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« vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Ven 27 Avr 2018 - 16:49
Sasha feat. Reagan |
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Lun 21 Mai 2018 - 12:35
Mes nuits sont bien plus productives que mes journées ces temps-ci. Je me contente de cette vie pour l'instant, j'oublie les obligations, les emmerdes, je me noie dans un flot d'alcool et ça me va très bien. Ce soir encore, aucune exception ne sera faite, je traîne ma carcasse jusqu'au Vampire's Night, l'ambiance est toujours bonne, les crétins sont en quantités limités et c'est bien pour tout le monde. Je salue quelques habitués, c'est bien de voir que je ne suis pas le seul désespéré dans les parages et puis je m'installes au bar, salue Zad qui travaille, quand est-ce qu'il ne bosse pas ce mec ? On n'est jamais du même côté du bar, ça a quelque chose de frustrant parfois. Je n'ai pas besoin de parler, il sait, ils savent tous. Je suis prévisible. No matter. Je vide le premier verre quand une voix dans mon dos attire mon attention, une beauté fatale, une gracieuse silhouette, ses jambes attirent d'abord mon attention. Ces jambes-là on peut pas les oublier quand on les a vue de près, quand on les a embrassées. Alors un sourire se dessine sur mes lèvres. Passage furtif de la langue, le prédateur a repéré sa proie. Elle n'avait pas dit non la première fois, peut-être que j'aurais cette chance ce soir encore ? Volte-face délicat, félin presque, j'approche dans le dos de la blonde et murmure à son oreille c'est toujours un plaisir de t'admirer Reagan. Après tout, ce n'est que la vérité. Elle est belle. Magnifique. Elle dégage une sensualité indéniable qui m'attire, qui n'attirerait-elle pas ? Je pose une main sur sa cuisse déjà acquise par le passé, tu sembles bien seule ce soir... j'peux te tenir compagnie si tu veux. Suggestion anodine, sous-entendu bien présent, elle sait que lui tenir compagnie ici, ce soir c'est bien, mais que je peux lui promettre bien mieux si elle me suit à l'écart. Remettons-ça tu veux ? disent probablement mes yeux, la belle semble pourtant contrariée, raison de plus pour s'amuser ! Non ?
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Ven 22 Juin 2018 - 18:28
Sasha feat. Reagan |
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Lun 23 Juil 2018 - 9:39
Il y a toujours eu des femmes qui captent l'attention sans effort, sans peut-être même le vouloir. Reagan fait partie de celle-là. En quelques secondes mon regard avait trouvé sa silhouette, une fois encore il appréciait ce qu'il voyait. L'approche est directe, je ne vais pas tourner autours du chaudron, elle me connaît moi et ma réputation de toute façon, je ne m'intéresse que rarement aux autres à ce qu'on dit, alors, pourquoi ferais-je un effort pour prétexter quoique ce soit ce soir encore, le dérouler de la dernière fois me convient très bien. Elle a quelque chose de mystérieux dans la voix qui attire inexorablement, espèce de sirène de bar, son attitude me tire un sourire. Une main se pose sur sa cuisse - elle est indépendante, c'est pas de ma faute – ce qui ne fait absolument pas tiquer la blonde, tant mieux. J'aime bien la chaleur humaine, celle des femmes – belles c'est encore mieux -, j'aime sentir la peau douce, les corps frêles, entre mes bras, ou sous moi – c'est très bien aussi -. « Oh, tu sais ce qu’on dit. Vaux mieux être seule que mal accompagnée » J'incline la tête avec un rictus au coin des lèvres, elle parle de moi là ou ??? Je ne suis pas vite vexer de toute façon, je l'observe garder son silence, son suspens et finalement elle se lève, attrape ma main et m'emmène vers la black room.
