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a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 15:01
Je suis une sorcière salariée | scénario d'Emma Blackwood
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD INFORMATIONS impétueuse ; téméraire ; franche ; spontanée ; souriante ; menteuse ; jalouse ; indépendante ; caractérielle ; fêtarde ; drôle ; amicale ; caustique ; effrontée ; maline ; charmante ; adroite ; butée ; audacieuse ; chaleureuse ; joueuse ; compétitrice ; orgueilleuse ; curieuse ; directe ; fière ; fougueuse ; généreuse ; objective. | ©️ praimfaya ◈ Emilia clarke |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
C'est dans cette partie que vous pourrez nous raconter la vie trépidante (ou pas) de votre personnage (rédigez votre histoire comme vous le sentez : roman, anecdotes ...). Il n'y a pas de nombre de lignes minimum imposé !
Décembre 2010, Degraves Street (Melbourne, Australie) :
Un plop sonore retentit derrière la ruelle principale, effrayant un chat de gouttière qui s'enfuit rapidement. Les yeux fermés mais le sourire aux lèvres, Evie venait de transplanter en pleine Australie. Les joues contractées par l'effort, elle sentait surtout le retournement dans son estomac à cause du sortilège de transplanation et du fait qu'elle n'était pas venue seule. Transporter une personne n'était pas aisé mais deux... Cela relevait du miracle qu'elle ne soit encore debout. Pourtant, elle mettait tout en oeuvre pour rester sur ses jambes, tenant encore fermement la petite main de soeur dans la sienne. L'odeur de café vient flotter jusqu'à ses narines, égayant encore plus son sourire alors que ses yeux s'ouvraient. «Melbourne, Degraves Street ! Juste à temps pour savourer un délicieux moka ! » es yeux pétillent alors qu'elle laisse le temps à sa soeur cadette de découvrir l'endroit et surtout de réaliser où est-ce qu'elle se trouvait. L'entrainant alors à l'une des terrasses, le serveur ne semble même pas étonnée de la voir. Comme si ce n'était pas sa première fois. Depuis qu'elle était devenue majeure et qu'elle avait acquis l'art du transplaner sans se gaufrer dans l'herbe ou contre un mur et réussi à adapter son estomac aux changements métaphysiques, les voyages de courte durée avaient commencé. un nouveau monde s'était ouvert à elle, laissant les perspectives de mariage et autres débilités puresques glisser sur elle.
Mars 2018, Stonewall (Alberta, Canada) :
"Alors faites-le. Allez-y !" campée sur son tabouret, Evie défiait du regard son compagnon de route qu'elle avait rencontré au petit matin alors que le portoloin l'avait fait atterrir sur ses genoux, provoquant la surprise générale chez les deux sorciers ainsi qu'un énorme fou rire qui ne semblait ne pas les avoir quitter dès lors tandis qu'ils se rendaient compte qu'ils prenaient le même chemin en direction du village sorcier de Stonewall, là où d'anciens dolmens runiques chuchotent encore les amants maudits, où la dame blanche a été aperçu tournoyant au-dessus de la colline maudite et que le cerf brillant fait rougeoyer le ciel à l'automne fleurissant. " Comment ? Vous ne m'en croyez pas capable ?" fait-il semblant de s'offusquer en terminant son whisky, incrédule. Les deux sorciers avaient finalement passé la journée ensemble, croisant leur road-trip pour partir à la découverte des fjords enchantés derrière les forêts d'Alberta, là où le monde sorcier canadien débute dans cette région. Après s'être croisés plusieurs fois au cours de la matinée, l'évidence s'était présentée à eux, les faisant lorgner sur le parcours quasiment identique de l'un et l'autre. "Non, pas le moins du monde". répondit-elle en éclatant de rire avec son aplomb naturel, levant la main pour happer le barman et commander une autre tournée. Leur complicité naturelle et sans prise de tête de deux inconnus rencontrés par hasard s'était alors développé, çà et les nombreux défis qu'ils s'étaient lancés au cours de la journée, la rendant aussi riche que révélatrice. Car l'un et l'autre se poussaient innocemment et inconsciemment vers leur propre quête d'eux-mêmes. " Vous me mettez au défi. Vous allez le voir, je vais le faire." réenchérit-il sur le jeu, son sourire éclatant attirant la sorcière qui se laissait envahir de plus en plus par le jeu. Profitant de la venue du barman, il demanda du papier et une plume, ce à quoi il eut droit à une serviette en papier seulement, le barman clamant qu'ils n'étaient pas dans un salon de thé. "oh, quelle jolie serviette. vos parents comprendront surement où vous dilapidez leur argent. Le message risque d'être... brutal. Au moins, ils auront de quoi essuyer leurs larmes. " le taquine-t-elle en portant la paille de son cocktail à ses lèvres. " Riez charmante Eve, riez mais vous allez voir." Ah oui, car à cet inconnu sortit de nul part, Evie n'avait pas donné sa réelle