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sister from another mother (amara x freya)
Ven 12 Jan 2018 - 9:42
Quel drôle d’journée, quand même. Enfin, en soit, j’avais juste suivi les cours, c’est vrai, puis j’avais passé deux bonnes heures devant le terrain de Quidditch, à me lamenter sur mon sort et envier mes amis qui pouvaient, eux, encore se permettre de voler sur un balai. J’avais encore des douleurs, parfois, quand je faisais trop d’efforts, et il y avait une part de moi qui pensait que je ne m’en remettrais probablement jamais totalement. Ça m’arrivait de boiter, aussi, quand j’ignorais trop cette douleur ou que je loupais un rendez-vous chez la kinésithérapeute – mes parents avaient insister pour que je suive un traitement moldu. Et je pouvais les comprendre, en soi. Ils savaient ce que c’était, que la médecine moldue, l’avait toujours employé, ils n’avaient aucune raison d’en douter. C’était simplement rassurant pour eux, et vu leur réaction à l’annonce de ma magie, je n’allais pas essayer de les contrarier plus que ça. Un regard sur le terrain me permit de constater que l’entraînement des Pokeby étaient terminés, j’n’avais donc plus qu’à attendre qu’Amara prenne sa douche et me rejoigne, avant qu’on rejoigne toutes deux Inverness. J’savais pas encore trop si on allait sortir ou juste se poser dans l’appartement que je partageais avec mon ex petit ami, et meilleur ami, mais je m’faisais pas vraiment de soucis ; Amara et moi, on trouvait toujours des choses à faire. C’était comme ça, elle et moi, depuis notre première année à Poudlard ; pardon, notre première heure, notre première minute même en fait. J’me rappelais encore d’sa tête, quand j’étais montée dans l’Poudlard Express, que j’m’étais installée dans son compartiment. Dire qu’on s’était pas lâchée depuis ce moment-là…
La blonde eut vite fait de me rejoindre, et c’était sous quelques éclats de rires qu’on s’était dirigé vers le village voisin de l’école, une marche certes un peu longue – et qui m’faisait puiser dans mes dernières ressources – mais tout de même amusante, comme toujours vous allez m’dire hein ? Pas faux, c’est vrai. « Tu veux faire quoi, alors ? On peut sortir, ou juste rester chez moi. Laurie est pas là. Et d’toute façon faut que j’passe poser mon sac, et poser ma jambe un peu aussi… » Un faible éclat d’rire à la suite de ma remarque, un rire p’têt un peu jaune, on va pas se mentir. J’ai beau en rigoler la plupart du temps, c’est vrai que je le vis plutôt mal, et je sais que j’n’ai pas à faire semblant avec Amara. Elle comprend, elle m’juge pas. Pour ça que j’l’aime autant, peut-être. Toujours est-il que j’avais donc naturellement prit le chemin jusqu’à chez moi, histoire qu’on se repose un peu, surtout qu’il était encore tôt, qu’on était vendredi, donc le week end, et que ni l’une ni l’autre n’avions aucune obligation le lendemain. Par conséquent, on avait probablement la nuit devant nous, et on allait pouvoir rattraper l'temps qu'on passait pas que toutes les deux. Parce que quand bien même j'adorais nos amis, quand bien même j'aurai pu vendre mes deux reins pour eux... C'était toujours différent d'être seule avec la violette.
mara x freya
sister from another mother
La blonde eut vite fait de me rejoindre, et c’était sous quelques éclats de rires qu’on s’était dirigé vers le village voisin de l’école, une marche certes un peu longue – et qui m’faisait puiser dans mes dernières ressources – mais tout de même amusante, comme toujours vous allez m’dire hein ? Pas faux, c’est vrai. « Tu veux faire quoi, alors ? On peut sortir, ou juste rester chez moi. Laurie est pas là. Et d’toute façon faut que j’passe poser mon sac, et poser ma jambe un peu aussi… » Un faible éclat d’rire à la suite de ma remarque, un rire p’têt un peu jaune, on va pas se mentir. J’ai beau en rigoler la plupart du temps, c’est vrai que je le vis plutôt mal, et je sais que j’n’ai pas à faire semblant avec Amara. Elle comprend, elle m’juge pas. Pour ça que j’l’aime autant, peut-être. Toujours est-il que j’avais donc naturellement prit le chemin jusqu’à chez moi, histoire qu’on se repose un peu, surtout qu’il était encore tôt, qu’on était vendredi, donc le week end, et que ni l’une ni l’autre n’avions aucune obligation le lendemain. Par conséquent, on avait probablement la nuit devant nous, et on allait pouvoir rattraper l'temps qu'on passait pas que toutes les deux. Parce que quand bien même j'adorais nos amis, quand bien même j'aurai pu vendre mes deux reins pour eux... C'était toujours différent d'être seule avec la violette.
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