Pièce en décalage total avec le reste du club, j'observe les lieux avant de cèder aux agressions de miss Bale. Je lui rend son baiser, passe mes mains dans son dos, l'attirant plus encore contre moi. Y'a du bon temps dans l'air, rien que l'idée me ravit. Mon coeur bat plus vite, ma respiration s'accélère quand je pose le regard sur elle, t'es belle. Inutile de le dire, elle le sait la charmeuse. Directive, je ne me souvenais pas de cet audace la dernière fois, j'obéis, prenant place dans le sofa à vos ordre mademoiselle. Réponse sur le ton de la malice, de la curiosité, du jeu, j'obtempère assez rarement en dehors de ce genre de moment. La luxure Sasha... T'es pas supposé lutter contre ça ? Pas ce soir. Les sevens sins sont bien plus amusants quand on a des choses à raconter, je me sacrifie pour l'équipe les gars ! La belle s'installe sur moi et je me contente de répondre à ses baiser ou ses caresses, une main glisse sur sa cuisse, remontant le long de sa jupe, tandis que l'autre saisis sa nuque pour intensifier le baiser, c'est parfait, rien ne pourrais ...« Hey Muller, t’aurais pu me prévenir que tu me la piquais. J’peux venir ? ». Sérieux ? Je roule des yeux, limite un grognement sort de ma gorge, mais pourquoi faut toujours que les gens se sentent obliger de m'emmerder ? Le pire n'est pas là, c'est la suite. Reagan se fige, se décompose, visiblement cette interruption la choque, en même temps, la salle n'était pas verrouillée, mais je n'irais jamais imaginer que c'est mon nom de famille qui lui fait autant d'effet. Certains diront que ce n'est pas rare, mais je ne comprend rien à la situation, elle rit nerveusement avant de dire que c'est impossible. Mon regard tombe sur l'autre abruti qui comprend très facilement que je vais faire de sa vie un enfer. Reagan se rend présentable, quoiqu'elle était très bien comme ça aussi et sort telle une tornade de la salle, non sans rendre l'autre crétin muet. Je rattache ma chemise et file à la suite de Rea, tout en donnant une claque sur la tête de ce qui se voudrait être un pote au passage.
Dans une salle comme celle-ci, être grand est un avantage, je vois la chevelure de la demoiselle filer vers la sortie et je tente de la rejoindre sans ménagement, désolé pour ceux qui étaient sur mon chemin. Elle passe la porte, moi aussi, quelques grandes enjambées plus loin je saisis son poignet Reagan Attends ! et la ramène vers moi délicatement. Pourquoi est-ce qu'elle a prit la fuite comme ça ? C'est totalement illogique, je ne comprend pas et même si je devrais m'en foutre totalement, le fait qu'elle ait réagit comme ça juste avec l'énonciation de mon nom me rend plus que curieux. Je cherche son regard et une fois que c'est fait je peux lui demander Qu'est-ce qui c'est passé là ? Tu peux m'expliquer ? J'ai besoin d'une explication et je ne compte pas la lâcher sans avoir eu satisfaction. Une réponse quoi ! Pensez pas à mal !
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Jeu 26 Juil 2018 - 16:40
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Sam 25 Aoû 2018 - 10:06
Bien sûr, la laisser partir était plus simple, elle pouvait courir où bon lui semblait, je continuais ma soirée comme si rien ne c'était passé, mais non. Cette expression sur son visage, son regard, c'est comme si soudain elle avait eu peur de moi ?. Elle est sortie du club, j'ai fait pareil et j'ai réussi à la rattraper en quelques enjambées. Reagan s'écarte, arrachant son poignet de ma main, je fronce les sourcils ne comprenant décidément pas le comportement de cette jeune femme. Jamais personne n'a changé d'avis aussi rapidement, masquant son visage entre ses mains, elle répond simplement, froidement, qu'elle ne veut pas expliquer. Nouveau froncement de sourcils. Je ne recule pas, me contentant de regarder la jolie demoiselle qui semble perdue, en colère, mais pourquoi ? Finalement, elle me rassure d'une certaine manière c'est pas contre toi, un mini sourire étire mes lèvres moi aussi. Ce n'est pas vrai, mais je suis intrigué, inquiet, je n'ai pas envie de la laisser dans cet état seule dans les rues de la ville. Elle n'est pas dans son état normal. La ruelle est mal éclairée, mais je perçois un changement dans son regard clair, un voile qu'est-ce qui t'arrive Rea ?
