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[RP Historique] Wild Wild West
Jeu 19 Avr 2018 - 21:35
wild wild west
Feat Abigail, Scylla, Caêl et Naïa
Feat Abigail, Scylla, Caêl et Naïa
1880, Leadville, Colorado.
Place forte de la prostitution, des jeux d'argent et de l'alcoolisme, elle compte 120 saloons, 188 salles de jeux pour seulement quatre églises.
Trop chaud. Trop sec. Trop étouffant. Trop vide. Trop lumineux. Je soupirais, allongé sur mon lit de paille. Quelle odeur infecte. Quelle vie infecte. Les chevaux, la fumée, cette odeur nauséabonde de Dina qui vendait son corps dans la pièce d’à côté et ses gloussements faussement enjoués. Pff. Comme si se faire prendre par n’importe quel inconnu allait lui mettre un peu plus de beurre dans ses épinards. De toute façon, elle finirait accoudée à mon bar à me filer ses biftons pour un whisky que j’avais coupé à l’eau. Fallait faire du business. Chacun le sien. Je me retournais et sentais le canon de mon Lemat calibre 44 dans le dos. Je dormais toujours avec. On ne sait jamais. Un joli bien obtenu au poker. Ces messieurs ne donnaient jamais assez de crédit à une femme. C’était bien dommage. Dina eut un moment de jouissement un peu trop virulent à mon goût. S’en était trop. Je pris mon arme et tirais un coup dans le mur. « Ta gueule ! » Elle hurla. Son « partenaire » aussi. Qu’ils viennent. Il entra, et je pointais mon joli jouet sur lui. « Un problème cowboy ? » Visiblement le sarcasme n’était pas son truc, il s’avançait vers moi, pensant que j’avais envie d’une suite. Franchement crever que passer après cette trainé. Je pointais ses parties génitales un sourire sadique aux lèvres. « Un pas de plus, et tu feras le tapin à ton tour ma jolie. Dégage et remet ton futal. » Saleté de journée. Saleté de soleil. Saleté de puanteur et saleté de vie. Fallait gagner sa croûte et j’avais un saloon à ouvrir.
Le vent soufflait, ramenant avec lui le sable, la poussière et l’hécatombe de la population locale. Déjà ouvert et déjà plein. Vermine. Ces sales rats qui osaient me demander un prix. Je leur enfonçais mon poing dans leur gueule s’ils voulaient me gouter. Au moins ce matin s’était calme. Quelques habitués, quelques voyageurs qui racontaient leurs exploits. Ma serveuse qui se faisait claquer les fesses par quelques hommes déjà trop ivres et moi, accoudé au bar, un verre à la main pour m’aider à passer cette journée. Une de plus je me disais. Et une de moins avant la fin. Vivement la fin quand je voyais ce que cette vie m’avait apporté.
L’ouest sauvage on l’appelait. Décimer des peuples et forniquer comme des lapins, voilà ce que c’était. La ruée vers l’or, l’âge d’or des saloons et des bandits. Du braconnage, du vol, un instinct animal insatiable et sauvage. Et un Bourbon ! Et de deux, et un autre et on jouait avec le feu, avec les armes et rien n’était interdit. C’était la folie, l’enivrement…à condition d’y laisser son âme. Franchement moi je me disais : est-ce que ça en vaut vraiment la peine ma petite ? T’a envie de te laisser entrainer dans cette vie de débauche ? Peut-être bien. J’aimais assez bien jouer avec mon arme. Je souriais. Ouais, j’aimais carrément ça.
Ma tenue
@Caël Muller @Naïa Llewellyn @Scylla Muller @Abigail Dowell
FRIMELDA
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Re: [RP Historique] Wild Wild West
Ven 20 Avr 2018 - 1:32
Ça fait depuis plusieurs mois que t'es partie de la région. C'est pas que ton séjour en taule, ne te plaisait pas. Finalement c'est un peu comme un hôtel pour toi. Tu y as tes petites habitudes, dormir sur la paille, la bouillie dégueulasse que l'on vous sert. Les ronflements de Joe. La prison, c'est comme une maison de vacances pour toi. Mais au bout d'un moment, t'as eu envie de retrouver le grand air et visiter du pays. C'est ainsi que pendant une nuit, tu as profité pour t'éclipser. T'as pu récupérer Marguerite ta carabine Winchester 1866. Tu lui a donné un petit nom à ta meilleure amie. Et t'as pu aussi remettre la main sur sa petite soeur Christine, ton revolver Colt Army, calibre 44.
T'as pris les routes sur ton cheval. T'es partie à l'Ouest dans l'Utah. Tu y as rencontré un bandit. Il a voulu faire le paon pour tes beaux yeux. Il a voulu créér une étincelle entre vous. Ça a bien chauffer entre vous. Enfin, surtout pour lui. Monsieur à voulu dynamiter un convoi de la Banque Postale. Les parties de son corps se sont enfuit, chacune où bon lui semble. Bref, le paon s'est fait rôtir comme un poulet. T'as pris son blé et sa carabine, un beau Colt Revolving Rift calibre 56 et son poignard. Là où il est, il n'a pas besoin de tout ça. Tu ne va pas cracher sur les biftons ni sur ce qui peut t'être utile. Un sou est un sou. Tu amasses une petite fortunes en faisant ce que tu sais faire le mieux. Piller, braquer, détourner des convois, te servir dans les poches des alcooliques notoires dans les saloons miteux de la région. Parfois, tu joues au poker, quand l'envie te prends. Quand on ne te donne pas, tu te sers c'est aussi simple que cela.
T'aurais pu avoir une autre vie. T'es pas née dans une des familles les plus pauvres de Leadville. Ton frère aîné est même devenu le shérif de cette ville. Tu n'as jamais compris son besoin de s'enfermer derrière cette justice que tu trouves corrompue. Peu de personnes connaissent ton nom de famille. Tu étais vouée à tenir le ranch familial, te marier, faire des enfants. Une vie bien loin de tes rêves. Toi, ce qui te fais vibrer, c'est l' adrénaline. T'as choisi ta liberté et tu ne le regrettes pas. On t'a surnommée « Nightingale», le Rossignol, parce que tu ne restes pas longtemps enfermée dans une cage. En plus de ça t'aime bien siffler. Tu dois être une mélomane quelque part au fond de toi.
T'a beau être partie autant de fois, que le nombre incalculable de passes de Dina, tu finis toujours par revenir au bercail pendant quelques jours. La chevauchée à été longue. Tu as bien méritée ton moment de tranquillité. Tu attaches ton cheval près de l'abreuvoir. Ta flasque de Whisky est vide, tu viens juste de la finir. Cigare au bec, tu laisse un brouillard de fumée sur ton passage. T'avances d'un pas assuré vers ton saloon préféré. Il n'y a pas beaucoup de personnes que tu apprécies. Aislin et Naïa font parties de ces personnes. Parce qu'elles ont de la gueule et des cojones.
Les battants de la portes du saloon claquent et bougent après ton passage. Tu essayes de réperer Aislin. Une fois chose faite, tu lui lances une bourse remplie de pièces.
- C'est pour la bouteille de la dernière fois.
La dernière fois que t'es venue, un cow-boy t'a sifflé. T'as tiré dans la bouteille qui se trouvait juste à côté de sa tête. T'es un peu une décoratrice dans l'âme aussi.T'as pas manqué de lui dire que la prochaine fois, c'est en plein dans sa caboche que tu vises. Depuis, il se pisse dessus quand il t'aperçoit. Ça aurait fait une chouette anecdote à raconter à tes gamins si tu en avais eu. T'es peut être une Hors La Loi, t'as quand même certains principes. Et rembourser ce que tu casses en fait parti. Même si il y a souvent de l'attente entre tes remboursements.
Tu te diriges ensuite vers le comptoir et tu t'avachis sur le tabouret. T'es comme à la maison ici. D'une voix enrouée par le tabac et les alcools engloutis, tu passes ta commande auprès de Naïa.
