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Creepypasta
Ven 29 Déc 2017 - 23:58
Je me suis toujours demandé pourquoi on laissait ce bureau en l'état. L'histoire disait que la personne qui l'occupait jadis, avait dû partir précipitamment. C'était un genre de déduction, vu que tout était resté à la même place. Y'avait rien de rangé, ou quoi. C'était tel quel... Mais en vérité, on n'était sûr de rien. Personne n'avait vraiment l'air de s'en préoccuper, il faut dire. L'idée de ranger cet endroit pour le donner à quelqu'un d'autre, ça n’effleurait visiblement personne.
Bon, l'un dans l'autre, je m'en foutais un peu aussi.
Enfin, à moitié. Parce qu'avoir une pièce remplie de vieux parchemins tout moisis, ça impliquait de passer de temps en temps, histoire de vérifier que les rats faisaient pas leur nid dedans. Donc bon... Au final, ça devenait carrément mon problème, cette histoire.
Et là où les choses arrêtaient carrément de me plaire, c'est quand on m'a dit qu'on y soupçonnait la présence d'un épouvantard. Ces truc adorent les endroits sombres et confinés. Forcément, un vieux bureau éclairé avec une pauvre bougie, c'était pas mal comme palace.
Alors, j'espère carrément que c'est pas le cas. Parce que... Ben, j'ai pas franchement envie de me faire une petite frayeur. Je connais la forme que ces choses prennent avec moi et... Non quoi.
J'ai pas envie.
Personne n'a envie de ça, en vrai. Jamais.
C'est jamais le bon moment, putain.
Pourquoi on n'a pas demandé ça au prof de défense contre les forces du mal, sans déconner ?
Il en a vu d'autres à priori. Heh, les mecs ont oublié que j'étais un gros glandeur. Je sais même pas si j'arriverais à lancer le sort avant de me pisser dessus.
Journée de merde.
Clarice entre dans la pièce sans trop d'hésitation. Pour moi, c'est bon signe. A l'intérieur, c'est un bureau tout ce qu'il y a de plus classique, la poussière et les toiles d'araignée en plus. Une seule bougie éclaire tout l'ensemble... Mais ça me suffit pour y voir comme en plein jour.
La nyctalopie, c'est sans doute le seul truc utile que mon paternel ait fait pour moi... Et encore, il l'a pas fait exprès. C'est juste de la génétique.
Bref.
J'avance doucement.
Je suis pas serein.
Mon regard furète alentour. Je détaille un peu tout... Je prend la température, quoi. Mais bon, on dirait qu'il n'y a rien. Tant mieux, putain. Tant mieux.
Je finis par poser les yeux sur les vieux parchemins qui traînent ça et là. Impossible de comprendre un mot de ce qui est marqué dessus. Autant dire que ça doit remonter à loin. Sérieusement, ça ne dérange personne cette histoire ? Je peux pas imaginer qu'on laisse cette pièce exister sans se poser plus de question.
Et Clarice qui disparaît entre les meubles...
Bon, l'un dans l'autre, je m'en foutais un peu aussi.
Enfin, à moitié. Parce qu'avoir une pièce remplie de vieux parchemins tout moisis, ça impliquait de passer de temps en temps, histoire de vérifier que les rats faisaient pas leur nid dedans. Donc bon... Au final, ça devenait carrément mon problème, cette histoire.
Et là où les choses arrêtaient carrément de me plaire, c'est quand on m'a dit qu'on y soupçonnait la présence d'un épouvantard. Ces truc adorent les endroits sombres et confinés. Forcément, un vieux bureau éclairé avec une pauvre bougie, c'était pas mal comme palace.
Alors, j'espère carrément que c'est pas le cas. Parce que... Ben, j'ai pas franchement envie de me faire une petite frayeur. Je connais la forme que ces choses prennent avec moi et... Non quoi.
J'ai pas envie.
Personne n'a envie de ça, en vrai. Jamais.
C'est jamais le bon moment, putain.
Pourquoi on n'a pas demandé ça au prof de défense contre les forces du mal, sans déconner ?
Il en a vu d'autres à priori. Heh, les mecs ont oublié que j'étais un gros glandeur. Je sais même pas si j'arriverais à lancer le sort avant de me pisser dessus.
Journée de merde.
Clarice entre dans la pièce sans trop d'hésitation. Pour moi, c'est bon signe. A l'intérieur, c'est un bureau tout ce qu'il y a de plus classique, la poussière et les toiles d'araignée en plus. Une seule bougie éclaire tout l'ensemble... Mais ça me suffit pour y voir comme en plein jour.
La nyctalopie, c'est sans doute le seul truc utile que mon paternel ait fait pour moi... Et encore, il l'a pas fait exprès. C'est juste de la génétique.
Bref.
J'avance doucement.
Je suis pas serein.
Mon regard furète alentour. Je détaille un peu tout... Je prend la température, quoi. Mais bon, on dirait qu'il n'y a rien. Tant mieux, putain. Tant mieux.
Je finis par poser les yeux sur les vieux parchemins qui traînent ça et là. Impossible de comprendre un mot de ce qui est marqué dessus. Autant dire que ça doit remonter à loin. Sérieusement, ça ne dérange personne cette histoire ? Je peux pas imaginer qu'on laisse cette pièce exister sans se poser plus de question.
Et Clarice qui disparaît entre les meubles...
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Sam 30 Déc 2017 - 12:00
Droit comme un i, les mains sur les hanches, Ayden contemplait avec satisfaction la pièce qu'il venait d'aménager spécialement pour la venue du concierge.
Depuis sa première année à Hungcalf, des rumeurs plus ou moins saugrenues parcouraient les murs de l'établissement à son sujet, et l'une d'entre elle avait particulièrement retenue son attention : leur cher cerbère serait en réalité un vampire.
Cela était en parti dû au teint blafard de ce dernier, et au fait qu'il arpentait sans exception les couloirs de l'école toutes les nuits sans relâche.
Néanmoins, le jeune garçon n'était pas satisfait de ces ragots et s'était mis en tête de découvrir la vérité et de l'exposer aux yeux du monde à la manière d'un scientifique un peu fou ayant fait la découverte du siècle.
C'était pourquoi il avait commencé à ardemment potasser sur les "chauve-souris à taille humaine" avec les moyens du bord, lui donnant ainsi beaucoup d'indices sur comment afficher un vampire au grand jour. Il avait d'ailleurs aussi demandé à son entourage quelques conseils sur le sujet à travers une ou deux lettres, et sa mère lui avait conseillé de regarder la série "vampire diaries", mais ça ne s'était avéré que peu concluant, laissant ce pauvre Ayden avec plus de questions qu'au départ.
Toujours était-il qu'il avait désormais toutes les cartes en main, et qu'il avait décidé de commencer ses tests par l'ail, si repoussante pour les hommes de la nuit. Il en avait ainsi dispersé un peu partout dans la pièce, prenant garde à cacher les petites gousses derrière le mobilier, les livres ou encore les parchemins éparpillés un peu partout dans le bureau, ce qui dans la pénombre actuelle rendait son piège quasiment indiscernable.
Ne manquait plus qu'à attirer le principal intéressé, chose aisé lorsqu'on savait que ce dernier passait régulièrement dans le coin. Une histoire de rat apparemment. Mais le château grouillait d'animaux en tout genre et donc Ayden ne voyait pas vraiment le soucis avec ça. D'ailleurs, Ayden ne comprenait souvent pas certaines décisions des adultes.
Ce n'était donc plus qu'une question de minutes avant qu'il ne vienne inspecter les lieux. Et il n'eut d'ailleurs pas à attendre bien longtemps avant d'entendre des pas se rapprocher de la pièce. Ne préférant pas prendre le risque de se faire attraper, Ayden se glissa derrière l'un des meubles un peu en retrait dans la salle; cela lui permettait d'avoir une vue d'ensemble sans pour autant se faire remarquer.
La porte s'ouvrit, laissant tout d'abord un chat entrer, suivit du principal intéressé. Ayden sourit. L'opération "démasquer le suceur de sang" pouvait commencer !
Bien caché derrière son bureau, le garçon observait la scène qui s'offrait à lui. Pour l'instant, il ne décelait aucune réaction. Rien ne semblait incommoder le concierge. Mais il venait à peine de rentrer après tout !
Cioban s'approcha d'une pile de parchemins derrière lesquels se trouvaient l'un de ses nombreux petits pièges, les yeux rivés sur lui, le jeune homme scrutait la moindre de ses expressions.
Mais voilà que le chat venait pointer le bout de son nez dans sa direction, le distrayant de sa tâche première. DAMN, il devait vite réagir avant que le bestiole ne fasse tomber à l'eau toute sa combine !
Seul trois choix s'offraient à lui pour éviter que l'animal ne révèle sa présence :
1 - Pétrifier le chat à l'aide du sortilège "petrificus totalus". Mais bizarrement, ça lui semblait une mauvaise idée sur le long terme.
2 - L'attraper en évitant ses griffes acérées et lui mettre la main devant la gueule pour que la boule de poil ne trahisse pas sa présence
3 - Tenter de détourner son attention avec une gousse d'ail.
La troisième solution paraissait la moins dangereuse pour sa vie, si jamais le concierge le surprenait.
Il farfouilla donc dans sa poche pour en sortir une toute petite gousse et la fit silencieusement glisser dans la direction opposée, espérant sincèrement que le chat se laisserait berner facilement.
Depuis sa première année à Hungcalf, des rumeurs plus ou moins saugrenues parcouraient les murs de l'établissement à son sujet, et l'une d'entre elle avait particulièrement retenue son attention : leur cher cerbère serait en réalité un vampire.
Cela était en parti dû au teint blafard de ce dernier, et au fait qu'il arpentait sans exception les couloirs de l'école toutes les nuits sans relâche.
Néanmoins, le jeune garçon n'était pas satisfait de ces ragots et s'était mis en tête de découvrir la vérité et de l'exposer aux yeux du monde à la manière d'un scientifique un peu fou ayant fait la découverte du siècle.
C'était pourquoi il avait commencé à ardemment potasser sur les "chauve-souris à taille humaine" avec les moyens du bord, lui donnant ainsi beaucoup d'indices sur comment afficher un vampire au grand jour. Il avait d'ailleurs aussi demandé à son entourage quelques conseils sur le sujet à travers une ou deux lettres, et sa mère lui avait conseillé de regarder la série "vampire diaries", mais ça ne s'était avéré que peu concluant, laissant ce pauvre Ayden avec plus de questions qu'au départ.
Toujours était-il qu'il avait désormais toutes les cartes en main, et qu'il avait décidé de commencer ses tests par l'ail, si repoussante pour les hommes de la nuit. Il en avait ainsi dispersé un peu partout dans la pièce, prenant garde à cacher les petites gousses derrière le mobilier, les livres ou encore les parchemins éparpillés un peu partout dans le bureau, ce qui dans la pénombre actuelle rendait son piège quasiment indiscernable.
Ne manquait plus qu'à attirer le principal intéressé, chose aisé lorsqu'on savait que ce dernier passait régulièrement dans le coin. Une histoire de rat apparemment. Mais le château grouillait d'animaux en tout genre et donc Ayden ne voyait pas vraiment le soucis avec ça. D'ailleurs, Ayden ne comprenait souvent pas certaines décisions des adultes.
Ce n'était donc plus qu'une question de minutes avant qu'il ne vienne inspecter les lieux. Et il n'eut d'ailleurs pas à attendre bien longtemps avant d'entendre des pas se rapprocher de la pièce. Ne préférant pas prendre le risque de se faire attraper, Ayden se glissa derrière l'un des meubles un peu en retrait dans la salle; cela lui permettait d'avoir une vue d'ensemble sans pour autant se faire remarquer.
La porte s'ouvrit, laissant tout d'abord un chat entrer, suivit du principal intéressé. Ayden sourit. L'opération "démasquer le suceur de sang" pouvait commencer !
Bien caché derrière son bureau, le garçon observait la scène qui s'offrait à lui. Pour l'instant, il ne décelait aucune réaction. Rien ne semblait incommoder le concierge. Mais il venait à peine de rentrer après tout !
Cioban s'approcha d'une pile de parchemins derrière lesquels se trouvaient l'un de ses nombreux petits pièges, les yeux rivés sur lui, le jeune homme scrutait la moindre de ses expressions.
Mais voilà que le chat venait pointer le bout de son nez dans sa direction, le distrayant de sa tâche première. DAMN, il devait vite réagir avant que le bestiole ne fasse tomber à l'eau toute sa combine !
Seul trois choix s'offraient à lui pour éviter que l'animal ne révèle sa présence :
1 - Pétrifier le chat à l'aide du sortilège "petrificus totalus". Mais bizarrement, ça lui semblait une mauvaise idée sur le long terme.
2 - L'attraper en évitant ses griffes acérées et lui mettre la main devant la gueule pour que la boule de poil ne trahisse pas sa présence
3 - Tenter de détourner son attention avec une gousse d'ail.
La troisième solution paraissait la moins dangereuse pour sa vie, si jamais le concierge le surprenait.
Il farfouilla donc dans sa poche pour en sortir une toute petite gousse et la fit silencieusement glisser dans la direction opposée, espérant sincèrement que le chat se laisserait berner facilement.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Sam 30 Déc 2017 - 22:47
Tandis que je trifouille ça et là, Clarice s'amuse. Je ne sais pas ce qu'elle a vu, mais on dirait que ça lui plaît... Probablement une souris ou quelque chose dans le genre. Je la vois disparaître en un bond disgracieux, par delà une grande étagère.
Et c'est à ce moment là que ma main se referme sur... Une gousse d’ail ?
Mon expression passe instantanément de l'incrédulité à un genre de consternation sceptique. Je décide donc de poursuivre les fouilles et... Ma foi, c'est amusant : encore d'autres gousses. Heh, c'est qu'on se marre, dans l'enseignement supérieur.
A partir de là, il ne me faut pas longtemps pour emboîter les éléments dans ma tête.
A défaut d'être une flèche, je peux tout de même m'enorgueillir d'une expérience honorable en matière d'âneries du registre des comportements puérils. La seule chose qui me reste à voir, c'est si mon petit troll du jour traîne encore dans les parages. Pour cela, rien de plus simple... Un petit « Hominum revelio » et... Bingo.
Je prends une seconde ou deux pour réfléchir à la situation et... Je ne sais pas... Fomenter une petite revanche. Quelque chose comme ça.
Qui sait, y'a peut-être moyen de se marrer un peu...
Esquissant l'ombre d'un sourire, je fend l'air d'un léger coup de baguette. Aussitôt, un gros livre vole du bureau, accompagné d'un ou deux parchemins poussiéreux, pour venir s'écraser sur la tête de mon adversaire improvisé.
Premier mouvement : je sais que tu es là.
J'en profite pour souffler la flamme de l'unique chandelle éclairant la pièce et disparaître dans l'ombre... Qu'il sera le seul à subir, naturellement. Moi, j'y vois encore largement assez pour ne pas me prendre les pieds dans le tapis...
Encore que, c'est l'obscurité quasi complète là dedans. Même en étant nyctalope, c'est chaud. Enfin bref, je reste sagement planqué dans l'angle mort de l'imposante bibliothèque qui couvre l'un des murs. Silencieux comme un chat, j'attends le bon moment pour lui flanquer la peur de sa vie.
Second mouvement : cherche le vilain suceur de sang, mon garçon.
Et c'est à ce moment là que ma main se referme sur... Une gousse d’ail ?
Mon expression passe instantanément de l'incrédulité à un genre de consternation sceptique. Je décide donc de poursuivre les fouilles et... Ma foi, c'est amusant : encore d'autres gousses. Heh, c'est qu'on se marre, dans l'enseignement supérieur.
A partir de là, il ne me faut pas longtemps pour emboîter les éléments dans ma tête.
A défaut d'être une flèche, je peux tout de même m'enorgueillir d'une expérience honorable en matière d'âneries du registre des comportements puérils. La seule chose qui me reste à voir, c'est si mon petit troll du jour traîne encore dans les parages. Pour cela, rien de plus simple... Un petit « Hominum revelio » et... Bingo.
Je prends une seconde ou deux pour réfléchir à la situation et... Je ne sais pas... Fomenter une petite revanche. Quelque chose comme ça.
Qui sait, y'a peut-être moyen de se marrer un peu...
Esquissant l'ombre d'un sourire, je fend l'air d'un léger coup de baguette. Aussitôt, un gros livre vole du bureau, accompagné d'un ou deux parchemins poussiéreux, pour venir s'écraser sur la tête de mon adversaire improvisé.
Premier mouvement : je sais que tu es là.
J'en profite pour souffler la flamme de l'unique chandelle éclairant la pièce et disparaître dans l'ombre... Qu'il sera le seul à subir, naturellement. Moi, j'y vois encore largement assez pour ne pas me prendre les pieds dans le tapis...
Encore que, c'est l'obscurité quasi complète là dedans. Même en étant nyctalope, c'est chaud. Enfin bref, je reste sagement planqué dans l'angle mort de l'imposante bibliothèque qui couvre l'un des murs. Silencieux comme un chat, j'attends le bon moment pour lui flanquer la peur de sa vie.
Second mouvement : cherche le vilain suceur de sang, mon garçon.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Dim 31 Déc 2017 - 10:38
La gousse roula. Lentement. Trop lentement à son goût. Jusqu'à atteindre l'animal qui, contre toute attente, sembla passionné par l'objet. La chatte n'attendit pas plus pour sauter dessus, donner quelques coups de pattes et s'éloigner dans quelques petits bonds joueurs.
Ayden se retint de soupirer de soulagement pour éviter de révéler sa présence, mais l'idée y était. Il se contenta simplement de passer le revers de sa main sur son front, épongeant la sueur froide qu'il venait d'avoir. Un peu plus et il se faisait démasquer. Il ne manquerait plus qu'il fasse tomber à l'eau tout son plan minutieusement échafaudé, ce serait carrément la loose.
