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i'll be there (hollyvena)
Dim 21 Jan 2018 - 16:54
► mi-janvier 2018, appartement d'holly | i'll be there
if you're ever alone
hollyvena
A peine avait-elle posée à nouveau un pied à Inverness, après cette parenthèse hors du temps offerte par son séjour en Norvège que les problèmes inhérents à la vie réelle l’avaient assaillis de toute part. Le regard des autres, à nouveau, les obligations, à nouveau, la nécessité de paraître plutôt qu’être : la brune avait un instant hésité à faire demi tour, repartir à la découverte des plaines de Norvège, ou de quelconque autre endroit seulement dans l’espoir d’échapper à la réalité. Mais elle savait bien que c’était impossible, trop de monde comptait sur elle aujourd’hui, sans le vouloir elle s’était enchainée à la ville et à tous ces sorciers qu’elle avait un jour fuis. Il y avait Isaak, bien sur et la Vautier avait un sourire doux sur le coin des lèvres en pensant au sorcier, mais il y avait aussi Gideon qu’elle avait questionné une dizaine de fois avant de consentir quitter l’appartement, pour être sûre qu’il irait bien pendant son absence. Il y avait aussi Eustache et le reste de sa famille, malgré les disputes ils restaient du même sang et que penseraient-ils si la cadette disparaissait à nouveau ? Finalement, il y avait Holly, Holly et ce petit être qui grandissait en elle, Holly et sa manie de toujours vouloir tout donner pour les autres sans parfois se rendre compte qu’elle en faisait trop, Holly que Ravena n’avait pu s’empêcher d’abandonner une fois de plus dans le salle de bal.
Cet abandon lui était revenu comme la violence des vagues sur la jeté lorsque Gideon lui avait appris la naissance du petit Faolan, son fils, et celui d’Holly. Le temps s’était arrêté un instant, partagée entre le bonheur et l’inquiétude, tiraillée entre l’envie de féliciter Gideon et les questions qui se pressaient dans la tête de la jeune femme. Elle avait pris le temps de serrer Gideon dans ses bras, émue. Elle avait appris les circonstances de la naissance de l’enfant, jusqu’à la signification de ce prénom, elle avait appris que Gideon était allé rendre visite à Holly, la manière dont il avait pris pour la première fois son fils dans ses bras. Il y avait cette lueur de fierté dans les yeux emplis d’amour du sorcier et Ravena comprend vite que la situation n’était finalement pas si dramatique qu’elle aurait pu l’être. Malgré tout, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se sentir terriblement mal en raison de son comportement au bal. Elle savait qu’Holly avait été admise à l’hôpital à l’issue de cette soirée et ne pouvait se sortir de la tête que si elle avait été présente, si elle n’avait pas ajouté des troubles à la jeune femme, l’enfant ne serait pas arrivé si vite.
Sa valise n’était pas encore défaite lorsqu’elle quittait à nouveau l’appartement : elle avait déjà bien trop de retard pour se permettre de perdre une minute de plus. Elle espérait que Holly ne lui en voudrait pas : elle espérait de tout son coeur que sa fuite immature n’aurait pas eu de graves conséquences. Elle espérait que Holly ne manquait de rien, elle espérait qu’elle allait bien, que l’enfant allait bien aussi. Elle voulait rattraper son erreur si du moins c’était encore possible. Elle avait fait un détour par le magasin de Madame Blansec pour ne pas arriver les mains vides. Un brin paniqué devant les vêtements pour bébé elle cherchait du regard le présent le plus à même de plaire à la jeune maman. Finalement, elle se décide pour un body rayé de blanc et de bleu qui changeait de couleur selon l’humeur du nourrisson, la magie était vraiment passionnante.
Arrivée devant la porte, la jeune femme se rend compte qu’elle ne sait pas quoi demander à son amie. L’idée même de toquer ou sonner à la porte la rendait quelque peu nerveuse. Et si le bébé dormait ? Et si Holly se reposait ? Peut-être une visite la dérangerait, peut-être même n’était-elle pas là. Finalement, et après avoir fait les cents-pas devant la porte de l’appartement quelque peu décontenancée par la situation, Ravena se décide à toquer doucement à la porte, partagée entre l’espoir qu’Holly l’entende et l’appréhension de se retrouver face à la jeune maman : « Holly ? » Il lui semble entendre un bruit de l’autre côté de la porte : « C’est Ravena… » Reprend-elle d’une voix qui se voulait avenante mais l’angoisse lui bloque les cordes vocales. Et finalement la porte s’ouvre, et derrière elle apparait la douce sorcière : « Holly ! » S’exclame la jeune femme et s’avançant d’un pas pour la prendre dans ses bras. Ravena n’avait jamais particulièrement tactile, ni expansive, elle était plutôt le genre de personnes à faire comprendre par ses actions qu’elle appréciait quelqu’un, pas d’embrassades ni d’accolades, le contact des autres la mettait plutôt mal à l’aise. Mais avec Holly, c’était différent, surtout vu la situation. « Je suis tellement désolée » Les excuses passent la barrière de ses lèvres sans qu’elle ne puisse les empêcher, la culpabilité était si forte qu’il lui était impossible de rester détachée, comme elle pouvait le faire habituellement. « Comment vas-tu ? » Demande-t-elle en s’éloignant légèrement pour observer son amie de haut en bas d’un regard inquiet.
Elle se souvient du paquet qu’elle porte et le tend timidement à la jeune femme : « Je… Je ne savais pas trop quoi prendre au petit alors si jamais ça ne te plait pas tu peux totalement aller le changer… » Un léger sourire, elle scrute le visage de la sorcière pour y chercher un semblant de réponse aux questions qui tournaient sans cesse dans sa tête.
Cet abandon lui était revenu comme la violence des vagues sur la jeté lorsque Gideon lui avait appris la naissance du petit Faolan, son fils, et celui d’Holly. Le temps s’était arrêté un instant, partagée entre le bonheur et l’inquiétude, tiraillée entre l’envie de féliciter Gideon et les questions qui se pressaient dans la tête de la jeune femme. Elle avait pris le temps de serrer Gideon dans ses bras, émue. Elle avait appris les circonstances de la naissance de l’enfant, jusqu’à la signification de ce prénom, elle avait appris que Gideon était allé rendre visite à Holly, la manière dont il avait pris pour la première fois son fils dans ses bras. Il y avait cette lueur de fierté dans les yeux emplis d’amour du sorcier et Ravena comprend vite que la situation n’était finalement pas si dramatique qu’elle aurait pu l’être. Malgré tout, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se sentir terriblement mal en raison de son comportement au bal. Elle savait qu’Holly avait été admise à l’hôpital à l’issue de cette soirée et ne pouvait se sortir de la tête que si elle avait été présente, si elle n’avait pas ajouté des troubles à la jeune femme, l’enfant ne serait pas arrivé si vite.
