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- InvitéInvité
Re: On me voit, on me voit plus, on me voit un peu [Terminé]
Dim 3 Juin 2018 - 15:25
Je ne m'attendais pas à ce qu'Abigail approuve les méthodes des gobelins. On raconte beaucoup de choses à leur sujet, mais s'il y a bien une chose dont on peut être sûr, c'est qu'ils feraient n'importe quoi pour garder leurs trésors en sûreté. Avec une telle perspective soumettre un dragon semble un bien moindre mal... Personnellement, j'ai beau ne pas spécialement apprécier ces animaux, l'idée qu'on les traite mal ne me plaît pas.
Que chacun vive tranquillement de son côté, c'est plutôt le point de vue que j'aurais tendance à défendre. Sans doute ai-je trop souffert de vivre dans l'entre deux d'espèces très différentes. Comme s'il était possible d'exister en faisant totalement abstraction de l'autre... C'est un peu idiot, mais bon. Les opinions en réaction à du négatif sont rarement les plus fines.
Mon regard se pose brièvement sur Abigail quand elle prétend me croire au sujet des vampires et de leur charme. J'esquisse un sourire en coin en réponse, avant de laisser mes yeux se focaliser sur le vide et mes pensées divaguer.
A ce titre, je me demande dans quelle mesure la demoiselle est sensible à mon charme. Il apparaît désormais de manière évidente qu'elle me trouve assez sympathique pour accepter de prendre le thé dans ce vieux bureau vide en ma compagnie. Peut-être que, dans une certaine mesure, ma présence particulière aura contribué à lui délier la langue. Après tout, elle semblait bien timide au début de notre entretien... Encore que, j'ai l'orgueil de croire que la qualité de notre discussion y est pour davantage.
C'est toujours la grande question, quand il s'agit de faire le bilan de mes rencontres. Est-ce que j'ai été apprécié en raison de ma conversation ou seulement de mon aura ? Ce facteur a beau faire parti de moi depuis toujours, je crois que je ne m'y ferais jamais vraiment... Il y aura toujours cette petite pointe de doute en arrière fond.
Tirant sur ma cigarette, je suis surpris d'apprendre que les parents d'Abigail n'ont rien à voir avec les dragons. Je l'aurais pourtant parié... Mais soit.
« Ah, curieux... Des métiers en lien avec le soin donc.
Dis-je, soufflant de la fumée. Au passage, j'apprends qu'elle est de sang mêlé. Pas que cela ait la moindre importance à mes yeux, mais il était toujours amusant de noter la manière dont ce genre d'information se glisse dans les conversations. En tout cas, j'avais la chance de savoir en quoi consiste le métier de vétérinaire, puisque ayant reçu une éducation mixte moi aussi.
Mon grand père était un moldu qui n’appréciait pas que l'on fasse usage de magie sous son toit. Et dans la mesure où il m'a élevé de mes six ans jusqu'à mon entrée à Poudlard, j'ai eu le temps d'assimiler les us et coutumes de ce monde la. Avant cela, je menais la vie d'un petit vampire ordinaire, si l'on peut dire. En définitive, je ne découvrais à proprement parler la culture sorcière qu'à partir de onze ans.
Mais passons.
J'apprécie la bienveillance dont parvient à faire preuve Abigail au sujet de ma vie. Même si l'idée qu'une vie simple est nécessairement plus saine ne me parle pas plus que cela. Le fait est que je n'ai pas vraiment choisi cette vie là. Je m'y suis fait, c'est très différent.
« Non, il n'est jamais trop tard. Après c'est toujours les mêmes questions qui se posent... Le temps, l'argent, les responsabilités, blablabla...
Le temps et l'argent, j'en avais assez peu... Quand aux responsabilités, elles variaient selon les périodes. Mais de manière générale, le métier de concierge était tout de même assez exigeant. Certes, on mangeait et on était logé à l’œil, mais il fallait être disponible toute l'année du lundi au dimanche, de jour comme de nuit.
En un sens, heureusement que je ne dors pas, car je pouvais récupérer du temps libre sur mes heures de repos. Un surveillant classique n'avait pas cette chance là. Enfin, moins, disons.