Mais heureusement pour lui, il était encore comme qui dirait dans le game.
Ayden pu donc se positionner à nouveau correctement pour observer le concierge qui avait l'air d'avoir découvert quelques gousses entre temps. Pourtant, cela ne semblait en aucun cas l'affecter.
Peut-être qu'il se retenait, mais ça, le jeune homme ne pouvait encore l'affirmer, surtout avec le peu de luminosité dans la pièce. Dans tout les cas, si ce test là ne se révélait pas concluant, il en avait encore tout un stock en réserve !
Par contre, il remarqua Cioban murmurer quelque chose d'inaudible d'où il se tenait. Et ça, c'était plus que suspect. Du blabla de vampire ? Un contre-sort pour combattre l'ail ? Ou encore pire, un appel aux autres chauve-souris du coin pour prévenir que la pièce était piégée ??
Suite à ça, le concierge sorti sa baguette avant d'esquisser un petit mouvement distinctif.
Ah ah ! Un sort ! Ses soupçons étaient fond..BAM !!
Voilà qu'un vieux grimoire tout aussi poussiéreux que lourd venait de s'abattre lourdement sur son crâne, secouant sauvagement ses pauvres petits neurones. Cette fois-ci, il ne put réprimer un couinement de douleur étouffé.
Puis soudain, le noir complet.
"Fuck" Siffla-t-il entre ses lèvres. A tout les coups, il ne s'agissait pas d'un hasard et il venait de se faire prendre la main dans le sac. C'était assez humiliant pour un premier essai, surtout en sachant qu'il n'avait rien vu venir et qu'il ne savait pas comment Thomas avait pu découvrir le pot aux roses. Mais il n'allait sûrement pas se laisser démonter maintenant. Il devait rebondir et trouver un moyen de s'escamoter discrètement sans se faire chopper, histoire d'éviter de finir pendu par les pieds dans la salle de torture ou du désespoir.
Le seul problème était ce silence pesant qui n'annonçait rien de bon. Ça lui filait même carrément la chair de poule. Était-il encore là ? Préparait-il un nouveau raid de livres malfaisants ?
Impossible de savoir. Et puis Ayden ne pouvait se risquer à effectuer un lumos pour retrouver son chemin dans ce cul de four, cela révélerait sa position.
Il n'avait pourtant pas vraiment le choix. Il devait sortir. Il essaya tout de même de tendre l'oreille afin de discerner une potentielle respiration mais c'était mission impossible avec son cœur qui battait la chamade. Foutu adrénaline.
Il devait donc passer au plan B ! Faire diversion afin de tenter la fuite !
Ayden passa en revu les sorts qu'il connaissait en ne garda que ceux qui pouvaient lui être utile dans l'instant présent. Il allait y avoir du sport.
Sans attendre plus longtemps, le jeune homme se redressa subitement, brandit sa baguette et lança distinctement "LOCOMOTOR !"
Avec tout les papiers qui se trouvaient dans la pièce, ça allait voler de tout les côtés et cela lui permettrait de s'enfuir. L'élément de surprise allait être parfait. Et tant pis s'il passerait pour un abrutit s'il s'avérait que le concierge était déjà parti.
… Mais par où était la sortie ?
Ayden se retint de soupirer de soulagement pour éviter de révéler sa présence, mais l'idée y était. Il se contenta simplement de passer le revers de sa main sur son front, épongeant la sueur froide qu'il venait d'avoir. Un peu plus et il se faisait démasquer. Il ne manquerait plus qu'il fasse tomber à l'eau tout son plan minutieusement échafaudé, ce serait carrément la loose.
Mais heureusement pour lui, il était encore comme qui dirait dans le game.
Ayden pu donc se positionner à nouveau correctement pour observer le concierge qui avait l'air d'avoir découvert quelques gousses entre temps. Pourtant, cela ne semblait en aucun cas l'affecter.
Peut-être qu'il se retenait, mais ça, le jeune homme ne pouvait encore l'affirmer, surtout avec le peu de luminosité dans la pièce. Dans tout les cas, si ce test là ne se révélait pas concluant, il en avait encore tout un stock en réserve !
Par contre, il remarqua Cioban murmurer quelque chose d'inaudible d'où il se tenait. Et ça, c'était plus que suspect. Du blabla de vampire ? Un contre-sort pour combattre l'ail ? Ou encore pire, un appel aux autres chauve-souris du coin pour prévenir que la pièce était piégée ??
Suite à ça, le concierge sorti sa baguette avant d'esquisser un petit mouvement distinctif.
Ah ah ! Un sort ! Ses soupçons étaient fond..BAM !!
Voilà qu'un vieux grimoire tout aussi poussiéreux que lourd venait de s'abattre lourdement sur son crâne, secouant sauvagement ses pauvres petits neurones. Cette fois-ci, il ne put réprimer un couinement de douleur étouffé.
Puis soudain, le noir complet.
"Fuck" Siffla-t-il entre ses lèvres. A tout les coups, il ne s'agissait pas d'un hasard et il venait de se faire prendre la main dans le sac. C'était assez humiliant pour un premier essai, surtout en sachant qu'il n'avait rien vu venir et qu'il ne savait pas comment Thomas avait pu découvrir le pot aux roses. Mais il n'allait sûrement pas se laisser démonter maintenant. Il devait rebondir et trouver un moyen de s'escamoter discrètement sans se faire chopper, histoire d'éviter de finir pendu par les pieds dans la salle de torture ou du désespoir.
Le seul problème était ce silence pesant qui n'annonçait rien de bon. Ça lui filait même carrément la chair de poule. Était-il encore là ? Préparait-il un nouveau raid de livres malfaisants ?
Impossible de savoir. Et puis Ayden ne pouvait se risquer à effectuer un lumos pour retrouver son chemin dans ce cul de four, cela révélerait sa position.
Il n'avait pourtant pas vraiment le choix. Il devait sortir. Il essaya tout de même de tendre l'oreille afin de discerner une potentielle respiration mais c'était mission impossible avec son cœur qui battait la chamade. Foutu adrénaline.
Il devait donc passer au plan B ! Faire diversion afin de tenter la fuite !
Ayden passa en revu les sorts qu'il connaissait en ne garda que ceux qui pouvaient lui être utile dans l'instant présent. Il allait y avoir du sport.
Sans attendre plus longtemps, le jeune homme se redressa subitement, brandit sa baguette et lança distinctement "LOCOMOTOR !"
Avec tout les papiers qui se trouvaient dans la pièce, ça allait voler de tout les côtés et cela lui permettrait de s'enfuir. L'élément de surprise allait être parfait. Et tant pis s'il passerait pour un abrutit s'il s'avérait que le concierge était déjà parti.
… Mais par où était la sortie ?
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Dim 31 Déc 2017 - 11:28
Bon, je dois bien admettre que j'aurais pu mieux calculer mon coup. Je m'attendais à ce que le gamin se mette à trembloter comme un gros fragile, mais non. C'est même l'inverse, en un sens.
J'ai tout juste le temps de le voir se lever que la formule du sort me parvient aux oreilles. Aussitôt, je sens mes deux neurones se connecter pour me signaler que ça va chier.
Les parchemins et les livres se mettent à voler dans tous les sens. On dirait un tourbillon de volatiles déchaînés. J'en esquive un ou deux sans trop de problème, mais le troisième me percute l'arrière du crâne, produisant un « toc » sourd caractéristique. Je retiens une exclamation de stupeur mêlée de douleur, histoire de ne pas me griller complètement.
Mais l'instant d'après, c'est un large feuillet qui échoue sur mon visage, comme une grande claque. Je manque de me casser la gueule en reculant sous l'effet de la surprise... Et Clarice qui miaule à la mort...
Du calme Cioban, ça va le faire.
Je me débarrasse de l'antique parchemin d'un geste sec, avant de venir fouiller l'espace du regard. Le gamin est toujours là. Il cherche la sortie, on dirait... Parfait.
Rassemblant tout ce qui me reste de concentration, je marmonne un « finite incantatem », histoire d'y voir plus clair. Les livres et le reste retombent immédiatement au sol, ramenant le silence par la même occasion.
Entre temps, la partie la plus sournoise de mon cerveau a cogité. Je m'applique donc, pour faire de cet ultime mouvement quelque chose de grandiose.
Un beau Flambios.
Je fais apparaître, au dessus de lui, le dessin d'une imposante mâchoire de vampire. Le genre avec des dents bien pointues. Et c'est d'autant plus beau que les flammes ressortent particulièrement bien dans l'obscurité.
Alors bon, j'aurais pu en rester là... Mais tant qu'à faire, autant y aller franchement. Un sourire maléfique sur le visage, je viens pointer ma baguette sur la gorge et informule un Sonorus.
« A-i face cuiva baie în ibric ! Vânzator de iaurt !
Le roumain, ça rend tout plus dramatique, même si ce que je viens de dire se résume grossièrement à « je vais te faire rentrer dans une cafetière, vendeur de yaourt ». Ouais, on n'est pas des flèches niveau insulte, dans les Balkans.
Cela dit, les probabilités pour qu'il comprenne ce que je viens de dire sont tellement faibles que je n'ai pas trop à m'en faire.
Et qu'on me pende s'il ne se pisse pas dessus après ça.
J'ai tout juste le temps de le voir se lever que la formule du sort me parvient aux oreilles. Aussitôt, je sens mes deux neurones se connecter pour me signaler que ça va chier.
Les parchemins et les livres se mettent à voler dans tous les sens. On dirait un tourbillon de volatiles déchaînés. J'en esquive un ou deux sans trop de problème, mais le troisième me percute l'arrière du crâne, produisant un « toc » sourd caractéristique. Je retiens une exclamation de stupeur mêlée de douleur, histoire de ne pas me griller complètement.
Mais l'instant d'après, c'est un large feuillet qui échoue sur mon visage, comme une grande claque. Je manque de me casser la gueule en reculant sous l'effet de la surprise... Et Clarice qui miaule à la mort...
Du calme Cioban, ça va le faire.
Je me débarrasse de l'antique parchemin d'un geste sec, avant de venir fouiller l'espace du regard. Le gamin est toujours là. Il cherche la sortie, on dirait... Parfait.
Rassemblant tout ce qui me reste de concentration, je marmonne un « finite incantatem », histoire d'y voir plus clair. Les livres et le reste retombent immédiatement au sol, ramenant le silence par la même occasion.
Entre temps, la partie la plus sournoise de mon cerveau a cogité. Je m'applique donc, pour faire de cet ultime mouvement quelque chose de grandiose.
Un beau Flambios.
Je fais apparaître, au dessus de lui, le dessin d'une imposante mâchoire de vampire. Le genre avec des dents bien pointues. Et c'est d'autant plus beau que les flammes ressortent particulièrement bien dans l'obscurité.
Alors bon, j'aurais pu en rester là... Mais tant qu'à faire, autant y aller franchement. Un sourire maléfique sur le visage, je viens pointer ma baguette sur la gorge et informule un Sonorus.
« A-i face cuiva baie în ibric ! Vânzator de iaurt !
Le roumain, ça rend tout plus dramatique, même si ce que je viens de dire se résume grossièrement à « je vais te faire rentrer dans une cafetière, vendeur de yaourt ». Ouais, on n'est pas des flèches niveau insulte, dans les Balkans.
Cela dit, les probabilités pour qu'il comprenne ce que je viens de dire sont tellement faibles que je n'ai pas trop à m'en faire.
Et qu'on me pende s'il ne se pisse pas dessus après ça.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Dim 31 Déc 2017 - 18:38
Avançant à la vitesse d'un niffleur paraplégique, Ayden tenta tant bien que mal de se frayer un chemin parmi la guerre civile qui venait d'éclater dans la salle. Dans la cacophonie, il manqua de se prendre un livre qui lui frôla méchamment l'oreille droite.
Il lui sembla aussi entendre du bruit non loin de lui, mais il n'en était plus vraiment sûr avec tout ces bruits de parchemins volants. Et après tout, il n'avait pas vraiment le temps de s'en soucier; il devait mettre les voiles fissa.
Pourtant, comme un plan ne se déroule jamais comme prévu, son sort fût annulé et le silence retomba aussitôt, tout comme la myriade de paperasse et de bouquin qu'il avait fait valdinguer.
Une petite partie lui finit dessus d'ailleurs, épargnant certes sa sublime chevelure, mais ayant moins de pitié pour son dos, l'envoyant dire bonjour au sol poussiéreux dans un "HUMF" sonore.
Il n'y avait à présent plus l'ombre d'un doute. Cioban était toujours là. Il avait dû sûrement s'en prendre plein la tronche aussi, et ça allait sérieusement barder pour ces fesses. Ayden ravala péniblement sa salive en imaginant son châtiment plus la beuglante des enfers de ces parents quand ils apprendraient la nouvelle.
Rien que cette pensée lui donna la chair de poule et l'incita à s'activer un petit peu pour se ruer vers la sortie. Surtout que maintenant il pouvait voir la porte et elle n'était qu'à quelques mètres à peine.
…
…
Wait. Il pouvait voir la porte ? D'ailleurs, ce n'était pas la saule chose qu'il voyait. La pièce entière semblait s'illuminer comme en plein jour.
Ayden s'immobilisa. Et lentement, sans gestes brusques, leva la tête en direction de la source de lumière. La scène qui s'affichait devant lui lui glaça le sang. Une espèce de mâchoire enflammée aux dents acérées se trouvait juste au dessus de lui, flottant de façon inquiétante et peu avenante.
"Oh bordel de merde…"
Soudain, une voix d'outre tombe résonna, comme si l'astre de feu lui-même en prononçait chacun de ces mots.
" A-i face cuiva baie în ibric ! Vânzator de iaurt !"
Flippant. Juste. Flippant.
Ne pensant pas une seconde qu'il pouvait avoir la moindre chance face à ce genre d'invocation, Ayden préféra opter pour la retraite stratégique en arrière.
De manière un peu maladroite, il se releva sans décrocher une seule seconde son regard de la mâchoire.
Un pas après l'autre, aussi raide qu'un bout de bois, il recula en arrière. On pouvait dire qu'il n'en menait pas large le Tolkien. Et dire que tout ce qu'il voulait à la base, c'était mener sa petite enquête sur une bête rumeur, et voilà qu'il allait sûrement finir carbonisé dans un dentier. Ça sera un truc sympa à écrire sur sa tombe tient.
Néanmoins, il était loin d'être au bout de ses peines. Parce qu'à force de reculer comme une andouille, il finit par rencontrer un obstacle. Cela aurait pu être un meuble, ou bien le mur. Mais non. Dans son infinie chance, il venait de se heurter à la seule personne dont il cherchait tant bien que mal à se cacher aujourd'hui : le concierge.
Ayden se mordit la lèvre en fermant fortement les yeux, n'osant faire le moindre mouvement. Il était cuit. Archi cuit.
Il lui sembla aussi entendre du bruit non loin de lui, mais il n'en était plus vraiment sûr avec tout ces bruits de parchemins volants. Et après tout, il n'avait pas vraiment le temps de s'en soucier; il devait mettre les voiles fissa.
Pourtant, comme un plan ne se déroule jamais comme prévu, son sort fût annulé et le silence retomba aussitôt, tout comme la myriade de paperasse et de bouquin qu'il avait fait valdinguer.
Une petite partie lui finit dessus d'ailleurs, épargnant certes sa sublime chevelure, mais ayant moins de pitié pour son dos, l'envoyant dire bonjour au sol poussiéreux dans un "HUMF" sonore.
Il n'y avait à présent plus l'ombre d'un doute. Cioban était toujours là. Il avait dû sûrement s'en prendre plein la tronche aussi, et ça allait sérieusement barder pour ces fesses. Ayden ravala péniblement sa salive en imaginant son châtiment plus la beuglante des enfers de ces parents quand ils apprendraient la nouvelle.
Rien que cette pensée lui donna la chair de poule et l'incita à s'activer un petit peu pour se ruer vers la sortie. Surtout que maintenant il pouvait voir la porte et elle n'était qu'à quelques mètres à peine.
…
…
Wait. Il pouvait voir la porte ? D'ailleurs, ce n'était pas la saule chose qu'il voyait. La pièce entière semblait s'illuminer comme en plein jour.
Ayden s'immobilisa. Et lentement, sans gestes brusques, leva la tête en direction de la source de lumière. La scène qui s'affichait devant lui lui glaça le sang. Une espèce de mâchoire enflammée aux dents acérées se trouvait juste au dessus de lui, flottant de façon inquiétante et peu avenante.
"Oh bordel de merde…"
Soudain, une voix d'outre tombe résonna, comme si l'astre de feu lui-même en prononçait chacun de ces mots.
" A-i face cuiva baie în ibric ! Vânzator de iaurt !"
Flippant. Juste. Flippant.
Ne pensant pas une seconde qu'il pouvait avoir la moindre chance face à ce genre d'invocation, Ayden préféra opter pour la retraite stratégique en arrière.
De manière un peu maladroite, il se releva sans décrocher une seule seconde son regard de la mâchoire.
Un pas après l'autre, aussi raide qu'un bout de bois, il recula en arrière. On pouvait dire qu'il n'en menait pas large le Tolkien. Et dire que tout ce qu'il voulait à la base, c'était mener sa petite enquête sur une bête rumeur, et voilà qu'il allait sûrement finir carbonisé dans un dentier. Ça sera un truc sympa à écrire sur sa tombe tient.
Néanmoins, il était loin d'être au bout de ses peines. Parce qu'à force de reculer comme une andouille, il finit par rencontrer un obstacle. Cela aurait pu être un meuble, ou bien le mur. Mais non. Dans son infinie chance, il venait de se heurter à la seule personne dont il cherchait tant bien que mal à se cacher aujourd'hui : le concierge.
Ayden se mordit la lèvre en fermant fortement les yeux, n'osant faire le moindre mouvement. Il était cuit. Archi cuit.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Lun 1 Jan 2018 - 17:55
Il me suffit d'observer la réaction de ma victime pour constater que mon plan a marché. Le pauvre gars est tellement raide qu'on le croirait pétrifié. Je le vois reculer pas à pas, les yeux rivés sur la figure de flamme, comme s'il s'attendait à mourir d'une seconde à l'autre.
