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ㄨ Merry Christmas Inverness • Stranger in a strange land
Sam 27 Jan 2018 - 23:43
- Lawrence Te Kooti a écrit:
Alors qu’il était seul, Lawrence fut rapidement rejoint par plusieurs personnes. Une première tête familière vint à sa rencontre en se matérialisant devant lui et le saluant de manière bien trop polie. Une femme à la peau pâle dont l’âge approchait le siens, de longs cheveux noirs, comme les siens avant qu’il ne les rendit gris, et qui était, bien entendu, fort bien habillées. Il resta quelques secondes silencieux en essayant de se rappeler d’où est ce qu’il pouvait la connaître, mais le souvenir lui échappait.
- Oooh bonsoiiiir… mademoiselle ! Répondit-il de son enthousiasme habituel, s’animant soudainement, chassant la morosité qui était venu le ronger, tout en faisant semblant de se rappeler à qui il s’adressait afin de rester poli. Et puis, il était bien trop heureux que quelqu’un ne vienne lui adresser la parole, la soirée aurait été bien longue autrement. Eh bien, je ne m’attendais pas non plus à me voir là à vrai dire, comme quoi, il existe certains miracles ! Joyeux Noël d’ailleurs, même si le jour n’y est pas encore, je crains malheureusement de ne pas être présent à vos côtés lorsque ça arrivera.
Après quoi, une nouvelle personne de sexe féminin à priori s’ajouta à la conversation. Cette fois ci, la bouille ne lui parlait absolument pas, contrairement à @Adèle Hammerstein qu’il avait déjà dû croiser à multiple reprises mais sa mémoire des noms étaient vraiment trop faible et son identité était au bout de ses lèvres sans qu’elle ne veuille s’en échapper.
- Cette place est libre ? Demanda la nouvelle apparition. Lawrence répondit par un grand signalement de la tête afin de montrer son approbation.
- Aussi libre que ma vie sentimentale ! Mais n’y voyez là aucun sous entendu, je ne voyais seulement aucune autre comparaison à l’esprit. Joyeux Noël !
Plutôt bien entouré pour l’instant, Lawrence se mit à penser que la soirée n’allait pas être si catastrophique que cela finalement. Enfin, c’était avant que @Tina McKinnon ne fasse son apparition. Au départ, c’était plutôt une bonne chose, d’ailleurs, c’était elle qui lui avait proposé de venir et c’était pour elle qu’il était venu. Ses yeux se mirent à s’agrandir alors qu’il la voyait s’approcher et il l’observa s’installer à son tour à ses côtés afin de lui adresser la parole.
- Bonsoir Lawrence. Comment allez-vous ? Je ne savais pas que vous viendriez accompagné... remarqua-t-elle.
- A vrai dire, moi non plus, mais je ne vais pas m’en plaindre ! dit-il en prenant une voix amusée, bien qu'en vérité, il plaisantait juste à moitié.
- Quoiqu'il en soit, je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation. Vous permettez ?
Lawrence fronça les sourcils en se demandant ce qu’elle lui préparait. Puis son serre-tête se transforma soudainement en un bonnet de Noël. Il leva d’abord les yeux au ciel afin de le constater, avant de les redresser en direction de la rouquine et afficher une expression consternée.
- Le bonnet de Noël me semble de circonstance, qu’en pensez-vous ?
- Mais… pourquoi vous avez fait ça ? Demanda-t-il ahuri.
Il se tourna vers ses deux camarades afin d’obtenir leur opinion.
- C’était si mal que ça ce que j’avais sur la tête ?
Mais il ne resta pas bien longtemps sur ce sujet. Tina proposa d’aller à la rencontre de sa famille, une idée pas si mauvaise que ça si on oubliait le fait qu’il n’était plus seul à présent.
- Tous les deux ? Demanda-t-il. … ou trois ?
Mais il finit par la suivre non sans avoir promis de revenir auparavant. Il fit face à plusieurs personne qu’il n’avait jamais vu de sa vie et Tina se mit alors à les présenter.
- Lawrence, je vous présente Stephen et Gideon, mes frères ainés. Peut-être avez-vous déjà croisés Stephen ? Il travaille au Ministère. Ozalee Hawkins et Cormac Fitzalan-Howard sont tous deux étudiants à Hungcalf.
- Enchanté ! Je ne me rappelle pas vous avoir croisé quelque part et si c’est le cas, priez d’accepter mes humbles excuses, dit-il accompagné d’un geste de révérence, ôtant son bonnet en signe de politesse avant de reprendre une position plus naturelle.
- Lawrence est le brillant artisan qui s’est occupé, à de nombreuses reprises, des révisions et réparations de ma baguette. Et vous êtes, Madame... ?