Sa question me fait rire, je secoue la tête tout en répondant j'ai pas apprit à partager quoique ce soit, encore moins avec des imbéciles. J'ai beau avoir une réputation de petit con, ce n'est pas totalement vrai. Pas dans tous les domaines en tout cas. J'enlève la veste que j'ai sur les épaules et la glisse sur celles de Reagan, tu vas attraper la crève ! Un des traits de caractère qui ressort souvent, le côté gentleman, j'ai beau ne jamais me poser, je sais comment il se doit d'agir avec une femme. J'ai apprit. Viens, on marche un peu, dis-je en lui lançant un regard en coin tout en me mettant en marche. Je ne suis pas très loquace, j'ai la chance d'avoir des amis qui le sont pour deux, trois même pour certains, on avance dans les rues d'Inverness en silence, j'ai envie de savoir, mais je n'ai pas envie de la pousser dans ses retranchements. Le centre de la ville s'éloigne, nos pas nous approchant du parc, d'un signe de tête, je désigne un banc éclairé par un flambeau. Je passe un bras autour des épaules de Reagan, plus amicalement qu'autre chose, j'ai bien compris que quelque chose la tracasse, qu'elle semble mal à l'aise. Qu'est-ce qui t'arrives Réa ? le ton de la voix me fait sourire intérieurement quand il parvient à mes oreilles, on dirait que je parle à l'une de mes sœurs. Je sais que tu m'as dit ne pas vouloir en parler, mais parfois ça aide d'en parler à quelqu'un d'extérieur dit le gars qui parle de rien a personne. C'est hypocrite, mais je suis là pour les autres alors que j'ai un mal fou à me confier moi-même, c'est une part de la malédiction, mais ce soir je suis là pour elle. Si elle veut.
Sa question me fait rire, je secoue la tête tout en répondant j'ai pas apprit à partager quoique ce soit, encore moins avec des imbéciles. J'ai beau avoir une réputation de petit con, ce n'est pas totalement vrai. Pas dans tous les domaines en tout cas. J'enlève la veste que j'ai sur les épaules et la glisse sur celles de Reagan, tu vas attraper la crève ! Un des traits de caractère qui ressort souvent, le côté gentleman, j'ai beau ne jamais me poser, je sais comment il se doit d'agir avec une femme. J'ai apprit. Viens, on marche un peu, dis-je en lui lançant un regard en coin tout en me mettant en marche. Je ne suis pas très loquace, j'ai la chance d'avoir des amis qui le sont pour deux, trois même pour certains, on avance dans les rues d'Inverness en silence, j'ai envie de savoir, mais je n'ai pas envie de la pousser dans ses retranchements. Le centre de la ville s'éloigne, nos pas nous approchant du parc, d'un signe de tête, je désigne un banc éclairé par un flambeau. Je passe un bras autour des épaules de Reagan, plus amicalement qu'autre chose, j'ai bien compris que quelque chose la tracasse, qu'elle semble mal à l'aise. Qu'est-ce qui t'arrives Réa ? le ton de la voix me fait sourire intérieurement quand il parvient à mes oreilles, on dirait que je parle à l'une de mes sœurs. Je sais que tu m'as dit ne pas vouloir en parler, mais parfois ça aide d'en parler à quelqu'un d'extérieur dit le gars qui parle de rien a personne. C'est hypocrite, mais je suis là pour les autres alors que j'ai un mal fou à me confier moi-même, c'est une part de la malédiction, mais ce soir je suis là pour elle. Si elle veut.
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Mar 2 Oct 2018 - 16:41
Reagan n’avait qu’une envie : déserter les lieux le plus rapidement possible et oublier cet interlude nocturne derrière elle. La honte cuisait désagréablement ses entrailles et c’est à peine si elle parvenait encore à soutenir le regard inquisiteur du jeune homme – elle préférait le détourner au loin, ou encore contempler le bout de ses escarpins. Malgré sa froideur apparente et la distance qu’elle mettait obstinément entre eux, il ne bougea pas d’un centimètre. Pourtant, son comportement en aurait fait fuir plus d’un – l’irascibilité de la jeune femme était après tout, plutôt reconnue dans l’université. Lui, il avait à peine frémi. Elle ne s’en tirerait sans doute pas aussi facilement avec la carte passive-agressive. « J'ai pas appris à partager quoique ce soit, encore moins avec des imbéciles. » Répliqua-t-il, déjouant nonchalamment sa piètre tentative de lui faire faire demi-tour et le renvoyer d’où il venait. « T'es sûr ? Il n’avait pas l’air d’être au courant. » Renchérit la Bale, haussant un sourcil comme pour mettre en doute ses affirmations – ou pour l’agacer un petit peu. Elle réprima un sourire en repensant à l’expression qu’avait pris le visage du concerné lorsqu’elle lui avait littéralement zippé la bouche – il lui faudrait sans doute plusieurs heures pour réussir à se défaire de son sortilège. Un long frisson l’agita une nouvelle fois et elle resserra un peu plus ses bras autour d’elle pour lutter contre la froideur qui saisissait ses membres. « Tu vas attraper la crève. » S’exclama-t-il, avec quasiment une once de reproche dans la voix. Elle haussa un sourcil surpris lorsqu’elle le vit ôter sa propre veste. Elle n’était pas accoutumée à de telles manières – ce qui la mit d’autant plus mal à l’aise. « En même temps, le col roulé n’est pas exactement de rigueur au night-club, hm. » Railla-t-elle, une moue sarcastique s’esquissant sur ses traits fins – c’était d’autant plus risible lorsqu’on repensait au couple de vampires qui tenait l’établissement depuis plusieurs décennies. Il glissa sa veste autour de ses épaules graciles et, malgré elle, un soupir d’aise lui échappa. Désireuse ou non de poursuivre la conversation, dans sa robe dos nu, elle n’aurait tout bonnement pas réussi à tenir plus longtemps. « Je… Merci. » Souffla-t-elle, resserrant les pans de la veste autour d’elle.
