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spill the tea (ft. le CICC)
Lun 8 Jan 2018 - 18:21
Coronis était à ce stade de la fatigue où elle était si fatiguée qu'elle ne l'était même plus -à chaque aller et retour chez elle, ça lui faisait la même chose.Les contrôles de sécurité étaient longs, l'attente l'était encore plus. Elle dormait quelques minutes ou quelques heures dans l'avion, mais ça n'aidait pas. Les sièges étaient inconfortables et le son des moteurs résonnait dans ses rêves. Devoir rester debout pour attendre son bagage alors qu'elle était accablée de courbatures était à la limite du douloureux.
Seul avantage de cette attente-ci, c'était qu'elle tomba directement sur le bon train et put rentrer à Inverness sans encombre. Tout le trajet se fit dans le noir, ce que Coronis n'aimait pas, n'étant pas fan du concept d'hiver en général. Elle comprenait que Perséphone veuille aller voir son petit-ami de temps en temps, mais ni le froid, ni la neige, ni les journées raccourcies ne lui plaisaient. Chaque année elle attendait la dernière minute pour sortir ses vêtements d'hiver, et ressortait ceux d'été dès que le soleil pointait le bout de ses rayons.
Quand elle dût descendre du train, elle maudit l'hiver plus encore. Bien sûr, elle avait eu froid en Amérique -la stupidité du président n'aidait pas les problèmes de réchauffement climatique-, mais elle oubliait qu'il faisait froid dehors dès qu'elle rentrait à l'intérieur. Elle se dépêcha de se mettre sur le chemin de l'université, tirant sa valise derrière elle. Elle fit finalement un arrêt à une supérette, stratégiquement placée sur son trajet, afin d'acheter un petit quelque chose à boire, pour elle et le reste de la colocation. Pendant les vacances et les week-ends, il était d'habitude que Cordelia, Iris et Coronis traînent dans la chambre, discutent de leurs vies personnelles et des derniers potins, mais Coronis avait dû partir si vite après le bal de Noël qu'elles n'avaient même pas eu le temps d'honorer cette tradition.
Il était temps de se rattraper. Elle avait vaguement honte de s'être éclipsée comme une voleuse, pendant le bal même, pour faire ses valises et partir, mais au début des vacances elle avait ressenti un besoin irrépressible de passer les fêtes avec sa famille et tous les avions aux alentours de Noël étaient déjà complets. C'était une chance qu'elle aie pu en obtenir un à temps pour le Nouvel An.
Elle parvint rapidement aux portes de l'université, et se fraya un chemin à travers les couloirs jusqu'au dortoir féminin des Wright, en saluant au passage les quelques personnes qu'elle reconnaissait. Parvenue dans la chambre, elle ouvrit grand la porte en arborant un large sourire -dû en grande partie à sa fatigue- et laissa ses bagages près de la porte, pour aller étreindre la seule de ses colocataires présentes : Iris.
-Comment ça va ? Désolée, je reviens comme ça, j'espère que vous n'aviez rien de prévu ce soir.
Peu lui importait que la réponse soit oui, le décalage horaire était un des autres problèmes qui accompagnait ses voyages et elle était prête à l'affronter, en finissait cette bouteille seule s'il le fallait. En parlant de bouteille elle ouvrit celle qu'elle avait acheté, se saisit de verres et en remplit trois, même si Cordelia ne semblait pas encore présente.
-On commence, dit-elle à voix haute en remplissant le troisième verre, ça la fera venir. J'espère que j'ai pas manqué grand-chose.
Souriant toujours, elle tendit un verre à Iris, et s'assit près d'elle, son propre verre en main. En vérité, elle avait plus envie d'un café que d'alcool, mais maintenant qu'elle s'était servie.
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Re: spill the tea (ft. le CICC)
Mer 10 Jan 2018 - 21:23
Noël avec la famille, Nouvel An entre amis : c'est comme ça depuis sa première année à Hungcalf. Il faut dire que les soirées y sont plus mouvementées qu'à Poudlard, pour la simple et bonne raison qu'à Poudlard, elles n'existent pas. Cela dit, il a peut-être pris le train un peu trop tôt, et pas vraiment réalisé qu'à son arrivée à l'université, peu de ses potes seraient encore sur place. Même à la coloc', ils sont en effectif réduit. Charles passe ses journées à se faire des parties d'échecs version sorcier avec n'importe quel glandu qui croise son chemin, et quand l'inspiration par miracle se pointe, il griffonne des nouvelles idées de chroniques pour Sorcellerie-Info. Bon, en vrai, il en cherche de nouvelles alors qu'il devrait être en train de bosser sur la chronique qu'il a à peaufiner pour la rentrée, mais qui ne l'inspire pas des masses, finalement.