Lawrence leva les yeux au ciel, leva une main et un sourire accompagna l’expression de gêne et de joie qu’il ressentit à la fois sous le compliment qu’elle lui faisait. Cependant, il se tourna vers Adèle, curieux de savoir également la réponse puisque son prénom ne lui revenait toujours pas.
Après quoi, quelqu’un d’autre vint à nouveau à sa rencontre. Un homme, dont, au même profil qu’Adèle, l’identité ne lui revenait plus non plus, vint saluer toute l’assemblée. Lawrence sursauté par cette apparition inattendue mais il se calma aussitôt, d’autant plus que @Aroha Hawkins lui fit à son tour un compliment… pas comme il l’aurait cru, certes.
- Joli couvre-chef... dit-il.
Les yeux de Lawrence passèrent de Aroha à Tina sans même qu’il ne bouge la tête.
- Merci beaucoup, c’est une touche personnelle qu’a voulu ajouter mon amie pour la soirée, mais entre nous, j’aimais beaucoup celui que je portais lorsque je suis arrivé !
Il finit par se défiger afin d’adopter une position plus contractée.
- Mais j’avoue qu’il n’est pas mal non plus ! D’ailleurs, votre tailleur vous va à ravir ! Enfin, j’ignore si vous devez le prendre pour un compliment ou non, il paraît que j’ai des goûts terribles en ce qui concerne la mode dans ce pays.
Il finit par se taire en se rendant compte qu’il parlait pour ne rien dire, puis il se tourna vers Adele et se dégagea afin qu’elle puisse entrer dans le champs de vision de tout le monde.
- Oh et laissez moi vous présenter… Armelle. Une femme adorable, c’est elle qui était le témoin de ma femme à mon mariage.
Au moins, ça, il ne l’avait pas oublié.
résumé :- Spoiler:
- Lawrence réceptionne @Adèle Hammerstein et ne manque pas de s'intéresser à @Emilie Montecchi qui vient les rejoindre, avant que @Tina McKinnon arrive à son tour et embarque Law' & Adele afin de les présenter à tout son clan. Pis @Aroha Hawkins arrive à son tour qui lui fait part de son compliment sur son bonnet de nouwel
- Adèle Hammerstein a écrit:
- Merry Christmas InvernessAdèle Hammerstein & les participants« Oooh bonsoiiiir… mademoiselle ! Eh bien, je ne m’attendais pas non plus à me voir là à vrai dire, comme quoi, il existe certains miracles ! Joyeux Noël d’ailleurs, même si le jour n’y est pas encore, je crains malheureusement de ne pas être présent à vos côtés lorsque ça arrivera. » Tu arques un sourcil, Adèle, lorsque @Lawrence Te Kooti te répond. Tu te demandes rapidement s’il te situe ou non. Cela fait après tout un moment que vous ne vous êtes pas vus, et si tu as une bonne mémoire visuelle, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde, tu en as bien conscience. Une jeune fille arrive alors, demandant si elle peut s’installer, avant qu’une jolie rousse (@Tina McKinnon) ne vous rejoigne. « Bonsoir Lawrence. Comment allez-vous ? Je ne savais pas que vous viendriez accompagné... » « A vrai dire, moi non plus, mais je ne vais pas m’en plaindre ! » Tu souris à la réponse de Lawrence, amusée. Ce n’est bien sûr pas le cas, comme tu l’as si bien signifié à Miss Bushnell. Si elle ne semble pas te reconnaitre, l’ayant vue avec @Gideon McKinnon, tu as une idée assez précise de son identité, mais tu ne pipes mot pour le moment, préférant la regarder transformer les oreilles de lapin – des oreilles que tu n’avais même pas remarquées – du fabriquant de baguettes en bonnet du Noël. C’est vrai que, comme elle le dit, c’est plus à propos, mais c’était amusant… Même si tu ne l’aurais avoué à haute voix sous aucun prétexte. « C’était très bien, Lawrence. Mais le bonnet de Noël est très bien aussi, et ne nuit en aucun cas à votre apparence, rassurez-vous. » réponds-tu à l’homme à tes côtés pour le rassurer.