identité. Bloquée au Ev' commençant son prénom, elle s'était contentée de ce nouveau prénom, trop butée sur la volonté de ne pas retomber dans le piège précèdent. Quant à savoir si son nouvel ami du jour était sincère avec elle, elle s'en fichait alors, convaincue qu'il ne s'agirait que d'un compagnon de route. Sortant sa baguette qu'il transforme en plume pour l'occasion, faisant glisser une encre magique qui se dessine sur la serviette retournée, écrivant alors ce qu'il avait sur le coeur à son paternel, délivrant le fond de son âme et de son désir d'indépendance, se sentant pousser des ailes sous le rire cristallin, témérité relâchée. Après ses quelques mots gribouillés, il lui fait lire, l'impliquant dans ce choix qu'elle avait provoqué en partie. " Et voilà, noir sur blanc. Encre sur.. serviette. " Fier de lui, il sent pourtant ce poids qui s'envole de ses épaules. Enfant d'un couple prenant toutes les décisions à sa place, devant obéir aux ordres donnés, étouffant finalement sous cette hiérarchie familiale qu'il avait du mal à contenir, à respecter, faisant au final exploser tout cela, poussée par la simple sorcière qui lui faisait face. Rencontre hasardeuse, fracassante et qui laissera des séquelles dans leur existence. "Et bien, vous n'y allez pas du dos de chaudron." Son rire s'est fané, la sorcière prenant conscience que le sorcier qui lui faisait face avait également son lot de souffrance intérieure faisant douloureusement écho aux siennes. Un manque de considération, d'indépendance, de volonté propre manquant à chacun afin qu'ils puissent pleinement s'accomplir, devenir eux. "Trop brusque ?" Après tout, la serviette ne laissait pas de place pour les explications. Elle ose les épaules, Evie, alors qu'elle l'observe sous cape. " Cela vous a libéré, au moins ?" questionne-t-elle par curiosité, une question qu'il coupe en levant un doigt et pointant de nouveau sa baguette contre la serviette.
Ses yeux s'écarquillent alors que la serviette disparaît dans un pop abrupt, devant surement déjà atterrir sur le bureau patriarcal. " Quoi ? Ce n'était pas l'idée de base ? Etre libre ! " Elle explose de rire, Evie, manquant de tomber de son tabouret, l'homme venant de la surprendre. Dans le jeu des vérités, ils s'étaient avoués leur réussite personnelle, leur parcours, leur rêve et leur met d'enfant préféré. Leur échec et leur peur aussi. Etait alors venu sur le tapis les rancoeurs d'une jeune fille mise à la rue par ses parents qui ne juraient que par générosité et famille, lui inculquant ses valeurs de rigueur et de famille qu'ils n'avaient pas su employer jusqu'au bout avec elle. Tout cela par orgueil, un orgueil qu'elle tenait d'eux. Une discussion qui fit écho chez lui car son compagnon de route se mit à lui compter les mêmes douleurs internes qu'elle avait alors vécu à cette époque : celle où elle acceptait de faire tout ce qu'ils désiraient. Une joute verbale amicale. Un pari stupide et voilà qu'il venait de tout envoyer bouler sur une vulgaire serviette de papier froissé, devenant comme elle : l'outsider de la famille. Mais si elle l'avait poussé à écrire, jamais Evie se serait permise de l'envoyer pour lui... et elle ne s'attendait pas à ce qu'il le fasse réellement, comprenant que la famille était ce qu'il y avait de plus précieux. Elle essuie une larme de rire glisser sur sa joue alors qu'il venait de la rattraper, l'empêchant de glisser au sol. " Si. Si cela vous a fait du bien." ce a quoi il acquiesce avant de continuer, sur un petit ton taquin et provocateur dans lequel elle tombe "C'est vous qui m'avez dis de le faire." clâme-t-il et faisant cligner vigoureusement les paupières de la blackwood. "Comment ? Je ne vous ai jamais dis de l'envoyer, je vous ai mis au défi de prendre votre paire en main pour vivre votre vie. " proteste-t-elle en relevant la tête. " C'est la même chose ! " mais son sourire veut tout dire et malgré le fait que chacun pense réellement leurs dires, la taquinerie et le jeu deviennent plus qu'évident, la faisant ouvrir la bouche, choquée, dont aucun son n'en sort.. contrairement à son poing impulsif venant entrechoquer son bras sous leur rire.
"Pas étonnant que vous vous soyez faites virer du paradis, vous êtes plus envoûtante et diabolique que le fanatique serpent." rétorque-t-il en regardant la serviette postale être happée par le tourbillon pour surement terminée sa course sur le bureau de son paternel. Et si la remarque était charmeuse, la référence moldue fit seulement froncer le nez aquilin de l'écossaise qui rit sans comprendre la référence. " Vous comparez souvent une femme à un serpent pour vous faire des potes ? Je comprend mieux pourquoi vous voyagez seul. " Elle rit d'autant plus alors qu'il tente de lui expliquer la référence biblique des moldus, sans grand succès en-dehors de leur fou rire commun qui se développe.
