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Because we care about her - Terminé
Lun 26 Fév 2018 - 23:29
Le mois de février touche à sa fin. Les températures commencent tout juste à se radoucir sur les Highlands, mais l'on est encore loin du printemps et du retour des beaux jours. Les pluies demeurent fréquentes et les températures baissent volontiers en dessous de zéro une fois la nuit tombée. C'est à peine si la neige cède du terrain au profit des pelouses vert sombre largement saturée d'eau.
Comme le précédent, j'avais eu largement de quoi m'occuper ce mois-ci. Il y avait eu le second volet des expériences d'Ayden, les retrouvailles avec une ancienne élève devenue professeure, le Blue Love's Day marqué par les révélations de Penny et sa demande un peu particulière, la fête des Summerbee, sans oublier ma petite altercation avec Erikson... Assurément, la vie à Hungcalf ne manquait jamais d'animation, ni de rebondissement en tout genre.
Cela dit, l'événement le plus marquant demeurait sans doute ma conversation avec Scylla. Elle avait inauguré ce mois de février en charriant dans son tumulte une foule de préoccupations nouvelles et dont je pensais n'avoir plus jamais à me soucier. Car notre relation avait beau se dégager de tout engagement, je n'en demeurais pas moins inquiet de son bien être. Et puisqu'elle avait choisi de me faire confiance, je me devais de l'épauler tant qu'elle le voudra et selon les limites établies.
A ce titre, j'estimais qu'il était grand temps de faire avancer cette histoire de mariage arrangé... Ou plutôt, ce sabotage de mariage arrangé. Car c'était bien de cela dont il était question : faire annuler l'union de Scylla et Eustache par tous les moyens. Pour y parvenir, chacun avait sa petite idée et il va sans dire que nous n'étions pas d'accord sur tout... En particulier Sasha et moi, dont la vision des choses semblait différer assez radicalement. Dans tous les cas, ce serait à la principale intéressée de trancher.
Et je ne pourrais rien y faire.
Ma démarche se résumait, pour le moment, à développer une vision plus fine de la situation. Je voulais avoir toutes les cartes en main, de sorte à trouver la meilleure approche. Pour cela, le plus simple restait encore de discuter avec les uns et les autres.
Et quand Scylla aborda le sujet de sa petite sœur Helga, dans le parc puis chez moi, j'ai tout de suite su qu'il me faudrait aller lui parler un jour ou l'autre. La jeune femme était manifestement un élément clé de l'affaire... La raison pour laquelle l'aînée consentait à se « sacrifier », selon ses propres mots. Beaucoup de choses reposaient donc sur les épaules de la demoiselle dont, apparemment, le gros de l'affaire n'avait pas encore été dévoilé.
J'avais donc informé Scylla de mes intentions le matin même, par texto. Il n'était pas question d'opérer une telle manœuvre sans requérir sa bénédiction au préalable : question de loyauté et d’honnêteté de base. Cette dernière se laissa convaincre sans trop de difficulté : elle me faisait entièrement confiance. Je ne pouvais que m'en féliciter.
J'avais pris soin de consulter les emplois du temps, avant de me lancer dans la recherche de la benjamine des Muller. Apparemment, sa classe avait une heure de trou, à ce moment de l'après midi. J'espérais trouver la jeune femme dans sa salle commune, mais certains camarades m'incitèrent à la chercher plutôt en salle de musique. Je me rendis donc au troisième étage sans attendre, afin d'y jeter un coup d’œil.
Comme le précédent, j'avais eu largement de quoi m'occuper ce mois-ci. Il y avait eu le second volet des expériences d'Ayden, les retrouvailles avec une ancienne élève devenue professeure, le Blue Love's Day marqué par les révélations de Penny et sa demande un peu particulière, la fête des Summerbee, sans oublier ma petite altercation avec Erikson... Assurément, la vie à Hungcalf ne manquait jamais d'animation, ni de rebondissement en tout genre.
Cela dit, l'événement le plus marquant demeurait sans doute ma conversation avec Scylla. Elle avait inauguré ce mois de février en charriant dans son tumulte une foule de préoccupations nouvelles et dont je pensais n'avoir plus jamais à me soucier. Car notre relation avait beau se dégager de tout engagement, je n'en demeurais pas moins inquiet de son bien être. Et puisqu'elle avait choisi de me faire confiance, je me devais de l'épauler tant qu'elle le voudra et selon les limites établies.
A ce titre, j'estimais qu'il était grand temps de faire avancer cette histoire de mariage arrangé... Ou plutôt, ce sabotage de mariage arrangé. Car c'était bien de cela dont il était question : faire annuler l'union de Scylla et Eustache par tous les moyens. Pour y parvenir, chacun avait sa petite idée et il va sans dire que nous n'étions pas d'accord sur tout... En particulier Sasha et moi, dont la vision des choses semblait différer assez radicalement. Dans tous les cas, ce serait à la principale intéressée de trancher.
Et je ne pourrais rien y faire.
Ma démarche se résumait, pour le moment, à développer une vision plus fine de la situation. Je voulais avoir toutes les cartes en main, de sorte à trouver la meilleure approche. Pour cela, le plus simple restait encore de discuter avec les uns et les autres.
Et quand Scylla aborda le sujet de sa petite sœur Helga, dans le parc puis chez moi, j'ai tout de suite su qu'il me faudrait aller lui parler un jour ou l'autre. La jeune femme était manifestement un élément clé de l'affaire... La raison pour laquelle l'aînée consentait à se « sacrifier », selon ses propres mots. Beaucoup de choses reposaient donc sur les épaules de la demoiselle dont, apparemment, le gros de l'affaire n'avait pas encore été dévoilé.
J'avais donc informé Scylla de mes intentions le matin même, par texto. Il n'était pas question d'opérer une telle manœuvre sans requérir sa bénédiction au préalable : question de loyauté et d’honnêteté de base. Cette dernière se laissa convaincre sans trop de difficulté : elle me faisait entièrement confiance. Je ne pouvais que m'en féliciter.
J'avais pris soin de consulter les emplois du temps, avant de me lancer dans la recherche de la benjamine des Muller. Apparemment, sa classe avait une heure de trou, à ce moment de l'après midi. J'espérais trouver la jeune femme dans sa salle commune, mais certains camarades m'incitèrent à la chercher plutôt en salle de musique. Je me rendis donc au troisième étage sans attendre, afin d'y jeter un coup d’œil.
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Re: Because we care about her - Terminé
Mer 28 Fév 2018 - 18:19
Il fait vraiment trop froid en ce moment, mais en même temps la saison le veut et ça n’empêche pas d’en avoir marre de sortir un gros manteau, une écharpe, des gants et tout le kit pour survivre pendant ce genre de période. Tu aimerais que le soleil puisse rapidement à nouveau montrer le bout de son nez, aller dans le parc pendant des heures entre les cours avec comme seul vêtement un haut court et un petit short, fermer les yeux et profiter de l’instant. Dans quelques semaines. Pour le moment, tu es seulement dans la salle de musique, l’endroit ou refaire le monde est entièrement possible, sur une partition d’un mordu assez connu dans le monde. C’est une chanson compliquée, mais que tu arrives à maîtriser de plus en plus, un véritable bonheur pour les oreilles et une source infinie d’énergie pour l’âme et l’esprit.
Tu attrapes doucement le manche de ton violon, réajustes la caisse de résonance et fait glisser la barre d’harmonie contre les cordes avec légèreté et précision en fermant les yeux pour te concentrer sur le son et l’authenticité de ton geste. La musique ce n’est pas seulement une manière de t’évader en oubliant le plus grand des soucis que tu as dans la vie comme le mutisme ou le regard des autres te concernant. C’est plutôt une façon de pouvoir t’exprimer et de faire savoir à tout le monde que d’une façon ou d’une autre, tu arrives quand même à parler et à transmettre des choses qui ne peuvent pas se voir à l’œil nu ou à s’entendre sans y prêter vraiment attention. C’est la façon que tu as choisie pour communiquer et il faut avouer qu’elle te correspond parfaitement.
La dernière personne dans la salle te fait signe de la main alors qu’elle va vers la salle de repas pendant que tu décides finalement de ranger ton matériel à ton tour avant d’aller le déposer à son emplacement habituel. Ton violon est l’un des meilleurs sur le marcher, il faut dire que ton père a largement les moyens, et même s’il n’est pas présent pour toi physiquement, au moins il laisse son compte en banque à disposition. Tu attrapes la mallette et la déposes sur une grande table en bois avant d’y placer ton instrument, tu relèves le visage quand le premier bruit se fait entendre. C’est Monsieur Cioban, le concierge de l’école qui apparaît dans la salle de musique, peut-être qu’il va devoir faire un petit coup de ménage ou qu’il doit réparer l’un des piano qui ne fonctionne plus depuis quelque temps. Tu lui adresses un beau sourire, c’est un homme qui ne passe pas inaperçu et qui a plusieurs rumeurs circulant sur lui, simplement, tu veux te faire ta propre idée de qui il est réellement, les rumeurs sur toi sont nombreuses et le plus souvent totalement fausses, alors tu sais de quoi tu parles. Cependant, l’homme n’a pas l’air d’être là pour le boulot, mais pour te parler avançant dans ta direction avec un regard insistant. Tu lèves la main et la pose sur ta bouche en la déplaçant vers l’extérieur pour le saluer. Tu ne savais même pas qu’il connaissait ton existence, il faut dire que les élèves sont nombreux dans cette école et tu n’est pas tellement du genre à te faire remarquer, c’est plutôt le contraire malgré le fait que tu sois très énergique à bouger de partout, il est assez évident que d’être sous la lumière des projecteurs, ça ne te dit rien.