- Trois bourbons ma jolie ! Un pour toi, un pour la patronne et le dernier pour bibi.
Bibi étant, en l'occurrence, ta personne. Depuis le temps que t'es pas rentrée, t'as dû en rater des aventures. Peut être bien que Dina est tombée en cloque depuis la dernière fois que t'as fait ton apparition ici.
- Tires pas cette tronche, je sais que j'ai la gueule d'un fantôme. Mais c'est bien moi. Les vautours m'ont pas encore becqueté.
T'as juste envie de boire ton verre, le premier d'une longue série. Si tu ne finis pas ton existence avec une balle dans le buffet, ça sera avec la cirrhose. Mais en attendant, t'as juste envie d'être peinard et de profiter d'être ici pour te poser un peu.
T'as pris les routes sur ton cheval. T'es partie à l'Ouest dans l'Utah. Tu y as rencontré un bandit. Il a voulu faire le paon pour tes beaux yeux. Il a voulu créér une étincelle entre vous. Ça a bien chauffer entre vous. Enfin, surtout pour lui. Monsieur à voulu dynamiter un convoi de la Banque Postale. Les parties de son corps se sont enfuit, chacune où bon lui semble. Bref, le paon s'est fait rôtir comme un poulet. T'as pris son blé et sa carabine, un beau Colt Revolving Rift calibre 56 et son poignard. Là où il est, il n'a pas besoin de tout ça. Tu ne va pas cracher sur les biftons ni sur ce qui peut t'être utile. Un sou est un sou. Tu amasses une petite fortunes en faisant ce que tu sais faire le mieux. Piller, braquer, détourner des convois, te servir dans les poches des alcooliques notoires dans les saloons miteux de la région. Parfois, tu joues au poker, quand l'envie te prends. Quand on ne te donne pas, tu te sers c'est aussi simple que cela.
T'aurais pu avoir une autre vie. T'es pas née dans une des familles les plus pauvres de Leadville. Ton frère aîné est même devenu le shérif de cette ville. Tu n'as jamais compris son besoin de s'enfermer derrière cette justice que tu trouves corrompue. Peu de personnes connaissent ton nom de famille. Tu étais vouée à tenir le ranch familial, te marier, faire des enfants. Une vie bien loin de tes rêves. Toi, ce qui te fais vibrer, c'est l' adrénaline. T'as choisi ta liberté et tu ne le regrettes pas. On t'a surnommée « Nightingale», le Rossignol, parce que tu ne restes pas longtemps enfermée dans une cage. En plus de ça t'aime bien siffler. Tu dois être une mélomane quelque part au fond de toi.
T'a beau être partie autant de fois, que le nombre incalculable de passes de Dina, tu finis toujours par revenir au bercail pendant quelques jours. La chevauchée à été longue. Tu as bien méritée ton moment de tranquillité. Tu attaches ton cheval près de l'abreuvoir. Ta flasque de Whisky est vide, tu viens juste de la finir. Cigare au bec, tu laisse un brouillard de fumée sur ton passage. T'avances d'un pas assuré vers ton saloon préféré. Il n'y a pas beaucoup de personnes que tu apprécies. Aislin et Naïa font parties de ces personnes. Parce qu'elles ont de la gueule et des cojones.
Les battants de la portes du saloon claquent et bougent après ton passage. Tu essayes de réperer Aislin. Une fois chose faite, tu lui lances une bourse remplie de pièces.
- C'est pour la bouteille de la dernière fois.
La dernière fois que t'es venue, un cow-boy t'a sifflé. T'as tiré dans la bouteille qui se trouvait juste à côté de sa tête. T'es un peu une décoratrice dans l'âme aussi.T'as pas manqué de lui dire que la prochaine fois, c'est en plein dans sa caboche que tu vises. Depuis, il se pisse dessus quand il t'aperçoit. Ça aurait fait une chouette anecdote à raconter à tes gamins si tu en avais eu. T'es peut être une Hors La Loi, t'as quand même certains principes. Et rembourser ce que tu casses en fait parti. Même si il y a souvent de l'attente entre tes remboursements.
Tu te diriges ensuite vers le comptoir et tu t'avachis sur le tabouret. T'es comme à la maison ici. D'une voix enrouée par le tabac et les alcools engloutis, tu passes ta commande auprès de Naïa.
- Trois bourbons ma jolie ! Un pour toi, un pour la patronne et le dernier pour bibi.
Bibi étant, en l'occurrence, ta personne. Depuis le temps que t'es pas rentrée, t'as dû en rater des aventures. Peut être bien que Dina est tombée en cloque depuis la dernière fois que t'as fait ton apparition ici.
- Tires pas cette tronche, je sais que j'ai la gueule d'un fantôme. Mais c'est bien moi. Les vautours m'ont pas encore becqueté.
T'as juste envie de boire ton verre, le premier d'une longue série. Si tu ne finis pas ton existence avec une balle dans le buffet, ça sera avec la cirrhose. Mais en attendant, t'as juste envie d'être peinard et de profiter d'être ici pour te poser un peu.
- Sa tenue grossomodo :
- En imaginant le schmilblick avec plein de poussières et abîmée et sans le chapeau
- Sissi quand elle a posé pour l'affiche du Wanted :
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [RP Historique] Wild Wild West
Ven 20 Avr 2018 - 15:05
L'air était chaud et sec, ma gorge me le faisait sentir. J'avais beau avoir l'habitude de traverser ces longues routes arides, mon corps semblait ne toujours s'y habituer. Décidément, le confort était vraiment inconnu dans ces contrées. Mes fesses me faisaient mal à force de chevaucher ce vieux canasson, il m'était fidèle mais commençait à être vieux, on ne pouvait pas dire que les shérifs étaient très bien payés dans cette contrée hostile, et j'avais tendance à tout dépenser au saloon, alors il ne fallait même pas compter pouvoir m'acheter un nouveau cheval de si tôt. Et puis, Pailledor était un cheval solide et endurant, il se faisait vieux mais ne le montrait jamais. Par contre ce qu'il montrait c'était des signes de soif, tout comme ma gorge. Le sable ocre recouvrait à moitié mon chapeau et si je n'avais pas recouvert le bas de mon visage avec ce foulard, j'aurai été à moitié ensablé. Mais heureusement, malgré ce vent qui faisait voler les grains de sable et la paille, le saloon était à vue. D'ordinaire, je m'y rendais pour boire un coup ou me faire une petite donzelle. C'était encore l'endroit le plus potable pour se trouver une femme pas trop masculine ni usée par le temps, au moins là bas elles semblaient avoir garder un peu de fraîcheur même si très vite la moiteur et la chaleur dissipait les artifices du maquillage outrancier pour révéler les dégâts d'un tel mode de vie. J'éperonnais Pailledor pour qu'il accélère, car cette fois ma venue n'était pas motivée par les filles de joie ou par l'alcool, non cette fois encore c'était à cause de ma sœur. C'était bien le comble, je consacrais ma vie à assurer la sécurité de tous et qu'avait trouvé de mieux à faire ma sœur que s'occuper du ranch familial ? Elle préférait voler, tuer et jouer au bandit. La honte de la famille, les parents étaient certes de vieux sectaires mais on ne lui demandait pas grand chose, savoir tenir un ranch, se marier et faire des mioches, toute bonne femme sait faire ça non ? Mais non il avait fallu que Scylla joue au mauvais garçon ou à la mauvaise fille, c'était comme on voulait. Et à chaque fois il fallait que je corrige ses erreurs, j'étais censé représenter la loi, mon étoile dorée le montrait bien. Et d'ordinaire je la faisais respecter. Mais elle me compliquait toujours la vie, une fois de plus elle avait quitté sa cellule pour se balader et je devais la ramener. Ce n'était pas de gaité de cœur, mais si seulement elle rentrait dans les clous.