« Viens, on marche un peu. » Reagan leva enfin ses rétines bleutées vers lui. Elle n’était pas de nature craintive – d’autant plus qu’elle ne risquait rien en sa compagnie, réellement – mais une certaine nervosité l’agitait. Cette soirée se déroulait véritablement en-dehors de sentiers qu’elle était censée suivre. Elle observa les pavés remontant vers l’université et hésita un bref instant ; ça pouvait s’arrêter là, maintenant. En s’y prenant assez vite, elle pourrait même le distancer – plus ou moins facilement. Son instinct la poussait à s’enfuir. Pourtant, elle n’en fit rien. Déjà le Muller s’éloignait et contre toute attente, elle lui emboîta le pas. Ils s’éloignèrent du centre-ville en silence – l’un comme l’autre, ils n’étaient pas de nature particulièrement bavarde. Pour autant, la Bale ne se sentit pas gênée par l’absence de conversation du jeune homme – comme on peut parfois l’être avec certaine personne, quand on se sent obligé de meubler chaque instant avec des mots sans queues, ni têtes. Ça avait quelque chose d’agréable de simplement marcher l’un à côté de l’autre, sans s’inquiéter au détour d’un sujet de discussion. Ils s’assirent sur un banc, sous les lumières d’un flambeau. Ses muscles se tendirent lorsqu’il passa son bras autour d’elle – puis, une poignée de secondes plus tard, la jeune femme se laissa aller contre son épaule. Peu à peu, elle abaissait sa garde. « Qu'est-ce qu’il t'arrive Réa ? » La concernée grommela, peu encline à répondre. Elle observa le bout de ses doigts – comme pour se distraire de la raison pour laquelle elle l’avait véritablement suivi : s’ouvrir un peu. Pour une fois, dans sa vie, ne pas étouffer le tout au fond d’elle-même et attendre de crever, la bouche ouverte. « Tu as eu l’occasion de parler à Scylla récemment ? » S’enquit-elle, les lèvres pincées nerveusement. « On a découvert il y a peu que nous étions… cousines. Et… la famille Muller est tellement grande, que… » La Bale luttait contre sa nature qui la poussait à se taire et l’envoyer sur les scouts à pétards. « … Disons que j’ai vraiment besoin que tu me dises que nous ne sommes pas… apparentés aussi. » Voilà, c’était dit.