Tu attrapes doucement le manche de ton violon, réajustes la caisse de résonance et fait glisser la barre d’harmonie contre les cordes avec légèreté et précision en fermant les yeux pour te concentrer sur le son et l’authenticité de ton geste. La musique ce n’est pas seulement une manière de t’évader en oubliant le plus grand des soucis que tu as dans la vie comme le mutisme ou le regard des autres te concernant. C’est plutôt une façon de pouvoir t’exprimer et de faire savoir à tout le monde que d’une façon ou d’une autre, tu arrives quand même à parler et à transmettre des choses qui ne peuvent pas se voir à l’œil nu ou à s’entendre sans y prêter vraiment attention. C’est la façon que tu as choisie pour communiquer et il faut avouer qu’elle te correspond parfaitement.
La dernière personne dans la salle te fait signe de la main alors qu’elle va vers la salle de repas pendant que tu décides finalement de ranger ton matériel à ton tour avant d’aller le déposer à son emplacement habituel. Ton violon est l’un des meilleurs sur le marcher, il faut dire que ton père a largement les moyens, et même s’il n’est pas présent pour toi physiquement, au moins il laisse son compte en banque à disposition. Tu attrapes la mallette et la déposes sur une grande table en bois avant d’y placer ton instrument, tu relèves le visage quand le premier bruit se fait entendre. C’est Monsieur Cioban, le concierge de l’école qui apparaît dans la salle de musique, peut-être qu’il va devoir faire un petit coup de ménage ou qu’il doit réparer l’un des piano qui ne fonctionne plus depuis quelque temps. Tu lui adresses un beau sourire, c’est un homme qui ne passe pas inaperçu et qui a plusieurs rumeurs circulant sur lui, simplement, tu veux te faire ta propre idée de qui il est réellement, les rumeurs sur toi sont nombreuses et le plus souvent totalement fausses, alors tu sais de quoi tu parles. Cependant, l’homme n’a pas l’air d’être là pour le boulot, mais pour te parler avançant dans ta direction avec un regard insistant. Tu lèves la main et la pose sur ta bouche en la déplaçant vers l’extérieur pour le saluer. Tu ne savais même pas qu’il connaissait ton existence, il faut dire que les élèves sont nombreux dans cette école et tu n’est pas tellement du genre à te faire remarquer, c’est plutôt le contraire malgré le fait que tu sois très énergique à bouger de partout, il est assez évident que d’être sous la lumière des projecteurs, ça ne te dit rien.
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Re: Because we care about her - Terminé
Mer 28 Fév 2018 - 22:16
La salle est déserte. Ne reste que la jeune Helga Muller, en train de ranger son instrument dans son étuis. Comme j'approche, elle me salue dans la langue des signes. Je réplique de la même façon. Pas que j'ai des notions, mais c'est un peu comme tout : de temps en temps on grappille un bout de quelque chose par-ci par-là. Elle a l'air d'avoir compris que je venais pour elle. D'une certaine façon, ça m'arrange. Je n'ai pas l'intention de tourner autour du pot plus que nécessaire.
« Comment ça va Helga ?
Fais-je de mon habituel ton chaleureux. On n'avait jamais eu tellement l'occasion de discuter elle et moi. Il y a tellement d'élève au sein de l'université, faut dire... Mais je peux tout de même me vanter de presque tous les connaître de visage, à défaut du nom. Surtout les dernières années.
Pour les grandes familles, c'était différent en revanche : on repérait tout de suite les membres de chaque clan, à force. Il y en avait trois ou quatre comme ça, à Hungcalf... Les noms de riches familles de sang-purs. Et les Muller en faisait parti, naturellement.
Approchant, je considère brièvement la jeune femme du regard. Helga est à l'image de ce que sa sœur m'en a décrit : elle a l'air douce, gentille... Sans la connaître, on a l'impression d'une personne tout à fait inoffensive.
Je suis curieux de découvrir ce qu'il en est vraiment. Pas que je soupçonne quoi que ce soit, mais disons que j'aime me forger mon propre avis. Le ressenti d'une sœur n'est, par définition, jamais vraiment objectif.
« Tu as une minute ? Il faut que je te parle de quelque chose d'important.
Fais-je alors, mes yeux noirs scrutant ses prunelles brunes avec attention.
« C'est au sujet de ta sœur Scylla.
Je précise parce-qu'à priori, c'est pas la seule sœur Muller du bahut. Et même si les rumeurs ont été largement colportées ces derniers temps, il se peut que la demoiselle soit passée entre les goûtes de fiel répandues par le Chineur... Ce que je lui souhaite, soit dit en passant. Les termes employés par le canard pour décrire notre rencontre ne sont pas particulièrement délicats. Auquel cas, elle ignore encore le lien particulier qui m'unit désormais à l'une de ses frangines.
« Peut-être qu'on devrait s'asseoir dans un coin...
J'ajoute distraitement, le regard reporté sur la pièce. La conversation promettait d'être riche, alors...
Autant être bien assit.
« Comment ça va Helga ?
Fais-je de mon habituel ton chaleureux. On n'avait jamais eu tellement l'occasion de discuter elle et moi. Il y a tellement d'élève au sein de l'université, faut dire... Mais je peux tout de même me vanter de presque tous les connaître de visage, à défaut du nom. Surtout les dernières années.
Pour les grandes familles, c'était différent en revanche : on repérait tout de suite les membres de chaque clan, à force. Il y en avait trois ou quatre comme ça, à Hungcalf... Les noms de riches familles de sang-purs. Et les Muller en faisait parti, naturellement.
Approchant, je considère brièvement la jeune femme du regard. Helga est à l'image de ce que sa sœur m'en a décrit : elle a l'air douce, gentille... Sans la connaître, on a l'impression d'une personne tout à fait inoffensive.
Je suis curieux de découvrir ce qu'il en est vraiment. Pas que je soupçonne quoi que ce soit, mais disons que j'aime me forger mon propre avis. Le ressenti d'une sœur n'est, par définition, jamais vraiment objectif.
« Tu as une minute ? Il faut que je te parle de quelque chose d'important.
Fais-je alors, mes yeux noirs scrutant ses prunelles brunes avec attention.
« C'est au sujet de ta sœur Scylla.
Je précise parce-qu'à priori, c'est pas la seule sœur Muller du bahut. Et même si les rumeurs ont été largement colportées ces derniers temps, il se peut que la demoiselle soit passée entre les goûtes de fiel répandues par le Chineur... Ce que je lui souhaite, soit dit en passant. Les termes employés par le canard pour décrire notre rencontre ne sont pas particulièrement délicats. Auquel cas, elle ignore encore le lien particulier qui m'unit désormais à l'une de ses frangines.
« Peut-être qu'on devrait s'asseoir dans un coin...
J'ajoute distraitement, le regard reporté sur la pièce. La conversation promettait d'être riche, alors...
Autant être bien assit.
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Re: Because we care about her - Terminé
Ven 2 Mar 2018 - 19:53
L’homme en question utilise un comportement plutôt chaleureux alors qu’il arrive vers toi pour venir te demander si tu vas bien, tu lui accordes un sourire calmement même si tu sais pertinemment qu’il n’est pas là pour te demander comment se passe ta vie. Après tout tu n’as pas tellement souvenir d’avoir déjà eu une vraie discussion même visuelle avec cet homme, c’est même assez étrange qu’il connaisse ton prénom. D’accord, là, tu commences légèrement à avoir peur, ce n’est pas le genre de situation dont tu es habituée, ça ne concerne pas encore une rumeur sur ta personne où tu n’es pas renvoyée de l’école. De quelque chose d’important ? D’accord, là, tu commences légèrement à avoir peur, ce n’est pas le genre de situation dont tu es habituée, ça ne concerne pas encore une rumeur sur ta personne où tu n’es pas renvoyée de l’école. Tu espères de toute ton âme que ce n’est pas ça, tu n’as absolument rien fait de mal. C’est peut-être parce que tu passes des heures le soir en dehors de l’établissement avec un ami à regarder les étoiles, mais ce n’est pas interdit dans cette école à ta connaissance, tu voudrais vraiment que se soit pas ça. Peut-être que c’est la fois où tu as eu le malheur de casser un mobilier sans vraiment le vouloir, en disparaissant honteuse sans ne plus jamais remettre les pieds dans cette salle. Ils savent que c’est toi, c’est sûrement ça. Tu vas aller à Azkaban.
Tu commences à ne plus pouvoir tenir en place alors que tu penses avoir fait une bêtise, c’est alors que tu arrêtes de bouger pendant quelques secondes en scrutant l’homme avec un regard nouveau quand il annonce que c’est au sujet de ta grande sœur. Tu tombes presque sur une chaise vers la table ou se situes l’étui de ton violon et invites l’homme à se placer en face de toi d’un léger mouvement de main, tu viens pour la première fois de la semaine, de perdre ton sourire. Tu lèves doucement les paumes de tes mains vers le haut comme pour demander une explication rapide, mais l’homme t’invite à te mettre sur une chaise, ce qui ne te rassure pas. Tu tombes presque sur une chaise vers la table ou se situes l’étui de ton violon et invites l’homme à se placer en face de toi d’un léger mouvement de main, tu viens pour la première fois de la semaine, de perdre ton sourire. Tu ouvres les yeux encore plus et fixe l’homme alors qu’il vient se placer calmement, tu n’aimes pas ce silence, il faut à tout prix que les mots sortent de sa bouche au risque de te rendre folle. Normalement, Scylla devrait être en cours à cette heure-là et tu espères qu’elle n’est pas ailleurs à faire des bêtises, tu connais très bien ta sœur après tout.