Il vient de finir la cinquième partie d'échecs d'affilée. A la quatrième, le Lufkin avec qui il jouait est parti bosser, mais Charles avait pas fini de s'amuser, alors il a continué de jouer tout seul. Pas super passionnant, surtout que se faire échec et mat à soi-même, c'est un peu mitigé comme victoire. C'est le vide de la pièce, une étrange odeur de poulet et l'envie de s'étirer les pattes qui le fait soudain bondir de sa chaise et prendre sa forme de chat. Il trottine quelques minutes dans les couloirs avant de s'engager dans la salle commune des Wright. Parce que les couleurs de la Maison lui semblent en continuité avec l'esprit de Noël, et que c'est l'endroit le plus proche où il peut trouver un lit anonyme sur lequel se prélasser.
La plupart des portes sont ouvertes. Il entre dans une des chambres au hasard, et se pose au bout d'un lit. Mais à peine dix minutes plus tard, une fille entre dans la pièce : pas de bol. Heureusement qu'à part quelques summerbees, personne ne connaît sa forme animagus. Il continue tout de même sa sieste, jusqu'à ce qu'une deuxième âme ne fasse sont entrée, accompagnée du boucan qu'une valise fait quand elle est traînée à terre. Coronis Reeves. Cette fille tout droit sortie des après-midis d'été de son enfance, étrangement retrouvée à Hungcalf ; sans savoir exactement comment, l'un comme l'autre ne s'étaient pas reconnus. Il avait bien pensé à l'aborder, histoire de simplement dire "coucou, oui c'est bien moi", de se reconnaître quoi, mais la brune semblait l'éviter du regard à chaque fois. Bon, ok. Pourtant, aussi loin qu'il puisse chercher, il a l'impression d'avoir toujours été gentil avec elle, du moins il ne l'a jamais blessé. Après, c'est vrai qu'on ne sait jamais, avec certain(e)(s). L'oreille droite de Charles tressaille, il roule sur le dos, la fourrure angora qui recouvre son petit bidon de chat laisse dans le mouvement quelques poils sur la couverture. Il s'étire.
Il vient de finir la cinquième partie d'échecs d'affilée. A la quatrième, le Lufkin avec qui il jouait est parti bosser, mais Charles avait pas fini de s'amuser, alors il a continué de jouer tout seul. Pas super passionnant, surtout que se faire échec et mat à soi-même, c'est un peu mitigé comme victoire. C'est le vide de la pièce, une étrange odeur de poulet et l'envie de s'étirer les pattes qui le fait soudain bondir de sa chaise et prendre sa forme de chat. Il trottine quelques minutes dans les couloirs avant de s'engager dans la salle commune des Wright. Parce que les couleurs de la Maison lui semblent en continuité avec l'esprit de Noël, et que c'est l'endroit le plus proche où il peut trouver un lit anonyme sur lequel se prélasser.
La plupart des portes sont ouvertes. Il entre dans une des chambres au hasard, et se pose au bout d'un lit. Mais à peine dix minutes plus tard, une fille entre dans la pièce : pas de bol. Heureusement qu'à part quelques summerbees, personne ne connaît sa forme animagus. Il continue tout de même sa sieste, jusqu'à ce qu'une deuxième âme ne fasse sont entrée, accompagnée du boucan qu'une valise fait quand elle est traînée à terre. Coronis Reeves. Cette fille tout droit sortie des après-midis d'été de son enfance, étrangement retrouvée à Hungcalf ; sans savoir exactement comment, l'un comme l'autre ne s'étaient pas reconnus. Il avait bien pensé à l'aborder, histoire de simplement dire "coucou, oui c'est bien moi", de se reconnaître quoi, mais la brune semblait l'éviter du regard à chaque fois. Bon, ok. Pourtant, aussi loin qu'il puisse chercher, il a l'impression d'avoir toujours été gentil avec elle, du moins il ne l'a jamais blessé. Après, c'est vrai qu'on ne sait jamais, avec certain(e)(s). L'oreille droite de Charles tressaille, il roule sur le dos, la fourrure angora qui recouvre son petit bidon de chat laisse dans le mouvement quelques poils sur la couverture. Il s'étire.
