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Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Dim 7 Jan 2018 - 16:09
Septembre 2016
« - Mais putain ! »
Un juron appuyé et qui résonna en écho dans la salle commune des Summerbee. Son imposante valise s’était prise dans un pan d’un tapis généreusement fourni en pompons bicolores. On aurait dit des gros bourdons, si Cassie avait pris le temps de s’attarder sur eux. Mais non, elle était trop occupée à batailler avec ce bagage récalcitrant. C’était ça que devait ressentir le tristement grec Sisyphe, avec sa pierre qui roule. & chacun sait que pierre qui roule n’amasse pas foule. Non, c’était pas ça… Enfin bref, de toute façon, c’était pas plus important que de parvenir à hisser sa valise jusqu’à sa chambre. Pour couronner le tout, les lieux étaient dépeuplés d’une aide bienveillante qui serait venue ajouter ses muscles aux siens. Tss ; comme de par hasard. Pendant qu’elle marmonnait des gentillesses dans sa non-barbe, le parcours jusqu’à sa chambre réduisait. Nom d’un Botruc unijambiste, elle allait y arriver !
Avec un râle d’agonie un peu exagéré, la Vandret s’affala sur un lit moelleux. Son corps rebondit un peu avant de se stabiliser. Ah, enfin, le calvaire se terminait. Victoire pour les jaunes ; et elle pensa subitement à sa sœur qui aurait tourné la tête avec un air interloqué. Oui, parce que sa sœur s’appelait Victoire. Y avait de quoi faire plein de jeux de mots pourris, et elle s’en était pas privé. Bercée un instant par des souvenirs un peu flous, Cassie en avait oublié toute sa to-do list. L’idée, c’était quand même de s’installer le plus rapidement possible. Y avait encore tellement d’endroits à découvrir ici, tellement de salles à explorer. La simple pensée d’une aventure en solo la galvanisa assez pour se redresser et sauter à pieds joints de son matelas. Wait ; chaque chose en son temps. D’un geste avisé, la blonde regroupa sa crinière en un chignon mal fait, mais elle s’en foutait. Le principal, c’était que ça lui tombait pas dans les yeux. E-ffi-ca-ci-té.
Trente petites minutes plus tard, la Française avait finit de déballer et de ranger toutes ses fringues. Du beau boulot ça, mademoiselle. C’était moyen de s’auto-féliciter, mais y avait personne pour le faire, alors hein. Puis c’pas comme si elle avait besoin des autres pour ça ; elle pouvait se serrer dans ses propres bras, nah. Un bruit curieux lui fit tendre l’oreille ; un gratouillement sur le sol, un bruit étouffé sur les draps. Cassie fit volte-face et eu un mouvement de surprise en voyant un nouvel occupant sur son lit. Ses grand yeux fendus d’une pupille longiligne dardés sur elle, il demeurait la touffue et silencieuse sentinelle. Mais qu’est-ce-qu’un chat foutait là ?
« - Eh, salut toi. Doucement, la Jaune se rapprocha et lui offrit sa main. De sa petite truffe humide, il la renifla et plissa ses grands yeux, dans une espèce d’approbation féline. Ses doigts s’en donnèrent à cœur joie et gratouillèrent la tête de son nouveau petit pote. Elle ne croyait pas si bien dire, mais ça, elle le savait pas encore. Bon, j’espère que ton maître t’a laissé des croquettes dans l’coin, le chat. »
- HRP:
- & voilà @Charles Kinnaird
- InvitéInvité
Re: Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Lun 8 Jan 2018 - 17:45
Kitty cat, cutie pie
La sixième année, à l'issue de laquelle Charles va tenter d'obtenir ses M.A.G.I.C.s, commence maintenant. A la base, il est venu à Hungcalf dans l'optique de s'arrêter à la fin de sa troisième année, histoire d'avoir un petit diplôme en poche, mais il faut croire qu'il se plaît bien dans l'enceinte de l'université, puisqu'il envisage à présent de viser les D.E.F.I.s. Aller jusqu'au bout, ça lui ouvrira toutes les portes qu'il veut, et ça lui permettra surtout de réfléchir encore un peu à ses aspirations. A 24 ans, le jeune homme n'est pas sûr du domaine dans lequel il souhaite exercer. Etre chroniqueur lui plaît bien, il aime y consacrer du temps, le weekend. Mais le jeune Écossais ne se voit pas travailler à plein temps à la radio : ce n'est pas à l'oral, mais bien à l'écrit qu'il est le plus à l'aise. En plus, on lui a dit plusieurs fois qu'il n'avait pas une "voix de radio". Trop aiguë, trop fragile, apparemment. Ah bon.