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Re: Because we care about her - Terminé
Ven 2 Mar 2018 - 21:01
Je vois l'expression de la demoiselle se décomposer à mesure que j’énonce mes intentions. Je suppose qu'elle n'a aucune idée de ce qu'un homme comme moi peut bien avoir après sa sœur. C'est clair que, vu de l'extérieur, rien ne laisse présager de ce qui va suivre. Et j'ai bien peur que cette mine déconfite ne s'arrange pas, à mesure que je lui dévoilerais les différents éléments à l'origine de ma présence ici. Mais qu'importe : certaines choses ne sont pas faites pour passer en douceur. C'est ainsi.
Et je n'y suis pour rien.
Suivant son geste, je m'en vais donc prendre place sur la chaise en face d'elle. Je la vois qui m'interroge du regard, avide d'entendre ce que j'ai à lui dire. Inutile de la faire patienter davantage. Je rassemble rapidement mes idées et commence donc.
« Scylla m'a confié quelque chose de très important l'autre jour. Je lui ai demandé si elle m'autorisait à t'en parler et elle a dit oui.
Je pose cela comme base, afin qu'elle sache que sa sœur est bien au courant de ma démarche et qu'elle y adhère. Le prérequis est essentiel, car il me donne un genre de légitimité qui devrait contribuer à normaliser un peu cet échange.
« Vos parents ont pour projet de la marier avec un sorcier de bonne famille. Fais-je en posant les mains sur la table. Un certain Eustache Desjardins. Peut-être que tu l'as déjà vu... C'est un français... Cheveux noirs, mi-longs, avec un grand nez. Bref.
Je mime brièvement le « grand nez » d'un geste de la main, tout en poursuivant.
« A priori tu ne devrais pas être au courant de cette histoire. Elle non plus : elle vient de l'apprendre tout récemment. Et... Comme tu dois t'en douter, elle ne le vit pas super bien.
Mes doigts s'entrelacent. Je me penche légèrement vers l'avant. Mes yeux noirs plantés dans ses prunelles brunes, je la dévisage d'une certaine intensité.
J'imagine que d'entendre un type comme moi lui parler de ça doit lui poser question... Par anticipation, j'essaye donc de justifier la raison même de cette conversation.
« Je t'en parle parce-que je m'inquiète pour elle... Et elle m'a plus ou moins demandé de lui filer un coup de main. Alors...
Je m'arrête un moment de causer, afin de recueillir ses réactions et une éventuelle réponse écrite ou gestuée de sa part. Je n'ai pas beaucoup causé et pourtant, il y a déjà là pas mal d'info. De quoi filer un sacré tournis, sans exagérer. Mais il y a tant à dire : je crois qu'il n'y a pas de bon bout pour aborder le sujet, en vérité.
Cela dit, il est clair que je ne vais pas traîner à lui expliquer pourquoi je lui en parle à elle, en particulier. Et ça, ça risque vraiment de faire mal.
Et je n'y suis pour rien.
Suivant son geste, je m'en vais donc prendre place sur la chaise en face d'elle. Je la vois qui m'interroge du regard, avide d'entendre ce que j'ai à lui dire. Inutile de la faire patienter davantage. Je rassemble rapidement mes idées et commence donc.
« Scylla m'a confié quelque chose de très important l'autre jour. Je lui ai demandé si elle m'autorisait à t'en parler et elle a dit oui.
Je pose cela comme base, afin qu'elle sache que sa sœur est bien au courant de ma démarche et qu'elle y adhère. Le prérequis est essentiel, car il me donne un genre de légitimité qui devrait contribuer à normaliser un peu cet échange.
« Vos parents ont pour projet de la marier avec un sorcier de bonne famille. Fais-je en posant les mains sur la table. Un certain Eustache Desjardins. Peut-être que tu l'as déjà vu... C'est un français... Cheveux noirs, mi-longs, avec un grand nez. Bref.
Je mime brièvement le « grand nez » d'un geste de la main, tout en poursuivant.
« A priori tu ne devrais pas être au courant de cette histoire. Elle non plus : elle vient de l'apprendre tout récemment. Et... Comme tu dois t'en douter, elle ne le vit pas super bien.
Mes doigts s'entrelacent. Je me penche légèrement vers l'avant. Mes yeux noirs plantés dans ses prunelles brunes, je la dévisage d'une certaine intensité.
J'imagine que d'entendre un type comme moi lui parler de ça doit lui poser question... Par anticipation, j'essaye donc de justifier la raison même de cette conversation.
« Je t'en parle parce-que je m'inquiète pour elle... Et elle m'a plus ou moins demandé de lui filer un coup de main. Alors...
Je m'arrête un moment de causer, afin de recueillir ses réactions et une éventuelle réponse écrite ou gestuée de sa part. Je n'ai pas beaucoup causé et pourtant, il y a déjà là pas mal d'info. De quoi filer un sacré tournis, sans exagérer. Mais il y a tant à dire : je crois qu'il n'y a pas de bon bout pour aborder le sujet, en vérité.
Cela dit, il est clair que je ne vais pas traîner à lui expliquer pourquoi je lui en parle à elle, en particulier. Et ça, ça risque vraiment de faire mal.
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Re: Because we care about her - Terminé
Dim 4 Mar 2018 - 21:40
« Scylla m'a confié quelque chose de très important l'autre jour. Je lui ai demandé si elle m'autorisait à t'en parler et elle a dit oui. » Alors que l’homme en question vient de prendre place sur une chaise non loin de toi, il commence par préciser que ta sœur est largement au courant de cette conversation et qu’elle approuve. Tu ne sais pas tellement quoi en penser, connaissant Scylla, elle serait là pour quelque chose de vraiment important, elle n’est pas du genre à laisser n’importe quoi avoir ce genre de discussion avec toi sans être elle-même présente. Peut-être qu’elle a honte de ce que Thomas veut t’annoncer, tu lèves un sourcil pour qu’il puisse continuer. « Vos parents ont pour projet de la marier avec un sorcier de bonne famille. » Tu relèves le visage rapidement et ne quittes pas le garçon une seule seconde des yeux pour savoir, s'il est réellement sérieux. Sérieux ?! Tu restes là sans bouger, comme paralyser dans un total déni, en fait, tu ne crois même pas ce que Thomas en ce moment est en train de te dire. « Un certain Eustache Desjardins. Peut-être que tu l'as déjà vu... C'est un Français... Cheveux noirs, mi-longs, avec un grand nez. Bref. » Eustache ? Mais c’est qui cet homme sérieusement, depuis quand Scylla doit-elle se marier avec un Français qu’elle connaît sûrement à peine. Ça n’a aucun sens.
Tu ne sais même pas qui est ce garçon, elle n’a jamais une seule fois évoqué son nom et cette histoire commence déjà à ne pas du tout te plaire, il va falloir que des réponses et des précisions puissent arriver sinon tu risques pour la première fois depuis longtemps de t’énerver pour de bons. Tu termines enfin par arriver à bouger et hausses les épaules, il se passe quoi sérieux ?! « A priori, tu ne devrais pas être au courant de cette histoire. Elle non plus : elle vient de l'apprendre tout récemment. Et... Comme tu dois t'en douter, elle ne le vit pas super bien. » Tu ouvres alors des grands yeux et fouille dans ton sac, elle doit avoir peur et ne veut pas t’en parler pour ne pas t’inquiéter, elle n’a pas encore compris que les sœurs sont aussi là pour ce genre de situation. Tu ne vas sûrement pas rester là à ne rien faire. Tu attrapes un carnet dans le sac et un stylo, sans perdre une seconde, tu écris et montre à l’homme. Où se trouve Scylla ? Tu n’as pas le temps pour parler tranquillement, ou du moins avoir un échange alors qu’un problème aussi gros montre le bout de son nez. Tu es la dernière de la famille, mais tu dois aussi savoir agir quand une personne que tu aimes à besoin de toi.
« Je t'en parle parce que je m'inquiète pour elle... Et elle m'a plus ou moins demandé de lui filer un coup de main. Alors… » Pourquoi elle demanderait de l’aide à cet homme, tu as sûrement oublié un épisode ou même un chapitre entier, mais ce n’est pas le plus important pour le moment, tu attrapes ton sac et le pose sur ton dos, une fois sur tes jambes, tu regardes l’homme dans les yeux. Le message est clair. S’il te plaît, emmène-moi à ma sœur.
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Re: Because we care about her - Terminé
Dim 4 Mar 2018 - 22:15
Helga ne perd pas une minute et réclame aussitôt de voir sa sœur, son visage traduisant toute l'intensité des émotions qui la traversent : stupeur, incompréhension... Je ne m'attendais pas vraiment à autre chose.
Et il est clair que je ne suis pas la personne la mieux placée pour faire une telle annonce. Reléguer un sujet aussi personnel au concierge de l'Université : oui, c'est surprenant. Mais pour Helga, c'est tout ce que je suis, à cette heure. Elle n'est pas au courant de la nature de la relation que j'entretiens avec sa sœur.
Cela dit, comme avec Sasha, il semblerait que de me poser en intermédiaire fasse plus vite avancer les affaires : les membres de cette famille ont la fâcheuse habitude de garder pour eux les choses importantes. Ils veulent se protéger les uns les autres... Et c'est ainsi que les situations s'enlisent, en vérité.
Face aux supplications silencieuses de la jeune femme, je m'empresse de temporiser d'un geste de la main.
« Elle doit avoir cours à l'heure qu'il est. Fais-je. Mais je vais l'appeler, ok ?
Il va sans dire que la sorcière n'ira pas décrocher son téléphone en plein cours. Je rédige donc une courte note sur un bout de parchemin, en forme de convocation à la vie scolaire... Histoire de lui donner une bonne raison de quitter la salle en plein milieu. Une fois ma signature apposée, j'expédie le parchemin à travers les couloirs de l'Université d'un coup de baguette magique.