C'est génial.
Je me contiens, histoire de ne pas exploser de rire tout de suite. Sans un bruit, je range donc ma baguette à sa place, dans la poche intérieure de ma veste et glisse furtivement sur sa trajectoire, juste derrière lui.
J'ai à peine le temps de venir fouiller dans une autre de mes poches, sortir mon smart phone... Ouais, j'ai un smart phone : j'adore les trucs de moldu, c'est comme ça... Qu'il me percute.
Souriant à pleine dent, je passe alors mon bras au dessus de son épaule, afin de lui encercler le torse et le maintenir immobile. Ensuite, je tend ma main libre devant nous, l'appareil bien en évidence.
« Bouh.
Fais-je de ce ton qu'ont les méchants de film, lorsqu'ils viennent de mettre la main sur leur victime. Mon sourire s'accentue encore, jusqu'à dévoiler l'intégralité de ma dentition. Un coup de pouce sur l'écran du téléphone et le flash nous illumine, immortalisant la scène en un selfie.
Je le relâche alors et m'éloigne de quelques pas, le regard rivé sur l'écran. Mon autre main s'en vient récupérer ma baguette : je rallume la chandelle, les yeux toujours braqué sur ce portrait d'anthologie.
Je suis plié de rire.
« Excellent.
Fais-je, entre deux inspirations. Mon regard se pose finalement sur lui. J'approche, gloussant toujours ostensiblement et pose une main sur son épaule, avant de lui montrer la photo. Dessus, il a l'air comme au bord du suicide. En ce qui me concerne, on pourrait croire que je viens de trouver de l'or.
« Cette tête, mon gars, c'est...
Je joins le pouce et l'index, en embrasse la jonction et lance la main dans l'air.
« Priceless.
Calmant mon hilarité, je range tranquillement l'appareil à sa place. Mon expression retrouve peu à peu son sérieux. Je le regarde à nouveau.
« Ton nom.
On dirait que je vais le bouffer.
Il faut dire que toute cette histoire, aussi amusante fut-elle, aura semé un beau bordel dans la pièce. Il y a cinq minutes encore, tout prenait la poussière en ordre. Maintenant, on croirait qu'un tremblement de terre est passé par là. Y'en a dans tous les sens.
Ça va prendre un temps fou à tout ranger... Moi qui n'avait, justement, pas envie de classer des bouquins par ordre alphabétique. Ça tombe bien.
Pendant ce temps, Clarice émerge peu à peu du coin dans lequel elle s'était planqué, pour échapper à la tornade de livre. Elle semble avoir remarqué quelque chose... Un truc qu'on aurait potentiellement oublié dans le feu de l'action.
Qui sait...
C'est génial.
Je me contiens, histoire de ne pas exploser de rire tout de suite. Sans un bruit, je range donc ma baguette à sa place, dans la poche intérieure de ma veste et glisse furtivement sur sa trajectoire, juste derrière lui.
J'ai à peine le temps de venir fouiller dans une autre de mes poches, sortir mon smart phone... Ouais, j'ai un smart phone : j'adore les trucs de moldu, c'est comme ça... Qu'il me percute.
Souriant à pleine dent, je passe alors mon bras au dessus de son épaule, afin de lui encercler le torse et le maintenir immobile. Ensuite, je tend ma main libre devant nous, l'appareil bien en évidence.
« Bouh.
Fais-je de ce ton qu'ont les méchants de film, lorsqu'ils viennent de mettre la main sur leur victime. Mon sourire s'accentue encore, jusqu'à dévoiler l'intégralité de ma dentition. Un coup de pouce sur l'écran du téléphone et le flash nous illumine, immortalisant la scène en un selfie.
Je le relâche alors et m'éloigne de quelques pas, le regard rivé sur l'écran. Mon autre main s'en vient récupérer ma baguette : je rallume la chandelle, les yeux toujours braqué sur ce portrait d'anthologie.
Je suis plié de rire.
« Excellent.
Fais-je, entre deux inspirations. Mon regard se pose finalement sur lui. J'approche, gloussant toujours ostensiblement et pose une main sur son épaule, avant de lui montrer la photo. Dessus, il a l'air comme au bord du suicide. En ce qui me concerne, on pourrait croire que je viens de trouver de l'or.
« Cette tête, mon gars, c'est...
Je joins le pouce et l'index, en embrasse la jonction et lance la main dans l'air.
« Priceless.
Calmant mon hilarité, je range tranquillement l'appareil à sa place. Mon expression retrouve peu à peu son sérieux. Je le regarde à nouveau.
« Ton nom.
On dirait que je vais le bouffer.
Il faut dire que toute cette histoire, aussi amusante fut-elle, aura semé un beau bordel dans la pièce. Il y a cinq minutes encore, tout prenait la poussière en ordre. Maintenant, on croirait qu'un tremblement de terre est passé par là. Y'en a dans tous les sens.
Ça va prendre un temps fou à tout ranger... Moi qui n'avait, justement, pas envie de classer des bouquins par ordre alphabétique. Ça tombe bien.
Pendant ce temps, Clarice émerge peu à peu du coin dans lequel elle s'était planqué, pour échapper à la tornade de livre. Elle semble avoir remarqué quelque chose... Un truc qu'on aurait potentiellement oublié dans le feu de l'action.
Qui sait...
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Mar 2 Jan 2018 - 0:03
Toujours les yeux fermés, Ayden attendait presque docilement de se faire enguirlander. Après tout, plus vite ce serait fait, plus vite il pourrait enfin se tirer d'ici sans trop de répercutions. Du moins l'espérait-il du plus profond de son cœur.
Pourtant, rien ne vint et le jeune homme finit par rouvrir ses mirettes, prêt à se retourner afin de comprendre ce qui prenait autant de temps à Cioban pour lui passer le savon du siècle.
Ce dernier ne lui en laissa pas le temps puisqu'il passa son bras par dessus son épaule afin de fermement maintenir le jeune homme contre lui pour éviter tout délit de fuite. La surprise le raidi un peu plus qu'il ne l'était déjà, et la prise du concierge l'empêcha de se dégager de son étreinte. C'est qu'il en avait de la force le bougre ! Surtout qu'à cela venait s'ajouter de la peur. Allait-il le mordre pour boire son sang ??? Car certes, le concierge ne semblait pas être plus perturbé que ça par ces tas de gousses d'ail, mais ça c'était bien la façon de faire des vampires non ? Arriver par derrière dans le but de mordre sa victime au cou et en boire le sang jusqu'à ce que la personne devienne une espèce d'algue séchée.
Contre toute attente, Cioban joua les apprentis fantôme en lâchant un "bouh" contre son oreille avec une voix digne des plus grands vilains de comic.
Dans la volée, il tendit le bras devant eux et un flash de lumière fit son apparition, lui grillant la rétine le temps d'une seconde, avant de le relâcher et aller ricaner plus loin.
Ayden, tiraillé entre la peur de sa vie, l'incrédulité, la surprise et une pointe d'humiliation du point de vue de sa situation, se frotta les yeux en tentant de comprendre ce qu'il venait de se passer.
Les vampires jouaient-ils avec leurs proies avant de les manger ? Il n'avait rien lu de tel dans sa documentation. Ou alors venait-il de se faire avoir en beauté ?
Ça, il n'en fut certain que lorsque Thomas lui afficha la dite photo qu'il venait de prendre sous son nez, insistant bien sur la tête qu'il tirait et se moquant éperdument de lui. Il avait raison au fond. On pouvait voir sur l'écran qu'il était effrayé, mais en plus de ça son visage se tordait bizarrement à cause du flash qui lui niquait les yeux; tandis que l'individu à ses côtés semblait être l'homme le plus heureux du monde.
En temps normal, il aurait rit. Peut être même qu'il pourrait en rire un jour, voir lui demander de lui envoyer la photo pour garder un souvenir de ce moment mémorable. Mais pour l'heure, il était tout sauf dans l'état d'esprit de rigoler et plaisanter.
C'était frustrant pour lui de s'être fait balader comme ça, lui qui avait plutôt l'habitude de mener la danse en général.
Ayden voulu récupérer l'appareil d'un geste vif mais fut coupé net dans son idée de tentative par le ton sec du concierge qui avait repris une apparence "d'adulte responsable" en lui demandant froidement son nom.
Téméraire mais pas suicidaire le Ayden, le jeune homme n'allait sûrement pas trouver à y redire, déjà qu'il était dans la mouise jusqu'au cou…
C'est donc avec la plus mauvaise volonté du monde qu'il marmonna son nom en regardant ailleurs, presque bougonnant.
"Tolkien. Ayden Tolkien…"
C'était le jeu. Il avait joué, et il avait perdu. Du moins, seulement cette partie; il n'allait sûrement pas en rester là. Surtout que quand le garçon décidait de faire quelque chose, il s'en tenait avec force, comme une moule à son rocher !
Mais ça, c'était sans savoir la créature qu'il venait de réveiller. En effet, son sort lancé plus tôt avait provoqué un sacré champ de bataille dans la pièce, ayant même secoué et renversé quelques meubles. L'un d'entre eux justement, non loin de Thomas, anciennement celé et dont la chaîne venait de succomber à la chute, ne laissa en place qu'une armoire légèrement ouverte en apparence. Pourtant, ils venaient tout deux d'ouvrir la boite de Pandore.
Le chat feula, et sans crier gare, un brasier ardent s'enclancha, comme si un combustible venait d'exploser. Les flammes atteignirent rapidement le plafond et semblaient se mouvoir vers la porte, comme dans un acte délibéré.
Par réflexe, Ayden se protégea en portant ses bras au niveau de son visage, en croix. Pourtant, aucune chaleur ne semblait s'en dégager. Ça avait forcément une nature magique. Mais qu'était-ce donc ??
Pourtant, rien ne vint et le jeune homme finit par rouvrir ses mirettes, prêt à se retourner afin de comprendre ce qui prenait autant de temps à Cioban pour lui passer le savon du siècle.
Ce dernier ne lui en laissa pas le temps puisqu'il passa son bras par dessus son épaule afin de fermement maintenir le jeune homme contre lui pour éviter tout délit de fuite. La surprise le raidi un peu plus qu'il ne l'était déjà, et la prise du concierge l'empêcha de se dégager de son étreinte. C'est qu'il en avait de la force le bougre ! Surtout qu'à cela venait s'ajouter de la peur. Allait-il le mordre pour boire son sang ??? Car certes, le concierge ne semblait pas être plus perturbé que ça par ces tas de gousses d'ail, mais ça c'était bien la façon de faire des vampires non ? Arriver par derrière dans le but de mordre sa victime au cou et en boire le sang jusqu'à ce que la personne devienne une espèce d'algue séchée.
Contre toute attente, Cioban joua les apprentis fantôme en lâchant un "bouh" contre son oreille avec une voix digne des plus grands vilains de comic.
Dans la volée, il tendit le bras devant eux et un flash de lumière fit son apparition, lui grillant la rétine le temps d'une seconde, avant de le relâcher et aller ricaner plus loin.
Ayden, tiraillé entre la peur de sa vie, l'incrédulité, la surprise et une pointe d'humiliation du point de vue de sa situation, se frotta les yeux en tentant de comprendre ce qu'il venait de se passer.
Les vampires jouaient-ils avec leurs proies avant de les manger ? Il n'avait rien lu de tel dans sa documentation. Ou alors venait-il de se faire avoir en beauté ?
Ça, il n'en fut certain que lorsque Thomas lui afficha la dite photo qu'il venait de prendre sous son nez, insistant bien sur la tête qu'il tirait et se moquant éperdument de lui. Il avait raison au fond. On pouvait voir sur l'écran qu'il était effrayé, mais en plus de ça son visage se tordait bizarrement à cause du flash qui lui niquait les yeux; tandis que l'individu à ses côtés semblait être l'homme le plus heureux du monde.
En temps normal, il aurait rit. Peut être même qu'il pourrait en rire un jour, voir lui demander de lui envoyer la photo pour garder un souvenir de ce moment mémorable. Mais pour l'heure, il était tout sauf dans l'état d'esprit de rigoler et plaisanter.
C'était frustrant pour lui de s'être fait balader comme ça, lui qui avait plutôt l'habitude de mener la danse en général.
Ayden voulu récupérer l'appareil d'un geste vif mais fut coupé net dans son idée de tentative par le ton sec du concierge qui avait repris une apparence "d'adulte responsable" en lui demandant froidement son nom.
Téméraire mais pas suicidaire le Ayden, le jeune homme n'allait sûrement pas trouver à y redire, déjà qu'il était dans la mouise jusqu'au cou…
C'est donc avec la plus mauvaise volonté du monde qu'il marmonna son nom en regardant ailleurs, presque bougonnant.
"Tolkien. Ayden Tolkien…"
C'était le jeu. Il avait joué, et il avait perdu. Du moins, seulement cette partie; il n'allait sûrement pas en rester là. Surtout que quand le garçon décidait de faire quelque chose, il s'en tenait avec force, comme une moule à son rocher !
Mais ça, c'était sans savoir la créature qu'il venait de réveiller. En effet, son sort lancé plus tôt avait provoqué un sacré champ de bataille dans la pièce, ayant même secoué et renversé quelques meubles. L'un d'entre eux justement, non loin de Thomas, anciennement celé et dont la chaîne venait de succomber à la chute, ne laissa en place qu'une armoire légèrement ouverte en apparence. Pourtant, ils venaient tout deux d'ouvrir la boite de Pandore.
Le chat feula, et sans crier gare, un brasier ardent s'enclancha, comme si un combustible venait d'exploser. Les flammes atteignirent rapidement le plafond et semblaient se mouvoir vers la porte, comme dans un acte délibéré.
Par réflexe, Ayden se protégea en portant ses bras au niveau de son visage, en croix. Pourtant, aucune chaleur ne semblait s'en dégager. Ça avait forcément une nature magique. Mais qu'était-ce donc ??
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Mar 2 Jan 2018 - 10:51
Avec un brin de mauvaise volonté dans le ton, le jeune homme me donne finalement son nom. Aussitôt, ma mémoire s'affaire à le rattacher à son visage, pour que cela me revienne à l'avenir. L'université comptait des centaines d'étudiants, mais plus j'en savais, mieux je me portais... Surtout dans ce cas précis.
C'est une chose étrange, mais chaque année j'avais droit à un ou deux fauteur de trouble qui s'amusaient à vouloir me démasquer. J'ai tendance à penser que c'est le jeu, puisque... Il faut bien l'avouer... Je ne me gêne pas pour utiliser cette particularité à mon compte. Tant que cela ne vire pas en « vampire shaming », je m'en accommode.
Heh, faudrait que je lance le hashtag sur Twitter.
Bref, tout ça pour dire que j'ai gagné la partie et que je suis content. Voir des visages décomposés par la défaite, c'est l'un de mes nombreux petits plaisirs.
Heh, il faut prendre ce que la vie nous donne.
Les choses auraient pu en rester là. J'aurais demandé à Ayden de me filer un coup de main pour ranger la pièce et puis ça n'aurait pas été plus loin... Mais...
Tout à coup, de grandes gerbes de feu se mirent à jaillir furieusement d'une vieille armoire, tombée un peu plus tôt. Les flammes avaient l'air de se propager partout, comme mues par quelque volonté destructrice. Et l'on pouvait entendre l'air vibrer sous l'effet de ce brasier mouvant... Tandis qu'une fumée noire et opaque commençait déjà à ramper sur le plafond, comme une bête étrange glisse à vos trousses.
Cette vision me pétrifie instantanément dans la terreur. Je sens l'ensemble de mes capacités à raisonner geler, mon cerveau n'étant plus qu'une soupe froide, baignée par la peur.
Je savais pourtant qu'il y avait un épouvantard dans cette pièce. Je savais que s'il me trouvait en face, il prendrait la forme d'un feu qui se propage.
Je le savais très bien, mais là, maintenant, je ne sais plus rien.
Panne bleue sous Windows.
Terminé.
Car se superposent au décors de la pièce des bribes de souvenirs, comme autant d'éclats d'anciens cauchemars oubliés. Je sens mes jambes faiblir sous le poids de cette mémoire et du lot d'émotions qu'elle charrie dans son sillage.
Ce n'est qu'en rencontrant le sol que je réalise être tombé.
Sur le dos, je tente piteusement de reculer, façon rampement inversé, face au feu qui se propage toujours. J'ai l'impression d'entendre le rire mesquin de quelques gosses mal intentionnés. Je me répète, en boucle, que je vais mourir.
C'en est là.
Et Clarice qui miaule à la mort : mon cerveau redémarre.
Un peu.
J'arrive à attraper ma baguette, en dépit du tremblement qui me secoue le corps. La formule : je fouille mon esprit confus à la recherche de la formule. Et, pendant ce temps, ma main s'élève piteusement en direction du brasier.
« R... Riddikulus !
Je lance, avec la petite voix étranglé d'un gros fragile. Mais rien : ça ne marche pas. Je n'arrive pas à me concentrer suffisamment pour penser à une forme alternative à donner à cette chose.
J'ai trop peur.
C'est une chose étrange, mais chaque année j'avais droit à un ou deux fauteur de trouble qui s'amusaient à vouloir me démasquer. J'ai tendance à penser que c'est le jeu, puisque... Il faut bien l'avouer... Je ne me gêne pas pour utiliser cette particularité à mon compte. Tant que cela ne vire pas en « vampire shaming », je m'en accommode.
Heh, faudrait que je lance le hashtag sur Twitter.
Bref, tout ça pour dire que j'ai gagné la partie et que je suis content. Voir des visages décomposés par la défaite, c'est l'un de mes nombreux petits plaisirs.
Heh, il faut prendre ce que la vie nous donne.