Enfin bref, il en a encore pour un petit moment à se pavaner dans les couloirs piégeurs de l'université, donc il remettra ces fatigants questionnements à plus tard. Il est trois heure de l'après-midi, et pour l'instant, il n'y a pas un chat. Pas étonnant : Charles habitant à seulement une heure d'Hungcalf, il est souvent le premier arrivé. Il vérifie que ses bagages sont bien alignés dans sa chambre, qu'aucun changement dans la composition de leur colocation n'a été opéré, et il profite du vide pour ranger ses affaires. La seule fois de l'année qu'il les range, généralement, c'est quand il les sort de sa valise, alors c'est un événement, voyez. C'est touchant.
Une demi-heure plus tard, voilà le matou de retour dans la salle commune des Summerbee après une petite promenade. Il aperçoit la porte de sa chambre entrouverte, alors sans réfléchir, il court et se faufile sous le lit d'Ayden, histoire de lui faire une apparition surprise à l'autre bout de la chambre. Mais les pieds qu'il voit s'afférer en face de lui ne sont pas ceux de son colocataire. En fait, ces chaussures sont beaucoup trop féminines pour appartenir à un seul d'entre eux. Ou bien Ayden se serait enfin décidé à sauter le pas et à s'assumer en tant que fille ? Charles rit silencieusement en frétillant ses moustaches. Tapis sur le sol, il se déplace doucement, sors de sous le lit pour apercevoir l’intruse : une blonde, toute jeune, drôle de look, qu'il n'a jamais vue. Aucune idée de ce qu'elle fout là. La copine d'un des gars, peut-être ? Bah non, elle serait quand même pas collante au point de s'installer dans la même pièce. Enfin il espère.
L'apprenti-journaliste, interloqué, bondit sur son propre lit et commence à faire sa toilette, mais la jeune femme l'a déjà pisté. Elle se déplace vers lui pour lui grattouiller la tête. Ah vraiment, se faire interrompre pendant une séance de toilettage, ça casse vraiment les... Ah non, en fait elle a de l'expérience, elle. Il lâche quelques ronrons. "Bon, j’espère que ton maître t’a laissé des croquettes dans l’coin, le chat", elle lui dit. A voir son visage, elle a l'air super satisfaite. Ses affaires sont dix fois mieux rangées que les siennes, qu'il a simplement casées les unes sur les autres dans l'armoire. C'est con, elle va devoir les remballer bientôt. A moins que ce soit lui que se soit trompé de chambre ? Non, pas possible. Il se serait pas installé chez les filles, quand même. Pour passer le temps, il chope son livre de chevet, l'ouvre comme un chat peut le faire (il galère un peu, donc) et commence sa lecture. C'est un nouveau bouquin, un truc moldu de science-fi.
@Cassandre Vandret
Enfin bref, il en a encore pour un petit moment à se pavaner dans les couloirs piégeurs de l'université, donc il remettra ces fatigants questionnements à plus tard. Il est trois heure de l'après-midi, et pour l'instant, il n'y a pas un chat. Pas étonnant : Charles habitant à seulement une heure d'Hungcalf, il est souvent le premier arrivé. Il vérifie que ses bagages sont bien alignés dans sa chambre, qu'aucun changement dans la composition de leur colocation n'a été opéré, et il profite du vide pour ranger ses affaires. La seule fois de l'année qu'il les range, généralement, c'est quand il les sort de sa valise, alors c'est un événement, voyez. C'est touchant.