« Je vais te demander de patienter trois minutes maintenant.
Fais-je. Connaissant Scylla, elle ne devrait pas tarder à rappliquer : elle sait que je suis en conversation avec sa petite sœur dans la salle de musique, à l'heure actuelle. Et il lui suffira de poser les yeux sur mon bout de papier pour comprendre de quoi il retourne.
Et maintenant que la brèche est ouverte, les choses vont pouvoir commencer à avancer sérieusement. A ce titre, j'ose espérer que Scylla aura le courage de tout lui raconter de bout en bout... Y comprit la partie désagréable. Par là, j'entends la menace qui pèse sur Helga, en cas de refus de l'aînée de s'unir à l'héritier français. Car à la base, c'est précisément pour cette raison qu'elle s'est bien gardée d'en parler à sa petite sœur.
De toute façon, il est clair que si ce n'est pas elle qui lui dit, je le ferai.
Et il est clair que je ne suis pas la personne la mieux placée pour faire une telle annonce. Reléguer un sujet aussi personnel au concierge de l'Université : oui, c'est surprenant. Mais pour Helga, c'est tout ce que je suis, à cette heure. Elle n'est pas au courant de la nature de la relation que j'entretiens avec sa sœur.
Cela dit, comme avec Sasha, il semblerait que de me poser en intermédiaire fasse plus vite avancer les affaires : les membres de cette famille ont la fâcheuse habitude de garder pour eux les choses importantes. Ils veulent se protéger les uns les autres... Et c'est ainsi que les situations s'enlisent, en vérité.
Face aux supplications silencieuses de la jeune femme, je m'empresse de temporiser d'un geste de la main.
« Elle doit avoir cours à l'heure qu'il est. Fais-je. Mais je vais l'appeler, ok ?
Il va sans dire que la sorcière n'ira pas décrocher son téléphone en plein cours. Je rédige donc une courte note sur un bout de parchemin, en forme de convocation à la vie scolaire... Histoire de lui donner une bonne raison de quitter la salle en plein milieu. Une fois ma signature apposée, j'expédie le parchemin à travers les couloirs de l'Université d'un coup de baguette magique.
« Je vais te demander de patienter trois minutes maintenant.
Fais-je. Connaissant Scylla, elle ne devrait pas tarder à rappliquer : elle sait que je suis en conversation avec sa petite sœur dans la salle de musique, à l'heure actuelle. Et il lui suffira de poser les yeux sur mon bout de papier pour comprendre de quoi il retourne.
Et maintenant que la brèche est ouverte, les choses vont pouvoir commencer à avancer sérieusement. A ce titre, j'ose espérer que Scylla aura le courage de tout lui raconter de bout en bout... Y comprit la partie désagréable. Par là, j'entends la menace qui pèse sur Helga, en cas de refus de l'aînée de s'unir à l'héritier français. Car à la base, c'est précisément pour cette raison qu'elle s'est bien gardée d'en parler à sa petite sœur.
De toute façon, il est clair que si ce n'est pas elle qui lui dit, je le ferai.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Lun 5 Mar 2018 - 1:18
Scylla sait que Thomas est en train de parler à sa petite soeur. Il a prévenu qu'il le ferait le jour même. Elle lui a donné son accord. Elle est à son cours de littérature magique quand elle reçoit le parchemin qui lui demande de venir à la vie scolaire. En voyant la signature apposée, elle comprend qu'elle doit aller à la salle de musique. Ni une, ni deux, elle se précipite hors de la salle. Au lieu de descendre, elle monte l'étage supérieur. Par chance, il n'y a pas d'élèves qu'elle connaît qui traînent dans les couloirs.
Elle ouvre la salle en trombe, son premier réflexe est de prendre sa petite soeur dans ses bras. Helga à l'air inquiète. Elle voit dans le regard de sa soeur qu'il est temps d'avoir une discussion. Helga à le droit de savoir aussi. Elle lance alors un regard à Thomas avant de parler à sa soeur.
- Tommy t'a sûrement annoncer la nouvelle de mes fiançailles. Il ne m'aurait pas fait venir précipitamment sinon ma puce.
Avoir monté les escaliers quatre par quatre l'a quelque peu essoufflée.
- Mais il y a autre chose que tu dois savoir...
À force de voir sa petite soeur chérie comme une petite fille, elle la surprotège. Elle lui cache la vérité. Sauf que la vérité finit toujours par éclater au bout d'un moment. Vaut mieux maintenant que trop tard. Elle a laissé traîner ça pendant des semaines. Elle gardait le sourire pour que sa soeur garde son innocence. Pourtant Helga est une femme maintenant. Sa petite soeur d'amour n'est plus un bébé, contrairement à ce que Scylla pense. Elle prend les mains de sa soeur. Comme lorsque elles étaient enfants.
- Saches que je te protégerai toujours. Que ce n'est pas à cause de toi ce qui arrive.
Sa voix est tendre quand elle parle à sa soeur.
- Père m'a fiancée à Eustache Desjardins. C'est un Sang Pur que je ne porte pas du tout dans mon coeur. Je ne t'ai jamais parlé de lui avant et pourtant j'aurai dû le faire avant. Parce que...malheureusement cela te concerne aussi.
Elle ouvre la salle en trombe, son premier réflexe est de prendre sa petite soeur dans ses bras. Helga à l'air inquiète. Elle voit dans le regard de sa soeur qu'il est temps d'avoir une discussion. Helga à le droit de savoir aussi. Elle lance alors un regard à Thomas avant de parler à sa soeur.
- Tommy t'a sûrement annoncer la nouvelle de mes fiançailles. Il ne m'aurait pas fait venir précipitamment sinon ma puce.
Avoir monté les escaliers quatre par quatre l'a quelque peu essoufflée.
- Mais il y a autre chose que tu dois savoir...
À force de voir sa petite soeur chérie comme une petite fille, elle la surprotège. Elle lui cache la vérité. Sauf que la vérité finit toujours par éclater au bout d'un moment. Vaut mieux maintenant que trop tard. Elle a laissé traîner ça pendant des semaines. Elle gardait le sourire pour que sa soeur garde son innocence. Pourtant Helga est une femme maintenant. Sa petite soeur d'amour n'est plus un bébé, contrairement à ce que Scylla pense. Elle prend les mains de sa soeur. Comme lorsque elles étaient enfants.
- Saches que je te protégerai toujours. Que ce n'est pas à cause de toi ce qui arrive.
Sa voix est tendre quand elle parle à sa soeur.
- Père m'a fiancée à Eustache Desjardins. C'est un Sang Pur que je ne porte pas du tout dans mon coeur. Je ne t'ai jamais parlé de lui avant et pourtant j'aurai dû le faire avant. Parce que...malheureusement cela te concerne aussi.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Lun 5 Mar 2018 - 19:53
Tu avais déjà tout préparé pour aller voir Scylla et obtenir d’avantages d’explication à commencer par lui demander si ce que vient de te dire Thomas est la vérité ou le pur fruit de son imagination. Tu n’as pas pour habitude de faire confiance facilement, surtout quand tu ne connais pas la personne. Cependant, il te demande de patienter un peu et envoie un message à l’aide de la magie, tu restes pourtant sur tes jambes impatiente et surtout sur les nerfs, pour une fois la gentille petite Helga commence à sortir les crocs et ce n’est pas une mauvaise chose. Tu aimerais juste que se soit dans d’autres circonstances. Tu poses cependant ton sac au sol alors que le temps devient long, l’homme reste silencieux sûrement pour ne pas en dire trop, attendant que l’affaire soit expliqué par un membre de ta famille, ce qui est normal. Tu ne sais pas tellement quoi penser, il faut dire que tu n’imaginais pas une seule seconde que pendant une répétition de musique, un homme puisse rentrer dans la salle pour t’annoncer ce genre de choses sur en plus une soeur que tu pensais connaître sans aucun secret entre vous, il semblerait que tu te sois trompée.
La jeune femme arrive enfin à toute vitesse et enroule ses bras autour de toi, tu peux sentir l’émotion prendre place petite à petit alors que tu viens lui rendre son câlin, mais il est hors de question que tu pleures aujourd’hui. Quand il est question de toi d’accord, mais dans ce genre de situation, tu dois être une femme forte et tout faire pour régler au mieux la situation, à commencer par écouter l’histoire en pleins. Elle s’éloigne et commence à te parler tendrement. « - Tommy t'a sûrement annoncer la nouvelle de mes fiançailles. Il ne m'aurait pas fait venir précipitamment sinon ma puce. » Tommy ? Depuis quand elle est aussi proche de ce mec, il va falloir qu’elle s’explique sur ce coup. Tu hausses un sourcil au prolongement du surnom, mais ne t’attardes pas dessus, tu veux en savoir plus sur les fiançailles, en fait, tu veux pouvoir être au courant de toute l’histoire.