Je finissais d'attacher Pailledor au poteau de bois devant les portes du saloon, enlevant mon chapeau pour mieux essuyer mon front avec ma manche. Ma bouche était sèche, il fallait que je me libère du sable qui avait pu s'y infiltrer malgré mon foulard, j'expectorai mon crachat avant de rentrer dans le saloon, la main sur mon revolver pietta avec sa crosse en noyer, je l'appelais Junior. Pourquoi Junior ? Car comme moi il tire avec une précision rarement égalée, toutes les filles que je me suis faite me le disent. Un canon à filles entre les jambes, un canon à bandit dans la main, telle est ma devise. J'entrais donc dans ce saloon au moment où ma sœur, que je reconnaissais entre tous, commandait de quoi boire.
Alors le Rossignol, on paie pas de quoi boire à son frangin ? Aislin, un bourbon je t'en prie et si tu pouvais assommer ma sœur ça m'arrangerait. Et promis, si elle ne fait pas d'histoire, je ne casserai rien. Et si j'ai le temps tu demanderas à Dina si elle a une place pour moi, ça fait une semaine que le canon n'a pas vu de fille si tu vois ce que je veux dire.
Je ne suis pas un sheriff comme les autres, faut l'avouer. La morale, l'honneur, toutes ces conneries, très peu pour moi, non moi je suis un de ces gros bras qui a certes l'étoile accroché à la poitrine mais qui assume sa virilité. Et c'est pas une femme qui va me faire peur, même si je sais que ma sœur n'hésiterait pas à se battre contre moi et qu'il ne faut pas rigoler avec Aislin.
- Ma tenue:
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: [RP Historique] Wild Wild West
Mer 2 Mai 2018 - 22:02
Dès qu’elle passa le battant de la porte, les odeurs rances de sueur, de crasse et d’alcool lui sautèrent au nez. Elle ne s’y ferait jamais. D’un sourire et d’un signe de tête, elle salua la patronne, Aislin qui avait déjà retrouvé son éternelle place derrière le bar et sa moue blasée. C’était reparti pour une nouvelle journée qui, elle s’en doutait fort, ressemblerait bien à toutes les autres. Rompue par ses habitudes, elle se glissa sans plus attendre dans son rôle de serveuse, empilant les verres sur son plateau et louvoyant entre les tables. Le soleil n’était pas encore au zénith que les plus enivrés avaient déjà d’autres idées en tête en la voyant se mouvoir de la sorte. Il n’était pas rare qu’une main aventureuse ne se risque à glisser vers ses fesses, lui arrachant des sursauts écœurés et des regards tout aussi outrés. Elle se doutait bien qu’un client satisfait de la passivité d’une jolie serveuse face à ses gestes permissifs et dégoûtants ferait bien moins d’histoire et quand elle pouvait l’éviter, elle se contentait d’un regard noir avant de s’esquiver rapidement. Le problème était qu’elle ne se laissait pas souvent ce choix : la plupart du temps, elle ne pouvait s’empêcher de se montrer aussi violente dans ses mots et dans ses menaces que ses gestes étaient grossiers. « Refais ça encore une fois et je te cloue les mains à la table ! » Cracha –t- elle à un ivrogne particulièrement insistant, lui laissant entrevoir l’éclat d’une lame qu’elle souleva à peine de derrière son tablier. Maudite époque qui la forçait sans cesse à répondre à la violence par la violence. C’était infini. Et ça faisait bien longtemps que ça avait cessé de dissuader les clients de lui épargner leurs attouchements.
Les heures s’étiraient péniblement sans que la fin de la journée ne s’annonce encore. Naïa essuya ses mains moites sur son tablier, la sueur de son front d’un revers de manche. L’espace confiné du Saloon et les odeurs qui y flottaient rendaient la chaleur encore plus insupportable. Quand soudain une voix aux accents rauques s’éleva quelque part derrière elle, lui arrachant un large sourire. « Trois bourbons ma jolie ! Un pour toi, un pour la patronne et le dernier pour bibi. » Scylla. Entre ses séjours à l’ombre et ses casses un peu partout, la hors la loi avait ses petites habitudes à leur modeste établissement, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Encore une qui ne s’embarrassait jamais de précaution pour faire valoir ce qu’elle pensait ou pour se montrer « convaincante » (le plus souvent avec les poings). Mais que ce soit parce qu’elle avait toujours été réglo avec elles ou parce que la jeune serveuse l’admirait pour avoir envoyé bouler toutes ses obligations familiales – les mêmes qui la tenaient clouée ici, il fallait bien nourrir les bouches qui l’attendaient à la maison – elles s’étaient toujours bien entendues. Et le caractère sanguin de Naïa lui avait permis de remporter l’estime du Rossignol. Elle se figea de stupeur un instant, alors que l’autre lui enjoignait de son habituel ton de s’en remettre.
« Contente de te revoir dans le coin, le Rossignol. Ça faisait un bail, j’avais fini par croire que t’avais trouvé meilleur fournisseur ! » Lui lança –t- elle avec un enthousiasme sincère, la saluant d’une main sur l’épaule. L’autre solution à son absence aurait été qu’une prison avait enfin été capable de la garder en son sein pour de bon… Mais celui qui réussirait à coffrer cet esprit libre définitivement n’était pas encore né, preuve en était. « T’as entendu, patronne ? Tournée spéciale ! » Fit-elle à Aislin avant de se glisser derrière le comptoir pour aligner les verres. « Alors raconte, tu faisais quoi cette fois ? » S’enquit-elle avec avidité en faisant tourner le liquide ambré dans son verre. Elle n’avait pas d’aventure à son actif, mais les récits la faisaient toujours rêver, elle qui espérait à chaque fois vivre celles de ses clients par procuration. Mais au bout d’un moment, son regard se porta vers le battant de la porte qui claquait à nouveau, et son regard s’assombrit en reconnaissant le cow-boy qui venait d’entrer et qui promenait son insupportable regard insolent sur les clients. « Oh bordel, voilà ton chien de garde… » Marmonna –t- elle du bout des lèvres, indiquant d’un léger signe de tête le shérif à Scylla. Qui n’était autre que son frère, ce qui était d’un ridicule consommé. Dès que le Rossignol passait par là, son frangin ne tardait pas à débarquer, avisé par on ne savait qui qu’elle s’était encore fait la malle. L’homme vint s’accouder au bar de son air conquérant et lancer sa diatribe.
« Qu’elle fasse des histoires ou pas, tu vas rien casser du tout, shérif, sinon t’auras affaire à moi et tu paieras comme tout le monde », rétorqua –t- elle avec brusquerie habituelle, posant brutalement le verre de bourbon devant lui. Elle ne s’embarrassait pas plus de principes pour répondre avec cette familiarité irrévérencieuse au pire shérif qu’il lui ait été donné de connaître. Qu’il se montre un peu digne de son insigne, merde, et qu’il respecte un minimum le travail des autres. Quand il demanda à Aislin de lui réserver une passe avec Dina, avec des mots particulièrement insupportables, elle leva les yeux et, dans son dos, jeta un regard entendu à Scylla avant de lui adresser une grimace écœurée, faisant mine de s’enfoncer deux doigts dans la gorge. Ce porc ne valait pas mieux que la plupart des carcasses d’ivrognes qui s’échouaient sur les tables à mesure que les heures passaient. A la différence près peut-être, que celui-là savait se servir de son arme suffisamment bien pour s’en tirer.
Soudain, une énième silhouette pénétra dans le Saloon. L’œil exercé de Naïa vint se fixer sur la nouvelle arrivante, prête à voir où elle s’installait pour venir prendre sa commande. Sauf qu’elle n’en fit rien, immobile à l’entrée de l’établissement, dans un instant de flottement suspicieux. La jeune femme ne put s’empêcher de noter qu’une sorte de tension raidissait sa posture et elle se redressa, posant son plateau. Je la sens pas celle-là... Réprimant son mouvement pour se porter au devant de l'inconnue, Naïa se contenta de rester à sa place, lançant un regard interrogateur à Aislin.