Les choses auraient pu en rester là. J'aurais demandé à Ayden de me filer un coup de main pour ranger la pièce et puis ça n'aurait pas été plus loin... Mais...
Tout à coup, de grandes gerbes de feu se mirent à jaillir furieusement d'une vieille armoire, tombée un peu plus tôt. Les flammes avaient l'air de se propager partout, comme mues par quelque volonté destructrice. Et l'on pouvait entendre l'air vibrer sous l'effet de ce brasier mouvant... Tandis qu'une fumée noire et opaque commençait déjà à ramper sur le plafond, comme une bête étrange glisse à vos trousses.
Cette vision me pétrifie instantanément dans la terreur. Je sens l'ensemble de mes capacités à raisonner geler, mon cerveau n'étant plus qu'une soupe froide, baignée par la peur.
Je savais pourtant qu'il y avait un épouvantard dans cette pièce. Je savais que s'il me trouvait en face, il prendrait la forme d'un feu qui se propage.
Je le savais très bien, mais là, maintenant, je ne sais plus rien.
Panne bleue sous Windows.
Terminé.
Car se superposent au décors de la pièce des bribes de souvenirs, comme autant d'éclats d'anciens cauchemars oubliés. Je sens mes jambes faiblir sous le poids de cette mémoire et du lot d'émotions qu'elle charrie dans son sillage.
Ce n'est qu'en rencontrant le sol que je réalise être tombé.
Sur le dos, je tente piteusement de reculer, façon rampement inversé, face au feu qui se propage toujours. J'ai l'impression d'entendre le rire mesquin de quelques gosses mal intentionnés. Je me répète, en boucle, que je vais mourir.
C'en est là.
Et Clarice qui miaule à la mort : mon cerveau redémarre.
Un peu.
J'arrive à attraper ma baguette, en dépit du tremblement qui me secoue le corps. La formule : je fouille mon esprit confus à la recherche de la formule. Et, pendant ce temps, ma main s'élève piteusement en direction du brasier.
« R... Riddikulus !
Je lance, avec la petite voix étranglé d'un gros fragile. Mais rien : ça ne marche pas. Je n'arrive pas à me concentrer suffisamment pour penser à une forme alternative à donner à cette chose.
J'ai trop peur.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Mar 2 Jan 2018 - 20:36
Le feu magique continuait de se répandre comme une traînée de poudre, happant tout sur son passage sans pour autant réduire en cendre le mobilier ou produire la moindre chaleur ou brûlure. Ils étaient à présent quasiment prit au piège sans aucun autre moyen que de faire face à cette vision de l'enfer.
Ayden avait beau se creuser les méninges, il ne connaissait aucune créature magique de cette apparence et encore moins un sort produisant un effet similaire. Alors trouver un contre-sort pour cette abomination…. Encore heureux qu'il se trouvait en présence du concierge qui devait avoir l'habitude de ce genre de situation. Il allait gérer et tout rentrerait dans l'ordre.
Le jeune homme décroisa lentement les bras pour s'assurer que tout était sous contrôle mais… Quelque chose semblait clocher.Pourquoi Cioban ne bougeait-il pas ?
Ce dernier semblait comme pétrifié, et son visage en disait long sur ce qu'il pouvait ressentir : de la peur. Mais à un niveau bien plus intense que ce qu'Ayden avait pu ressentir quelques minutes plus tôt.
Dire qu'il était surprit était un euphémisme. Jamais il n'avait vu un adulte aussi vulnérable.
Mais il allait falloir rapidement le sortir de sa catatonie parce que leur position actuelle ne le leur permettait pas de papillonner !
C'est pourquoi Ayden, toujours derrière Thomas, osa lui toucher le bras avec hésitation tout en lui rappelant qu'il fallait se reprendre en vitesse.
"Monsieur.. Monsieur..? CIOBAN ?!"
Pourtant rien ne se passa. Le silence continuait à planer, seulement parasité par le crépitement des flammes, tandis que le concierge ne semblait pas vouloir bouger d'un iota. Enfin, si. Il bougea. Mais pas de la manière dont Ayden ne l'aurait pensé : il chuta pour finir sur les fesses.
Ce dernier tenta par la suite de reculer tant bien que mal pendant que la situation autour d'eux ne faisait que s'empirer.
La panique étant contagieuse, Ayden commençait sérieusement à perdre lui aussi son sang froid et s'agenouilla à son niveau avant de lui secouer frénétiquement le bras.
"Cioban ! Faites quelque chose ! THOMAS !"
Il n'était pas sûr que sa tentative ait été fructueuse, mais la chatte du concierge finit par vite le rejoindre et miaula de toute ses forces, comme pour aider le jeune homme à "réveiller" son maître.
Fort heureusement, l'animal réussi à faire réagir le concierge qui tenta de lancer un sort sur le mur de feu : un ridikkulus. Il s'agissait donc d'un épouvantard ?! Cela prenait tout son sens maintenant. C'était même étonnant que Cioban sut de quoi il s'agissait d'un seul coup d'oeil et dans une situation de crise. Pour ça, il en était admiratif.
Pourtant ça ne suffit pas à terrasser la créature. Le sort devait être trop faible, ou alors s'agissait-il d'autre chose…
Dans tout les cas, ils n'avaient pas cent mille possibilités et le concierge ne semblait pas pouvoir produire un sort avec plus de conviction que ça. Cela voulait dire qu'il devait s'y coller n'est ce pas ? Peu importe, le temps n'était pas aux réflexions mais à l'action !
Toujours à ses côtés, voir même quasiment derrière lui comme pour se protéger, Ayden brandit sa baguette droit devant. C'était le moment où jamais de mettre en pratique ses cours de défense contre les forces du mal qu'il avait un peu prit au hasard.
"Riddikulus !" - s'écria-t-il le plus distinctement possible, tout de même peu confiant sur ce qui allait se passer. Pourtant, contre tout attente, l'immensité rougeoyante laissa place à une nuée de lucioles qui s'éparpilla aussitôt dans la pièce avant d'aller se réfugier dans son armoire originelle.
Le calme retombant tout aussi soudainement qu'il avait disparut auparavant, Ayden se détendit et se laissa même tomber par terre, sur le dos, afin de retrouver un rythme cardiaque décent.
"Oh punaise, l'angoisse... Sérieux, c'est pas éducatif de laisser des trucs pareils sans surveillance !"
Ayden avait beau se creuser les méninges, il ne connaissait aucune créature magique de cette apparence et encore moins un sort produisant un effet similaire. Alors trouver un contre-sort pour cette abomination…. Encore heureux qu'il se trouvait en présence du concierge qui devait avoir l'habitude de ce genre de situation. Il allait gérer et tout rentrerait dans l'ordre.
Le jeune homme décroisa lentement les bras pour s'assurer que tout était sous contrôle mais… Quelque chose semblait clocher.Pourquoi Cioban ne bougeait-il pas ?
Ce dernier semblait comme pétrifié, et son visage en disait long sur ce qu'il pouvait ressentir : de la peur. Mais à un niveau bien plus intense que ce qu'Ayden avait pu ressentir quelques minutes plus tôt.
Dire qu'il était surprit était un euphémisme. Jamais il n'avait vu un adulte aussi vulnérable.
Mais il allait falloir rapidement le sortir de sa catatonie parce que leur position actuelle ne le leur permettait pas de papillonner !
C'est pourquoi Ayden, toujours derrière Thomas, osa lui toucher le bras avec hésitation tout en lui rappelant qu'il fallait se reprendre en vitesse.
"Monsieur.. Monsieur..? CIOBAN ?!"
Pourtant rien ne se passa. Le silence continuait à planer, seulement parasité par le crépitement des flammes, tandis que le concierge ne semblait pas vouloir bouger d'un iota. Enfin, si. Il bougea. Mais pas de la manière dont Ayden ne l'aurait pensé : il chuta pour finir sur les fesses.
Ce dernier tenta par la suite de reculer tant bien que mal pendant que la situation autour d'eux ne faisait que s'empirer.
La panique étant contagieuse, Ayden commençait sérieusement à perdre lui aussi son sang froid et s'agenouilla à son niveau avant de lui secouer frénétiquement le bras.
"Cioban ! Faites quelque chose ! THOMAS !"
Il n'était pas sûr que sa tentative ait été fructueuse, mais la chatte du concierge finit par vite le rejoindre et miaula de toute ses forces, comme pour aider le jeune homme à "réveiller" son maître.
Fort heureusement, l'animal réussi à faire réagir le concierge qui tenta de lancer un sort sur le mur de feu : un ridikkulus. Il s'agissait donc d'un épouvantard ?! Cela prenait tout son sens maintenant. C'était même étonnant que Cioban sut de quoi il s'agissait d'un seul coup d'oeil et dans une situation de crise. Pour ça, il en était admiratif.
Pourtant ça ne suffit pas à terrasser la créature. Le sort devait être trop faible, ou alors s'agissait-il d'autre chose…
Dans tout les cas, ils n'avaient pas cent mille possibilités et le concierge ne semblait pas pouvoir produire un sort avec plus de conviction que ça. Cela voulait dire qu'il devait s'y coller n'est ce pas ? Peu importe, le temps n'était pas aux réflexions mais à l'action !
Toujours à ses côtés, voir même quasiment derrière lui comme pour se protéger, Ayden brandit sa baguette droit devant. C'était le moment où jamais de mettre en pratique ses cours de défense contre les forces du mal qu'il avait un peu prit au hasard.
"Riddikulus !" - s'écria-t-il le plus distinctement possible, tout de même peu confiant sur ce qui allait se passer. Pourtant, contre tout attente, l'immensité rougeoyante laissa place à une nuée de lucioles qui s'éparpilla aussitôt dans la pièce avant d'aller se réfugier dans son armoire originelle.
Le calme retombant tout aussi soudainement qu'il avait disparut auparavant, Ayden se détendit et se laissa même tomber par terre, sur le dos, afin de retrouver un rythme cardiaque décent.
"Oh punaise, l'angoisse... Sérieux, c'est pas éducatif de laisser des trucs pareils sans surveillance !"
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Jeu 4 Jan 2018 - 9:48
Tandis que je me laisse à nouveau submerger par l'angoisse, Ayden trouve le courage de réagir à ma place. Et je ne peux que reconnaître la vivacité d'esprit du gamin qui, en dépit de la situation, parvient à comprendre la marche à suivre.
Son sortilège fait mouche. A peine la formule lancée que l'on voit le brasier exploser en un millier de lucioles. C'est... super beau. J'observe la scène d'un air proprement ahuri, les nerfs toujours à vif et passablement sous le choc. Bientôt, l'épouvantard s'en retourne à son armoire, dont le claquement de la porte marque la fin de cette mésaventure.
La tension qui me noue les entrailles se desserre enfin : je souffle comme pas permis, tandis qu'Ayden se laisse retomber sur le sol.
« Merci.
Je lance, tout en passant les mains sur mon visage. Après quoi, j'ajoute encore deux ou trois « merci », de manière presque nerveuse. Sans déconner, j'en tremble encore.
Un ange passe.
Mes idées se remettent en place les unes après les autres. En outre, je réalise combien j'ai été minable sur ce coup. Et devant un élève, pour ne rien gâcher.
Honnêtement, il y a de quoi avoir honte. Les choses n'auraient pas dû se passer comme ça. Je suis censé être l'adulte compétent et responsable. Dans les faits, je suis juste un sorcier de seconde zone, incapable de faire face à un simple épouvantard.
C'est pitoyable.
L'orgueil blessé, je me relève et approche de la fameuse armoire. Lentement.
Ce serait dommage que cette chose sorte à nouveau.
Je m'empresse alors de remettre la chaîne en place, tout en m'assurant que, cette fois-ci, elle ne bougera plus.
« Ce truc n'était pas censé se trouver là.
Je fini par dire. Mon visage se teinte d'un genre de perplexité mêlée de lassitude. Je me sens... Complètement vidé.
« Cela dit, si y'a une chaîne sur cette armoire... C'est certainement pas un hasard. Je soupire. Il va falloir que je tire cette histoire au clair.
J'ajoute, plus pour moi-même que pour lui. Niveau logique, il y a des choses qui ne collent pas. Des rumeurs parlaient bel et bien d'un épouvantard dans cette pièce, mais je m'attendais à le trouver en train de se balader en liberté. Hors, il était enfermé dans cette armoire, à la base : c'est bien la preuve que quelqu'un l'y aura mis.
En outre, la direction n'était pas au courant... Donc ça signifie bien qu'un ou plusieurs élèves sont impliqués. Deux possibilités, à partir de là : quelqu'un est tombé dessus et l'aura enfermé pour éviter les ennuis... Ou alors, on l'aura mis là à propos. Et dans la mesure où on ne nous a avertis de rien...
J'ai naturellement tendance à penser que les intentions derrière tout ça ne sont pas très halal.
Cela dit, j'aurais tout le temps d'y songer... Plus tard.
Là, tout de suite, j'ai besoin de me détendre.
Je me traîne jusqu'au bureau, afin de m'y asseoir, et sort mon paquet de cigarette. Le règlement interdit que l'on fume à l'intérieur... Mais dans la mesure où c'est moi qui l'applique, on va dire qu'aujourd'hui, on a le droit.
La première bouffée me procure un sentiment d'apaisement immédiat. Je sens la vitalité réinvestir peu à peu la moindre de mes cellules, tandis que mes idées achèvent de s'éclaircir tout à fait.
Avant de ranger le paquet, j'en propose une à Ayden, d'un geste explicite de la main.
Son sortilège fait mouche. A peine la formule lancée que l'on voit le brasier exploser en un millier de lucioles. C'est... super beau. J'observe la scène d'un air proprement ahuri, les nerfs toujours à vif et passablement sous le choc. Bientôt, l'épouvantard s'en retourne à son armoire, dont le claquement de la porte marque la fin de cette mésaventure.
La tension qui me noue les entrailles se desserre enfin : je souffle comme pas permis, tandis qu'Ayden se laisse retomber sur le sol.
« Merci.
Je lance, tout en passant les mains sur mon visage. Après quoi, j'ajoute encore deux ou trois « merci », de manière presque nerveuse. Sans déconner, j'en tremble encore.
Un ange passe.
Mes idées se remettent en place les unes après les autres. En outre, je réalise combien j'ai été minable sur ce coup. Et devant un élève, pour ne rien gâcher.
Honnêtement, il y a de quoi avoir honte. Les choses n'auraient pas dû se passer comme ça. Je suis censé être l'adulte compétent et responsable. Dans les faits, je suis juste un sorcier de seconde zone, incapable de faire face à un simple épouvantard.
C'est pitoyable.
L'orgueil blessé, je me relève et approche de la fameuse armoire. Lentement.
Ce serait dommage que cette chose sorte à nouveau.
Je m'empresse alors de remettre la chaîne en place, tout en m'assurant que, cette fois-ci, elle ne bougera plus.
« Ce truc n'était pas censé se trouver là.
Je fini par dire. Mon visage se teinte d'un genre de perplexité mêlée de lassitude. Je me sens... Complètement vidé.
« Cela dit, si y'a une chaîne sur cette armoire... C'est certainement pas un hasard. Je soupire. Il va falloir que je tire cette histoire au clair.
J'ajoute, plus pour moi-même que pour lui. Niveau logique, il y a des choses qui ne collent pas. Des rumeurs parlaient bel et bien d'un épouvantard dans cette pièce, mais je m'attendais à le trouver en train de se balader en liberté. Hors, il était enfermé dans cette armoire, à la base : c'est bien la preuve que quelqu'un l'y aura mis.
En outre, la direction n'était pas au courant... Donc ça signifie bien qu'un ou plusieurs élèves sont impliqués. Deux possibilités, à partir de là : quelqu'un est tombé dessus et l'aura enfermé pour éviter les ennuis... Ou alors, on l'aura mis là à propos. Et dans la mesure où on ne nous a avertis de rien...
J'ai naturellement tendance à penser que les intentions derrière tout ça ne sont pas très halal.
Cela dit, j'aurais tout le temps d'y songer... Plus tard.
Là, tout de suite, j'ai besoin de me détendre.
Je me traîne jusqu'au bureau, afin de m'y asseoir, et sort mon paquet de cigarette. Le règlement interdit que l'on fume à l'intérieur... Mais dans la mesure où c'est moi qui l'applique, on va dire qu'aujourd'hui, on a le droit.
La première bouffée me procure un sentiment d'apaisement immédiat. Je sens la vitalité réinvestir peu à peu la moindre de mes cellules, tandis que mes idées achèvent de s'éclaircir tout à fait.
Avant de ranger le paquet, j'en propose une à Ayden, d'un geste explicite de la main.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Jeu 4 Jan 2018 - 16:18
Tout venait enfin de rentrer dans l'ordre. Plus de créature, plus de livres volants, plus rien. Le monde magique avait beau être quelque chose d'extraordinaire, parfois, Ayden pensait que ça ne faisait que provoquer un schmilblick sans nom. Aujourd'hui en était la preuve !
Mais heureusement pour eux, hormis quelques bleus (qui étaient entièrement de sa faute il fallait l'avouer) il n'y avait eu aucun blessé.
Pourtant, l'un d'entre eux semblait plus affecté que l'autre sur ce qui venait de se passer. En effet, Cioban avait l'air encore sous le choc , répétant plusieurs fois des "merci" un peu fébriles. Cela faisait un peu de mal à Ayden de le voir ainsi et hésitât même à aller lui tapoter l'épaule, mais… ça semblait un peu bizarre comme geste. Pourtant, dans un sens, il ne lui en tenait pas rigueur. Après tout, il fallait plus que du courage pour affronter ses peurs les plus profondes !
Oui… Sa peur. Ayden réalisa qu'il venait de voir l'épouvantard de Cioban : cette marée de flammes gigantesques. En même temps, cela semblait presque logique; après tout, les vampires craignaient bien le feu n'est-ce pas ?