« - Mais il y a autre chose que tu dois savoir… » Tu lâches un léger soupir, qu’est ce qui peut-être pire que cette nouvelle où tu apprends que ta grande sœur va devoir se marier avec un homme qu’elle n’aime pas. Franchement, tu n’arrives pas à trouver ce qu’elle pourrait rajouter. Elle attrape tes mains et tu plonges tes yeux à nouveau dans les siens, sans perdre un fil de la conversation. « - Saches que je te protégerai toujours. Que ce n'est pas à cause de toi ce qui arrive. » Tu sais très bien qu’elle sera toujours là pour veiller sur toi, ce que tu ne comprends pas en revanche, c’est pourquoi elle te dit que ce n’est pas à cause de toi. Tu devrais te sentir fautive ? Tu avances doucement et regardes ta sœur dans les yeux, de quoi elle parle ?! « - Père m'a fiancée à Eustache Desjardins. C'est un Sang Pur que je ne porte pas du tout dans mon cœur. Je ne t'ai jamais parlé de lui avant et pourtant, j'aurai dû le faire avant. Parce que...Malheureusement, cela te concerne aussi. » Oui, il fallait le faire. Tu tombes alors sur la chaise et pose les mains sur tes jambes en regardant le sol, tu as besoin de temps pour réfléchir et surtout pour comprendre, tu es loin d’être quelqu’un de bête, si elle dit que cela te concerna, ça ne veut pas dire 100 000 choses. Mais bien une seule, pourtant, tu ne peux pas y croire. Tu n’as même pas la force d’attraper la feuille pour écrire, ce nouveau sentiment en toi n’est pas de la tristesse, c’est de la haine. Tu relèves les yeux et scrutes ta sœur un moment, que se soit ton père ou ce garçon, l’un d'eux va le payer.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Mar 6 Mar 2018 - 19:31
Comme prévu, Scylla arrive rapidement. Je la laisse reprendre le fil de la discussion sans mot dire, le regard rivé sur Helga et ses réactions. Cette dernière est visiblement impatiente de comprendre de quoi il retourne. Je décèle chez elle les premiers signes d'une tension grandissante, ce qui me laisse à penser que la candide demoiselle décrite par la Pokeby et son cousin possède certainement plus de ressources qu'ils ne veulent bien l'admettre.
Le genre de constat qui me conforte dans mon intuition initiale : je suis de plus en plus convaincu de la nécessité de tout ceci. Savoir sortir les crocs est bien plus utile dans la vie que la passivité que l'on aime à faire passer pour de l'innocence.
Le diminutif employé par Scylla, en parlant de moi, fait tiquer la Wright : moi aussi, pour le coup. Je pince vaguement les lèvres en détournant le regard. La jeune femme a parfois du mal à surveiller son langage... Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, de mémoire. Mais qu'importe. Notre relation n'a pas vocation à rester secrète dans le cas présent. J'imagine qu'il faudra bien aborder la question à un moment ou un autre... Même si cela risque de faire beaucoup d'un seul coup.
Scylla poursuit ses explications en parlant d'Eustache et de l'arrangement avec son père. Elle reprend ce que j'avais précédemment annoncé et développe, jusqu'à ouvrir sur le fait que tout ceci concerne également la plus jeune. La manière dont elle dit les choses reste néanmoins assez évasive. Je ne suis pas convaincu du fait que Helga ait de quoi véritablement jauger la situation dans son entièreté.
Cela dit, on peut déjà constater, à son regard, que les choses ne resteront pas en l'état bien longtemps. Cette lueur qui brille à travers ses prunelles ne ressemble en rien à de la résignation. La Wright semble prête à en découdre : de le constater me ravit. Elle ne se laissera pas faire... Tout du moins, c'est l'impression que j'en ai, sur le moment.
« Explique cette histoire de chantage, Scylla.
Fais-je doucement. Sasha ne voulait pas que le sujet soit abordé. Mais je crois, à l'inverse, qu'il faut lever toute ambiguïté. Après quoi Scylla pourra lui dire ce qui a déjà été débattu... Et on pourra alors vraiment commencer à avancer.
Le genre de constat qui me conforte dans mon intuition initiale : je suis de plus en plus convaincu de la nécessité de tout ceci. Savoir sortir les crocs est bien plus utile dans la vie que la passivité que l'on aime à faire passer pour de l'innocence.
Le diminutif employé par Scylla, en parlant de moi, fait tiquer la Wright : moi aussi, pour le coup. Je pince vaguement les lèvres en détournant le regard. La jeune femme a parfois du mal à surveiller son langage... Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, de mémoire. Mais qu'importe. Notre relation n'a pas vocation à rester secrète dans le cas présent. J'imagine qu'il faudra bien aborder la question à un moment ou un autre... Même si cela risque de faire beaucoup d'un seul coup.
Scylla poursuit ses explications en parlant d'Eustache et de l'arrangement avec son père. Elle reprend ce que j'avais précédemment annoncé et développe, jusqu'à ouvrir sur le fait que tout ceci concerne également la plus jeune. La manière dont elle dit les choses reste néanmoins assez évasive. Je ne suis pas convaincu du fait que Helga ait de quoi véritablement jauger la situation dans son entièreté.
Cela dit, on peut déjà constater, à son regard, que les choses ne resteront pas en l'état bien longtemps. Cette lueur qui brille à travers ses prunelles ne ressemble en rien à de la résignation. La Wright semble prête à en découdre : de le constater me ravit. Elle ne se laissera pas faire... Tout du moins, c'est l'impression que j'en ai, sur le moment.
« Explique cette histoire de chantage, Scylla.
Fais-je doucement. Sasha ne voulait pas que le sujet soit abordé. Mais je crois, à l'inverse, qu'il faut lever toute ambiguïté. Après quoi Scylla pourra lui dire ce qui a déjà été débattu... Et on pourra alors vraiment commencer à avancer.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Mar 6 Mar 2018 - 20:32
Soit elle en a trop dit. Soit pas assez. Dans tous les cas, elle va bien falloir qu'elle explique la situation à sa petite soeur. Thomas l'aide en évoquant le terme de chantage. Après tout c'est bien de ça qu'il s'agit, d'un odieux chantage.
Elle a bien vu que sa soeur à tiqué quand elle a appelé Thomas, Tommy. Elle va sans doute devoir lui expliquer le lien qui les unit désormais. Mais pas tout de suite. Chaque chose en son temps. Elle a aussi remarqué une nouvelle lueur dans le regard de sa soeur. Celle de la colère, non de la haine.
- Père m'a annoncé mes fiançailles pendant la période de noël. Un peu avant le repas de l'école.
En cadeau de noël, on ne peut pas faire pire. Avoir rien du tout ou un plat d'huîtres périmées auraient été préférable que de se recevoir une telle annonce en pleine face. Et dire qu'il avait sorti le grand jeu et ouvert la bouteille d'un grand cru pour fêter la nouvelle. Ce jour là elle s'était retenu de lui jeter le contenu de son verre dans la gueule.
- Tu te rappelles, quand j'ai dis que je ne pouvais pas venir au repas de noël qui a lieu à l'école. J'avais dit que j'étais malade. Je ne l'étais pas. Du moins pas vraiment.
Parce qu'elle en avait eu mal au ventre, rien qu'à l'idée de le croiser. Rien que de voir son visage et d'entendre ses sarcasmes étaient une torture pour elle.
- Comme tu le sais je n'ai jamais voulu me marier encore moins avec un type choisi par notre père. Les traditions m'ont toujours ennuyée et énervée.
Elle tente de garder une contenance dans sa voix. C'est pas le moment de craquer. Faut qu'elle reste lucide et apte à parler. Pour sa soeur.
- Eustache le sait très bien aussi et pour m'empêcher de fuir ou de refuser cette union, il m'a dit...menacé que si je ne l'épouse pas, tu prendras ma place.
Rien que l'idée même qu'il puisse toucher à sa petite soeur la révulse. C'est une image qui la dégoûte au plus haut point. Helga, elle mérite d'être heureuse. Et plus encore ce qui rend la situation abjecte aux yeux de Scylla, c'est le fait que sa soeur soit considérée comme un lot de consolation.
- Je n'accepterais jamais qu'un type comme lui touche à un seul de tes cheveux. Jamais je ne pourrais accepter ça.
Elle a bien vu que sa soeur à tiqué quand elle a appelé Thomas, Tommy. Elle va sans doute devoir lui expliquer le lien qui les unit désormais. Mais pas tout de suite. Chaque chose en son temps. Elle a aussi remarqué une nouvelle lueur dans le regard de sa soeur. Celle de la colère, non de la haine.
- Père m'a annoncé mes fiançailles pendant la période de noël. Un peu avant le repas de l'école.
En cadeau de noël, on ne peut pas faire pire. Avoir rien du tout ou un plat d'huîtres périmées auraient été préférable que de se recevoir une telle annonce en pleine face. Et dire qu'il avait sorti le grand jeu et ouvert la bouteille d'un grand cru pour fêter la nouvelle. Ce jour là elle s'était retenu de lui jeter le contenu de son verre dans la gueule.
- Tu te rappelles, quand j'ai dis que je ne pouvais pas venir au repas de noël qui a lieu à l'école. J'avais dit que j'étais malade. Je ne l'étais pas. Du moins pas vraiment.
Parce qu'elle en avait eu mal au ventre, rien qu'à l'idée de le croiser. Rien que de voir son visage et d'entendre ses sarcasmes étaient une torture pour elle.
- Comme tu le sais je n'ai jamais voulu me marier encore moins avec un type choisi par notre père. Les traditions m'ont toujours ennuyée et énervée.
Elle tente de garder une contenance dans sa voix. C'est pas le moment de craquer. Faut qu'elle reste lucide et apte à parler. Pour sa soeur.
- Eustache le sait très bien aussi et pour m'empêcher de fuir ou de refuser cette union, il m'a dit...menacé que si je ne l'épouse pas, tu prendras ma place.
Rien que l'idée même qu'il puisse toucher à sa petite soeur la révulse. C'est une image qui la dégoûte au plus haut point. Helga, elle mérite d'être heureuse. Et plus encore ce qui rend la situation abjecte aux yeux de Scylla, c'est le fait que sa soeur soit considérée comme un lot de consolation.