« J'ai pas toujours fait ce métier. Poursuivais-je. Ça fait seulement dix ans que je suis ici. Avant, j'ai fais un peu tout et n'importe quoi. Donc il n'est pas exclu que je change encore...
Je pivote face à elle de sorte à pouvoir finir ma tasse de thé. Un petit sourire en coin, je m'amuse à faire tourner doucement le fond qui reste dans la tasse, d'un petit geste de la main, tout en continuant.
« Mais c'est plutôt sympa de travailler ici. Je suis entouré de jeunes, il y a tout le temps des événements à organiser... C'est très dynamique. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Regarde... Une bête ronde et tu finis à papoter autour d'une tasse de thé. Comme métier, y'a pire.
Je laisse échapper un petit rire assorti d'un clin d’œil, avant de poser ma tasse dans sa coupelle.
« A ce propos, je crois que ça va bientôt être l'heure... J'ajoute en sortant mon smartphone de la poche intérieure de ma veste, afin de consulter l'horloge. D'ici dix, quinze minutes... Tu as cours après ?
Que chacun vive tranquillement de son côté, c'est plutôt le point de vue que j'aurais tendance à défendre. Sans doute ai-je trop souffert de vivre dans l'entre deux d'espèces très différentes. Comme s'il était possible d'exister en faisant totalement abstraction de l'autre... C'est un peu idiot, mais bon. Les opinions en réaction à du négatif sont rarement les plus fines.
Mon regard se pose brièvement sur Abigail quand elle prétend me croire au sujet des vampires et de leur charme. J'esquisse un sourire en coin en réponse, avant de laisser mes yeux se focaliser sur le vide et mes pensées divaguer.
A ce titre, je me demande dans quelle mesure la demoiselle est sensible à mon charme. Il apparaît désormais de manière évidente qu'elle me trouve assez sympathique pour accepter de prendre le thé dans ce vieux bureau vide en ma compagnie. Peut-être que, dans une certaine mesure, ma présence particulière aura contribué à lui délier la langue. Après tout, elle semblait bien timide au début de notre entretien... Encore que, j'ai l'orgueil de croire que la qualité de notre discussion y est pour davantage.
C'est toujours la grande question, quand il s'agit de faire le bilan de mes rencontres. Est-ce que j'ai été apprécié en raison de ma conversation ou seulement de mon aura ? Ce facteur a beau faire parti de moi depuis toujours, je crois que je ne m'y ferais jamais vraiment... Il y aura toujours cette petite pointe de doute en arrière fond.
Tirant sur ma cigarette, je suis surpris d'apprendre que les parents d'Abigail n'ont rien à voir avec les dragons. Je l'aurais pourtant parié... Mais soit.
« Ah, curieux... Des métiers en lien avec le soin donc.
Dis-je, soufflant de la fumée. Au passage, j'apprends qu'elle est de sang mêlé. Pas que cela ait la moindre importance à mes yeux, mais il était toujours amusant de noter la manière dont ce genre d'information se glisse dans les conversations. En tout cas, j'avais la chance de savoir en quoi consiste le métier de vétérinaire, puisque ayant reçu une éducation mixte moi aussi.
Mon grand père était un moldu qui n’appréciait pas que l'on fasse usage de magie sous son toit. Et dans la mesure où il m'a élevé de mes six ans jusqu'à mon entrée à Poudlard, j'ai eu le temps d'assimiler les us et coutumes de ce monde la. Avant cela, je menais la vie d'un petit vampire ordinaire, si l'on peut dire. En définitive, je ne découvrais à proprement parler la culture sorcière qu'à partir de onze ans.
Mais passons.
J'apprécie la bienveillance dont parvient à faire preuve Abigail au sujet de ma vie. Même si l'idée qu'une vie simple est nécessairement plus saine ne me parle pas plus que cela. Le fait est que je n'ai pas vraiment choisi cette vie là. Je m'y suis fait, c'est très différent.
« Non, il n'est jamais trop tard. Après c'est toujours les mêmes questions qui se posent... Le temps, l'argent, les responsabilités, blablabla...
Le temps et l'argent, j'en avais assez peu... Quand aux responsabilités, elles variaient selon les périodes. Mais de manière générale, le métier de concierge était tout de même assez exigeant. Certes, on mangeait et on était logé à l’œil, mais il fallait être disponible toute l'année du lundi au dimanche, de jour comme de nuit.