Une demi-heure plus tard, voilà le matou de retour dans la salle commune des Summerbee après une petite promenade. Il aperçoit la porte de sa chambre entrouverte, alors sans réfléchir, il court et se faufile sous le lit d'Ayden, histoire de lui faire une apparition surprise à l'autre bout de la chambre. Mais les pieds qu'il voit s'afférer en face de lui ne sont pas ceux de son colocataire. En fait, ces chaussures sont beaucoup trop féminines pour appartenir à un seul d'entre eux. Ou bien Ayden se serait enfin décidé à sauter le pas et à s'assumer en tant que fille ? Charles rit silencieusement en frétillant ses moustaches. Tapis sur le sol, il se déplace doucement, sors de sous le lit pour apercevoir l’intruse : une blonde, toute jeune, drôle de look, qu'il n'a jamais vue. Aucune idée de ce qu'elle fout là. La copine d'un des gars, peut-être ? Bah non, elle serait quand même pas collante au point de s'installer dans la même pièce. Enfin il espère.
L'apprenti-journaliste, interloqué, bondit sur son propre lit et commence à faire sa toilette, mais la jeune femme l'a déjà pisté. Elle se déplace vers lui pour lui grattouiller la tête. Ah vraiment, se faire interrompre pendant une séance de toilettage, ça casse vraiment les... Ah non, en fait elle a de l'expérience, elle. Il lâche quelques ronrons. "Bon, j’espère que ton maître t’a laissé des croquettes dans l’coin, le chat", elle lui dit. A voir son visage, elle a l'air super satisfaite. Ses affaires sont dix fois mieux rangées que les siennes, qu'il a simplement casées les unes sur les autres dans l'armoire. C'est con, elle va devoir les remballer bientôt. A moins que ce soit lui que se soit trompé de chambre ? Non, pas possible. Il se serait pas installé chez les filles, quand même. Pour passer le temps, il chope son livre de chevet, l'ouvre comme un chat peut le faire (il galère un peu, donc) et commence sa lecture. C'est un nouveau bouquin, un truc moldu de science-fi.
@Cassandre Vandret
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Dim 14 Jan 2018 - 18:24
Paisible, comme tous les semblables de son espèce, le chat sans nom s’installa confortablement sur le lit. Il avait pas de collier, donc pour l’instant, il serait baptisé « le chat ». C’était pas bien original, mais ça ferait l’affaire pour l’instant. Un léger frisson longea son flanc, et le résultat c’était d’enfiler un gros pull anthracite. Il était pas super beau, mais qu’est-ce-qu’on s’en foutait. Y avait même des petits trous dedans, dus à l’usure, aux mites ou à des cendres de clope. Ou les trois, qui sait. Vandret s’étira, endolorie du voyage jusqu’à l’université. Mais pas question de glander ; elle voulait découvrir les lieux ! En route.
Avant de partir, elle lança un regard au greffier, par réflexe. Histoire de s’assurer qu’il était posé, pépère le chat quoi. Ma foi, il avait l’air tranquille, de toute façon, la lecture, ça détendait tout le monde. Enjouée, Cassie s’élança vers la porte avant de se figer, frappée par une révélation d’une évidence à se crever les yeux. Wait. Depuis quand les chats ça lisait des romans de sci-fi ? Peut-être que c’était un bouquin passionnant, peut-être que c’était juste une coïncidence. Mais il avait l’air vachement absorbé par les pages, le félin. Lentement, la Française fit volte-face et revint se placer près du petit inconnu. L’expression sur son visage, à mi-chemin entre le doute et la panique, lui faisait faire une espèce de grimace avec un sourcil exagérément arqué. Dans un autre contexte, ça l’aurait fait rire.
« - Eh le chat… » Il leva sa tête poilue vers elle, ce qui la fit sursauter malgré elle. Sérieux, il comprenait ce qu’elle disait ? Badant.