- Je n'accepterais jamais qu'un type comme lui touche à un seul de tes cheveux. Jamais je ne pourrais accepter ça.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Jeu 8 Mar 2018 - 14:47
Alors que Scylla prend la peine d’expliquer calmement la situation pendant que tu continues à écouter avec ce même regard qui montre que tu n’as pas à être gentille tout le temps, surtout quand il est question d’une personne de ta famille. Tu n’avais pas pour habitude de réagir quand ton père fait semblant de ne pas savoir qui tu es, mais il est question en ce moment de faire une chose que tu ne pourras jamais accepter. Il est hors de question que tout ceci se passe comme il le veut, il va tomber de haut. Thomas écoute attentivement, il ne dit rien en trop, seulement le strict minimum et ça te vas entièrement. Tu demanderas à ta sœur plus tard ce qui la lie à cet homme, car il est certains qu’elle n’a pas juste croisé cette personne dans le couloir pour avoir son aide du jour au lendemain, quelque chose t’échappe et tu vas devoir faire ta propre enquête. Tu n’es plus un bébé depuis bien longtemps, il faut le montrer à tout le monde, et même à ta famille. Ne pas pouvoir parler, ça ne veut pas dire, que tu es quelqu’un de faible qui ne peut pas prendre de décisions et protéger ceux que tu aimes, bien au contraire.
Donc elle n’était pas malade à noël, mais simplement déjà dans un problème que tu ne pouvais même pas imaginer, dire que tu n’as rien vu, en fait, tu as l’impression d’être coupable d’une certaine façon. Tu aurais voulu voir ce genre d’événement arriver de loin, pour pouvoir le contrer plus facilement, tout devient plus compliqué maintenant, mais rien est impossible heureusement. Tu hoches la tête calmement, alors qu’elle continue les explications. Cependant, tu ouvres des yeux ronds alors que la fin des paroles arrive à son terme. Hein ?! Tu es prise un peu de court et ne sais même pas comment réagir, comment ça ? Prendre la place de ta sœur si jamais elle refuse d’épouser cet homme. D’un seul coup, tu as les joues qui deviennent rosées et pose une main devant la bouche, une nouvelle douleur dans le cœur, tu ne veux pas épouser un inconnu, l’amour est une chose unique et personne ne doit décider à ta place. Mais ce n’est pas ça qui vraiment, te fais du mal, plutôt l’idée que Scylla va se forcer à se marier avec un homme dans l’unique but de protéger sa petite sœur. Toi.
Quand elle te dit doucement qu’elle ne peut pas laisser un homme comme lui poser ses mains sur toi, tu es prise d’un léger frisson, tu n’as pas du tout envie non plus que ce genre d’événement arrive vers toi, mais tu ne veux pas que ta sœur en soit la victime. Tu baisses les yeux un instant en gardant la main devant la bouche, tu ne sais même pas quoi faire. Pourquoi faut-il que ce genre de chose pointe le bout de son nez, tu étais tellement bien l’instant d’avant avec ton violon à vivre l’une des passions qui rend les jours meilleurs. Mais il ne faut pas pleurer, il faut agir rapidement. Tu attrapes la feuille et commences à écrire. Vous comptez faire quoi ? Tu montres le papier à ta sœur et à Thomas attendant une réaction, le moment n’est pas à la parole, mais à l’action.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Jeu 8 Mar 2018 - 22:43
Scylla poursuit ses explications en offrant à sa sœur davantage de détails. Je l'écoute attentivement, comme elle inscrit les faits dans le concret d'une anecdote familiale. Apparemment, l'annonce a été faite par le père juste avant les fêtes de fin d'année. Je suppose qu'il avait dans l'idée de mettre une bonne ambiance au dîner. En tout cas, s'il est prêt à donner deux de ses filles en mariage au même homme, c'est probablement qu'il s'attache plus à l'idée d'un bon investissement qu'au bonheur de ces dernières.
J'avoue que je serais assez curieux de voir de quoi il a l'air. Leur mère aussi... Les normes de ce type d'individu diffèrent tellement des miennes que c'est comme découvrir un autre monde. Presque une dystopie, à ce stade. J'ai presque du mal à le concevoir.
Encore que, je dis ça... Mais ma famille paternelle n'est pas un modèle de vertu non plus. Loin de là. Enfin... Si tant est que la comparaison soit valide : pour des vampires, ils sont largement dans la norme.
Scylla conclut finalement sur les termes de ce fameux chantage dont il est question : le véritable nœud du problème. Helga ouvre de grands yeux stupéfaits dès que les derniers mots tombent. J'imagine qu'une manœuvre à ce point tordue la choque. En tout cas, c'est ce que sa gestuelle laisse apparaître. Elle est prise de court.
Cela dit, la confusion et l'incrédulité laissent rapidement place au grattement frénétique de la plume sur un bout de papier : vous comptez faire quoi ? Voilà la question qui est posée. Et puisque celle-ci est formulée au pluriel, j'entreprends donc de verbaliser mon opinion.
« Rien de concret n'a encore été décidé, dans la mesure où ça te concerne directement. Il fallait que tu saches avant de penser à entreprendre quoique ce soit.
Fais-je d'un ton calme et posé.
« Sasha est au courant aussi, à ce titre.
J'ajoute : c'est toujours une information de donnée. Pianotant doucement du bout des doigts sur la table, je poursuis.
« Tout dépendra ensuite de ce que vous êtes prêtes à assumer. En premier lieu, vous sentez-vous capable de rejeter la décision parentale ? Et dans un second temps, êtes vous prêtes à en assumer les conséquences ?
Mon intonation garde cette constante tranquille, mais ferme, comme si j'énonçais quelque fait indiscutable.
« Par conséquences, j'entends l'éventualité d'avoir à renoncer à vos études, par exemple. Car j'imagine que si vous refusez d'obéir, vos parents seraient fichu de vous couper les vivres. Je me trompe ?
Je leur adresse un regard interrogateur, car il s'agit d'une vraie question et non pas d'une affirmation déguisée.
J'avoue que je serais assez curieux de voir de quoi il a l'air. Leur mère aussi... Les normes de ce type d'individu diffèrent tellement des miennes que c'est comme découvrir un autre monde. Presque une dystopie, à ce stade. J'ai presque du mal à le concevoir.
Encore que, je dis ça... Mais ma famille paternelle n'est pas un modèle de vertu non plus. Loin de là. Enfin... Si tant est que la comparaison soit valide : pour des vampires, ils sont largement dans la norme.
Scylla conclut finalement sur les termes de ce fameux chantage dont il est question : le véritable nœud du problème. Helga ouvre de grands yeux stupéfaits dès que les derniers mots tombent. J'imagine qu'une manœuvre à ce point tordue la choque. En tout cas, c'est ce que sa gestuelle laisse apparaître. Elle est prise de court.
Cela dit, la confusion et l'incrédulité laissent rapidement place au grattement frénétique de la plume sur un bout de papier : vous comptez faire quoi ? Voilà la question qui est posée. Et puisque celle-ci est formulée au pluriel, j'entreprends donc de verbaliser mon opinion.
« Rien de concret n'a encore été décidé, dans la mesure où ça te concerne directement. Il fallait que tu saches avant de penser à entreprendre quoique ce soit.
Fais-je d'un ton calme et posé.
« Sasha est au courant aussi, à ce titre.
J'ajoute : c'est toujours une information de donnée. Pianotant doucement du bout des doigts sur la table, je poursuis.
« Tout dépendra ensuite de ce que vous êtes prêtes à assumer. En premier lieu, vous sentez-vous capable de rejeter la décision parentale ? Et dans un second temps, êtes vous prêtes à en assumer les conséquences ?
Mon intonation garde cette constante tranquille, mais ferme, comme si j'énonçais quelque fait indiscutable.
« Par conséquences, j'entends l'éventualité d'avoir à renoncer à vos études, par exemple. Car j'imagine que si vous refusez d'obéir, vos parents seraient fichu de vous couper les vivres. Je me trompe ?
Je leur adresse un regard interrogateur, car il s'agit d'une vraie question et non pas d'une affirmation déguisée.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Jeu 8 Mar 2018 - 23:34
Comme elle s'y attendait, elle voit dans le regard de sa petite soeur que l'annonce des fiançailles, le chantage et le fait qu'elle soit impliquée dedans la bouleverse.
C'est bien ça le pire aux yeux de Scylla. Que sa petite soeur face partie de cette horrible équation. Ah ça Eustache il a bien su trouver ce qui peut atteindre Scylla. Elle ne serait même pas étonnée que leur père soit dans le coup. Histoire de protéger ses arrières. Elles ne sont qu'un investissement de plus. Helga doit surement être qu'une simple garantie de plus pour que ce mariage ait lieu aux yeux du patriarche Muller. Tout ça pour respecter des foutues traditions à la noix. Scylla est en colère. Elle rage de l'intérieur.
Elle voit que sa soeur gratte nerveusement le parchemin avec sa plume. Vous comptez-faire quoi ? La question est directe. Scylla laisse Thomas répondre à sa soeur. La sorcière n'aurait pas dit mieux. Jusqu'où sont elles prêtes à aller pour éviter ce mariage ?
Quand Thomas leur demande si elles sont prêtes à assumer les conséquences de leur actes et si leur père serait capable de leur couper les vivres.
- Sans doute qu'il le ferait. Ce serait bien le genre de notre père de réagir ainsi.
Si Scylla est prête à se faire couper entièrement les vivres et à ne plus pouvoir étudier, elle pense à sa soeur. Elle veut que sa soeur devienne médicomage. C'est un rêve qu'elle a depuis qu'elle est gamine. Et que ce rêve risque de s'envoler à cause de ses fiançailles stupide la révulse.
- Je suis prête à tout pour empêcher ce mariage et protéger ma soeur. À tout.
Qu'elle répond à Thomas en le regardant droit dans les yeux avec un air déterminé. Puis elle se tourne vers Helga.
- Et je suis prête à tout faire pour que tu puisse continuer tes études de médicomage.