« Je vous en prie, suivez-moi tous les deux. Je vais vous présenter à ma famille. » Elle t’invite alors à la suivre, en compagnie de Lawrence pour faire les présentations à sa famille. Tu arques un sourcil, Adèle, te demandant qui est Lawrence pour cette jeune demoiselle. Pourtant, le connaissant, tu as du mal à croire qu’il puisse s’agir d’une quelconque relation amoureuse. Vous arrivez bientôt en face des deux jeunes hommes McKinnon (@Stephen McKinnon & @Gideon McKinnon), que tu connais plutôt bien, mais tu laisses Tina faire les présentations, un sourire amusé aux lèvres.« Lawrence, je vous présente Stephen et Gideon, mes frères ainés. Peut-être avez-vous déjà croisés Stephen ? Il travaille au Ministère. Ozalee Hawkins et Cormac Fitzalan-Howard sont tous deux étudiants à Hungcalf. Lawrence est le brillant artisan qui s’est occupé, à de nombreuses reprises, des révisions et réparations de ma baguette. Et vous êtes, Madame... ? » Cela te permet d’ailleurs de mieux comprendre les relations entre Lawrence et la jeune fille. Tu hoches la tête en tout cas lorsqu’elle te présente à ses frères et aux deux autres étudiants (@Ozalee Hawkins & @Cormac Fitzalan-Howard) que, pour le coup, tu ne connais pas. « Miss Hawkins, Mr Fitzalan-Howard, enchantée de faire votre connaissance. Je vous remercie pour les présentations, Miss McKinnon. » Tu n’as pas le temps de répondre qu’un homme (@Aroha Hawkins) dont tu connais le nom pour le croiser de temps en temps au Ministère vous rejoint. « Bonsoir, Mr Hawkins » le salues-tu simplement avec un hochement de tête. Ils conversent rapidement tous les deux avant que Lawrence n’est un éclair de… de quoi ? Lucidité ? Folie ? Un peu des deux, sans doute. « Oh et laissez moi vous présenter… Armelle. Une femme adorable, c’est elle qui était le témoin de ma femme à mon mariage. » Tu retiens une grimace lorsqu’il écorche ton nom, avant de le corriger en répondant à Tina : « Adèle Hammerstein. Directrice du département de la justice magique. Je connais bien vos deux frères ici présents, ainsi que vos parents. Ne sont-ils pas là ce soir, d’ailleurs ? »
A cet instant, une voix retentit vous invitant tous autant que vous êtes à vous mettre à table pour entamer le repas.- résumé:
- Adèle est amusée par Lawrence et les suit Tina et lui. Après les salutations d'usage, elle s'enquière des parents McKinnon
- Ozalee Hawkins a écrit:
- Ce baiser est fou, chaotique, douloureux mais si doux. Il réveille chaque parcelle inerte jusqu’à parfois l’oubli, de ton organisme, il réanime la fourberie de ton abandon. Enchaînée aux lèvres de Matthew, dévouée à sa bouche dont la présence semble avoir été conçue pour endurer la tienne. Ce baiser reconstruit un bouleversement aortique, il esquisse un millier de couleurs, un printemps dont les bourgeons tendent déjà vers le prestige d’un astre renaissant. Mais c’est une saison avortée. Pas d’été. Ni même d’automne pour combler l’absence de transition. L’hiver prend place et te glace le sang, te perce la poitrine et te laisse dévastée face à ton meilleur allié. Le temps te rattrape et te force à mettre un terme à cet échange. C’est un au revoir. C’est davantage encore un Adieu. Matthew, connecté à ce que tu fuis, soudé à tes souvenirs, aussi beau que redoutable, aussi tentant que redouté, il n’a toujours été qu’un rêve en plein cauchemar. Il doit partir, tu dois le laisser derrière toi. Rien n’obéit à ton pragmatisme cependant. Malgré la gêne, malgré la douleur, tu restes devant lui alors que tu croises le regard ébahi de @Hyacinthe Taschereau. Tu lui adresses un vague sourire avant de les quitter.