Le reste de la soirée continua sur le même entrain que la journée, entre défis d'avaler la spécialité fumante de la taverne à celle d'aller faire un twerk sur le lac gelé, ce dernier craquant malheureusement sous le poids du malheureux qui finit par goûter à un bain glacial. Apportant une autre couverture de glouton au pauvre malheureux en rigolant sur la couleur toujours bleutée de ses lèvres - mises néanmoins hors de danger - Evie fut prise à son propre jeu. Le défi suivant pour la demoiselle : prendre elle-même son indépendance souhaitée. Un défi qu'elle ne comprit pas sur le coup, repoussant l'idée en prétextant l'ayant déjà fait. Sauf qu'il parlait de cette rancoeur qu'elle avait exprimé plus tôt, sur le coup de l'alcool réchauffant son gosier après leur longue marche à travers la forêt de Banff, emportée par la colère d'un récit sur son plus grand échec : celui de ne pas avoir réussi à se faire accepter par ses parents comme elle était, un électron libre. La volonté de ne plus avoir leur nom de famille - si cela était véritablement ce qu'elle souhaitait. " Sauf que je ne peux changer de nom de famille aussi facilement que de demander une serviette." clame-t-elle en appuyant un pan de la serviette reposant sur les épaules de son camarade sur son nez. " Pourquoi donc ?" la questionne-t-il en haussant les épaules tout en frottant ses mains pour contrôler les faibles grelottements qui restaient. " Les lois magiques acceptent l'émancipation mais ne semblent pas aussi ouvertes pour les changements d'identité. Trop d'abus, il y a quelques années apparement. Du coup, si je souhaite changer de nom de famille, il me faudra me marier. " explique-t-elle en tisonnant le feu reluisant dans l'antre improvisé par d'anciens campeurs sorciers sur le site avec une branche. " Maries-toi. " La réplique la plus simple du monde mais faisant pourtant lever les yeux vers le ciel étoilé par la belle. " Pour être enchainée de nouveau et devoir répondre de quelqu'un ? No way." Secouant la tête tout en fronçant les sourcils, Evie réagissait comme s'il s'agissait de la plus grosse bêtise jamais entendue. " C'est ca ta vision du mariage ? Devoir répondre de quelqu'un, on dirait la vision de nos parents respectifs plutôt. " ce qui lui valut un énième coup sur l'épaule, le faisant rire bien que sincère. " Se marier n'a rien d'aussi rigide et avilissant. Trouve quelqu'un avec qui tu partageras sentiments et fidélité ou alors fais un mariage factice. Paraît que ca se fait de nos jours, surtout si tu veux immigrer en Amérique. " reprend-t-il en fervent défenseur du mariage et de ses valeurs contemporaines, un discours éloignant le sorcier de sa longue tradition puresque. " au pire, tu n'auras qu'à divorcer juste derrière en stipulant que tu conserves le nom de famille. Quoi ? J'ai terminé mon cursus de droit magique, je te rappelle. Et je pense que si tu es assez zélée pour me faire envoyer mes confessions à mon paternel, tu peux au moins faire preuve du même courage. Après tout, tu n'as même pas besoin de le connaître si ce n'est qu'une arnaque. Ca n'en sera que plus facile. " Incrédule, elle le regarde interdite alors qu'ils continuent à se chamailler comme des enfants et de vieux amis. Ce qu'ils n'étaient plus. " De quoi as-tu peur, que quelqu'un s'attache à toi ? " Elle grogne, Evie, tout en tirant la langue vers son interlocuteur, à court d'argument. En réalité, depuis Stanislas, elle n'était plus certaine de vouloir réellement croire en cette harmonisation délectante que pouvait conduire une relation amoureuse avec des sentiments forts. Elle avait laissé son entreprise, ses amis, son cocon et même ses économies pour venir faire ce road-trip avec lui en Amérique. Leur voyage en amoureux devait durer cinq mois et voilà qu'au bout de deux, elle l'avait retrouvé avec une blondasse dans leur tente. Une amertume déconfiture qu'elle n'avait malgré tout pas encore digéré et lui mettait un frein par rapport à une éventuelle future aventure. L'idée donc, plus puissante, du mariage avait de quoi la refroidir pour l'instant alors que la douleur âpre de la trahison ne l'avait pas totalement quitté. Quant à celle du mariage factice, elle était partagée. Ce principe allait à l'encontre de sa personne, à l'encontre de son intégrité. Est-ce que sa rancoeur valait vraiment le coup de s'engager dans quelque chose d'aussi faux ? Le petit cadeau de la réception à l'encontre de "la fille blackwood", faisant porter aux jeunes gens, leur meilleure bouteille de whisky pur-feu en l'honneur de ses parents finit par décider la sorcière. Ca et l'alcool ingurgité. Alcool déployant cette chaleur grisante ne les faisant plus tenir droit et rire de tout et de rien.
