obscène. Elle frotte, jeune fille. Elle veut se débarasser de ces relents de parfum, de ce goût nauséabond, de ces empreintes sur sa peau. Jeune fille pleure, jeune fille a peur. Jeune fille récure, désinfecte, se nettoie. Elle veut laver l'affront. Elle veut se débarasser de cette nuit. Elle veut oublier, elle veut renier. Jeune fille tremble. Et l'eau coule. Emportant les murmures de sa bouche infecte, l'écho qui résonne bien ancré dans sa tête. Ses soupirs immondes, elle veut les jeter, les arracher, les entraver.
juillet. 2012 ⊹ 17 ans × Dix sept ans. Majorité. Dix sept ans. Liberté. Dix sept ans. Débarassée. Sacré soit ce sept janvier. Dès l'été suivant, ses affaires empaquetés. Ses placards vidés. Son courage apprêté. Jeune femme descend les escaliers. La voila enfin émancipée. Il l'attend, fidèle à lui-même. Son sourire la nargue. "Tu ne partiras pas, ma petite chérie." Jeune fille tressaille. Dos droit, tête haute, regard fixé. Son regard l'affronte. Son regard l'emmerde. "R'garde-moi faire!" elle rétorque. Un geste leste de sa baguette et le coffre réduit à la taille d'un dé dans sa poche. Elle saisit la poignée pour ouvrir la porte. Sa main hideuse empêche jeune femme d'ouvrir. Elle ferme les yeux, et une bouffée d'air inspire. "Louis." elle avertit. "Belladonna." il susurre. La colère monte en elle. Jeune femme contrôle, jeune femme jubile. 'Vas-y, pousse moi' qu'elle pense. 'empêche-moi' qu'elle implore. "Tu ne quitteras pas cette maison, Belladonna." Un grondement sourd résonne. Ce n'est pas le tonnerre. C'est seulement sa colère. La colère d'une jeune femme bafouée. La colère d'une jeune femme remontée. La colère d'une jeune femme libérée. Les murs tremblent. Les meublent tressautent. Les lustres tintent. "Va t'faire foutre, Louis!" Le lustre éclate, les miroirs explosent, les fenêtres se fracassent. Et la détonation résonne. Elle ne contrôle plus, jeune fille. Elle lui en veut. Elle le hait. Elle le tuerait. Sa grosse main crasseuse hésite. Ses épaulent se délitent. Elle s'approche. Son coeur bât, elle le craint encore. D'un silencieux sortilège elle l'immobilisa. Et d'un léger accent de baguette, voilà l'oncle sur le sol enserré. Et la jeune fille libérée.
CHAPITRE SIXIÈME ;
Murmures, impure & bavure.
I MUST NOT FEAR. FEAR IS THE MIND-KILLER. FEAR IS THE LITTLE-DEATH THAT BRINGS TOTAL OBLITERATION. I WILL FACE MY FEAR. I WILL PERMIT IT TO PASS OVER ME AND THROUGH ME. AND WHEN IT HAS GONE PAST I WILL TURN THE INNER EYE TO SEE ITS PATH. WHERE THE FEAR HAS GONE THERE WILL BE NOTHING. ONLY I WILL REMAIN.
- +18 ; évocation du viol :
- nov. 2009 ⊹ 14 ans × Invisible. Elle se doit d'être invisible. Jeune fille ne peut pas être remarquée. Jeune fille se fond. Jeune fille se cache. Jeune fille a honte, peur. Jeune fille sous l'emprise de son humiliation. Jeune fille passe son temps à raser les murs, éviter ses pairs, et surtout les contacts. Ne la touchez pas, elle est sale. Ne l'approchez pas, elle empeste. Ne la regardez pas, elle est infecte. Elle risquerait de répandre son opprobre, sa vilenie, son ignominie. Elle est salie. Elle est salie. Elle est salie. Ces mots sonnent et sonnent et sonnent encore, tournent et retournent dans sa tête. Résonnent. Honteuse, l'infâme, s'efface. Qu'on ne l'approche pas. Elle tourne et tourne ses mots, ses soupirs. Elle vit ses mots, ses soupirs. C'est de sa faute, elle n'a pas su l'empêcher. Elle l'a laissé faire. Elle l'a accepté.
oct. 2008 ⊹ 13 ans × Les yeux écarquillés, jeune fille contemple. Elle se fige. Estomaquée par ce qui vient de se passer. Il s'est trop approché. Il l'a presque touchée. Il était bien trop près. Elle était menacée. Paniquée, jeune fille. Terrorisée, jeune fille s'est affolée. Elle n'a rien contrôlé et elle s'est emportée. Ca n'est pas elle. Ca n'était pas elle. C'est elle. Incapable de se laisser approcher. Incapable de retenir sa magie. Accident. Comme une enfant. Des fuites magiques. Un halo de peur. Auto-défense. Réflexe. Désarroi. "Mademoiselle Pennington! En retenue ce soir! C'est déjà la troisième fois qu'un incident de ce genre se produit! Que vous arrive-t-il? Enfin!" Elle est là, la directrice. Elle est cassante, la directrice. "Madame Delormes. C'était un accident, je suis navrée, je ferai en sorte que ça ne se reproduise pas, madame." Dos droit, mais jambes tremblantes. Elle est faible, jeune fille.