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Re: spill the tea (ft. le CICC)
Dim 14 Jan 2018 - 12:08
Si cela arrivait souvent que Cordelia soit amenée découcher, la jeune femme prenait généralement la peine de prévenir ses colocataires qu’elle ne rentrerait pas. Elle ne souhaitait pas les inquiéter de quelconque manière. Or, cette fois, elle s’était simplement laissée emportée par la délicieuse soirée qu’elle avait passée avec Cristobal. Les deux jeunes gens avaient commencé par un restaurant tout ce qu’il y a de plus banal et leur passionnante conversation les avait menés à ne se séparer qu’une fois l’aube venue. Emportée par les délicates attentions et le lien qu’elle sentait naitre entre Cristobal et elle-même Cordelia avait affiché un sourire béat pendant toute la journée qui avait suivie : petit rayon de soleil dans les couloirs du ministère rien n’avait réussi à casser son humeur joyeuse. Pas même la fatigue et la masse de travail qui l’attendait une fois l’enceinte du ministère quittée. L’année filait à toute vitesse et avec elle les derniers mois passés au sein d’Hungcalf. Son emploi du temps était donc plus que chargé et ce n’était pas les différentes responsabilités annexes à ses études qui allégeaient l’ensemble. Pourtant la jeune blonde était incapable d’avouer qu’elle en faisait un peu trop : elle estimait que tout était question de volonté et d’organisation. La vérité était surtout qu’elle s’épuisait à la tâche.
Ce soir là elle n’avait quitté le travail qu’une fois la nuit tombée, profitant de quelques minutes de répit pour aller saluer son collègue et ami du département des mystères puis pour travailler quelques écrits pour ses cours elle n’était rentrée qu’une fois les bureaux vides de toute âme. « Bonsoir ! » S’exclame-t’elle en ouvrant la porte de la chambre qu’elle partageait avec Iris et Coronis depuis des années, un rouleau de parchemin et des livres de politique magique sous le bras. Elle ne s’attendait à ne trouver qu’Iris dans la chambre mais ce sont bien deux visages qui se sont tournés vers elle lorsqu’elle passa le petit hall d'entrée « Oh bébé t’es rentrée ! Ça fait longtemps que t’es là ? » Un large sourire éclaire son visage lorsqu'elle reconnait la brune assise à côté d’Iris. Enjouée elle se rapproche d’elle rapidement avant de la prendre dans ses bras en déposant deux bises sur ses joues : « Bonne année ! » Sa meilleure amie lui avait manqué pendant ces vacances, et ce même si elle comprenait bien l’envie qu’elle avait pu avoir de rentrer pour passer du temps avec sa famille. La jeune femme n’avait pas ressenti cette envie même si elle avait profité de quelques jours de repos pour rendre visite à son père pour qui la période de Noël était toujours un peu difficile. S’écartant un peu d’elle elle va déposer une bise sur la joue d’Iris avant de déposer ses affaires sur un bureau veillant bien à ne pas froisser les précieux parchemins. « Désolée Iris de ne pas être rentrée hier soir j’ai totalement oublié de te prévenir j’espère que tu ne t’es pas trop inquiétée ! » S’exclame-t’elle en lançant un regard à la jeune femme.
Son manteau retiré elle jette un oeil à la pièce et voit une bouteille déjà ouverte et des verres servis : « Vous commencez à boire sans moi ? Traitres que vous êtes ! » La sorcière laisse échapper un léger rire avant de récupérer le verre que Coronis avait servi pour elle et de s’installer sur ton lit sans cesser de sourire à ses deux amies. « Et coucou petit chat » Reprend-elle en grattant derrière les oreilles le chat qui était installé sur le lit.
« Alors comment se sont passées tes vacances ? » Finit-elle par demander à la brune en portant le verre à ses lèvres quelques instants. Il y avait bien sûr bien d’autres choses qu’elle souhaitait demander à la Wright, notamment concernant la magnifique rousse qui l’avait accompagnée au bal de Noël mais elle ne voulait pas brusquer son amie qui avait l’air plus que fatiguée du voyage.
