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Gueule de bois [PV Sasha]
Dim 1 Avr 2018 - 11:46
Vendredi soir. Mon frangin a une soirée organisée à son internat alors exceptionnellement il ne rentrera que demain matin pour le week end. Du coup, moi aussi j’ai ma soirée de libre. Alors pour une fois, je décide d’aller m’amuser un peu. Trouver des étudiants qui s’amusent le vendredi soir à Inverness, ça n’a rien de compliqué. Je ne tarde pas à trouver des têtes connues avec qui passer la soirée.
Je ne suis même pas surprise lorsqu’après m’avoir repérée – rien de compliqué non plus quand on sait que pour ce soir j’ai adopté des cheveux bleus et roses – Sasha vient me payer un verre. J’accepte sans hésiter. Le petit jeu de séduction qu’il a entamé avec moi depuis le début de l’année m’amuse et je sais qu’il ne se formalise pas des râteaux à répétition que je lui renvoie. Et puis financièrement, si on m’offre mes consos, moi je ne vais pas cracher dessus. Bref la soirée se déroule comme une soirée normale entre étudiants un vendredi soir. Beaucoup de rires, beaucoup de musique et beaucoup d’alcool.
À l’approche de la fermeture, alors que le bar commence à se vider, je remarque Sasha à moitié affalé sur une table. Je fais la moue. Il a dû sacrément lever le coude ce soir pour être dans cet état. D’autant que de ce que j’en sais il tient plutôt bien l’alcool d’ordinaire. Je ne veux même pas savoir combien de verres il a bus. Je m’approche pour le secouer.
- Hey amène-toi, je te raccompagne.
Je n’ai droit qu’à quelques paroles inintelligibles en guise de réponse mais avec l’aide d’un des serveurs, je parviens à le mettre debout et à passer son bras autour de mes épaules pour le soutenir. Je sens que le retour va être compliqué. D’autant que j’ai un peu bu moi aussi et si j’ai encore à peu près les idées claires, je ne suis pas non plus au meilleur de ma forme. Tant bien que mal je l’emmène dans la rue et une fois sur le trottoir, je demande.
- Par où on va ?
Je pourrais le ramener à Hungcalf, mais je ne peux pas entrer chez les Ethelred et je ne vais pas le laisser au milieu des couloirs. Le souci c’est qu’il n’a pas l’air très inspiré. Il relève quand même un peu la tête pour regarder autour de lui, fait mine de lever un peu la main sans vraiment indiquer de direction avant de renoncer à réfléchir à la question et de hausser les épaules.
- Chai pas…
Je fronce le nez en sentant les relents d’alcool lorsqu’il parle. Je lâche un soupir avant de répondre.
- Ok, j’ai compris.
Nouveau soupir et je me mets en route. Entrainée par son poids, j’ai du mal à maintenir le cap et j’ai l’impression de gravir un chemin de montagne tellement on fait de zigzags. Tant et si bien qu’à un moment, il percute un lampadaire et se met alors à l’insulter copieusement avant de lui mettre une droite. J’ai toutes les peines du monde à les séparer – et ce n’est pas le lampadaire qui est spécialement offensé d’être ainsi calomnié… je finis par réussir à faire repartir Sasha, non sans qu’il se retourne encore une ou deux fois pour assurer au lampadaire que ce n’est pas terminé et qu’il ne perd rien pour attendre.
On reprend tant bien que mal notre marche sinueuse. De temps en temps, Sasha s’arrête et à chaque fois, je galère à le faire repartir. À un moment, sans prévenir, il se met même à chanter. Aussi faux que fort. J’essaie de lui mettre la main sur la bouche pour le faire taire avant qu’il ne réveille tout le quartier. En vain. Comme on pourrait le voir dans un film comique, je vois une fenêtre s’allumer avant que le contenu d’un seau d’eau glacée ne finisse sur nos têtes. Au moins ça coupe tout net Sasha dans sa chanson et je profite de sa surprise pour le faire repartir.
Il ne reste plus que quelques mètres à franchir avant d’atteindre la porte de mon immeuble lorsqu’il s’arrête à nouveau. Je le vois faire une drôle de tête et je crois qu’on touche le fond quand il vomit sur nous une partie de ce qu’il a ingurgité dans la soirée. Il y en a plein nos vêtements et l’odeur est infecte. Je ne sais même pas comment je fais pour ne pas vomir à mon tour.
Je ne sais pas vraiment non plus comment je parviens à le faire repartir ni à monter les six étages jusque chez moi. Une fois arrivés à l’appartement, je l’emmène directement dans la salle de bain. Il y a au moins un point positif, il est plutôt obéissant quand il est bourré. C’est sans trop de difficultés que je le déshabille. Évidemment il tente bien d’en faire autant avec moi – l’alcool n’efface pas les bonnes habitudes visiblement – mais une tape sur la main suffit à le rappeler à l’ordre. Je le colle sous la douche et alors que je règle la température de l’eau, je me demande un instant ce qui m’a pris de ne pas le laisser cuver au bar et de laisser les proprios se démerder avec lui.
Une fois que je l’ai débarrassé de son propre vomi, je le conduis jusque dans ma chambre pour le mettre au lit sans vraiment me préoccuper du fait qu’il soit complètement à poil. J’ai à peine le temps de le border que déjà il se tourne sur le côté et se met à ronfler. Au moins une bonne chose de faite…
Je ne traine pas pour aller prendre une douche à mon tour. Je fais ensuite une lessive avec les fringues de Sasha et les miennes pour me débarrasser tout à fait de l’odeur de vomi. Ce n’est qu’une fois que tout le linge est étendu pour sécher que je vais m’écrouler pour quelques heures d’un sommeil bien mérité, profitant qu’il n’est pas là pour aller squatter le lit de mon frère puisque Sasha est dans le mien.
Je ne suis même pas surprise lorsqu’après m’avoir repérée – rien de compliqué non plus quand on sait que pour ce soir j’ai adopté des cheveux bleus et roses – Sasha vient me payer un verre. J’accepte sans hésiter. Le petit jeu de séduction qu’il a entamé avec moi depuis le début de l’année m’amuse et je sais qu’il ne se formalise pas des râteaux à répétition que je lui renvoie. Et puis financièrement, si on m’offre mes consos, moi je ne vais pas cracher dessus. Bref la soirée se déroule comme une soirée normale entre étudiants un vendredi soir. Beaucoup de rires, beaucoup de musique et beaucoup d’alcool.
À l’approche de la fermeture, alors que le bar commence à se vider, je remarque Sasha à moitié affalé sur une table. Je fais la moue. Il a dû sacrément lever le coude ce soir pour être dans cet état. D’autant que de ce que j’en sais il tient plutôt bien l’alcool d’ordinaire. Je ne veux même pas savoir combien de verres il a bus. Je m’approche pour le secouer.
- Hey amène-toi, je te raccompagne.
Je n’ai droit qu’à quelques paroles inintelligibles en guise de réponse mais avec l’aide d’un des serveurs, je parviens à le mettre debout et à passer son bras autour de mes épaules pour le soutenir. Je sens que le retour va être compliqué. D’autant que j’ai un peu bu moi aussi et si j’ai encore à peu près les idées claires, je ne suis pas non plus au meilleur de ma forme. Tant bien que mal je l’emmène dans la rue et une fois sur le trottoir, je demande.
- Par où on va ?
Je pourrais le ramener à Hungcalf, mais je ne peux pas entrer chez les Ethelred et je ne vais pas le laisser au milieu des couloirs. Le souci c’est qu’il n’a pas l’air très inspiré. Il relève quand même un peu la tête pour regarder autour de lui, fait mine de lever un peu la main sans vraiment indiquer de direction avant de renoncer à réfléchir à la question et de hausser les épaules.
- Chai pas…
Je fronce le nez en sentant les relents d’alcool lorsqu’il parle. Je lâche un soupir avant de répondre.
- Ok, j’ai compris.
Nouveau soupir et je me mets en route. Entrainée par son poids, j’ai du mal à maintenir le cap et j’ai l’impression de gravir un chemin de montagne tellement on fait de zigzags. Tant et si bien qu’à un moment, il percute un lampadaire et se met alors à l’insulter copieusement avant de lui mettre une droite. J’ai toutes les peines du monde à les séparer – et ce n’est pas le lampadaire qui est spécialement offensé d’être ainsi calomnié… je finis par réussir à faire repartir Sasha, non sans qu’il se retourne encore une ou deux fois pour assurer au lampadaire que ce n’est pas terminé et qu’il ne perd rien pour attendre.
On reprend tant bien que mal notre marche sinueuse. De temps en temps, Sasha s’arrête et à chaque fois, je galère à le faire repartir. À un moment, sans prévenir, il se met même à chanter. Aussi faux que fort. J’essaie de lui mettre la main sur la bouche pour le faire taire avant qu’il ne réveille tout le quartier. En vain. Comme on pourrait le voir dans un film comique, je vois une fenêtre s’allumer avant que le contenu d’un seau d’eau glacée ne finisse sur nos têtes. Au moins ça coupe tout net Sasha dans sa chanson et je profite de sa surprise pour le faire repartir.
Il ne reste plus que quelques mètres à franchir avant d’atteindre la porte de mon immeuble lorsqu’il s’arrête à nouveau. Je le vois faire une drôle de tête et je crois qu’on touche le fond quand il vomit sur nous une partie de ce qu’il a ingurgité dans la soirée. Il y en a plein nos vêtements et l’odeur est infecte. Je ne sais même pas comment je fais pour ne pas vomir à mon tour.
Je ne sais pas vraiment non plus comment je parviens à le faire repartir ni à monter les six étages jusque chez moi. Une fois arrivés à l’appartement, je l’emmène directement dans la salle de bain. Il y a au moins un point positif, il est plutôt obéissant quand il est bourré. C’est sans trop de difficultés que je le déshabille. Évidemment il tente bien d’en faire autant avec moi – l’alcool n’efface pas les bonnes habitudes visiblement – mais une tape sur la main suffit à le rappeler à l’ordre. Je le colle sous la douche et alors que je règle la température de l’eau, je me demande un instant ce qui m’a pris de ne pas le laisser cuver au bar et de laisser les proprios se démerder avec lui.