A mesure qu’elle reculait, Cassie passait en revue les probabilités qu’un chat avait de savoir lire. Et malheureusement, le résultat parlait de lui-même ; aucune. Donc soit c’était une blague à la con en guise de cadeau de bienvenue, soit c’était bien plus inquiétant. Elle préférerait être un gros bizut et recouverte de peinture magique indélébile en passant la porte de la chambre. Bizarrement, elle sentait que ça allait pas s’passer comme ça. C’était du sérieux bordel. La Jaune tira doucement sa baguette de sa manche et la pointa sur le possible démon-chat-possédé qui se faisait passer pour un adorable compagnon. Toute sa théorie et tous les sortilèges emmagasinés dans sa caboche lui filaient entre les neurones ; elle était incapable de bouger d’un micromètre. Y avait plus qu’à prier pour une mort rapide.
- InvitéInvité
Re: Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Lun 15 Jan 2018 - 19:18
Charles donne un coup de langue sur son coussinet, puis le pose sur la page de sorte à ce qu'elle adhère et la tourne. Il a déjà lu plusieurs romans de cet auteur, il en a même produit quelques critiques, mais celui-ci commence d'une telle façon qu'il sera difficile de lui trouver des défauts. D'un autre côté, on peut toujours être surpris, surtout en science-fi : il suffit d'une petite facilité scénaristique pour tirer les moustaches à notre jeune journaliste en herbe.
Captivé, c'est à peine s'il remarque que la jeune femme guette au dessus de lui. Ma foi, ça ne le dérange pas de partager son livre. "Eh le chat…", lui intime-t-elle. Dis-donc, elle est vachement curieuse, celle-ci. La blonde a un mouvement de recul quand il lève la tête ; ah, oui, il est pas sensé entendre. La confusion se lit sur le visage de l'étudiante : il faut trouver une solution. Charles fait donc ce qu'il a l'habitude de faire quand son comportement en tant que chat attire trop l'attention : il se roule en boule et ronronne très fort. Sauf que quand il ouvre l’œil, c'est une baguette dangereusement pointée sur lui qu'il devine dans le prolongement du bras de l'intruse. Oh putain.
Charles reprend sa forme humaine en un bond, son dos heurte la porte de la chambre qui se referme brutalement sur elle-même, et ses pieds viennent s'écraser sur le parquet. "Ok, c'est bon, arrête !" s'exclame-t-il, les yeux écarquillés de panique. Il maintient son dos endolori avec sa main gauche, se précipite vers sa table de nuit et saisit sa baguette de l'autre main. Il lève les yeux pour détailler son agresseur avec sa vision humaine, trichromate. Voyant la jeune fille plus perturbée qu'autre chose, il abaisse sa baguette, puis s'écroule sur le lit de Hyacinthe pour soulager son dos et reprendre sa respiration.
Il fait très attention à ne pas dévoiler sa nature d'animagus : en six ans, seul ses colocataires ont été mis au courant de sa particularité. Alors en informer une parfaite inconnue au bout de littéralement une minute, c'est vraiment un bail pourri ; et pourtant il n'a vraiment pas eu le choix. Décidant de passer outre, il lui demande finalement d'un ton qui se veut cinglant, mais pas agressif : "Tu fais quoi dans ma chambre ?". Une petite démangeaison au-dessous du nez lui indique qu'il a conservé ses moustaches ; elles disparaissent lorsqu'il se secoue la tête.
Captivé, c'est à peine s'il remarque que la jeune femme guette au dessus de lui. Ma foi, ça ne le dérange pas de partager son livre. "Eh le chat…", lui intime-t-elle. Dis-donc, elle est vachement curieuse, celle-ci. La blonde a un mouvement de recul quand il lève la tête ; ah, oui, il est pas sensé entendre. La confusion se lit sur le visage de l'étudiante : il faut trouver une solution. Charles fait donc ce qu'il a l'habitude de faire quand son comportement en tant que chat attire trop l'attention : il se roule en boule et ronronne très fort. Sauf que quand il ouvre l’œil, c'est une baguette dangereusement pointée sur lui qu'il devine dans le prolongement du bras de l'intruse. Oh putain.