En un sens, heureusement que je ne dors pas, car je pouvais récupérer du temps libre sur mes heures de repos. Un surveillant classique n'avait pas cette chance là. Enfin, moins, disons.
« J'ai pas toujours fait ce métier. Poursuivais-je. Ça fait seulement dix ans que je suis ici. Avant, j'ai fais un peu tout et n'importe quoi. Donc il n'est pas exclu que je change encore...
Je pivote face à elle de sorte à pouvoir finir ma tasse de thé. Un petit sourire en coin, je m'amuse à faire tourner doucement le fond qui reste dans la tasse, d'un petit geste de la main, tout en continuant.
« Mais c'est plutôt sympa de travailler ici. Je suis entouré de jeunes, il y a tout le temps des événements à organiser... C'est très dynamique. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Regarde... Une bête ronde et tu finis à papoter autour d'une tasse de thé. Comme métier, y'a pire.
Je laisse échapper un petit rire assorti d'un clin d’œil, avant de poser ma tasse dans sa coupelle.
« A ce propos, je crois que ça va bientôt être l'heure... J'ajoute en sortant mon smartphone de la poche intérieure de ma veste, afin de consulter l'horloge. D'ici dix, quinze minutes... Tu as cours après ?
- InvitéInvité
Re: On me voit, on me voit plus, on me voit un peu [Terminé]
Lun 4 Juin 2018 - 14:17
Je lui souriais en plissant légèrement mes yeux lorsqu'il remarquait que mes parents travaillent tous deux dans le soin. J'ignorais si au fond pour eux c'était une vocation, mais dans un sens j'étais heureuse qu'ils fassent les métiers qu'ils exerçaient. Les conversations de ma mère m'avaient toujours parues passionnantes, et même si elle n'était pas directement en lien avec les dragons, je savais qu'une partie de ma passion pour les soins envers les créatures magiques me venait d'elle. Elle m'avait par ailleurs beaucoup aidé, à sa manière, pour mes études. Mon père quant à lui aimait prendre soin des autres avant lui, c'était souvent ce qu'on lui reprochait… mais au final, son métier avait été particulièrement utile au sein de sa famille et auprès de ses enfants… Ma sœur avait également épousé cette voie. Je savais qu'elle voulait suivre les traces de notre père… mais je n'y étais hélas pas étrangère non plus.
Tout en continuant à siroter mon thé, j'essayais de m'imaginer dans quel genre de situation pouvait se trouver l'homme en face de moi. Après tout, il était simple pour moi de prétendre qu'il n'était jamais trop tard, du haut de mes quelques vingt-cinq ans. Mais se reconvertir demandait du temps, du courage, de l'ambition et sûrement bien d'autres choses que j'oubliais. Ce n'était pas forcément aisé pour tout le monde, j'en avais bien conscience, néanmoins, de toute ma simplicité et ma naïveté, j'étais profondément persuadée qu'il ne fallait jamais renoncer à ses rêves. Il n'y avait rien de plus incroyable que de se réaliser dans ce qui nous passionnait. L'inverse était d'une tristesse déprimante…
Je hochais la tête puis ne put m'empêcher de rire légèrement lorsqu'il évoquait depuis combien de temps il travaillait ici. Dix ans "seulement". Il y a dix ans, j'étais encore à Poudlard, et pourtant j'avais l'impression que ça faisait un demi-siècle. Non pas que je ne m'y étais pas amusée, mais les études y avaient été bien trop vastes contrairement à ici. Étudier les potions et voler sur un balai alors que je détestais ça avaient été une véritable épreuve de vie. Ici au moins, j'étudiais ce qui me passionnait sans me forcer à suivre des matières qui ne m'évoquaient absolument rien d'autre que de la profonde indifférence. Je n'y avais aucun talent de plus. On ne peut pas être bon élève partout.
- J'espère que vous ne changerez pas de sitôt. Vous êtes agréable.
Détournant le regard distraitement vers la fenêtre, il me fallut quelque instant pour réaliser ce que je venais de dire. J'écarquillais de grands yeux en revenant sur lui tout en me rattrapant.
- La conversation ! Vous avez la conversation agréable.