" Bon m'tenant, n'reste plus qu'à trouver... l'faux-mari. Héhé, où tu te caches ?! " clame-t-elle en titubant, bouteille de whisky-pur-feu en main en jetant un coup d'oeil dans la réception, ayant rejoint le centre du campement. Son compagnon de route lui en présentait plusieurs mais rien, personne ne faisait l'affaire car au fond, cette idée était bien trop absurde pour qu'elle puisse se réaliser. Consciemment, Evie refusait les propositions de son compagnon, trouvant n'importe quel prétexte pour ne pas aller parler, charmer et finalement proposer son idée déjanté aux personnes saines d'esprit. Pire lorsqu'ils s'incrustèrent au beau milieu d'une réception de mariage. " Nous, on est des amis de la mariée. On s'est rencontrés à... à la faculté puis on s'est un peu perdu de vue. " Le canular fonctionna et ils profitèrent de la soirée, mettant le feu ensemble sur la piste de danse et lui, poussant le vice jusqu'à faire un discours un peu bidon mais qui ému les demoiselles, le crapaud. Mais en fin de soirée, alors qu'ils s'étaient fais de nouveau amis, aucun prétendant n'était resté auprès d'eux, leur complicité nouvelle ayant surement fait leur réputation de chasse gardé.
"Je ne m'attendais pas à ce que tu sois une dégonflée, Eve, mangeuse de fruit défendu." Il cancane en se posant sur le rebord de la fontaine magique, à ses côtés, un verre tendu. "Comment ? " Elle n'est plus très fraiche alors que l'aurore pointe le bout de son nez aux cimes des grands acacias mais dont le verre donne un élan de vigueur. "T'es une dégonflée." réitère-t-il alors que son sourire s'élargit encore plus. "Ce n'est pas vrai, je n'ai trouvé personne. Nuance." Elle prend son temps pour souligner sur le nuance malgré les effets de l'alcool qui tambourine dans sa tête mais fait toujours paraître plus léger. A ses côtés, il n'en mène pas plus large mais s'accroche à son air narquois. "Come on ! Ils étaient tous parfaits pour être bidons. Tu t'es dégonflée, c'est tout." Elle voit rouge et se redresse pour le pointer d'un doigt accusateur qui n'avait d'accusateur que le comique de la situation. "Non, non.. c'tait vrai. Tous des rigolos ou des casés. J'aurai quand même pas pu draguer le marié, v'yons." Elle cancane comme si elle avait gagné en avançant un argument de poids mais rien n'y faisait. "Ah ouais, personne ? Epouse-moi alors." La proposition est lancée et elle fait ricochet dans sa tête, si bien qu'elle fronce les sourcils, Evie, ne comprenant pas. "Comment ? " Un air de défi dans le regard, il la fait se relever dans une dernière valse improvisée alors que les derniers invités s'en vont et que le personnel commence à ranger la salle. "Epouse-moi. Je serai ton fake husband." réitère-t-il, la faisant éclater de rire avant qu'elle ne se détache de lui pour retrouver son verre. "Okay, j'crois qu'j'ai trop bu." La tête entre ses mains, elle tente de se relever mais le monde tourne trop autour d'elle. Trop vite, trop intensément. Il la rattrape de justesse avant qu'elle ne s'effondre. Le reste de la soirée ne sera qu'obscurs nuages de fumée et flashs incompréhensibles qu'Evie mettra sur le compte de la boisson et du mariage auquel ils s'étaient incrustés. Mais jamais elle n'osera imaginer qu'elle avait elle-même engagé sa personne, séduite par un sorcier plus que par son défi, partant au petit matin alors que la chambre était vide, s'en s'imaginer que celui qu'elle devrait surement appeler son "époux" allait revenir quelques minutes plus tard. Une potion d'anti-gueule-de-bois au bar et elle modifiait son portoloin pour revenir en Grande-Bretagne afin de reprendre sa vie là où elle s'en était arrêtée. Et un petit tour par Hungcalf n'était pas une mauvaise idée, Evie étant loin de se douter qu'elle n'était pas la seule à avoir vaincu mille et une aventures.
Décembre 2010, Degraves Street (Melbourne, Australie) :
Un plop sonore retentit derrière la ruelle principale, effrayant un chat de gouttière qui s'enfuit rapidement. Les yeux fermés mais le sourire aux lèvres, Evie venait de transplanter en pleine Australie. Les joues contractées par l'effort, elle sentait surtout le retournement dans son estomac à cause du sortilège de transplanation et du fait qu'elle n'était pas venue seule. Transporter une personne n'était pas aisé mais deux... Cela relevait du miracle qu'elle ne soit encore debout. Pourtant, elle mettait tout en oeuvre pour rester sur ses jambes, tenant encore fermement la petite main de soeur dans la sienne. L'odeur de café vient flotter jusqu'à ses narines, égayant encore plus son sourire alors que ses yeux s'ouvraient. «Melbourne, Degraves Street ! Juste à temps pour savourer un délicieux moka ! » es yeux pétillent alors qu'elle laisse le temps à sa soeur cadette de découvrir l'endroit et surtout de réaliser où est-ce qu'elle se trouvait. L'entrainant alors à l'une des terrasses, le serveur ne semble même pas étonnée de la voir. Comme si ce n'était pas sa première fois. Depuis qu'elle était devenue majeure et qu'elle avait acquis l'art du transplaner sans se gaufrer dans l'herbe ou contre un mur et réussi à adapter son estomac aux changements métaphysiques, les voyages de courte durée avaient commencé. un nouveau monde s'était ouvert à elle, laissant les perspectives de mariage et autres débilités puresques glisser sur elle.