Une fois que je l’ai débarrassé de son propre vomi, je le conduis jusque dans ma chambre pour le mettre au lit sans vraiment me préoccuper du fait qu’il soit complètement à poil. J’ai à peine le temps de le border que déjà il se tourne sur le côté et se met à ronfler. Au moins une bonne chose de faite…
Je ne traine pas pour aller prendre une douche à mon tour. Je fais ensuite une lessive avec les fringues de Sasha et les miennes pour me débarrasser tout à fait de l’odeur de vomi. Ce n’est qu’une fois que tout le linge est étendu pour sécher que je vais m’écrouler pour quelques heures d’un sommeil bien mérité, profitant qu’il n’est pas là pour aller squatter le lit de mon frère puisque Sasha est dans le mien.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Mar 3 Avr 2018 - 22:03
Oh putain ça tourne ! J'ai mal partout ! Ma tête va exploser et mon corps me dit clairement merde ce matin. Je passe une main sur mon visage et ouvre un oeil, attends... je suis où là? Je ne reconnais rien, je ne suis pas chez moi, je ne reconnais pas non plus l'intérieur de l'une de mes nombreuses maîtresses et si ma curiosité me pousse à me lever, je suis contraint de rester au lit, je retombe lourdement et mon coeur se soulève c'est ça une gueule de bois? Je n'ai jamais été bourré à ce point-là, j'essaie de me souvenir de la soirée d'hier, du déroulé, mais à partir d'un moment j'ai un blackout totalement. Hangover. Oh bordel Sha, qu'est-ce t'a encore fait?! La question se pose encore et encore dans ma tête et pourtant je ne trouve aucune réponse. Je tourne la tête vers la droite et la gauche, je cherche des indices et ... rien. RIEN. Comme ce que je porte. Okayyyy ... C'est mal parti là quand même.
Les minutes passent, je ne sais toujours pas où je suis, des bruits parviennent de l'autre pièce, des bruits étouffés et je suis intrigué. Tant bien que mal, je me redresse et m'assois sur le côté du lit les coudes sur les genoux, la pièce tangue, j'ai la nausée, je boirais plus jamais ... ouai ... non ... fausse bonne idée ça ne sert à rien de faire des promesses qu'on ne tiendra pas n'est-ce pas ! Je cherche mes vêtements au sol et je ne les vois pas, mais bordel qu'est-ce que j'ai encore fait ? C'est bien la première fois que je passe la nuit avec une femme et que je ne m'en rappelle pas ... WAIT !!! Putain ?! C'est bien une femme au moins ? Je me sens encore plus nauséeux que quelques minutes plus tôt. Me dit pas que j'ai passé la nuit avec un mec, pitié ! Lentement, doucement, j'essaie de me lever, c'est toute une aventure. Je balance en me levant, accroche une lampe de chevet au passage et m'excuse. On touche le fond là !
«mais où sont ces putains de fringues ?! » je vais quand même pas me balader à poil sans même savoir qui est de l’autre côté de cette porte. Sur une chaise dans un coin de la chambre se trouve une chemise rose à petite fleurs, je vois des fringues de nana et je suis un peu rassuré. Je prends la chemise et la noue autours de ma taille comme un pagne pour avoir le minimum caché de la vue de tous et toutes. J’observe la chambre et essaie de trouver des indices sur ma conquête du dernière soir, mais hormis mille et une couleurs, je ne vois rien. Si seulement je n’étais pas si bourré, peut-être que j’aurais compris à qui était cette chambre, mais mon esprit est toujours embrumé.
La main sur la clenche de la porte, c'est avec une petite inquiétude que j'appuie et ouvre finalement la porte, je sors la tête et ne vois personne, je sors quelques pas et une tignasse multicolore attire mon attention «fiona?» Sérieusement ? Comment est-ce possible ? Depuis le temps qu'elle me jette, il aura fallu que je sois bourré ou surtout que je ne m'en souvienne pas pour me la faire. La vie est une garce !
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Mer 4 Avr 2018 - 20:58
J’ai envie d’insulter mon réveil lorsqu’il se met à sonner après à peine quelques heures de sommeil. Je ne préfère pas les compter, ça va me déprimer. Je m’extirpe de mon lit – enfin du lit de mon frère – en mode zombie. Au moins j’ai déjà pris ma douche avant d’aller me coucher. C’est toujours ça de pris. Je vais mettre en route la cafetière avant d’aller m’habiller. Merde, mes fringues sont dans ma chambre… j’aurais dû penser à en prendre cette nuit. Je vais pousser la porte aussi silencieusement que possible et j’entre à pas de loup pour récupérer rapidement quelques affaires. Sasha n’esquisse même pas un mouvement. Par contre qu’est-ce qu’il ronfle ! Je ne sais pas si c’est parce qu’il a bu ou si c’est habituel, mais il réveillerait un mort.
Je ressors aussi silencieusement que je suis entrée pour aller m’habiller dans la salle de bain. J’en profite pour vérifier le linge que j’ai lavé cette nuit avant d’aller dormir, à savoir mes fringues de la veille et celles de Sasha. Plus de traces de vomi, en revanche, c’est loin d’être sec. Il fait encore plus humide que d’habitude en ce moment et ça risque de prendre un moment. Je ne m’attarde pas plus longtemps et retourne à la cafetière pour me remplir un thermos. Je m’apprête à quitter l’appartement avant de me souvenir que mon pensionnaire improvisé risque de se poser des questions s’il se réveille avant mon retour. Je prends alors le temps de griffonner un mot que je pose en évidence sur la table basse du salon, au cas où.
Une fois dehors, je dévale les six étages de l’immeuble puis je me dirige d’un pas rapide vers la gare routière. Une petite gorgée de café de temps en temps sans m’arrêter de marcher. Si tout va bien, je devrais être pile à l’heure pour le bus de mon frangin. C’est avec lui que je refais le chemin en sens inverse. Comme tous les week-ends quand il rentre de son internat, il me raconte sa semaine puis je lui raconte la mienne. J’en profite pour le prévenir de la présence de Sasha à l’appart, mentionnant simplement qu’un ami est resté dormir après une soirée.
Une fois rentrée, je lance immédiatement une lessive avec les affaires de mon frère. Je me sers un second café – j’ai terminé mon thermos sur la route – et on s’installe pour un jeu vidéo. Comme 90% du temps, c’est sur Mario Kart qu’on finit par s’affronter. On est en pleine partie quand la porte de ma chambre s’ouvre. Je tourne la tête en même temps que Sasha prononce mon prénom d’un ton incrédule. Je ne peux m'empêcher de pouffer en le voyant. J’arrive pas à savoir ce qu’il y a de plus drôle entre la tête qu’il fait et sa « tenue ». J’en ai abandonné la course sur la console et mon frère se retourne alors à son tour pour commenter d’un ton plein de sous-entendus.
- Ah ouais… un ami hein… Et du coup moi aussi je peux ramener des filles à la maison ?
Ignorant la remarque de mon frère, je pose ma manette sur la table basse et je me lève pour me diriger vers la salle de bain. J’attrape le peignoir de mon frère accroché derrière la porte et le lance en direction de Sasha, peinant à contenir un véritable fou-rire.
- Tiens, mets ça, ce sera mieux.
C’est pas l’idéal, mais il devrait être assez grand logiquement. J’enchaine en me dirigeant vers le coin cuisine.
- Café ?
Je ressors aussi silencieusement que je suis entrée pour aller m’habiller dans la salle de bain. J’en profite pour vérifier le linge que j’ai lavé cette nuit avant d’aller dormir, à savoir mes fringues de la veille et celles de Sasha. Plus de traces de vomi, en revanche, c’est loin d’être sec. Il fait encore plus humide que d’habitude en ce moment et ça risque de prendre un moment. Je ne m’attarde pas plus longtemps et retourne à la cafetière pour me remplir un thermos. Je m’apprête à quitter l’appartement avant de me souvenir que mon pensionnaire improvisé risque de se poser des questions s’il se réveille avant mon retour. Je prends alors le temps de griffonner un mot que je pose en évidence sur la table basse du salon, au cas où.
Une fois dehors, je dévale les six étages de l’immeuble puis je me dirige d’un pas rapide vers la gare routière. Une petite gorgée de café de temps en temps sans m’arrêter de marcher. Si tout va bien, je devrais être pile à l’heure pour le bus de mon frangin. C’est avec lui que je refais le chemin en sens inverse. Comme tous les week-ends quand il rentre de son internat, il me raconte sa semaine puis je lui raconte la mienne. J’en profite pour le prévenir de la présence de Sasha à l’appart, mentionnant simplement qu’un ami est resté dormir après une soirée.
Une fois rentrée, je lance immédiatement une lessive avec les affaires de mon frère. Je me sers un second café – j’ai terminé mon thermos sur la route – et on s’installe pour un jeu vidéo. Comme 90% du temps, c’est sur Mario Kart qu’on finit par s’affronter. On est en pleine partie quand la porte de ma chambre s’ouvre. Je tourne la tête en même temps que Sasha prononce mon prénom d’un ton incrédule. Je ne peux m'empêcher de pouffer en le voyant. J’arrive pas à savoir ce qu’il y a de plus drôle entre la tête qu’il fait et sa « tenue ». J’en ai abandonné la course sur la console et mon frère se retourne alors à son tour pour commenter d’un ton plein de sous-entendus.
- Ah ouais… un ami hein… Et du coup moi aussi je peux ramener des filles à la maison ?
Ignorant la remarque de mon frère, je pose ma manette sur la table basse et je me lève pour me diriger vers la salle de bain. J’attrape le peignoir de mon frère accroché derrière la porte et le lance en direction de Sasha, peinant à contenir un véritable fou-rire.
- Tiens, mets ça, ce sera mieux.
C’est pas l’idéal, mais il devrait être assez grand logiquement. J’enchaine en me dirigeant vers le coin cuisine.
- Café ?