Pourtant, bon nombre de contradictions sur sa potentielle condition subsistaient. D'un côté il avait le teint pâle, les dents plutôt pointues et craignait le feu. Mais d'un autre côté il ne semblait pas être affecté pour l'ail et le téléphone avait pu les prendre en photos TOUT LES DEUX. C'était à ne plus rien y comprendre !
Vraiment. Cet homme était un mystère.
Quelques secondes passèrent sans que l'un ou l'autre n'esquisse le moindre mouvement jusqu'à se que Thomas ne se décide à se lever pour aller barricader cette armoire des enfers, tout en marmonnant des choses comme quoi la présence de cette chose n'avait rien à faire ici et que cela était plus que louche.
Le jeune homme fronça les sourcils, pris d'un doute. Mais après coup, il ne s'en formalisa pas plus que ça. Ce n'était pas la première fois qu'une salle délaissée faisait office de déchetterie magique, pour le meilleur comme pour le pire.
Il finit par se relever à son tour, époussetant autant qu'il pouvait ses vêtements ainsi que ses cheveux qui devaient être tout blanc et ébouriffés à l'heure actuelle; il était bon pour une longue douche. Puis il reposa son regard sur Cioban qui s'installa sur le bureau miraculeusement intacte avant de se sortir une cigarette. Il lui en proposa d'ailleurs une en lui tendant son paquet.
Ayden refusa l'offre par un signe négatif de la tête, il ne fumait pas. Il avait déjà essayé une fois et il avait cru mourir d’asphyxie dès la première bouffée. On lui avait répété que c'était parce qu'il s'y prenait mal mais il avait préféré ne pas renouveler la catastrophique l'expérience.
Et malgré la présence du tabac, Ayden s'approcha du concierge toujours quelque peu morose de visu, et tenta de la réconforter à sa manière.
"… Vous savez, si ça peut vous rassurer, je n'ai jamais réussi à combattre mon épouvantard durant les cours ! Et puis je dirais rien non plus, promis ! Que les détraqueurs m'emportent si je mens !"
Il n'était certes pas très doué pour remonter le moral des gens ou les consoler, mais il se semblait un peu responsable de ce qui venait de se passer. C'était lui qui avait choisi cette pièce et lancé le sort à l'origine du foutoir. Il aurait dû en choisir un autre comme un confundo ou un impedimenta, cela aurait évité bien des problèmes.
Mais heureusement pour eux, hormis quelques bleus (qui étaient entièrement de sa faute il fallait l'avouer) il n'y avait eu aucun blessé.
Pourtant, l'un d'entre eux semblait plus affecté que l'autre sur ce qui venait de se passer. En effet, Cioban avait l'air encore sous le choc , répétant plusieurs fois des "merci" un peu fébriles. Cela faisait un peu de mal à Ayden de le voir ainsi et hésitât même à aller lui tapoter l'épaule, mais… ça semblait un peu bizarre comme geste. Pourtant, dans un sens, il ne lui en tenait pas rigueur. Après tout, il fallait plus que du courage pour affronter ses peurs les plus profondes !
Oui… Sa peur. Ayden réalisa qu'il venait de voir l'épouvantard de Cioban : cette marée de flammes gigantesques. En même temps, cela semblait presque logique; après tout, les vampires craignaient bien le feu n'est-ce pas ?
Pourtant, bon nombre de contradictions sur sa potentielle condition subsistaient. D'un côté il avait le teint pâle, les dents plutôt pointues et craignait le feu. Mais d'un autre côté il ne semblait pas être affecté pour l'ail et le téléphone avait pu les prendre en photos TOUT LES DEUX. C'était à ne plus rien y comprendre !
Vraiment. Cet homme était un mystère.
Quelques secondes passèrent sans que l'un ou l'autre n'esquisse le moindre mouvement jusqu'à se que Thomas ne se décide à se lever pour aller barricader cette armoire des enfers, tout en marmonnant des choses comme quoi la présence de cette chose n'avait rien à faire ici et que cela était plus que louche.
Le jeune homme fronça les sourcils, pris d'un doute. Mais après coup, il ne s'en formalisa pas plus que ça. Ce n'était pas la première fois qu'une salle délaissée faisait office de déchetterie magique, pour le meilleur comme pour le pire.
Il finit par se relever à son tour, époussetant autant qu'il pouvait ses vêtements ainsi que ses cheveux qui devaient être tout blanc et ébouriffés à l'heure actuelle; il était bon pour une longue douche. Puis il reposa son regard sur Cioban qui s'installa sur le bureau miraculeusement intacte avant de se sortir une cigarette. Il lui en proposa d'ailleurs une en lui tendant son paquet.
Ayden refusa l'offre par un signe négatif de la tête, il ne fumait pas. Il avait déjà essayé une fois et il avait cru mourir d’asphyxie dès la première bouffée. On lui avait répété que c'était parce qu'il s'y prenait mal mais il avait préféré ne pas renouveler la catastrophique l'expérience.
Et malgré la présence du tabac, Ayden s'approcha du concierge toujours quelque peu morose de visu, et tenta de la réconforter à sa manière.
"… Vous savez, si ça peut vous rassurer, je n'ai jamais réussi à combattre mon épouvantard durant les cours ! Et puis je dirais rien non plus, promis ! Que les détraqueurs m'emportent si je mens !"
Il n'était certes pas très doué pour remonter le moral des gens ou les consoler, mais il se semblait un peu responsable de ce qui venait de se passer. C'était lui qui avait choisi cette pièce et lancé le sort à l'origine du foutoir. Il aurait dû en choisir un autre comme un confundo ou un impedimenta, cela aurait évité bien des problèmes.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Jeu 4 Jan 2018 - 22:11
Je range mon paquet de cigarette, sans cesser de suivre le Summerbee des yeux. Ses mots m'arrachent un genre de rictus amusé. C'est maladroit, mais on pouvait mettre un point pour l'effort. Il aurait tout aussi bien pu se payer ma tête, après tout : je l'aurais certainement fait à sa place.
Et sans aucun scrupule.
« T'es mignon. Je fini par dire, l'air un brin féroce, tout en recrachant un épais nuage de fumée. Inutile de jurer, je sais que tu ne diras rien. Vaudrait mieux pas.
Pendant quelques secondes, je laisse planer le doute sur l'intention véritable, cachée derrière cette phrase... Je la lance avec ma grosse voix de parrain de la mafia, le regard un peu vorace, comme mon paternel faisait à l'époque où je le fréquentais encore.
Et puis finalement, je romps la tension en laissant échapper un petit rire.
« La vérité, Ayden, c'est que je t'en dois une.
Lui fais-je alors, tout en le désignant du bout de ma cigarette.
« On pourrait se contenter de dire qu'on est quitte pour le bordel que ta petite expérience a foutu ici.
Ce serait juste.
Mon regard le quitte pour se poser sur un vieux manuscrit. Je fais mine de m'y intéresser, le feuillette vaguement, avant de le refermer d'un claquement sec, quelques secondes plus tard.
« Mais je vais être grand seigneur : tu peux me demander ce que tu veux.
Je me penche légèrement vers l'avant et ajoute, à mi-voix.
« Tant que c'est légal, on est d'accord...
Après quoi, je me laisse glisser du bureau et retombe sur mes pieds.
« Mais un passe-droit, une question... N'importe. T'es pas obligé de t'en servir tout de suite d'ailleurs. Réfléchis juste et tu me diras.
A ces mots, je m'accroupis et commence à rassembler les parchemins éparpillés. Si les grosses têtes de l'Université se figurent que je vais me fatiguer à tout trier... Heh, je ne sais même plus à quoi ressemblait cette pièce, il y a encore dix minutes. Je sens que tout va finir en tas dans un coin.
C'est sûr.
Et sans aucun scrupule.
« T'es mignon. Je fini par dire, l'air un brin féroce, tout en recrachant un épais nuage de fumée. Inutile de jurer, je sais que tu ne diras rien. Vaudrait mieux pas.
Pendant quelques secondes, je laisse planer le doute sur l'intention véritable, cachée derrière cette phrase... Je la lance avec ma grosse voix de parrain de la mafia, le regard un peu vorace, comme mon paternel faisait à l'époque où je le fréquentais encore.
Et puis finalement, je romps la tension en laissant échapper un petit rire.
« La vérité, Ayden, c'est que je t'en dois une.
Lui fais-je alors, tout en le désignant du bout de ma cigarette.
« On pourrait se contenter de dire qu'on est quitte pour le bordel que ta petite expérience a foutu ici.
Ce serait juste.
Mon regard le quitte pour se poser sur un vieux manuscrit. Je fais mine de m'y intéresser, le feuillette vaguement, avant de le refermer d'un claquement sec, quelques secondes plus tard.
« Mais je vais être grand seigneur : tu peux me demander ce que tu veux.
Je me penche légèrement vers l'avant et ajoute, à mi-voix.
« Tant que c'est légal, on est d'accord...
Après quoi, je me laisse glisser du bureau et retombe sur mes pieds.
« Mais un passe-droit, une question... N'importe. T'es pas obligé de t'en servir tout de suite d'ailleurs. Réfléchis juste et tu me diras.
A ces mots, je m'accroupis et commence à rassembler les parchemins éparpillés. Si les grosses têtes de l'Université se figurent que je vais me fatiguer à tout trier... Heh, je ne sais même plus à quoi ressemblait cette pièce, il y a encore dix minutes. Je sens que tout va finir en tas dans un coin.
C'est sûr.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Ven 5 Jan 2018 - 20:29
Mignon ? Ayden pouvait se qualifier de bien des adjectifs mais mignon n'était pas vraiment le terme qu'il aurait choisi en premier pour se décrire. Et le fait que ce mot venait de la part d'un adulte le rendait plutôt confus.
Puis voilà qu'il passait à une menace déguisé en mode gros dur qui va te casser la gueule si tu le regardes de travers.
Il fallait qu'il sache ce qu'il voulait à la fin ce concierge ! Gentil ou pas gentil ??? C'était pourtant pas si compliqué ! Parce que là, Ayden ressemblait plus à un chiot qu'on engueulait tout en lui caressant la tête : il était un peu paumé.
Soudain, un rire rompit le silence; celui de Cioban. Etait-ce pour lui signifier qu'il venait ouvertement de se moquer de lui ? Le vil personnage. Après l'avoir aidé. Il était gonflé.
Mais il se rattrapa bien vite en admettant qu'il venait de lui tirer les fesses d'un mauvais pas et effaça son ardoise de bêtises. Que rêver de mieux pour un filou comme lui ?
Mais ce n'était pas tout; car Cioban continua sur sa lancé et sorti la phrase divine, le tout en prenant un air presque théâtrale avec son gros bouquin plein de poussière :
" Mais je vais être grand seigneur : tu peux me demander ce que tu veux. Tant que c'est légal, on est d'accord... Mais un passe-droit, une question... N'importe. T'es pas obligé de t'en servir tout de suite d'ailleurs. Réfléchis juste et tu me diras. "
Puis il commença à s'occuper du rangement du bazar, l'air de rien.
Ayden le toisa du regard quelques instants, s'accroupit à son tour pour l'aider à ramasser les parchemins éparpillés, puis s'éclaircit la gorge avant de lancer :
"Je sais ce que je veux."
Il laissa planer quelques secondes de silence pour le suspense, un sourire en coin bien dessiné sur son visage, puis continua.
"Je veux juste que vous ne m'en veuillez pas pour mes prochaines "petites expériences". Parce que croyez moi, je ne compte pas m'arrêter là."
Il avait été certes bougrement tenté pendant une fraction de seconde de lui poser la fameuse question : vampire ou rumeur à deux balles ? Ou encore de demander mille choses. C'est qu'il savait faire plaisir ce concierge. Puis s'était finalement ravisé. Après tout, démêler le vrai du faux était une activité des plus amusante et entraînante. Il y avait du travail derrière tout ça, des hypothèses, de la recherche, de la mise en place, des tentatives, puis enfin les conclusions !
Et il s'était dit qu'après tout ça, avoir une réponse toute cuite sans fournir le moindre effort, c'était un peu comme donner du jus de citrouille à un troll. Il n'en aurait ressenti aucune fierté, voir même plus une pointe d'amertume.
Au final, il prenait sûrement le bon choix. Mais il s'empressa d'ajouter :
"Et vous n'avez pas le droit de refuser ou de m'engueuler ou même de tenter de m'arrêter !"
Puis voilà qu'il passait à une menace déguisé en mode gros dur qui va te casser la gueule si tu le regardes de travers.
Il fallait qu'il sache ce qu'il voulait à la fin ce concierge ! Gentil ou pas gentil ??? C'était pourtant pas si compliqué ! Parce que là, Ayden ressemblait plus à un chiot qu'on engueulait tout en lui caressant la tête : il était un peu paumé.
Soudain, un rire rompit le silence; celui de Cioban. Etait-ce pour lui signifier qu'il venait ouvertement de se moquer de lui ? Le vil personnage. Après l'avoir aidé. Il était gonflé.
Mais il se rattrapa bien vite en admettant qu'il venait de lui tirer les fesses d'un mauvais pas et effaça son ardoise de bêtises. Que rêver de mieux pour un filou comme lui ?
Mais ce n'était pas tout; car Cioban continua sur sa lancé et sorti la phrase divine, le tout en prenant un air presque théâtrale avec son gros bouquin plein de poussière :
" Mais je vais être grand seigneur : tu peux me demander ce que tu veux. Tant que c'est légal, on est d'accord... Mais un passe-droit, une question... N'importe. T'es pas obligé de t'en servir tout de suite d'ailleurs. Réfléchis juste et tu me diras. "
Puis il commença à s'occuper du rangement du bazar, l'air de rien.
Ayden le toisa du regard quelques instants, s'accroupit à son tour pour l'aider à ramasser les parchemins éparpillés, puis s'éclaircit la gorge avant de lancer :
"Je sais ce que je veux."
Il laissa planer quelques secondes de silence pour le suspense, un sourire en coin bien dessiné sur son visage, puis continua.
"Je veux juste que vous ne m'en veuillez pas pour mes prochaines "petites expériences". Parce que croyez moi, je ne compte pas m'arrêter là."
Il avait été certes bougrement tenté pendant une fraction de seconde de lui poser la fameuse question : vampire ou rumeur à deux balles ? Ou encore de demander mille choses. C'est qu'il savait faire plaisir ce concierge. Puis s'était finalement ravisé. Après tout, démêler le vrai du faux était une activité des plus amusante et entraînante. Il y avait du travail derrière tout ça, des hypothèses, de la recherche, de la mise en place, des tentatives, puis enfin les conclusions !
Et il s'était dit qu'après tout ça, avoir une réponse toute cuite sans fournir le moindre effort, c'était un peu comme donner du jus de citrouille à un troll. Il n'en aurait ressenti aucune fierté, voir même plus une pointe d'amertume.
Au final, il prenait sûrement le bon choix. Mais il s'empressa d'ajouter :
"Et vous n'avez pas le droit de refuser ou de m'engueuler ou même de tenter de m'arrêter !"
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Sam 6 Jan 2018 - 22:27
Je pensais qu'Ayden garderait cette carte dans la poche, pour plus tard. Je ne sais pas... Je crois avoir décelé chez lui un incroyable potentiel à faire des âneries. Ça me semble un peu dommage de griller cet atout tout de suite... Enfin, il fait ce qu'il veut, après tout.
Je le regarde donc, lui et son sourire de Denis la Malice, me faire mariner dans le suspense. Et bon, il est vrai que, dans le contexte, je m'attendais un peu à ce qu'il veuille connaître la vérité sur mon compte. Mais non. C'est à la fois plus bête et plus tordu que ça : il souhaite simplement continuer ses petites expériences.
Ma foi, ce garçon est un génie.
Je peux rentrer chez moi, il n'y a rien d'autre à ajouter.
Plus sérieusement, je crois que j'apprécie le côté créatif de la démarche. La recherche au lieu de la facilité : c'est presque philosophique à ce stade... Même si cela implique de m'essentialiser un brin.
C'est qu'il y a façon et façon...
Autant, il y en a qui me regardent comme une bête de foire et ça passe moyen... Autant là, je ne sais pas. Je vois bien que c'est fait sans mauvaises intentions. Du coup, ça ne me vexe pas.
« Hun.
Je lâche, en une brève intonation. Court silence.
« C'est entendu.
J'étire un sourire un peu fou, parce qu'une montagne de perspectives s'esquisse dans ma tête. Ma main porte la cigarette à mes lèvres : je tire dessus d'un air rêveur.
Ça va être super.
« Cela dit, attend toi à des représailles dans les jours qui suivent.
Après tout, il n'a pas parlé de vengeance, au moment de poser ses conditions. Il était inimaginable que je me laisse faire sans enchaîner sur une petite réplique.
C'était ça, le sport.
« Et il est hors de question que qui que ce soit d'autre soit au courant de cet arrangement ! Ce coup-ci, la menace est sérieuse. Ça serait fichu de donner des idées à certains...
Sans compter qu'il me fallait préserver un peu de ma street crédibilité dans le processus, mine de rien. Je me vois bien gérer un Ayden, mais davantage, ça risque d'être vite compliqué.
Enfin, je n'aurais pas accepté si je ne lui faisais pas un minimum confiance.
Mon regard se reporte finalement sur un vieux parchemin tout moisi et dont les inscriptions, riches en pentacles, évoquent quelque rituel satanique. Je renifle.
Peut-être que cela vaudrait le coup de faire plusieurs piles.
« A ce propos, fais-je par dessus l'épaule, ça a donné quoi la session numéro une ?
A ces mots, je lui lance l'une des nombreuses gousses d’ails éparpillées un peu partout sur le sol, en prenant soin de viser la tête.
Je le regarde donc, lui et son sourire de Denis la Malice, me faire mariner dans le suspense. Et bon, il est vrai que, dans le contexte, je m'attendais un peu à ce qu'il veuille connaître la vérité sur mon compte. Mais non. C'est à la fois plus bête et plus tordu que ça : il souhaite simplement continuer ses petites expériences.
Ma foi, ce garçon est un génie.
Je peux rentrer chez moi, il n'y a rien d'autre à ajouter.