« Viens, on marche un peu. » Reagan leva enfin ses rétines bleutées vers lui. Elle n’était pas de nature craintive – d’autant plus qu’elle ne risquait rien en sa compagnie, réellement – mais une certaine nervosité l’agitait. Cette soirée se déroulait véritablement en-dehors de sentiers qu’elle était censée suivre. Elle observa les pavés remontant vers l’université et hésita un bref instant ; ça pouvait s’arrêter là, maintenant. En s’y prenant assez vite, elle pourrait même le distancer – plus ou moins facilement. Son instinct la poussait à s’enfuir. Pourtant, elle n’en fit rien. Déjà le Muller s’éloignait et contre toute attente, elle lui emboîta le pas. Ils s’éloignèrent du centre-ville en silence – l’un comme l’autre, ils n’étaient pas de nature particulièrement bavarde. Pour autant, la Bale ne se sentit pas gênée par l’absence de conversation du jeune homme – comme on peut parfois l’être avec certaine personne, quand on se sent obligé de meubler chaque instant avec des mots sans queues, ni têtes. Ça avait quelque chose d’agréable de simplement marcher l’un à côté de l’autre, sans s’inquiéter au détour d’un sujet de discussion. Ils s’assirent sur un banc, sous les lumières d’un flambeau. Ses muscles se tendirent lorsqu’il passa son bras autour d’elle – puis, une poignée de secondes plus tard, la jeune femme se laissa aller contre son épaule. Peu à peu, elle abaissait sa garde. « Qu'est-ce qu’il t'arrive Réa ? » La concernée grommela, peu encline à répondre. Elle observa le bout de ses doigts – comme pour se distraire de la raison pour laquelle elle l’avait véritablement suivi : s’ouvrir un peu. Pour une fois, dans sa vie, ne pas étouffer le tout au fond d’elle-même et attendre de crever, la bouche ouverte. « Tu as eu l’occasion de parler à Scylla récemment ? » S’enquit-elle, les lèvres pincées nerveusement. « On a découvert il y a peu que nous étions… cousines. Et… la famille Muller est tellement grande, que… » La Bale luttait contre sa nature qui la poussait à se taire et l’envoyer sur les scouts à pétards. « … Disons que j’ai vraiment besoin que tu me dises que nous ne sommes pas… apparentés aussi. » Voilà, c’était dit.
- NOTE IRP:
- Juste pour rappeler (au cas où) que le rp se déroule en avril shasha
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Dim 14 Oct 2018 - 14:46
Si je suis sûr ? Je soupire bien malgré moi, je sais que ma réputation me précède généralement, mais justement, je n'ai jamais joué en équipe, je n'ai pas besoin de rabatteur et je refuse encore plus d'en être un, quant à l'idée de partager, non, le gamin égocentrique que je suis ne le supporterait pas. Sans répondre, j'hausse les épaules pour toute réponse, je n'ai pas envie de m'étendre sur le sujet, ce n'est pas le plus important pour le moment, son comportement étrange l'emportant largement. Elle frissonne, il y a de quoi vu sa tenue plus que légère et la froideur de la nuit, je lui fait remarqué un peu sèchement qu'elle va tomber malade et elle réplique, depuis quand elle est aussi énervante ? C'est peut-être ça qu'Ethan voulait dire après tout ? Je soupire à nouveau, mais je dois bien admettre qu'elle n'a pas totalement tort, c'est pas une raison. Tiens, j'aurais dû ajouter un Na! derrière, j'aurais été crédible. A la place de quoi je lui passe ma veste sur les épaules. Je ne pouvais pas la laisser crever de froid, ce n'est pas humain.
Les pavés défilent sous nos pieds, en silence et qu'est-ce que c'est agréable. Je pourrais aisément rentré à Hungcalf comme ça, sans un mots avec simplement la jolie Bale à mes côtés, mais non, ma curiosité s'éveille ce soir, un banc et un flambeau, voilà l'ambiance parfaite pour les confidences, non ? Doucement, je lui demande ce qui la tracasse, sans insister pourtant, je n'ai pas envie qu'elle se sente acculée et finisse par fuir, je sais que parfois il faut du temps pour organiser ses idées, alors je lui laisse le temps qu'elle désire. On a la fin de la nuit devant nous, avec un peu de chance on pourra aller prendre un petit déjeuner directement en rentrant. Sa voix attire mon attention, Scylla ? Qu'est-ce que ma cousine vient faire dans cette histoire ? Mes sourcils se froncent légèrement, avant de me retrouver bouche bée. Ah... En voilà une nouvelle qu'elle est bonne dis donc ! Je comprend mieux pourquoi elle a été stoppée net en entendant mon nom de famille. Couché avec une cousine n'est pas vraiment dans mes fantasmes, même si je dois avouer que certaines cousines sont plutôt jolies. Je ... apparentée comment ? Via qui ? Nos arbres généalogiques sont complexes, des grandes branches qui s'entremêlent parfois les unes aux autres, mais je dois savoir par qui elle est accrochée à notre branche, si c'est Kenneth, c'est clair que je suis mal.