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Lun 9 Avr 2018 - 23:50
Je comprends rien, où est-ce que je suis ? Qu’est-ce que je fais à poil dans un lit que je n’ai encore jamais vu ? Enfin, non. C’est pas la question la plus improbable. Après avoir fait le tour, je me rends compte que les possibilités sont minces en ce qui concerne les vêtements disponibles. J’aurais aimé trouver les miens. Pas de pot. Je saisis une chemise que je noue autours de ma taille. J’ouvre la porte, quelques centimètres d’abord. Plus largement ensuite. Une crinière multicolore me donne une l’information capitale : je suis chez fiona ! Pourquoi ? Comment ? Tellement de questions qui restent encore sans réponse pour l’instant. Une seconde tête fait son apparition en ricanant, je connais pas le gamin, mais je serais heureux de ne jamais plus le recroiser. Il commente d’un ton plein de sous-entendus ma présence. Je le regarde un peu ahuris, non seulement j’ai aucune idée de qui il est, mais en plus je vois pas trop ce qu’il veut dire, il parle de fille à ramener et si j’étais dans mon état normal j’aurais probablement répliquer quelque chose, mais ce n’est pas le cas. Je prends appuis sur le bord de la porte oh merde ! ça bouge! Je tente de conserver un minimum de dignité, enfin … non … c’est mort ! Fiona tente de ne pas éclater de rire et je l’en remercie intérieurement, mon égo ne survivrait pas à plus. La jeune femme me tend un peignoir que je regarde avec intérêt avant de m’en saisir et le passer. Je me débarrasse de la chemise qui cachait le strict minimum « merci ». C’est bref, mais un minimum sincère. Je regarde l’appartement et me rend finalement compte qu’on peut connaître quelqu’un depuis des années sans pour autant savoir des choses sur elle. Elle prends la direction de la cuisine. Je reste prostré dans l’encadrement de la porte, comme si le sol allait me bouffer si je fais un pas en dehors. Non. Il faut être honnête, j’ai peur de me casser la gueule si je fais un pas dehors. Pourtant, elle m’appâte, elle me propose un café et je fais un signe positif de la tête. D’abord un café, ensuite trois litres d’eau et enfin : mes fringues ! Je tentes une approche, pas très discrète, mais efficace. J’avance en prenant appuis sur tout ce qui me semble assez solide, je prie pour que rien ne se casse la figure et arrive tant bien que mal dans la cuisine. Je regarde mon hôte du jour, je ne sais pas trop quoi dire. Ah non, c’est pas la reconnaissance qui m’étouffe, c’est juste que j’ai le liquide céphalo-rachidien qui s’est transformé en whisky durant la nuit. Mon cerveau tourne au ralenti, mais au moins j’en ai un. « tu … tu peux m’expliquer… ça!?» ça étant mon corps nu dans le peignoir d’un gars que je ne connais pas, dans un appart que je ne connais, avec une fille que je ne connais pas -vraiment- , avec la gueule de bois du siècle. Comme toujours dans ce genre de situation, la première question qui me vient en tête c’est : mais qu’est-ce que j’ai encore fait ? A savoir qu’un sasha muller bourré, c’est capable de tout, comme de rien. Ca peut simplement s’être endormi sur le coin d’une table, avoir dansé sur cette table en charmante compagnie, avoir dévasté un bar – rip le VN et désolé Zad- , j’ai souvent peur quand je me réveille avec cet espèce de trou noir.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Sam 14 Avr 2018 - 17:32
Sasha ne se fait pas prier pour enfiler le peignoir de mon frère. Même si Logan est encore loin de faire la même taille que notre « invité » – encore qu’il a l’air bien parti pour s’il continue comme ça – son peignoir est largement assez grand. Il faut dire que quand le précédent est devenu trop petit et qu’il a fallu le changer, contrairement aux vêtements classiques, j’ai directement opté pour un grand modèle. Je veux bien lui renouveler ses t-shirts et jeans régulièrement, mais son peignoir faut pas déconner, je compte bien qu’il le garde longtemps celui-là. En tous cas comme je l’espérais, le dit peignoir va à Sasha et lui permet de se balader un peu moins à poil dans mon appartement.
Enfin se balader… c’est un bien grand mot quand on voit comme il tangue. J’avoue avoir un peu pitié de lui là tout de suite. La gueule de bois doit être sévère. D’un autre côté ça m’étonne pas vraiment quand on voit dans quel état il était hier soir / cette nuit. Je ne suis pas une habituée des soirées mais du peu que j’ai fréquentées, il m’a semblé que Sasha tenait assez bien l’alcool habituellement. Ça donne une petite idée de ce qu’il a ingurgité cette fois.
Je lui laisse le temps de me rejoindre tandis que je remplis deux tasses de café – je ne vais quand même pas le laisser boire seul, ce ne serait pas poli. Il a de la chance, il parait que je suis plutôt douée pour faire le café. Faut dire que cette boisson a quelque chose de sacré pour moi alors forcément, j’y mets du cœur quand je le prépare. Une fois qu’il a terminé sa laborieuse traversée du salon, il reprend la parole pour me demander des explications. Évidemment, je suppose qu’il a quelques trous de mémoire quant à la soirée d’hier. D’un mouvement souple, je me hisse pour poser mes fesses sur le plan de travail et je m’adresse d’abord à mon frère avant de répondre.
- Logan tu peux nous laisser un moment ?
Sans surprise, il râle, plus pour la forme qu’autre chose.
- Pourquoi tu me vires tout le temps quand ça devient intéressant.
Malgré tout il obtempère et se lève du canapé pour aller dans sa chambre. Une fois qu’il a fermé la porte, je bois une gorgée de café avant de reporter mon attention sur Sasha.
- Tu veux la version courte ou la version longue ?
- Celle qui me fera le moins mal au crâne.
Je grimace un peu.
- Hmm pour ça faudrait que je te mente et je suis pas certaine que ça t’aiderait à combler les trous. Pour faire simple, t’étais complètement beurré après la soirée d’hier. T’as pas su me dire où te raccompagner alors je t’ai ramené ici. Je t’épargne les détails mais j’avais pas vraiment envie que ma chambre empeste le vomi alors t’as pris une douche et j’ai lavé tes fringues. Elles sont encore en train de sécher dans la salle de bain. D’ici quelques heures ça devrait être bon.
Inutile de lui préciser pour le moment qu’il n’était pas capable de la prendre tout seul sa douche, je pense que ça vaut mieux pour son orgueil. Je bois une nouvelle gorgée de café pour lui laisser le temps d’intégrer tout ça puis j’ajoute presque aussitôt.
- Au fait ça va ta main ? Un lampadaire t’a regardé de travers sur la route. Mais rassure-toi, tu t’es pas laissé faire.
Enfin se balader… c’est un bien grand mot quand on voit comme il tangue. J’avoue avoir un peu pitié de lui là tout de suite. La gueule de bois doit être sévère. D’un autre côté ça m’étonne pas vraiment quand on voit dans quel état il était hier soir / cette nuit. Je ne suis pas une habituée des soirées mais du peu que j’ai fréquentées, il m’a semblé que Sasha tenait assez bien l’alcool habituellement. Ça donne une petite idée de ce qu’il a ingurgité cette fois.
Je lui laisse le temps de me rejoindre tandis que je remplis deux tasses de café – je ne vais quand même pas le laisser boire seul, ce ne serait pas poli. Il a de la chance, il parait que je suis plutôt douée pour faire le café. Faut dire que cette boisson a quelque chose de sacré pour moi alors forcément, j’y mets du cœur quand je le prépare. Une fois qu’il a terminé sa laborieuse traversée du salon, il reprend la parole pour me demander des explications. Évidemment, je suppose qu’il a quelques trous de mémoire quant à la soirée d’hier. D’un mouvement souple, je me hisse pour poser mes fesses sur le plan de travail et je m’adresse d’abord à mon frère avant de répondre.
- Logan tu peux nous laisser un moment ?
Sans surprise, il râle, plus pour la forme qu’autre chose.
- Pourquoi tu me vires tout le temps quand ça devient intéressant.
Malgré tout il obtempère et se lève du canapé pour aller dans sa chambre. Une fois qu’il a fermé la porte, je bois une gorgée de café avant de reporter mon attention sur Sasha.
- Tu veux la version courte ou la version longue ?
- Celle qui me fera le moins mal au crâne.
Je grimace un peu.
- Hmm pour ça faudrait que je te mente et je suis pas certaine que ça t’aiderait à combler les trous. Pour faire simple, t’étais complètement beurré après la soirée d’hier. T’as pas su me dire où te raccompagner alors je t’ai ramené ici. Je t’épargne les détails mais j’avais pas vraiment envie que ma chambre empeste le vomi alors t’as pris une douche et j’ai lavé tes fringues. Elles sont encore en train de sécher dans la salle de bain. D’ici quelques heures ça devrait être bon.
Inutile de lui préciser pour le moment qu’il n’était pas capable de la prendre tout seul sa douche, je pense que ça vaut mieux pour son orgueil. Je bois une nouvelle gorgée de café pour lui laisser le temps d’intégrer tout ça puis j’ajoute presque aussitôt.
- Au fait ça va ta main ? Un lampadaire t’a regardé de travers sur la route. Mais rassure-toi, tu t’es pas laissé faire.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Lun 23 Avr 2018 - 9:58
Fiona amène un peignoir qui se trouve être à ma taille et surtout sans fleurs, merci Merlin ! Il me faut un énorme effort de concentration pour coordonner mes mouvements sans faire de conneries, oh merde, ça c'est mon genou qui vient de taper dans un petit meuble, non mais quelle idée de mettre des meubles cachés si bas ! Un peu plus à l'aise avec le peignoir que la chemise en mode pagne hawaïen, je tente d'approcher la cuisine, suivant Fiona du mieux que je peux. C'est-à-dire que le sol n'est pas vraiment coopératif, il tangue beaucoup et mon estomac semble mal prendre l'information. Je serre les dents tout en ravalant la bile qui remonte. Du café et trois litres d'eau !
L'odeur du café, bien qu'agréable fait se lever mon coeur une nouvelle fois, on dirait une bonne femme enceinte!, C'est fier comme un paon que j'arrive dans la petite cuisine, miracle , j'ai rien cassé jusqu'ici. oh merde, ses cheveux sont encore plus violents quand on voit double!, je lui demande ce qui s'est passé la veille, cette nuit, il y à quelques heures, j'en ai aucune idée en fait. La demoiselle se hisse de manière féline sur son plan de travail, laissant mon regard apprécier tant le mouvement que les formes. Le gamin rétorque et il me fait sourire, je l'aime bien ce gosse. Par contre, le fait qu'elle lui demande de sortir de la pièce m'inquiète, qu'est-ce que j'ai pu faire de si horrible ? Je bois le café que Fiona m'a donné tant qu'il est encore chaud et avale de travers quand elle me demande la version que je préfère. Oh shit, c'est pas bon ça « celle qui me fera le moins mal au crâne?» et à l'égo surtout!. C'est la première fois que je me réveille à ce point dans le noir, j'ai déjà eu des lendemains difficile, mais jamais avec un pareil black-out, la demoiselle grimace avant de prendre la parole. Sérieusement ? .
Ses paroles ne sont pas rassurantes du tout, elle tente malgré tout de faire simple, il semblerait que je me sois écrouler, jusqu'ici c'est encore normal. Je ne savais plus où j'habite ? Ça c'est moins normal déjà. Elle continue son récit et mon égo se prend un énorme coup en pleine face. « oh putain ... » parceque de ce qu'elle me raconte, je vois pas comment j'aurais fait pour prendre une douche seul et me déshabiller etc, oh le boulet. Je mordille ma lèvre et lève le regard vers mon hôtesse «j'ai pas été trop ... lourd?» Parce que si je sais être persuasif quand j'ai l'intégralité de mes facultés, je ne suis pas conscient de ce que je pourrais lui avoir dis ou pire... fait. Je ne suis pas comme ça, j'ai pas envie qu'elle pense que je suis un gros con... Même si bon, je suis pas un ange, on ne va pas se mentir non plus. Quelques heures? me voilà bloqué ici avec elle et ce qui semble être son frère pour quelques heures ? Qu'elle me rende mes fringues, je vais les sécher fissa d'un coup de baguette pour déguerpir le plus rapidement possible d'ici !