Sa valise n’était pas encore défaite lorsqu’elle quittait à nouveau l’appartement : elle avait déjà bien trop de retard pour se permettre de perdre une minute de plus. Elle espérait que Holly ne lui en voudrait pas : elle espérait de tout son coeur que sa fuite immature n’aurait pas eu de graves conséquences. Elle espérait que Holly ne manquait de rien, elle espérait qu’elle allait bien, que l’enfant allait bien aussi. Elle voulait rattraper son erreur si du moins c’était encore possible. Elle avait fait un détour par le magasin de Madame Blansec pour ne pas arriver les mains vides. Un brin paniqué devant les vêtements pour bébé elle cherchait du regard le présent le plus à même de plaire à la jeune maman. Finalement, elle se décide pour un body rayé de blanc et de bleu qui changeait de couleur selon l’humeur du nourrisson, la magie était vraiment passionnante.
Arrivée devant la porte, la jeune femme se rend compte qu’elle ne sait pas quoi demander à son amie. L’idée même de toquer ou sonner à la porte la rendait quelque peu nerveuse. Et si le bébé dormait ? Et si Holly se reposait ? Peut-être une visite la dérangerait, peut-être même n’était-elle pas là. Finalement, et après avoir fait les cents-pas devant la porte de l’appartement quelque peu décontenancée par la situation, Ravena se décide à toquer doucement à la porte, partagée entre l’espoir qu’Holly l’entende et l’appréhension de se retrouver face à la jeune maman : « Holly ? » Il lui semble entendre un bruit de l’autre côté de la porte : « C’est Ravena… » Reprend-elle d’une voix qui se voulait avenante mais l’angoisse lui bloque les cordes vocales. Et finalement la porte s’ouvre, et derrière elle apparait la douce sorcière : « Holly ! » S’exclame la jeune femme et s’avançant d’un pas pour la prendre dans ses bras. Ravena n’avait jamais particulièrement tactile, ni expansive, elle était plutôt le genre de personnes à faire comprendre par ses actions qu’elle appréciait quelqu’un, pas d’embrassades ni d’accolades, le contact des autres la mettait plutôt mal à l’aise. Mais avec Holly, c’était différent, surtout vu la situation. « Je suis tellement désolée » Les excuses passent la barrière de ses lèvres sans qu’elle ne puisse les empêcher, la culpabilité était si forte qu’il lui était impossible de rester détachée, comme elle pouvait le faire habituellement. « Comment vas-tu ? » Demande-t-elle en s’éloignant légèrement pour observer son amie de haut en bas d’un regard inquiet.
Elle se souvient du paquet qu’elle porte et le tend timidement à la jeune femme : « Je… Je ne savais pas trop quoi prendre au petit alors si jamais ça ne te plait pas tu peux totalement aller le changer… » Un léger sourire, elle scrute le visage de la sorcière pour y chercher un semblant de réponse aux questions qui tournaient sans cesse dans sa tête.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 365
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: i'll be there (hollyvena)
Mer 7 Fév 2018 - 0:25
► mi-janvier 2018, appartement d'holly
I'll be there
hollyvena
Les premiers jours après la naissance de Faolán ont été difficiles, c'est indéniable. Et il paraît qu'il y a un cap particulièrement difficile pour les trois semaines d'un nouveau-né, et je mentirais si j'affirmais que j'étais parfaitement sereine à ce sujet. Je ne le suis pas, c'est tout aussi évident, mais... Mais je le suis plus, aujourd'hui, qu'il y a ne serait-ce qu'une quinzaine de jours. Et le retour, même par intermittences, de Gideon dans nos vies n'y est pas étranger. Celui d'Eliott non plus, d'ailleurs, même si je m'en suis voulu de ne pas lui avoir révélé toute l'histoire moi-même. Il l'a compris, je crois, et l'appui d'Adrian n'est sans doute pas étranger à ça non plus. Il n'empêche que ç'aurait dû être moi qui le lui annonce, mais à vrai dire, beaucoup de choses auraient dû être différentes. A commencer par la soirée de Noël. Je ne me suis jamais pardonnée d'avoir été la cause du mal-être de Ravena, et ne pas avoir de nouvelle pendant près de trois semaines n'aide en rien à me rassurer à ce sujet. Heureusement ou non, je n'ai guère le temps d'y penser, sombrant dans le sommeil dès qu'il m'est donné de me reposer un peu. Pourtant, je sais bien que ça me reviendra bien assez tôt en plein visage, et sans doute qu'une part de moi occulte volontairement. Si bien que quand quelques coups presque trop légers sont frappés à la porte, et que la voix de la brune retentit derrière le battant, pendant la sieste de mon fils, je ne sais tout d'abord pas comment réagir.
« Holly ? C’est Ravena… »
Un instant, je crois rêver. Son ton de voix semble hésitant, tout comme je le suis à me diriger vers la porte. J'aurai imaginé qu'elle me demande des comptes de façon plus virulente, après le coup bas de Noël et je ne sais pas si je dois être soulagée de l'entendre ainsi ou m'inquiéter de l'orage à venir - je crois que mon regard scrute son visage, comme j'ouvre la porte, dans l'espoir d'y lire ses sentiments.
« Holly ! »
Et d'un coup, les doutes et les inquiétudes s'envolent. Elle est venue me prendre dans ses bras, et les miens se sont aussitôt refermés sur son petit corps contre le mien.
« Je suis tellement désolée. »
Je reste si abasourdie par ses mots qu'il me faut quelques instants pour réagir, et mes lèvres peinent à formuler les interrogations qui encombrent mon esprit.
« Mais pourquoi ? Rave... Ce n'est pas à toi d'être désolée, c'est à moi de te présenter des excuses, je n'aurais pas dû t'impliquer là-dedans, sans te prévenir de surcroît. »
Si les hormones de la grossesse ne sont plus tout à fait d'actualité, il faut croire qu'il en reste encore un peu... ou que le sujet me tient particulièrement à coeur : les larmes brillent au coin de mes yeux malgré mes efforts, mais je les ravale autant que possible. Elle s'est détachée, m'observe autant que ma nouvelle demeure, je crois.
« Comment vas-tu ? Je… Je ne savais pas trop quoi prendre au petit alors si jamais ça ne te plait pas tu peux totalement aller le changer… »
Je souris en m'emparant du présent qu'elle me tend.