Lorsque tu reviens au bras de @Cormac Fitzalan-Howard, @Tina McKinnon s’empresse de faire les présentations avec un homme, un fabricant de baguettes, @Lawrence Te Kooti. Tu lui adresses un sourire radieux puis ton regard se pose sur la femme qui l’accompagne, @Adèle Hammerstein. — Enchantée de faire vos connaissances à vous deux. Tu remets en place une mèche rebelle derrière ton oreille lorsqu’une voix t’interpelle. Une intonation grave, imposante mais pourtant si oscillante, comme si le propriétaire de cette voix était embarrassé. Ton regard chocolaté se darde en direction du son, et tu arques un sourcil en voyant ton grand frère @Aroha Hawkins devant toi. Si dans un premier temps, il adresse ses hommages aux invités qui constituent ton groupe, tu ne peux t’empêcher de détourner le regard. Sa présence te surprend, et te déstabilise si bien que tu laisses tes yeux s’échouer sur la silhouette de @Matthew Whittington que tu ne cesses de scruter. C’est une échappatoire, un moyen de fuir l’inévitable : le moment où tu devras lui formuler quelques mots. Et si ta voix te lâche, et si elle vacille ? Et si tes lèvres se paralysent sans parvenir à émettre le moindre son ? Ta poigne se resserre nerveusement autour du bras de Cormac quand tu entends enfin ces mots qui te sont destinés de la part de ton frère. — Merci … Merci qui ? Ta voix s’éteint alors que tu ne sais pas comment l’appeler. Ce frère que tu n’as pas connu, ce frère que tu ne sais pas comment considérer. Ton regard s’attarde un bref instant sur lui alors que tu observes son costume. Il est beau ton frère, il est élégant malgré sa morphologie massive. Il insuffle le respect, il a la carrure du professeur qui enseigne à Hungcalf. Et là, tu trouves la réponse à ta question. — Merci Monsieur Hawkins. Cette gêne s’empare de toi, tu as envie de tomber dans un trou tant la tension est si forte. Et alors que tu sens que tes jambes fléchissent, tu ressens une pression derrière toi, des bras qui t’encerclent. La voix de @Heather Kaneko te parvient, et tu ne peux t’empêcher de sentir un soupir de soulagement. Sans en avoir conscience, elle vient de te sauver de la défaillance, elle qui est si espiègle, elle qui partage de ta chambre chez les Ethelred. Un grand sourire illumine ton visage qui ne tarde pas à exprimer l’interrogation suite à sa remarque sur la sucrerie. — Une surprise ? Ta question ne trouve pas réponse, car elle s’est déjà envolée vers d’autres aventures. Tu lances un regard étonné à ton cavalier avant d’éclater de rire.- I'M BACK :
- - Ozalee avait embrassé Matthew
- Elle est enchantée de rencontrer Lawrence et Adèle
- Puis soudain, son frère Aroha arrive : elle est gênée par sa présence
- Elle le remercie avec une certaine distance, en l'appelant "Monsieur Hawkins"
- Heather vient la voir et lui offre une sucrerie, elle la sauve d'un moment d'angoisse.
T'as un drôle de souvenir de Lawrence. Des bizarreries comme son bonnet de noël, des oublis, et un savoir-faire hors du commun. A tes yeux tout du moins. Ce type, tu lui dois une fière chandelle - et la possibilité de toujours utiliser ta baguette, aussi rustre puisse-t-elle sembler. T'es loin d'être le plus calé en matière de mode autant que de convenances, les mondanités et le milieu guindé, ça a jamais été pour toi. Alors ton compliment est hésitant, assez peu convainquant, sans doute, et t'es même pas sûr qu'on croie pas à une raillerie. Heureusement, l'artisan est de bonne composition, t'as jamais eu l'intention de le froisser, et ça t'aurait ennuyé que ce soit le cas.
- Merci beaucoup, c’est une touche personnelle qu’a voulu ajouter mon amie pour la soirée, mais entre nous, j’aimais beaucoup celui que je portais lorsque je suis arrivé ! Mais j’avoue qu’il n’est pas mal non plus ! D’ailleurs, votre tailleur vous va à ravir ! Enfin, j’ignore si vous devez le prendre pour un compliment ou non, il paraît que j’ai des goûts terribles en ce qui concerne la mode dans ce pays.
Tu souris, parce que sur ce coup-là au moins, vous êtes deux. T'as pas vraiment le sourire le plus rassurant du monde, cela dit, sur ta carrure et ton air d'ours, t'es pas certain que ça ait pas l'air menaçant, mais là non plus, c'est pas ton but. T'es juste conscient de partager ça au moins avec l'australien, et t'as pas vraiment beaucoup de points communs avec les gens d'ici...
- Oh et laissez moi vous présenter… Armelle. Une femme adorable, c’est elle qui était le témoin de ma femme à mon mariage.
Tu restes un instant silencieux devant cette information-là.
- Miss Hammerstein...
T'aurais pas imaginé que cette femme du ministère puisse connaître de façon vraisemblablement assez intime le fabricant de baguette - même s'il écorche son nom, mais ça non plus, ça te surprend pas beaucoup. Ce qui occupe en revanche tes pensées, t'envahit de surprise, c'est de voir à quel point ta soeur a grandi. T'es jamais là, c'est de ta faute, mais t'as tellement souvenir de la fillette que t'as laissée derrière toi pour la énième fois après un passage éclair dans le Bayou que de la voir aussi féminine, magnifique, ça te fait un choc. Et t'es pas au bout de tes surprises, parce que sa réaction à ton compliment maladroit est loin d'être neutre.
— Merci … Merci Monsieur Hawkins.