Comme si je n'en avais déjà pas assez pris en pleine figure, Fiona me demande comment va ma main, c'est là que je me rends compte qu'en effet, j'ai mal. Con que je suis, on a un match dans quelques jours, j'ai intérêt à savoir tenir ma batte ! Je souris, amusé tout de même par l'anecdote « faut pas croire, ils sont violents les lampadaires dans le quartier ! Ca va aller, j'ai un peu mal quand je serre, mais rien de casser en tout cas » Les fractures, je connais, j'en ai eu un nombre incalculable, tantôt pour le quidditch, tantôt pour les bagarres contre de véritables adversaires. Je n'ai rien du fils prodigue que mes parents espéraient, je suis même tout le contraire. Je pose la tasse désormais vide sur le plan de travail en soupirant, prenant peu à peu conscience de ce que j'avais vécu, une nouvelle fois. Il faut que je me calme, que je me reprenne, je ne peux pas continuer éternellement à faire le con, je n'aurais pas toujours une bonne âme pour prendre soin de moi. « Merci Fiona, sincèrement ». Il faudra vraiment que je pense à la remercier convenablement, elle pouvait me laisser dans un coin du bar ou au pied de ce lampadaire ennemis, au lieu de ça elle a traîné ma carcasse jusqu'à chez elle pour m'offrir un toit, une douche et une lessive. Pas dupe cependant, je ne peux m'empêcher d'ajouter avec ce petit sourire en coin, plus taquin que sérieux « sinon, ce que tu as vu t'a plus » voilà quelques temps que je lui fais du rentre dedans et qu'elle résiste, peut-être que maintenant qu'elle a vu la marchandise, son avis changera.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Mar 24 Avr 2018 - 17:10
Visiblement le réveil est difficile pour Sasha. Et pas seulement parce qu’il s’est réveillé à poil dans mon lit avec probablement le pire mal de crâne de toute sa vie. Non, je vois bien qu’il a compris ce que je n’ai pas dit dans mon récit et c’est certain que son ego doit en avoir pris un coup. C’est sûr que l’image du beau gosse séducteur est un peu ternie quand on prend conscience qu’il m’a littéralement vomi dessus et que j’ai dû le doucher comme un enfant. Mais d’un autre côté, il a quand même réussi à finir dans mon lit finalement. Même s’il aurait surement préféré que j’y sois avec lui.
Quoi qu’il en soit, je n’ai pas l’intention d’aller crier ça sur les toits. Il n’a pas besoin de me le demander, cette histoire restera entre nous. Quant à ses remerciements, je me contente de hausser les épaules quand il me les adresse. Faute de me compter au nombre de ses conquêtes il peut au moins me compter parmi ses amis et je n’ai rien fait de plus que ce que j’aurais aimé qu’un ami puisse faire pour moi en pareilles circonstances. Mais avant que j’aie le temps de le lui dire, il détourne déjà la conversation, essayant sans doute de redorer un peu son image avec une note d’humour. Réajustant ma position pour m’asseoir carrément en tailleur sur le plan de travail de ma cuisine, c’est avec un sourire aussi malicieux que le sien que je réponds.
- J’ai jamais dit que tu ne me plaisais pas. Ça date pas d’hier d’ailleurs.
Il n’essaie même pas de se cacher pour me reluquer. Ça ne me dérange pas plus que ça, je passe rarement inaperçue alors forcément j’ai l’habitude qu’on me regarde.
- Pourtant, tu ne m'as jamais laissé ma chance, pourquoi ?
Je me penche légèrement pour ouvrir la fenêtre et prendre le cendrier posé sur le rebord pour le rapatrier à l’intérieur. Je sors ensuite mon paquet de tabac de ma poche et commence à me rouler une clope tout en répondant avec ma franchise habituelle.
- Entre les cours, les petits boulots et les week-ends ici, j’ai pas vraiment le temps pour m’envoyer en l’air.
- T'as tort, ça détend. C'est le secret de mon succès, je peux te le prouver quand tu veux.
Évidemment j’aurais dû m’attendre à une réponse dans ce genre-là. Je souris amusée, léchant légèrement le bord du papier à cigarette pour terminer de rouler ma clope avant de rappeler l’air de rien.
- Mon frère est dans la pièce d’à côté et il n’a que quinze ans…
Avant d’allumer ma cigarette, j’ajoute en la lui montrant.
- Je t’ai pas proposé, tu en veux une ?
Quoi qu’il en soit, je n’ai pas l’intention d’aller crier ça sur les toits. Il n’a pas besoin de me le demander, cette histoire restera entre nous. Quant à ses remerciements, je me contente de hausser les épaules quand il me les adresse. Faute de me compter au nombre de ses conquêtes il peut au moins me compter parmi ses amis et je n’ai rien fait de plus que ce que j’aurais aimé qu’un ami puisse faire pour moi en pareilles circonstances. Mais avant que j’aie le temps de le lui dire, il détourne déjà la conversation, essayant sans doute de redorer un peu son image avec une note d’humour. Réajustant ma position pour m’asseoir carrément en tailleur sur le plan de travail de ma cuisine, c’est avec un sourire aussi malicieux que le sien que je réponds.
- J’ai jamais dit que tu ne me plaisais pas. Ça date pas d’hier d’ailleurs.
Il n’essaie même pas de se cacher pour me reluquer. Ça ne me dérange pas plus que ça, je passe rarement inaperçue alors forcément j’ai l’habitude qu’on me regarde.
- Pourtant, tu ne m'as jamais laissé ma chance, pourquoi ?
Je me penche légèrement pour ouvrir la fenêtre et prendre le cendrier posé sur le rebord pour le rapatrier à l’intérieur. Je sors ensuite mon paquet de tabac de ma poche et commence à me rouler une clope tout en répondant avec ma franchise habituelle.
- Entre les cours, les petits boulots et les week-ends ici, j’ai pas vraiment le temps pour m’envoyer en l’air.
- T'as tort, ça détend. C'est le secret de mon succès, je peux te le prouver quand tu veux.
Évidemment j’aurais dû m’attendre à une réponse dans ce genre-là. Je souris amusée, léchant légèrement le bord du papier à cigarette pour terminer de rouler ma clope avant de rappeler l’air de rien.
- Mon frère est dans la pièce d’à côté et il n’a que quinze ans…
Avant d’allumer ma cigarette, j’ajoute en la lui montrant.
- Je t’ai pas proposé, tu en veux une ?
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Jeu 26 Avr 2018 - 23:24
Chaque pas est une victoire. J’essaie de conserver un minimum de dignité et la discussion porte rapidement sur mes exploits de la veille, sur ce que j’ai été – ou non- capable de faire. Finalement, je change de stratégie, j’essaie de la taquiner un peu, mais c’est moi qui me retrouve pris à mon propre piège, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me réponde, d’une manière pas si détournée que ça que je lui plaisais depuis quelques temps déjà. J’arque un sourcil curieux, tiens donc. Elle change de position et le laisse mon regard glisser sur elle, appréciateur. C’est plus fort que moi, je veux savoir pourquoi elle me résiste depuis tout ce temps, alors que visiblement je lui plais. Je la regarde se pencher, se rouler une cigarette avec un naturelle qui pourrait paraître déconcertant, mais bien moins que ses paroles en réalités. Comme s’il fallait des heures pour s’envoyer en l’air, enfin, plus c’est long mieux c’est bien sûr, mais un petit coup vite-fait c’est sympa aussi parfois. Je souris, fais glisser ma le bout de ma langue sur mes lèvres tout en lui répondant que je peux lui prouver que c’est agréable et que ça fait du bien. La demoiselle rappelle qu’un ado se trouve la pièce d’à côté, je lance un regard par dessus son épaule tout en m’approchant d’elle, gardant cependant une distance raisonnable « je ne suis plus contre attendre quelque jour tu sais ?» Elle me regarde, un rictus au bord des lèvres, #chacun son tours# . Ouchhhh, je ris de sa répartie, c’est bien envoyé, mais la porte n’est pas totalement fermée. Elle laisse des sous-entendus planés. Elle me propose une cigarette et je fais un signe négatif de la tête, de mes défauts, celui-là n’en fait pas partie.
Appuyez a côté d’elle contre le plan de travail, je la regarde en coin, je fais le tours de la pièce, j’en profite pour en apprendre un peu sur elle. Je ne prends peut-être pas suffisamment le temps de faire connaissance avec les autres. « On pourrait aller prendre un verre, ou manger un bout, j’peux au moins faire ça pour te remercier des … désagréments que ma présence t’aura occasionnée » Mal à l’aise du spectacle qu’elle a dû observer cette nuit, j’aimerais quand même me rattraper, même si ce n’est pas chose aisée. Je baisse les yeux vers le peignoir de son frère et reprend la parole tout en le désignant du doigt «je pourrais récupérer mes vêtements ? Parce que je suis pas franchement à l’aise là-dedans !»
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Ven 27 Avr 2018 - 20:11
Ce petit jeu entre Sasha et moi n’est pas nouveau. Ça a commencé quand il m’a abordée la première fois au début de l’année. Il me drague, je le rembarre. C’est presque devenu une tradition depuis le temps. En fait là où je serais vraiment surprise, c’est s’il ne tentait rien. Et il serait surement tout aussi surpris si je finissais par céder à ses avances. Sur le principe, je ne serais pas totalement contre. Après tout j’avais déjà craqué sur lui il y a dix ans. Même si je n’étais encore qu’une gamine à l’époque, j’avais déjà pas si mauvais goût faut croire.
Finalement, Sasha change de sujet pour m’inviter à sortir en guise d’excuses pour cette nuit. Je n’attendais pas spécialement de contrepartie et j’imagine qu’il en profitera surement pour saisir une occasion de plus d’essayer de me draguer. Ceci dit je ne suis pas contre l’idée. Ça pourrait être amusant. Sans me laisser le temps de répondre, il me demande alors s’il peut récupérer ses vêtements.
- Je pense pas qu’ils soient encore secs…
C’est d’un ton légèrement ironique qu’il me demande.
- T'es pas dans la même université que moi ?
Je comprends immédiatement à quoi il fait allusion et je réponds avec un sourire.
- Si, mais là on est chez moi. Pas de magie, t’es en terrain moldu ici.
- Mais... Comment tu peux vivre comme ça ?
C’est certain que pour un sorcier de sang pur comme Sasha, mon mode de vie peut sembler perturbant. Quand on a connu que la magie toute sa vie, imaginer une vie sans n’est pas évident. Pour ma part j’ai toujours vécu comme ça et je n’ai aucune difficulté à me restreindre lorsque je passe le week-end avec mon frère. Lui n’est pas un sorcier et même si je ne suis peut-être pas la meilleure des éducatrices, j’essaie au moins de lui apprendre à se débrouiller sans la magie puisque je ne serai pas toujours là. Je hausse les épaules.