Je me sentais rougir à cause de ma maladresse. Ça n'avait pas été un lapsus à cause de cette étrange attirance que je ressentais pour lui, c'était simplement que je n'étais pas douée pour discuter aussi longtemps avec quelqu'un d'autre que ma famille, alors forcément des fois je me confondais en mot et en expression. Attrapant ma tasse de thé en baissant les yeux, je rajoutais avec une petite mine timide, presque à voix basse.
- Vous faites beaucoup moins peur que le concierge de Poudlard…
J'en avais fait des cauchemars de ce vieux bouc en place à l'école en Angleterre. Il me regardait avec ses yeux porcins de pervers et sa gueule de travers, j'en frissonnais rien que d'y penser.
L'évocation qu'il faisait de son métier m'intimait pourtant qu'il ne se plaignait pas totalement et qu'il semblait même plutôt heureux de la place qu'il occupait ici. Et je devais dire, qu'en tant qu'élève, je n'avais jamais eu à déplorer quoique ce soit venant de lui. Ce n'était pas rare que dans les établissements les concierges fassent leur travail n'importe comment. Nous étions épargnés par ce genre de rustres incompétents parce que nous avions monsieur Cioban, il travaillait souvent dans l'ombre, peu devaient le remarquer, et pourtant ce qu'il faisait avait tout autant de mérite que la masse de nos études à nous, "étudiants ambitieux".
- Vu comme ça, c'est un chouette métier effectivement.
Je n'étais pas certaine qu'au fin fond de la Roumanie, à étudier les dragons, je puisse un jour faire une rencontre aussi agréable, bien au contraire maintenant que nous avions évoqué les vampires. Alors forcément, je l'enviais un peu. Chacun avait sa croix à porter. Et il me le rappelait alors qu'il sortait son smartphone pour y regarder l'heure. Merde j'avais oublié l'heure ! Je devais encore passer dans ma chambre récupérer mes affaires !
- Gha !!
Bondissant de ma chaise, paniquée, je sautais en direction de George et de mon sac. Je prenais mon hibou sous le bras, qui se mettait alors à gesticuler dans tous les sens, réveillé en sursaut. Je balançais mon sac dans mon dos et revenais vers la table. J'attrapais ma tasse de thé et la finissais cul sec avant de voler un dernier biscuit que j'enfournais dans ma bouche. Un peu en panique, je regardais mon interlocuteur en lui faisant un signe respectueux de la tête, la main droite sur le cœur.
- 'efi 'eauwoup 'ouw vow aiwe. 'espwe 'ienhôt ou 'evoiw.
Avec un petit sourire tout en terminant de mâchouiller mon biscuit, je courais en dehors de la salle, non sans me cogner à la porte que j'ouvrais plus rapidement que je me poussais moi.
- Ooooïïïll…
Tout en continuant à siroter mon thé, j'essayais de m'imaginer dans quel genre de situation pouvait se trouver l'homme en face de moi. Après tout, il était simple pour moi de prétendre qu'il n'était jamais trop tard, du haut de mes quelques vingt-cinq ans. Mais se reconvertir demandait du temps, du courage, de l'ambition et sûrement bien d'autres choses que j'oubliais. Ce n'était pas forcément aisé pour tout le monde, j'en avais bien conscience, néanmoins, de toute ma simplicité et ma naïveté, j'étais profondément persuadée qu'il ne fallait jamais renoncer à ses rêves. Il n'y avait rien de plus incroyable que de se réaliser dans ce qui nous passionnait. L'inverse était d'une tristesse déprimante…
Je hochais la tête puis ne put m'empêcher de rire légèrement lorsqu'il évoquait depuis combien de temps il travaillait ici. Dix ans "seulement". Il y a dix ans, j'étais encore à Poudlard, et pourtant j'avais l'impression que ça faisait un demi-siècle. Non pas que je ne m'y étais pas amusée, mais les études y avaient été bien trop vastes contrairement à ici. Étudier les potions et voler sur un balai alors que je détestais ça avaient été une véritable épreuve de vie. Ici au moins, j'étudiais ce qui me passionnait sans me forcer à suivre des matières qui ne m'évoquaient absolument rien d'autre que de la profonde indifférence. Je n'y avais aucun talent de plus. On ne peut pas être bon élève partout.