Plus sérieusement, je crois que j'apprécie le côté créatif de la démarche. La recherche au lieu de la facilité : c'est presque philosophique à ce stade... Même si cela implique de m'essentialiser un brin.
C'est qu'il y a façon et façon...
Autant, il y en a qui me regardent comme une bête de foire et ça passe moyen... Autant là, je ne sais pas. Je vois bien que c'est fait sans mauvaises intentions. Du coup, ça ne me vexe pas.
« Hun.
Je lâche, en une brève intonation. Court silence.
« C'est entendu.
J'étire un sourire un peu fou, parce qu'une montagne de perspectives s'esquisse dans ma tête. Ma main porte la cigarette à mes lèvres : je tire dessus d'un air rêveur.
Ça va être super.
« Cela dit, attend toi à des représailles dans les jours qui suivent.
Après tout, il n'a pas parlé de vengeance, au moment de poser ses conditions. Il était inimaginable que je me laisse faire sans enchaîner sur une petite réplique.
C'était ça, le sport.
« Et il est hors de question que qui que ce soit d'autre soit au courant de cet arrangement ! Ce coup-ci, la menace est sérieuse. Ça serait fichu de donner des idées à certains...
Sans compter qu'il me fallait préserver un peu de ma street crédibilité dans le processus, mine de rien. Je me vois bien gérer un Ayden, mais davantage, ça risque d'être vite compliqué.
Enfin, je n'aurais pas accepté si je ne lui faisais pas un minimum confiance.
Mon regard se reporte finalement sur un vieux parchemin tout moisi et dont les inscriptions, riches en pentacles, évoquent quelque rituel satanique. Je renifle.
Peut-être que cela vaudrait le coup de faire plusieurs piles.
« A ce propos, fais-je par dessus l'épaule, ça a donné quoi la session numéro une ?
A ces mots, je lui lance l'une des nombreuses gousses d’ails éparpillées un peu partout sur le sol, en prenant soin de viser la tête.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Dim 7 Jan 2018 - 11:25
"C'est entendu." - annonca Cioban
Ayden cligna des yeux. Il avait accepté si facilement ! Ce n'était pas pour lui déplaire au contraire, il en était même sacrément satisfait, mais en même temps… Il ne savait pas bien… un adulte accepter si aisément une requête pareille sans tenter de le diriger vers un choix plus convenable, ou même grogner un peu, c'était louche.
Ah ba voilà. Les menaces revenaient. Il savait bien que ça cachait hippogriffe sous roche une telle docilité. Surtout que de son point de vue, il n'avait rien fait de mal pour subir un tel courroux. Et puis, c'était pour la science ! Dans tout les cas, il n'était pas sur si cela était de nouveau du vent ou s'il devait s'attendre vraiment à quelque chose. Surtout en ce qui concernait le concierge, Ayden ne savait pas vraiment à quoi s'en tenir et c'était un peu frustrant dans un sens. Mais cela n’entacha en rien son humeur actuelle et chuchota pour lui même, toujours un rictus aux lèvres :
"Non, rien de rien, non je ne regrette rien"
Dans tout les cas, il espérait sérieusement qu'il ne lui ferait rien de mal ou de dangereux. Du genre, une blague gentille ? Comme remplacer ces affaires avec ceux d'un de ses colocs, ou échanger son dentifrice que de la patte à citrouille. Ou même rien du tout, ce serait bien ça.
Par contre, il insista un peu plus sur le fait qu'il ne devait rien raconter à personne sur leur petit arrangement, au risque de provoquer une horde de détectives aux aboies sur ce pauvre Thomas. L'idée en elle-même fit ricaner Ayden qui ne s'imaginait pas un jour pouvoir provoquer un tel mouvement de foule. Néanmoins, il s'agissait là de SON expérience et il souhaitait en avoir le monopole. Du moins jusqu'à ce que ces recherches soient concluantes… Là dessus, Cioban ne devait pas s'inquiéter. Du moins, ce serait le cas si Ayden avait approuvé. Mais il ne dit rien, histoire de laisser planer un petit doute. AHAH ! Il n'était pas le seul à savoir jouer !
Puis le calme revint, laissant nos deux compères rassembler des documents éparpillés ci et là. Ayden en saisi d'ailleurs à pleines mains et les planqua pèle-mêle dans le tiroir le plus proche; il rangeait aussi de cette manière dans son dortoir après tout (les rares fois ou Elwin ne passait pas derrière lui).
Mais voilà que le concierge l’interpella à nouveau :
" A ce propos, ça a donné quoi la session numéro une ?"
Ayden se retourna pour faire face à son interlocuteur et ne fut accueilli que par une gousse d'ail en pleine poire qui venait faire coucou. L'impact ne fut pas puissant mais le jeune homme vit ça comme une déclaration de guerre passive.
Il se baissa pour la ramasser avant de la renvoyer à l'envoyeur.
"Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Un tas d'idées à mettre au clair. Mais je n'ai pas perdu la guerre !"
S’exclama-t-il, très sûr de lui., en croisant les bras. Il était clair qu'il en avait des hypothèses à mettre en pratique.
Ayden cligna des yeux. Il avait accepté si facilement ! Ce n'était pas pour lui déplaire au contraire, il en était même sacrément satisfait, mais en même temps… Il ne savait pas bien… un adulte accepter si aisément une requête pareille sans tenter de le diriger vers un choix plus convenable, ou même grogner un peu, c'était louche.
Ah ba voilà. Les menaces revenaient. Il savait bien que ça cachait hippogriffe sous roche une telle docilité. Surtout que de son point de vue, il n'avait rien fait de mal pour subir un tel courroux. Et puis, c'était pour la science ! Dans tout les cas, il n'était pas sur si cela était de nouveau du vent ou s'il devait s'attendre vraiment à quelque chose. Surtout en ce qui concernait le concierge, Ayden ne savait pas vraiment à quoi s'en tenir et c'était un peu frustrant dans un sens. Mais cela n’entacha en rien son humeur actuelle et chuchota pour lui même, toujours un rictus aux lèvres :
"Non, rien de rien, non je ne regrette rien"
Dans tout les cas, il espérait sérieusement qu'il ne lui ferait rien de mal ou de dangereux. Du genre, une blague gentille ? Comme remplacer ces affaires avec ceux d'un de ses colocs, ou échanger son dentifrice que de la patte à citrouille. Ou même rien du tout, ce serait bien ça.
Par contre, il insista un peu plus sur le fait qu'il ne devait rien raconter à personne sur leur petit arrangement, au risque de provoquer une horde de détectives aux aboies sur ce pauvre Thomas. L'idée en elle-même fit ricaner Ayden qui ne s'imaginait pas un jour pouvoir provoquer un tel mouvement de foule. Néanmoins, il s'agissait là de SON expérience et il souhaitait en avoir le monopole. Du moins jusqu'à ce que ces recherches soient concluantes… Là dessus, Cioban ne devait pas s'inquiéter. Du moins, ce serait le cas si Ayden avait approuvé. Mais il ne dit rien, histoire de laisser planer un petit doute. AHAH ! Il n'était pas le seul à savoir jouer !
Puis le calme revint, laissant nos deux compères rassembler des documents éparpillés ci et là. Ayden en saisi d'ailleurs à pleines mains et les planqua pèle-mêle dans le tiroir le plus proche; il rangeait aussi de cette manière dans son dortoir après tout (les rares fois ou Elwin ne passait pas derrière lui).
Mais voilà que le concierge l’interpella à nouveau :
" A ce propos, ça a donné quoi la session numéro une ?"
Ayden se retourna pour faire face à son interlocuteur et ne fut accueilli que par une gousse d'ail en pleine poire qui venait faire coucou. L'impact ne fut pas puissant mais le jeune homme vit ça comme une déclaration de guerre passive.
Il se baissa pour la ramasser avant de la renvoyer à l'envoyeur.
"Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Un tas d'idées à mettre au clair. Mais je n'ai pas perdu la guerre !"
S’exclama-t-il, très sûr de lui., en croisant les bras. Il était clair qu'il en avait des hypothèses à mettre en pratique.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Dim 7 Jan 2018 - 22:53
Ayden me répond d'une drôle de manière et d'un air excessivement fier, ce qui me rend un peu . Mais je suppose que ça m'aura coupé toute réaction, puisque du coup, je reçois la gousse en réplique pile sur la rétine. L'impact m'arrache un genre de plaintif. Je porte aussitôt la main à la paupière et frotte nerveusement, pour en chasser la douleur.
C'est ce qu'on appelle, dans le jargon, l'escalade de la violence.
J'hésite un peu entre et . Mais comme on pouvait s'en douter, mon naturel prend vite le dessus.
M'emparant de ma baguette je balaie, d'un revers, l'ensemble des gousses à vue. A la manière d'un escadron de la patrouille de France, ces dernières fusent en direction du Summerbee, pour le cribler d'une bien belle manière. Je laisse alors échapper un genre de satisfait.
L'important, dans les conflits, c'est de toujours avoir le dernier mot. Même quand on a tort.
A ce stade, c'est une question de .
« Putain, ça nique quand même...
Fais-je, d'une petite voix étranglée, les doigts toujours en train de me triturer les paupières. Mon regard se reporte sur ma baguette de sycomore et je me dit que .
« C'est con qu'elle ne marche que pour les trucs inutiles, celle-la.
Et ça n'est rien de le dire, car en plus de ne fonctionner qu'à l'envie, elle fait des flammes quand mon train de vie devient trop barbant. Une vraie , quand on dresse le bilan.
Je renifle, avant de plonger la main dans la poche intérieure de ma veste et sortir mon cendrier portatif : un bête boîtier métallique refermable, permettant de stocker cendre et mégots. Très pratique dans mon cas, vu que je fume plus qu'une locomotive.
Je le garde dans le creux de ma paume, après avoir débarrassé ma cigarette de sa cendre.
« Dis donc Ayden, je me demandais... Je tire une courte bouffée. Il prend quelle forme, ton épouvantard ?
A côté du manuscrit satanique, j'empile plusieurs parchemins dont les symboles ont plus ou moins l'air de concorder. Enfin, à vue de nez. Je crois que l'étude de rune était en option à Poudlard... Ou pas, je ne sais plus. En tout cas, je ne me rappelle pas en avoir jamais étudié. C'est un peu , quand on y pense.
Pour ce que ça sert...
« Je demande ça comme ça.
J'ajoute, sans cesser de mettre de l'ordre dans ce fourbi.
C'est ce qu'on appelle, dans le jargon, l'escalade de la violence.
J'hésite un peu entre et . Mais comme on pouvait s'en douter, mon naturel prend vite le dessus.
M'emparant de ma baguette je balaie, d'un revers, l'ensemble des gousses à vue. A la manière d'un escadron de la patrouille de France, ces dernières fusent en direction du Summerbee, pour le cribler d'une bien belle manière. Je laisse alors échapper un genre de satisfait.
L'important, dans les conflits, c'est de toujours avoir le dernier mot. Même quand on a tort.
A ce stade, c'est une question de .
« Putain, ça nique quand même...
Fais-je, d'une petite voix étranglée, les doigts toujours en train de me triturer les paupières. Mon regard se reporte sur ma baguette de sycomore et je me dit que .
« C'est con qu'elle ne marche que pour les trucs inutiles, celle-la.
Et ça n'est rien de le dire, car en plus de ne fonctionner qu'à l'envie, elle fait des flammes quand mon train de vie devient trop barbant. Une vraie , quand on dresse le bilan.
Je renifle, avant de plonger la main dans la poche intérieure de ma veste et sortir mon cendrier portatif : un bête boîtier métallique refermable, permettant de stocker cendre et mégots. Très pratique dans mon cas, vu que je fume plus qu'une locomotive.
Je le garde dans le creux de ma paume, après avoir débarrassé ma cigarette de sa cendre.
« Dis donc Ayden, je me demandais... Je tire une courte bouffée. Il prend quelle forme, ton épouvantard ?
A côté du manuscrit satanique, j'empile plusieurs parchemins dont les symboles ont plus ou moins l'air de concorder. Enfin, à vue de nez. Je crois que l'étude de rune était en option à Poudlard... Ou pas, je ne sais plus. En tout cas, je ne me rappelle pas en avoir jamais étudié. C'est un peu , quand on y pense.
Pour ce que ça sert...
« Je demande ça comme ça.
J'ajoute, sans cesser de mettre de l'ordre dans ce fourbi.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Dim 7 Jan 2018 - 23:38
Le lancé de gousse d'ail eut plus de résultats que prévu puisqu'il toucha l'oeil. "100 points !" diraient certains. Mais vu qu'il ne faisait pas face à l'un de ses camarades de maison ou à l'un de ses amis, c'était plutôt du "shit shit shit, je lance trop bien, je suis dans la merde", ce qui eut pour effet d'afficher un petit rictus nerveux et peu assuré sur le visage du jeune quand à ce qui allait suivre.
Et il eut bien raison de se méfier le summerbee, puisque le concierge dégaina d’emblée sa baguette magique pour rassembler tous ses petits cadeaux empoisonnés tel un essaim d'abeille. Puis, dans une coordination digne des plus grands balais, les gousses fondirent sur Ayden dans un enchaînement parfait en suivant la direction qu'indiquer la baguette.
Le jeune homme eut un instant de flottement, durant lequel il fixa cet arrivage, les yeux écarquillés de surprise avec un soupçon de panique dans la rétine. Mais ça, c'était avant que son cerveau ne lui indique qu'il faudrait peut-être qu'il bouge son royal fessier s'il voulait pas en avoir plusieurs, de fessiers, justement.
Sans prendre son élan, il fit un plongeon sur le côté, évitant de justesse la horde d'ail qui s'écrasa contre le mur juste derrière lui. Évidemment, il mangea de nouveau la poussière et toussa un bon nombre de fois avant d'enfin éclaircir ses poumons qui n'avaient rien demandé. Décidément, deux fois dans la même journée…
De son côté aussi, le concierge semblait combattre ses démons qui se résumaient à : une gousse d'ail trop bien placée et une baguette farceuse. Il faisait la paire tout les deux.
Mais d'un commun accord, et surtout parce que Ayden ne répliqua pas (il avait assez lancé de sorts désastreux aujourd'hui), ils se remirent au travail. Du moins, le garçon resta quand même à distance raisonnable de Thomas qui semblait tout aussi imprévisible que lui.
" Dis donc Ayden, je me demandais... Il prend quelle forme, ton épouvantard ?"
La question était sortie de nul part, mais elle eut le don de figer Ayden, comme s'il venait de recevoir un stupéfix droit dans le museau. Il devait bien l'avouer qu'il ne l'avait pas vu venir celle-là. Même s'il ne voyait pas grand chose en général
" Je demande ça comme ça."
C'était un peu une des questions qui le dérangeait, en deuxième position après son choix de carrière et son amour pour les plantes. Il essaya néanmoins de reprendre un peu contenance, d'afficher son habituel sourire et de répondre de la façon la plus décontracté qu'il pouvait.
"Oh.. Vous savez… J'ai un épouvantard un peu pourri, pas super effrayant, vous ratez pas grand chose, c'est pas important"
Il ria nerveusement.
"Et puis, c'est sur que comparé au votre, le mien c'est du pipi de veracrasse. Parce que les flammes de l'enfer, ça c'est métal et impressionnant, et flippant ! Vous vous rendez compte, le votre m'a aussi fait peur quand même !"
Il tentait tant bien que mal de détourner la question et espérait que ça marchait. Il n'était pas très à l'aise de parler de ça, il en avait même un peu honte surtout, il trouvait que ça ressemblait aux peurs d'un enfant. Et ça, c'était pas classe du tout.
Et il eut bien raison de se méfier le summerbee, puisque le concierge dégaina d’emblée sa baguette magique pour rassembler tous ses petits cadeaux empoisonnés tel un essaim d'abeille. Puis, dans une coordination digne des plus grands balais, les gousses fondirent sur Ayden dans un enchaînement parfait en suivant la direction qu'indiquer la baguette.
Le jeune homme eut un instant de flottement, durant lequel il fixa cet arrivage, les yeux écarquillés de surprise avec un soupçon de panique dans la rétine. Mais ça, c'était avant que son cerveau ne lui indique qu'il faudrait peut-être qu'il bouge son royal fessier s'il voulait pas en avoir plusieurs, de fessiers, justement.
Sans prendre son élan, il fit un plongeon sur le côté, évitant de justesse la horde d'ail qui s'écrasa contre le mur juste derrière lui. Évidemment, il mangea de nouveau la poussière et toussa un bon nombre de fois avant d'enfin éclaircir ses poumons qui n'avaient rien demandé. Décidément, deux fois dans la même journée…
De son côté aussi, le concierge semblait combattre ses démons qui se résumaient à : une gousse d'ail trop bien placée et une baguette farceuse. Il faisait la paire tout les deux.
Mais d'un commun accord, et surtout parce que Ayden ne répliqua pas (il avait assez lancé de sorts désastreux aujourd'hui), ils se remirent au travail. Du moins, le garçon resta quand même à distance raisonnable de Thomas qui semblait tout aussi imprévisible que lui.
" Dis donc Ayden, je me demandais... Il prend quelle forme, ton épouvantard ?"
La question était sortie de nul part, mais elle eut le don de figer Ayden, comme s'il venait de recevoir un stupéfix droit dans le museau. Il devait bien l'avouer qu'il ne l'avait pas vu venir celle-là. Même s'il ne voyait pas grand chose en général
" Je demande ça comme ça."
C'était un peu une des questions qui le dérangeait, en deuxième position après son choix de carrière et son amour pour les plantes. Il essaya néanmoins de reprendre un peu contenance, d'afficher son habituel sourire et de répondre de la façon la plus décontracté qu'il pouvait.
"Oh.. Vous savez… J'ai un épouvantard un peu pourri, pas super effrayant, vous ratez pas grand chose, c'est pas important"
Il ria nerveusement.