Par chance, elle avait quelques économies en banque. De l'argent gagné quand elle avait fait des concerts avec Niamh. Et cet argent, elle est prête à le donner à sa soeur. Dans sa totalité.
C'est bien ça le pire aux yeux de Scylla. Que sa petite soeur face partie de cette horrible équation. Ah ça Eustache il a bien su trouver ce qui peut atteindre Scylla. Elle ne serait même pas étonnée que leur père soit dans le coup. Histoire de protéger ses arrières. Elles ne sont qu'un investissement de plus. Helga doit surement être qu'une simple garantie de plus pour que ce mariage ait lieu aux yeux du patriarche Muller. Tout ça pour respecter des foutues traditions à la noix. Scylla est en colère. Elle rage de l'intérieur.
Elle voit que sa soeur gratte nerveusement le parchemin avec sa plume. Vous comptez-faire quoi ? La question est directe. Scylla laisse Thomas répondre à sa soeur. La sorcière n'aurait pas dit mieux. Jusqu'où sont elles prêtes à aller pour éviter ce mariage ?
Quand Thomas leur demande si elles sont prêtes à assumer les conséquences de leur actes et si leur père serait capable de leur couper les vivres.
- Sans doute qu'il le ferait. Ce serait bien le genre de notre père de réagir ainsi.
Si Scylla est prête à se faire couper entièrement les vivres et à ne plus pouvoir étudier, elle pense à sa soeur. Elle veut que sa soeur devienne médicomage. C'est un rêve qu'elle a depuis qu'elle est gamine. Et que ce rêve risque de s'envoler à cause de ses fiançailles stupide la révulse.
- Je suis prête à tout pour empêcher ce mariage et protéger ma soeur. À tout.
Qu'elle répond à Thomas en le regardant droit dans les yeux avec un air déterminé. Puis elle se tourne vers Helga.
- Et je suis prête à tout faire pour que tu puisse continuer tes études de médicomage.
Par chance, elle avait quelques économies en banque. De l'argent gagné quand elle avait fait des concerts avec Niamh. Et cet argent, elle est prête à le donner à sa soeur. Dans sa totalité.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Dim 11 Mar 2018 - 9:52
Ils voulaient que tu sois au courant de toute l’histoire pour avoir ton avis et peut-être agir en conséquence, ce qui n’est pas une mauvaise chose, Thomas vient de gagner sans même le savoir un point en plus dans ton estime. Le problème, c’est que tu ne sais même pas toi-même ce que tu penses de toute cette histoire, ça paraît tellement irréel, il faut dire, pourtant, tu ne rêves pas sinon il y aurait des licornes de partout depuis un petit moment déjà. Tu regardes l’homme pendant un moment alors qu’il continue, il sait beaucoup de choses et c’est utile pour la compréhension, Scylla n’a pas l’air tellement bien et ne peut pas être aussi objective que l’est Thomas, vu que sa famille est directement concerné et tu peux facilement le comprendre. Tu acquises légèrement avec sérieux, le parrain est donc au courant, c’est étrange qu’il n’est encore rien fait, le connaissant ce fameux Eustache serait déjà retrouvé mort depuis un moment. Il faut croire que le cousin commence à se rouiller. Tu arrives encore à sourire à cette simple idée, il se passe des choses étranges dans ta petite tête.
C’est alors que les choses sérieuses commencent réellement, il va falloir prendre des décisions rapidement, cette histoire est en place depuis un petit moment déjà et tu l’apprends un peu tard, un peu irritée de ne pas tout savoir depuis le commencement ce n’est pas cependant le moment de gronder une sœur qui ne veut que ton bien. Ce n’est pas le cas de toutes les femmes de la famille et tu es bien placée pour en avoir la certitude. Rejeter la décision parentale ? C’est assez évident. Tu acquises une nouvelle fois, bien sûre que c’est ce qu’il va se passer. Les conséquences ? S’il faut manger en enfer ce soir, tu prendras une double ration de viande. Tu n’es plus un bébé. Mais, renoncer à devenir médicomage, cette simple pensée, te fait du mal. Tu respires légèrement alors que la dernière phrase de l’homme passe un peu plus avec des difficultés que tout le reste. Sans argent, tu ne pourras plus payer l’école, manger ou même trouver un endroit pour dormir, combien de personnes seraient prêtes à te prendre chez elles, tu ne le sais même pas. Il ne se trompe pas, malheureusement.
C’est alors que l’attention se porte sur ta grande sœur qui veut te rassurer alors qu’elle a sûrement plus besoin de l’être que toi en ce moment même, tu approches et viens la prendre dans tes bras en calant la tête dans son cou, comme pour lui dire. Je suis là, je t’aime. Tu ne veux pas voir la femme que tu aimes le plus au monde aussi triste. Moi aussi, je suis prête à tout. Tu le penses et tu le sais, personne ne peut rien contre vous et cet Eustache comprendre bientôt le véritable sens de ces quelques mots. C’est une promesse.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Lun 12 Mar 2018 - 9:57
Scylla me confirme qu'effectivement leur père risque de leur couper les vivres en cas de rébellion. L'argent devient donc le problème principal de cette affaire, puisque Scylla ne semble pas décidée à laisser sa sœur renoncer à ses études.
Autant la Pokeby pourra faire quelque chose de ses années passées à Hungcalf sans trop de problème : les arts du spectacle ne nécessitent pas l'obtention d'une thèse pour trouver une place. Avec un D.U.C et un M.A.G.I.C en poche, elle devrait trouver à se placer.
Mais pour Helga, cela risque effectivement d'être beaucoup plus compliqué. Les études de médicomagie impliquent de décrocher un D.E.FI.S dans tous les cas... Et la Wright en est encore loin, du haut de ses vingt-deux ans.
Sans avoir à lui demander où elle veut en venir, je crois comprendre les intentions de l’aînée. La détermination se lit dans son regard, quand elle annonce être prête à tout pour protéger sa sœur. Je les regarde s'enlacer tout en réfléchissant.
J'ose espérer qu'être prête à tout n'implique pas d'accepter le mariage, afin de conserver les avantages du père. Rien que devoir considérer la chose comme une option montre à quel point l'ensemble de ce système est corrompu...
« Il s'agit donc de trouver de l'argent. Fais-je, l'air pensif. Il y a plusieurs possibilités qui peuvent s'additionner pour parvenir à rassembler la somme.
Moi et ma famille n'avons jamais roulé sur l'or. Tout du moins, à partir du moment où nous avons quitté la Roumanie pour venir habiter à Londres. Se débrouiller pour trouver de l'argent a souvent été au cœur de nos préoccupations. A force, cela rend créatif. Avoir recours au système D, ce n'est donc pas vraiment un problème, de mon point de vue.
Reste à savoir si Scylla parviendra à gérer de n'avoir aucun appuis financier : elle a toujours vécu dans le faste. Je suppose qu'elle n'a aucune idée de ce qu'un travail ingrat peut être... Ni ce que représente le stress permanent de manquer de moyen, tout en ayant des frais à payer.
Enfin, fort heureusement, les sœurs Muller sont bien entourées. Normalement, ça devrait à peu près bien se passer. Il faudra juste la jouer fine.
« Déjà, est-ce que vous avez des alliés dans la famille qui seraient prêts à investir un peu d'argent dans tes études. Je regarde Helga en disant cela. Une tante, un oncle... Je n'en sais rien. Ça vaut le coup d'y réfléchir : on ne sait jamais.
Je crois les bras, cogitant toujours.
« Ensuite, si ton père refuse de te payer les études et dans la mesure où tu es une bonne élève, je pense que tu peux faire la démarche pour demander une bourse.
Ce serait toujours ça de pris. Même si ça ne suffirait certainement pas à couvrir l'intégralité des frais, le poids de cette charge en serait grandement allégé.
« Sinon, il y a toujours la possibilité la plus évidente : travailler. Mais dans ton cas, Helga, je te le déconseille. Travailler et étudier en même temps, ce n'est vraiment pas l'idéal... et quelques heures dispersées ça et là dans la semaine, ça ne rapporte rien par rapport à la perte sur les études. Mais bon... Ce n'est que mon avis.
Maintenant, c'était toujours une option. Quelques heures sur le temps des vacances ou autre, ça pouvait financer l'achat de matériel ou ce genre de dépense un peu exceptionnelles, mais dont on ne peut pas se passer.
« Vous avez environs cinq mois pour mettre tout ça en place.
Fais-je en guise de conclusion.
Autant la Pokeby pourra faire quelque chose de ses années passées à Hungcalf sans trop de problème : les arts du spectacle ne nécessitent pas l'obtention d'une thèse pour trouver une place. Avec un D.U.C et un M.A.G.I.C en poche, elle devrait trouver à se placer.
Mais pour Helga, cela risque effectivement d'être beaucoup plus compliqué. Les études de médicomagie impliquent de décrocher un D.E.FI.S dans tous les cas... Et la Wright en est encore loin, du haut de ses vingt-deux ans.
Sans avoir à lui demander où elle veut en venir, je crois comprendre les intentions de l’aînée. La détermination se lit dans son regard, quand elle annonce être prête à tout pour protéger sa sœur. Je les regarde s'enlacer tout en réfléchissant.
J'ose espérer qu'être prête à tout n'implique pas d'accepter le mariage, afin de conserver les avantages du père. Rien que devoir considérer la chose comme une option montre à quel point l'ensemble de ce système est corrompu...
« Il s'agit donc de trouver de l'argent. Fais-je, l'air pensif. Il y a plusieurs possibilités qui peuvent s'additionner pour parvenir à rassembler la somme.
Moi et ma famille n'avons jamais roulé sur l'or. Tout du moins, à partir du moment où nous avons quitté la Roumanie pour venir habiter à Londres. Se débrouiller pour trouver de l'argent a souvent été au cœur de nos préoccupations. A force, cela rend créatif. Avoir recours au système D, ce n'est donc pas vraiment un problème, de mon point de vue.