Charles reprend sa forme humaine en un bond, son dos heurte la porte de la chambre qui se referme brutalement sur elle-même, et ses pieds viennent s'écraser sur le parquet. "Ok, c'est bon, arrête !" s'exclame-t-il, les yeux écarquillés de panique. Il maintient son dos endolori avec sa main gauche, se précipite vers sa table de nuit et saisit sa baguette de l'autre main. Il lève les yeux pour détailler son agresseur avec sa vision humaine, trichromate. Voyant la jeune fille plus perturbée qu'autre chose, il abaisse sa baguette, puis s'écroule sur le lit de Hyacinthe pour soulager son dos et reprendre sa respiration.
Il fait très attention à ne pas dévoiler sa nature d'animagus : en six ans, seul ses colocataires ont été mis au courant de sa particularité. Alors en informer une parfaite inconnue au bout de littéralement une minute, c'est vraiment un bail pourri ; et pourtant il n'a vraiment pas eu le choix. Décidant de passer outre, il lui demande finalement d'un ton qui se veut cinglant, mais pas agressif : "Tu fais quoi dans ma chambre ?". Une petite démangeaison au-dessous du nez lui indique qu'il a conservé ses moustaches ; elles disparaissent lorsqu'il se secoue la tête.
- InvitéInvité
Re: Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Dim 21 Jan 2018 - 19:07
Et là, un truc complètement loufoque arriva. Enfin, pas tant que ça, si on se rappelait deux secondes qu’on était dans un univers respirant la magie. Mais quand même, qui pouvait se targuer d’avoir assisté à la retransformation surprise d’un Animagus ? En théorie, elle savait ce que c’était, mais bordel, c’était autre que de le voir en pratique. Et puis Merlin, c’était carrément chelou comme situation ! Avec toute l’agitation sonore et physique, Cassie sursauta pour ponctuer. La porte qui claque, sursaut, le chat qui s’humanise, sursaut. La compréhension qu’elle avait gratouillé la tête d’un inconnu sous la forme d’un chat ; double sursaut.
Oh putain, le flip n’empêche. Son cœur avait fait trois loopings sans toucher les bords. Au moins. Et ne parlons pas de son cerveau malmené par l’illusion féline, avachie sur les draps quelques instants plus tôt. Un rappel un peu brusque que la magie, c’était assez tricky, en fin de compte. On savait jamais vraiment c’qui pouvait arriver. Et les observations à l’œil nu n’étaient pas un outil assez performant pour que sa fiabilité décroche les cent pour cent. Ça donnait matière à réfléchir, lecteurs. Autant la Jaune philosophait à moitié, autant elle imita l’autre et s’affaissa sur un coin de lit, baguette baissée. Plus de peur que d’mal.
« - T-ta chambre ?... Moment d’absence. Ah oui, c’est vrai ; la rentrée, l’université, l’installation. Tout revint se placer dans le contexte plus large que cette simple chambre. Mais j’croyais que les chambres étaient pas mixtes. » affirma-t-elle, pour se raccrocher aux branches de la réalité véritable.
En fait, Cassie trouvait son ton vachement agressif. Le mec lui avait flanqué une peur de mille Epouvantards transformés, et il se permettait de râler, en plus. Manquait pas de souffle, celui-là. Immédiatement, elle le classa dans une catégorie comparable à une black list. Sérieux, il était complètement barge de se transformer comme ça, et de se laisser tripoter par les inconnus. Ou alors peut-être qu’il aimait ça. Putain, même quand ça semblait arrangé, l’histoire reprenait un virage vicieux… C’était sans doute lui qui faisait cet effet, elle voyait que ça. Irritée et irritable, elle se leva d’un bond qui faillit la faire basculer en avant et posa ses poings sur ses hanches. Pas contente.
« - Et puis t’es sérieux toi, d’me parler comme ça ? Gros blanc, température ambiante : - 10. Tu m’as fait flipper ! Et puis j’espère que t’as pas d’puces au moins, sérieux, tu te laisses toucher par tout le monde ? » demanda-t-elle en regardant sa main d’un air un peu écœuré.
Ah, Cassandre Vandret, son tact et sa diplomatie demeureront longtemps après son passage sur cette Terre.
