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Aleb → If I know what love is, it is because of you
Mar 13 Fév 2018 - 21:19
Ce que je garde en moi je l'étouffe et le tue. Et quand je fermerai les yeux à la lumière nul ne saura de toi ce que j'en aurai tu. Douceur des choses coutumières je n'ai plus très longtemps devant moi désormais, chaque vers que j'écris c'est mon sang que je donne. (@aragon) | oh ! it's you | ☆ adam & caleb ☆ |
C'est la panique depuis deux heures. Tu cours partout, tu prépares des potions, tu lances des sorts et tu perds totalement pieds. Rufus est mal depuis que tu t'es levé, tu n'as pas été travailler bien trop préoccupé par le mal-être de ton chien. C'est la première fois qu'il est malade, qu'il est aphasique et le fait qu'aucuns remèdes ne fonctionnent t'inquiète. Tu ne supporterais pas de perdre ton compagnon. Il est temps de prendre une décision. Le temps de prendre son carnet de vaccination, tu lui mets sa laisse et son harnais, bien que tu portes ton chien dans tes bras tel un nouveau-né. Tes yeux s'embrument quand tu croises son regard suppliant, tu embrasses sa truffe sèche et brûlante ça va aller mon beau. Tu dois te rendre à l'évidence, tu n'es pas équipé pour t'occuper de ton chien et il faut te rendre à Londres pour trouver des infrastructures plus adaptées.
PLOUF En quelques secondes tu es devant la grande clinique vétérinaire de Londres. Clinique pour les animaux tant magiques que communs. C'est l'un des établissements les plus réputés du pays, mais tu as tout de même ne certaine appréhension quand tu passes la porte. Rufus fait son poids, mais tu n'y prêtes pas attention, tu cherches le desk et t'y présentes Bonjour, mon chien est malade, il est aphasique, il a de la fièvre, il est ... Remplissez le formulaire monsieur, un de nos soigneurs vas venir vous chercher rapidement ! Avoir été interrompu te pose un problème, mais tu saisis le document que tu vas remplir sur le coin du desk. Les minutes passent et tu t'impatientes, tu ordonnes au chien de rester coucher le temps que tu fasses des allers-retours entre ta chaise et le desk. Ta patience commence à être mise à l'épreuve et comme si l'aidante l'avait senti elle te demande d'avancer avec ton chien. Tu l'appelles et Ruf' se lève difficilement, tu es tremblants, ta mâchoire se crispe et te fais demi-tours pour le prendre à nouveau dans tes bras, ton petit bébé. Le soigneur est dans le fond de la pièce, il se retourne et si ce n'était pas ton chien dans tes bras tu l'aurais probablement lâché sous le coup de l'émotion. Tu n'imaginais pas le revoir. Tu aimerais dire quelque chose, mais tu en es incapable, comme s'il le sentait, le chien s'agite dans tes bras et tu le déposes, il se déplace lentement en jappant vers son propriétaire originel et cette scène te fend le coeur, pourtant tu essaies de garder la tête froide. Qui essaies-tu de tromper Caleb ? Tu as dans cette pièce la personne qui compte le plus pour toi, celle qui fait battre ton coeur et qui est aussi l'origine de ta tristesse. Il ... il est malade et je ne sais pas ... je ne sais pas ce qu'il a. Cet aveux de faiblesse est difficile, mais au moins Adam connait tes talents de soigneurs et si tu estimes avoir fait tout, tu pries pour qu'il sache soulager votre chien.