Mars 2018, Stonewall (Alberta, Canada) :
"Alors faites-le. Allez-y !" campée sur son tabouret, Evie défiait du regard son compagnon de route qu'elle avait rencontré au petit matin alors que le portoloin l'avait fait atterrir sur ses genoux, provoquant la surprise générale chez les deux sorciers ainsi qu'un énorme fou rire qui ne semblait ne pas les avoir quitter dès lors tandis qu'ils se rendaient compte qu'ils prenaient le même chemin en direction du village sorcier de Stonewall, là où d'anciens dolmens runiques chuchotent encore les amants maudits, où la dame blanche a été aperçu tournoyant au-dessus de la colline maudite et que le cerf brillant fait rougeoyer le ciel à l'automne fleurissant. " Comment ? Vous ne m'en croyez pas capable ?" fait-il semblant de s'offusquer en terminant son whisky, incrédule. Les deux sorciers avaient finalement passé la journée ensemble, croisant leur road-trip pour partir à la découverte des fjords enchantés derrière les forêts d'Alberta, là où le monde sorcier canadien débute dans cette région. Après s'être croisés plusieurs fois au cours de la matinée, l'évidence s'était présentée à eux, les faisant lorgner sur le parcours quasiment identique de l'un et l'autre. "Non, pas le moins du monde". répondit-elle en éclatant de rire avec son aplomb naturel, levant la main pour happer le barman et commander une autre tournée. Leur complicité naturelle et sans prise de tête de deux inconnus rencontrés par hasard s'était alors développé, çà et les nombreux défis qu'ils s'étaient lancés au cours de la journée, la rendant aussi riche que révélatrice. Car l'un et l'autre se poussaient innocemment et inconsciemment vers leur propre quête d'eux-mêmes. " Vous me mettez au défi. Vous allez le voir, je vais le faire." réenchérit-il sur le jeu, son sourire éclatant attirant la sorcière qui se laissait envahir de plus en plus par le jeu. Profitant de la venue du barman, il demanda du papier et une plume, ce à quoi il eut droit à une serviette en papier seulement, le barman clamant qu'ils n'étaient pas dans un salon de thé. "oh, quelle jolie serviette. vos parents comprendront surement où vous dilapidez leur argent. Le message risque d'être... brutal. Au moins, ils auront de quoi essuyer leurs larmes. " le taquine-t-elle en portant la paille de son cocktail à ses lèvres. " Riez charmante Eve, riez mais vous allez voir." Ah oui, car à cet inconnu sortit de nul part, Evie n'avait pas donné sa réelle identité. Bloquée au Ev' commençant son prénom, elle s'était contentée de ce nouveau prénom, trop butée sur la volonté de ne pas retomber dans le piège précèdent. Quant à savoir si son nouvel ami du jour était sincère avec elle, elle s'en fichait alors, convaincue qu'il ne s'agirait que d'un compagnon de route. Sortant sa baguette qu'il transforme en plume pour l'occasion, faisant glisser une encre magique qui se dessine sur la serviette retournée, écrivant alors ce qu'il avait sur le coeur à son paternel, délivrant le fond de son âme et de son désir d'indépendance, se sentant pousser des ailes sous le rire cristallin, témérité relâchée. Après ses quelques mots gribouillés, il lui fait lire, l'impliquant dans ce choix qu'elle avait provoqué en partie. " Et voilà, noir sur blanc. Encre sur.. serviette. " Fier de lui, il sent pourtant ce poids qui s'envole de ses épaules. Enfant d'un couple prenant toutes les décisions à sa place, devant obéir aux ordres donnés, étouffant finalement sous cette hiérarchie familiale qu'il avait du mal à contenir, à respecter, faisant au final exploser tout cela, poussée par la simple sorcière qui lui faisait face. Rencontre hasardeuse, fracassante et qui laissera des séquelles dans leur existence. "Et bien, vous n'y allez pas du dos de chaudron." Son rire s'est fané, la sorcière prenant conscience que le sorcier qui lui faisait face avait également son lot de souffrance intérieure faisant douloureusement écho aux siennes. Un manque de considération, d'indépendance, de volonté propre manquant à chacun afin qu'ils puissent pleinement s'accomplir, devenir eux. "Trop brusque ?" Après tout, la serviette ne laissait pas de place pour les explications. Elle ose les épaules, Evie, alors qu'elle l'observe sous cape. " Cela vous a libéré, au moins ?" questionne-t-elle par curiosité, une question qu'il coupe en levant un doigt et pointant de nouveau sa baguette contre la serviette.