« Oh tu n'étais pas obligée... et je suis sûre que ça ira très bien ! Viens... Léandre m'a justement apporté des macarons hier, comme il revient de France... »
Et que tout le monde s'inquiète visiblement de ma nutrition... D'un geste de la main, je l'invite à pénétrer dans le salon. Faolán dort dans son berceau, comme un bienheureux, et je m'apprêtais à prendre le thé, si bien que ce n'est qu'une fois installées dans le canapé que je me décide à ouvrir le paquet, après m'être emparée d'une tasse supplémentaire à celle déjà disposée sur la table basse.
« C'est adorable, tu n'aurais vraiment pas dû ! Merci Ravena. Je suis sûre que ça lui ira comme un gant. »
Sans vraiment poser la question, je nous sers à toutes les deux le breuvage fumant dont émane des effluves de rose et de lavande, avant de lui tendre l'assiette de douceurs aux parfums divers, occultant volontairement la fâcheuse question : "comment tu vas ?". Et encore, elle est là, c'est énorme en soi, et pour ce qui me concerne, c'est moins catastrophique qu'il y a quelques semaines, même si je flotte toujours dans mes vêtements...
« Holly ? C’est Ravena… »
Un instant, je crois rêver. Son ton de voix semble hésitant, tout comme je le suis à me diriger vers la porte. J'aurai imaginé qu'elle me demande des comptes de façon plus virulente, après le coup bas de Noël et je ne sais pas si je dois être soulagée de l'entendre ainsi ou m'inquiéter de l'orage à venir - je crois que mon regard scrute son visage, comme j'ouvre la porte, dans l'espoir d'y lire ses sentiments.
« Holly ! »
Et d'un coup, les doutes et les inquiétudes s'envolent. Elle est venue me prendre dans ses bras, et les miens se sont aussitôt refermés sur son petit corps contre le mien.
« Je suis tellement désolée. »
Je reste si abasourdie par ses mots qu'il me faut quelques instants pour réagir, et mes lèvres peinent à formuler les interrogations qui encombrent mon esprit.
« Mais pourquoi ? Rave... Ce n'est pas à toi d'être désolée, c'est à moi de te présenter des excuses, je n'aurais pas dû t'impliquer là-dedans, sans te prévenir de surcroît. »
Si les hormones de la grossesse ne sont plus tout à fait d'actualité, il faut croire qu'il en reste encore un peu... ou que le sujet me tient particulièrement à coeur : les larmes brillent au coin de mes yeux malgré mes efforts, mais je les ravale autant que possible. Elle s'est détachée, m'observe autant que ma nouvelle demeure, je crois.
« Comment vas-tu ? Je… Je ne savais pas trop quoi prendre au petit alors si jamais ça ne te plait pas tu peux totalement aller le changer… »
Je souris en m'emparant du présent qu'elle me tend.
« Oh tu n'étais pas obligée... et je suis sûre que ça ira très bien ! Viens... Léandre m'a justement apporté des macarons hier, comme il revient de France... »
Et que tout le monde s'inquiète visiblement de ma nutrition... D'un geste de la main, je l'invite à pénétrer dans le salon. Faolán dort dans son berceau, comme un bienheureux, et je m'apprêtais à prendre le thé, si bien que ce n'est qu'une fois installées dans le canapé que je me décide à ouvrir le paquet, après m'être emparée d'une tasse supplémentaire à celle déjà disposée sur la table basse.
« C'est adorable, tu n'aurais vraiment pas dû ! Merci Ravena. Je suis sûre que ça lui ira comme un gant. »
Sans vraiment poser la question, je nous sers à toutes les deux le breuvage fumant dont émane des effluves de rose et de lavande, avant de lui tendre l'assiette de douceurs aux parfums divers, occultant volontairement la fâcheuse question : "comment tu vas ?". Et encore, elle est là, c'est énorme en soi, et pour ce qui me concerne, c'est moins catastrophique qu'il y a quelques semaines, même si je flotte toujours dans mes vêtements...
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Re: i'll be there (hollyvena)
Mer 28 Fév 2018 - 13:45
► mi-janvier 2018, appartement d'holly | i'll be there
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hollyvena
Holly se confond en excuse sous le regard désabusé de Ravena qui estimait qu'elle n’était pas en tord. Une fois la colère passée, il n’y avait rien qui la poussait à en vouloir à la jeune femme, la rancune qui caractérisait habituellement la cracmole ne s’appliquait pas à son amie de toujours. « Je n'aurais pas du m’enfuir comme ça et te laisser en plan pour le défilé et pour le reste.. » La sorcière aux cheveux de jais baisse légèrement les yeux, honteuse d’avoir causé du soucis à son amie et aussi de ne pas avoir été présente pour elle lors de la naissance du petit. Sa culpabilité s’étirait à son absence auprès d’elle dans les semaines qui avaient suivies : si seulement elle avait pris la peine d’envoyer un hibou à Gideon, ou un texto, quelque chose, il l’aurait prévenue de l’évènement. Mais, certainement trop égoïste ou trop aveuglée par ces moments hors du temps que la Norvège faisait miroiter elle avait refusé tout contact avec Inverness pour se concentrer uniquement sur lui et il fallait avouer qu’elle n’en était ressortie que plus appaisée. « Ecoute n’en parlons plus d'accord ? Je pense que le Chineur s’est bien assez délecté de cette soirée et je dois avouer que j’ai d’autres choses bien plus importantes en tête maintenant ! » Cette soirée était autant à inscrire dans les annales qu'à oublier, certains aspects restaient gravés dans la tête de la Vautier comme des moments exceptionnels tandis que d’autres manquaient encore de lui mettre les larmes aux yeux. De plus, elle devait avouer que lire son nom dans les pages du journal de ragots lui avait plutôt déplu. Elle estimait ne pas avoir besoin de mauvaise publicité, ni que tout Inverness soit au courant de sa crise de nerfs. Ou de son histoire naissante avec Isaak… Enfin, il y avait plein de choses qu’elle avait apprises dans le journal qui l’avait rendue perplexe : comme y voir apparaitre le nom de Matthew. Comme quoi la vie réservait bien des surprises. « Comme ton petit bout de chou par exemple… » Un sourire étire les lèvres de Ravena, maintenant qu’elle avait vu Holly, et qu'elle semblait tenir le coup, elle pouvait laisser éclater sa joie liée à l’arrivée de l’enfant.