PLOUF En quelques secondes tu es devant la grande clinique vétérinaire de Londres. Clinique pour les animaux tant magiques que communs. C'est l'un des établissements les plus réputés du pays, mais tu as tout de même ne certaine appréhension quand tu passes la porte. Rufus fait son poids, mais tu n'y prêtes pas attention, tu cherches le desk et t'y présentes Bonjour, mon chien est malade, il est aphasique, il a de la fièvre, il est ... Remplissez le formulaire monsieur, un de nos soigneurs vas venir vous chercher rapidement ! Avoir été interrompu te pose un problème, mais tu saisis le document que tu vas remplir sur le coin du desk. Les minutes passent et tu t'impatientes, tu ordonnes au chien de rester coucher le temps que tu fasses des allers-retours entre ta chaise et le desk. Ta patience commence à être mise à l'épreuve et comme si l'aidante l'avait senti elle te demande d'avancer avec ton chien. Tu l'appelles et Ruf' se lève difficilement, tu es tremblants, ta mâchoire se crispe et te fais demi-tours pour le prendre à nouveau dans tes bras, ton petit bébé. Le soigneur est dans le fond de la pièce, il se retourne et si ce n'était pas ton chien dans tes bras tu l'aurais probablement lâché sous le coup de l'émotion. Tu n'imaginais pas le revoir. Tu aimerais dire quelque chose, mais tu en es incapable, comme s'il le sentait, le chien s'agite dans tes bras et tu le déposes, il se déplace lentement en jappant vers son propriétaire originel et cette scène te fend le coeur, pourtant tu essaies de garder la tête froide. Qui essaies-tu de tromper Caleb ? Tu as dans cette pièce la personne qui compte le plus pour toi, celle qui fait battre ton coeur et qui est aussi l'origine de ta tristesse. Il ... il est malade et je ne sais pas ... je ne sais pas ce qu'il a. Cet aveux de faiblesse est difficile, mais au moins Adam connait tes talents de soigneurs et si tu estimes avoir fait tout, tu pries pour qu'il sache soulager votre chien.
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Re: Aleb → If I know what love is, it is because of you
Dim 18 Fév 2018 - 0:25
If I know what love is it is because of you
L'animal se repose dans l'une des pièces du bas, et Adam souffle doucement. Il a l'air d'aller mieux depuis son opération qui a eu lieu dans la matinée. Cela rassure le soigneur qui écrit quelques notes sur un dossier en lançant des regards furtifs vers la pauvre bête. Un fin sourire étire ses lèvres quand il termine, le cliquetis du stylo résonnant en un écho à ses oreilles. Il va s'en sortir. La constatation réchauffe le cœur d'Adam, tel un baume entourant son organe qui pulse sagement. Le regardant une dernière fois à travers la vitre, le brun se détourne, ses pas claquant contre le sol de la clinique. Sa paume se pose sur une porte à battant, la poussant légèrement pour accéder au cœur de la pièce. La salle de repos des employés est vide, le silence accueillant Adam délicatement. Le soigneur se dirige vers l'une des structures et sort sa baguette pour se préparer un café. La bouilloire se met en marche et le stick de grains marrons se déchire dans une tasse, déversant son contenu à l'intérieur. La cuillère touille alors que l'eau s'écoule dans le récipient. Le tintement résonne à ses tympans, et le brun soupire en s'asseyant sur l'un des fauteuils. Sa main passe dans ses cheveux rebondit par après contre le bras de son siège. L'une de ses paumes vient frotter ses yeux fatigués d'un geste vigoureux. Ses paupières sont lourdes et il a envie de rentrer chez lui pour se reposer. Il n'est pas tard, pourtant, le brun est exténué. Il n'a pas fermé l’œil depuis plusieurs nuits, et ne veut pas prendre la peine d'avaler une potion avant de se coucher. De toute façon il ne peut même pas compter sur un sommeil réparateur en rentrant, vu que sa sœur compte passer le voir. Et avec sa chance, il risque de rester dans cet état jusqu'à pas d'heure. Il soupire à nouveau, et fait voler jusqu'à lui la tasse fumante. Le breuvage est chaud, amer sur sa langue tandis qu'il le laisse glisser sur ses lèvres. Le contact est revigorant, savoureux et Adam apprécie l'instant et la caféine sur sa gorge. Ses mains enserrent la tasse, la chaleur contre ses paumes étant un ancrage pour cette journée qui s'annonce encore longue.