- InvitéInvité
Re: [RP Historique] Wild Wild West
Mer 2 Mai 2018 - 22:25
Cachée dans une étable, je préparais mon coup de hold-up au Saloon…. Oui je voulais braquer un Saloon et alors ? La banque c'était encore trop risqué, alors je baissais le niveau de difficulté au Saloon. C'était plus facile, il y avait moins d'argent, ça faisait plus débutant, c'était bien pour moi.
J'étais née dans une famille pauvre, j'étais la dauphine d'une fratrie de 5 femmes. Pour la dernière, manque de cul c'était moi, mon père en avait marre. Il a fait de moi un mec, un vrai ! Qui sait cracher, roter et faire pipi debout. Sauf que voilà, j'avais la tronche d'une nana. Et au fond je m'étais toujours sentie fille malgré les efforts de mon paternel. Il me parlait toujours de sa grosse voix quand il s'adressait à moi, comme à un homme.
- Toi t'es d'la bonne graine, toi t'es pas fini au pipi ! J'vais tout t'enseigner !
Sympa de savoir que mes sœurs étaient finies au pipi… Et ouais heu… au fur et à mesure des années je doutais quand même de ses propos. J'étais la plus petite et la plus chétive de la fratrie. J'étais beaucoup plus maladroite aussi. Mais même avec ça mon géniteur s'était entêté de m'apprendre à agir comme un mec. Je montais à cheval à califourchon et je savais tirer au revolver. Enfin… savoir c'était un bien grand mot. Un jour, mon père m'avait présenté son revolver "Colt Dragoon" en me disant :
- Mon pti, un jour, ce sera à toi ! En attendant, voici les tiens !
Et il me tendait ses deux revolver "Colt Baby Dragoon". Ça en jetait, et j'en prenais soin de ses deux bijoux ! J'avais appris à ne pas pointer le canon dans ma direction, ce n'était pas comme ça qu'il fallait les tenir apparemment.
Il m'avait appris à tirer. Je touchais de temps en temps la cible, et ça rendait mon père si fier de moi… Des fois je me demandais s'il n'était pas aussi un peu con. Ce qui expliquerait pourquoi moi aussi je suis si conne… Mais bon l'espoir fait vivre hein. Je m'entrainais pourtant sans relâche et avec le plus de bonne foi possible. Pourtant mon père était un grand bandit et il faisait plein de braquages, il rapportait plein d'argent à la maison, après il baisait maman dans la paille et tout, c'était virile et plein de sueur. Je voulais faire pareil… je parle des braquages, pas de la baise hein…. Je préfère préciser. Moi le cul, je m'en fou. Déjà, je ne peux pas le voir mon cul, sauf devant un miroir, et encore, je dois me contorsionner… alors ben je ne le regarde pas. Du coup je m'en fou. C'est logique. Et puisque j'étais garçon manqué, les cowboys s'en foutaient de moi. Tant mieux, c'était plus facile pour les approcher en traitre dans le dos et pour les voler discrètement. Ça marchait plutôt bien, ça j'y arrivais ! En plus, je n'étais pas bien grande, environ un mètre soixante… donc il suffisait que je me baisse et que je mette un bon coup de tête dans les bourses de ces messieurs et hop, j'étais tranquille. Et puisqu'il voyait son poulain grandir, mon père m'avait poussé à faire mon premier braquage.
- Fais honneur à ton nom mon fils !
Qu'il disait. Alors, aujourd'hui, c'était le grand jour. Voilà pourquoi j'étais dans cette étable, avec plein de paille dans les cheveux, et une vache posant sa bouse à quelques centimètres de mon genou. J'étais prête. Je fixais le coq, qui avait l'air un peu malade et avait un strabisme, en relevant mon chapeau. Menaçante, je le pointais avec mon Baby Dragoon.
- You know nothing Jon Sand !
Le coq me regardait en biais, il fit "côt ?" avant d'aller picorer une graine par terre, l'air de s'en foutre de ma menace. Impertinente créature ! D'un bond, je me relevais en faisant sursauter Marguerite, la vache qui avait bousé 20 secondes plus tôt. C'était d'un air déterminé que je me rendais à la sortie de l'étable. C'est d'un pas décidé que je me rendais vers ma fière et noble monture, mon bel âne, l'œil brillant et plein de vie. Il dormait sous on arbre pour se trouver un pet d'ombre, les oreilles en bas, limite il ronflait. Bordel il faisait chaud dans ce pays de con ! Mais la chaleur n'allait pas m'arrêter et c'est avec souplesse je montais sur mon âne… et que je redescendais de l'autre côté de son versant.
Merde… trop d'élan. Je recommençais alors pour m'arrêter cette fois sur son dos. Avec énergie je lui tapotais les flancs avec mes talons.
- Allez hue ! Hue Cannabis ! Hue !
À force de lui donner des coups de talons, je perdais l'équilibre et retombais à ses sabots. En me relevant, je le fixais.
- Tu n'avances pas du tout Cannabis…
Toujours avec la même foi, je remontais sur son dos en secouant le pauvre équidé qui se mettait enfin en branle. Je parcourais la ville jusqu'au Saloon sur le dos de mon fidèle destrier en chantonnant.
- I'm a long poor cowboy….
Je ne prenais pas garde à l'homme qui crachait devant ma destination alors que je m'approchais. Je ne faisais pas non plus attention à qui il était vraiment, j'étais bien trop concentrée sur mon objectif. Une fois arrivée devant ma destination, j'attachais Cannabis à la barre en bois tout en préparant mes Baby Dragoon. Je les avais surnommés Pan et Pan. Parce qu'ensemble ils faisaient "panpan". Mes armes en main, relevées à côté de mon visage, je terminais les derniers mètres qui me séparaient des battants de l'entrée. D'un grand coup de pied, je les enfonçais avec fracas pour entrer.
- YEEEAAAAHHHHH !!!! Wéééééé !!....
J'avais précisé que c'était des battants ? Parce qu'ils me sont revenus en pleine poire. À les ouvrir aussi violemment, ils se sont rabattus sur moi avec la même force, me rejetant en dehors du Saloon, juste devant l'entrée. Je fixais les portes en bois qui faisaient "scouiscoui", mes armes relevées, tout en réfléchissant à ce qui venait de se passer.
J'étais dehors… je suis rentrée… et me revoilà dehors… J'avais manqué un train là…
Mais ça n'allait pas me défaire !! Après l'instant qu'il m'avait fallu pour reprendre mes esprits, je rentrais en bondissant cette fois, pour être certaine que je n'allais pas encore être repoussée par les vils portillons. Non, maintenant, elles préféraient me pousser dans le dos. Je me penchais alors en avant, lentement, jusqu'à refaire un pas pour être sûre de ne plus être touchée. Mes yeux se braquèrent alors sur l'assemblée qui, évidemment, me fixait d'un air de voie de chemin de fer. Il me semblait même entendre une mouche voler. Je regardais à droite, et à gauche, puis je me reprenais en ricanant, essayant de paraître menaçante. Je tendais mes bras chargés de mes revolvers sur la foule devant moi.
- Tout l'monde en l'air !!
J'étais née dans une famille pauvre, j'étais la dauphine d'une fratrie de 5 femmes. Pour la dernière, manque de cul c'était moi, mon père en avait marre. Il a fait de moi un mec, un vrai ! Qui sait cracher, roter et faire pipi debout. Sauf que voilà, j'avais la tronche d'une nana. Et au fond je m'étais toujours sentie fille malgré les efforts de mon paternel. Il me parlait toujours de sa grosse voix quand il s'adressait à moi, comme à un homme.
- Toi t'es d'la bonne graine, toi t'es pas fini au pipi ! J'vais tout t'enseigner !
Sympa de savoir que mes sœurs étaient finies au pipi… Et ouais heu… au fur et à mesure des années je doutais quand même de ses propos. J'étais la plus petite et la plus chétive de la fratrie. J'étais beaucoup plus maladroite aussi. Mais même avec ça mon géniteur s'était entêté de m'apprendre à agir comme un mec. Je montais à cheval à califourchon et je savais tirer au revolver. Enfin… savoir c'était un bien grand mot. Un jour, mon père m'avait présenté son revolver "Colt Dragoon" en me disant :
- Mon pti, un jour, ce sera à toi ! En attendant, voici les tiens !