Tu le savais que t'étais un étranger dans ta propre famille, mais l'entendre ainsi, ça te défonce le coeur. Une asiatique s'approche, enlace ta cadette et l'emmène loin de toi, si ce n'est physiquement, au moins par l'esprit. Et toi t'as envie de t'enfuir loin de là, loin de tout ça, qui te rappelle cruellement comme t'as pas ta place parmi eux. Elle rit ta soeur, et cet éclat la rend plus belle encore, mais toi tu fais pas partie de ça. Toi tu sais que si tu l'ouvres encore, tu vas la replonger dans l'embarras, et ça te tue, mais tu préfères la laisser heureuse parmi ses amis, profiter de cette soirée plutôt que de t'imposer et voir son sourire disparaître. T'as pas envie de t'éloigner alors que tu viens à peine - ou presque - de poser tes bagages non loin d'eux, pourtant t'as le sentiment que c'est ce que t'as de mieux à faire.
- Hum...
Tu te racles la gorge, plus maladroit, plus mal à l'aise que jamais, tes doigts cherchant machinalement à desserrer le noeud de cette foutue cravate qui te donne l'impression d'étouffer, avant de rajouter d'une voix sourde.
- Je venais juste vous saluer. Passez une bonne soirée...
T'es prêt à tourner les talons, et tu te rappelles soudain que t'as un présent pour ta soeur au fond de ta poche. Et t'es pas certain de pouvoir lui remettre autrement, tu vois pas comment tu pourrais recroiser sa route, vu qu'elle a pas cours avec toi et qu'elle a sans doute pas envie que tu viennes l'afficher en dehors. Alors t'arrêtes ton geste, sors un petit paquet que tu lui fourres dans les mains sans vraiment demander la permission ni attendre de réaction.
- Joyeux Noël...
Un regard à l'assemblée et tu rajoutes ...à tous. avant de tourner les talons, prêt à repartir aussi vite que t'es arrivé, et surtout très loin de tout ça, même si on annonce seulement le début du repas.- Le costume...:
- Le cadeau...:
- ...Et pour résumé:
- AT sourit face à @Lawrence Te Kooti, mais son sourire s'efface bien vite pour laisser place à une certaine perplexité face à l'intimité qu'il suppose entre l'artisan et @Adèle Hammerstein, sa collègue du Ministère. Il est plus que mal à l'aise dans son costard, et face à sa soeur @Ozalee Hawkins, et plus encore quand elle répond à son compliment en des termes qui creusent davantage encore la distance entre eux. Quand il l'entend rire après le passage éclair de @Heather Kaneko, il réalise qu'il lui gâche la soirée, et préfère tourner les talons, après lui avoir fourré dans les mains un petit paquet et souhaité - ainsi qu'aux autres - un joyeux noël, certain que personne n'aurait d'intérêt à l'arrêter. Et tant pis s'il semble plus rustre qu'il ne le paraît déjà auprès des autres @Cormac Fitzalan-Howard, @Stephen McKinnon, @Gideon McKinnon et @Tina McKinnon.
HRP : à vous de voir si vous voulez intervenir, poursuivre, arrêter Aroha... xD
- InvitéInvité
Re: ㄨ Merry Christmas Inverness • Stranger in a strange land
Lun 12 Fév 2018 - 18:53
Tu n’as jamais su comment lui parler, tu n’as jamais su comment te comporter devant ce grand frère qui te surplombe de toute sa stature. Aucun point de repère n’existe pour te permettre de t’en inspirer, aucun retour en arrière n’est possible entre vous. Comment restaurer une relation inexistante entre vous ? Cela te fait mal de constater que sa présence te plonge dans l’embarras si bien que tu n’as pas su comment l’appeler. Grand frère ? Aroha ? Incapable de lui offrir la complicité qui devrait relier un frère à sa toute petite sœur, tu as opté pour la distance en l’appelant Monsieur Hawkins. Un nom que vous partagez, un témoignage de cet héritage qui coule dans vos veines, et pourtant cette appellation ne fait qu’accentuer le fossé qui vous sépare. Dans ce geste, tu comprends que tu viens de le blesser. Toi, Petite Oz, dans ta maladresse tu as indirectement repoussé celui qui a fait le premier pas vers toi depuis son grand retour. Honteuse, tu n’oses pas lever le regard vers lui alors qu’il annonce à haute voix son départ. Ton esprit sature, ton corps ne répond pas alors que tu te demandes comment te rattraper. Est-ce un point de non-retour ? Ne serait-ce pas présomptueux de ta part de tenter de revenir sur tes mots ? Tant de questions qui trouvent réponse lorsqu’il s’empresse de glisser un petit paquet entre tes mains avant de s’éclipser.