Les pavés défilent sous nos pieds, en silence et qu'est-ce que c'est agréable. Je pourrais aisément rentré à Hungcalf comme ça, sans un mots avec simplement la jolie Bale à mes côtés, mais non, ma curiosité s'éveille ce soir, un banc et un flambeau, voilà l'ambiance parfaite pour les confidences, non ? Doucement, je lui demande ce qui la tracasse, sans insister pourtant, je n'ai pas envie qu'elle se sente acculée et finisse par fuir, je sais que parfois il faut du temps pour organiser ses idées, alors je lui laisse le temps qu'elle désire. On a la fin de la nuit devant nous, avec un peu de chance on pourra aller prendre un petit déjeuner directement en rentrant. Sa voix attire mon attention, Scylla ? Qu'est-ce que ma cousine vient faire dans cette histoire ? Mes sourcils se froncent légèrement, avant de me retrouver bouche bée. Ah... En voilà une nouvelle qu'elle est bonne dis donc ! Je comprend mieux pourquoi elle a été stoppée net en entendant mon nom de famille. Couché avec une cousine n'est pas vraiment dans mes fantasmes, même si je dois avouer que certaines cousines sont plutôt jolies. Je ... apparentée comment ? Via qui ? Nos arbres généalogiques sont complexes, des grandes branches qui s'entremêlent parfois les unes aux autres, mais je dois savoir par qui elle est accrochée à notre branche, si c'est Kenneth, c'est clair que je suis mal.
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Lun 29 Oct 2018 - 16:09
Voilà, elle avait finalement dit tout haut ce qu’elle pensait tout bas – ce qui tourmentait le fond de sa pensée et la rendait profondément nauséeuse. Depuis qu’elle était seule, il lui arrivait occasionnellement de traîner dans les bars d’Inverness et de terminer certaines de ses nuits entre des draps qui n’étaient pas les siens. Peu importe à qui ils appartenaient en réalité, c’était un moyen comme un autre de combler le vide qui se creusait parfois en elle et qui la ramenait face à face à sa peine. Pourtant, jusqu’ici, elle n’avait jamais ressenti la moindre honte. Il n’avait fallu que cela ; un abruti qui crie « Muller » un peu trop haut pour qu’une remise en question s’impose. Elle leva ses prunelles vers celles de Sasha – elles étaient d’une teinte bleutée semblable à la sienne, ne put elle s’empêcher de remarquer avec un pincement au cœur – qui s’étaient écarquillées de surprise. Enfin ! Enfin, elle pouvait y lire cette angoisse sous-jacente, ce doute sinueux, qui lui faisait écho ! Cette incertitude fourbe qui murmurait doucement dans la brise du soir, narquoise : et si ?
« Ah… » parvint-il à articuler. Il resta un instant la bouche entrouverte, comme figé – un sortilège de stupéfix n’aurait pas donné autre résultat. « Voilà pourquoi j’ai… » fuis la pièce comme la peste. « …Enfin. Voilà. » conclut-elle sans en ajouter davantage – elle était incroyablement gênée. Elle tripota nerveusement un fil qui dépassait de la veste du jeune homme, sans trouver quoi à ajouter. « Je ... Apparentée comment ? Via qui ? » Finit-il par balbutier, comme s’il émergeait de sa stupeur. Reagan fronça les sourcils, tentant de se remémorer les noms que Scylla lui avait divulgué – il y en avait tellement qu’il était ardu de faire un tri pertinent. « Atalante Muller… est ma tante. » Reagan se rembrunit et ses mâchoires se carrèrent. Elle n’arrivait pas à s’imaginer le visage de cette femme, autre que celui-ci de la petite fille qui poussait sa mère sur une balançoire – seul cliché qu’elle détenait. Elle avait du mal à réaliser que cet enfant avait grandi et avait choisi de faire une croix sur sa sœur aînée – tout ça parce qu’elle était une cracmolle.
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Jeu 1 Nov 2018 - 16:33
Le doute de Reagan est compréhensible, l'idée d'avoir couché avec une cousine potentielle ne te plaît pas des masses, t'en frissonnes même. Je vois, pourquoi elle a pris ses jambes à son cou dans la salle du club, pourquoi ses joues se sont à la fois vidées de leurs couleurs et empourprées simultanément. Alors, il faut lever le voile, tu dois savoir de quelle magnifique partie de l'arbre elle est tombée la jolie. Son regard ne quitte pas le tien, elle fronce les sourcils se donnant ainsi l'air soucieuse et sérieuse, elle est mignonne, même s'il s'agit de ta cousine. Un prénom tombe et tes muscles se relâchent, t'es satisfait et ça transparaît dans ton attitude, un large sourire laissant bientôt place à un rire franc, tranquille mademoiselle ! On peut continuer ce qu'on faisait quand tu veux ! Tu plaisantes, même si l'idée de remettre le couvert avec Rea ne te déplaît pas, tu lui donnes tout de même l'explication familiale Atalante est la femme de mon oncle, donc nous n'avons pas de gênes communes, par contre ... je te déconseille de te reproduire avec l'un de mes cousins tu approches de la demoiselle et reprends sur le ton de la confidence il parait qu'on est déjà assez dégénéré comme ça chez les sang-purs. Une question t'interpelle cependant, je pensais qu'Atalante était fille unique, comment ça ce fait qu'on ne connaisse pas ton côté de la famille ? Oui, t'es curieux, tu aimes avoir une vue d'ensemble. Rassurée quand même ? Toi tu l'es, au moins t'es pas déviant au point de te taper ta cousine, c'est déjà un grand point.