Les deux amies finissent par rejoindre la chaleur réconfortante de l’appartement et Ravena veille à ne pas faire claquer ses talons sur le sol pour ne pas réveiller le petit ange qui dormait dans un landau au centre de la pièce. N’osant pas trop s’en approcher par peur de le déranger elle se contente de jeter un coup d’oeil une fois installée près d’Holly dans le canapé. Un doux sourire flotte sur les lèvres de la jeune maman ce qui émeut légèrement la brune, et elle entreprend d’ouvrir le paquet : « J’insiste je n’allais pas arriver les mains vides voyons. » Pourtant le doux breuvage à ses lèvres elle boit une gorgée avant de reprendre une pointe d’amusement dans la voix : « Et puis tu sais que j’adore les enfants, ce petit ange mérite bien que je le couvre de cadeaux. » Bien trop jeune pour imaginer ce que cela pouvait être d’être mère la petite sorcière avait néanmoins toujours regretté de ne pas avoir de petit frère ou petite soeur. Ses parents avaient déjà bien donné et elle se doutait bien que vu la mauvaise surprise que leur cadette leur avait offert ils n’auraient jamais envisagé de faire un autre enfant mais elle n’avait jamais pu t'empêcher de prendre soin des plus jeunes comme une soeur l’aurait fait lorsque les galas mondains lui en laissaient l’occasion. « Tu es bien installée ? Tu n’as besoin de rien ? Lui non plus ? » Finit-elle par demander en reprenant un peu son sérieux. L’endroit était chaleureux et très bien décoré, elle n’en aurait pas espéré moins de la part d’Holly mais elle savait à quel point les premiers temps dans un nouvel endroit pouvaient être difficiles. Spécialiste des départs elle était néanmoins consciente d’avoir toujours eu la chance de rencontrer les bonnes personnes lors de ses installations. Certainement avait elle une bonne étoile dans l’ombre mais elle souhaitait être sûre qu’Holly et Faolan ne manquaient de rien.
Reprenant une gorgée de thé la brune observe quelques secondes le nourrisson un sourire au coin des lèvres avant de se tourner à nouveau vers la jeune maman : « Je suis désolée de ne pas être venue avant… Je te jure que je me ferais pardonner ! » Elle n’évoque pas les raisons de son absence, elles auraient tout le temps d’en parler : après tout Ravena ne cachait rien à Holly, ça avait toujours été comme ça et il n'y avait aucune raison que cela change aujourd’hui.
Les deux amies finissent par rejoindre la chaleur réconfortante de l’appartement et Ravena veille à ne pas faire claquer ses talons sur le sol pour ne pas réveiller le petit ange qui dormait dans un landau au centre de la pièce. N’osant pas trop s’en approcher par peur de le déranger elle se contente de jeter un coup d’oeil une fois installée près d’Holly dans le canapé. Un doux sourire flotte sur les lèvres de la jeune maman ce qui émeut légèrement la brune, et elle entreprend d’ouvrir le paquet : « J’insiste je n’allais pas arriver les mains vides voyons. » Pourtant le doux breuvage à ses lèvres elle boit une gorgée avant de reprendre une pointe d’amusement dans la voix : « Et puis tu sais que j’adore les enfants, ce petit ange mérite bien que je le couvre de cadeaux. » Bien trop jeune pour imaginer ce que cela pouvait être d’être mère la petite sorcière avait néanmoins toujours regretté de ne pas avoir de petit frère ou petite soeur. Ses parents avaient déjà bien donné et elle se doutait bien que vu la mauvaise surprise que leur cadette leur avait offert ils n’auraient jamais envisagé de faire un autre enfant mais elle n’avait jamais pu t'empêcher de prendre soin des plus jeunes comme une soeur l’aurait fait lorsque les galas mondains lui en laissaient l’occasion. « Tu es bien installée ? Tu n’as besoin de rien ? Lui non plus ? » Finit-elle par demander en reprenant un peu son sérieux. L’endroit était chaleureux et très bien décoré, elle n’en aurait pas espéré moins de la part d’Holly mais elle savait à quel point les premiers temps dans un nouvel endroit pouvaient être difficiles. Spécialiste des départs elle était néanmoins consciente d’avoir toujours eu la chance de rencontrer les bonnes personnes lors de ses installations. Certainement avait elle une bonne étoile dans l’ombre mais elle souhaitait être sûre qu’Holly et Faolan ne manquaient de rien.
Reprenant une gorgée de thé la brune observe quelques secondes le nourrisson un sourire au coin des lèvres avant de se tourner à nouveau vers la jeune maman : « Je suis désolée de ne pas être venue avant… Je te jure que je me ferais pardonner ! » Elle n’évoque pas les raisons de son absence, elles auraient tout le temps d’en parler : après tout Ravena ne cachait rien à Holly, ça avait toujours été comme ça et il n'y avait aucune raison que cela change aujourd’hui.
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» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
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» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
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Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
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Etude des moldus,
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Options facultatives :
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Re: i'll be there (hollyvena)
Lun 19 Mar 2018 - 8:38
► mi-janvier 2018, appartement d'holly
I'll be there
hollyvena
« Je n'aurais pas du m’enfuir comme ça et te laisser en plan pour le défilé et pour le reste... »
Je secoue la tête, consciente qu'on en est toutes les deux à se blâmer et qu'il sera difficile d'ôter ces idées de nos petites têtes. Le principal reste sans doute qu'à cet instant, nous ne soyons plus en froid, tout ça reste au passé, et pour ma part, je n'avais qu'une crainte : qu'elle puisse m'en vouloir encore aujourd'hui, et ce n'est pas le cas, ce qui achève de me rassurer.
« Ecoute n’en parlons plus d'accord ? Je pense que le Chineur s’est bien assez délecté de cette soirée et je dois avouer que j’ai d’autres choses bien plus importantes en tête maintenant ! »
Je souris, hoche la tête, et ne peux qu'être de son avis sur ces points. Des choses autrement plus importantes, il y en a à la pelle, et j'en ai une de taille qui dort dans le salon.
« Comme ton petit bout de chou par exemple…
- Oui. Et il y a de quoi faire, je peux te l'assurer ! »
On s'est installées dans ce salon que je n'ai pas eu l'occasion de décorer mais que mes amis ont su agencer pour moi de façon à ce que je m'y sente chez moi. Je me suis sentie seule pendant un moment, et cette sensation m'étreint encore parfois le soir, mais je sais que j'ai de nombreuses personnes chères à mon coeur qui m'entourent et qui sont là au moindre besoin. C'est un réconfort indéniable, même si demander de l'aide reste quelque chose que j'ai toutes les peines du monde à faire.
« J’insiste je n’allais pas arriver les mains vides voyons.
- Et j'insiste : ta présence est le plus beau des cadeaux Rave. »
Mais ça ne m'empêche pas d'accepter le présent malgré tout, ne serait que par convenance, même si c'est loin de n'être que ça.