Ses yeux s'écarquillent alors que la serviette disparaît dans un pop abrupt, devant surement déjà atterrir sur le bureau patriarcal. " Quoi ? Ce n'était pas l'idée de base ? Etre libre ! " Elle explose de rire, Evie, manquant de tomber de son tabouret, l'homme venant de la surprendre. Dans le jeu des vérités, ils s'étaient avoués leur réussite personnelle, leur parcours, leur rêve et leur met d'enfant préféré. Leur échec et leur peur aussi. Etait alors venu sur le tapis les rancoeurs d'une jeune fille mise à la rue par ses parents qui ne juraient que par générosité et famille, lui inculquant ses valeurs de rigueur et de famille qu'ils n'avaient pas su employer jusqu'au bout avec elle. Tout cela par orgueil, un orgueil qu'elle tenait d'eux. Une discussion qui fit écho chez lui car son compagnon de route se mit à lui compter les mêmes douleurs internes qu'elle avait alors vécu à cette époque : celle où elle acceptait de faire tout ce qu'ils désiraient. Une joute verbale amicale. Un pari stupide et voilà qu'il venait de tout envoyer bouler sur une vulgaire serviette de papier froissé, devenant comme elle : l'outsider de la famille. Mais si elle l'avait poussé à écrire, jamais Evie se serait permise de l'envoyer pour lui... et elle ne s'attendait pas à ce qu'il le fasse réellement, comprenant que la famille était ce qu'il y avait de plus précieux. Elle essuie une larme de rire glisser sur sa joue alors qu'il venait de la rattraper, l'empêchant de glisser au sol. " Si. Si cela vous a fait du bien." ce a quoi il acquiesce avant de continuer, sur un petit ton taquin et provocateur dans lequel elle tombe "C'est vous qui m'avez dis de le faire." clâme-t-il et faisant cligner vigoureusement les paupières de la blackwood. "Comment ? Je ne vous ai jamais dis de l'envoyer, je vous ai mis au défi de prendre votre paire en main pour vivre votre vie. " proteste-t-elle en relevant la tête. " C'est la même chose ! " mais son sourire veut tout dire et malgré le fait que chacun pense réellement leurs dires, la taquinerie et le jeu deviennent plus qu'évident, la faisant ouvrir la bouche, choquée, dont aucun son n'en sort.. contrairement à son poing impulsif venant entrechoquer son bras sous leur rire.
"Pas étonnant que vous vous soyez faites virer du paradis, vous êtes plus envoûtante et diabolique que le fanatique serpent." rétorque-t-il en regardant la serviette postale être happée par le tourbillon pour surement terminée sa course sur le bureau de son paternel. Et si la remarque était charmeuse, la référence moldue fit seulement froncer le nez aquilin de l'écossaise qui rit sans comprendre la référence. " Vous comparez souvent une femme à un serpent pour vous faire des potes ? Je comprend mieux pourquoi vous voyagez seul. " Elle rit d'autant plus alors qu'il tente de lui expliquer la référence biblique des moldus, sans grand succès en-dehors de leur fou rire commun qui se développe.
Le reste de la soirée continua sur le même entrain que la journée, entre défis d'avaler la spécialité fumante de la taverne à celle d'aller faire un twerk sur le lac gelé, ce dernier craquant malheureusement sous le poids du malheureux qui finit par goûter à un bain glacial. Apportant une autre couverture de glouton au pauvre malheureux en rigolant sur la couleur toujours bleutée de ses lèvres - mises néanmoins hors de danger - Evie fut prise à son propre jeu. Le défi suivant pour la demoiselle : prendre elle-même son indépendance souhaitée. Un défi qu'elle ne comprit pas sur le coup, repoussant l'idée en prétextant l'ayant déjà fait. Sauf qu'il parlait de cette rancoeur qu'elle avait exprimé plus tôt, sur le coup de l'alcool réchauffant son gosier après leur longue marche à travers la forêt de Banff, emportée par la colère d'un récit sur son plus grand échec : celui de ne pas avoir réussi à se faire accepter par ses parents comme elle était, un électron libre. La volonté de ne plus avoir leur nom de famille - si cela était véritablement ce qu'elle souhaitait. " Sauf que je ne peux changer de nom de famille aussi facilement que de demander une serviette." clame-t-elle en appuyant un pan de la serviette reposant sur les épaules de son camarade sur son nez. " Pourquoi donc ?" la questionne-t-il en haussant les épaules tout en frottant ses mains pour contrôler les faibles grelottements qui restaient. " Les lois magiques acceptent l'émancipation mais ne semblent pas aussi ouvertes pour les changements d'identité. Trop d'abus, il y a quelques années apparement. Du coup, si je souhaite changer de nom de famille, il me faudra me marier. " explique-t-elle en tisonnant le feu reluisant dans l'antre improvisé par d'anciens campeurs sorciers sur le site avec une branche. " Maries-toi. " La réplique la plus simple du monde mais faisant pourtant lever les yeux vers le ciel étoilé par la belle. " Pour être enchainée de nouveau et devoir répondre de quelqu'un ? No way." Secouant la tête tout en fronçant les sourcils, Evie réagissait comme s'il s'agissait de la plus grosse bêtise jamais entendue. " C'est ca ta vision du mariage ? Devoir répondre de quelqu'un, on dirait la vision de nos parents respectifs plutôt. " ce qui lui valut un énième coup sur l'épaule, le faisant rire bien que sincère. " Se marier n'a rien d'aussi rigide et avilissant. Trouve quelqu'un avec qui tu partageras sentiments et fidélité ou alors fais un mariage factice. Paraît que ca se fait de nos jours, surtout si tu veux immigrer en Amérique. " reprend-t-il en fervent défenseur du mariage et de ses valeurs contemporaines, un discours éloignant le sorcier de sa longue tradition puresque. " au pire, tu n'auras qu'à divorcer juste derrière en stipulant que tu conserves le nom de famille. Quoi ? J'ai terminé mon cursus de droit magique, je te rappelle. Et je pense que si tu es assez zélée pour me faire envoyer mes confessions à mon paternel, tu peux au