- C’est pas si terrible tu sais.
- Bah ... Question d'habitude j'imagine ! Mais... J'aimerais quand même pouvoir récupérer mes fringues ... On pourrait pas faire une exception ?
Je secoue la tête, bien décidée à rester sur ma position.
- Désolée, pas d’exception. Pas de magie ici.
J’écrase ma cigarette dans le cendrier et je me laisse glisser du plan de travail en ajoutant.
- Mais je peux essayer d’accélérer un peu les choses si tu veux.
Finalement, Sasha change de sujet pour m’inviter à sortir en guise d’excuses pour cette nuit. Je n’attendais pas spécialement de contrepartie et j’imagine qu’il en profitera surement pour saisir une occasion de plus d’essayer de me draguer. Ceci dit je ne suis pas contre l’idée. Ça pourrait être amusant. Sans me laisser le temps de répondre, il me demande alors s’il peut récupérer ses vêtements.
- Je pense pas qu’ils soient encore secs…
C’est d’un ton légèrement ironique qu’il me demande.
- T'es pas dans la même université que moi ?
Je comprends immédiatement à quoi il fait allusion et je réponds avec un sourire.
- Si, mais là on est chez moi. Pas de magie, t’es en terrain moldu ici.
- Mais... Comment tu peux vivre comme ça ?
C’est certain que pour un sorcier de sang pur comme Sasha, mon mode de vie peut sembler perturbant. Quand on a connu que la magie toute sa vie, imaginer une vie sans n’est pas évident. Pour ma part j’ai toujours vécu comme ça et je n’ai aucune difficulté à me restreindre lorsque je passe le week-end avec mon frère. Lui n’est pas un sorcier et même si je ne suis peut-être pas la meilleure des éducatrices, j’essaie au moins de lui apprendre à se débrouiller sans la magie puisque je ne serai pas toujours là. Je hausse les épaules.
- C’est pas si terrible tu sais.
- Bah ... Question d'habitude j'imagine ! Mais... J'aimerais quand même pouvoir récupérer mes fringues ... On pourrait pas faire une exception ?
Je secoue la tête, bien décidée à rester sur ma position.
- Désolée, pas d’exception. Pas de magie ici.
J’écrase ma cigarette dans le cendrier et je me laisse glisser du plan de travail en ajoutant.
- Mais je peux essayer d’accélérer un peu les choses si tu veux.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Jeu 3 Mai 2018 - 22:15
Il fallait que je m’ecxuse et la remercie pour la solicitude dont elle a fait preuvre à mon égard. Rien ne l’obligeait à subir ça. Un verre ou un repas ne sont qu’une partie infime de ce que je pourrais lui offrir. Fiona semble surprise, mais ne réponds pas, j’enchéris sur mes vêtements. J’ai envie de m’habiller. De retrouver mes vêtements. Mon style autre que ce … peignoir ridicule. Pas encore sex ? C’est une blague ? Pourquoi ? Comment ça se fait ? J’ai jamais eu à attendre pour avoir mes vêtements ! Je ne comprends pas, la taquine sur ses facultés magique et me retrouve encore plus con quand elle m’annonce qu’il n’y a pas de magie chez elle. Comment est-ce possible ? Elle est sorcière et souhaite vivre en simple moldue ? Quel est l’intérêt de se ruiner la vie de cette manière ? J’avoue que les moldus ont des trucs intéressants comme la télévision etc, mais là. Non. L’arc-en-ciel vivant hausse les épaule, tenterait-elle de me convaincre ? C’est pas gagner. Je demande une exception et elle me répond … NON ? QUOI ? SERIEUSEMENT ? J’ouvre la bouche comme le ferais un poisson, mais … d’où elle me dit non ? Pour passer la nuit avec moi, je veux bien qu’elle me dise non, mais pour que je puisse m’habiller. Là. Je suis sur le cul. Je soupire quand elle dit pouvoir tenter d’accélérer les choses. C’est à ce moment qu’un bruit violent me perce les tympans et accessoirement ce qu’il me reste de cerveau. Mais c’est quoi ce bruit?! Je pose une main sur mon crâne, mais bordel, c’est possible de vivre dans un vacarne pareil ?!
Progressivement, mes esprits reviennent, je me rends compte que je n’ai plus ma baguette, elle ne me quitte jamais, toujours dans la poche de mon pantalon. Pantalon que je n’ai plus. Où est ma baguette ? Il y a une pointe d’anxiété dans ma voix. Non seulement c’est ma baguette, mais c’est également l’objet le plus précieux que je possède. C’est la baguette de mon grand-père. Le seul héritage que j’ai de lui. Cette baguette est sentimentale autant qu’utile. J’espère sincèrement ne pas l’avoir perdue.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Dim 6 Mai 2018 - 10:37
Alors que je m’apprête à retourner côté salon, le son de la machine à laver qui vient de passer en mode essorage se fait entendre. J’ai lancé une lessive avec les affaires de mon frère comme tous les week-ends et elle est sur le point de se terminer. La réaction de Sasha est aussi surprenante qu’immédiate. Après avoir réagi au bruit, il cherche aussitôt sa baguette comme pour pouvoir parer à un éventuel danger. Quoi que… à bien y réfléchir ce n’est pas si surprenant que ça. De ce que je sais sa famille est riche. J’imagine qu’il ne doit pas faire lui-même sa lessive. Et encore moins avec une machine à laver moldue. Je trouve toujours amusant de constater à quel point les sorciers de sang-pur peuvent être aussi ignorants du monde moldu que les moldus le sont du monde magique. Je lui souris.
- Détends-toi, c’est juste le lave-linge. Et t’en fais pas, ta baguette était dans ta poche de pantalon. Je l’ai trouvée en les vidant pour le laver.
- Vider mes poches ? Lesquelles ?
Il est légèrement pâle tout à coup. Visiblement, la perspective que j’aie vu le contenu de ses poches l’inquiète davantage que le fait que je l’aie vu à poil. C’est pas vraiment étonnant en fait. Je hausse les épaules pour répondre.
- Toutes. J’allais pas laver tes fringues avec les poches pleines.
- Oh…
Il passe une main sur son visage sans rien ajouter de plus. J’imagine que c’est pas les gallions ou les capotes que j’ai pu trouver qui le mettent dans cet état. Évidemment j’ai vu la photo dans la poche de sa veste. Évidemment j’ai vu le mot griffonné au dos et les taches de larmes. Mais ça ne me regarde pas. Je n’ai pas lu ce qui était écrit et je n’ai pas non plus l’intention de poser de question. Tout en rapprochant d’une armoire un des tabourets hauts du comptoir, j’ajoute simplement.
- Je l’ai pas lu.
Il se mord la lèvre l’air penaud.
- Ah…
De mon côté, je grimpe sur mon tabouret et dans un équilibre précaire, je tends les bras au-dessus de ma tête pour attraper un carton rangé sur le haut de l’armoire. J’interpelle alors Sasha, profitant de l’occasion pour changer de sujet et dissiper son malaise.
- Tu peux me filer un coup de main s’te plait ?
- Détends-toi, c’est juste le lave-linge. Et t’en fais pas, ta baguette était dans ta poche de pantalon. Je l’ai trouvée en les vidant pour le laver.
- Vider mes poches ? Lesquelles ?
Il est légèrement pâle tout à coup. Visiblement, la perspective que j’aie vu le contenu de ses poches l’inquiète davantage que le fait que je l’aie vu à poil. C’est pas vraiment étonnant en fait. Je hausse les épaules pour répondre.
- Toutes. J’allais pas laver tes fringues avec les poches pleines.
- Oh…
Il passe une main sur son visage sans rien ajouter de plus. J’imagine que c’est pas les gallions ou les capotes que j’ai pu trouver qui le mettent dans cet état. Évidemment j’ai vu la photo dans la poche de sa veste. Évidemment j’ai vu le mot griffonné au dos et les taches de larmes. Mais ça ne me regarde pas. Je n’ai pas lu ce qui était écrit et je n’ai pas non plus l’intention de poser de question. Tout en rapprochant d’une armoire un des tabourets hauts du comptoir, j’ajoute simplement.
- Je l’ai pas lu.
Il se mord la lèvre l’air penaud.
- Ah…
De mon côté, je grimpe sur mon tabouret et dans un équilibre précaire, je tends les bras au-dessus de ma tête pour attraper un carton rangé sur le haut de l’armoire. J’interpelle alors Sasha, profitant de l’occasion pour changer de sujet et dissiper son malaise.
- Tu peux me filer un coup de main s’te plait ?
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Lun 14 Mai 2018 - 9:31
Ce bruit qui me transperce le crâne et met mes sens en alerte ne semble pas produire le même effet sur Fiona qui semble s'amuser de la situation. Elle m'explique qu'il s'agit d'un lave-linge, bien que je ne visualise pas très bien l'objet en question je pense comprendre assez aisément son application. J'ai des efforts à faire concernant nos voisins moldus quand même. Instinctivement j'ai cherché ma baguette, j'ai paniqué à l'idée de l'avoir perdue, mais quand l'arc-en-ciel m'affirme avoir vider mes poches mon coeur rate un nouveau battement oh non, pitié. Il y a ce mot dans la poche de ma veste qui ne me quitte pas, trop précieux que pour rester dans un tiroir à disposition des esprits curieux, je l'ai enveloppé d'un sortilège de protection et il ne me quitte jamais. Je me décompose probablement, passe une main sur mon visage, réfléchissant à ce qu'elle a vu, cru comprendre, mais au fond... tout est clair et elle ne doit pas être stupide au point de ne pas comprendre. C'est comme si elle comprenait l'angoisse qui m'envahit, parce que malgré mon silence elle ajoute ne pas l'avoir lu. Hésitant, je lève le regard vers elle, hésitant entre le soulagement de la croire et l'angoisse de la trahison. Et si elle mentait ? Elle pourrait très bien avoir lu, mais faire comme si de rien n'était ? Et puis je réfléchis, elle ne doit pas connaître Neva de toute manière. Elles n'ont rien en commun, la brune étant partie comme une tornade emportant tout sur son passage, donc le visage sur la photo ne lui rappellerait probablement rien. One point. Je tente de relativiser, de conserver le calme apparent tandis que c'est la tempête dans mon cerveau, étrangement, l'adrénaline à tendance à faire baisser mon taux d'alcoolémie assez rapidement. Fiona prend un tabouret et l'angle que prends son corps par rapport au sol n'est pas rassurant, elle me demande un coup de main que je m'apprêtais à lui donner. Tu vas te casser quelque chose un jour, Sans effort, merci ma grande taille, j'attrape le carton et le dépose sur la table derrière nous, je regarde l'objet curieux de ce qu'elle va en sortir Qu'est-ce qu'il y a là dedans? Je l'observe l'ouvrir et me recule un peu, tout en tendant légèrement le cou afin de voir l'intérieur. Ses manies moldues m'intrigues, j'ai envie d'en apprendre plus et en même temps ils sont tellement étrange parfois. Ou bien ... c'est juste elle ?