Eberluée, ton regard brun observe le détail de l’emballage que tu déchires afin d’y trouver un magnifique collier. Un serpent en argent qui entoure une perle d’ambre. Comme tu t’en veux, Ozalee, comme tu regrettes tes mots précipités. Dans un soupir lasse, tu te passes une main dans ta chevelure soyeuse avant d’amorcer un premier pas, puis un second. Tu joues des épaules, tu te contorsionnes pour rattraper ton frère qui s’éloigne. – Aroha, attend ! Du haut de tes talons aiguilles, tu peines à courir, tu ne tentes pas le diable mais tu espères qu’il aura entendu ta voix.
Eberluée, ton regard brun observe le détail de l’emballage que tu déchires afin d’y trouver un magnifique collier. Un serpent en argent qui entoure une perle d’ambre. Comme tu t’en veux, Ozalee, comme tu regrettes tes mots précipités. Dans un soupir lasse, tu te passes une main dans ta chevelure soyeuse avant d’amorcer un premier pas, puis un second. Tu joues des épaules, tu te contorsionnes pour rattraper ton frère qui s’éloigne. – Aroha, attend ! Du haut de tes talons aiguilles, tu peines à courir, tu ne tentes pas le diable mais tu espères qu’il aura entendu ta voix.
- InvitéInvité
Re: ㄨ Merry Christmas Inverness • Stranger in a strange land
Mar 13 Fév 2018 - 0:04
C'est ta soeur, t'es son grand frère et t'aurais dû être un modèle, un pilier auquel se raccrocher, un truc du genre... T'es rien qu'un inconnu pour elle, et t'en es parfaitement conscient. Tu l'es pour la plupart des gens ici, d'ailleurs, et ceux qui te connaissent sont membres du personnel de Hungcalf ou du Ministère. Des relations professionnelles, seulement ça. T'aimerais qu'Azur ou Elza soient présentes, pour trouver un refuge dans le teint cannelle de l'une ou les prunelles glacées de l'autre, mais l'une ne quittera sans doute pas sa méditerranée, et l'autre est encore en mission à l'autre bout du monde. T'as le sentiment que tu serais plus à ta place là-bas qu'ici, alors pourtant que c'est à ta famille que tu fais face. Les liens du sang ne sont peut-être pas si fort que ça, finalement... et ça te fait mal de penser comme ça.
T'as refilé ton cadeau à ta cadette, aussi maladroitement que tout le reste, et t'es en train de prendre la tangente, parce que tu vois pas vraiment autre chose à faire, et parce que t'as besoin de prendre l'air. Tu vas étouffer, au milieu de tous ses gens et de ton embarras.
– Aroha, attends !
Tu t'arrêtes, pourtant, figé au son de sa voix et t'hésites un instant à te retourner, t'en arrives presque à croire que t'as rêvé. Ses talons martèlent le sol comme elle se dirige vers toi, cependant, et tu finis par amorcer un mouvement de recul, juste pour te retrouver nez à nez avec elle. Est-ce qu'elle voit dans ton regard le soulagement qui t'étreint comme la distance entre vous s'est réduite ? Tu sais pas si ça veut dire grand chose, t'en es franchement pas certain, mais c'est toujours mieux que de plus la voir pendant les... combien de prochaines années ? Tu préfères pas te poser la question, ni même imaginer trop loin : tu mériterais bien qu'elle te fasse payer ton éloignement, après tout, c'est toi qu'a passé ta vie à faire le tour du monde plutôt qu'à être à leurs côtés. Ton regard tombe sur le paquet défait, le bijou entre ses doigts.
– Je savais pas si ça te plairait mais... ça m'a fait penser à toi alors...
Alors tu l'as acheté, ce pendentif, il y a quelques mois, déjà. T'attendais l'occasion de lui offrir, et les fêtes l'ont apportée... même si t'étais même pas sûr de pouvoir lui remettre jusqu'à il y a cinq minutes.
T'as refilé ton cadeau à ta cadette, aussi maladroitement que tout le reste, et t'es en train de prendre la tangente, parce que tu vois pas vraiment autre chose à faire, et parce que t'as besoin de prendre l'air. Tu vas étouffer, au milieu de tous ses gens et de ton embarras.
– Aroha, attends !
Tu t'arrêtes, pourtant, figé au son de sa voix et t'hésites un instant à te retourner, t'en arrives presque à croire que t'as rêvé. Ses talons martèlent le sol comme elle se dirige vers toi, cependant, et tu finis par amorcer un mouvement de recul, juste pour te retrouver nez à nez avec elle. Est-ce qu'elle voit dans ton regard le soulagement qui t'étreint comme la distance entre vous s'est réduite ? Tu sais pas si ça veut dire grand chose, t'en es franchement pas certain, mais c'est toujours mieux que de plus la voir pendant les... combien de prochaines années ? Tu préfères pas te poser la question, ni même imaginer trop loin : tu mériterais bien qu'elle te fasse payer ton éloignement, après tout, c'est toi qu'a passé ta vie à faire le tour du monde plutôt qu'à être à leurs côtés. Ton regard tombe sur le paquet défait, le bijou entre ses doigts.