Fermant les yeux, le brun sirote tranquillement sa boisson, sans se presser. Après tout, il a pris sa pause il y a peu, et il a bien le droit de se détendre entre ses rendez-vous. Même s'il n'a rien de prévu avant plusieurs heures. Cela ne l'empêche pas de prévoir d'avancer dans ses dossiers et de surveiller les pensionnaires de la clinique. Mais pour l'instant, il évite d'y penser, et se contente de terminer sa tasse silencieusement. Heureusement, personne ne rentre dans la salle de repos pour troubler sa tranquillité. Ainsi, Adam profite du silence et de l'immuabilité qui l'entoure pour juste apprécier l'instant. Des échos étouffés lui parviennent au loin mais il préfère les oublier, secouant la tête en chassant les idées qui fusent dans son esprit. Décidément, il a vraiment besoin de sortir, de prendre l'air pour penser à autre chose. Le boulot le tient assez en éveil et stimule suffisamment son esprit pour ne pas qu'il replonge dans le doute, le désespoir ou le chaos sentimental. Il n'a pas besoin de cela en ce moment, mais revenir ici, à Londres, après tout ce temps, ça lui fait quelque chose. Son cœur s'enserre au creux de sa cage thoracique, et pulse d'une manière presque frénétique sous sa poitrine et contre ses côtes. Les souvenirs d'il y a un an l'empoignent et le brise de plus belle, son âme se déchirant à chaque image qui hante son esprit. Quand il s'étend sur son lit, la nuit, les perles salées roulent silencieusement sur ses joues, alors qu'il étouffe les sanglots contre les draps. Son cœur saigne, et les déchirures s'étendent à chaque seconde passée à repenser à lui. Il est son passé, et son fantôme le suit encore à présent. Adam souhaite réellement passer à autre chose, apaiser la douleur qui le perce de part en part dès qu'il entend son prénom. Il a besoin de temps pour remonter la pente et sortir la tête hors de l'eau. Pour reprendre son souffle sans sombrer dans l'abîme destructeur de ses sentiments qui l'assaillent.
Le gobelet tombe dans la poubelle en un bruissement, tandis qu'Adam passe déjà la porte de la pièce. Café terminé et claque mentale le ramènent à la réalité en quelques secondes. Le voilà bien plus réveillé qu'avant, ses muscles sont plus tendus et il se tient droit. Le brun monte les marches pour retourner dans la salle d'examen qui lui a été assignée à son arrivée à Londres. Quelques dossiers trônent sur le bureau, dans le fond de la pièce. Il en feuillette quelques-uns, se préparant d'avance pour ses futurs rendez-vous. Il soupire en se penchant sur l'une des fiches, relevant avec intérêt les caractéristiques et antécédents de l'animal qu'il verra en fin d'après-midi. Adam a à peine le temps de fermer le dossier qu'il entend quelqu'un cogner à la porte. Étonné, le brun se retourne, et se fige sur place devant la scène qui se joue sous ses yeux. Il est là, ce fantôme du passé. Il refait surface, juste en cet instant et ébranle les fondations d'Adam. Soufflé, le brun entrouvre les lèvres, paupières relevées, yeux écarquillés. Sa respiration se bloque à même sa gorge, brûlant ses poumons. Caleb lui fait face, et sa vision transcende son corps tendu, pinçant son cœur craquelé. Il manque un battement, et l'écho d'une pulsation ratée empoigne ce creux dans sa poitrine. Ses mots se mélangent dans son esprit qui hurle à la panique. Il est complètement bloqué, subjugué, et pourtant, il savait que ce jour arriverait. Mais c'est encore trop tôt pour lui, de le revoir après tout ce temps. Malgré la distance, son regard brûle sa peau, et Adam frissonne. Son regard glisse sur cette silhouette qu'il connait par cœur, et se pose sur Rufus. Leur chien. Son petit bout de chou que Caleb lui a arraché sans préavis. Adam sent son âme se fendre en le voyant avancer vers lui en jappant. Pliant les genoux, il s'accroupit en prenant l'animal dans ses bras, le soulevant délicatement tout en l'apportant près de son visage. Rufus... Ses iris s'ancrent au regard brumeux du chien et Adam ravale difficilement sa salive. Il ne peut se détacher de cette boule d'amour, mais la voix de Caleb résonne à ses oreilles, le sortant de sa transe. Le brun cligne plusieurs fois des paupières et relève son visage vers celui qui a un jour possédé son cœur. Et qui le détient encore aujourd'hui. Bredouillant doucement, il se redresse, tenant toujours Rufus contre lui. Je, euh... Il se racle la gorge en posant le chien sur la table d'auscultation. Je vais voir ce que je peux faire. Un coup d’œil désespéré jeté en direction de Caleb, et le voilà déjà en train de partir en direction du plan de travail pour récupérer quelques outils.