Reste à savoir si Scylla parviendra à gérer de n'avoir aucun appuis financier : elle a toujours vécu dans le faste. Je suppose qu'elle n'a aucune idée de ce qu'un travail ingrat peut être... Ni ce que représente le stress permanent de manquer de moyen, tout en ayant des frais à payer.
Enfin, fort heureusement, les sœurs Muller sont bien entourées. Normalement, ça devrait à peu près bien se passer. Il faudra juste la jouer fine.
« Déjà, est-ce que vous avez des alliés dans la famille qui seraient prêts à investir un peu d'argent dans tes études. Je regarde Helga en disant cela. Une tante, un oncle... Je n'en sais rien. Ça vaut le coup d'y réfléchir : on ne sait jamais.
Je crois les bras, cogitant toujours.
« Ensuite, si ton père refuse de te payer les études et dans la mesure où tu es une bonne élève, je pense que tu peux faire la démarche pour demander une bourse.
Ce serait toujours ça de pris. Même si ça ne suffirait certainement pas à couvrir l'intégralité des frais, le poids de cette charge en serait grandement allégé.
« Sinon, il y a toujours la possibilité la plus évidente : travailler. Mais dans ton cas, Helga, je te le déconseille. Travailler et étudier en même temps, ce n'est vraiment pas l'idéal... et quelques heures dispersées ça et là dans la semaine, ça ne rapporte rien par rapport à la perte sur les études. Mais bon... Ce n'est que mon avis.
Maintenant, c'était toujours une option. Quelques heures sur le temps des vacances ou autre, ça pouvait financer l'achat de matériel ou ce genre de dépense un peu exceptionnelles, mais dont on ne peut pas se passer.
« Vous avez environs cinq mois pour mettre tout ça en place.
Fais-je en guise de conclusion.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Mar 13 Mar 2018 - 0:01
Scylla caresse les cheveux d'Helga tandis que sa soeur à la nichée dans ses épaules. Elle voit que sa soeur à bien grandit, il n'y a qu'a voir la détermination dans son regard. Mais elle ne peut s'empêcher de vouloir veiller sur elle, de la protéger contre toutes les horreurs du monde. C'est peut être pour ça, qu'elle ne lui en a pas parlé de ces foutues fiançailles avant aujourd'hui. Ou alors c'est parce qu'elle a l'impression d'avoir faillit à son rôle. Que l'image d'elle qu'elle renvoyait à sa soeur n'était que façade ? Scylla s'est toujours comporté comme un oiseau libre. Ce n'est pas le fait qu'elle soit un peu moins rebelle que Caël et Marius dans leur fratrie, elle est juste à sa manière.
En choisissant d'aller en art du spectacle, elle a suivi sa passion plutôt que les ambitions parentales. Elle a dû lutter pour parvenir à ne pas céder à la pression de leur parents au moment de faire son choix. Et bientôt ce sera un autre choix qu'elle devra faire.
Parce que c'est bien joli de refuser la décision parentale, et c'est bien ce qu'elle compte faire. Mais elle doit penser aux conséquences de ses actes. Car il y en aura. Elle serait bien naïve si elle pense le contraire. En premier lieu leur père leur couperait les vivres à elle et à Helga. Il a toujours été comme ça, à penser que l'argent peut diriger le monde.
Elle écoute, avec attention, les propos de Thomas. L'idée qu'Helga puisse obtenir une bourse est vraiment intéressante. Sa petite soeur à les capacités et surtout une forte volonté de réussir dans le domaine qu'elle affectionne. La sorcière s'informe alors auprès de Thomas.
- Combien de temps ça prendrait avant de faire un dossier pour qu'Helga puisse obtenir une bourse ?
Cinq mois ça passe vite. D'autant plus qu'il vaut mieux prévoir le coup avant. Au cours de la conversation Thomas leur a aussi demandé si il y a des personnes dans la famille qui pourraient les aider. La première personne qui lui vient à l'esprit c'est Sasha. Elle sait qu'il ne les laissera jamais dans la mouise. Mais comment est-ce qu'elle pourra le lui demander une telle faveur ? Et surtout est-ce qu'elle osera le faire ?
Thomas suggère l'idée de travailler. Mais un petit travail et des études ne serait pas rentable. Et dans un sens il a raison. Elle ajoute en les regardant.
- Quoiqu'il en soit nous ne pourront pas continuer nos études toutes les deux si notre père nous coupe les vivres. Et je préfère que ce soit moi qui les arrête plutôt que toi Helga.
Elle prend sa petite soeur dans ses bras et la serre tout contre elle. Pour lui montrer qu'elle sera toujours là pour elle et que rien ne pourra les détruire.
En choisissant d'aller en art du spectacle, elle a suivi sa passion plutôt que les ambitions parentales. Elle a dû lutter pour parvenir à ne pas céder à la pression de leur parents au moment de faire son choix. Et bientôt ce sera un autre choix qu'elle devra faire.
Parce que c'est bien joli de refuser la décision parentale, et c'est bien ce qu'elle compte faire. Mais elle doit penser aux conséquences de ses actes. Car il y en aura. Elle serait bien naïve si elle pense le contraire. En premier lieu leur père leur couperait les vivres à elle et à Helga. Il a toujours été comme ça, à penser que l'argent peut diriger le monde.
Elle écoute, avec attention, les propos de Thomas. L'idée qu'Helga puisse obtenir une bourse est vraiment intéressante. Sa petite soeur à les capacités et surtout une forte volonté de réussir dans le domaine qu'elle affectionne. La sorcière s'informe alors auprès de Thomas.
- Combien de temps ça prendrait avant de faire un dossier pour qu'Helga puisse obtenir une bourse ?
Cinq mois ça passe vite. D'autant plus qu'il vaut mieux prévoir le coup avant. Au cours de la conversation Thomas leur a aussi demandé si il y a des personnes dans la famille qui pourraient les aider. La première personne qui lui vient à l'esprit c'est Sasha. Elle sait qu'il ne les laissera jamais dans la mouise. Mais comment est-ce qu'elle pourra le lui demander une telle faveur ? Et surtout est-ce qu'elle osera le faire ?
Thomas suggère l'idée de travailler. Mais un petit travail et des études ne serait pas rentable. Et dans un sens il a raison. Elle ajoute en les regardant.
- Quoiqu'il en soit nous ne pourront pas continuer nos études toutes les deux si notre père nous coupe les vivres. Et je préfère que ce soit moi qui les arrête plutôt que toi Helga.
Elle prend sa petite soeur dans ses bras et la serre tout contre elle. Pour lui montrer qu'elle sera toujours là pour elle et que rien ne pourra les détruire.
- InvitéInvité
Re: Because we care about her - Terminé
Ven 16 Mar 2018 - 19:04
La conversation est un peu trop longue à ton goût, tu n’aimes pas être là à discuter alors qu’un problème aussi important plane au-dessus de vos têtes, tu aimerais trouver une solution rapidement sans pour autant mettre ton avenir ou celui de ta sœur en péril. Il faut simplement se creuser la tête, il y a toujours une solution à absolument tout les soucis dans la vie, et c’est encore le cas en cet instant. Tu fronces légèrement les sourcils, tu es en pleine réflexion. Thomas parle de trouver de l’argent, c’est vrai que ça n’a jamais été un inconvénient, tu ne sais même pas ce que peut ressentir quelqu’un qui n’a pas d’argent, mais tu risques de le vivre si tu n’acceptes pas cette facilité. La seule personne qui pourrait vraiment apporter une aide importante, c’est ton cousin Sasha, tu acquises légèrement la tête en regardant Scylla qui en un seul regard peut comprendre que vous pensez à la même personne. Il est hors de question de mettre en danger les autres membres qui ne sont pas assez grands pour avoir un réel impact sur les adultes. Sasha peut faire pression, et même aider financièrement, tu le sais.
Ton attention se porte alors sur le seul homme présent dans la pièce, tu lui accordes un léger sourire, tu n’avais même pas pensée à la bourse et c’est véritablement une idée excellente, il n’a pas tord, tu as de très bonnes notes. Mais comment il le sait ?! Tu n’arrives pas à comprendre, tu pensais être une personne invisible que personne ne regarde. Peut-être que finalement, ce n’est pas le cas. Tu ne peux pas bosser, en effet, ce n’est pas une question de mauvaise volonté, mais tu as trop besoin de pouvoir réviser et réussir les études dans cette filière pour te permettre de perdre du temps dans un boulot. Ta famille peut comprendre ça et peu de gens prennent les personnes comme toi de toute façon. Tu hausses les épaules comme pour confirmer ce que tu viens de penser. Cinq mois ?! C’est à la fois dans un moment et presque à votre porte, il va falloir prendre des décisions rapidement sans oublier le moindre détail, ce mariage n’aura pas lieu, c’est une certitude. Tout va un peu vite par la suite, au moment ou ta sœur parle avec Thomas du temps que la bourse pourrait prendre à venir, et du fait qu’elle voudrait arrêter ses études pour ne pas que tu le fasses, tu as l’impression que le monde n’est plus là pour retenir ta masse. Tu te mets alors sur tes jambes et passe une main sur la joue de Scylla pleine d’amour, vous allez trouver une solution et personne ne va arrêter quoi que se soit. En attendant, tu dois aller en cours, et cette conversation devra se reprendre avec cette fois les membres de la famille comme Sasha capable d’apporter de véritables réponses. Tu donnes un baiser sur la joue de ta sœur et fait coucou de la main à l’homme avant de disparaître par la porte d’entrée. La guerre vient tout juste de commencer.
SUJET CLOS
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