« Et puis tu sais que j’adore les enfants, ce petit ange mérite bien que je le couvre de cadeaux.
- Cet enfant va être pourri gâté par tous ses oncles et tantes, je vais m'amuser pour lui apprendre la valeur des choses ! »
Je ris. C'est un fond de vérité, bien évidemment, parce qu'il a réellement une kyrielle d'oncles et tantes de sang ou de coeur qui le couvrent de cadeaux, comme elle dit si bien, et que je ne sais d'ailleurs plus trop bien où les mettre, l'espace ici n'était pas si extensible.
« Tu es bien installée ? Tu n’as besoin de rien ? Lui non plus ?
- Je ne crois pas. A part peut-être de plus de place pour ranger tout ce qu'on lui offre et déborde des placards. Les Licornes se sont démenées pour nous trouver cet appartement, et je crois qu'on y est bien... Il me faut juste un petit temps d'adaptation, je crois... »
Parfois, je cherche la table de chevet de ma chambre chez les Summerbee. Parfois je me tourne dans la cuisine comme si j'allais faire face au bahut du domaine. Mais ce ne sont que des détails, le temps de m'habituer à ce nouveau lieu que nous n'occupons que depuis quelques semaines.
« Je suis désolée de ne pas être venue avant… Je te jure que je me ferais pardonner !
- Est-ce que je n'ai pas déjà dit quelque chose comme... »
Je fais mine de réfléchir, bien que je n'en ai en réalité pas le moindre besoin.
« ...ta présence est le plus beau des cadeaux Rave ? »
Je souris, pose une main bienveillante sur la sienne.
« Savoir que tu ne m'en veux pas trop, te voir ici, c'est tout ce dont j'ai besoin. Tu n'as rien à te faire pardonner, et puis... Tu as bien le droit d'avoir pris du temps pour toi. »
Je laisse une seconde le silence planer, porte la tasse à mes lèvres avant de rajouter, en l'observant au-dessus du breuvage.
« Pour toi... et pour Isaak, donc ? Je n'aime pas ce journal, il n'apporte que des ennuis mais... il ne lance que rarement des sujets parfaitement au hasard, n'est-ce pas ? »
Je lui adresse un petit sourire qui veut tout dire : si elle a envie de m'en parler, je suis toute ouïe, mais si elle botte en touche, je n'insisterai pas. Je suis curieuse, parce qu'il s'agit d'elle, et de son bien-être, mais je n'ai aucunement l'intention de me montrer intrusive.
Mais si je dois être honnête avec moi-même, je dois bien admettre que j'ai très envie d'en savoir plus.
Je secoue la tête, consciente qu'on en est toutes les deux à se blâmer et qu'il sera difficile d'ôter ces idées de nos petites têtes. Le principal reste sans doute qu'à cet instant, nous ne soyons plus en froid, tout ça reste au passé, et pour ma part, je n'avais qu'une crainte : qu'elle puisse m'en vouloir encore aujourd'hui, et ce n'est pas le cas, ce qui achève de me rassurer.
« Ecoute n’en parlons plus d'accord ? Je pense que le Chineur s’est bien assez délecté de cette soirée et je dois avouer que j’ai d’autres choses bien plus importantes en tête maintenant ! »
Je souris, hoche la tête, et ne peux qu'être de son avis sur ces points. Des choses autrement plus importantes, il y en a à la pelle, et j'en ai une de taille qui dort dans le salon.
« Comme ton petit bout de chou par exemple…
- Oui. Et il y a de quoi faire, je peux te l'assurer ! »
On s'est installées dans ce salon que je n'ai pas eu l'occasion de décorer mais que mes amis ont su agencer pour moi de façon à ce que je m'y sente chez moi. Je me suis sentie seule pendant un moment, et cette sensation m'étreint encore parfois le soir, mais je sais que j'ai de nombreuses personnes chères à mon coeur qui m'entourent et qui sont là au moindre besoin. C'est un réconfort indéniable, même si demander de l'aide reste quelque chose que j'ai toutes les peines du monde à faire.
« J’insiste je n’allais pas arriver les mains vides voyons.
- Et j'insiste : ta présence est le plus beau des cadeaux Rave. »
Mais ça ne m'empêche pas d'accepter le présent malgré tout, ne serait que par convenance, même si c'est loin de n'être que ça.
« Et puis tu sais que j’adore les enfants, ce petit ange mérite bien que je le couvre de cadeaux.
- Cet enfant va être pourri gâté par tous ses oncles et tantes, je vais m'amuser pour lui apprendre la valeur des choses ! »
Je ris. C'est un fond de vérité, bien évidemment, parce qu'il a réellement une kyrielle d'oncles et tantes de sang ou de coeur qui le couvrent de cadeaux, comme elle dit si bien, et que je ne sais d'ailleurs plus trop bien où les mettre, l'espace ici n'était pas si extensible.
« Tu es bien installée ? Tu n’as besoin de rien ? Lui non plus ?
- Je ne crois pas. A part peut-être de plus de place pour ranger tout ce qu'on lui offre et déborde des placards. Les Licornes se sont démenées pour nous trouver cet appartement, et je crois qu'on y est bien... Il me faut juste un petit temps d'adaptation, je crois... »
Parfois, je cherche la table de chevet de ma chambre chez les Summerbee. Parfois je me tourne dans la cuisine comme si j'allais faire face au bahut du domaine. Mais ce ne sont que des détails, le temps de m'habituer à ce nouveau lieu que nous n'occupons que depuis quelques semaines.
« Je suis désolée de ne pas être venue avant… Je te jure que je me ferais pardonner !
- Est-ce que je n'ai pas déjà dit quelque chose comme... »
Je fais mine de réfléchir, bien que je n'en ai en réalité pas le moindre besoin.
« ...ta présence est le plus beau des cadeaux Rave ? »
Je souris, pose une main bienveillante sur la sienne.
« Savoir que tu ne m'en veux pas trop, te voir ici, c'est tout ce dont j'ai besoin. Tu n'as rien à te faire pardonner, et puis... Tu as bien le droit d'avoir pris du temps pour toi. »
Je laisse une seconde le silence planer, porte la tasse à mes lèvres avant de rajouter, en l'observant au-dessus du breuvage.
« Pour toi... et pour Isaak, donc ? Je n'aime pas ce journal, il n'apporte que des ennuis mais... il ne lance que rarement des sujets parfaitement au hasard, n'est-ce pas ? »
Je lui adresse un petit sourire qui veut tout dire : si elle a envie de m'en parler, je suis toute ouïe, mais si elle botte en touche, je n'insisterai pas. Je suis curieuse, parce qu'il s'agit d'elle, et de son bien-être, mais je n'ai aucunement l'intention de me montrer intrusive.
Mais si je dois être honnête avec moi-même, je dois bien admettre que j'ai très envie d'en savoir plus.
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- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: i'll be there (hollyvena)
Ven 13 Avr 2018 - 8:56
► mi-janvier 2018, appartement d'holly | i'll be there
if you're ever alone
hollyvena
Installée dans cet appartement cosy bien qu’indiquant encore l’installation récente de la petite famille, tu profitais de retrouver ton amie, tout était plus facile quand elle était là, y compris faire l’impasse sur l’épisode récent du bal de Noël. La discussion était animée et teintée de cette aura rassurante et aimante que dégageait la jolie blonde, malgré sa fatigue elle était rayonnante. « Je ne crois pas. A part peut-être de plus de place pour ranger tout ce qu'on lui offre et déborde des placards. Les Licornes se sont démenées pour nous trouver cet appartement, et je crois qu'on y est bien... Il me faut juste un petit temps d'adaptation, je crois... » Tu laisses échapper un petit rire, étouffé pour ne pas déranger le petit ange qui dormait à vos côtés. « Tu verras quand ce petit bonhomme sera assez grand pour récupérer ses affaires dans les placards, c’est le sol que tu ne trouveras pas assez grand pour que tout ses jouets y rentrent ! » La brune savait bien que les jeunes mamans s’inquiétaient déjà de voir leur enfant grandir trop vite « Est-ce que je n'ai pas déjà dit quelque chose comme ta présence est le plus beau des cadeaux Rave ? » « Je pense que oui, mais c’est bien tu t’entraines à répéter vingt fois les choses » La taquines-tu avec un tendre sourire aux lèvres.
« Savoir que tu ne m'en veux pas trop, te voir ici, c'est tout ce dont j'ai besoin. Tu n'as rien à te faire pardonner, et puis... Tu as bien le droit d'avoir pris du temps pour toi. » « Tu sais très bien que je ne pourrais jamais t’en vouloir Holly. Et puis, ça serait bien hypocrite après tout ce que tu as fait pour moi. » Parce que la jolie blonde était présente dans ta vie depuis bien plus longtemps que tu ne pouvais t’en souvenir, et malgré tes départs et tes crises adolescentes elle ne t’avait jamais tourné le dos, là où beaucoup l’auraient fait. La main réconfortante de la jeune maman sur la tienne te fait sourire et tu la serres doucement entre tes doigts, heureuse que cette dispute, ou quelque soit le nom que cela pouvait prendre, soit derrière vous. « Pour toi... et pour Isaak, donc ? Je n'aime pas ce journal, il n'apporte que des ennuis mais... il ne lance que rarement des sujets parfaitement au hasard, n'est-ce pas ? » Le sourire de la sorcière t’amuse, vous en arriviez finalement à ça. « Oh ça… » Tu souris légèrement sentant le feu te monter un peu aux joues, baissant doucement les yeux sur ta tasse. Tu te doutais bien que l’article du Chineur te concernant n’était pas passé à la trappe et que ta disparition au bal de Noël n’était pas passée inaperçue. De même que le colosse qui t’avait suivie en haut des tours, et toi qui l’aurais suivi au bout du monde. Néanmoins, mettre des mots sur ce qu’il s’était passé entre vous ces dernières semaines, ce n’était pas aussi naturel que de les vivre avec lui.
« Nous avons passé quelques jours en Norvège chez sa mère. » Tu commences doucement en buvant une nouvelle gorgée de ton thé, tu ne voulais pas t’emballer, après tout Isaak et toi saviez très bien qu’il n’en fallait pas beaucoup pour mettre à mal votre équilibre, toujours précaire. « Je pense que lui et moi en avions définitivement besoin. » Il était clair que ta fin d’année avait été assez chaotique, sans même parler du Bal de Noël, l’installation à Inverness, le nouveau travail à la radio, ton job au vampire’s night, le monde sorcier : ce n’était pas de tout repos. « Il faudra que tu ailles en Norvège un jour ! C’est tellement magnifique ! » Tu as les yeux qui brillent en prononçant ces derniers mots. Certainement peu objective tu parlais avec ton coeur que tu t’étais jurée de museler après l’Amérique, après Matthew. Visiblement c’était impossible. « Enfin… Isaak et moi... » Ton sourire s’élargit en pensant au Russe : « On est ensemble, je crois. » Et tu laisses échapper un petit rire, ce petit rire à la fois gêné et amoureux qui te révulsait habituellement lorsque tu l’attendais. Après les épreuves que les astres vous avaient poussés à surmonter, après la séparation, l’exil, les retrouvailles tempétueuses, finalement vous aviez droit à un peu de calme. Mais tu savais bien que tu n’étais pas la seule à vivre des histoires chaotiques.
« C’est Gid qui m’a dit que je pourrais vous trouver tous les deux ici. » Tu déposes ta tasse sur la petite table pour te tourner complètement vers ton amie : « Comment ça va, avec lui ? »
« Savoir que tu ne m'en veux pas trop, te voir ici, c'est tout ce dont j'ai besoin. Tu n'as rien à te faire pardonner, et puis... Tu as bien le droit d'avoir pris du temps pour toi. » « Tu sais très bien que je ne pourrais jamais t’en vouloir Holly. Et puis, ça serait bien hypocrite après tout ce que tu as fait pour moi. » Parce que la jolie blonde était présente dans ta vie depuis bien plus longtemps que tu ne pouvais t’en souvenir, et malgré tes départs et tes crises adolescentes elle ne t’avait jamais tourné le dos, là où beaucoup l’auraient fait. La main réconfortante de la jeune maman sur la tienne te fait sourire et tu la serres doucement entre tes doigts, heureuse que cette dispute, ou quelque soit le nom que cela pouvait prendre, soit derrière vous. « Pour toi... et pour Isaak, donc ? Je n'aime pas ce journal, il n'apporte que des ennuis mais... il ne lance que rarement des sujets parfaitement au hasard, n'est-ce pas ? » Le sourire de la sorcière t’amuse, vous en arriviez finalement à ça. « Oh ça… » Tu souris légèrement sentant le feu te monter un peu aux joues, baissant doucement les yeux sur ta tasse. Tu te doutais bien que l’article du Chineur te concernant n’était pas passé à la trappe et que ta disparition au bal de Noël n’était pas passée inaperçue. De même que le colosse qui t’avait suivie en haut des tours, et toi qui l’aurais suivi au bout du monde. Néanmoins, mettre des mots sur ce qu’il s’était passé entre vous ces dernières semaines, ce n’était pas aussi naturel que de les vivre avec lui.