moins faire preuve du même courage. Après tout, tu n'as même pas besoin de le connaître si ce n'est qu'une arnaque. Ca n'en sera que plus facile. " Incrédule, elle le regarde interdite alors qu'ils continuent à se chamailler comme des enfants et de vieux amis. Ce qu'ils n'étaient plus. " De quoi as-tu peur, que quelqu'un s'attache à toi ? " Elle grogne, Evie, tout en tirant la langue vers son interlocuteur, à court d'argument. En réalité, depuis Stanislas, elle n'était plus certaine de vouloir réellement croire en cette harmonisation délectante que pouvait conduire une relation amoureuse avec des sentiments forts. Elle avait laissé son entreprise, ses amis, son cocon et même ses économies pour venir faire ce road-trip avec lui en Amérique. Leur voyage en amoureux devait durer cinq mois et voilà qu'au bout de deux, elle l'avait retrouvé avec une blondasse dans leur tente. Une amertume déconfiture qu'elle n'avait malgré tout pas encore digéré et lui mettait un frein par rapport à une éventuelle future aventure. L'idée donc, plus puissante, du mariage avait de quoi la refroidir pour l'instant alors que la douleur âpre de la trahison ne l'avait pas totalement quitté. Quant à celle du mariage factice, elle était partagée. Ce principe allait à l'encontre de sa personne, à l'encontre de son intégrité. Est-ce que sa rancoeur valait vraiment le coup de s'engager dans quelque chose d'aussi faux ? Le petit cadeau de la réception à l'encontre de "la fille blackwood", faisant porter aux jeunes gens, leur meilleure bouteille de whisky pur-feu en l'honneur de ses parents finit par décider la sorcière. Ca et l'alcool ingurgité. Alcool déployant cette chaleur grisante ne les faisant plus tenir droit et rire de tout et de rien.
" Bon m'tenant, n'reste plus qu'à trouver... l'faux-mari. Héhé, où tu te caches ?! " clame-t-elle en titubant, bouteille de whisky-pur-feu en main en jetant un coup d'oeil dans la réception, ayant rejoint le centre du campement. Son compagnon de route lui en présentait plusieurs mais rien, personne ne faisait l'affaire car au fond, cette idée était bien trop absurde pour qu'elle puisse se réaliser. Consciemment, Evie refusait les propositions de son compagnon, trouvant n'importe quel prétexte pour ne pas aller parler, charmer et finalement proposer son idée déjanté aux personnes saines d'esprit. Pire lorsqu'ils s'incrustèrent au beau milieu d'une réception de mariage. " Nous, on est des amis de la mariée. On s'est rencontrés à... à la faculté puis on s'est un peu perdu de vue. " Le canular fonctionna et ils profitèrent de la soirée, mettant le feu ensemble sur la piste de danse et lui, poussant le vice jusqu'à faire un discours un peu bidon mais qui ému les demoiselles, le crapaud. Mais en fin de soirée, alors qu'ils s'étaient fais de nouveau amis, aucun prétendant n'était resté auprès d'eux, leur complicité nouvelle ayant surement fait leur réputation de chasse gardé.
"Je ne m'attendais pas à ce que tu sois une dégonflée, Eve, mangeuse de fruit défendu." Il cancane en se posant sur le rebord de la fontaine magique, à ses côtés, un verre tendu. "Comment ? " Elle n'est plus très fraiche alors que l'aurore pointe le bout de son nez aux cimes des grands acacias mais dont le verre donne un élan de vigueur. "T'es une dégonflée." réitère-t-il alors que son sourire s'élargit encore plus. "Ce n'est pas vrai, je n'ai trouvé personne. Nuance." Elle prend son temps pour souligner sur le nuance malgré les effets de l'alcool qui tambourine dans sa tête mais fait toujours paraître plus léger. A ses côtés, il n'en mène pas plus large mais s'accroche à son air narquois. "Come on ! Ils étaient tous parfaits pour être bidons. Tu t'es dégonflée, c'est tout." Elle voit rouge et se redresse pour le pointer d'un doigt accusateur qui n'avait d'accusateur que le comique de la situation. "Non, non.. c'tait vrai. Tous des rigolos ou des casés. J'aurai quand même pas pu draguer le marié, v'yons." Elle cancane comme si elle avait gagné en avançant un argument de poids mais rien n'y faisait. "Ah ouais, personne ? Epouse-moi alors." La proposition est lancée et elle fait ricochet dans sa tête, si bien qu'elle fronce les sourcils, Evie, ne comprenant pas. "Comment ? " Un air de défi dans le regard, il la fait se relever dans une dernière valse improvisée alors que les derniers invités s'en vont et que le personnel commence à ranger la salle. "Epouse-moi. Je serai ton fake husband." réitère-t-il, la faisant éclater de rire avant qu'elle ne se détache de lui pour retrouver son verre. "Okay, j'crois qu'j'ai trop bu." La tête entre ses mains, elle tente de se relever mais le monde tourne trop autour d'elle. Trop vite, trop intensément. Il la rattrape de justesse avant qu'elle ne s'effondre. Le reste de la soirée ne sera qu'obscurs nuages de fumée et flashs incompréhensibles qu'Evie mettra sur le compte de la boisson et du mariage auquel ils s'étaient incrustés. Mais jamais elle n'osera imaginer qu'elle avait elle-même engagé sa personne, séduite par un sorcier plus que par son défi, partant au petit matin alors que la chambre était vide, s'en s'imaginer que celui qu'elle devrait surement appeler son "époux" allait revenir quelques minutes plus tard. Une potion d'anti-gueule-de-bois au bar et elle modifiait son portoloin pour revenir en Grande-Bretagne afin de reprendre sa vie là où elle s'en était arrêtée. Et un petit tour par Hungcalf n'était pas une mauvaise idée, Evie étant loin de se douter qu'elle n'était pas la seule à avoir vaincu mille et une aventures.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>célébrité en minuscule</b> ━ @"nom du personnage en minuscule"</bottin>
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 15:20
BFF, femme de ma vie, petite soeur de mon autre moi
Bienvenue
Bienvenue
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 15:25
Cette petite beauté !