Adam revient, les mains gantées et commence à ausculter Rufus. Il vérifie ses oreilles, ses dents, sa langue, passe doucement ses mains sur son corps frêle, notant les disparités et irrégularités de chaque zone. Les hypothèses se réduisent, les solutions s'affinent, et bientôt, Adam en arrive à une conclusion qui le frappe de plein fouet. Rufus doit passer des examens plus poussés, passer des radios et peut-être même un scanner. Cela lui fend le cœur et il se mord les lèvres pour ne pas perdre la face. Le brun attrape un flacon et une aiguille d'un geste fluide, et prélève un peu du liquide avant de caresser doucement Rufus. Le métal perce la peau, et la piqûre ne dure qu'un instant, avant qu'il ne jette l'aiguille à la poubelle. Prenant sa baguette, le soigneur récite quelques formules pour apaiser l'animal. Rufus semble se calmer, cessant de trembler, et ce n'est qu'à cet instant qu'il laisse ses bras retomber sur ses flancs, et son regard se porter sur Caleb. Il marque un silence, et prend une inspiration précaire. Je lui ai administré un peu d'adrénaline pour le rebooster. Sa voix tremble légèrement, et ses muscles le tiraillent encore à cause de son empressement. Mais Rufus va devoir passer des radios, Caleb. Dire ce nom après tout ce temps lui brûle les lèvres et il se mord la langue pour ne pas avoir à répéter ce nom en boucle d'un air plus langoureux. Et peut-être un scanner si ce n'est pas concluant. Il soupire et s'empare du dossier amené par l'une des aide-soignante. Feuilletant rapidement, il remarque les mots notés par son ancien amant. Une aphasie. C'est peut-être bien le cas, mais jamais Adam n'a vu un cas aussi poussé sur un animal, et encore moins un chien. Il est loin d'être spécialiste en neurologie, du coup tout cela le dépasse. Mais pour l'instant, il peut tenter d'aider Rufus autrement, et de la seule façon dont il sait le faire. Avec de la patience, du soutien, des soins, et de l'affection. Quelque part, au fond de lui, dans un recoin sombre et torturé, son âme tourmentée espère secrètement que Caleb donnera autant d'amour et d'attention à Rufus qu'il ne lui en a donné à lui, avant ce jour fatidique qui marque leur rupture. Ce jour qui résonne encore en lui, et fait trembler jusqu'à ses os. Qui le maintient éveillé en pleine nuit à cause du cauchemar qu'il a vécu en voyant son âme sœur s'éloigner. Cauchemar pourtant bien réel, qui prend de l'ampleur dans sa vie. Et qui, en cet instant précis, s'inscrit à l'arrière de ses paupières, s'ancrant sur ses iris, sans perdre de sa netteté lorsqu'il cligne des yeux pour tenter de l'effacer.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: Aleb → If I know what love is, it is because of you
Jeu 1 Mar 2018 - 9:39
Ce que je garde en moi je l'étouffe et le tue. Et quand je fermerai les yeux à la lumière nul ne saura de toi ce que j'en aurai tu. Douceur des choses coutumières je n'ai plus très longtemps devant moi désormais, chaque vers que j'écris c'est mon sang que je donne. (@aragon) | oh ! it's you | ☆ adam & caleb ☆ |
Le temps qui t'avais semblé figé dans la salle d'attente s'accélère d'un coup, tu perds pieds et tes sens s'éveillent comme lorsqu'une proie perçoit un mouvent de prédateur. Oh non, Adam n'a jamais été un prédateur, pas pour toi, mais la surprise de le retrouver te met en position de faiblesse. Jamais tu n'aurais imaginé le revoir, encore moins ici à des milliers de kilomètres d'où tu lui a – presque – fait tes adieux. Vos regards se croisent et c'est la panique dans tout ton corps. Tu sens ton sang battre rageusement dans tes tempes, ton cœur s'emballe, tes mains deviennent moites et plus dur encore, rufus s'agite pour aller le retrouver. Il te faut toute ta concentration pour déposer l'animal au sol délicatement tant tu es submergé par cette émotion. Adam s'occupe du chien et ton regard s'attarde sur lui, sur les lignes de son corps, de son visage que tu connais par cœur et que tu as dessiné de nombreuses fois. Ces lignes que tu dessines encore quand tu fermes les yeux, ce corps que tu rêves de toucher, mais qui t'es désormais interdit.