Et il me tendait ses deux revolver "Colt Baby Dragoon". Ça en jetait, et j'en prenais soin de ses deux bijoux ! J'avais appris à ne pas pointer le canon dans ma direction, ce n'était pas comme ça qu'il fallait les tenir apparemment.
Il m'avait appris à tirer. Je touchais de temps en temps la cible, et ça rendait mon père si fier de moi… Des fois je me demandais s'il n'était pas aussi un peu con. Ce qui expliquerait pourquoi moi aussi je suis si conne… Mais bon l'espoir fait vivre hein. Je m'entrainais pourtant sans relâche et avec le plus de bonne foi possible. Pourtant mon père était un grand bandit et il faisait plein de braquages, il rapportait plein d'argent à la maison, après il baisait maman dans la paille et tout, c'était virile et plein de sueur. Je voulais faire pareil… je parle des braquages, pas de la baise hein…. Je préfère préciser. Moi le cul, je m'en fou. Déjà, je ne peux pas le voir mon cul, sauf devant un miroir, et encore, je dois me contorsionner… alors ben je ne le regarde pas. Du coup je m'en fou. C'est logique. Et puisque j'étais garçon manqué, les cowboys s'en foutaient de moi. Tant mieux, c'était plus facile pour les approcher en traitre dans le dos et pour les voler discrètement. Ça marchait plutôt bien, ça j'y arrivais ! En plus, je n'étais pas bien grande, environ un mètre soixante… donc il suffisait que je me baisse et que je mette un bon coup de tête dans les bourses de ces messieurs et hop, j'étais tranquille. Et puisqu'il voyait son poulain grandir, mon père m'avait poussé à faire mon premier braquage.
- Fais honneur à ton nom mon fils !
Qu'il disait. Alors, aujourd'hui, c'était le grand jour. Voilà pourquoi j'étais dans cette étable, avec plein de paille dans les cheveux, et une vache posant sa bouse à quelques centimètres de mon genou. J'étais prête. Je fixais le coq, qui avait l'air un peu malade et avait un strabisme, en relevant mon chapeau. Menaçante, je le pointais avec mon Baby Dragoon.
- You know nothing Jon Sand !
Le coq me regardait en biais, il fit "côt ?" avant d'aller picorer une graine par terre, l'air de s'en foutre de ma menace. Impertinente créature ! D'un bond, je me relevais en faisant sursauter Marguerite, la vache qui avait bousé 20 secondes plus tôt. C'était d'un air déterminé que je me rendais à la sortie de l'étable. C'est d'un pas décidé que je me rendais vers ma fière et noble monture, mon bel âne, l'œil brillant et plein de vie. Il dormait sous on arbre pour se trouver un pet d'ombre, les oreilles en bas, limite il ronflait. Bordel il faisait chaud dans ce pays de con ! Mais la chaleur n'allait pas m'arrêter et c'est avec souplesse je montais sur mon âne… et que je redescendais de l'autre côté de son versant.
Merde… trop d'élan. Je recommençais alors pour m'arrêter cette fois sur son dos. Avec énergie je lui tapotais les flancs avec mes talons.
- Allez hue ! Hue Cannabis ! Hue !
À force de lui donner des coups de talons, je perdais l'équilibre et retombais à ses sabots. En me relevant, je le fixais.
- Tu n'avances pas du tout Cannabis…
Toujours avec la même foi, je remontais sur son dos en secouant le pauvre équidé qui se mettait enfin en branle. Je parcourais la ville jusqu'au Saloon sur le dos de mon fidèle destrier en chantonnant.
- I'm a long poor cowboy….
Je ne prenais pas garde à l'homme qui crachait devant ma destination alors que je m'approchais. Je ne faisais pas non plus attention à qui il était vraiment, j'étais bien trop concentrée sur mon objectif. Une fois arrivée devant ma destination, j'attachais Cannabis à la barre en bois tout en préparant mes Baby Dragoon. Je les avais surnommés Pan et Pan. Parce qu'ensemble ils faisaient "panpan". Mes armes en main, relevées à côté de mon visage, je terminais les derniers mètres qui me séparaient des battants de l'entrée. D'un grand coup de pied, je les enfonçais avec fracas pour entrer.
- YEEEAAAAHHHHH !!!! Wéééééé !!....
J'avais précisé que c'était des battants ? Parce qu'ils me sont revenus en pleine poire. À les ouvrir aussi violemment, ils se sont rabattus sur moi avec la même force, me rejetant en dehors du Saloon, juste devant l'entrée. Je fixais les portes en bois qui faisaient "scouiscoui", mes armes relevées, tout en réfléchissant à ce qui venait de se passer.
J'étais dehors… je suis rentrée… et me revoilà dehors… J'avais manqué un train là…
Mais ça n'allait pas me défaire !! Après l'instant qu'il m'avait fallu pour reprendre mes esprits, je rentrais en bondissant cette fois, pour être certaine que je n'allais pas encore être repoussée par les vils portillons. Non, maintenant, elles préféraient me pousser dans le dos. Je me penchais alors en avant, lentement, jusqu'à refaire un pas pour être sûre de ne plus être touchée. Mes yeux se braquèrent alors sur l'assemblée qui, évidemment, me fixait d'un air de voie de chemin de fer. Il me semblait même entendre une mouche voler. Je regardais à droite, et à gauche, puis je me reprenais en ricanant, essayant de paraître menaçante. Je tendais mes bras chargés de mes revolvers sur la foule devant moi.
- Tout l'monde en l'air !!
- InvitéInvité
Re: [RP Historique] Wild Wild West
Jeu 3 Mai 2018 - 21:10
wild wild west
Feat Abigail, Scylla, Caêl et Naïa
Feat Abigail, Scylla, Caêl et Naïa
Être une femme dans un monde d’hommes, un sort fort regrettable. C’est ce que cette vie de merde voulait nous faire croire mais qu’ils aillent tous jouer avec leurs kikis parce qu'en vérité, rien n’était plus attrayant qu’être une femme, du moins, entre mes quatre murs instables. Parce Qu'ici les mecs ils se mettaient à nos genoux pour nos charmes. Une femme, un flingue et un bourbon. Et le vieux Dody, c’était la queue entre les jambes qu’il déguerpissait de mes quatre murs instables et que demain, il reviendrait demandant un peu plus de bonheur fugace. Pas une seule de mes serveuses n’était une faiblarde qui obéissait à son mari galeux. Ici c’était tu gagne ta croûte, tu soutires un max de fric à ces chiens galeux et tu te barres plus vite que le vent vers plus de fric et plus de bourbons. Même Dina, derrière son image de femme dominée, je savais qu’elle aimait bien les chevaucher les Cow-boy. Paraissait qu’elle avait un grand amour qui l’attendait quelque part. Pauvre gars. Quoi que. Il s’amuserait bien avec elle, parce que des canassons, elle en avait dompté des tas.