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Re: « vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire » (sasha)
Mer 2 Jan 2019 - 16:02
Reagan guetta chacune des mimiques qui pouvait passer sur le visage du Muller ; un froncement de sourcils, un pincement de lèvres, un rougissement coupable. N’importe quoi qui aurait pu trahir le fond de sa pensée. Quel ne fut pas son étonnement lorsqu’un large sourire vint s’installer sur le visage du jeune homme, rapidement succédé par un rire des plus spontané. « Tranquille mademoiselle ! On peut continuer ce qu'on faisait quand tu veux ! » Elle sourit, légèrement, sans piper mot. Elle n’attendait qu’une seule chose : qu’il éclaire sa lanterne. Pour le moment, elle était encore confuse. « Atalante est la femme de mon oncle, donc nous n'avons pas de gènes communs. Par contre ... Je te déconseille de te reproduire avec l'un de mes cousins. Il parait qu'on est déjà assez dégénéré comme ça chez les sang-purs » Cette fois-ci, le rire de Reagan accompagna le sien. C’était comme si une enclume venait de s’envoler de ses épaules graciles – tout d’un coup, elle se sentait bien plus légère. La Bale s’était attendue au pire : l’idée de s’être mépris ne l’avait même pas effleurée. Le soulagement était tel, qu’elle sentit ses épaules ployer vers Sasha ; elle posa ses paumes sur son torse et son front vint s’y appuyer. « Merci, mon dieu. » La respiration tranquille de l’Elthered termina d’apaiser les battements anxieux de son palpitant. Elle n’avait plus à s’inquiéter. « Je pensais qu'Atalante était fille unique, comment ça ce fait qu'on ne connaisse pas ton côté de la famille ? » Appuyée tout contre lui, Reagan leva la tête – ses rétines océanes, mystérieuses, s’assombrirent. « C’est compliqué. Même pour moi, c’est encore incompréhensible. » Commença-t-elle. Elle ne comptait pas lui faire de mystères – pas à lui. Elle avait le sentiment que, s’il y avait une personne avec qui elle pouvait en parler, là tout de suite, c’était bien lui. « Les parents d’Atalante… Mes grands-parents, donc. Ils ont choisi d’abandonner ma mère, de l’oublietter, lorsqu’ils ont compris que c’était une cracmolle. Et Atalante devait être du même avis, puisqu’elle n’a jamais rompu le secret. » Sa gorge se serra – parler de Sibeal Bale, c’était encore difficile pour elle. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire que, d’une certaine manière, c’était tant mieux que sa mère ne soit plus là pour découvrir la vérité. Elle en aurait été meurtrie : de la même manière que Reagan l’était pour elle, pour son souvenir. Elle ne méritait pas ça. « Un truc de sang-pur. » ironisa-t-elle en haussant les épaules. « Je ne serai jamais capable de comprendre – je ne suis même pas certaine de pouvoir pardonner une chose pareille. Je ne la connais pas, mais Atalante n’a pas l’air d’être une personne qui regrette quoi que ce soit. » Imaginer cette femme dans sa vie confortable la rendait malade. « Rassurée quand même ? » S’extirpant de l’amertume qui menaçait de l’ensevelir à nouveau, Reagan lui adressa un sourire ; triste, mais l’effort était là. « Oui ! Puis tu sais, maintenant, je demanderai les cartes d’identité des types avec qui je veux m’isoler, tiens. Ca sera un super préliminaire – si peu qu’ils aient un fantasme bad cop. » Plaisanta-t-elle. « Merci de m’avoir suivi jusqu’ici, Sasha. »
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