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Lun 14 Mai 2018 - 18:49
C’est injuste ! Sasha n’a qu’à tendre les bras pour atteindre le carton. Même pas besoin de se mettre un tout petit peu sur la pointe des pieds. C’est frustrant ! Et dire que mon frère est parti pour avoir le genre de gabarit… enfin au moins ça m’évite de risquer me casser la figure, si ce n’est autre chose. Je descends de mon perchoir pour aller vers la table sur laquelle il a posé le carton et je commence à l’ouvrir tout en commentant sa remarque.
- Ce serait pas la première fois. Je me suis déjà cassé les deux poignets, la cheville gauche et ces deux doigts-là, dis-je en montrant l’annulaire et l’auriculaire de ma main droite.
- Soit t'es vraiment pas douée, soit tu es une véritable casse-cou ?!
Je souris. La plupart des blessures que je viens de lui lister viennent de chutes en roller ou en skate quand j’étais gamine. Un des deux poignets c’était un accident de balai.
- Y avait un peu des deux quand j’étais gamine.
Entre temps j’ai terminé d’ouvrir le carton et d’en extraire un appareil d’environ quarante par trente centimètres. La poignée permettant de le transporter dans une main, le cordon électrique replié dans l’autre, je me dirige vers la salle de bain tout en expliquant à Sasha.
- C’est un chauffage d’appoint. Je vais le mettre dans la salle de bain pour que tes fringues sèchent plus vite.
- Un chauffage ? Mais... Fiona... sérieux, rends-moi ma baguette, ton truc là j'le sens pas ! J'ai pas envie de me retrouver à poil parce que ça aura foutu le feu à mes fringues !
Le manque de confiance de Sasha ne me fera pas céder. À moins qu’il s’agisse d’une question de vie ou de mort, je ne ferai pas d’exception à la règle concernant la magie à l’appart. En tous cas quand mon frère est présent. Même s’il est parfaitement au courant de ce que je suis et de ce que je peux faire, j’essaye autant que possible de lui apprendre à se débrouiller sans magie puisqu’il ne pourra pas en disposer quand il ne sera plus avec moi. Une fois dans la salle de bain, je branche l’appareil et le dépose face à l’étendoir à linge tout en haussant les épaules.
- T’es déjà à poil, ça changera pas grand-chose.
Parce que je suis certaine que ça ne risque rien, j’ajoute pour le rassurer.
- Si tes fringues prennent feu, je te promets d’aller t’en racheter.
- Ce serait pas la première fois. Je me suis déjà cassé les deux poignets, la cheville gauche et ces deux doigts-là, dis-je en montrant l’annulaire et l’auriculaire de ma main droite.
- Soit t'es vraiment pas douée, soit tu es une véritable casse-cou ?!
Je souris. La plupart des blessures que je viens de lui lister viennent de chutes en roller ou en skate quand j’étais gamine. Un des deux poignets c’était un accident de balai.
- Y avait un peu des deux quand j’étais gamine.
Entre temps j’ai terminé d’ouvrir le carton et d’en extraire un appareil d’environ quarante par trente centimètres. La poignée permettant de le transporter dans une main, le cordon électrique replié dans l’autre, je me dirige vers la salle de bain tout en expliquant à Sasha.
- C’est un chauffage d’appoint. Je vais le mettre dans la salle de bain pour que tes fringues sèchent plus vite.
- Un chauffage ? Mais... Fiona... sérieux, rends-moi ma baguette, ton truc là j'le sens pas ! J'ai pas envie de me retrouver à poil parce que ça aura foutu le feu à mes fringues !
Le manque de confiance de Sasha ne me fera pas céder. À moins qu’il s’agisse d’une question de vie ou de mort, je ne ferai pas d’exception à la règle concernant la magie à l’appart. En tous cas quand mon frère est présent. Même s’il est parfaitement au courant de ce que je suis et de ce que je peux faire, j’essaye autant que possible de lui apprendre à se débrouiller sans magie puisqu’il ne pourra pas en disposer quand il ne sera plus avec moi. Une fois dans la salle de bain, je branche l’appareil et le dépose face à l’étendoir à linge tout en haussant les épaules.
- T’es déjà à poil, ça changera pas grand-chose.
Parce que je suis certaine que ça ne risque rien, j’ajoute pour le rassurer.
- Si tes fringues prennent feu, je te promets d’aller t’en racheter.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Mar 29 Mai 2018 - 14:35
Quand tu es un mec et que tu es grand, genre un mètre quatre-vingt-dix, tout le monde est persuadé que c'est génial, forcément, t'en impose, mais est-ce que quelqu'un s'est déjà demandé dans quel état se trouve mon dos ? Non, parce que mine de rien, je dois me baisser pour tout, même pour les femmes. Surtout pour les femmes parce qu'étrangement, je suis toujours attiré par les petites. Elles ont quelque chose de mignon. Du coup, je vois bien la moue de Fiona quand je lui tends le carton, elle râle intérieurement de manquer de centimètres, elle est pourtant très joliment proportionnée la demoiselle. Je ne dirais jamais le contraire. Je lui suggère de faire attention, vu ses excercices d'équilibriste, il y a des chances pour qu'elle termine à terre avec un bout en moins. La demoiselle saisit le carton et le pose sur la table, je regarde la chose intrigué, curieux, mais également un peu craintif parce qu'avec les moldus on ne sait jamais. La liste de ses fractures est impressionnante, je souris tout en la taquinant sur ses capacités et elle rétorque sans plus de formalité que ça devait probablement être une casse-cou pas douée.
Fiona sort un appareil étrange, de forme rectangulaire et je fronce les sourcils, qu'est-ce que c'est que ce truc encore? Comme si elle avait lu l'interrogation dans mon regard, la demoiselle répond que l'appareil est un chauffage d'appoint, je ne comprends pas le fonctionnement, le principe, de ce truc, mais elle semble y voir une utilité pour ... mes vêtements wow wow wow ... on se calme mademoiselle là ! Un chauffage ? Mais... Fiona... sérieux, rends-moi ma baguette, ton truc là j'le sens pas ! J'ai pas envie de me retrouver à poil parce que ça aura foutu le feu à mes fringues ! Comme je pouvais m'y attendre, la demoiselle est inflexible et si d'ordinaire je trouverais ça amusant, je sens une petite pointe d'agacement monté en moi et sa réponse me tire un soupire réellement exaspéré, oui je suis à poil, mais j'ai toujours la possibilité d'avoir des vêtements, tandis qu'avec son chauffage de pointe là, je le sens pas. T'y laissera ton loyer laisse tomber! Grognons ? Oui. Probablement. Je n'aime pas quand on me contrarie, quand on ne cède pas, c'est une habitude chez elle, elle ne me cède jamais. Je la suis vers la salle de bain et observe mes vêtements toujours bien humides, pas de chance. Tu crois que ton machin fera sécher plus vite? J'ai bien compris qu'il ne servait à rien de m'entêter, je n'ai pas la force de lutter, mon estomac étant toujours un peu trop proche de mes lèvres. Tout en ressortant de la salle de bain, je repense à une chose qu'elle à dit plus tôt dans la cuisine, je fais volte-face et me retrouve nez-à-nez avec elle, un sourire s'affiche sur mon visage quand mon regard croise le sien Au fait, que voulais-tu dire quand tu as dit ne pas avoir dit que je ne te plaisais pas et que ça ne datait pas d'hier ? Quand j'y repense, cette phrase flatte un peu mon égo, qui en a bien besoin vu le réveil chaotique que j'ai subi.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Lun 4 Juin 2018 - 23:55
Je peux sentir le stress de Sasha vis-à-vis de ma solution purement moldue pour accélérer le séchage de ses fringues. Mais je suis plutôt têtue et il ne me fera pas changer d’avis. Pas de magie ici et en particulier le week-end quand mon frère est là. Enfin il semble finir par s’y résigner puisqu’il se décide finalement à quitter la salle de bain en abandonnant ses vêtements aux bons soins de mon chauffage d’appoint. Je manque de lui rentrer dedans lorsqu’il se retourne brusquement pour poser une question totalement hors sujet.
- Au fait, que voulais-tu dire quand tu as dit ne pas avoir dit que je ne te plaisais pas et que ça ne datait pas d'hier ?
J’affiche un sourire amusé.
- La vache ! Tu dois avoir le cerveau encore bien imbibé pour ne percuter que maintenant !
Il lève les yeux vers le plafond en soupirant.
- Oui ben excuse moi, j'ai mis les priorités quand même !
Je peux pas m’empêcher de rire légèrement. J’imagine que c’est pas souvent que Sasha est pressé de se rhabiller en présence d’une nana qui lui plait. Je lève la main pour lui tapoter le torse d’un air compatissant.
- T’inquiète, tu vas les récupérer tes fringues.
Il baisse les yeux vers ma main, un sourcil relevé.
- J'espère bien que je vais les récupérer ! Tu vas pas me garder à poil à vie quand même !
Tandis qu’il parle, je le contourne pour retourner vers ma kitchenette éludant volontairement sa question pour le moment.
- Quitte à attendre, tu veux manger un truc ?
Il me regarde passer en haussant les épaules.
- J'mange jamais le matin...
Bah voyons… À croire qu’il a décidé de tout discuter à présent qu’il semble avoir un peu décuvé. Je ne me laisse pas démonter pour autant et je rétorque avec autorité.
- Sauf que j’imagine que tu passes pas une partie de la nuit à dégobiller d’habitude.
Tout en parlant je fouille dans un placard pour en sortir un paquet de pain de mie tranché.
- Toasts ?
- J'ai le choix ?
J’affiche un grand sourire en glissant deux tranches de pain dans le grille-pain.
- Non.
Histoire de ne pas lui laisser l’occasion de protester, je change immédiatement de sujet, me dirigeant cette fois vers la porte de ma chambre. Faut que je fasse gaffe. Si ça continue, je vais finir par lui donner le tournis à aller et venir comme ça.
- Tu veux vraiment savoir depuis quand tu me plais ?
- Seulement si c'est la vérité.
Je lève l’index pour lui faire signe d’attendre.
- Bouge pas.