– Je savais pas si ça te plairait mais... ça m'a fait penser à toi alors...
Alors tu l'as acheté, ce pendentif, il y a quelques mois, déjà. T'attendais l'occasion de lui offrir, et les fêtes l'ont apportée... même si t'étais même pas sûr de pouvoir lui remettre jusqu'à il y a cinq minutes.
- InvitéInvité
Re: ㄨ Merry Christmas Inverness • Stranger in a strange land
Lun 23 Avr 2018 - 20:48
Tout s’est passé si vite dans ton esprit. Tu n’as pas eu le temps de relier les bouts pour agir avec ta raison. L’expression de son visage, l’intonation de sa voix, ses épaules qui se sont affaissés comme pour rendre plus visible son désir de fuite, ton sentiment de culpabilité grandissant. Le remord, il t’a gouverné petite Ozalee. Cela a été plus fort que toi, si bien que tes jambes ont bougés toutes seules. Ta voix s’est écriée si fort, alimentée par le sentiment que si tu ne le rattrapais pas, tu ne le reverrais plus jamais. Un réflexe, désespéré. Un acte manqué auquel tu ne donnes aucun alibi, aucune signification. Si ce n’est une crainte irrationnelle, incompréhensible pour toi qui ne connaît pas cet homme partageant malgré tout ton sang. Ta supplique s’est échappée de tes lèvres, ton souffle court s’essouffle alors que tu tentes de réduire la distance vous séparant. Tu t’élances, tu t’accroches dans ta course avec une moindre mesure, craintive à l’idée de chuter du haut de tes talons aiguilles. Et lorsqu’il s’arrête, tu observes sa silhouette qui te tourne le dos. Va-t-il te faire face après ce que tu lui as dit ? Tu ralentis le pas alors que tu t’avances derrière lui. Et là, il se retourne.
Le pendentif entre tes doigts, tu reprends ta respiration alors que tu sembles apercevoir comme une lueur dans son regard. Tu n’as jamais su à quoi il pense, tu n’as jamais su le connaître, alors comment peux-tu le comprendre ? – Je savais pas si ça te plairait mais... ça m'a fait penser à toi alors... ; Ton regard chocolaté s’attarde un instant sur le collier, pour mieux détailler le pendentif. Un joli serpent autour d’une pierre de jade, si pleine, si jaune. Un sourire nostalgique se dessine sur ton visage alors que tu te remémores indirectement des vieux souvenirs d’enfance. Fourchelang, faculté qui n’a pas toujours été une bénédiction pour toi. Longtemps, tu as été moqué par les jeunes du quartier au Bayou. Tellement, tu as pleuré toutes les larmes de ton corps petite Ozalee, dans les bras de ton frère Hiroana ou dans ceux de Matthew. Ta lèvre tressaute lorsque son visage se matérialise dans ton esprit, et tes joues s’embrasent sous une teinte rouge. Tu l’as embrassé ! Et cela devant tout le monde ! Maintenant, tu ne peux plus mentir sur tes sentiments. Tu toussotes légèrement, en te cachant ton visage derrière ta main, comme pour occulter ta gêne, comme pour la faire disparaître. – Merci, ça me fait très plaisir ! Tes mots sont sincères, ce cadeau est de circonstance. Tu l’accroches autour de ton cou avant de poursuivre d’une voix embarrassée. – Tu vas rester … ou bien … ? Ta voix s’étouffe sans que tu ne parviennes à bien formuler ta pensée. Mais l’idée est dite : dois-tu te faire à l’idée de sa présence de manière éphémère ou devras-tu lui faire tes adieux ?
Le pendentif entre tes doigts, tu reprends ta respiration alors que tu sembles apercevoir comme une lueur dans son regard. Tu n’as jamais su à quoi il pense, tu n’as jamais su le connaître, alors comment peux-tu le comprendre ? – Je savais pas si ça te plairait mais... ça m'a fait penser à toi alors... ; Ton regard chocolaté s’attarde un instant sur le collier, pour mieux détailler le pendentif. Un joli serpent autour d’une pierre de jade, si pleine, si jaune. Un sourire nostalgique se dessine sur ton visage alors que tu te remémores indirectement des vieux souvenirs d’enfance. Fourchelang, faculté qui n’a pas toujours été une bénédiction pour toi. Longtemps, tu as été moqué par les jeunes du quartier au Bayou. Tellement, tu as pleuré toutes les larmes de ton corps petite Ozalee, dans les bras de ton frère Hiroana ou dans ceux de Matthew. Ta lèvre tressaute lorsque son visage se matérialise dans ton esprit, et tes joues s’embrasent sous une teinte rouge. Tu l’as embrassé ! Et cela devant tout le monde ! Maintenant, tu ne peux plus mentir sur tes sentiments. Tu toussotes légèrement, en te cachant ton visage derrière ta main, comme pour occulter ta gêne, comme pour la faire disparaître. – Merci, ça me fait très plaisir ! Tes mots sont sincères, ce cadeau est de circonstance. Tu l’accroches autour de ton cou avant de poursuivre d’une voix embarrassée. – Tu vas rester … ou bien … ? Ta voix s’étouffe sans que tu ne parviennes à bien formuler ta pensée. Mais l’idée est dite : dois-tu te faire à l’idée de sa présence de manière éphémère ou devras-tu lui faire tes adieux ?