Avouer ta faiblesse est quelque chose de particulière douloureux, mais ça l'est d'autant plus que c'est à lui que tu dois le faire, parce qu'il ne s'agit pas de n'importe quel animal, il s'agit du chien que tu lui a prit comme un enfant capricieux réclame un jouet. Sait-il seulement que tu avais besoin de lui ? Qu'en emportant Rufus, c'est une partie de lui que tu voulais conserver auprès de toi ? Que tu as pris soin de ce chien mieux que de toi-même ? Tu ne sais pas ce qu'il sait, ce qu'il pense savoir et encore moins ce qu'il pense de toi à l'heure actuelle, tu ne peux qu'imaginer que son cœur est aussi briser que le tiens. Adam dépose le chien sur la table et tu t'en approche, ce n'est probablement pas le protocole, mais tu n'es pas n'importe quel propriétaire, tu es soigneur, tu es aussi qualifié que toutes les personnes présentes ici. Ta main caresse la tête de ton chien, juste derrière l'oreille là où tu sais qu'il aime. Heureusement, Rufus est habitué aux auscultations, il y a droit plusieurs fois par semaine, autant pas hypocondrie du maître, que pour l'habituer, tu tenais à ce qu'il sache être apaiser dans ce genre de situation. Adam fait le tour classique oreilles-gueule-morpho, ton regard se pose sur son visage si concentré et tu souris, un sourire tendre, aimant et triste. Tu as perdu tellement en partant, tu le sais.
Un aiguille s'approche du chien et tu mords ta lèvre, Rufus ne semble pas comprendre, tu approches doucement ta tête de celle de l'animal en chuchotant que tout allait bien se passer, tu es fier du chien, il n'a pas couiner lors de l'injection alors que toi, ton cœur avait envie hurler de faire plus attention. Pourtant, tu sais qu'il est délicat, tu devrais être heureux que ça soit lui et personne d'autre pour s'occuper du chien, mais c'est tellement dur. Le verdict tombe lentement, d'abord l'annonce de l'adrénaline te fais flageoler, ça ne pouvait pas être si grave ?! Adam prend une inspiration, tu l'entends seulement car ton regard rester planter dans celui de Ruf, il t'annonce que le chien va devoir passer des examens complémentaires, radio et peut-être même scanner. Tu passes une main sur ton visage avant de faire face à ton ancien amant, cette proximité te tue, devoir rester stoïque face à ce corps, ces lèvres qui t’appelle, tu soupires et fini par enfin le regarder dans les yeux... ce regard ... Fais ce qu'il y doit être fait, Adam, je ... je te fais confiance phrase sincère et délicate, un aveux qui te transperce le cœur et qui résonne au fond de tes tripes. Bien sûr que tu lui fais confiance, c'est un homme doué, passionné et tellement plus. Tu as envie de le serrer dans tes bras, de sentir son parfum, la chaleur de sa peau contre la tienne, tu as envie de l'aimer à nouveau. A nouveau ? Tu n'as jamais cessé de l'aimer, il est dans chacune de tes pensées, tu le retrouve dans chaque beauté cachée du quotidien que tu t’efforces à voir. Adam? Il est plongé dans la lecture de fiches, probablement celles que tu as remplies à ton arrivée, tu attends qu'il relève le nez, ta lèvre est coincée entre tes dents, tu te mords presque au sang pour ne pas céder à tes pulsions et quand son regard croise à nouveau le tiens tu trouves le courage de poursuivre ta phrase je suis content que ça soit toi . Que ça soit lui qui s'occupe de Rufus, que ça soit lui qui se trouve dans cette pièce avec toi, qu'il soit lui simplement, parce que quoique tu dises, quoique tu fasses, ton cœur te supplie de retourner vers lui.
Avouer ta faiblesse est quelque chose de particulière douloureux, mais ça l'est d'autant plus que c'est à lui que tu dois le faire, parce qu'il ne s'agit pas de n'importe quel animal, il s'agit du chien que tu lui a prit comme un enfant capricieux réclame un jouet. Sait-il seulement que tu avais besoin de lui ? Qu'en emportant Rufus, c'est une partie de lui que tu voulais conserver auprès de toi ? Que tu as pris soin de ce chien mieux que de toi-même ? Tu ne sais pas ce qu'il sait, ce qu'il pense savoir et encore moins ce qu'il pense de toi à l'heure actuelle, tu ne peux qu'imaginer que son cœur est aussi briser que le tiens. Adam dépose le chien sur la table et tu t'en approche, ce n'est probablement pas le protocole, mais tu n'es pas n'importe quel propriétaire, tu es soigneur, tu es aussi qualifié que toutes les personnes présentes ici. Ta main caresse la tête de ton chien, juste derrière l'oreille là où tu sais qu'il aime. Heureusement, Rufus est habitué aux auscultations, il y a droit plusieurs fois par semaine, autant pas hypocondrie du maître, que pour l'habituer, tu tenais à ce qu'il sache être apaiser dans ce genre de situation. Adam fait le tour classique oreilles-gueule-morpho, ton regard se pose sur son visage si concentré et tu souris, un sourire tendre, aimant et triste. Tu as perdu tellement en partant, tu le sais.
Un aiguille s'approche du chien et tu mords ta lèvre, Rufus ne semble pas comprendre, tu approches doucement ta tête de celle de l'animal en chuchotant que tout allait bien se passer, tu es fier du chien, il n'a pas couiner lors de l'injection alors que toi, ton cœur avait envie hurler de faire plus attention. Pourtant, tu sais qu'il est délicat, tu devrais être heureux que ça soit lui et personne d'autre pour s'occuper du chien, mais c'est tellement dur. Le verdict tombe lentement, d'abord l'annonce de l'adrénaline te fais flageoler, ça ne pouvait pas être si grave ?! Adam prend une inspiration, tu l'entends seulement car ton regard rester planter dans celui de Ruf, il t'annonce que le chien va devoir passer des examens complémentaires, radio et peut-être même scanner. Tu passes une main sur ton visage avant de faire face à ton ancien amant, cette proximité te tue, devoir rester stoïque face à ce corps, ces lèvres qui t’appelle, tu soupires et fini par enfin le regarder dans les yeux... ce regard ... Fais ce qu'il y doit être fait, Adam, je ... je te fais confiance phrase sincère et délicate, un aveux qui te transperce le cœur et qui résonne au fond de tes tripes. Bien sûr que tu lui fais confiance, c'est un homme doué, passionné et tellement plus. Tu as envie de le serrer dans tes bras, de sentir son parfum, la chaleur de sa peau contre la tienne, tu as envie de l'aimer à nouveau. A nouveau ? Tu n'as jamais cessé de l'aimer, il est dans chacune de tes pensées, tu le retrouve dans chaque beauté cachée du quotidien que tu t’efforces à voir. Adam? Il est plongé dans la lecture de fiches, probablement celles que tu as remplies à ton arrivée, tu attends qu'il relève le nez, ta lèvre est coincée entre tes dents, tu te mords presque au sang pour ne pas céder à tes pulsions et quand son regard croise à nouveau le tiens tu trouves le courage de poursuivre ta phrase je suis content que ça soit toi . Que ça soit lui qui s'occupe de Rufus, que ça soit lui qui se trouve dans cette pièce avec toi, qu'il soit lui simplement, parce que quoique tu dises, quoique tu fasses, ton cœur te supplie de retourner vers lui.
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