- InvitéInvité
Re: Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Mer 24 Jan 2018 - 19:30
Ils sont face à face, ils ont baissé les armes et repris leur souffle. Le brun fixe la blonde, qui semble subir un gros bug suite aux dernières paroles de Charles. Elle bégaie, répète après lui ; il a le temps de se pencher, d'agripper son ouvrage sur le lit et de retrouver la page. "Mais j’croyais que les chambres étaient pas mixtes", elle réussit finalement à formuler. Bon allez, c'est drôle deux minutes, mais cette farce lui a déjà pas mal coûté. "Oh t'inquiète, elles le sont pas. Les filles, c'est de l'autre côté de la salle commune", il lui explique sans lever les yeux du bouquin.
Quelques secondes passent, étrangement silencieuses. Et puis c'est au tour de la nouvelle de le faire sursauter : elle l'engueule. Du coup il ferme son bouquin, bah oui, faut pas pousser. Elle a l'air toute énervée, Charles s'en veut un peu de la mettre dans cet état. Surtout qu'elle avait l'air sympa la petite. Mais maintenant elle lui parle de puces et le traite quasiment de garçon facile. Il se redresse, garde son calme avec un naturel monstre, et se penche légèrement en avant. "T'inquiète, quand quelqu'un a l'air crade, je feule. Mais sinon, tout ces gens qui se bousculent pour me faire des massages, c'est plutôt sympa". Il la regarde, et laisse s'échapper un petit rire en poursuivant : "Rooh, fais pas la dégoûtée, j'me lave tout les jours, promis. Tu sais, ça se lave plusieurs heures par jour, un chat".
Charles se lève et va chercher ses baskets laissées au pied de son lit, celui sur lequel la jaune est gentiment assise. Il les lace avant d'enfiler sa veste en cuir trouvé aux fripes à Édimbourg, avec laquelle il adore se trimbaler en ce moment. Debout, les mains sur les hanches, il s'adresse à sa coloc' éphémère : "Je t'aide à déménager ?". Toutes les bonnes choses ont une fin, et son bouquin aussi, d'ailleurs, qu'il trépigne de rejoindre.
Quelques secondes passent, étrangement silencieuses. Et puis c'est au tour de la nouvelle de le faire sursauter : elle l'engueule. Du coup il ferme son bouquin, bah oui, faut pas pousser. Elle a l'air toute énervée, Charles s'en veut un peu de la mettre dans cet état. Surtout qu'elle avait l'air sympa la petite. Mais maintenant elle lui parle de puces et le traite quasiment de garçon facile. Il se redresse, garde son calme avec un naturel monstre, et se penche légèrement en avant. "T'inquiète, quand quelqu'un a l'air crade, je feule. Mais sinon, tout ces gens qui se bousculent pour me faire des massages, c'est plutôt sympa". Il la regarde, et laisse s'échapper un petit rire en poursuivant : "Rooh, fais pas la dégoûtée, j'me lave tout les jours, promis. Tu sais, ça se lave plusieurs heures par jour, un chat".
Charles se lève et va chercher ses baskets laissées au pied de son lit, celui sur lequel la jaune est gentiment assise. Il les lace avant d'enfiler sa veste en cuir trouvé aux fripes à Édimbourg, avec laquelle il adore se trimbaler en ce moment. Debout, les mains sur les hanches, il s'adresse à sa coloc' éphémère : "Je t'aide à déménager ?". Toutes les bonnes choses ont une fin, et son bouquin aussi, d'ailleurs, qu'il trépigne de rejoindre.
- InvitéInvité
Re: Kitty cat, cutie pie feat Charles Kinnaird
Jeu 8 Fév 2018 - 12:46
Et là, une enclume s’abattit sur sa pauvre caboche déjà bien malmenée. En fait, y semblerait qu’elle s’était carrément gourré de chambre, même de couloir ; le chat humanoïde venait de le lui dire. Un instant, Cassie remit en cause la véracité de ses propos. Pouvait-on vraiment croire un type qui se faisait passer pour un foutu greffier ? Au nez et à la barbe de tous, même si la demoiselle n’arborait aucune pilosité faciale. Et puis son expression se détendit ; aucune raison qu’il lui mente une deuxième fois. Au pire, elle pourrait toujours lui tirer les oreilles. Oreilles douces et touffues.