- J'espère que vous ne changerez pas de sitôt. Vous êtes agréable.
Détournant le regard distraitement vers la fenêtre, il me fallut quelque instant pour réaliser ce que je venais de dire. J'écarquillais de grands yeux en revenant sur lui tout en me rattrapant.
- La conversation ! Vous avez la conversation agréable.
Je me sentais rougir à cause de ma maladresse. Ça n'avait pas été un lapsus à cause de cette étrange attirance que je ressentais pour lui, c'était simplement que je n'étais pas douée pour discuter aussi longtemps avec quelqu'un d'autre que ma famille, alors forcément des fois je me confondais en mot et en expression. Attrapant ma tasse de thé en baissant les yeux, je rajoutais avec une petite mine timide, presque à voix basse.
- Vous faites beaucoup moins peur que le concierge de Poudlard…
J'en avais fait des cauchemars de ce vieux bouc en place à l'école en Angleterre. Il me regardait avec ses yeux porcins de pervers et sa gueule de travers, j'en frissonnais rien que d'y penser.
L'évocation qu'il faisait de son métier m'intimait pourtant qu'il ne se plaignait pas totalement et qu'il semblait même plutôt heureux de la place qu'il occupait ici. Et je devais dire, qu'en tant qu'élève, je n'avais jamais eu à déplorer quoique ce soit venant de lui. Ce n'était pas rare que dans les établissements les concierges fassent leur travail n'importe comment. Nous étions épargnés par ce genre de rustres incompétents parce que nous avions monsieur Cioban, il travaillait souvent dans l'ombre, peu devaient le remarquer, et pourtant ce qu'il faisait avait tout autant de mérite que la masse de nos études à nous, "étudiants ambitieux".
- Vu comme ça, c'est un chouette métier effectivement.
Je n'étais pas certaine qu'au fin fond de la Roumanie, à étudier les dragons, je puisse un jour faire une rencontre aussi agréable, bien au contraire maintenant que nous avions évoqué les vampires. Alors forcément, je l'enviais un peu. Chacun avait sa croix à porter. Et il me le rappelait alors qu'il sortait son smartphone pour y regarder l'heure. Merde j'avais oublié l'heure ! Je devais encore passer dans ma chambre récupérer mes affaires !
- Gha !!
Bondissant de ma chaise, paniquée, je sautais en direction de George et de mon sac. Je prenais mon hibou sous le bras, qui se mettait alors à gesticuler dans tous les sens, réveillé en sursaut. Je balançais mon sac dans mon dos et revenais vers la table. J'attrapais ma tasse de thé et la finissais cul sec avant de voler un dernier biscuit que j'enfournais dans ma bouche. Un peu en panique, je regardais mon interlocuteur en lui faisant un signe respectueux de la tête, la main droite sur le cœur.
- 'efi 'eauwoup 'ouw vow aiwe. 'espwe 'ienhôt ou 'evoiw.
Avec un petit sourire tout en terminant de mâchouiller mon biscuit, je courais en dehors de la salle, non sans me cogner à la porte que j'ouvrais plus rapidement que je me poussais moi.
- Ooooïïïll…
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Re: On me voit, on me voit plus, on me voit un peu [Terminé]
Lun 4 Juin 2018 - 21:11
J'ai un petit haussement de sourcil surpris, au moment où elle dit me trouver agréable. Puis, cette expression se teinte d'amusement quand elle s'empresse de corriger ses paroles de sorte à les rendre moins ambiguës. Quand la sincérité embarrasse... La voir ainsi rougir me fait pouffer de rire. Elle se recroqueville, le nez prêt à plonger au fond de sa tasse de thé. Pour le coup, je trouve cette réaction plutôt mignonne, d'autant que son propos fait plaisir à entendre.
« Haha... Merci.
Mon rire est franc et court. Alors, je hausse les épaules, l'air de dire que je fais ce que je peux...
Depuis le temps, j'ignore si le concierge de Poudlard est resté le même qu'à mon époque. Cela dit, je ne serait pas étonné d'apprendre que les critères de sélection incluent d'avoir l'air particulièrement patibulaire, car je n'ai jamais entendu qui que ce soit rapporter du positif sur les concierge de la célèbre école de sorcellerie.