Des pintes et du bourbon, je servais des verres au vieux fou qui s’effondraient sur ses fléchettes quand les battants du saloon laissèrent passer un rossignol. Tiens donc. Le vieux tourna la tête, la dernière fois il avait eu assez peur d’être la prochaine cible de la belle délinquante qui marchait face à moi. Sacrée bestiole celle-là aussi. « C'est pour la bouteille de la dernière fois. » Et pour la prochaine ? Avec celle-là fallait se méfier. « Trois bourbons ma jolie ! Un pour toi, un pour la patronne et le dernier pour Bibi. » Disons donc ça alors. Je souriais et laissais Naïa s’occuper de notre amie commune. Contente de te revoir dans le coin, le Rossignol. «Ça faisait un bail, j’avais fini par croire que tu avais trouvé meilleur fournisseur ! » Meilleurs fournisseurs ? Je la regardais de travers. Quoi elle n’était pas bonne ma gniole ? « Tu as entendu, patronne ? Tournée spéciale ! Alors raconte, tu faisais quoi cette fois ? » J’aimais bien quand c’était tournée générale et que ce n’était pas moi qui régalais. « Tire pas cette tronche, je sais que j'ai la gueule d'un fantôme. Mais c'est bien moi. Les vautours m'ont pas encore becqueté. » Je regardais ma cliente de travers. « Oh ça ! Ils s’étoufferaient avant même de finir. Nan, ce qui me taraude l’esprit c’est plutôt la suite. J’en deviendrais presque une de ces tarés de Bohémienne tellement j'suis sûre qu’avant la fin d'mon verre l’air deviendra putride. » Qui dit bandit, dit shérif. Et tout le monde dans le l'coin savait que le shérif c’était le frère de celle-là. Surtout moi. On en voyait et on en entendait des choses dans un saloon. Presque comme si on vieillissait plus vite que les autres. « Oh bordel, voilà ton chien de garde… » Je regardais l’énergumène qui posait sa botte sur mon parquet et d’un sourire en coin je regardais l’oiseau devant moi. « L’air putride. Tu devrais presque me filer du fric pour ça. »
Je pris un verre et l’essuyait tout en regardant le cow-boy au bel écusson venir à nous. Bordel de vie de merde. Pouvait-on être encore plus crapule que ce bonhomme-là ? « Alors le Rossignol, on ne paie pas de quoi boire à son frangin ? Aislin, un bourbon je t'en prie et si tu pouvais assommer ma sœur ça m'arrangerait. Et promis, si elle ne fait pas d'histoire, je ne casserai rien. Et si j'ai le temps tu demanderas à Dina si elle a une place pour moi, ça fait une semaine que le canon n'a pas vu de fille si tu vois ce que je veux dire. » Je posais avec fracas le verre sur le comptoir et avant de pouvoir dire quoi que ce soit Naïa riposta : « Qu’elle fasse des histoires ou pas, tu vas rien casser du tout, shérif, sinon tu auras affaire à moi et tu paieras comme tout le monde » Un sourire sadique sur les lèvres je plantais mon regard dans celui du shérif. « Si tu casse un truc shérif, crois-moi, t’aura plus de quoi de taper Dina. » Eh oui, ici, les bonnes femmes elles ne faisaient pas la bouf pour leur con de mari avant de leur cirer les gaudasses. Ici on faisait la loi et quoi qu’en dise le shérif, c’était ce qui les excitait lui et tous les autres. Je rajoutais un peu de bourbon dans son verre. Fallait quand même garder ses bons clients fidèles. « Elle est pour moi celle-là Shérif. Et Dina aura toujours une place pour toi, suffit de lui demander. » C’était quand même un drôle de duo que formaient le rossignol et le shérif. Frères et sœurs qu’ils étaient. Je me demandais s’il venait l’arrêter. De toute manière pas une cellule avait retenu l’oiseau depuis que je la connaissais. Et rien n’arrêtait ses tirs. D’ailleurs j’avais encore accroché dans un coin du bar une de ces affiches de recherches. Tout le monde s’en foutait, moi la première. Le fric demandé pour sa capture ne valait pas ce qu’elle dépensait chez moi en bourbon.
Les battants du saloon claquaient une nouvelle fois et je jetais un coup d’œil au nouvel arrivant. Il n’avait même pas été foutu de passer une porte. Quel con. Nouvel essai. Enfin la gamine passa la porte, dans sa tenue trop grande pour elle. Naïa et moi nous nous jetions un regard. C’était qui celle-là ? « Tout l'monde en l'air ! » Je regardais le rossignol avec incompréhension. J’avais loupé un truc ? Shérif ? Personne ne disait rien, ne bougeait d’un centimètre. C’était quoi cette gosse ? Sérieusement, mon établissement était-il tombé si bas que même les apprentis braqueurs tentaient de voler ma recette ? Quelle plaie. Je sortais mon Lemat et le posais sur le comptoir, direction la nouvelle. Je n’allais pas tirer. Jamais sur les mômes, j'avais un minimum de principe, mais si elle jouait à qui a le plus gros calibre, je voulais bien jouer… Quoi que c’était ptet bien le shérif en fin de compte. Fallait demander à Dina, elle avait tâté sa gâchette un bon paquet de fois. « Pose ton jouet avant de te blesser, des plus hargneux que toi sont déjà passé par là » je jetais un regard aux deux oiseaux devant moi dépitée. « Et sont revenues… » Et merde. J’avais vraiment la poisse. Je devais avoir buté un mec bien dans une autre vie, un truc du genre. C’était peut-être pour ça que j’aimais les armes et le bourbon. Et flute. Je posais mon Lemat et buvais un coup. Il y avait le shérif pour ça après tout.
Ma tenue
@Caël Muller @Naïa Llewellyn @Scylla Muller @Abigail Dowell
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [RP Historique] Wild Wild West
Ven 4 Mai 2018 - 0:13
Tu profites de tes retrouvailles avec tes deux amies de longues date. Les verres servis par Nana, tu leur racontes, tes dernières péripéties en date. C'est que ça doit leur faire du bien. T'as pas la même vie que les deux femmes derrière le comptoir, mais vous avez toutes les trois ce point commun d'être des femmes dans un monde de machos. Des femmes qui ont apprit à se battre autant qu'eux. Dans cette ville, c'est «marche ou crève». Tu leur montres ton nouveau joujou.
- L'oiseau reste pas longtemps dans sa cage. Pas une seule n'a encore réussi à l'emprisonner. V'la mon nouveau bébé. Un petit cadeau post-mortem d'un bandit qui a voulu s'mettre en duo avec moi. Les hommes et leur fâcheuses manies de jouer au durs. J'lui avait pourtant dit qu'la dynamite c'était pas pour les enfants. Et boom ! Après j'ai continué en solo, braquage, détournement de trains, la routine.
Ça fait un bail que t'es pas venue dans le coin. Tes deux amies te le font bien remarqué en te charriant. Ça fait parti de votre complicité.
- Oh vous savez très bien qu'la gnole d'ici c'est la meilleure. J'dois être ta meilleure cliente. Les charognes qui me boufferont finiront par se faire un coma éthylique. J'crois bien qu'je pourrais crever pour elle. Ou pire, avoir encore une fois dans les pattes, mon très cher frangin.
Et quand on parle du shérif, on en voit le canon. Tu soupires en voyant Caël. C'est à se demander si une de ses nombreuses conquêtes ne t'as pas collé une malédiction au cul pour qu'il puisse connaître tes faits et gestes. Il n'a jamais supporté ton train de vie. Mais faire des mioches et la bonniche à un mari, c'est pas dans tes ambitions. C'est que c'est pas ton frère qui aurait pondu un chiard de trois kilos. Lui, il met la graine et c'est tout, avec toutes les donzelles qui ont goûté à son canon, t'es même quasi certaine d'avoir des neveux et nièces, un peu partout au quatre coin de la ville. Si y en a qui aiment mettre les mains dans des couches puantes et entendre chialer leurs mouflets, toutes les nuits, pour toi, ce n'est pas le cas. Et qu'est ce que tu ferais avec un gnome dans tes pattes ?
- Ah shérif ! Quelle surprise de te revoir dans l'coin !
L'ironie et le cynisme se dégage de ta voix comme les relents d'alcool du vieux cowboy, qui pionce à l'autre bout du comptoir. Nana et Aislin ne se laisse pas faire par les propos dégoulinant de machisme de ton frère. C'est qu'elles en ont vu d'autres. Caël porte peut être l'insigne dorée sur sa veste en cuir, mais ici, celle qui fait la loi c'est Aislin.
- Ton canon va finir par s'enrayer à force frangin. Ou les morpions vont finit par loger sur toi. Méfies-toi, à force de laisser traîner ton canon partout, tu vas avoir des problèmes.