"Et puis, c'est sur que comparé au votre, le mien c'est du pipi de veracrasse. Parce que les flammes de l'enfer, ça c'est métal et impressionnant, et flippant ! Vous vous rendez compte, le votre m'a aussi fait peur quand même !"
Il tentait tant bien que mal de détourner la question et espérait que ça marchait. Il n'était pas très à l'aise de parler de ça, il en avait même un peu honte surtout, il trouvait que ça ressemblait aux peurs d'un enfant. Et ça, c'était pas classe du tout.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Lun 8 Jan 2018 - 12:13
Jusqu'alors, nos interactions s'étaient limitées à un affrontement bon enfant... Et un peu d’héroïsme aussi.
C'est vrai que ma question tombait un peu comme un cheveux sur la soupe. Il suffisait de regarder la réaction d'Ayden pour comprendre ce que ça lui faisait.
Moi, les gens qui font les rigolos pour pas qu'on voit quand quelque chose est sérieux, je connais ça bien. Alors même si il se la joue décontracté, je sens bien que ça le gêne de me répondre.
Je l'écoute tout de même, parce que ça m'intrigue de voir un peu comment il fonctionne.
« Ouais, ça reste une peur basique et assez universelle, je pense.
J'accepte le détournement de conversation. Il n'est pas obligé de me raconter sa vie, s'il n'en n'a pas envie, après tout.
« Quand j'étais gamin, j'ai été pris dans un incendie. Ça vient de là. Je tire un peu sur ce qui me reste de cigarette. Tu vois, c'est tout con, finalement.
La vraie version de l'histoire est un peu plus tordue que ça. Mais bon... il est peut-être un peu tôt pour entrer dans le détail. D'autant que si je lui dis que des camarades ont essayé de me butter parce que je suis un demi vampire, il serait foutu de culpabiliser pour ses petites expériences. J'aime autant éviter le scénario drama queen, tant qu'à faire.
« J'ai jamais vu d'épouvantard avant cette histoire. J'ajoute. Je ne sais pas à quoi il aurait ressemblé, alors.
Ou peut-être que si... Peut-être bien qu'il aurait pris la forme de mon paternel, la tronche pleine de sang.
C'est un truc étrange, mais je me suis toujours demandé quel genre de relation il pouvait bien avoir avec ma mère. Les vampires se nourrissent de sang humain, après tout. Comment leur couple a-t-il pu fonctionner, sachant cela ? Est-ce qu'il se nourrissait sur elle ? Est-ce qu'il chassait ailleurs ? Si tel était le cas, comment ma mère s’accommodait de la situation ?
On n'en parlait jamais, à la maison, quand j'étais petit. Tout était toujours caché, un peu distant.
Et puis, quand on fait le bilan, j'ai pas vécu longtemps en Roumanie. Ça n'a pas tenu, finalement. Peut-être que ce genre de relation n'est pas fait pour durer, de base.
Peut-être bien...
Mais je sais que je ne leur demanderais jamais... Alors autant ne pas y cogiter du tout.
Écrasant mon mégot dans le cendrier, je chasse l'ensemble de ces pensées stériles. Et histoire de définitivement dissiper ce vent chargé de blues, je lance un regard par dessus de l'épaule, en direction d'Ayden.
« Avoue, c'est un truc un peu honteux... Genre... @Evangeline Rosebury en maillot de bain ?
Je pouffe de rire à cette image.
HRP : déso Eva
C'est vrai que ma question tombait un peu comme un cheveux sur la soupe. Il suffisait de regarder la réaction d'Ayden pour comprendre ce que ça lui faisait.
Moi, les gens qui font les rigolos pour pas qu'on voit quand quelque chose est sérieux, je connais ça bien. Alors même si il se la joue décontracté, je sens bien que ça le gêne de me répondre.
Je l'écoute tout de même, parce que ça m'intrigue de voir un peu comment il fonctionne.
« Ouais, ça reste une peur basique et assez universelle, je pense.
J'accepte le détournement de conversation. Il n'est pas obligé de me raconter sa vie, s'il n'en n'a pas envie, après tout.
« Quand j'étais gamin, j'ai été pris dans un incendie. Ça vient de là. Je tire un peu sur ce qui me reste de cigarette. Tu vois, c'est tout con, finalement.
La vraie version de l'histoire est un peu plus tordue que ça. Mais bon... il est peut-être un peu tôt pour entrer dans le détail. D'autant que si je lui dis que des camarades ont essayé de me butter parce que je suis un demi vampire, il serait foutu de culpabiliser pour ses petites expériences. J'aime autant éviter le scénario drama queen, tant qu'à faire.
« J'ai jamais vu d'épouvantard avant cette histoire. J'ajoute. Je ne sais pas à quoi il aurait ressemblé, alors.
Ou peut-être que si... Peut-être bien qu'il aurait pris la forme de mon paternel, la tronche pleine de sang.
C'est un truc étrange, mais je me suis toujours demandé quel genre de relation il pouvait bien avoir avec ma mère. Les vampires se nourrissent de sang humain, après tout. Comment leur couple a-t-il pu fonctionner, sachant cela ? Est-ce qu'il se nourrissait sur elle ? Est-ce qu'il chassait ailleurs ? Si tel était le cas, comment ma mère s’accommodait de la situation ?
On n'en parlait jamais, à la maison, quand j'étais petit. Tout était toujours caché, un peu distant.
Et puis, quand on fait le bilan, j'ai pas vécu longtemps en Roumanie. Ça n'a pas tenu, finalement. Peut-être que ce genre de relation n'est pas fait pour durer, de base.
Peut-être bien...
Mais je sais que je ne leur demanderais jamais... Alors autant ne pas y cogiter du tout.
Écrasant mon mégot dans le cendrier, je chasse l'ensemble de ces pensées stériles. Et histoire de définitivement dissiper ce vent chargé de blues, je lance un regard par dessus de l'épaule, en direction d'Ayden.
« Avoue, c'est un truc un peu honteux... Genre... @Evangeline Rosebury en maillot de bain ?
Je pouffe de rire à cette image.
HRP : déso Eva
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Lun 8 Jan 2018 - 13:16
Un incendie... En fait sa peur provenait donc d'un trauma d'enfance. Tonton Freud aurait sûrement beaucoup à dire sur le sujet. Et peut-être que ces propres peurs aussi venait de son passé mais il n'avait jamais pu trouver le moindre lien dans ces souvenirs. En tout cas, Ayden trouvait que c'était bien loin d'être con au contraire.
Par contre, il afficha une surprise bien visible quand il lui annonça qu'il n'avait jamais vu d'épouvantard. Ils leur avaient appris quoi au juste aux cours de défenses contre les forces du mal à son époque ? Pas qu'il jugeait la façon d'enseigner parce que… Bon en fait si. Il jugeait très fort là. C'est vrai quoi, tant qu'à savoir comment se défendre contre les créatures magiques ou autres sortilèges, autant y mettre un peu de pratique ! Il ne suffisait pas d'apprendre le nom d'un sort pour le maîtriser, ça demande de la rigueur et de l'entraînement ! Et comme disait son père "On n'apprend jamais mieux que sur le terrain". Bon. Certes il parlait des plantes à ce moment là mais ce dicton s'appliquait à tout ! Tu apprends à dresser un sombral : tu vas sur le terrain ! Tu veux faire des potions : même chose, sur le terrain !
Ou alors cette lacune venait d'ailleurs. Peut-être qu'il avait arrêté ses études; ou alors il avait été renvoyé; et qu'il n'avait rien pu trouver d'autre que le poste de concierge à cause de ça ! C'était tellement triste…
Cioban avait dû se rendre compte que le garçon devait faire fonctionner de la mauvaise façon ses cellules grises puisqu'il le ramena dans le vif du sujet par une petite suggestion d'épouvantard ma foi fort bien imagée.
Ayden explosa de rire en imaginant le chantier (Pardon aussi, Eva). Il est vrai que ça pourrait hanter des générations de sorciers une vision pareille, surtout si le maillot de bain en question se trouvait être un bikini. Avec si peu de tissu pour un si grand corps, ça faisait vraiment trop à voir pour les prunelles innocentes et naïves des étudiants.
Reprenant son souffle, et essuyant une larme au coin de l'oeil, il rétorqua :
"Je crois que personne ne souhaiterait avoir un épouvantard pareil, je préfère vos flammes à ça, vraiment !"
Il prit une seconde pour inspirer, presque hésitant, mais continua.
"Mais ouais. C'est un peu honteux … …"
Il ne savait pas trop s'il devait se confier ou non. C'était le concierge après tout, et par chez lui, les concierges ça sait tout et ça rapporte tout. Malgré tout, il avait été sincère avec lui à propos de son épouvantard. Alors pourquoi ne pas en faire de même ?
Il avait beau se dire ça, en parler tout haut le ferait sûrement paraître comme un enfant peu sûr de lui et qui a besoin de réconfort aux yeux de Cioban. Et ça, c'était hors de question. Il avait sa petite fierté le Summerbee.
Toutefois, il décida de tâter le terrain.
"Dites. Çà vous ferait quoi, si on vous abandonnait ? Enfin, je veux dire… Ça vous effraierait vous ?"
Par contre, il afficha une surprise bien visible quand il lui annonça qu'il n'avait jamais vu d'épouvantard. Ils leur avaient appris quoi au juste aux cours de défenses contre les forces du mal à son époque ? Pas qu'il jugeait la façon d'enseigner parce que… Bon en fait si. Il jugeait très fort là. C'est vrai quoi, tant qu'à savoir comment se défendre contre les créatures magiques ou autres sortilèges, autant y mettre un peu de pratique ! Il ne suffisait pas d'apprendre le nom d'un sort pour le maîtriser, ça demande de la rigueur et de l'entraînement ! Et comme disait son père "On n'apprend jamais mieux que sur le terrain". Bon. Certes il parlait des plantes à ce moment là mais ce dicton s'appliquait à tout ! Tu apprends à dresser un sombral : tu vas sur le terrain ! Tu veux faire des potions : même chose, sur le terrain !
Ou alors cette lacune venait d'ailleurs. Peut-être qu'il avait arrêté ses études; ou alors il avait été renvoyé; et qu'il n'avait rien pu trouver d'autre que le poste de concierge à cause de ça ! C'était tellement triste…
Cioban avait dû se rendre compte que le garçon devait faire fonctionner de la mauvaise façon ses cellules grises puisqu'il le ramena dans le vif du sujet par une petite suggestion d'épouvantard ma foi fort bien imagée.
Ayden explosa de rire en imaginant le chantier (Pardon aussi, Eva). Il est vrai que ça pourrait hanter des générations de sorciers une vision pareille, surtout si le maillot de bain en question se trouvait être un bikini. Avec si peu de tissu pour un si grand corps, ça faisait vraiment trop à voir pour les prunelles innocentes et naïves des étudiants.
Reprenant son souffle, et essuyant une larme au coin de l'oeil, il rétorqua :
"Je crois que personne ne souhaiterait avoir un épouvantard pareil, je préfère vos flammes à ça, vraiment !"
Il prit une seconde pour inspirer, presque hésitant, mais continua.
"Mais ouais. C'est un peu honteux … …"
Il ne savait pas trop s'il devait se confier ou non. C'était le concierge après tout, et par chez lui, les concierges ça sait tout et ça rapporte tout. Malgré tout, il avait été sincère avec lui à propos de son épouvantard. Alors pourquoi ne pas en faire de même ?
Il avait beau se dire ça, en parler tout haut le ferait sûrement paraître comme un enfant peu sûr de lui et qui a besoin de réconfort aux yeux de Cioban. Et ça, c'était hors de question. Il avait sa petite fierté le Summerbee.
Toutefois, il décida de tâter le terrain.
"Dites. Çà vous ferait quoi, si on vous abandonnait ? Enfin, je veux dire… Ça vous effraierait vous ?"
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Lun 8 Jan 2018 - 20:06
On rigole comme deux guignols pendant un moment, le temps de dissiper la vision de notre bien aimée directrice des Lufkins en petite tenue. C'est vrai que c'est petit, venant de moi. Après tout, je ne devrais pas dire ça d'une collègue et encore moins à un étudiant.
Mais bon.
Je ne suis jamais qu'un grand gamin, dans le fond. Et puis elle n'est pas si mal, Mrs Rosebury, en vrai. On n'est juste pas de la même génération, c'est tout. Peut-être bien que je la trouverais très séduisante, si j'avais vingt ans de plus. Ouais... C'est sûr : j'ai toujours eu un faible pour les femmes qui ont mauvais caractère.
Enfin bref, faut que je m'arrête de penser de toute urgence, là.
Ça devient bizarre.
En plus, il y a Ayden qui tâte le terrain pour savoir s'il peut me dire des trucs ou non. Sa question m'arrache un petit rictus, parce que je comprends bien ce que ça cache. Du coup, je prends quelques secondes pour réfléchir, histoire de lui fournir une réponse sérieuse.
« Ce que ça me ferait ? Je laisse échapper un petit soufflement du nez, comme je considère la chose. Pas plaisir, c'est sûr.
Je me retourne face à lui et m'assoit pour de bon, en tailleur... Parce que jusque là, j'étais plus ou moins accroupis en train de ramasser les parchemins.
Bref.
« Après je ne suis pas certains que ça m'effraierait... J'ai plus ou moins été élevé pour me démerder tout seul, alors...
D'un simple haussement d'épaule, je termine la phrase entamée. C'est clair que chez moi, il ne fallait pas trop en attendre des uns et des autres. On a toujours été assez indépendants, même si ça n’ôtait rien à l'affection qu'on se portait.
« Et puis, ce n'est pas comme si j'avais des gens à perdre. Je n'ai pas de femme, pas de gosses... J'ai pas vu mon paternel depuis près de vingt ans et pour le reste... Comment dire : ça devient moins important avec l'âge.
Je me gratte le front d'un geste distrait.
« Quand tu vis seul, tu as tes habitudes. Les copains ont leur famille, tu sors moins qu'avant. Globalement, tu t'habitues à faire ta vie de ton côté. Je ne sais pas comment dire...
Je marque une courte pause afin de rassembler mes idées.
« Quand t'es jeune, les amis sont tout. Mais à l'âge adulte, tu as eu le temps de perdre du monde de vue, mais tu en as aussi rencontré d'autres... Au final, tu acceptes l'idée que les gens vont et viennent dans ta vie et... Ben, cette peur de se retrouver tout seul à gérer les choses, elle n'est plus tellement effrayante, parce que tu te suffis à toi-même.
Mon regard se reporte sur le Summerbee. Je réalise qu'un tel tableau n'est pas très engageant, même si dans les faits, ça se passe en douceur. Il est peut-être un peu jeune pour s'en douter.
« Mais, sur le papier, je peux comprendre que ça fasse flipper. Clairement.
Mais bon.
Je ne suis jamais qu'un grand gamin, dans le fond. Et puis elle n'est pas si mal, Mrs Rosebury, en vrai. On n'est juste pas de la même génération, c'est tout. Peut-être bien que je la trouverais très séduisante, si j'avais vingt ans de plus. Ouais... C'est sûr : j'ai toujours eu un faible pour les femmes qui ont mauvais caractère.
Enfin bref, faut que je m'arrête de penser de toute urgence, là.
Ça devient bizarre.
En plus, il y a Ayden qui tâte le terrain pour savoir s'il peut me dire des trucs ou non. Sa question m'arrache un petit rictus, parce que je comprends bien ce que ça cache. Du coup, je prends quelques secondes pour réfléchir, histoire de lui fournir une réponse sérieuse.
« Ce que ça me ferait ? Je laisse échapper un petit soufflement du nez, comme je considère la chose. Pas plaisir, c'est sûr.
Je me retourne face à lui et m'assoit pour de bon, en tailleur... Parce que jusque là, j'étais plus ou moins accroupis en train de ramasser les parchemins.
Bref.
« Après je ne suis pas certains que ça m'effraierait... J'ai plus ou moins été élevé pour me démerder tout seul, alors...
D'un simple haussement d'épaule, je termine la phrase entamée. C'est clair que chez moi, il ne fallait pas trop en attendre des uns et des autres. On a toujours été assez indépendants, même si ça n’ôtait rien à l'affection qu'on se portait.
« Et puis, ce n'est pas comme si j'avais des gens à perdre. Je n'ai pas de femme, pas de gosses... J'ai pas vu mon paternel depuis près de vingt ans et pour le reste... Comment dire : ça devient moins important avec l'âge.
Je me gratte le front d'un geste distrait.
« Quand tu vis seul, tu as tes habitudes. Les copains ont leur famille, tu sors moins qu'avant. Globalement, tu t'habitues à faire ta vie de ton côté. Je ne sais pas comment dire...
Je marque une courte pause afin de rassembler mes idées.
« Quand t'es jeune, les amis sont tout. Mais à l'âge adulte, tu as eu le temps de perdre du monde de vue, mais tu en as aussi rencontré d'autres... Au final, tu acceptes l'idée que les gens vont et viennent dans ta vie et... Ben, cette peur de se retrouver tout seul à gérer les choses, elle n'est plus tellement effrayante, parce que tu te suffis à toi-même.
Mon regard se reporte sur le Summerbee. Je réalise qu'un tel tableau n'est pas très engageant, même si dans les faits, ça se passe en douceur. Il est peut-être un peu jeune pour s'en douter.
« Mais, sur le papier, je peux comprendre que ça fasse flipper. Clairement.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Lun 8 Jan 2018 - 22:34
On pouvait dire que ça donnait pas mal matière à réfléchir tout ça. Il est vrai que les relations, ça va ça vient. Il en était conscient. Pourtant, au fond de lui, il avait toujours cette boule au ventre quand il imaginait ne serait-ce qu'un instant que tout ceux qu'il chérissait et qui avait marqué sa petite existence décidaient de lui tourner le dos comme un malpropre, de façon dédaigneuse, en se moquant ou pire encore.
Brr… Rien que d'y penser ça le rendait pas bien.