Finalement, sa bonne humeur apaisa son agressivité, qui s’éteignit complètement au fur et à mesure de ses petites blagues. Chat, sorcier, voire les deux ; peut-être qu’elle s’était un tout petit peu trompé sur son compte. Dans un geste scellant une trêve de bonne foi, elle rangea sa baguette. Plusieurs fois Vandret passa ses mains sur son visage, se massant à des points précis pour détendre son cerveau. Tout allait bien. Incroyable que la métamoprhose d’un Animagus pitre lui ait flanqué une trouille si mémorable. Comme elle s’était attendu au pire, le mieux lui paraissait dérisoire. Absurde, presque. Cette sensation que ça s’était pas passé comme prévu. Mais pour rien au monde elle aurait voulu que son scénario se réalise. Même pas pour 2000 Dragées Surprise.
« - Ouais… approuva-t-elle, tout en attrapant une pile de fringue pour la remettre dans la valise d’où elle était sortie. Eh, au fait euh… Moi j’m’appelle Cassie. Tant bien que mal, un petit sourire mi-forcé mi-gêné se dessina sur ses lèvres. Maintenant, elle se sentait bête d’avoir explosé comme ça. Merci d’m’aider. »
Une fois sa valise bien remplie et les étagères vidées, la Frenchie la boucla avec l’aide de ce félinconnu, quoique serviable. On pouvait pas lui retirer. Il se faisait engueuler comme du poisson pourri – un comble pour un chat – et en retour, il l’aidait à bouger ses affaires. Sans mauvais jeu de mot, on pouvait dire que c’était une bonne patte, ce Charles. Cassie posa sa valise au pied d’un lit visiblement libre, et se tourna vers sa nouvelle connaissance.
« - Pour m’faire pardonner, ça t’dit d’me faire découvrir un pub sympa ? Elle enfonça ses mains dans ses poches de jean. C’moi qui paye. »
Finalement, sa bonne humeur apaisa son agressivité, qui s’éteignit complètement au fur et à mesure de ses petites blagues. Chat, sorcier, voire les deux ; peut-être qu’elle s’était un tout petit peu trompé sur son compte. Dans un geste scellant une trêve de bonne foi, elle rangea sa baguette. Plusieurs fois Vandret passa ses mains sur son visage, se massant à des points précis pour détendre son cerveau. Tout allait bien. Incroyable que la métamoprhose d’un Animagus pitre lui ait flanqué une trouille si mémorable. Comme elle s’était attendu au pire, le mieux lui paraissait dérisoire. Absurde, presque. Cette sensation que ça s’était pas passé comme prévu. Mais pour rien au monde elle aurait voulu que son scénario se réalise. Même pas pour 2000 Dragées Surprise.
« - Ouais… approuva-t-elle, tout en attrapant une pile de fringue pour la remettre dans la valise d’où elle était sortie. Eh, au fait euh… Moi j’m’appelle Cassie. Tant bien que mal, un petit sourire mi-forcé mi-gêné se dessina sur ses lèvres. Maintenant, elle se sentait bête d’avoir explosé comme ça. Merci d’m’aider. »
Une fois sa valise bien remplie et les étagères vidées, la Frenchie la boucla avec l’aide de ce félinconnu, quoique serviable. On pouvait pas lui retirer. Il se faisait engueuler comme du poisson pourri – un comble pour un chat – et en retour, il l’aidait à bouger ses affaires. Sans mauvais jeu de mot, on pouvait dire que c’était une bonne patte, ce Charles. Cassie posa sa valise au pied d’un lit visiblement libre, et se tourna vers sa nouvelle connaissance.
« - Pour m’faire pardonner, ça t’dit d’me faire découvrir un pub sympa ? Elle enfonça ses mains dans ses poches de jean. C’moi qui paye. »
- HRP:
- Je pense que ce sera tout pour moi, hésite pas à répondre si tu veux clôturer de ton côté aussi. En tout cas c'était trop cool, quand tu veux pour un autre RP !
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