Bienvenue parmi nous Evie ! Bon courage pour ta fiche ! Tu fais des heureux là !
Bienvenue parmi nous Evie ! Bon courage pour ta fiche ! Tu fais des heureux là !
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 16:07
Merci beaucoup les gars
Hermès n'est pas mal non plus, dans son genre.
Hermès n'est pas mal non plus, dans son genre.
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 16:13
Emilia, mother of dragons.
Welcooooooome parmi nous ma belle.
Welcooooooome parmi nous ma belle.
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 16:39
Merci bien, demoiselle !
Je crois d'ailleurs qu'il va falloir qu'on parle lien, toi&moi
Je crois d'ailleurs qu'il va falloir qu'on parle lien, toi&moi
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 17:05
Cause every night I lie in bed, the brightest colors fill my head...
Cette chanson
Ce scénario
Emiliaaa
Cette plume
T’es parfaite
Bienvenue
Cette chanson
Ce scénario
Emiliaaa
Cette plume
T’es parfaite
Bienvenue
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 17:55
Ouiiiiii une Blackwood Bienvenue parmi nous
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 19:15
Bonsoir grande-soeur. Merci d'avoir tenté le scénario, tu ne vas pas le regretter. Bienvenue en tout cas.
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 19:45
T'es belle comme une comète, mother of dragons !
Excellent choix de scénario / famille !
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Excellent choix de scénario / famille !
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 20:19
Bienvenue à toi ! Amuse toi bien parmi nous
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Mer 11 Avr 2018 - 22:44
Ouh lala mais tu fais des heureux dis moi
En même temps le scéna + ta bouille
Et puis même ta plume
BIENVENUE PAR ICI MA BELLE !!! Bon courage pour la suite de ta fichette
En même temps le scéna + ta bouille
Et puis même ta plume
BIENVENUE PAR ICI MA BELLE !!! Bon courage pour la suite de ta fichette
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Jeu 12 Avr 2018 - 12:12
mon dieu, ce choix de l'espace.
bienvenue parmi nous ma belle.
bienvenue parmi nous ma belle.
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Jeu 12 Avr 2018 - 12:58
Bienvenue à toi
Excellent choix de scénario
Bon courage pour la suite de ta fiche
Excellent choix de scénario
Bon courage pour la suite de ta fiche
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Jeu 12 Avr 2018 - 18:26
MA SOEUR ! :tong:
Tu es merveilleuse ! Je suis tellement heureuse que tu aies choisi ce scénario !
J'adore ta plume, ce que je suis en train de lire ! Evie, mariée, c'est dingue !
@Sasha Muller: Drama is coming...
Encore bienvenue sur Hung' et parmi les Blackwood !
N'hésite pas si tu as la moindre question, ma boîte à MPs t'est grande ouverte !
Tu es merveilleuse ! Je suis tellement heureuse que tu aies choisi ce scénario !
J'adore ta plume, ce que je suis en train de lire ! Evie, mariée, c'est dingue !
@Sasha Muller: Drama is coming...
Encore bienvenue sur Hung' et parmi les Blackwood !
N'hésite pas si tu as la moindre question, ma boîte à MPs t'est grande ouverte !
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Sam 14 Avr 2018 - 19:03
Olalala jolie Evie T'es belle comme un coeur
Bienvenue ma jolie, très bon choix de scéna et de famille au passage
Bon courage pour le reste de ta fiche
Bienvenue ma jolie, très bon choix de scéna et de famille au passage
Bon courage pour le reste de ta fiche
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Sam 14 Avr 2018 - 23:10
Bienvenue ici :D bon courage pour la fiche et ce titre de fiche :D **
- InvitéInvité
Re: a million dreams (Evie)
Lun 16 Avr 2018 - 16:26
Evie Blackwood a écrit:Merci bien, demoiselle !
Je crois d'ailleurs qu'il va falloir qu'on parle lien, toi&moi
toi et moi? pas de soucis
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