Que tu balances avec un rire bien gras à ton frère quand il demande à Aislin, une passe avec Dina. La grimace de Nana te décroche un nouveau sourire. T'as bien faillit t'etouffer avec ton whisky. C'est con à dire, mais ça te fais quand même plaisir de revoir la trogne du shérif. Juste pour pouvoir bien le vanner sur sa virilité. Peut être un peu parce qu'il te manque parfois aussi. Bien sûr ça tu ne lui avouera jamais. Question de fierté. Tu te rallumes un énième cigare. Quitte à te faire remettre en cage, t'as envie de profiter de tes derniers instants de condamnés. C'est toujours comme ça avec toi.
Une mouche vole dans le salon. Tout le monde a arrêté de parler. Même toi. C'est alors que devant tes yeux ébahis, se déroule un spectacle bien déroutant. Tu ne sais pas si tu dois être énervée ou dépitée. Qu'on braque ton paradis sur terre, ça te fous déjà les nerfs à vifs. Et pire encore, le braqueur, une braqueuse en l'occurrence, est dénué de tout talent dans le domaine. T'as bien été débutante toi aussi, quand t'as commencé dans le métier, mais jamais t'aurais sorti un « tout l'monde en l'air». Pour sûr, celui qui t'a tout appris, le Vieux Billy, paix à son âme, t'aurait collé une belle raclée. Tu jettes un regard dépité à tes deux amies et même à ton frère. Il aura sans doute plus de boulot finalement. «Tout l'monde en l'air », tu répétes ces mots à voix, plus pour toi même qu'autre chose, en soupirant d'exaspération. Le vieux Billy se retournerait dans sa fosse en voyant ce triste spectacle. Tu dégaines Christine et en moins de temps qu'il ne faut pour que le shérif ait envie de sortir son canon pour les beaux yeux et les belles loches d'une jolie fille, tu tire, juste a côté de la tête de la gamine, tout en continuant à tirer sur ton cigare.
- Gamin, tu sais qu'tu pourrais te blesser avec tes deux joujous. J'sais pas à quoi tu veux jouer mais ça m'plait pas du tout.
Tu la regardes fixement. Bien sûr t'as fait exprès de ne pas viser sa tête. C'est encore une enfant à tes yeux. T'as juste voulu lui faire peur. Pour d'autres, t'aurais été beaucoup moins clémente.
- T'es jamais vu ici, j'me trompe ? Regarde les affiches de recherche, tu vois celle qui est placardée en face de toi à droite. C'est ma gueule dessus.
Sur la fameuse affiche, tu tire une tête qui ferait peur à tous les croquemitaines du monde entier.
- Et ici, gamin, c'est un peu mon jardin d'Eden, si tu vois c' que j'veux dire. J'aime pas qu'on saccage ses fleurs.
T'es un peu poète dans l'âme aussi.
- J'sais pas qui t'a appris l'métier gamin, mais il a mal fait son boulot ou c'est pas bien rentré dans ton ciboulot. Parce que là c'est pas possible.
C'est qu'elle te fais un peu pitié quand même la gamine. Toi t'as choisi cette vie. Mais pour elle, est-ce le cas ?
- Mais t'as d'la chance, gamin, que j'sois de bonne humeur. Si tu ranges tes deux joujous, j'vais t'pardonner pour cette fois.
Tu jettes ensuite un oeil au shérif.
- Si tu veux continuer, j'peux aussi laisser le shérif s'occuper de toi. C'est pas le tout de vouloir braquer, piller pour devenir un hors la loi. Faut pas croire que tu vas réussir à t'en sortir comme ça. Tu sais, gamin, la prison ou la mort c'est notre destinée. On finit par arriver à l'un avant d'aller à l'autre. Tu vis peut être dans la misère, ou pas, t'as peut être juste envie de sensations folles, mais ce n'est rien à côté de ce qui t'attend en cellule. Des gaillards bien plus hargneux et costauds qu'toi, ont finit par choisir de crever plutôt que la taule.
T'espères bien que la gamine t'ecouteras. T'as pas envie que ça dégénère plus que ça, mais si faut lui donner une bonne leçon tu le feras. Ton verre fini, tu en demande un autre à Nana, t'as bien besoin de ça.
- Si le gamin est sage, sers lui un lait grenadine sur mon compte. Et tant que j'suis d'humeur généreuse, sers donc mon abruti d'frangin.
- L'oiseau reste pas longtemps dans sa cage. Pas une seule n'a encore réussi à l'emprisonner. V'la mon nouveau bébé. Un petit cadeau post-mortem d'un bandit qui a voulu s'mettre en duo avec moi. Les hommes et leur fâcheuses manies de jouer au durs. J'lui avait pourtant dit qu'la dynamite c'était pas pour les enfants. Et boom ! Après j'ai continué en solo, braquage, détournement de trains, la routine.
Ça fait un bail que t'es pas venue dans le coin. Tes deux amies te le font bien remarqué en te charriant. Ça fait parti de votre complicité.
- Oh vous savez très bien qu'la gnole d'ici c'est la meilleure. J'dois être ta meilleure cliente. Les charognes qui me boufferont finiront par se faire un coma éthylique. J'crois bien qu'je pourrais crever pour elle. Ou pire, avoir encore une fois dans les pattes, mon très cher frangin.
Et quand on parle du shérif, on en voit le canon. Tu soupires en voyant Caël. C'est à se demander si une de ses nombreuses conquêtes ne t'as pas collé une malédiction au cul pour qu'il puisse connaître tes faits et gestes. Il n'a jamais supporté ton train de vie. Mais faire des mioches et la bonniche à un mari, c'est pas dans tes ambitions. C'est que c'est pas ton frère qui aurait pondu un chiard de trois kilos. Lui, il met la graine et c'est tout, avec toutes les donzelles qui ont goûté à son canon, t'es même quasi certaine d'avoir des neveux et nièces, un peu partout au quatre coin de la ville. Si y en a qui aiment mettre les mains dans des couches puantes et entendre chialer leurs mouflets, toutes les nuits, pour toi, ce n'est pas le cas. Et qu'est ce que tu ferais avec un gnome dans tes pattes ?
- Ah shérif ! Quelle surprise de te revoir dans l'coin !
L'ironie et le cynisme se dégage de ta voix comme les relents d'alcool du vieux cowboy, qui pionce à l'autre bout du comptoir. Nana et Aislin ne se laisse pas faire par les propos dégoulinant de machisme de ton frère. C'est qu'elles en ont vu d'autres. Caël porte peut être l'insigne dorée sur sa veste en cuir, mais ici, celle qui fait la loi c'est Aislin.
- Ton canon va finir par s'enrayer à force frangin. Ou les morpions vont finit par loger sur toi. Méfies-toi, à force de laisser traîner ton canon partout, tu vas avoir des problèmes.
Que tu balances avec un rire bien gras à ton frère quand il demande à Aislin, une passe avec Dina. La grimace de Nana te décroche un nouveau sourire. T'as bien faillit t'etouffer avec ton whisky. C'est con à dire, mais ça te fais quand même plaisir de revoir la trogne du shérif. Juste pour pouvoir bien le vanner sur sa virilité. Peut être un peu parce qu'il te manque parfois aussi. Bien sûr ça tu ne lui avouera jamais. Question de fierté. Tu te rallumes un énième cigare. Quitte à te faire remettre en cage, t'as envie de profiter de tes derniers instants de condamnés. C'est toujours comme ça avec toi.