Il serra les poings contre le sol froid, prenant grand soin à ne pas croiser le regard Cioban. C'était bizarre de partager ça avec lui. Enfin, il n'avait encore rien dit explicitement, mais à ce jour, peu de personne connaissaient ses peurs et ses secrets. Et pourtant, en à peine moins d'une heure, le voilà qu'il commençait à raconter le fond de ses pensées. Et puis quoi encore, il allait aussi lui dire qu'il kiffait les fleurs et que la botanique c'était l'amour de sa vie mais que ça faisait pas viril du tout alors il essayait de brouiller les pistes ?
Était-ce donc ça le pouvoir d'un concierge, d'instaurer ce genre d'ambiance qui vous donnait envie de parler ? Ou alors un pouvoir vampirique ??? Il devrait enquêter là dessus aussi. Et si les recherches s'avéraient concluantes, ce serait une nouvelle expérience à ajouter à sa liste.
Se doutant bien que son silence pouvait paraître louche, il reprit rapidement la conversation.
"Vous n'avez vraiment personne que vous avez peur de perdre ? Parce que quand même, je ne peux pas croire que ce soit juste vous et vous tout seul. On peut jamais être vraiment tout seul, si ?"
Puis il leva les mains en l'air, comme sur la défensive. Il était peut-être allé un peu loin dans les questions. Il pouvait très facilement oublier sa position d'élève dans l'établissement jusqu'à se qu'il soit rappelé à l'ordre par un coup sur la tête.
"Enfin, je suppose que votre vie privé me regarde pas après tout. Mais c'est triste quand même, d'être tout seul. Je pense que vous devriez sortir un peu pour faire des rencontres, surtout les soirs de fêtes ! Dans les bars d'Inverness, je peux vous assurer qu'on voit de tout et que ça réunit tout type de gens ! Vous devriez bien y trouvez votre compte. Enfin… Je parle pas forcément en terme de partenaire hein, mais au moins des amis …?"
En fait, c'était peut-être maintenant qu'il était allé un peu loin dans les questions/propositions.
Brr… Rien que d'y penser ça le rendait pas bien.
Il serra les poings contre le sol froid, prenant grand soin à ne pas croiser le regard Cioban. C'était bizarre de partager ça avec lui. Enfin, il n'avait encore rien dit explicitement, mais à ce jour, peu de personne connaissaient ses peurs et ses secrets. Et pourtant, en à peine moins d'une heure, le voilà qu'il commençait à raconter le fond de ses pensées. Et puis quoi encore, il allait aussi lui dire qu'il kiffait les fleurs et que la botanique c'était l'amour de sa vie mais que ça faisait pas viril du tout alors il essayait de brouiller les pistes ?
Était-ce donc ça le pouvoir d'un concierge, d'instaurer ce genre d'ambiance qui vous donnait envie de parler ? Ou alors un pouvoir vampirique ??? Il devrait enquêter là dessus aussi. Et si les recherches s'avéraient concluantes, ce serait une nouvelle expérience à ajouter à sa liste.
Se doutant bien que son silence pouvait paraître louche, il reprit rapidement la conversation.
"Vous n'avez vraiment personne que vous avez peur de perdre ? Parce que quand même, je ne peux pas croire que ce soit juste vous et vous tout seul. On peut jamais être vraiment tout seul, si ?"
Puis il leva les mains en l'air, comme sur la défensive. Il était peut-être allé un peu loin dans les questions. Il pouvait très facilement oublier sa position d'élève dans l'établissement jusqu'à se qu'il soit rappelé à l'ordre par un coup sur la tête.
"Enfin, je suppose que votre vie privé me regarde pas après tout. Mais c'est triste quand même, d'être tout seul. Je pense que vous devriez sortir un peu pour faire des rencontres, surtout les soirs de fêtes ! Dans les bars d'Inverness, je peux vous assurer qu'on voit de tout et que ça réunit tout type de gens ! Vous devriez bien y trouvez votre compte. Enfin… Je parle pas forcément en terme de partenaire hein, mais au moins des amis …?"
En fait, c'était peut-être maintenant qu'il était allé un peu loin dans les questions/propositions.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Lun 8 Jan 2018 - 23:33
On dirait que mes propos ont donné du grain à moudre au Summerbee. Ça se voit qu'il n'est pas à l'aise avec ça. Sans doute qu'il s'imagine ce que ce serait, la vie, sans les gens qu'il aime. J'ai envie de dire tant mieux : mieux vaut ça que l'inverse. Parce que des gens qui n'en on rien à foutre de personne, c'est plus triste qu'autre chose. Et dans le genre, j'en connais quelques uns.
Ce qu'il me répond, en revanche, ça me fait sourire. Parce que je vois bien qu'il n'a pas capté toute la nuance de ce que j'essayais de dire. D'un autre côté, c'est normal : il est encore jeune, mine de rien.
« Heh, t'inquiète pas pour moi.
Je réplique, avec un petit ricanement.
« Je ne suis pas tout seul. C'est simplement que la solitude ne me dérange pas plus que ça. Si je perds quelqu'un, évidemment que ça va me péter les couilles... Maintenant, je n'en suis pas au stade où ça me terrifie. Tu vois ce que je veux dire ?
On parlait bien d'épouvantard, à la base. Enfin, si je ne dis pas de connerie.
« Niveau amis, j'ai ce qu'il faut. Je sais pas si t'as remarqué, mais y'a pas mal de monde de la même génération chez les vieux, ici. Tu serais étonné de savoir combien d'entre nous étaient à Poudlard en même temps.
Je glousse : cette anecdote arrive avec son lot de souvenirs. Mon bro, à l'époque, c'était Gareth. Un vrai héros de la nation, celui-là. On n'était pas dans la même maison, pourtant. Alors bien entendu, y'en avait d'autres, mais lui c'était particulier.
On pourrait s'amuser à faire la liste.
« Cela dit, y'a pas moyen que je lâche un dossier : c'est même pas la peine d'y penser.
Je lui adresse un petit clin d’œil en coin, avant de me retourner et reprendre mon rangement.
« Tiens, puisque apparemment on s'autorise les questions personnelles : t'as une copine ?
La vérité, c'est que ça m'intéresse pas plus que ça de savoir si Tolkien a une zouz ou non. J'ai juste envie de le mettre un peu mal à l'aise, histoire de recadrer les bords de la conversation.
Je le trouve marrant, ce garçon. Ça me fait rire de lui en faire voir de toutes les couleurs avec des questions dérangeantes ou des sortilèges dans la tronche.
De toute façon, il va bien falloir qu'il comprenne qu'à partir du moment où il a commencé, y'aura des conséquences à l'infini. C'est comme ça que je fonctionne.
C'est structurel.
« Et tant que j'y suis, t'es en classe de quoi ? Je m'empresse d'ajouter, comme une parenthèse : Nan parce-que ça, pour le coup, ça pourrait me servir. Pour info.
Ce qu'il me répond, en revanche, ça me fait sourire. Parce que je vois bien qu'il n'a pas capté toute la nuance de ce que j'essayais de dire. D'un autre côté, c'est normal : il est encore jeune, mine de rien.
« Heh, t'inquiète pas pour moi.
Je réplique, avec un petit ricanement.
« Je ne suis pas tout seul. C'est simplement que la solitude ne me dérange pas plus que ça. Si je perds quelqu'un, évidemment que ça va me péter les couilles... Maintenant, je n'en suis pas au stade où ça me terrifie. Tu vois ce que je veux dire ?
On parlait bien d'épouvantard, à la base. Enfin, si je ne dis pas de connerie.
« Niveau amis, j'ai ce qu'il faut. Je sais pas si t'as remarqué, mais y'a pas mal de monde de la même génération chez les vieux, ici. Tu serais étonné de savoir combien d'entre nous étaient à Poudlard en même temps.
Je glousse : cette anecdote arrive avec son lot de souvenirs. Mon bro, à l'époque, c'était Gareth. Un vrai héros de la nation, celui-là. On n'était pas dans la même maison, pourtant. Alors bien entendu, y'en avait d'autres, mais lui c'était particulier.
On pourrait s'amuser à faire la liste.
« Cela dit, y'a pas moyen que je lâche un dossier : c'est même pas la peine d'y penser.
Je lui adresse un petit clin d’œil en coin, avant de me retourner et reprendre mon rangement.
« Tiens, puisque apparemment on s'autorise les questions personnelles : t'as une copine ?
La vérité, c'est que ça m'intéresse pas plus que ça de savoir si Tolkien a une zouz ou non. J'ai juste envie de le mettre un peu mal à l'aise, histoire de recadrer les bords de la conversation.
Je le trouve marrant, ce garçon. Ça me fait rire de lui en faire voir de toutes les couleurs avec des questions dérangeantes ou des sortilèges dans la tronche.
De toute façon, il va bien falloir qu'il comprenne qu'à partir du moment où il a commencé, y'aura des conséquences à l'infini. C'est comme ça que je fonctionne.
C'est structurel.
« Et tant que j'y suis, t'es en classe de quoi ? Je m'empresse d'ajouter, comme une parenthèse : Nan parce-que ça, pour le coup, ça pourrait me servir. Pour info.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Mar 9 Jan 2018 - 13:20
Ayden était perplexe. Il avait du mal à comprendre comment on pouvait aimer la solitude. Lui-même pourtant fils unique était toujours fourré dans les jambes de quelqu'un, et ce depuis sa plus grande enfance.S'il se retrouvait seul, il savait bien que ce n'était que temporaire et qu'il n'en souffrirait pas.
Néanmoins, il réussit à piquer sa curiosité sur ce point. Après ce qu'il lui avait énoncer, Cioban avait finalement des amis. Il allait lui demander qui étaient ces fameuses personnes ainsi que quelques petites et croustillantes anecdotes mais fut coupé dans son élan par Thomas qui tenait à garder tout le plaisir pour lui.
Il jouait les cachottiers maintenant ? Cela voulait dire que cette période était spéciale à ses yeux; ou alors il se jouait à nouveau de lui. Peut-être arrivera-t-il à lui tirer les basilics du nez s'il insistait, mais il semblait être le genre bien borné quand il voulait.
Il lui ressemblait de ce point du vu là. Du coup, Ayden irait sûrement pêcher les informations auprès d'autres professeurs ou du personnel de façon tout à fait discrète et désintéressée, bien sûr.
Mais voilà que d'autres questions fusaient. A croire que des deux, c'était Thomas le plus curieux~
"Alooooors, non j'ai personne en ce moment"
C'était amusant qu'il lui demande ça. Parce que bon, parler de ses conquêtes amoureuses ne l'embêtait pas plus que ça, donc c'était raté s'il voulait trouver quelque chose d'honteux de ce côté-ci. Et il n'y avait pas grand chose à dire en plus. Le nombre de fois où il avait été amoureux se comptait sur les doigts d'une main et ça n'était jamais allé bien loin.
"Et si savoir dans quelle classe je me trouve vous sert à l'avenir, je ne dirais rien !" -ajouta-t-il avec le sourire.
"De toute façon, je suis sûr que si vous cherchez de votre côté, vous trouverez facilement. Mais bon, ce serait inéquitable si je vous mâchais le travail vous ne trouvez pas ?~"
Il avait répondu ça sur le ton de la plaisanterie mais dans un sens, l'idée de voir Cioban chercher un peu l'amusait beaucoup. Tout les deux dans le même bateau, pas d'avantage dans leur petit jeu ! Ça rendrait les choses bien plus intéressante par la suite s'il faisait vraiment des recherches sur lui. Ce serait un peu comme si chacun étudiait l'autre.
Et puisqu'on en était à jouer, autant tenter un petit coup de poker pour pimenter un peu la partie.
"Eh, ça vous intéresse un indice sur ma prochaine "expérience" ?" - Annonça Ayden, tout sourire.
Néanmoins, il réussit à piquer sa curiosité sur ce point. Après ce qu'il lui avait énoncer, Cioban avait finalement des amis. Il allait lui demander qui étaient ces fameuses personnes ainsi que quelques petites et croustillantes anecdotes mais fut coupé dans son élan par Thomas qui tenait à garder tout le plaisir pour lui.
Il jouait les cachottiers maintenant ? Cela voulait dire que cette période était spéciale à ses yeux; ou alors il se jouait à nouveau de lui. Peut-être arrivera-t-il à lui tirer les basilics du nez s'il insistait, mais il semblait être le genre bien borné quand il voulait.
Il lui ressemblait de ce point du vu là. Du coup, Ayden irait sûrement pêcher les informations auprès d'autres professeurs ou du personnel de façon tout à fait discrète et désintéressée, bien sûr.
Mais voilà que d'autres questions fusaient. A croire que des deux, c'était Thomas le plus curieux~
"Alooooors, non j'ai personne en ce moment"
C'était amusant qu'il lui demande ça. Parce que bon, parler de ses conquêtes amoureuses ne l'embêtait pas plus que ça, donc c'était raté s'il voulait trouver quelque chose d'honteux de ce côté-ci. Et il n'y avait pas grand chose à dire en plus. Le nombre de fois où il avait été amoureux se comptait sur les doigts d'une main et ça n'était jamais allé bien loin.
"Et si savoir dans quelle classe je me trouve vous sert à l'avenir, je ne dirais rien !" -ajouta-t-il avec le sourire.
"De toute façon, je suis sûr que si vous cherchez de votre côté, vous trouverez facilement. Mais bon, ce serait inéquitable si je vous mâchais le travail vous ne trouvez pas ?~"
Il avait répondu ça sur le ton de la plaisanterie mais dans un sens, l'idée de voir Cioban chercher un peu l'amusait beaucoup. Tout les deux dans le même bateau, pas d'avantage dans leur petit jeu ! Ça rendrait les choses bien plus intéressante par la suite s'il faisait vraiment des recherches sur lui. Ce serait un peu comme si chacun étudiait l'autre.
Et puisqu'on en était à jouer, autant tenter un petit coup de poker pour pimenter un peu la partie.
"Eh, ça vous intéresse un indice sur ma prochaine "expérience" ?" - Annonça Ayden, tout sourire.
- InvitéInvité
Re: Creepypasta
Mar 9 Jan 2018 - 21:54
Ayden me répond de manière tout à fait décontractée, ce qui ne correspond pas exactement à l'effet recherché. C'est amusant, mais je l'aurais cru plus pudique sur le sujet. Je ne sais pas pourquoi.
Cela dit je note tout de même, pour moi-même, le fait qu'il est célibataire. Un garçon comme ça, c'est le genre que j'irais coller dans les pattes d'une de mes petites élèves préférées, à l'occasion... Genre Cloud, ou Amara, par exemple.
Ouais, parce qu'en plus du reste, j'aime bien jouer aux sept familles, avec les jeunes.
Y'a pas de petits plaisirs.
Par contre, pour ce qui est de la classe, je me retrouve comme un gland. Double défaite, comme qui dirait. La seule question vraiment importante du lot, il l'évince.
Je laisse échapper un petit souffle amer, comme pour signifier que ce n'est jamais que partie remise. C'est vrai que je pourrais jouer le joker en regardant sur le trombinoscope de l'Université. Mais bon...
Autant rester sur un mode à l'ancienne, puisque c'est ainsi que les règles ont été établies depuis le début.
Je suis sûr qu'en cogitant cinq minutes, je pourrais déjà éliminer trois ou quatre possibilités... Genre force publique ou justice magique, par exemple. Trop sérieux, trop compliqué.
A l'inverse, je le verrais bien en art du spectacle ou en journalisme. Vu qu'il est sociable et a le tempérament un peu fou... ça lui irait très bien.
Et tandis que je rumine sur ma défaite, Ayden décide de me lancer une nouvelle carotte. Un indice sur sa prochaine expérience ? Ma foi...
« Balance.
Je réponds, l'air faussement dubitatif : en vérité, je suis carrément curieux de découvrir ce qu'il me prépare. Sans déconner, il a beau s'intéresser aux vampires, je suis persuadé qu'il n'a jamais ouvert un bouquin sur le sujet de sa vie.
Je pense que si c'était le cas, il aurait deviné depuis longtemps ce que je suis réellement. Y'a pas besoin d'être un aigle pour reconnaître un dhampire... Faut juste savoir que ça existe.
Cela dit je note tout de même, pour moi-même, le fait qu'il est célibataire. Un garçon comme ça, c'est le genre que j'irais coller dans les pattes d'une de mes petites élèves préférées, à l'occasion... Genre Cloud, ou Amara, par exemple.
Ouais, parce qu'en plus du reste, j'aime bien jouer aux sept familles, avec les jeunes.
Y'a pas de petits plaisirs.
Par contre, pour ce qui est de la classe, je me retrouve comme un gland. Double défaite, comme qui dirait. La seule question vraiment importante du lot, il l'évince.
Je laisse échapper un petit souffle amer, comme pour signifier que ce n'est jamais que partie remise. C'est vrai que je pourrais jouer le joker en regardant sur le trombinoscope de l'Université. Mais bon...
Autant rester sur un mode à l'ancienne, puisque c'est ainsi que les règles ont été établies depuis le début.
Je suis sûr qu'en cogitant cinq minutes, je pourrais déjà éliminer trois ou quatre possibilités... Genre force publique ou justice magique, par exemple. Trop sérieux, trop compliqué.
A l'inverse, je le verrais bien en art du spectacle ou en journalisme. Vu qu'il est sociable et a le tempérament un peu fou... ça lui irait très bien.
Et tandis que je rumine sur ma défaite, Ayden décide de me lancer une nouvelle carotte. Un indice sur sa prochaine expérience ? Ma foi...
« Balance.
Je réponds, l'air faussement dubitatif : en vérité, je suis carrément curieux de découvrir ce qu'il me prépare. Sans déconner, il a beau s'intéresser aux vampires, je suis persuadé qu'il n'a jamais ouvert un bouquin sur le sujet de sa vie.
Je pense que si c'était le cas, il aurait deviné depuis longtemps ce que je suis réellement. Y'a pas besoin d'être un aigle pour reconnaître un dhampire... Faut juste savoir que ça existe.
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