- InvitéInvité
Re: ㄨ Merry Christmas Inverness • Stranger in a strange land
Dim 10 Juin 2018 - 8:31
Est-ce que t'es si lisible que ça ? Face à ta cadette, peut-être. Dans d'autres circonstances, tes pensées restent secrètes, mais tes émotions sont trop fortes à cet instant, sans doute. Tu t'es retourné pour lui faire face, et tu ne sais pas à quoi t'attendre. Tu ne sais pas trop, non plus, ce que tu espères trouver sur son visage, ni les mots que tu voudrais entendre passer ses lèvres. Alors tu la regardes venir à toi, le pendentif que tu lui as offert entre les doigts. Un pendentif qui t'as tellement semblé la représenter que t'as pas vraiment hésité avant de l'acquérir. La façon dont il va être reçu, en revanche, t'échappe complètement, et si tu vois bien le rouge lui monter aux joues, tu ne sais pas à quoi il est dû.
– Merci, ça me fait très plaisir !
Un instant, tu te demandes si ce sont des paroles convenues ou si la sincérité l'emporte, mais elle accroche le collier autour de son cou, et tu veux croire que ça lui fait réellement plaisir. T'as un bref mouvement pour proposer ton aide à la fermeture du mousqueton, mais elle se débrouille très bien toute seule, et t'es même pas sûr en vérité que tu t'en sortirais bien avec tes grosses paluches alors ton bras reste le long de ton corps et toi, tu dis rien, tu la regardes simplement, arborer - fièrement ? - ton présent.
– Tu vas rester … ou bien … ?
La question t'ébranle. Tu sais bien ce qu'elle veut dire, tu sais ce à quoi ta cadette s'attend. Et ça te vrille le coeur, parce que tu sais au fond qu'un jour ou l'autre, il faudra que tu bouges. Mais pour l'heure...
– Je vais pas partir tout de suite. Dans quelques années, peut-être, j'en sais rien. Mais je suis là.
Et toi aussi, t'es sincère. T'es là, physiquement, mais t'es là pour elle aussi. Ton sang. Ta famille. Celle que tu n'as que trop délaissée. Et tu veux pas lui mentir en lui disant que tu repartiras plus, mais tu tiendras parole, c'est une certitude : t'es là pour quelques années au moins, et t'as bien l'intention, l'espoir en tout cas, que tu pourrais avoir ce temps-là pour te rapprocher un peu des tiens, s'ils le veulent bien.
– Merci, ça me fait très plaisir !
Un instant, tu te demandes si ce sont des paroles convenues ou si la sincérité l'emporte, mais elle accroche le collier autour de son cou, et tu veux croire que ça lui fait réellement plaisir. T'as un bref mouvement pour proposer ton aide à la fermeture du mousqueton, mais elle se débrouille très bien toute seule, et t'es même pas sûr en vérité que tu t'en sortirais bien avec tes grosses paluches alors ton bras reste le long de ton corps et toi, tu dis rien, tu la regardes simplement, arborer - fièrement ? - ton présent.
– Tu vas rester … ou bien … ?
La question t'ébranle. Tu sais bien ce qu'elle veut dire, tu sais ce à quoi ta cadette s'attend. Et ça te vrille le coeur, parce que tu sais au fond qu'un jour ou l'autre, il faudra que tu bouges. Mais pour l'heure...
– Je vais pas partir tout de suite. Dans quelques années, peut-être, j'en sais rien. Mais je suis là.
Et toi aussi, t'es sincère. T'es là, physiquement, mais t'es là pour elle aussi. Ton sang. Ta famille. Celle que tu n'as que trop délaissée. Et tu veux pas lui mentir en lui disant que tu repartiras plus, mais tu tiendras parole, c'est une certitude : t'es là pour quelques années au moins, et t'as bien l'intention, l'espoir en tout cas, que tu pourrais avoir ce temps-là pour te rapprocher un peu des tiens, s'ils le veulent bien.