En ce qui me concerne, j'étais parmi les rares de mon année à plutôt bien m'entendre avec lui. Comme je passais ma vie à me balader hors des dortoirs à la nuit tombée, on avait fini par se lier d'un genre d'amitié. Il me récupérait régulièrement... Au début, j'avais eu droit à des heures de colle et des travaux d'intérêt général... Puis, constatant que la chose était vaine, il s'était résolu à me prendre sous son aile.
Peut-être que c'est ce qui me décida à tenter ma chance au poste de concierge à Hungcalf des années plus tard. La chose aura fait son chemin dans mon inconscient... Qui sait ?
Notre conversation se termine finalement quand la jeune femme prend conscience de l'heure qu'il est... Je la vois bondir de sa chaise avant de saisir ses affaires et son hibou (pauvre bête) sous le bras. Et comme il serait dommage de partir en laissant encore des gâteaux dans l'assiette, elle en profite... Malheureusement, cela tend à rendre la suite un peu difficile à comprendre. Je saisis cependant l'essentiel et c'est avec un sourire aimable que je réponds.
« Mais de rien, ce fut un plaisir.
Après quoi, elle file comme un éclair jusqu'à la porte... Sans manquer de se la prendre au passage, d'ailleurs. J'étouffe un léger gloussement en la regardant partir, mais ne relève pas davantage.
La salle retrouve aussitôt son calme habituel. N'étant pas spécialement pressé, je m'autorise donc à finir ma cigarette, les pensées ressassant doucement le fil de notre conversation. Puis, après un moment je me lève simplement, fait disparaître le service à thé d'un coup de baguette et sort sans omettre de fermer la porte à clé derrière moi.
Une rencontre des plus sympathiques en définitive... Il est certain que je ne manquerais pas de remarquer la demoiselle au milieu de la foule des élèves, désormais.
« Haha... Merci.
Mon rire est franc et court. Alors, je hausse les épaules, l'air de dire que je fais ce que je peux...
Depuis le temps, j'ignore si le concierge de Poudlard est resté le même qu'à mon époque. Cela dit, je ne serait pas étonné d'apprendre que les critères de sélection incluent d'avoir l'air particulièrement patibulaire, car je n'ai jamais entendu qui que ce soit rapporter du positif sur les concierge de la célèbre école de sorcellerie.
En ce qui me concerne, j'étais parmi les rares de mon année à plutôt bien m'entendre avec lui. Comme je passais ma vie à me balader hors des dortoirs à la nuit tombée, on avait fini par se lier d'un genre d'amitié. Il me récupérait régulièrement... Au début, j'avais eu droit à des heures de colle et des travaux d'intérêt général... Puis, constatant que la chose était vaine, il s'était résolu à me prendre sous son aile.
Peut-être que c'est ce qui me décida à tenter ma chance au poste de concierge à Hungcalf des années plus tard. La chose aura fait son chemin dans mon inconscient... Qui sait ?
Notre conversation se termine finalement quand la jeune femme prend conscience de l'heure qu'il est... Je la vois bondir de sa chaise avant de saisir ses affaires et son hibou (pauvre bête) sous le bras. Et comme il serait dommage de partir en laissant encore des gâteaux dans l'assiette, elle en profite... Malheureusement, cela tend à rendre la suite un peu difficile à comprendre. Je saisis cependant l'essentiel et c'est avec un sourire aimable que je réponds.
« Mais de rien, ce fut un plaisir.
Après quoi, elle file comme un éclair jusqu'à la porte... Sans manquer de se la prendre au passage, d'ailleurs. J'étouffe un léger gloussement en la regardant partir, mais ne relève pas davantage.
La salle retrouve aussitôt son calme habituel. N'étant pas spécialement pressé, je m'autorise donc à finir ma cigarette, les pensées ressassant doucement le fil de notre conversation. Puis, après un moment je me lève simplement, fait disparaître le service à thé d'un coup de baguette et sort sans omettre de fermer la porte à clé derrière moi.
Une rencontre des plus sympathiques en définitive... Il est certain que je ne manquerais pas de remarquer la demoiselle au milieu de la foule des élèves, désormais.
Fin du RP
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