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Re: spill the tea (ft. le CICC)
Dim 21 Jan 2018 - 20:26
La brune vit la porte s'ouvrir et se leva immédiatement, posa son verre sur une surface proche pour accueillir Cordelia comme il le fallait.
-Depuis dix minutes à peine, je te rassure. Tu n'as pas encore manqué grand-chose.
La blonde semblait contente de la voir -heureusement, tout de même- quoique qu'un peu fatiguée, et la prit dans ses bras.
-Oh, et j'avais complètement oublié la bonne année. Bonne année à vous deux !
Coronis reprit prestement son verre d'une table pour que Cordelia puisse y déposer sa charge. Le tas de livres et de vieux parchemins avec lesquels elle était entré aurait impressionné Coronis au début de l'année. Mais maintenant la routine s'était installée : elle voyait régulièrement la blonde rentrer avec une telle charge, faisait la réflexion qu'elle travaillait trop et trop tard, puis le sujet était balayé de la table. Un jour il faudrait qu'elle s'y attaque vraiment. Mais peut-être un jour où elle serait moins jetlaggée, mieux reposée.
Mais en déposant ses parchemins, Cordelia laissa aussi l'indice que son travail intensive n'était pas la seule raison à sa visible fatigue. Coronis sauta sur l'occasion pour l'interroger, pour enfin démarrer les festivités entre colocataires, friande de toutes les rumeurs et opinions qu'elles pourraient bien se servir les unes les autres.
-Attends...Comment ça t'es pas rentrée hier soir ?
Coronis devinait déjà, en son for intérieur, que cela avait à voir avec le type que Cordelia avait rapidement présenté au bar, la semaine de la coupe de Quidditch, mais ne voulait pas trop s'avancer -les choses évoluaient si vite parfois qu'elle ne voulait pas risquer de mettre son amie mal à l'aise en lui posant des questions sur une histoire qui pouvait avoir déjà pris fin, ou commencé avec une autre des personnes qui allaient et venaient dans ce paysage émotionnel compliqué. Après avoir à nouveau rempli son verre, ri à la remarque de Cordelia, elle retourna à sa place sur le lit, à côté d'Iris.
-C'était pour te faire venir, et ça a marché, répondit-elle avec un sourire en coin, satisfait.
Le sourire toujours aux lèvres, elle regarde Cordelia saluer le quatrième colocataire, en se demandant vaguement comment et quand est-ce qu'il était entré dans la chambre, mais ne s'attarda pas sur ces questions vaines. Son amie lui demandait comment s'étaient passées ses vacances.
-Aussi calmement que possible. Enfin, je te laisse imaginer à quoi peuvent ressembler les fêtes de fin d'année chez moi.
Ses vacances avaient consisté à embêter les gosses, boire en écoutant ses parents raconter les mêmes histoires gênantes de son enfance qu'ils racontaient chaque année, et grimacer à chaque fois que les lointains cousins qui ne vivaient pas sur la propriété et ne l'avaient pas vu depuis quinze ans l'appeler Debora. Les réunions de famille chez les Carras demeuraient tout de même étonnamment reposantes ; avec tout le monde qu'il y avait, il était facile de disparaître une heure ou deux pour aller dormir dans sa chambre.
-D'ailleurs, vous m'excuserez d'avoir disparu du bal et de la circulation comme ça. J'avais juste envie de m'éloigner un peu.
Elle ne s'inquiéta pas de la possibilité que ses colocataires prennent sa disparition comme une offense. Elles connaissaient sa nature impulsive, ses coups de tête -et Cordelia pouvait facilement deviner ce qui lui tournait dans la tête à longueur de journée, ce qu'elle cherchait à fuir. Mais elle n'avait certainement pas envie d'assombrir leur soirée entre filles impromptue avec ce genre de pensée, aussi décida-t-elle de directement orienter la discussion vers un objet précis, assez large pour alimenter leurs paroles pendant un bon moment.
-J'ai manqué beaucoup de choses du bal ? Dit-elle, après avoir bu une petite gorgée de son verre.
- hors-rp:
- Iris n'a pas ouvert mon rp, du coup j'ai décidé de continuer sans l'attendre -mais prions pour qu'elle resurface
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