Joignant le geste à la parole, je disparais dans ma chambre pour aller fouiller dans la boite qui contient tous mes anciens journaux intimes. Ça peut paraitre surprenant que je veuille montrer ça à Sasha, mais retrouver ce passage quand il m’avait abordée au début de l’année m’avait fait rire et j’ai une propension à l’autodérision. Et puis comme ça lui aussi aura un dossier sur moi, on sera quitte. Je reviens alors au salon pour lui tendre le journal de mes douze ans, ouvert à la page sur laquelle la photo que j’avais prise à son insu est soigneusement entourée d’une bonne dizaine de cœurs roses. Quant à ce que j’avais écrit à côté… disons que c’est digne d’une adolescente de douze ans. J’adresse un sourire à Sasha.
- Vois par toi-même.
- Au fait, que voulais-tu dire quand tu as dit ne pas avoir dit que je ne te plaisais pas et que ça ne datait pas d'hier ?
J’affiche un sourire amusé.
- La vache ! Tu dois avoir le cerveau encore bien imbibé pour ne percuter que maintenant !
Il lève les yeux vers le plafond en soupirant.
- Oui ben excuse moi, j'ai mis les priorités quand même !
Je peux pas m’empêcher de rire légèrement. J’imagine que c’est pas souvent que Sasha est pressé de se rhabiller en présence d’une nana qui lui plait. Je lève la main pour lui tapoter le torse d’un air compatissant.
- T’inquiète, tu vas les récupérer tes fringues.
Il baisse les yeux vers ma main, un sourcil relevé.
- J'espère bien que je vais les récupérer ! Tu vas pas me garder à poil à vie quand même !
Tandis qu’il parle, je le contourne pour retourner vers ma kitchenette éludant volontairement sa question pour le moment.
- Quitte à attendre, tu veux manger un truc ?
Il me regarde passer en haussant les épaules.
- J'mange jamais le matin...
Bah voyons… À croire qu’il a décidé de tout discuter à présent qu’il semble avoir un peu décuvé. Je ne me laisse pas démonter pour autant et je rétorque avec autorité.
- Sauf que j’imagine que tu passes pas une partie de la nuit à dégobiller d’habitude.
Tout en parlant je fouille dans un placard pour en sortir un paquet de pain de mie tranché.
- Toasts ?
- J'ai le choix ?
J’affiche un grand sourire en glissant deux tranches de pain dans le grille-pain.
- Non.
Histoire de ne pas lui laisser l’occasion de protester, je change immédiatement de sujet, me dirigeant cette fois vers la porte de ma chambre. Faut que je fasse gaffe. Si ça continue, je vais finir par lui donner le tournis à aller et venir comme ça.
- Tu veux vraiment savoir depuis quand tu me plais ?
- Seulement si c'est la vérité.
Je lève l’index pour lui faire signe d’attendre.
- Bouge pas.
Joignant le geste à la parole, je disparais dans ma chambre pour aller fouiller dans la boite qui contient tous mes anciens journaux intimes. Ça peut paraitre surprenant que je veuille montrer ça à Sasha, mais retrouver ce passage quand il m’avait abordée au début de l’année m’avait fait rire et j’ai une propension à l’autodérision. Et puis comme ça lui aussi aura un dossier sur moi, on sera quitte. Je reviens alors au salon pour lui tendre le journal de mes douze ans, ouvert à la page sur laquelle la photo que j’avais prise à son insu est soigneusement entourée d’une bonne dizaine de cœurs roses. Quant à ce que j’avais écrit à côté… disons que c’est digne d’une adolescente de douze ans. J’adresse un sourire à Sasha.
- Vois par toi-même.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Jeu 14 Juin 2018 - 23:02
Comment elle veut que je sois confiant vis-à-vis de son système préhistorique moldu ? Si elle a confiance, c’est pas vraiment mon cas, désolé Fiona. On sort de la salle de bain, mais je me souviens d’une phrase qu’elle a prononcé plus tôt, ma curiosité l’emporte. Dans un volte-face je me retrouve nez-à-nez avec l’arc-en-ciel vivant qui semble amusé de ma question. Elle se moque, gentiment, de mes capacités et je joue l’exaspéré, elle a beau me charier, je voudrais voir si elle serais dans un meilleur état à ma place. Il n’y a qu’en le vivant qu’on peut le comprendre. Fiona se moque vraiment de moi, elle rit et tapote mon torse en passant, affirmant une nouvelle fois que je vais récupérer mes vêtements. Y’a intérêt.
Manger le matin, quelle folie ! C’est quoi cette idée ? Je sais rien avaler, c’est comme ça depuis des années et c’est pas elle qui va changer. Je refuse poliment, expliquant ma situation, mais elle ne se démonte pas la demoiselle, allant jusqu’à me rappeler que j’ai tout dégobiller. Merci, sympa. Je l’observe du coin de l’oeil, elle sort du pain et me propose un toast, je soupire en levant les yeux. J’ai pas le choix, je le comprend rapidement, Fiona persiste et signe à vouloir me faire manger. Génial. Je suis pas sûr de pouvoir avaler quoique ce soit, mais je n’ai pas la force, l’envie de me battre à cette heure du matin. Elle pique ma curiosité, changement de sujet opéré de main de maître. Curieux, mais pas friand de flatterie, elle me fait signe d’attendre, j’hausse un sourcil interpeller, tu voudrais que j’aille oùùù ? Je dois lui rappeler que je suis à poil dans le peignoir de son petit frère ? Fiona disparaît dans sa chambre, je l’entends farfouiller, mon cou se tend pour apercevoir un peu ce qu’elle fait, sans grand succès. Quand elle revient, elle tien un espèce de carnet de note, j’observe l’objet en me demandant où est l’arnaque. Je le prend, avec un léger hoquet de stupeur, une photo de moi, datant de Poudlard, entouré de coeur. Ah oui … quand même ... J’ai jamais imaginé une seule seconde qu’une fille pouvait faire ce genre de chose, particulièrement sur moi, enfin, c’est de la folie ! T’avais quel âge quand t’as fait ça? dis-je en montrant le carnet d’un signe de tête à la fois curieux et interpellé. Douze ans, je souris avant d’ajouter et tu fantasmais déjà sur moi à douze ans, je comprends mieux pourquoi tu m'envois balader depuis le début, vengeance c'est ça ? Fiona rit et je ne peux m’empêcher de sourire aussi, Non, c'est juste que j'ai grandi depuis et il faut un peu plus qu'une belle gueule pour me séduire maintenant. Dramaturge dans l’âme, je porte la main à ma poitrine, mimant un coup de poignard, oh c’est violent ça ! Je suis plus qu’une belle gueule tu sais, mais … je prend quand même l compliment Parce qu’après tout, chaque compliment est bon a prendre, je jette un regard à la photo, au pied du stade de Poudlard, souvenir tendre d’une adolescence remplie d’innocence, qu’il est loin ce temps-là, mais d’un coup, mon esprit retrouve des souvenirs, une succession d’image, une victoire et je me rappel de cet instant mais ... c'est Adrian qui a prit cette photo ! On venait de gagner contre Gryffondor ! Comment tu l'as eue ? Bah c'est sûr que si ça avait été toi tu te serais surement posé plus de questions. Je ne comprend pas sa réponse, elle me perturbe encore plus que je ne l’étais déjà, Tu as réussis à lui piquer ? Je suis perplexe, je ne pense pas que mon ami irait distribuer des photos de moi. Quoiqu'il avait peut-être mit au point un petit trafic de photo pour arrondir ses fins de mois ? Non, ce que je veux dire c'est que c'est pas Adrian qui l'a prise. C'est moi. Sans le vouloir, je dois avoir l’air d’un poisson rouge, j’ouvre et ferme la bouche, totalement incapable de comprendre l’information qu’elle me donne. attend... c'est toi qui a prit la photo ... mais pour moi c'est adri qui la prise. Comment s'est possible ? Désolé, mais mes deux neurones ont du mal à comprendre là ! Fiona semble amusée par la question. Je me retrouve à sursauter, laissant échapper un petit cri de fillette quand c’est Adrian qui se retrouve face à moi. Comme ça . J’ai l’impression que mes sens me joue des tours, comment est-ce possible ? Je l’observe reprendre sa forme initiale. Non mais… Sérieux !!!!
[/b]Manger le matin, quelle folie ! C’est quoi cette idée ? Je sais rien avaler, c’est comme ça depuis des années et c’est pas elle qui va changer. Je refuse poliment, expliquant ma situation, mais elle ne se démonte pas la demoiselle, allant jusqu’à me rappeler que j’ai tout dégobiller. Merci, sympa. Je l’observe du coin de l’oeil, elle sort du pain et me propose un toast, je soupire en levant les yeux. J’ai pas le choix, je le comprend rapidement, Fiona persiste et signe à vouloir me faire manger. Génial. Je suis pas sûr de pouvoir avaler quoique ce soit, mais je n’ai pas la force, l’envie de me battre à cette heure du matin. Elle pique ma curiosité, changement de sujet opéré de main de maître. Curieux, mais pas friand de flatterie, elle me fait signe d’attendre, j’hausse un sourcil interpeller, tu voudrais que j’aille oùùù ? Je dois lui rappeler que je suis à poil dans le peignoir de son petit frère ? Fiona disparaît dans sa chambre, je l’entends farfouiller, mon cou se tend pour apercevoir un peu ce qu’elle fait, sans grand succès. Quand elle revient, elle tien un espèce de carnet de note, j’observe l’objet en me demandant où est l’arnaque. Je le prend, avec un léger hoquet de stupeur, une photo de moi, datant de Poudlard, entouré de coeur. Ah oui … quand même ... J’ai jamais imaginé une seule seconde qu’une fille pouvait faire ce genre de chose, particulièrement sur moi, enfin, c’est de la folie ! T’avais quel âge quand t’as fait ça? dis-je en montrant le carnet d’un signe de tête à la fois curieux et interpellé. Douze ans, je souris avant d’ajouter et tu fantasmais déjà sur moi à douze ans, je comprends mieux pourquoi tu m'envois balader depuis le début, vengeance c'est ça ? Fiona rit et je ne peux m’empêcher de sourire aussi, Non, c'est juste que j'ai grandi depuis et il faut un peu plus qu'une belle gueule pour me séduire maintenant. Dramaturge dans l’âme, je porte la main à ma poitrine, mimant un coup de poignard, oh c’est violent ça ! Je suis plus qu’une belle gueule tu sais, mais … je prend quand même l compliment Parce qu’après tout, chaque compliment est bon a prendre, je jette un regard à la photo, au pied du stade de Poudlard, souvenir tendre d’une adolescence remplie d’innocence, qu’il est loin ce temps-là, mais d’un coup, mon esprit retrouve des souvenirs, une succession d’image, une victoire et je me rappel de cet instant mais ... c'est Adrian qui a prit cette photo ! On venait de gagner contre Gryffondor ! Comment tu l'as eue ? Bah c'est sûr que si ça avait été toi tu te serais surement posé plus de questions. Je ne comprend pas sa réponse, elle me perturbe encore plus que je ne l’étais déjà, Tu as réussis à lui piquer ? Je suis perplexe, je ne pense pas que mon ami irait distribuer des photos de moi. Quoiqu'il avait peut-être mit au point un petit trafic de photo pour arrondir ses fins de mois ? Non, ce que je veux dire c'est que c'est pas Adrian qui l'a prise. C'est moi. Sans le vouloir, je dois avoir l’air d’un poisson rouge, j’ouvre et ferme la bouche, totalement incapable de comprendre l’information qu’elle me donne. attend... c'est toi qui a prit la photo ... mais pour moi c'est adri qui la prise. Comment s'est possible ? Désolé, mais mes deux neurones ont du mal à comprendre là ! Fiona semble amusée par la question. Je me retrouve à sursauter, laissant échapper un petit cri de fillette quand c’est Adrian qui se retrouve face à moi. Comme ça . J’ai l’impression que mes sens me joue des tours, comment est-ce possible ? Je l’observe reprendre sa forme initiale. Non mais… Sérieux !!!!