« Nous avons passé quelques jours en Norvège chez sa mère. » Tu commences doucement en buvant une nouvelle gorgée de ton thé, tu ne voulais pas t’emballer, après tout Isaak et toi saviez très bien qu’il n’en fallait pas beaucoup pour mettre à mal votre équilibre, toujours précaire. « Je pense que lui et moi en avions définitivement besoin. » Il était clair que ta fin d’année avait été assez chaotique, sans même parler du Bal de Noël, l’installation à Inverness, le nouveau travail à la radio, ton job au vampire’s night, le monde sorcier : ce n’était pas de tout repos. « Il faudra que tu ailles en Norvège un jour ! C’est tellement magnifique ! » Tu as les yeux qui brillent en prononçant ces derniers mots. Certainement peu objective tu parlais avec ton coeur que tu t’étais jurée de museler après l’Amérique, après Matthew. Visiblement c’était impossible. « Enfin… Isaak et moi... » Ton sourire s’élargit en pensant au Russe : « On est ensemble, je crois. » Et tu laisses échapper un petit rire, ce petit rire à la fois gêné et amoureux qui te révulsait habituellement lorsque tu l’attendais. Après les épreuves que les astres vous avaient poussés à surmonter, après la séparation, l’exil, les retrouvailles tempétueuses, finalement vous aviez droit à un peu de calme. Mais tu savais bien que tu n’étais pas la seule à vivre des histoires chaotiques.
« C’est Gid qui m’a dit que je pourrais vous trouver tous les deux ici. » Tu déposes ta tasse sur la petite table pour te tourner complètement vers ton amie : « Comment ça va, avec lui ? »
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: i'll be there (hollyvena)
Dim 10 Juin 2018 - 17:34
► mi-janvier 2018, appartement d'holly
I'll be there
hollyvena
Revoir mon amie, converser de nouveau avec elle, comme si rien de tout ces moments difficiles n'avait eu lieu, c'est un tel soulagement ! Mais malgré quelques heurts comme celui de Noël, les choses ont toujours été simples, en réalité, entre elle et moi, quelles que soient les barrières que nos familles ont un jour pu vouloir mettre. Alors l'humour vient naturellement, et je ne peux m'empêcher de rire à sa mention de notre avenir avec Fao.
« Tu verras quand ce petit bonhomme sera assez grand pour récupérer ses affaires dans les placards, c'est le sol que tu ne trouveras pas assez grand pour que ses jouets y rentrent !
- Ca ! C'est sans doute une des étapes pour lesquelles je ne suis pas trop pressée, j'avoue. »
Mais j'ai bien le temps. Il est encore tellement petit, et en même temps, il évolue tellement vite ! Et si pour l'heure, je ne vois le moment où il va marcher et fouiller dans les placards que dans un avenir très lointain, je ne doute pas une seconde que ce moment arrivera trop vite... Tout comme celui où il sera en âge de n'en faire qu'à sa tête, et où il faudra tout répéter des dizaines de fois, et où je me demanderai comment on en est déjà arrivés là alors qu'il me semble que nous sommes sortis de la maternité hier... Et en l'occurrence, il y en a d'autres à qui il faut répéter les choses : Non Rave', tu n'avais aucune obligation d'apporter un cadeau, ta présence seule est inestimable.
« Je pense que oui, mais c'est bien que tu t'entraînes à répéter vingt fois les choses. »
Nouvel éclat de rire. C'est sûr qu'il me faudra m'y faire, qu'un jour ou l'autre, je n'aurai pas d'autre choix parce qu'il n'écoutera pas du premier coup, parce que tous les enfants passent par des phases d'opposition, rebelles. Mais je ne suis pas trop pressée d'y être, je dois admettre. Et tant qu'à être dans les situations non voulues, même si les choses semblent s'être éclaircies entre elle et moi, je préfère les mettre à nouveau au clair.
« Tu sais très bien que je ne pourrais jamais t'en vouloir Holly. Et puis, ça serait bien hypocrite après tout ce que tu as fait pour moi. »
Je hoche simplement la tête, garde pour moi les réflexions qui me viennent à l'esprit, comme quoi je n'ai rien fait de spécial, juste été son amie. Ce qui ne m'empêche pas de m'engouffrer dans la brèche de certains ragots, non pas pour la mettre dans l'embarras, mais justement parce qu'elle est mon amie et que sa vie m'intéresse. Et parce que si cet homme la rend heureuse, j'ai envie de partager ça avec elle, un peu. Alors j'évoque ce journal de malheur, mais pour une fois, c'est pour une bonne cause... N'est-ce pas ?
« Oh ça... Nous avons passé quelques jours en Norvège chez sa mère. »
Je la regarde attentivement, m'attarde sur son regard lumineux. Ca me fait drôle, cependant, de savoir qu'elle a déjà rencontré sa mère. Mais sans doute que mon vécu est assez vieu-jeu. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec ma rencontre des parents de Gideon, et la sienne des miens, et ça avait quelque chose (surtout chez les De Launay) d'autrement plus solennel, officiel. Mais il faut bien avouer que c'est toujours le cas avec ma famille.
« Je pense que lui et moi en avions définitivement besoin. »
Je ne peux que comprendre ça. Le besoin de s'éloigner de tout ce qui nous trouble ici, de se ressourcer, quelque part. Ma Bretagne natale me manque, terriblement. Et je ne peux que l'envier d'avoir pu ainsi voir du pays.
« Il faudra que tu ailles en Norvège un jour ! C'est tellement magnifique !
- Oh je n'en doute pas ! »
Et j'en rêverais, tu n'imagines même pas. Fut un temps ou j'imaginais que je pourrais un jour partir, sac à dos sur le dos, aller voir le monde, sans me poser davantage de question... Mais c'était utopique, et ça ne me semble plus possible aujourd'hui. Il y a Faolan, déjà. Et puis la vie aura fait que mes velléités de globe-trotter resteront au stade du rêve, je crois.
« Enfin... Isaak et moi... On est ensemble je crois. »
Je n'en doutais pas vraiment non plus, mais l'entendre le dire, avec ce sourire, cet éclat dans le regard, ça me réchauffe le coeur. Je m'attends cependant assez vite au retour de la question, et je ne suis pas très surprise qu'elle évoque l'ancien Wright presque immédiatement.
« C'est Gid qui m'a dit que je pourrais vous trouver tous les deux ici. Comment ça va avec lui ?