CHAPITRE SEPTIÈME ;
Aventure, envergure & démesure.
I CAN NEVER READ ALL THE BOOKS I WANT; I CAN NEVER BE ALL THE PEOPLE I WANT AND LIVE ALL THE LIVES I WANT. I CAN NEVER TRAIN MYSELF IN ALL THE SKILLS I WANT. AND WHAT DO I WANT? I WANT TO LIVE AND FEEL ALL THE SHADES, TONES AND VARIATIONS OF MENTAL AND PHYSICAL EXPERIENCE POSSIBLE IN MY LIFE.
juin 2013 ⊹ 18 ans × L'Académie, c'est terminé. Son diplôme dans sa poche, jeune femme veut voyager. Première de sa promo. Droite et fière, elle offre son discours à la foule qui l'entoure. "... et c'est avec un grand chagrin, mais néanmoins pleine d'entrain que je quitte l'Académie. J'aimerais remercier au nom de tous mes camarades de promotion comme de nos plus jeunes étudiants, l'Académie Beauxbâtons, pour l'accueil qui nous est fait et l'éducation qui nous est apportée. Nous sommes fiers d'avoir porté les couleurs de notre école. Nous sommes fiers d'être passés par ce château somptueux. Nous sommes fiers des valeurs et des principes qui nous ont été inculqués. Sachez que..." Dos droit, tête haute, menton en avant, port de reine. Elle fixe du regard tous ces gens rassemblés. Elle prononce les mots que sa place du jour exige. Elle remercie les gens qu'il faut, elle leur dit ce qu'ils veulent entendre, et d'une démarche sûre, s'éclipse de l'estrade. Belladonna, jeune femme, se sourit. Finie l'école, bonjour le monde. Première étape Paris, bureau des Portoloins, un aller-simple pour Inverness.
août 2013 ⊹ 18 ans × Elle en est! Premier sourire sincère depuis longtemps. ELLE EN EST! La fameuse université Hungcalf. Jeune femme est heureuse. Elle est en écosse, installée à Inverness depuis sa majorité! Elle a emménagé avec son frère. Tente de sortir de son carcan, dans la mesure du possible. Loin des règles si dures de l'Académie. D'après ce qu'elle a compris, Hungcalf c'est plus relax. Ca lui fera des 'vacances', jeune femme est contente. Petite fille prend son envol. Elle n'est pas tant intéressée par le tournoi que par l'idée de visiter, découvrir autre chose, apprendre d'autres coutumes, d'autres habitudes, d'autres cultures.
à suivre...
ps : j'ai raté l'coche! j'ai reçu l'message qui m'disait que j'étais inactive, et quand j'suis venue sur le forum pour dire que j'étais bien de retour, bah j'existais plus xD la boulette... mais me REVOILOUUUUUU! <3
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>emma dumont</b> ━ belladonna pennington</bottin>
- InvitéInvité
Re: ⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
Ven 29 Déc 2017 - 23:14
MA MEILLEURE AMIE !
Je suis tellement heureuse que tu sois de retour parmi nous !
- InvitéInvité
Re: ⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
Ven 29 Déc 2017 - 23:24
Le retour de la bella donna ! Parfait
- InvitéInvité
Re: ⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
Ven 29 Déc 2017 - 23:31
Re-bienvenue !
- InvitéInvité
Re: ⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
Sam 30 Déc 2017 - 11:21
bienvenue
dans ta nouvelle famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
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★ T'es paumé ? Tu ne sais pas qui est dans quelle maison ou dans quels cours ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a le : Référentiel de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS: re welcome parmi nous
- InvitéInvité
Re: ⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
Sam 30 Déc 2017 - 13:39
Merci à vous! <3
ce fut rapide!
- ▿ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
- ▿ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
- ⊹ belladonna ━ in italian a beautiful lady; in english a deadly poison.
- belladonna ❧ in italian, a beautiful lady ; in english, a deadly poison.
- belladonna ❧ she made broken look beautiful, and strong look invicible.
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