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Sam 23 Juin 2018 - 23:40
La tête de Sasha en cet instant vaut son pesant de cacahuètes ! Je sais que ça fait toujours un drôle d’effet la première fois que je me transforme devant quelqu’un. Mais là, on dirait qu’il découvre que je suis métamorphomage. Pourtant c’est un secret pour personne à Hungcalf. Enfin je crois. Je peux pas m’empêcher de me moquer en pouffant gentiment.
- Tu verrais ta tête !
Il roule des yeux.
- Ben attends ... Je voudrais bien t'y voir.
- C’est drôle quand même.
C’est à cet instant que le grille-pain éjecte les toasts que j’ai mis à griller il y a quelques instants. Je retourne côté kitchenette pour les déposer sur une assiette et je demande à Sasha.
- Tu veux quoi sur tes toasts ?
- Rien, c'est déjà un miracle que j'avale un truc qui sort de cette machine bizarre.
Je souris.
- Un grille-pain. Cette machine bizarre, c’est un grille-pain.
Je lui apporte l’assiette contenant les toasts en ajoutant.
- Tu sais la plupart des machines moldues ne sont pas des œuvres démoniaques.
Il esquisse une moue septique tout en haussant les épaules.
- Si tu le dis.
Le laissant manger ses toasts ou les regarder avec suspicion, comme il veut, je retourne brièvement dans la salle de bain pour y récupérer une bassine. Tandis qu’on parlait, la lessive que j’avais lancée avant que Sasha se réveille s’est terminée et elle ne va pas s’étendre toute seule. Tout en transférant le linge humide de la machine à laver vers la bassine, je commente.
- Tu vois, c’est exactement pour ce genre d’attitude que je t’envoie balader depuis le début de l’année.
- Tu verrais ta tête !
Il roule des yeux.
- Ben attends ... Je voudrais bien t'y voir.
- C’est drôle quand même.
C’est à cet instant que le grille-pain éjecte les toasts que j’ai mis à griller il y a quelques instants. Je retourne côté kitchenette pour les déposer sur une assiette et je demande à Sasha.
- Tu veux quoi sur tes toasts ?
- Rien, c'est déjà un miracle que j'avale un truc qui sort de cette machine bizarre.
Je souris.
- Un grille-pain. Cette machine bizarre, c’est un grille-pain.
Je lui apporte l’assiette contenant les toasts en ajoutant.
- Tu sais la plupart des machines moldues ne sont pas des œuvres démoniaques.
Il esquisse une moue septique tout en haussant les épaules.
- Si tu le dis.
Le laissant manger ses toasts ou les regarder avec suspicion, comme il veut, je retourne brièvement dans la salle de bain pour y récupérer une bassine. Tandis qu’on parlait, la lessive que j’avais lancée avant que Sasha se réveille s’est terminée et elle ne va pas s’étendre toute seule. Tout en transférant le linge humide de la machine à laver vers la bassine, je commente.
- Tu vois, c’est exactement pour ce genre d’attitude que je t’envoie balader depuis le début de l’année.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Lun 9 Juil 2018 - 20:40
Elle se fou ouvertement de moi là ou quoi ? Ma tête n'a rien de drôle, je voudrais bien la voir à ma place pour le coup. Voir une femme prendre la forme d'un ami est tout de même quelque chose de surprenant. Fiona ne semble pas prendre la mesure de son acte. En tout cas, moi, je ne trouve pas ça normal. Désolé. Le truc-muche fait un ping et les tranches de pains sont éjectées, j'ai l'impression qu'elle essaie de me convaincre du bien-fondé de son mode de vie, si pour elle tout ça c'est normal, c'est pas le cas pour moi. Je suis né dans la magie, j'ai été bercé par des codes, des us et coutumes différents des siens et si je n'ai rien contre, je n'ai pas spécialement envie d'embrasser cette culture qui n'est pas mienne. J'hausse les épaules toujours septique, pourquoi est-ce que dès qu'un sorcier ce montre septique quant aux engins moldus il est de suite considéré comme réactionnaire ?
Fiona me laisse dans la cuisine et je fais l'effort d'avaler quelques bouchées de toasts, bien conscient qu'elle ne me lâchera pas si facilement et je lève les yeux au plafond quand j'entends sa remarque. Je soupire et m'adosse contre le montant de la porte de la cuisine tout en l'observant de loin. Tu vois... Je ne pensais pas que t'étais du genre à juger. Tu sais quoi de moi au fond Fiona ? Pas grand chose, juste ce que je veux bien que les autres voient et ce n'est pas parce que je ne connais pas tout ces trucs qui me semblent étranges, que je suis un connard de sang-pur traditionaliste qui reste bloqué dans son monde. Nos vies sont, ont été et seront probablement toujours différentes, nos choix et nos modes de vies aussi, mais ça ne détermine pas qui je suis... tu pourrais être étonnée Je me suis surpris moi-même alors...
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Mar 10 Juil 2018 - 20:42
Tout en emportant ma bassine de linge à étendre en direction de la salle de bain, j’écoute la tirade de Sasha. Et là je vois rouge. Littéralement puisque c’est la couleur que prennent mes cheveux. À quel moment est-ce que je l’ai jugé ? Depuis qu’il est réveillé il ne fait que râler et se montrer méfiant vis-à-vis de tout ce que je propose pour l’aider. Pourtant je ne me vexe pas, je le laisse dire et je continue d’être sympa. Je m’en fiche qu’il préfère son mode de vie sorcier au mien, c’est pas la question. Ce que je voulais seulement dire c’est que je vois pas pourquoi je me laisserais séduire par un mec qui ne s’intéresse même pas un petit peu à la façon dont je vis. Où est le jugement là-dedans ?
Vexée et en colère, je dépose ma bassine de linge sur le bord du lavabo. Avec des gestes un peu brusques, je retire les pinces à linges qui retiennent les fringues de Sasha pour les rassembler. Elles ne sont pas tout à fait sèches, même si le chauffage d’appoint a un peu amélioré la situation. Mais j’en ai rien à foutre là tout de suite. Il aura qu’à utiliser la magie pour terminer de les sécher sur le pallier. C’est plus mon problème. Les bras chargés de ses vêtements, je reviens vers Sasha d’un pas rapide.
- Tu sais quoi ? Je sais même pas pourquoi je me suis donné tout ce mal pour t’éviter de dormir dans la rue dans ton vomi.
D’un geste rageur, je lui reprends l’assiette de toasts et lui fourre ses fringues sur les bras à la place.
- Barre-toi. Le contenu de tes poches est sur l’étagère de l’entrée.
Sans attendre de voir s’il a l’intention de répondre ou seulement de partir comme il veut le faire depuis qu’il est levé, je tourne les talons pour retourner à ma lessive à étendre.
Vexée et en colère, je dépose ma bassine de linge sur le bord du lavabo. Avec des gestes un peu brusques, je retire les pinces à linges qui retiennent les fringues de Sasha pour les rassembler. Elles ne sont pas tout à fait sèches, même si le chauffage d’appoint a un peu amélioré la situation. Mais j’en ai rien à foutre là tout de suite. Il aura qu’à utiliser la magie pour terminer de les sécher sur le pallier. C’est plus mon problème. Les bras chargés de ses vêtements, je reviens vers Sasha d’un pas rapide.
- Tu sais quoi ? Je sais même pas pourquoi je me suis donné tout ce mal pour t’éviter de dormir dans la rue dans ton vomi.
D’un geste rageur, je lui reprends l’assiette de toasts et lui fourre ses fringues sur les bras à la place.
- Barre-toi. Le contenu de tes poches est sur l’étagère de l’entrée.
Sans attendre de voir s’il a l’intention de répondre ou seulement de partir comme il veut le faire depuis qu’il est levé, je tourne les talons pour retourner à ma lessive à étendre.
- InvitéInvité
Re: Gueule de bois [PV Sasha]
Mer 18 Juil 2018 - 15:17
Les cheveux de la pokeby deviennent rouge et même si je ne suis pas hyper caler niveau métamorphomage, j'ai l'impression que ce n'est pas une bonne nouvelle pour moi. Je n'étais pas méchant, je ne voulais pas l'être, mais la demoiselle se vexe. Elle pose son bassin et se retourne vers moi visiblement hors d'elle. Je reste abasourdi. Ce n'était absolument pas le résultat que j'escomptais. Fiona fait le tour de la salle de bain, ramasse mes fringues et me les balancent méchamment à la tronche. Je ne comprend rien à la situation. Je n'avais pas l'intention de la blesser, elle est gentille et je commence déjà à m'en vouloir, mais trop à côté de mes pompes que pour organiser une pensée logique et construite, je me contente de l'observer, elle semble presque hystérique là. Je ... barre toi elle te tourne le dos et retourne à ses occupations après t'avoir informé que tes affaires se trouvent dans l'entrée.
Tu remets tes vêtements, laisse le peignoir sur le dos du canapé, saisit tes objets personnels et dirige ta baguette vers toi, tu t'apprêtes à lancer un sortilège pour sécher tes vêtements. Un regard vers la salle de bain, l'ombre s'affairant de Fiona, son souhait de ne pas utiliser la magie à l'intérieur de son foyer, je roule des yeux et range le bout de bois, dans la poche arrière de mon pantalon, j'attendrais bien d'être à l'extérieur pour retrouver le confort des vêtements secs. La porte claque derrière toi, tu restes devant la porte quelques secondes, faisant un mouvement de baguette, un petit bout de parchemin apparaît, tu griffonnes un merci pour la nuit. S. avec un large sourire sur tes lèvres, t'espères que ça va l'apaiser, lui rendre peut-être le sourire. Tu n'as pas envie qu'elle soit mal à cause de toi, après ce qu'elle à fait, mais tu ne te sentais pas de rester pour l’affronter. Les femmes en furies, tu en as suffisamment chez toi, pas besoin de subir les foudres des autres.
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