Une mouche vole dans le salon. Tout le monde a arrêté de parler. Même toi. C'est alors que devant tes yeux ébahis, se déroule un spectacle bien déroutant. Tu ne sais pas si tu dois être énervée ou dépitée. Qu'on braque ton paradis sur terre, ça te fous déjà les nerfs à vifs. Et pire encore, le braqueur, une braqueuse en l'occurrence, est dénué de tout talent dans le domaine. T'as bien été débutante toi aussi, quand t'as commencé dans le métier, mais jamais t'aurais sorti un « tout l'monde en l'air». Pour sûr, celui qui t'a tout appris, le Vieux Billy, paix à son âme, t'aurait collé une belle raclée. Tu jettes un regard dépité à tes deux amies et même à ton frère. Il aura sans doute plus de boulot finalement. «Tout l'monde en l'air », tu répétes ces mots à voix, plus pour toi même qu'autre chose, en soupirant d'exaspération. Le vieux Billy se retournerait dans sa fosse en voyant ce triste spectacle. Tu dégaines Christine et en moins de temps qu'il ne faut pour que le shérif ait envie de sortir son canon pour les beaux yeux et les belles loches d'une jolie fille, tu tire, juste a côté de la tête de la gamine, tout en continuant à tirer sur ton cigare.
- Gamin, tu sais qu'tu pourrais te blesser avec tes deux joujous. J'sais pas à quoi tu veux jouer mais ça m'plait pas du tout.
Tu la regardes fixement. Bien sûr t'as fait exprès de ne pas viser sa tête. C'est encore une enfant à tes yeux. T'as juste voulu lui faire peur. Pour d'autres, t'aurais été beaucoup moins clémente.
- T'es jamais vu ici, j'me trompe ? Regarde les affiches de recherche, tu vois celle qui est placardée en face de toi à droite. C'est ma gueule dessus.
Sur la fameuse affiche, tu tire une tête qui ferait peur à tous les croquemitaines du monde entier.
- Et ici, gamin, c'est un peu mon jardin d'Eden, si tu vois c' que j'veux dire. J'aime pas qu'on saccage ses fleurs.
T'es un peu poète dans l'âme aussi.
- J'sais pas qui t'a appris l'métier gamin, mais il a mal fait son boulot ou c'est pas bien rentré dans ton ciboulot. Parce que là c'est pas possible.
C'est qu'elle te fais un peu pitié quand même la gamine. Toi t'as choisi cette vie. Mais pour elle, est-ce le cas ?
- Mais t'as d'la chance, gamin, que j'sois de bonne humeur. Si tu ranges tes deux joujous, j'vais t'pardonner pour cette fois.
Tu jettes ensuite un oeil au shérif.
- Si tu veux continuer, j'peux aussi laisser le shérif s'occuper de toi. C'est pas le tout de vouloir braquer, piller pour devenir un hors la loi. Faut pas croire que tu vas réussir à t'en sortir comme ça. Tu sais, gamin, la prison ou la mort c'est notre destinée. On finit par arriver à l'un avant d'aller à l'autre. Tu vis peut être dans la misère, ou pas, t'as peut être juste envie de sensations folles, mais ce n'est rien à côté de ce qui t'attend en cellule. Des gaillards bien plus hargneux et costauds qu'toi, ont finit par choisir de crever plutôt que la taule.
T'espères bien que la gamine t'ecouteras. T'as pas envie que ça dégénère plus que ça, mais si faut lui donner une bonne leçon tu le feras. Ton verre fini, tu en demande un autre à Nana, t'as bien besoin de ça.
- Si le gamin est sage, sers lui un lait grenadine sur mon compte. Et tant que j'suis d'humeur généreuse, sers donc mon abruti d'frangin.
- Caël Mullerwild bear free heart
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Re: [RP Historique] Wild Wild West
Mer 16 Mai 2018 - 13:34
Ce fichu bouge est un vrai poulailler, tellement de femmes et pourtant à chaque fois que j'y vais elles jouent aux coqs. C'est impressionnant quand même, d'où est-ce que ces bonnes femmes se permettaient de répondre ainsi au shérif ? Le seule mâle ici c'était moi et pourtant, l'une après l'autre, elles se montraient vindicatives et fières, comme des coqs. Je savais très bien ce qui leur manquait. Un vrai mâle qui s'occupe de leurs hormones voilà ce qu'il leur aurait conseillé. Parfois, une bonne femme pour la faire taire, mieux vaut la besogner jusqu'à ce qu'elle soit trop épuisée pour geindre. Dina avait bien compris ça elle, et elle en avait même fait son occupation principale. Mais les autres tssss, des bécasses qui pensaient être importants car elles avaient un flingue dans les mains. Néanmoins, j'étais en infériorité numérique majeure, et je doutais que les quelques hommes présents dans le saloon me soient de la moindre aide, tous plus alcoolisés les uns que les autres.
Du calme les révoltées, vous vous trompez de combat, je ne cherche aucune histoire, et n'oubliez pas l'insigne à mon veston. On cause pas comme on veut au shérif mesdames. Un peu de dignité voyons. Ca manque d'un homme pour diriger tout ça moi je dis, fais gaffe à ce que je ne vienne pas inspecter tes réserves de plus prêt, tu sais ce qu'implique la contrebande n'est-ce pas ?
Merci Aislin toi t'es une femme qui se respecte.
Sous entendu une femme qui sait être soumise quand il le faut, même si son geste n'impliquait que le commerce, elle n'en avait rien à faire de moi, elle préférait ma bourse, et pas celle que j'utilise avec Dina malheureusement. Le Rossignol chantait, chantait, mais j'allais bientôt lui clouer le bec et le remettre dans sa cage. Ah les femmes, une vraie plaie quand ça ne veut pas obéir, elles devraient enfin comprendre où est leur place !
Tu m'excuses frangine, mais te revoir ne me fait pas le plus grand bien. Allez pas d'histoire, tu vas venir avec moi et tu vas retourner dans ton trou, c'est mieux pour tout le monde. Et t'inquiète pas pour mon canon, il est infaillible. Faut bien labourer la terre des bonnes femmes tu n'es pas d'accord ? Même si je doute que là où tu étais tu en aies eu l'occasion, j'ai expressément demandé aux gardiens de ne pas te toucher.
Sous-entendu graveleux, expressions lourdes et poisseuses, petites pics, une habitude pour nous deux, mais après tout on n'avait pas l'occasion d'avoir de tels échanges, elle préférait passer son temps en prison, alors que si elle avait accepté un bon mari, fait plusieurs mioches à qui elle aurait servi un pain de viande avec du maïs le dimanche, personne ne lui aurait cherché de noise et on aurait pu se fréquenter plus longtemps, mais non elle faisait partie de ces femmes « libres », sous-entendues hors-la-loi et qui méprisaient l'ordre naturel. Si j'avais osé, j'en aurai craché un beau sur le sol, mais les têtes d'Aislin et de Naïa m'en dissuadèrent. Mais je n'eus même pas l'occasion de continuer notre échange courtois car les portes du saloon venaient de s'ouvrir. Et de se refermer. Sans que personne n'entre. Je vidais mon verre avant de m'accouder au bar pour voir ce qu'il se passait. Et voilà qu'une jeune donzelle tentait de braquer le saloon. Elle était sérieuse la gamine ? Aislin et Scylla allèrent toutes deux de leurs bons mots, ma frangine s'accordant quelques vers plus inspirés. Le Rossignol, elle méritait bien son nom la causeuse.
Ecoute-les gamin, c'est des coriaces celles-là. Elles veulent faire la loi mais si tu continues dans ta lancée, c'est à moi qu'il va falloir se confronter. Et je dirais pas non pour m'occuper d'toi mais t'es un peu jeune quand même, les enfants c'est pas des proies envisageables pour moi. L'Rossignol que v'là essaie de s'enfuir à chaque fois, et à chaque fois je la remets dans son trou, et je pense pas que tu sois de taille à cohabiter avec ce genre d'animal. Allez baisse ça avant de te blesser, je suis shérif pas médecin, et y a Dina qui m'attend.
Ma main dégaine mon pistolet au cas où tout de même, et je remercie Scylla pour le verre.
Toujours aussi généreuse frangine. T'aurais pu m'éviter tout ça et rester tranquillement dans ta cellule ! Tu ferais presque peur à la môme, j'en serai presque fier si t'avais pas été une criminelle.
L'amour est plus fort que tout
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