- On y va doucement, je suppose... »
J'avoue que j'ai toutes les peines du monde à déterminer moi-même où nous en sommes... Alors comment expliquer ça à quelqu'un, quand toi-même tu ne comprends pas tout ?
« Il a envie d'avoir un lien avec son fils, on se revoit un peu pour le coup... C'est déjà pas mal après tout ce qu'il s'est passé l'an dernier, n'est-ce pas ? »
Je me rends compte que si je laisse les choses se faire, si je laisse voir venir, si on va doucement, sans précipitation - de peur de voir tout voler en éclats à nouveau pour ce qui me concerne - et si j'ai parfois l'impression que c'est la bonne chose à faire, j'ai besoin de l'assentiment de quelqu'un. Je navigue à l'aveugle, et c'est perturbant. Alors j'ai besoin d'être rassurée, à l'évidence... Et outre le fait d'être là à cet instant, Ravena est aussi une des personnes de mon entourage qui est le plus à même d'avoir un avis si ce n'est parfaitement objectif, au moins un peu moins biaisé que les autres : elle a les deux versions des faits. Comme les outlaws en somme, mais sans grande surprise, il m'est plus facile de discuter de ça avec elle qu'avec Archie, 'Mac ou Cassius...
« Tu verras quand ce petit bonhomme sera assez grand pour récupérer ses affaires dans les placards, c'est le sol que tu ne trouveras pas assez grand pour que ses jouets y rentrent !
- Ca ! C'est sans doute une des étapes pour lesquelles je ne suis pas trop pressée, j'avoue. »
Mais j'ai bien le temps. Il est encore tellement petit, et en même temps, il évolue tellement vite ! Et si pour l'heure, je ne vois le moment où il va marcher et fouiller dans les placards que dans un avenir très lointain, je ne doute pas une seconde que ce moment arrivera trop vite... Tout comme celui où il sera en âge de n'en faire qu'à sa tête, et où il faudra tout répéter des dizaines de fois, et où je me demanderai comment on en est déjà arrivés là alors qu'il me semble que nous sommes sortis de la maternité hier... Et en l'occurrence, il y en a d'autres à qui il faut répéter les choses : Non Rave', tu n'avais aucune obligation d'apporter un cadeau, ta présence seule est inestimable.
« Je pense que oui, mais c'est bien que tu t'entraînes à répéter vingt fois les choses. »
Nouvel éclat de rire. C'est sûr qu'il me faudra m'y faire, qu'un jour ou l'autre, je n'aurai pas d'autre choix parce qu'il n'écoutera pas du premier coup, parce que tous les enfants passent par des phases d'opposition, rebelles. Mais je ne suis pas trop pressée d'y être, je dois admettre. Et tant qu'à être dans les situations non voulues, même si les choses semblent s'être éclaircies entre elle et moi, je préfère les mettre à nouveau au clair.
« Tu sais très bien que je ne pourrais jamais t'en vouloir Holly. Et puis, ça serait bien hypocrite après tout ce que tu as fait pour moi. »
Je hoche simplement la tête, garde pour moi les réflexions qui me viennent à l'esprit, comme quoi je n'ai rien fait de spécial, juste été son amie. Ce qui ne m'empêche pas de m'engouffrer dans la brèche de certains ragots, non pas pour la mettre dans l'embarras, mais justement parce qu'elle est mon amie et que sa vie m'intéresse. Et parce que si cet homme la rend heureuse, j'ai envie de partager ça avec elle, un peu. Alors j'évoque ce journal de malheur, mais pour une fois, c'est pour une bonne cause... N'est-ce pas ?
« Oh ça... Nous avons passé quelques jours en Norvège chez sa mère. »
Je la regarde attentivement, m'attarde sur son regard lumineux. Ca me fait drôle, cependant, de savoir qu'elle a déjà rencontré sa mère. Mais sans doute que mon vécu est assez vieu-jeu. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec ma rencontre des parents de Gideon, et la sienne des miens, et ça avait quelque chose (surtout chez les De Launay) d'autrement plus solennel, officiel. Mais il faut bien avouer que c'est toujours le cas avec ma famille.
« Je pense que lui et moi en avions définitivement besoin. »
Je ne peux que comprendre ça. Le besoin de s'éloigner de tout ce qui nous trouble ici, de se ressourcer, quelque part. Ma Bretagne natale me manque, terriblement. Et je ne peux que l'envier d'avoir pu ainsi voir du pays.
« Il faudra que tu ailles en Norvège un jour ! C'est tellement magnifique !
- Oh je n'en doute pas ! »
Et j'en rêverais, tu n'imagines même pas. Fut un temps ou j'imaginais que je pourrais un jour partir, sac à dos sur le dos, aller voir le monde, sans me poser davantage de question... Mais c'était utopique, et ça ne me semble plus possible aujourd'hui. Il y a Faolan, déjà. Et puis la vie aura fait que mes velléités de globe-trotter resteront au stade du rêve, je crois.
« Enfin... Isaak et moi... On est ensemble je crois. »
Je n'en doutais pas vraiment non plus, mais l'entendre le dire, avec ce sourire, cet éclat dans le regard, ça me réchauffe le coeur. Je m'attends cependant assez vite au retour de la question, et je ne suis pas très surprise qu'elle évoque l'ancien Wright presque immédiatement.
« C'est Gid qui m'a dit que je pourrais vous trouver tous les deux ici. Comment ça va avec lui ?
- On y va doucement, je suppose... »
J'avoue que j'ai toutes les peines du monde à déterminer moi-même où nous en sommes... Alors comment expliquer ça à quelqu'un, quand toi-même tu ne comprends pas tout ?
« Il a envie d'avoir un lien avec son fils, on se revoit un peu pour le coup... C'est déjà pas mal après tout ce qu'il s'est passé l'an dernier, n'est-ce pas ? »
Je me rends compte que si je laisse les choses se faire, si je laisse voir venir, si on va doucement, sans précipitation - de peur de voir tout voler en éclats à nouveau pour ce qui me concerne - et si j'ai parfois l'impression que c'est la bonne chose à faire, j'ai besoin de l'assentiment de quelqu'un. Je navigue à l'aveugle, et c'est perturbant. Alors j'ai besoin d'être rassurée, à l'évidence... Et outre le fait d'être là à cet instant, Ravena est aussi une des personnes de mon entourage qui est le plus à même d'avoir un avis si ce n'est parfaitement objectif, au moins un peu moins biaisé que les autres : elle a les deux versions des faits. Comme les outlaws en somme, mais sans grande surprise, il m'est plus facile de discuter de ça avec elle qu'avec Archie, 'Mac ou Cassius...
CODE BY ÐVÆLING // groové par une licorne
- ça remonte...: