- InvitéInvité
something's gotta give ㄨ holly
Jeu 15 Fév 2018 - 19:28
Les mois défilaient à une vitesse invraisemblable.
Un truc de fou. Tu n'avais pas vu défiler ces dernières semaines, tout semblait passer si vite depuis la naissance de ton fils, pourtant tu ne comptais plus les moments comme suspendus dans le temps quand tu les passais avec lui. Tout était nouveau pour toi. Tu avais dû tout apprendre, de zéro. Comment s'occuper d'un poupon alors que tu n'avais jamais réellement côtoyer de bébé auparavant. Si cela avait pu te sembler chose aisée la première fois que tu avais rencontré Faolan, que tu l'avais pris dans tes bras et qu'il t'avait suffit de le bercer quelques instants pour le calmer, tout avait bien changé depuis. Tu étais désormais familier avec son caractère bien trempé. Quand il ne voulait pas, il n'y avait rien à faire pour lui faire changer d'avis, à part attendre et être patient. Tu te demandes bien de qui il tient ça...
Tu avais repris le boulot dès la fin des vacances de Noël, où tu n'avais reçu aucune félicitation de la part de tes collègues, evidemment. Encore fort peu de gens connaissaient l'identité du père du petit. Les démarches pour discréditer Bushnell au sein du ministère étaient encore en cours et tu ne voulais pas précipiter les choses tant que tu risquais encore de mettre tes proches dans les soucis rien qu'en les côtoyant.
Pourtant, tu passais pas mal de temps chez Holly. Tous les jours après le travail, et parfois le weekend quand tu étais invité à passer. L'ancienne Summerbee se montrait toujours aussi bienveillante à ton égard. Elle voulait, tout autant que toi, que tu passes du temps avec votre enfant et que vous appreniez à vous connaître. Ce n'était pas simplement une question d'aide, bien qu'il y avait une part de ça aussi. Holly, elle avait réussi à se dégoter un boulot très rapidement puisqu'elle avait aussi arrêté ses études. Sauf qu'il fallait qu'elle soit très vite opérationnelle et elle s'occupait déjà de préparer plusieurs événements, dont le Blue Love's day. Tu la trouves très courageuse, bien que tu ne lui aies pas dit, encore. Les choses sont encore assez étranges, entre vous. Comme en suspens. Tu passes les voir tous les soirs, t'occupes de Faolan pendant qu'elle se repose un peu ou qu'elle bosse sur ses différents projets. Mais toutes les nuits, tu les passes dans l'appartement que tu partages avec Ravena. Tu ne restes pas. Parce que vous avez décidé d'aller doucement. Enfin, plutôt toi. Vous n'avez pas reparlé de vos retrouvailles et tu as encore de nombreuses questions en suspens dans ta tête. Cependant, tu ne trouves jamais le bon moment pour les aborder. Avec tout ce que vous avez à faire, ce n'est jamais le bon moment, tu as l'impression...
Aujourd'hui pourtant c'est le Blue Love's day. Le premier que vous ne passez pas ensemble en tant que réel couple, si l'on peut dire... Les choses sont tellement compliquées que labelliser votre relation relèverait d'un défi. Tu sais qu'Holly a passé pas mal de temps à le préparer et qu'elle y sera toute la journée. Tu sais également que c'est Grace qui va garder Faolan et que ça ne servirait à rien de vouloir voir ton fils aujourd'hui, à moins si tu tiens à te faire grogner toute la soirée dessus par la petite de Launay. Non merci...
« Pourquoi t'irais pas la voir là-bas ? » C'est Archie qui te parle. « J'sais pas. C'est la fête des amoureux, ça serait un peu bizarre vu la situation dernièrement... » « Et depuis quand tu te soucies des convenances McKinnon ? » Un sourire complice et vous vous êtes compris. Ça ne te ressemblait effectivement pas. Puis au pire... T'avais toujours l'excuse que le groupe de ta soeur jouait ce soir là.
C'est donc tranquillement après ta journée à la Chouette Enchaînée que t'es passé te changer chez toi, puis que tu t'es rendu au Loch Ness. C'est la musique qui finit par te guider sous un chapiteau dressé, qui ne laisse pas entrer la froideur mordante du mois de février. Tu rencontres quelques vieux visages de l'université, qui t'arrêtent, te demandent ce que tu deviens, depuis le temps. Tu vois bien que certains se mordent la langue pour ne pas te poser de question sur Holly et son nouveau-né. Ce qui te fait te demander si c'était une bonne idée de venir ainsi en public. Mais bon, au final... Tu les emmerdes.
Tu finis par la repérer, en train de s'éloigner d'un petit groupe. Moment propice. Tu te rapproches sans la surprendre, un sourire aux lèvres. Ça fait bizarre de la croiser en dehors de chez elle, toute apprêtée, sans Fao dans les bras. « Tu t'es surpassé, encore une fois », lui adresses-tu d'un air sincère.
Un truc de fou. Tu n'avais pas vu défiler ces dernières semaines, tout semblait passer si vite depuis la naissance de ton fils, pourtant tu ne comptais plus les moments comme suspendus dans le temps quand tu les passais avec lui. Tout était nouveau pour toi. Tu avais dû tout apprendre, de zéro. Comment s'occuper d'un poupon alors que tu n'avais jamais réellement côtoyer de bébé auparavant. Si cela avait pu te sembler chose aisée la première fois que tu avais rencontré Faolan, que tu l'avais pris dans tes bras et qu'il t'avait suffit de le bercer quelques instants pour le calmer, tout avait bien changé depuis. Tu étais désormais familier avec son caractère bien trempé. Quand il ne voulait pas, il n'y avait rien à faire pour lui faire changer d'avis, à part attendre et être patient. Tu te demandes bien de qui il tient ça...
Tu avais repris le boulot dès la fin des vacances de Noël, où tu n'avais reçu aucune félicitation de la part de tes collègues, evidemment. Encore fort peu de gens connaissaient l'identité du père du petit. Les démarches pour discréditer Bushnell au sein du ministère étaient encore en cours et tu ne voulais pas précipiter les choses tant que tu risquais encore de mettre tes proches dans les soucis rien qu'en les côtoyant.
holly & gideon
something's gotta give
Aujourd'hui pourtant c'est le Blue Love's day. Le premier que vous ne passez pas ensemble en tant que réel couple, si l'on peut dire... Les choses sont tellement compliquées que labelliser votre relation relèverait d'un défi. Tu sais qu'Holly a passé pas mal de temps à le préparer et qu'elle y sera toute la journée. Tu sais également que c'est Grace qui va garder Faolan et que ça ne servirait à rien de vouloir voir ton fils aujourd'hui, à moins si tu tiens à te faire grogner toute la soirée dessus par la petite de Launay. Non merci...
« Pourquoi t'irais pas la voir là-bas ? » C'est Archie qui te parle. « J'sais pas. C'est la fête des amoureux, ça serait un peu bizarre vu la situation dernièrement... » « Et depuis quand tu te soucies des convenances McKinnon ? » Un sourire complice et vous vous êtes compris. Ça ne te ressemblait effectivement pas. Puis au pire... T'avais toujours l'excuse que le groupe de ta soeur jouait ce soir là.
C'est donc tranquillement après ta journée à la Chouette Enchaînée que t'es passé te changer chez toi, puis que tu t'es rendu au Loch Ness. C'est la musique qui finit par te guider sous un chapiteau dressé, qui ne laisse pas entrer la froideur mordante du mois de février. Tu rencontres quelques vieux visages de l'université, qui t'arrêtent, te demandent ce que tu deviens, depuis le temps. Tu vois bien que certains se mordent la langue pour ne pas te poser de question sur Holly et son nouveau-né. Ce qui te fait te demander si c'était une bonne idée de venir ainsi en public. Mais bon, au final... Tu les emmerdes.
Tu finis par la repérer, en train de s'éloigner d'un petit groupe. Moment propice. Tu te rapproches sans la surprendre, un sourire aux lèvres. Ça fait bizarre de la croiser en dehors de chez elle, toute apprêtée, sans Fao dans les bras. « Tu t'es surpassé, encore une fois », lui adresses-tu d'un air sincère.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: something's gotta give ㄨ holly
Sam 17 Fév 2018 - 1:45
Blue Love's Day
Les semaines qui viennent de s'écouler ont un parfum d'irréel qui me laisse perplexe. Faolán grandit à une vitesse qui me dépasse. Les autres adultes autour de moi ont beau me dire que c'est la norme, je ne peux pas m'empêcher d'être stupéfaite de ses changements de morphologie en l'espace de même pas deux mois, et je me demande ce que ça donnera à l'avenir. Et à vrai dire, je suis bien en peine de l'imaginer. Sans doute parce que je m'efforce de ne pas faire trop de plan sur la comète alors que rien n'est sûr pour moi, pour nous. Même si Faolán, contre toute attente, bénéficie chaque jour de la présence de son père.
Je ne sais pas si ça durera, je m'efforce de ne pas me montrer pessimiste à ce sujet, ni trop optimiste, mais tenter de ne pas avoir d'avis revient finalement à me poser la question en permanence, et je sais pertinemment que je n'aurai pas de réponse de si tôt. Et à vrai dire, j'ai bien trop à penser, à faire, pour m'y attarder bien longtemps, même si mon esprit s'égare en cette direction par moments.
La petite société d'événementiel qui a bien voulu m'embaucher ne chôme pas, et moi non plus par la même occasion. J'ai le sentiment d'être sur tous les fronts, et si commettre une erreur n'est pas une question de vie ou de mort, c'est tout comme ou en tout cas est-ce comme ça que je le vis. Je ne peux pas me permettre de ne pas faire mes preuves, d'être remerciée, et je suis encore à l'essai. Ma patronne a l'air confiante, et satisfaite, mais je n'ose imaginer ce qu'il en serait si un client revenait mécontent, et... quel client ! Aujourd'hui, il s'agit de la ville d'Inverness, et de l'organisation du Blue Love's Day. Autant dire qu'il n'y a franchement pas intérêt à ce que je me foire. Et si passer cette journée seule me laisse une impression étrange - il faut dire que c'est la première fois depuis des années - je n'ai guère le temps de m'attarder sur ce point, à courir partout pour vérifier que les guides ont bien leur planning pour les rencontres des êtres de l'eau, que les différents intervenants pour les différents concerts trouvent bien les tentes magiquement chauffées qui les attendent, que tout se met bien en place pour la projection ce soir...
Je n'ai pas vraiment eu une minute à moi auparavant non plus, comme, outre la préparation de l'événement en lui-même, j'ai aussi cousu ma robe, plus simple que ce que j'ai pu confectionner pour Noël, cependant. Le fourreau bleu roi glisse sur ma silhouette, magiquement enchanté pour me protéger du froid. C'est qu'une autre toilette est en cours de création, à laquelle j'apporte le plus grand soin, parallèlement à tout ça, tout comme à l'organisation de cet autre événement, d'ailleurs... J'ai cependant apporté plus de détails aux accessoires, mais il y a un moment que j'ai relégué au vestiaire le boléro brodé de sequins d'argent assortis à mes souliers, à force de courir partout, et d'étouffer sous les tentes enchantées - il faut croire que les hormones jouent encore... ou que je suis seulement très énervée...
Je fouille un instant dans la pochette bleu et argent pour en sortir ma baguette, lance un visant à me rafraîchir, puis cherche le miroir à double face qu'Adrian m'a prêté pour que je puisse m'assurer auprès de Grace que tout se passe bien avant de me raviser. Elle me contacterait s'il y avait quelque chose, et j'ai promis de ne pas m'en faire pour eux... Même si je me pose beaucoup de questions tout de même, à chaque fois que je laisse mon fils, ne serait-ce que quelques heures. Je referme mon sac, souffle un coup, ce devrait être plus calme tout à l'heure, pendant la projection... Pour l'heure, je viens de guider un petit groupe, justement, jusqu'à son emplacement, quand je vois sa silhouette approcher, et un sourire point sur mes lèvres comme en écho au sien.
« Tu t'es surpassé, encore une fois...
- Pour l'instant tout a l'air de bien aller oui... »
Je fais le tour du chapiteau des yeux, mais cherche aussi à avoir plus loin, si aucun incident fâcheux ne venait à entacher la soirée.
« Les Sugar Quills joueront dans une petite heure sous l'autre chapiteau, tu es un peu en avance... »
Parce que même si je suis ravie de le voir et qu'une part de moi espère que je suis un peu la raison de sa venue, au moins en partie, je reste sur la réserve, et m'efforce de m'attacher à ce qui reste plus factuel, et qui n'implique pas une potentielle déception. Tina joue tout à l'heure, sûrement est-il venu supporter sa cadette, n'est-ce pas ?...
Les semaines qui viennent de s'écouler ont un parfum d'irréel qui me laisse perplexe. Faolán grandit à une vitesse qui me dépasse. Les autres adultes autour de moi ont beau me dire que c'est la norme, je ne peux pas m'empêcher d'être stupéfaite de ses changements de morphologie en l'espace de même pas deux mois, et je me demande ce que ça donnera à l'avenir. Et à vrai dire, je suis bien en peine de l'imaginer. Sans doute parce que je m'efforce de ne pas faire trop de plan sur la comète alors que rien n'est sûr pour moi, pour nous. Même si Faolán, contre toute attente, bénéficie chaque jour de la présence de son père.
Je ne sais pas si ça durera, je m'efforce de ne pas me montrer pessimiste à ce sujet, ni trop optimiste, mais tenter de ne pas avoir d'avis revient finalement à me poser la question en permanence, et je sais pertinemment que je n'aurai pas de réponse de si tôt. Et à vrai dire, j'ai bien trop à penser, à faire, pour m'y attarder bien longtemps, même si mon esprit s'égare en cette direction par moments.
La petite société d'événementiel qui a bien voulu m'embaucher ne chôme pas, et moi non plus par la même occasion. J'ai le sentiment d'être sur tous les fronts, et si commettre une erreur n'est pas une question de vie ou de mort, c'est tout comme ou en tout cas est-ce comme ça que je le vis. Je ne peux pas me permettre de ne pas faire mes preuves, d'être remerciée, et je suis encore à l'essai. Ma patronne a l'air confiante, et satisfaite, mais je n'ose imaginer ce qu'il en serait si un client revenait mécontent, et... quel client ! Aujourd'hui, il s'agit de la ville d'Inverness, et de l'organisation du Blue Love's Day. Autant dire qu'il n'y a franchement pas intérêt à ce que je me foire. Et si passer cette journée seule me laisse une impression étrange - il faut dire que c'est la première fois depuis des années - je n'ai guère le temps de m'attarder sur ce point, à courir partout pour vérifier que les guides ont bien leur planning pour les rencontres des êtres de l'eau, que les différents intervenants pour les différents concerts trouvent bien les tentes magiquement chauffées qui les attendent, que tout se met bien en place pour la projection ce soir...
Je n'ai pas vraiment eu une minute à moi auparavant non plus, comme, outre la préparation de l'événement en lui-même, j'ai aussi cousu ma robe, plus simple que ce que j'ai pu confectionner pour Noël, cependant. Le fourreau bleu roi glisse sur ma silhouette, magiquement enchanté pour me protéger du froid. C'est qu'une autre toilette est en cours de création, à laquelle j'apporte le plus grand soin, parallèlement à tout ça, tout comme à l'organisation de cet autre événement, d'ailleurs... J'ai cependant apporté plus de détails aux accessoires, mais il y a un moment que j'ai relégué au vestiaire le boléro brodé de sequins d'argent assortis à mes souliers, à force de courir partout, et d'étouffer sous les tentes enchantées - il faut croire que les hormones jouent encore... ou que je suis seulement très énervée...
Je fouille un instant dans la pochette bleu et argent pour en sortir ma baguette, lance un visant à me rafraîchir, puis cherche le miroir à double face qu'Adrian m'a prêté pour que je puisse m'assurer auprès de Grace que tout se passe bien avant de me raviser. Elle me contacterait s'il y avait quelque chose, et j'ai promis de ne pas m'en faire pour eux... Même si je me pose beaucoup de questions tout de même, à chaque fois que je laisse mon fils, ne serait-ce que quelques heures. Je referme mon sac, souffle un coup, ce devrait être plus calme tout à l'heure, pendant la projection... Pour l'heure, je viens de guider un petit groupe, justement, jusqu'à son emplacement, quand je vois sa silhouette approcher, et un sourire point sur mes lèvres comme en écho au sien.
« Tu t'es surpassé, encore une fois...
- Pour l'instant tout a l'air de bien aller oui... »
Je fais le tour du chapiteau des yeux, mais cherche aussi à avoir plus loin, si aucun incident fâcheux ne venait à entacher la soirée.
« Les Sugar Quills joueront dans une petite heure sous l'autre chapiteau, tu es un peu en avance... »
Parce que même si je suis ravie de le voir et qu'une part de moi espère que je suis un peu la raison de sa venue, au moins en partie, je reste sur la réserve, et m'efforce de m'attacher à ce qui reste plus factuel, et qui n'implique pas une potentielle déception. Tina joue tout à l'heure, sûrement est-il venu supporter sa cadette, n'est-ce pas ?...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: something's gotta give ㄨ holly
Mar 20 Fév 2018 - 17:52
Une ambiance légère règne dans les lieux. Un groupe mène la danse avec des musiques plutôt posées, quelques couples sont déjà enlacés sur la piste de danse. Tu ne t'en occupes pas vraiment, tu n'as d'yeux que pour Holly. Après tout, c'est elle que tu es venu voir. C'est fou comme elle a toujours le don de resplendir et de se montrer irréprochable en toute occasion. Certains mettent ça sur le compte de son état de vélane, mais toi tu sais bien qu'elle est foncièrement comme ça, Holly, c'est dans son éducation. Même quand vous étiez gamins, c'était déjà comme ça. C'était pourtant ses fragilités qui t'avaient fait craquer. La Holly qui ne s'était révélé qu'à toi quand vous n'étiez que tous les deux. Celle que tu gardais jalousement pour toi, celle qui avait finit par t'échapper. Tu t'étonnes de penser à ça là tout de suite alors qu'elle te rend ton sourire, qu'elle te dit que tout se passe bien pour le moment. Elle doit probablement être â mille lieux de penser comme toi, Gideon. Et elle a raison... Ça aurait été étrange qu'elle repense au gamin infernal que t'avais pu être.
D'ailleurs, en fait, elle ne te prête pas beaucoup d'attention, la blonde... Son attention est rivée sur ce qu'il se passe dans le chapiteau, voir si tout se déroule sans accroc. Tu as l'impression de la déranger, t'as encore sûrement mal choisi ton moment McKinnon. L'ancienne Summerbee précise ensuite que le groupe de ta soeur, les Sugar Quills, joueront dans une heure dans un autre chapiteau et que tu es en avance. Ouais, bon... Peut-être qu'elle t'en veut pour quelque chose et qu'elle fait bonne figure devant votre enfant. N'empêche que tu décides pas tout de suite de te défiler. Tu connais Holly, si elle n'avait vraiment pas envie de te parler, elle t'aurait envoyer bouler plus clairement que ça. Alors... « Ah merci, je ne savais pas ! Je passerai les voir tout à l'heure, alors. » Tu marques une petite pause, sans la lâcher du regard. « Mais en fait, c'est plutôt toi que je suis venu voir. » Ça ne sert à rien de tourner autour du pot, vous n'avez plus l'âge pour ça et au moins, tu sauras à quoi t'en tenir. Tu sais très bien que si une certaine distance s'est installée entre vous, c'est parce qu'elle vient de ta part, pourtant, une part de toi souhaite mettre les choses à plat. Ce n'est bon ni pour vous, ni pour Faolan, cette situation d'entre deux, de garde commune à moitié partagée. Il serait temps que vous en discutiez...
« Je comprendrais si j'ai mal choisi mon moment et que tu es débordée par les événements... Tu sais bien, moi et le timing. » Tu lui adresses un de ces sourires mutins, qui en dit long, t'as pas besoin de plus t'exprimer, elle te connaît déjà par coeur. « Je me disais que ça pouvait être bien de se voir un peu, en dehors de chez toi... De discuter, peut-être. » Tu restes vague, pour le moment. Il sera encore temps d'aborder tous ces sujets plus tard, si elle souhaite rester avec toi. Sinon, ça sera pour une autre fois.
Un serveur passe à votre proximité et te met un plateau de boissons sous le nez, tu saisis donc l'occasion et prends deux verres, lui tendant le second. « Qu'est-ce que tu en dis ? »
holly & gideon
something's gotta give
D'ailleurs, en fait, elle ne te prête pas beaucoup d'attention, la blonde... Son attention est rivée sur ce qu'il se passe dans le chapiteau, voir si tout se déroule sans accroc. Tu as l'impression de la déranger, t'as encore sûrement mal choisi ton moment McKinnon. L'ancienne Summerbee précise ensuite que le groupe de ta soeur, les Sugar Quills, joueront dans une heure dans un autre chapiteau et que tu es en avance. Ouais, bon... Peut-être qu'elle t'en veut pour quelque chose et qu'elle fait bonne figure devant votre enfant. N'empêche que tu décides pas tout de suite de te défiler. Tu connais Holly, si elle n'avait vraiment pas envie de te parler, elle t'aurait envoyer bouler plus clairement que ça. Alors... « Ah merci, je ne savais pas ! Je passerai les voir tout à l'heure, alors. » Tu marques une petite pause, sans la lâcher du regard. « Mais en fait, c'est plutôt toi que je suis venu voir. » Ça ne sert à rien de tourner autour du pot, vous n'avez plus l'âge pour ça et au moins, tu sauras à quoi t'en tenir. Tu sais très bien que si une certaine distance s'est installée entre vous, c'est parce qu'elle vient de ta part, pourtant, une part de toi souhaite mettre les choses à plat. Ce n'est bon ni pour vous, ni pour Faolan, cette situation d'entre deux, de garde commune à moitié partagée. Il serait temps que vous en discutiez...
« Je comprendrais si j'ai mal choisi mon moment et que tu es débordée par les événements... Tu sais bien, moi et le timing. » Tu lui adresses un de ces sourires mutins, qui en dit long, t'as pas besoin de plus t'exprimer, elle te connaît déjà par coeur. « Je me disais que ça pouvait être bien de se voir un peu, en dehors de chez toi... De discuter, peut-être. » Tu restes vague, pour le moment. Il sera encore temps d'aborder tous ces sujets plus tard, si elle souhaite rester avec toi. Sinon, ça sera pour une autre fois.
Un serveur passe à votre proximité et te met un plateau de boissons sous le nez, tu saisis donc l'occasion et prends deux verres, lui tendant le second. « Qu'est-ce que tu en dis ? »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
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Re: something's gotta give ㄨ holly
Mer 21 Fév 2018 - 23:48
Si je savais... Si je savais ce qu'il pense, comme son regard reste posé sur moi alors qu'il approche. Irréprochable... Je suis tellement loin de l'être, à mes yeux ; trop exigeante, sans doute. Trop dure aussi, avec moi-même, devant mes propres faiblesses. Il le sait, il est un des rares en ce cas. Mais il faut dire qu'il a eu le temps d'apprendre à me connaître, à voir au-delà du masque. Parfois je me demande encore ce qu'il pouvait bien vouloir avoir à faire avec une poupée de porcelaine, ce gamin pile électrique qu'il pouvait être à l'époque...
« Ah merci, je ne savais pas ! Je passerai les voir tout à l'heure, alors. »
Je soutiens son regard, tâchant de faire taire la petite voix qui souligne que s'il ne savait pas, c'est que ce n'est pas Tina qu'il est venu voir... et sans doute que...
« Mais en fait, c'est plutôt toi que je suis venu voir. »
Je ne voulais pas me faire d'illusion, de fausse idée, mais voilà qu'il le confirme et un sourire ravi illumine mon visage.
« Je comprendrais si j'ai mal choisi mon moment et que tu es débordée par les événements... Tu sais bien, moi et le timing.
- Non ! Non, non, pas du tout ! »
Si sa façon de dire les choses et ce petit sourire mutin dont il a le secret démontre clairement la dérision dans ses propos, je suis tout de même mortifiée à l'idée d'avoir pu lui laisser croire que je n'étais pas heureuse de sa présence, qu'elle représentait le moindre dérangement.
« Non, non, je ne suis pas réellement débordée, c'est juste... moi et ma manie de vouloir que tout soit parfaitement parfait, tu sais ?... »
Ca n'est pas vraiment une question, plus rhétorique qu'autre chose, il le sait parfaitement. Mais c'est un tort, sur bien des points. J'ai beau en être consciente, je ne sais pourtant pas faire autrement.
« Je me disais que ça pouvait être bien de se voir un peu, en dehors de chez toi... De discuter, peut-être.
- Oui... »
Je l'observe, garde ce sourire doux flottant sur mes lèvres, comme j'essaie de cerner, plus ou moins consciemment, ce dont il voudrait discuter, et si l'idée qui à cet instant me semble plutôt attrayante ne cache pas une part sombre que j'aurais plutôt envie de fuir. Il s'empare alors de deux verres, présentés par un des serveurs embauchés pour l'occasion, et mes doutes et mes réticences s'envolent aussitôt.
« Qu'est-ce que tu en dis ?
- Que je n'ai jamais su résister à une coupe de champagne... »
Particulièrement s'il est bon, mais je n'ai aucun doute à ce sujet ce soir, c'est moi qui l'ai choisi. J'accepte alors la flûte tendue avec un sourire, m'accroche presque trop naturellement à son bras ensuite, amorçant notre route vers l'extérieur, le tour du lac, peut-être ? Certains chemins restent moins encombrés par la foule que d'autres, s'ils ne dirigent pas vers une des attractions phares. J'ai transmis à d'autres membres du personnel que je m'éclipsais quelque temps, mais à vrai dire, plusieurs d'entre eux me l'ont conseillé au fil des dernières heures, et particulièrement pendant la dernière demi-heure. De faire une pause, d'aller prendre l'air, de me vider l'esprit. Je ne pensais pas que je pourrais le faire, mais c'était avant de retrouver un point d'ancrage pour que mon esprit se sente suffisamment en sécurité. Le silence a sans doute plané un instant, mais je finis par ajouter, parfaitement sincère et inconsciente des sujets qu'il souhaite que nous abordions.
« Ca me faît plaisir que tu sois venu, tu sais ?... »
Et je suppose que la réciproque est au moins un peu vraie, sinon il se se trouverait pas là...
« Ah merci, je ne savais pas ! Je passerai les voir tout à l'heure, alors. »
Je soutiens son regard, tâchant de faire taire la petite voix qui souligne que s'il ne savait pas, c'est que ce n'est pas Tina qu'il est venu voir... et sans doute que...
« Mais en fait, c'est plutôt toi que je suis venu voir. »
Je ne voulais pas me faire d'illusion, de fausse idée, mais voilà qu'il le confirme et un sourire ravi illumine mon visage.
« Je comprendrais si j'ai mal choisi mon moment et que tu es débordée par les événements... Tu sais bien, moi et le timing.
- Non ! Non, non, pas du tout ! »
Si sa façon de dire les choses et ce petit sourire mutin dont il a le secret démontre clairement la dérision dans ses propos, je suis tout de même mortifiée à l'idée d'avoir pu lui laisser croire que je n'étais pas heureuse de sa présence, qu'elle représentait le moindre dérangement.
« Non, non, je ne suis pas réellement débordée, c'est juste... moi et ma manie de vouloir que tout soit parfaitement parfait, tu sais ?... »
Ca n'est pas vraiment une question, plus rhétorique qu'autre chose, il le sait parfaitement. Mais c'est un tort, sur bien des points. J'ai beau en être consciente, je ne sais pourtant pas faire autrement.
« Je me disais que ça pouvait être bien de se voir un peu, en dehors de chez toi... De discuter, peut-être.
- Oui... »
Je l'observe, garde ce sourire doux flottant sur mes lèvres, comme j'essaie de cerner, plus ou moins consciemment, ce dont il voudrait discuter, et si l'idée qui à cet instant me semble plutôt attrayante ne cache pas une part sombre que j'aurais plutôt envie de fuir. Il s'empare alors de deux verres, présentés par un des serveurs embauchés pour l'occasion, et mes doutes et mes réticences s'envolent aussitôt.
« Qu'est-ce que tu en dis ?
- Que je n'ai jamais su résister à une coupe de champagne... »
Particulièrement s'il est bon, mais je n'ai aucun doute à ce sujet ce soir, c'est moi qui l'ai choisi. J'accepte alors la flûte tendue avec un sourire, m'accroche presque trop naturellement à son bras ensuite, amorçant notre route vers l'extérieur, le tour du lac, peut-être ? Certains chemins restent moins encombrés par la foule que d'autres, s'ils ne dirigent pas vers une des attractions phares. J'ai transmis à d'autres membres du personnel que je m'éclipsais quelque temps, mais à vrai dire, plusieurs d'entre eux me l'ont conseillé au fil des dernières heures, et particulièrement pendant la dernière demi-heure. De faire une pause, d'aller prendre l'air, de me vider l'esprit. Je ne pensais pas que je pourrais le faire, mais c'était avant de retrouver un point d'ancrage pour que mon esprit se sente suffisamment en sécurité. Le silence a sans doute plané un instant, mais je finis par ajouter, parfaitement sincère et inconsciente des sujets qu'il souhaite que nous abordions.
« Ca me faît plaisir que tu sois venu, tu sais ?... »
Et je suppose que la réciproque est au moins un peu vraie, sinon il se se trouverait pas là...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: something's gotta give ㄨ holly
Jeu 22 Fév 2018 - 22:41
Tu as l'impression de vous revoir, de revivre les moments gênants qui se passaient entre vous, quand tu n'osais plus l'inviter à sortir de peur qu'elle refuse, quand tu te sentais de trop, parfois, quand tu te demandais si elle avait encore envie d'être en ta présence. Parce que tout reste encore assez gauche, entre vous, c'est normal. Néanmoins, tu sens bien que ce n'est pas comme l'année passée, tu sens bien que ta présence lui fait plaisir, autant que l'inverse. Car si tu n'as pas tout de suite voulu reprendre les choses là où vous les aviez laissées, à cause de raisons personnelles, tu ne peux pas nier que tu te sens mieux quand elle est dans les parages. Quand vous êtes avec Faolan. Quand vous vous occupez de lui et que parfois, ta main se perd sur la sienne quand vous avez finalement réussi à l'endormir. Pourtant, tu n'arrives pas à être à fond, à cause de tout ce qui te tracasse là-haut. Tu n'as juste pas envie que ça soit pour de faux... Une comédie que vous mettez en place pour que ça passe mieux.
« Non, non, je ne suis pas réellement débordée, c'est juste... moi et ma manie de vouloir que tout soit parfaitement parfait, tu sais ?... » Contrairement à ce que tu pensais, Holly te dit qu'au final, elle n'est pas si débordée que ça. Tant mieux. Tu as vraiment envie de passer du temps avec elle - tout spécialement aujourd'hui, en plus - et tu ne sais pas quand se représentera l'occasion d'être tous les deux. Rien que vous deux, même si vous êtes entourés par la foule. Ça n'a pas d'importance. « Oh oui, je sais... » De nouveau, sourire amusé. Tu l'avais côtoyé assez pour connaître tous les événements qui s'étaient déroulés dans la journée et presque même les heures, alors que ce genre d'événement te passait bien souvent au-dessus de la tête. C'est pour dire... Alors, tu reprends sur ta lancée, lui dis que tu saisis l'occasion pour lui parler un peu, la saisir entre quatre yeux, on va dire. Tu t'empares de deux verres et lui en tends un, Holly accepte alors ton invitation sous prétexte qu'elle n'a jamais su résister à une coupe de champagne. Tu éclates d'un rire franc. Ça aussi, tu le savais.
Vous trinquez et bien vite, Holly passe son bras autour du tien pour vous emmener dehors, afin de vous isoler. Tu la suis sans broncher, alors qu'elle annonce aux autres son départ. Si la foule ne t'ennuyait pas plus que ça, tu dois bien avouer que tu préfères être en tête à tête. C'est toujours plus sympa. Vous vous éloignez donc doucement vers le lac qui juxte tous les chapiteaux où se sont déroulés - et se déroulent encore - les activités du Blue Love's Day. Quelques autres personnes ont la même idée que vous, bien que globalement, c'est plutôt calme. Vous restez dans un silence pas désagréable jusqu'au moment où vous êtes assez éloignés du brouhaha de la foule. Et c'est la blonde qui brise en premier le silence environnant.
« Ca me fait plaisir que tu sois venu, tu sais ?... » Tu lui souris, après avoir pris une gorgée de ta coupe. Des guirlandes lumineuses entourent le lac, te permettant de pouvoir échanger un regard avec elle. Tu n'as pas de mal à croire à ce qu'elle te dit. « Je suis heureux d'être là aussi. J'ai attendu ça toute la journée, pour être honnête. » Même si tu aimais écrire des articles, ce n'était pas toujours fun de travailler à la Chouette Enchaînée. Certains de tes collègues ne se montraient pas forcément compréhensifs envers toi, que du contraire. En vérité, tu attendais tous les jours la fin de la journée. Dernièrement, parce que tu allais voir Faolan. Et aujourd'hui, juste dans l'optique d'être seul avec sa maman. « C'était comment, la journée ? Tout s'est déroulé comme tu le voulais ? ... Tu as pu visiter le village des sirènes ou pas du tout ? » Tu en doutais un peu, mais qui sait, entre deux visites de touristes, ça aurait pu. Tu écoutes sa réponse avec attention, où elle finit par te confirmer qu'elle n'a effectivement pas eu le temps, avant de reprendre. « On pourra toujours demander à Adrian comment c'était. Je pense qu'il devait venir avec sa copine... » Bon, ouais, tu fais un peu la conversation sur des banalités, mais c'est comme ça qu'elles commencent toutes, pas vrai ? Vous avez toute la soirée pour vous mettre à discuter vraiment, et tu ne doutes pas que le sujet déviera tout naturellement vers ceux que vous voulez vraiment aborder.
holly & gideon
something's gotta give
« Non, non, je ne suis pas réellement débordée, c'est juste... moi et ma manie de vouloir que tout soit parfaitement parfait, tu sais ?... » Contrairement à ce que tu pensais, Holly te dit qu'au final, elle n'est pas si débordée que ça. Tant mieux. Tu as vraiment envie de passer du temps avec elle - tout spécialement aujourd'hui, en plus - et tu ne sais pas quand se représentera l'occasion d'être tous les deux. Rien que vous deux, même si vous êtes entourés par la foule. Ça n'a pas d'importance. « Oh oui, je sais... » De nouveau, sourire amusé. Tu l'avais côtoyé assez pour connaître tous les événements qui s'étaient déroulés dans la journée et presque même les heures, alors que ce genre d'événement te passait bien souvent au-dessus de la tête. C'est pour dire... Alors, tu reprends sur ta lancée, lui dis que tu saisis l'occasion pour lui parler un peu, la saisir entre quatre yeux, on va dire. Tu t'empares de deux verres et lui en tends un, Holly accepte alors ton invitation sous prétexte qu'elle n'a jamais su résister à une coupe de champagne. Tu éclates d'un rire franc. Ça aussi, tu le savais.
Vous trinquez et bien vite, Holly passe son bras autour du tien pour vous emmener dehors, afin de vous isoler. Tu la suis sans broncher, alors qu'elle annonce aux autres son départ. Si la foule ne t'ennuyait pas plus que ça, tu dois bien avouer que tu préfères être en tête à tête. C'est toujours plus sympa. Vous vous éloignez donc doucement vers le lac qui juxte tous les chapiteaux où se sont déroulés - et se déroulent encore - les activités du Blue Love's Day. Quelques autres personnes ont la même idée que vous, bien que globalement, c'est plutôt calme. Vous restez dans un silence pas désagréable jusqu'au moment où vous êtes assez éloignés du brouhaha de la foule. Et c'est la blonde qui brise en premier le silence environnant.
« Ca me fait plaisir que tu sois venu, tu sais ?... » Tu lui souris, après avoir pris une gorgée de ta coupe. Des guirlandes lumineuses entourent le lac, te permettant de pouvoir échanger un regard avec elle. Tu n'as pas de mal à croire à ce qu'elle te dit. « Je suis heureux d'être là aussi. J'ai attendu ça toute la journée, pour être honnête. » Même si tu aimais écrire des articles, ce n'était pas toujours fun de travailler à la Chouette Enchaînée. Certains de tes collègues ne se montraient pas forcément compréhensifs envers toi, que du contraire. En vérité, tu attendais tous les jours la fin de la journée. Dernièrement, parce que tu allais voir Faolan. Et aujourd'hui, juste dans l'optique d'être seul avec sa maman. « C'était comment, la journée ? Tout s'est déroulé comme tu le voulais ? ... Tu as pu visiter le village des sirènes ou pas du tout ? » Tu en doutais un peu, mais qui sait, entre deux visites de touristes, ça aurait pu. Tu écoutes sa réponse avec attention, où elle finit par te confirmer qu'elle n'a effectivement pas eu le temps, avant de reprendre. « On pourra toujours demander à Adrian comment c'était. Je pense qu'il devait venir avec sa copine... » Bon, ouais, tu fais un peu la conversation sur des banalités, mais c'est comme ça qu'elles commencent toutes, pas vrai ? Vous avez toute la soirée pour vous mettre à discuter vraiment, et tu ne doutes pas que le sujet déviera tout naturellement vers ceux que vous voulez vraiment aborder.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: something's gotta give ㄨ holly
Sam 17 Mar 2018 - 2:41
Ce qu'on vit aujourd'hui n'a rien à voir avec ce qu'on a pu connaître. Ni au début, quand on se découvrait autrement, ni dernièrement, quand les choses se sont compliquées. Aujourd'hui, c'est un peu comme si tout recommençait, mais pas vraiment à zéro, puisqu'on a notre passé ensemble. On se connaît, peut-être pas par coeur, mais c'est tout comme. Il sait parfaitement bien comment je suis, comment j'ai besoin de tout contrôler, de tout vérifier en permanence.
« Oh oui, je sais... »
Que j'ai un faible certain pour le champagne, aussi. Et que les grandes étendues d'eau ont tendance à me rappeler les terres de mon enfance, à me rassurer aussi - si je perds le contrôle, j'ai une échappatoire au moins. On n'est pas complètement seuls, ici, mais c'est plus calme, et j'ai un peu l'impression d'être... à un rendez-vous, bien que ça n'en soit pas un en réalité.
« Je suis heureux d'être là aussi. J'ai attendu ça toute la journée, pour être honnête.
- Oh vraiment ? »
Je ne doute pas qu'il ait attendu la sortie de son travail avec impatience, même si on n'est jamais réellement que tous les deux, on discute parfois un peu quand il passe voir notre fils, et je sais que ses journées ne sont pas toujours faciles. J'ai du mal à me dire qu'il a peut-être attendu toute la journée pour me voir, ou plus exactement... Je ne veux pas me faire de fausse idée, et je lutte contre celle-ci. Pourtant sa présence, ses questions, lui donnent plus de corps, et j'ai toutes les peines du monde à ne pas m'y accrocher.
« C'était comment, la journée ? Tout s'est déroulé comme tu le voulais ? ... Tu as pu visiter le village des sirènes ou pas du tout ?
- Ah... Non pas du tout, mais je ne m'attendais pas à avoir le temps d'y aller... Pour le reste... Ca va. Quelques petits accrocs, mais comme il y en a toujours, tu sais ?
- On pourra toujours demander à Adrian comment c'était. Je pense qu'il devait venir avec sa copine... »
Je réprime un soupir, avant de répondre tristement à ces propos.
« Oui, j'espère que ça s'est bien passé... »
Mais j'en suis pas certaine. Je peux pas m'ôter de l'esprit cette conversation qu'on a eu avec la licorne bisounours concernant la jalousie de sa copine et je suis persuadée qu'il y en a au moins une partie à mon sujet. Je m'en doutais. Je le voyais venir. C'est pas comme si c'était la première fois que ce genre de choses m'arrivait. J'ai vu le regard de sa soeur, à Noël, je savais qu'elle allait pas être la seule à avoir ce genre de réaction. Adri était tellement abattu quand il a m'a expliqué que ça faisait des semaines qu'Isalynn l'évitait, qu'il tentait le tout pour le tout aujourd'hui...
« Gid... »
J'hésite sur la façon de formuler la chose, comme je ne sais plus trop à quoi m'attendre à présent.
« Ca t'est arrivé d'être jaloux de mes amis ? Des licornes, de Sky, Léandre ?... »
J'ai l'air songeuse, joue avec mon verre le regard fixé sur un point invisible au loin devant moi. J'ai jamais eu le sentiment de laisser le moindre doute, notamment parce que j'ai peur de cette part de moi, de ce que ma nature vélane peut faire malgré moi, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'en pensent les autres, ce qu'il en pense, lui, au vu de la situation de mon ami.
« Ca se passe pas très bien entre Adri et sa copine », me sens-je obligée d'expliciter. « Et je suis presque sûre qu'elle imagine qu'il y a autre chose entre lui et moi que ce qui est... et je peux pas m'empêcher de me demander si... »
Ca me semble tellement incongru pourtant. Pour moi, tous autant qu'ils sont, ils sont comme une seconde famille, et ça n'a rien à voir avec ce que je peux ressentir pour le Loup près de moi, même si c'est tout aussi fort.
« Ils sont comme ma famille, tu sais ?... »
Alors seulement j'ai tourné la tête vers lui à nouveau sur ces mots, cherchant son regard, à lire dans ses yeux autant qu'à entendre ce qu'il a à dire de tout ça.
« Oh oui, je sais... »
Que j'ai un faible certain pour le champagne, aussi. Et que les grandes étendues d'eau ont tendance à me rappeler les terres de mon enfance, à me rassurer aussi - si je perds le contrôle, j'ai une échappatoire au moins. On n'est pas complètement seuls, ici, mais c'est plus calme, et j'ai un peu l'impression d'être... à un rendez-vous, bien que ça n'en soit pas un en réalité.
« Je suis heureux d'être là aussi. J'ai attendu ça toute la journée, pour être honnête.
- Oh vraiment ? »
Je ne doute pas qu'il ait attendu la sortie de son travail avec impatience, même si on n'est jamais réellement que tous les deux, on discute parfois un peu quand il passe voir notre fils, et je sais que ses journées ne sont pas toujours faciles. J'ai du mal à me dire qu'il a peut-être attendu toute la journée pour me voir, ou plus exactement... Je ne veux pas me faire de fausse idée, et je lutte contre celle-ci. Pourtant sa présence, ses questions, lui donnent plus de corps, et j'ai toutes les peines du monde à ne pas m'y accrocher.
« C'était comment, la journée ? Tout s'est déroulé comme tu le voulais ? ... Tu as pu visiter le village des sirènes ou pas du tout ?
- Ah... Non pas du tout, mais je ne m'attendais pas à avoir le temps d'y aller... Pour le reste... Ca va. Quelques petits accrocs, mais comme il y en a toujours, tu sais ?
- On pourra toujours demander à Adrian comment c'était. Je pense qu'il devait venir avec sa copine... »
Je réprime un soupir, avant de répondre tristement à ces propos.
« Oui, j'espère que ça s'est bien passé... »
Mais j'en suis pas certaine. Je peux pas m'ôter de l'esprit cette conversation qu'on a eu avec la licorne bisounours concernant la jalousie de sa copine et je suis persuadée qu'il y en a au moins une partie à mon sujet. Je m'en doutais. Je le voyais venir. C'est pas comme si c'était la première fois que ce genre de choses m'arrivait. J'ai vu le regard de sa soeur, à Noël, je savais qu'elle allait pas être la seule à avoir ce genre de réaction. Adri était tellement abattu quand il a m'a expliqué que ça faisait des semaines qu'Isalynn l'évitait, qu'il tentait le tout pour le tout aujourd'hui...
« Gid... »
J'hésite sur la façon de formuler la chose, comme je ne sais plus trop à quoi m'attendre à présent.
« Ca t'est arrivé d'être jaloux de mes amis ? Des licornes, de Sky, Léandre ?... »
J'ai l'air songeuse, joue avec mon verre le regard fixé sur un point invisible au loin devant moi. J'ai jamais eu le sentiment de laisser le moindre doute, notamment parce que j'ai peur de cette part de moi, de ce que ma nature vélane peut faire malgré moi, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'en pensent les autres, ce qu'il en pense, lui, au vu de la situation de mon ami.
« Ca se passe pas très bien entre Adri et sa copine », me sens-je obligée d'expliciter. « Et je suis presque sûre qu'elle imagine qu'il y a autre chose entre lui et moi que ce qui est... et je peux pas m'empêcher de me demander si... »
Ca me semble tellement incongru pourtant. Pour moi, tous autant qu'ils sont, ils sont comme une seconde famille, et ça n'a rien à voir avec ce que je peux ressentir pour le Loup près de moi, même si c'est tout aussi fort.
« Ils sont comme ma famille, tu sais ?... »
Alors seulement j'ai tourné la tête vers lui à nouveau sur ces mots, cherchant son regard, à lire dans ses yeux autant qu'à entendre ce qu'il a à dire de tout ça.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: something's gotta give ㄨ holly
Sam 17 Mar 2018 - 13:16
Vous continuez à arpenter les terres entourant le lac, baignés dans la lumière des guirlandes, ignorant à peine le froid encore bien présent de février, vos coupes de champagne à la main. Vous discutez, comme vous en avez l'habitude. Tu es intimement convaincus que la communication est l'élément clé qui permet à un couple de perdurer. C'est ce qui vous a fait défaut, il y a presque un an de cela. Et tu t'étonnes de penser à ce mot. Couple. Vous n'en êtes pas - plus - vraiment un, mais dans un sens, elle reste toujours ta partenaire. La mère de ton fils. C'est un lien qui ne pourra jamais être rompu. Un lien qui pourra peut-être perdurer, se renforcer, redevenir ce qu'il était, qui sait... Est-ce ce que tu souhaites, dans le fond ? Tu l'ignores encore un peu. Tu sais que tu veux être auprès d'elle. Et pourtant, tu te sens empêché. À cause de non-dits, mais également de l'épée de Damoclès qui pèse toujours au-dessus de ta tête. Tu aurais trop peur de tout gâcher de nouveau, si vous vous arpentez une nouvelle fois sur ce chemin, unis. Tu espères que toutes ces affaires avec le Ministère prendront bientôt fin. Cela te fera déjà un souci en moins dans la tête.
Tu lui demandes si elle a eu le temps de participer un peu aux festivités du jour, d'aller visiter le village des sirènes, peut-être. Comme tu t'en doutais, cela n'a pas été le cas. C'est dommage, mais après tout, le village des sirènes ne disparaîtra pas de sitôt, elle aura sans doute une autre occasion d'y aller, si elle le souhaite. Tu lui soumets néanmoins l'idée de demander à votre ami commun, Adrian, car tu savais très bien qu'il comptait s'y rendre. Pour le reste, tu n'étais pas assez proche de lui pour savoir que son couple battait de l'aile. « Oui, j'espère que ça s'est bien passé... » Holly semble un peu dépitée en disant cela, tu sens bien que quelque chose cloche et tu la regardes, un sourcil relevé. Tu t'apprêtes à demander si tout va bien pour l'Ethelred, néanmoins, la blonde te coupe dans ton élan, l'air encore plus soucieux qu'elle ne l'avait jusqu'alors. « Gid... Ca t'est arrivé d'être jaloux de mes amis ? Des licornes, de Sky, Léandre ?... » La question te prend de court, littéralement. Tu ne t'attendais pas à un tel revirement de discussion. Tu te demandes bien ce qu'il se passe chez Adrian, pour qu'Holly aborde également le sujet. Elle doit probablement repérer ton air interloqué, puisqu'elle précise assez vite le fond de sa pensée. « Ca se passe pas très bien entre Adri et sa copine. Et je suis presque sûre qu'elle imagine qu'il y a autre chose entre lui et moi que ce qui est... et je peux pas m'empêcher de me demander si... Ils sont comme ma famille, tu sais ?... » Tu hoches la tête. Tu vois où elle veut en venir. Effectivement, les licornes ont toujours eu ce lien particulier, ils sont super proches. Tu connaissais Holly avant qu'elle ne fasse partie de la troupe, ce qui n'était surement pas le cas de la copine d'Adrian, qui se posait probablement des questions que tu ne t'étais jamais posé. « Je sais », tu lui réponds simplement. Oui, tu savais très bien quel lien fort les unissait. Et après tout ce qu'ils avaient fait pour Holly durant sa grossesse, et encore maintenant, tu pouvais voir que ce n'était pas des paroles en l'air.
« Je sais qu'ils sont tes amis, que tu les considères comme tes frères. Quant à dire que j'étais jaloux... » Tu pauses un instant, le temps de réfléchir. Mais la réponse te semble plutôt claire. « Disons que j'ai pu être envieux du temps que tu passais avec eux. Que j'ai pu penser que tu étais plus heureuse quand tu étais avec eux, plutôt qu'avec moi. » Cartes sur table, tu ne penses pas le lui avoir jamais dit, mais c'est bien ce que tu avais ressenti, à la fin de votre relation. Elle consacrait pas mal de temps à ses amis, et quand vous vous voyiez, cela n'allait pas forcément bien. « Après, je n'étais pas jaloux d'eux à proprement parlé. Enfin, je ne me faisais pas de film parce que ce sont des hommes, si c'est ça la question... » Holly, hormis le fait d'être semi-vélane, était une très belle femme et tu aurais été très aveugle si tu n'avais jamais remarqué qu'elle plaisait au plus grand nombre. Tu savais très bien, néanmoins, qu'elle n'avait jamais utilisé cette particularité pour plaire à quelqu'un. Elle n'en avait pas besoin... « Et puis, j'ai toujours eu confiance en toi, alors je ne me suis jamais posé la question... » Tu laisses ta phrase en suspens, réalisant en le disant ce que tu insinues. Tu as toujours eu confiance en elle, comme elle l'avait eu en toi. Pourtant, toi, tu avais failli à cette confiance. Et tu t'en voulais, beaucoup. Tu as le regard sur ton verre, sur les bulles qui commencent à s'appesantir. « Je suis désolé d'avoir trahi la tienne. » Ça, tu lui as déjà dit. Tu ne pourras jamais assez lui demander pardon, néanmoins. Même si vous étiez au plus bas, tu n'avais pas d'excuse. Peut-être qu'il était temps d'aborder ce sujet ? « Le fait que j'ai pu me sentir mis de côté, ça n'excuse rien. »
holly & gideon
something's gotta give
Tu lui demandes si elle a eu le temps de participer un peu aux festivités du jour, d'aller visiter le village des sirènes, peut-être. Comme tu t'en doutais, cela n'a pas été le cas. C'est dommage, mais après tout, le village des sirènes ne disparaîtra pas de sitôt, elle aura sans doute une autre occasion d'y aller, si elle le souhaite. Tu lui soumets néanmoins l'idée de demander à votre ami commun, Adrian, car tu savais très bien qu'il comptait s'y rendre. Pour le reste, tu n'étais pas assez proche de lui pour savoir que son couple battait de l'aile. « Oui, j'espère que ça s'est bien passé... » Holly semble un peu dépitée en disant cela, tu sens bien que quelque chose cloche et tu la regardes, un sourcil relevé. Tu t'apprêtes à demander si tout va bien pour l'Ethelred, néanmoins, la blonde te coupe dans ton élan, l'air encore plus soucieux qu'elle ne l'avait jusqu'alors. « Gid... Ca t'est arrivé d'être jaloux de mes amis ? Des licornes, de Sky, Léandre ?... » La question te prend de court, littéralement. Tu ne t'attendais pas à un tel revirement de discussion. Tu te demandes bien ce qu'il se passe chez Adrian, pour qu'Holly aborde également le sujet. Elle doit probablement repérer ton air interloqué, puisqu'elle précise assez vite le fond de sa pensée. « Ca se passe pas très bien entre Adri et sa copine. Et je suis presque sûre qu'elle imagine qu'il y a autre chose entre lui et moi que ce qui est... et je peux pas m'empêcher de me demander si... Ils sont comme ma famille, tu sais ?... » Tu hoches la tête. Tu vois où elle veut en venir. Effectivement, les licornes ont toujours eu ce lien particulier, ils sont super proches. Tu connaissais Holly avant qu'elle ne fasse partie de la troupe, ce qui n'était surement pas le cas de la copine d'Adrian, qui se posait probablement des questions que tu ne t'étais jamais posé. « Je sais », tu lui réponds simplement. Oui, tu savais très bien quel lien fort les unissait. Et après tout ce qu'ils avaient fait pour Holly durant sa grossesse, et encore maintenant, tu pouvais voir que ce n'était pas des paroles en l'air.
« Je sais qu'ils sont tes amis, que tu les considères comme tes frères. Quant à dire que j'étais jaloux... » Tu pauses un instant, le temps de réfléchir. Mais la réponse te semble plutôt claire. « Disons que j'ai pu être envieux du temps que tu passais avec eux. Que j'ai pu penser que tu étais plus heureuse quand tu étais avec eux, plutôt qu'avec moi. » Cartes sur table, tu ne penses pas le lui avoir jamais dit, mais c'est bien ce que tu avais ressenti, à la fin de votre relation. Elle consacrait pas mal de temps à ses amis, et quand vous vous voyiez, cela n'allait pas forcément bien. « Après, je n'étais pas jaloux d'eux à proprement parlé. Enfin, je ne me faisais pas de film parce que ce sont des hommes, si c'est ça la question... » Holly, hormis le fait d'être semi-vélane, était une très belle femme et tu aurais été très aveugle si tu n'avais jamais remarqué qu'elle plaisait au plus grand nombre. Tu savais très bien, néanmoins, qu'elle n'avait jamais utilisé cette particularité pour plaire à quelqu'un. Elle n'en avait pas besoin... « Et puis, j'ai toujours eu confiance en toi, alors je ne me suis jamais posé la question... » Tu laisses ta phrase en suspens, réalisant en le disant ce que tu insinues. Tu as toujours eu confiance en elle, comme elle l'avait eu en toi. Pourtant, toi, tu avais failli à cette confiance. Et tu t'en voulais, beaucoup. Tu as le regard sur ton verre, sur les bulles qui commencent à s'appesantir. « Je suis désolé d'avoir trahi la tienne. » Ça, tu lui as déjà dit. Tu ne pourras jamais assez lui demander pardon, néanmoins. Même si vous étiez au plus bas, tu n'avais pas d'excuse. Peut-être qu'il était temps d'aborder ce sujet ? « Le fait que j'ai pu me sentir mis de côté, ça n'excuse rien. »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
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Re: something's gotta give ㄨ holly
Ven 23 Mar 2018 - 7:35
La communication, c'est ce qui nous a manqué, l'année dernière, c'est sans doute le point sur lequel j'ai le plus de travail à faire. A force de donner cette image de perfection, j'en oublie que j'ai le droit, le devoir, même, de m'exprimer moi aussi. Personne ne le fera pour moi, et garder tout ce qui peut me blesser, me peiner, me mettre en colère, ne fait qu'envenimer les choses. Peut-être que si j'avais mis des mots sur ce que je ressentais, posément, on n'en serait pas arrivés là. Peut-être que si je ne m'étais pas voilée la face, surtout, on n'en serait pas arrivés là. Pendant des semaines, je sentais bien que quelque chose n'allait pas sans mettre le doigt dessus, refusant même, inconsciemment, de le faire. Et quand on s'est séparés... Il y a tellement de choses qui sont restés au fond de mon esprit et de mon coeur et que j'aurais dû lui dire ! De sorte que ça n'explose pas à la Marina, par exemple...
Je marche avec Gideon, le plus naturellement du monde. J'ai encore du mal à me faire à l'idée que nous sommes les parents de ce petit être que ma soeur garde pour la soirée, d'autant plus que nous ne sommes pas vraiment ensemble. Mais je profite de chaque moment qui nous est donné ensemble, y trouve un certain équilibre, et me fais violence pour ne pas attendre trop de peur d'être déçue. Pourtant je ne peux pas m'empêcher de penser que si nous sommes là, l'un près de l'autre, aujourd'hui, c'est qu'il y a quand même quelque chose entre nous, de plus que notre enfant - sans minimiser son importance, bien évidemment.
Une ombre ternit pourtant le tableau, comme on évoque mon ami Licorne qui devait retrouver sa copine. J'espère du fond du coeur que les choses se sont arrangées entre eux, Adrian avait l'air tellement peiné les dernières fois où il est venu nous voir... Et la question qui est sans doute restée en suspens trop longtemps entre l'ancien Wright et moi tombe sur le tapis. La jalousie. La trahison.
« Je sais. »
Ces deux petits mots sont un réels soulagement, mais je sens bien que j'ai besoin de plus que ça, que le sujet est loin d'être clos et à vrai dire, j'ai sans doute moi aussi bien d'autres choses à exprimer.
« Je sais qu'ils sont tes amis, que tu les considères comme tes frères. Quant à dire que j'étais jaloux... »
J'attends la suite, les doigts peut-être un peu trop crispés sur ma coupe.
« Disons que j'ai pu être envieux du temps que tu passais avec eux. Que j'ai pu penser que tu étais plus heureuse quand tu étais avec eux, plutôt qu'avec moi.
- Oh... »
Et moi je n'ai rien compris. Quand je dis que je me voilais la face. Je baisse le regard, penaude.
« Après, je n'étais pas jaloux d'eux à proprement parler. Enfin, je ne me faisais pas de film parce que ce sont des hommes, si c'est ça la question...
- C'était une part de la question. C'est vrai qu'il y a plus d'hommes que de femmes dans notre petit groupe mais... Pour moi ça ne change rien, Adrian, Eliott, Sasha et Zadig... C'est comme Archie, 'Mac et Cassius...
- Et puis, j'ai toujours eu confiance en toi, alors je ne me suis jamais posé la question... »
Je sens l'atmosphère s'appesantir sitôt ces mots prononcés. Et je comprends très bien où ça nous mène, à vrai dire, mon esprit dérive vers le mois de juillet lui aussi. Une part de moi refuse de l'évoquer, il y a toujours ce pincement au coeur qui m'étreint comme on évoque Mina. J'ai été, moi, un peu jalouse d'elle, mais je lui faisais confiance à lui et...
« Je suis désolé d'avoir trahi la tienne. Le fait que j'ai pu me sentir mis de côté, ça n'excuse rien.
- Ca m'a fait mal... »
Tout comme il fixe son verre, mon regard reste rivé sur le mien.
« Après notre dispute quand tu m'as annoncé tout arrêter, je venais te retrouver pour te présenter des excuses, j'essayais de comprendre ton point de vue même si je n'avais pas toutes les cartes en main, et je voulais surtout t'assurer de mon soutien. Et quand on s'est retrouvés, ça a été pour apprendre que... »
Les mots se bloquent au fond de ma gorge, et je me donne une contenance en avalant une gorgée de champagne.
« ...que tu avais été voir ailleurs. Je voulais tenter de recoller les morceaux à la base, et... tout ce qui tournait dans ma tête, c'était qu'il n'y avait plus rien à sauver s'il y en avait une autre... »
J'ai toutes les peines du monde à garder mon masque, et au fond, je ne sais pas si je dois le maintenir ou non. La force de l'habitude... Pourtant je sais bien que je suis avec Gideon, là, un peu à l'écart, et que s'il y a une personne avec laquelle je peux l'ôter, c'est bien lui.
« C'est... »
Mais c'est difficile, quand on a passé une vie à agir d'une certaine manière, de se forcer à faire autrement.
« C'était il y a des mois, et on n'est plus vraiment ensemble... »
J'ai toujours du mal sur ces mots...
« ...mais... ça me fait toujours mal au fond... »
Même si je n'en parle pas. A personne. Pourtant si je refuse de mêler les jumeaux et les licornes à ça, j'imagine que les outlaws sont au courant, et j'aurais pu me confier à Archie... Ca n'a jamais été le cas. Mais sans doute que la personne avec laquelle j'aurais dû en parler, je devrais continuer de le faire, est bel et bien celle qui se trouve près de moi à cet instant.
Je marche avec Gideon, le plus naturellement du monde. J'ai encore du mal à me faire à l'idée que nous sommes les parents de ce petit être que ma soeur garde pour la soirée, d'autant plus que nous ne sommes pas vraiment ensemble. Mais je profite de chaque moment qui nous est donné ensemble, y trouve un certain équilibre, et me fais violence pour ne pas attendre trop de peur d'être déçue. Pourtant je ne peux pas m'empêcher de penser que si nous sommes là, l'un près de l'autre, aujourd'hui, c'est qu'il y a quand même quelque chose entre nous, de plus que notre enfant - sans minimiser son importance, bien évidemment.
Une ombre ternit pourtant le tableau, comme on évoque mon ami Licorne qui devait retrouver sa copine. J'espère du fond du coeur que les choses se sont arrangées entre eux, Adrian avait l'air tellement peiné les dernières fois où il est venu nous voir... Et la question qui est sans doute restée en suspens trop longtemps entre l'ancien Wright et moi tombe sur le tapis. La jalousie. La trahison.
« Je sais. »
Ces deux petits mots sont un réels soulagement, mais je sens bien que j'ai besoin de plus que ça, que le sujet est loin d'être clos et à vrai dire, j'ai sans doute moi aussi bien d'autres choses à exprimer.
« Je sais qu'ils sont tes amis, que tu les considères comme tes frères. Quant à dire que j'étais jaloux... »
J'attends la suite, les doigts peut-être un peu trop crispés sur ma coupe.
« Disons que j'ai pu être envieux du temps que tu passais avec eux. Que j'ai pu penser que tu étais plus heureuse quand tu étais avec eux, plutôt qu'avec moi.
- Oh... »
Et moi je n'ai rien compris. Quand je dis que je me voilais la face. Je baisse le regard, penaude.
« Après, je n'étais pas jaloux d'eux à proprement parler. Enfin, je ne me faisais pas de film parce que ce sont des hommes, si c'est ça la question...
- C'était une part de la question. C'est vrai qu'il y a plus d'hommes que de femmes dans notre petit groupe mais... Pour moi ça ne change rien, Adrian, Eliott, Sasha et Zadig... C'est comme Archie, 'Mac et Cassius...
- Et puis, j'ai toujours eu confiance en toi, alors je ne me suis jamais posé la question... »
Je sens l'atmosphère s'appesantir sitôt ces mots prononcés. Et je comprends très bien où ça nous mène, à vrai dire, mon esprit dérive vers le mois de juillet lui aussi. Une part de moi refuse de l'évoquer, il y a toujours ce pincement au coeur qui m'étreint comme on évoque Mina. J'ai été, moi, un peu jalouse d'elle, mais je lui faisais confiance à lui et...
« Je suis désolé d'avoir trahi la tienne. Le fait que j'ai pu me sentir mis de côté, ça n'excuse rien.
- Ca m'a fait mal... »
Tout comme il fixe son verre, mon regard reste rivé sur le mien.
« Après notre dispute quand tu m'as annoncé tout arrêter, je venais te retrouver pour te présenter des excuses, j'essayais de comprendre ton point de vue même si je n'avais pas toutes les cartes en main, et je voulais surtout t'assurer de mon soutien. Et quand on s'est retrouvés, ça a été pour apprendre que... »
Les mots se bloquent au fond de ma gorge, et je me donne une contenance en avalant une gorgée de champagne.
« ...que tu avais été voir ailleurs. Je voulais tenter de recoller les morceaux à la base, et... tout ce qui tournait dans ma tête, c'était qu'il n'y avait plus rien à sauver s'il y en avait une autre... »
J'ai toutes les peines du monde à garder mon masque, et au fond, je ne sais pas si je dois le maintenir ou non. La force de l'habitude... Pourtant je sais bien que je suis avec Gideon, là, un peu à l'écart, et que s'il y a une personne avec laquelle je peux l'ôter, c'est bien lui.
« C'est... »
Mais c'est difficile, quand on a passé une vie à agir d'une certaine manière, de se forcer à faire autrement.
« C'était il y a des mois, et on n'est plus vraiment ensemble... »
J'ai toujours du mal sur ces mots...
« ...mais... ça me fait toujours mal au fond... »
Même si je n'en parle pas. A personne. Pourtant si je refuse de mêler les jumeaux et les licornes à ça, j'imagine que les outlaws sont au courant, et j'aurais pu me confier à Archie... Ca n'a jamais été le cas. Mais sans doute que la personne avec laquelle j'aurais dû en parler, je devrais continuer de le faire, est bel et bien celle qui se trouve près de moi à cet instant.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: something's gotta give ㄨ holly
Lun 2 Avr 2018 - 23:47
S'il y avait tant de sujets que tu tenais à aborder avec Holly ce soir, tu ne t'attendais pas à ce que le point de départ en soit Adrian. Si tu avais su que son couple battait de l'aile, sans doute ne serais-tu pas parti sur ce terrain glissant. Mais, après tout. D'une manière ou d'une autre, tu savais qu'à un moment donné, il faudrait crever l’abcès. Cet abcès qui t'empêchait d'avancer réellement, dans ta relation avec Holly, celle que vous essayez petit à petit de rebâtir, sans savoir où cela va vous mener. Mais bâtir une relation sur des fondations qui ne sont pas stables, serait revenir au point de départ. Le château de cartes finirait par s'écrouler, de nouveau, et sans doute plus tôt que prévu, avec plus de dégâts, d'ailleurs. Non, il fallait tout mettre à plat, sans doute que ça allait faire mal, c'était certain même. Il valait pourtant mieux arracher le pansement d'une traite que de faire languir dans le temps. Et ce moment était arrivé.
Ça commence avec une question pas si anodine d'Holly. La jalousie. Est-ce que tu as déjà été jaloux ? Tout le monde connaît ton caractère impulsif, preuve en était encore de la soirée de la Quidditch Cup où tu n'avais pas pu retenir tes coups. Tu n'étais pourtant pas jaloux de n'importe qui, ni sans raison. Et la blonde ne t'avait jamais donné de motif de douter d'elle. Alors non, concrètement, la jalousie, tu ne connaissais pas vraiment ça. L'envie, peut-être, de vouloir plus, sans doute. C'est ce que tu partages avec elle, sans filtre. En avoir un, tu sais bien que ça ne vous a pas réussi.
Et la phrase t'échappe, malgré toi. J'ai toujours eu confiance en toi. C'était la vérité, en soit. Voilà que ça vous menait désormais, encore une fois plus tôt que prévu et sans doute trop abruptement, sur ce chemin qu'il était temps d'arpenter. Tout cette histoire avait commencé presque un an plus tôt. Quand vous avez commencé à vous éloigner, mais que vous ne vouliez pas voir la vérité en face. Après tout, vous étiez Holly et Gideon. Et vous en aviez surmonté des épreuves, tous les deux. Alors, qu'est-ce qui n'allait pas ? À un moment, où, justement, tout était supposé bien se passer, entre vous ? Pourquoi préférait-elle rester avec ses amis, éviter les rencontres avec ta famille ? Pourquoi ça ne t'importait pas, au final, qu'elle manque vos rendez-vous ? Et pourquoi tu te sentais soudainement plus proche d'une autre fille, quelque chose qui ne t'était jamais arrivé depuis ton entrée à Poudlard ? Bien évidemment, tu t'excuses, Gideon. Encore une fois. Tu ne peux pas faire autrement, blesser Holly, cela n'a jamais été ton intention. Entendre sa réponse, ça te met la boule au ventre, tu dois l'avouer. « Ca m'a fait mal... » Évidemment, que ça lui a fait mal. Tout comme ça t'en aurait fait, à toi. Ton regard a quitté ton verre de champagne pour se poser sur elle. S'il y a bien un moment où tu dois la regarder en face, c'est maintenant. « Après notre dispute quand tu m'as annoncé tout arrêter, je venais te retrouver pour te présenter des excuses, j'essayais de comprendre ton point de vue même si je n'avais pas toutes les cartes en main, et je voulais surtout t'assurer de mon soutien. Et quand on s'est retrouvés, ça a été pour apprendre que... Que tu avais été voir ailleurs. Je voulais tenter de recoller les morceaux à la base, et... tout ce qui tournait dans ma tête, c'était qu'il n'y avait plus rien à sauver s'il y en avait une autre... » Tu ne peux t'empêcher de te mordre l'intérieur des joues, secoues la tête. Encore ces non-dits. Sans doute que si vous en aviez parlé, tout aurait été différent. Parce que toi, de ton côté, tu en avais pensé des choses, aussi. « Je suis désolée de ne pas t'avoir donné l'occasion de me dire tout ça... En vérité, je pensais également qu'il n'y avait plus rien à sauver. Qu'on n'arrivait plus à voir les choses de la même façon. Qu'on ne se comprenait plus... » Triste mais vrai, votre dispute concernant tes choix avait marqué comme une fin à ce chapitre de votre relation, sans que vous ne cherchiez, l'un et l'autre, à aller plus loin.
Apprendre qu'elle voulait te donner son soutien, ça remet les choses en perspective. Ça ne change pas ce qui s'est passé, mais quand même. Mais de toute façon, tu avais eu peur. Puisque tout le monde savait que tu étais un loup-garou. Ça avait joué dans la balance, également. Holly reprend. « C'était il y a des mois, et on n'est plus vraiment ensemble ... mais... ça me fait toujours mal au fond... » Ça tu ne le savais pas. Tout simplement parce que vous n'en aviez jamais parlé. Que des baisers, vous en aviez échangés, sans qu'elle souhaite elle-même revenir sur le sujet. C'était plutôt toi, qui en avais besoin. « Je comprends... Holly, je ne vais pas te mentir... C'était une sale période pour notre couple, et Mina... » Tu pauses, parce que c'est difficile à dire, parce qu'elle vient de t'avouer que ça lui faisait toujours mal, mais il faut qu'elle le sache, non ? « Disons que j'ai eu des sentiments pour elle, au moment où je ne m'y attendais pas. » Tu soupires, ce n'est sans doute pas la chose la plus difficile que t'auras à dire ce soir. « Mais c'est fini aujourd'hui, et il y a Faolan... Et toi... » Délaissant ta coupe, tu saisis sa main libre dans la tienne, tentant par la même occasion d'attirer son regard vers le tien. « J'aimerais vraiment que les choses s'arrangent entre nous, que ça soit comme avant... Mais... Je ne sais pas, je pense que tu n'étais plus vraiment heureuse avec moi. Du moins, pas comme on avait pu l'être... » Tu as difficile à sortir les mots, pourtant, tu y as pensé longtemps avant de franchir le pas et de finalement oser les prononcer. « Je sais que notre priorité c'est Faolan, son bien-être... Mais je ne veux pas qu'on fasse semblant juste pour lui donner l'illusion que tout va bien... Je ne veux pas que tu sois malheureuse comme avant. » Tu ne sais pas vraiment si tu arrives à te faire comprendre, mais l'intention y est. Former une famille, c'est bien, ça serait l'idéal, tout ce que tu ne souhaites pas, c'est qu'elle se force, ou donne l'illusion que tout va bien comme elle sait si bien le faire, juste pour que votre enfant puisse grandir dans un foyer soudé, en apparence. Ça ne ferait du bien à personne...
Ça commence avec une question pas si anodine d'Holly. La jalousie. Est-ce que tu as déjà été jaloux ? Tout le monde connaît ton caractère impulsif, preuve en était encore de la soirée de la Quidditch Cup où tu n'avais pas pu retenir tes coups. Tu n'étais pourtant pas jaloux de n'importe qui, ni sans raison. Et la blonde ne t'avait jamais donné de motif de douter d'elle. Alors non, concrètement, la jalousie, tu ne connaissais pas vraiment ça. L'envie, peut-être, de vouloir plus, sans doute. C'est ce que tu partages avec elle, sans filtre. En avoir un, tu sais bien que ça ne vous a pas réussi.
holly & gideon
something's gotta give
Et la phrase t'échappe, malgré toi. J'ai toujours eu confiance en toi. C'était la vérité, en soit. Voilà que ça vous menait désormais, encore une fois plus tôt que prévu et sans doute trop abruptement, sur ce chemin qu'il était temps d'arpenter. Tout cette histoire avait commencé presque un an plus tôt. Quand vous avez commencé à vous éloigner, mais que vous ne vouliez pas voir la vérité en face. Après tout, vous étiez Holly et Gideon. Et vous en aviez surmonté des épreuves, tous les deux. Alors, qu'est-ce qui n'allait pas ? À un moment, où, justement, tout était supposé bien se passer, entre vous ? Pourquoi préférait-elle rester avec ses amis, éviter les rencontres avec ta famille ? Pourquoi ça ne t'importait pas, au final, qu'elle manque vos rendez-vous ? Et pourquoi tu te sentais soudainement plus proche d'une autre fille, quelque chose qui ne t'était jamais arrivé depuis ton entrée à Poudlard ? Bien évidemment, tu t'excuses, Gideon. Encore une fois. Tu ne peux pas faire autrement, blesser Holly, cela n'a jamais été ton intention. Entendre sa réponse, ça te met la boule au ventre, tu dois l'avouer. « Ca m'a fait mal... » Évidemment, que ça lui a fait mal. Tout comme ça t'en aurait fait, à toi. Ton regard a quitté ton verre de champagne pour se poser sur elle. S'il y a bien un moment où tu dois la regarder en face, c'est maintenant. « Après notre dispute quand tu m'as annoncé tout arrêter, je venais te retrouver pour te présenter des excuses, j'essayais de comprendre ton point de vue même si je n'avais pas toutes les cartes en main, et je voulais surtout t'assurer de mon soutien. Et quand on s'est retrouvés, ça a été pour apprendre que... Que tu avais été voir ailleurs. Je voulais tenter de recoller les morceaux à la base, et... tout ce qui tournait dans ma tête, c'était qu'il n'y avait plus rien à sauver s'il y en avait une autre... » Tu ne peux t'empêcher de te mordre l'intérieur des joues, secoues la tête. Encore ces non-dits. Sans doute que si vous en aviez parlé, tout aurait été différent. Parce que toi, de ton côté, tu en avais pensé des choses, aussi. « Je suis désolée de ne pas t'avoir donné l'occasion de me dire tout ça... En vérité, je pensais également qu'il n'y avait plus rien à sauver. Qu'on n'arrivait plus à voir les choses de la même façon. Qu'on ne se comprenait plus... » Triste mais vrai, votre dispute concernant tes choix avait marqué comme une fin à ce chapitre de votre relation, sans que vous ne cherchiez, l'un et l'autre, à aller plus loin.
Apprendre qu'elle voulait te donner son soutien, ça remet les choses en perspective. Ça ne change pas ce qui s'est passé, mais quand même. Mais de toute façon, tu avais eu peur. Puisque tout le monde savait que tu étais un loup-garou. Ça avait joué dans la balance, également. Holly reprend. « C'était il y a des mois, et on n'est plus vraiment ensemble ... mais... ça me fait toujours mal au fond... » Ça tu ne le savais pas. Tout simplement parce que vous n'en aviez jamais parlé. Que des baisers, vous en aviez échangés, sans qu'elle souhaite elle-même revenir sur le sujet. C'était plutôt toi, qui en avais besoin. « Je comprends... Holly, je ne vais pas te mentir... C'était une sale période pour notre couple, et Mina... » Tu pauses, parce que c'est difficile à dire, parce qu'elle vient de t'avouer que ça lui faisait toujours mal, mais il faut qu'elle le sache, non ? « Disons que j'ai eu des sentiments pour elle, au moment où je ne m'y attendais pas. » Tu soupires, ce n'est sans doute pas la chose la plus difficile que t'auras à dire ce soir. « Mais c'est fini aujourd'hui, et il y a Faolan... Et toi... » Délaissant ta coupe, tu saisis sa main libre dans la tienne, tentant par la même occasion d'attirer son regard vers le tien. « J'aimerais vraiment que les choses s'arrangent entre nous, que ça soit comme avant... Mais... Je ne sais pas, je pense que tu n'étais plus vraiment heureuse avec moi. Du moins, pas comme on avait pu l'être... » Tu as difficile à sortir les mots, pourtant, tu y as pensé longtemps avant de franchir le pas et de finalement oser les prononcer. « Je sais que notre priorité c'est Faolan, son bien-être... Mais je ne veux pas qu'on fasse semblant juste pour lui donner l'illusion que tout va bien... Je ne veux pas que tu sois malheureuse comme avant. » Tu ne sais pas vraiment si tu arrives à te faire comprendre, mais l'intention y est. Former une famille, c'est bien, ça serait l'idéal, tout ce que tu ne souhaites pas, c'est qu'elle se force, ou donne l'illusion que tout va bien comme elle sait si bien le faire, juste pour que votre enfant puisse grandir dans un foyer soudé, en apparence. Ça ne ferait du bien à personne...
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
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» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: something's gotta give ㄨ holly
Lun 9 Avr 2018 - 9:26
On le sait bien au fond, l'un comme l'autre, que des sujets douloureux se doivent d'être abordés. Ca aurait pu être n'importe quand mais c'est finalement ce soir que les questions sont posées. Des questions sans doute trop longtemps restées en suspens, qu'il est plus que temps d'aborder. Et la jalousie est un poison insidieux dont il faut définitivement se débarrasser. J'ai toujours eu confiance en lui, comme il a toujours eu confiance en moi. Mais pour une raison qu'il m'était difficile d'expliquer, une intuition peut-être, Mina n'a jamais été quelqu'un avec qui je me suis entendu, et j'ai toujours regardé avec méfiance sa proximité avec Gideon. Savoir que c'est avec elle qu'il a eu cette aventure n'a pas été facile à encaisser, bien loin de là. A vrai dire, je ne sais pas si j'ai réellement complètement digéré ça. Il y a prescription pourtant, mais... Mais ça me fait toujours mal quand j'y repense, c'est un fait. J'essaie d'exposer mon ressenti, ce que j'aurais sans doute dû faire il y a bien longtemps, de façon calme et posée, mais ça n'a rien d'évident. Et je vois bien que ça ne le laisse pas indifférent, mais comment pourrait-il en être autrement ?
« Je suis désolé de ne pas t'avoir donné l'occasion de me dire tout ça... En vérité, je pensais également qu'il n'y avait plus rien à sauver. Qu'on n'arrivait plus à voir les choses de la même façon. Qu'on ne se comprenait plus...
- C'est en partie vrai... »
On ne se comprenait plus, et on ne voyait plus les choses de la même manière. Mais on n'en a pas parlé, c'est notre plus grave erreur sans doute. Peut-être que les choses auraient été différentes, si au lieu de se voiler la face, on avait mis tout ça à place. Ou peut-être que têtu comme il peut l'être, il n'aurait pas démordu de cette idée qu'il fallait nous éloigner pour nous protéger du Ministère. On ne le saura pas, on ne récrira pas le passé. Et il reste sans doute encore quelques blessures à panser avant de pouvoir continuer à avancer.
« Je comprends... Holly, je ne vais pas te mentir... C'était une sale période pour notre couple, et Mina... »
Comme je déteste entendre son nom dans sa bouche ! Mais c'est important de lever toutes les parts d'ombre et j'en suis consciente. Alors j'attends la suite, avec un peu d'anxiété. Je sais d'avance que ce qu'il a à dire a toutes les chances de ne pas me plaire.
« Disons que j'ai eu des sentiments pour elle, au moment où je ne m'y attendais pas. Mais c'est fini aujourd'hui, et il y a Faolan... Et toi... »
Sa main est venue prendre la mienne, et son regard cherche le mien. Loin de me dérober, je plonge mes yeux clairs dans les siens, mes doigts se nouent aux siens.
« J'aimerais vraiment que les choses s'arrangent entre nous, que ça soit comme avant... Mais... Je ne sais pas, je pense que tu n'étais plus vraiment heureuse avec moi. Du moins, pas comme on avait pu l'être... Je sais que notre priorité c'est Faolán, son bien-être... Mais je ne veux pas qu'on fasse semblant juste pour lui donner l'illusion que tout va bien... Je ne veux pas que tu sois malheureuse comme avant.
- Ca ne peut pas être comme avant, on a changé tous les deux, la situation a changé. Mais s'il y a bien une chose que je peux t'assurer, c'est que je ne fais pas semblant juste pour Faolán. »
Je reste songeuse un instant, répétant mentalement ce qu'il vient de dire sans le quitter des yeux.
« Je ne sais pas si j'ai vraiment été malheureuse comme tu dis... J'ai toujours du mal à expliquer exactement ce qu'il s'est passé l'an dernier, je sais juste qu'on s'est un peu perdus... Mais si les choses ont changé entre nous, c'est un fait, je sais que n'ai jamais cessé de t'aimer. Je n'ai jamais pu te remplacer... »
Même si je l'ai voulu à un moment, jamais je n'ai pu m'abandonner dans d'autres bras.
« Je n'ai pas refusé des fiançailles et la perspective d'un foyer aisé mais bâti sur un mensonge pour me cacher derrière un autre, tu sais ?... »
Mon visage s'est approché du sien, mes lèvres ont cherché les siennes, un bref instant, avant que je n'écarte à nouveau mon visage du sien.
« Ca, ça n'a jamais été un mensonge... »
Et je n'imagine pas un instant que ça le soit jamais.
« Je suis désolé de ne pas t'avoir donné l'occasion de me dire tout ça... En vérité, je pensais également qu'il n'y avait plus rien à sauver. Qu'on n'arrivait plus à voir les choses de la même façon. Qu'on ne se comprenait plus...
- C'est en partie vrai... »
On ne se comprenait plus, et on ne voyait plus les choses de la même manière. Mais on n'en a pas parlé, c'est notre plus grave erreur sans doute. Peut-être que les choses auraient été différentes, si au lieu de se voiler la face, on avait mis tout ça à place. Ou peut-être que têtu comme il peut l'être, il n'aurait pas démordu de cette idée qu'il fallait nous éloigner pour nous protéger du Ministère. On ne le saura pas, on ne récrira pas le passé. Et il reste sans doute encore quelques blessures à panser avant de pouvoir continuer à avancer.
« Je comprends... Holly, je ne vais pas te mentir... C'était une sale période pour notre couple, et Mina... »
Comme je déteste entendre son nom dans sa bouche ! Mais c'est important de lever toutes les parts d'ombre et j'en suis consciente. Alors j'attends la suite, avec un peu d'anxiété. Je sais d'avance que ce qu'il a à dire a toutes les chances de ne pas me plaire.
« Disons que j'ai eu des sentiments pour elle, au moment où je ne m'y attendais pas. Mais c'est fini aujourd'hui, et il y a Faolan... Et toi... »
Sa main est venue prendre la mienne, et son regard cherche le mien. Loin de me dérober, je plonge mes yeux clairs dans les siens, mes doigts se nouent aux siens.
« J'aimerais vraiment que les choses s'arrangent entre nous, que ça soit comme avant... Mais... Je ne sais pas, je pense que tu n'étais plus vraiment heureuse avec moi. Du moins, pas comme on avait pu l'être... Je sais que notre priorité c'est Faolán, son bien-être... Mais je ne veux pas qu'on fasse semblant juste pour lui donner l'illusion que tout va bien... Je ne veux pas que tu sois malheureuse comme avant.
- Ca ne peut pas être comme avant, on a changé tous les deux, la situation a changé. Mais s'il y a bien une chose que je peux t'assurer, c'est que je ne fais pas semblant juste pour Faolán. »
Je reste songeuse un instant, répétant mentalement ce qu'il vient de dire sans le quitter des yeux.
« Je ne sais pas si j'ai vraiment été malheureuse comme tu dis... J'ai toujours du mal à expliquer exactement ce qu'il s'est passé l'an dernier, je sais juste qu'on s'est un peu perdus... Mais si les choses ont changé entre nous, c'est un fait, je sais que n'ai jamais cessé de t'aimer. Je n'ai jamais pu te remplacer... »
Même si je l'ai voulu à un moment, jamais je n'ai pu m'abandonner dans d'autres bras.
« Je n'ai pas refusé des fiançailles et la perspective d'un foyer aisé mais bâti sur un mensonge pour me cacher derrière un autre, tu sais ?... »
Mon visage s'est approché du sien, mes lèvres ont cherché les siennes, un bref instant, avant que je n'écarte à nouveau mon visage du sien.
« Ca, ça n'a jamais été un mensonge... »
Et je n'imagine pas un instant que ça le soit jamais.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: something's gotta give ㄨ holly
Lun 23 Avr 2018 - 18:23
Tout ce que tu avais sur le coeur depuis tant de mois a finalement franchi la barrière de tes lèvres. Peut-etre pas comme tu l'aurais souhaité, peut-etre pas de la meilleure formulation, mais après tout, tu es bien meilleur à l'écrit qu'à l'oral. L'important, c'est que le message soit passé, que l'ancienne Summerbee comprenne ce qui te retenait de te jeter de nouveau dans cette relation. Parce que tu avais eu besoin de lui avouer la vérité pour Mina - même si elle s'en doutait très probablement. Vous n'aviez jamais parlé d'elle et tu étais intimement persuadé que vous ne pourriez pas aller de l'avant si le voile n'était pas levé sur certaines choses du passé. Ensuite, et sans aucun doute la chose la plus importante, ta peur des faux semblants. Ta peur qu'Holly ait été malheureuse avant que vous ne mettiez fin à votre couple, cette peur que le schéma se reproduise. Car si vous vous étiez éloigné à l'époque, qu'est ce qui vous empêcherait de recommencer ? Rien ne l'assurait, clairement, mais ce sont les aléas de la vie, Gideon. Aucun couple ne peut se targuer d'une longévité parfaite - hormis, peut-etre, celui de tes parents. Du moins, tu le leur souhaitais.
Les doigts d'Holly dans les tiens, vos regards se répondent. Et bien que cela ne soit pas un moment facile à passer, il l'est un peu plus, parce que vous êtes là l'un pour l'autre. Comme toujours. Et que vous vous aimez. Ce n'est pas négligeable, ça. Tu dirais même que c'est le plus important. Tu ne peux nier la sensation ressentie, ton coeur qui fait un bond lorsque la blonde t'assure qu'elle ne fait pas semblant juste pour votre fils. Tu espères d'ailleurs que cela ne sera jamais le cas. « Je ne sais pas si j'ai vraiment été malheureuse comme tu dis... J'ai toujours du mal à expliquer exactement ce qu'il s'est passé l'an dernier, je sais juste qu'on s'est un peu perdus... Mais si les choses ont changé entre nous, c'est un fait, je sais que n'ai jamais cessé de t'aimer. Je n'ai jamais pu te remplacer... » Le sourire qui point sur tes lèvres est sans équivoque. Tu le savais, très bien, qu'il y avait toujours de l'amour entre vous mais l'entendre te le dire te met du baume au coeur. Tout comme le fait qu'elle n'était peut-être pas réellement malheureuse... Tu n'as jamais voulu que ça arrive. « Je n'ai pas refusé des fiançailles et la perspective d'un foyer aisé mais bâti sur un mensonge pour me cacher derrière un autre, tu sais ?... » Cette fois, c'est un rire un peu plus franc qui franchit tes lèvres. « Oui, je sais... » Tu n'as pourtant pas l'occasion de continuer, que son visage s'est rapproché du tien sans que tu ne cherches à l'éviter, que vos lèvres s'effleurent l'espace d'un instant.
« Ca, ça n'a jamais été un mensonge... » Attendri, tu prends un instant pour l'observer, replaces une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de faire glisser ta main sur sa joue, puis son menton. Après un nouvel échange de retard, tu te penches finalement pour l'embrasser une nouvelle fois, réellement et sans plus aucune retenue, sans cette barrière que tu t'étais imposé avant de pouvoir replonger. Tu t'eloignes après ce baiser et ces mots franchissent tes lèvres sans même que tu aies à y penser : « Je t'aime ». Des paroles que tu ne lui as pas dit depuis... Tu ne te souviens même pas. Pourtant, tu les penses. Véritablement, du fond de ton coeur. Et sans plus penser au passé et a ce qu'il vous a fait, c'est vers le futur désormais que se tourne cette soirée ; un futur à deux, peut-être ; à trois, sûrement. Une promesse tacite en ce jour célébrant les amoureux.
holly & gideon
something's gotta give
Les doigts d'Holly dans les tiens, vos regards se répondent. Et bien que cela ne soit pas un moment facile à passer, il l'est un peu plus, parce que vous êtes là l'un pour l'autre. Comme toujours. Et que vous vous aimez. Ce n'est pas négligeable, ça. Tu dirais même que c'est le plus important. Tu ne peux nier la sensation ressentie, ton coeur qui fait un bond lorsque la blonde t'assure qu'elle ne fait pas semblant juste pour votre fils. Tu espères d'ailleurs que cela ne sera jamais le cas. « Je ne sais pas si j'ai vraiment été malheureuse comme tu dis... J'ai toujours du mal à expliquer exactement ce qu'il s'est passé l'an dernier, je sais juste qu'on s'est un peu perdus... Mais si les choses ont changé entre nous, c'est un fait, je sais que n'ai jamais cessé de t'aimer. Je n'ai jamais pu te remplacer... » Le sourire qui point sur tes lèvres est sans équivoque. Tu le savais, très bien, qu'il y avait toujours de l'amour entre vous mais l'entendre te le dire te met du baume au coeur. Tout comme le fait qu'elle n'était peut-être pas réellement malheureuse... Tu n'as jamais voulu que ça arrive. « Je n'ai pas refusé des fiançailles et la perspective d'un foyer aisé mais bâti sur un mensonge pour me cacher derrière un autre, tu sais ?... » Cette fois, c'est un rire un peu plus franc qui franchit tes lèvres. « Oui, je sais... » Tu n'as pourtant pas l'occasion de continuer, que son visage s'est rapproché du tien sans que tu ne cherches à l'éviter, que vos lèvres s'effleurent l'espace d'un instant.
« Ca, ça n'a jamais été un mensonge... » Attendri, tu prends un instant pour l'observer, replaces une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de faire glisser ta main sur sa joue, puis son menton. Après un nouvel échange de retard, tu te penches finalement pour l'embrasser une nouvelle fois, réellement et sans plus aucune retenue, sans cette barrière que tu t'étais imposé avant de pouvoir replonger. Tu t'eloignes après ce baiser et ces mots franchissent tes lèvres sans même que tu aies à y penser : « Je t'aime ». Des paroles que tu ne lui as pas dit depuis... Tu ne te souviens même pas. Pourtant, tu les penses. Véritablement, du fond de ton coeur. Et sans plus penser au passé et a ce qu'il vous a fait, c'est vers le futur désormais que se tourne cette soirée ; un futur à deux, peut-être ; à trois, sûrement. Une promesse tacite en ce jour célébrant les amoureux.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: something's gotta give ㄨ holly
Dim 10 Juin 2018 - 18:33
Les choses trop longtemps restées en suspens, ces non-dits latents qui ont déjà empoisonné notre relation finissent par être extériorisés, et si la peur reste présente, la tristesse aussi comme ce ne sont pas des sujets faciles à aborder, il y a ses doigts enlacés aux miens, sa présence tout près de moi, et ce sourire qui naît sur ses lèvres pour me rassurer, et réchauffer mon coeur. Sans doute que c'est ce qui me permet de laisser échapper cette boutade, concernant les fiançailles avec Léandre. Son rire détend l'atmosphère, fait naître un nouveau sourire sur mon visage. J'ai toujours aimé l'entendre, ça ne changera sans doute jamais.
« Oui, je sais... »
Mes lèvres sont venues chercher les siennes en un baiser bref, affirmant autant que mes mots la sincérité des sentiments que j'ai pour lui. Nos regards restent plongés l'un dans l'autre un instant comme il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille dans un geste qu'il a déjà du faire des milliers de fois. Et ses doigts ont glissé le long de ma joue, de mon menton, avant qu'il ne m'embrasse à son tour, et je m'abandonne quelques secondes à cette démonstration d'affection et de tendresse tant désirée. Jusqu'à ce qu'il s'écarte à nouveau légèrement pour prononcer ces trois petits mots si lourds de sens.
« Je t'aime. »
Mon coeur a fait un bond dans ma poitrine, et l'émotion me gagne plus que je ne l'aurais imaginé. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il les dit à mon encontre, et pourtant, je crois qu'ils me font autant d'effet que lorsqu'il me l'a avoué au tout début de notre relation - il y a une éternité.
« Je t'aime aussi. »
Je suis venue chercher un autre baiser, comme si ça pouvait me confirmer, m'assurer que tout ça était bien réel. Qu'il ne s'agit pas d'un rêve, éveillé ou non. Que rien ne va venir entacher ce renouveau entre nous. Mais pour ce soir, au moins, aucun nouveau drame ne vient troubler cette renaissance, l'étincelle qui reprend vie, comme si elle n'attendait que ça pour embraser à nouveau nos coeurs. Et je me surprends, tout comme lui, peut-être, à imaginer un futur à trois avec Faolán, où nous serons enfin, réellement, une famille unie.
« Oui, je sais... »
Mes lèvres sont venues chercher les siennes en un baiser bref, affirmant autant que mes mots la sincérité des sentiments que j'ai pour lui. Nos regards restent plongés l'un dans l'autre un instant comme il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille dans un geste qu'il a déjà du faire des milliers de fois. Et ses doigts ont glissé le long de ma joue, de mon menton, avant qu'il ne m'embrasse à son tour, et je m'abandonne quelques secondes à cette démonstration d'affection et de tendresse tant désirée. Jusqu'à ce qu'il s'écarte à nouveau légèrement pour prononcer ces trois petits mots si lourds de sens.
« Je t'aime. »
Mon coeur a fait un bond dans ma poitrine, et l'émotion me gagne plus que je ne l'aurais imaginé. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il les dit à mon encontre, et pourtant, je crois qu'ils me font autant d'effet que lorsqu'il me l'a avoué au tout début de notre relation - il y a une éternité.
« Je t'aime aussi. »
Je suis venue chercher un autre baiser, comme si ça pouvait me confirmer, m'assurer que tout ça était bien réel. Qu'il ne s'agit pas d'un rêve, éveillé ou non. Que rien ne va venir entacher ce renouveau entre nous. Mais pour ce soir, au moins, aucun nouveau drame ne vient troubler cette renaissance, l'étincelle qui reprend vie, comme si elle n'attendait que ça pour embraser à nouveau nos coeurs. Et je me surprends, tout comme lui, peut-être, à imaginer un futur à trois avec Faolán, où nous serons enfin, réellement, une famille unie.
- ça remonte...: