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would you dare love me ? (claire)
Sam 16 Juin 2018 - 17:11
claire & zephyr
would you dare love me ?
Les beaux jours sont définitivement installés à Inverness, le soleil brille d’un éclat indescriptible au dessus de l’Université d’Hungcalf, le ciel parsemé de quelques nuages cotonneux. Grâce à une légère brise, l’air n’est pas trop lourd, et se charge d’effluves fleuries. En somme, c’est un jour idéal pour tomber amoureux. Devant le miroir de la chambre que tu occupes en colocation, Zephyr, tu hésites. Vestimentairement parlant. Tu fais toujours extrêmement attention à tes vêtements, être bien habillé est important à tes yeux, et plus encore aujourd’hui. Il faut jouer la carte de l’élégance, sans que cela ne soit trop formel pour autant. Chic, mais décontracté, comme on dit. Finalement, au bout de la cinquième chemise balancée négligemment sur le lit car ne correspondant pas aux critères, tu optes pour une tee-shirt fin de couleur blanche et au col en V que tu rentres légèrement dans un jean couleur clair. Le tout accompagné d’une veste en jean rose pâle et d’une paire de vans blanches également. Plutôt satisfait, tu domptes tes cheveux autant que faire se peut, encore humides de la douche prise une demi-heure plus tôt, en ce moment blonds comme les blés, et te parfume un peu.
« Je sors ! » Les deux mots, concis, sont lancés d’un ton joyeux à l’adresse de tes colocataires sans que tu ne saches vraiment s’ils sont présents ou non, au moment où tu passes la porte de l’appartement. Tu dois passer par une étape bien précise avant de te rendre à la destination finale de ta sortie, et c’est ainsi que tu t’engouffres dans le centre-ville. Au bout d’une dizaine de minutes, tu passes la porte d’un fleuriste. La gérante te connais bien, Zephyr, toi le grand romantique, et elle te salue chaleureusement. Comme d’habitude que tu pénètres dans la boutique, c’est avec une idée bien précise, et tu en ressors rapidement avec un bouquet composé par tes soins. Et toujours, ce petit sourire rêveur aux lèvres. Un passage dans une ruelle, et tu transplanes jusqu’aux abords de l’université. Un coup d’oeil à ta montre qui t’indique que tu es dans les temps, même légèrement en avance, et tu traverse le domaine pour pénétrer dans l’enceinte de l’école et grimper d’un pas joyeux jusqu’au premier étage.
Il est presque midi quand tu arrives devant la salle de cours de sortilèges, et tu t’adosses à un pilier d’un air qui se veut décontracté. Au fond, tu sens ton petit coeur qui comment à s’agiter follement contre ta cage thoracique, le tout accentué par les étudiants qui passent et dont les regards amusés se posent sur le bouquet entre tes mains. Pour calmer un peu tes esprits, tu inspires lentement, expires de la même manière, t’embaumant de l’odeur douce et rafraîchissante des fleurs. Elle va bientôt sortir de cours, et tu comptes les secondes. Elle, émane une lumière dont elle ne semble même pas se rendre compte, mais que tu as bien capté, Zephyr. Elle, a cette douceur sur le visage et dans le regard, ce genre de douceur face à laquelle tu es incapable de rester indifférent. Elle, est ta faiblesse, depuis quelques temps maintenant. Un crush, comme les jeunes aiment à l’appeler. Elle, tu la courtise déjà depuis quelques temps aussi, en bon gentleman que tu es. Sans trop t’imposer, mais en sachant être là quand elle a besoin d’aide pour porter des livres trop lourds à la bibliothèque, ou lui tenir la porte d’une salle de classe. Des petits détails, des sourires tendres, des clins d’oeil charmeurs, mais toujours dans le respect. Dans la mesure.
Sauf qu’aujourd’hui, t’as l’impression que c’est le bon jour, pour tenter réellement ta chance. Ce n’était pas prévu, pas du tout. Seulement, en te levant ce matin, en voyant le ciel dégagé et en entendant les oiseaux gazouiller, tu as su que c’était le bon jour. En somme, t’es un véritable cliché, Zephyr, digne d’un roman à l’eau de rose ou d’un de ces dramas coréens tant à la mode depuis quelques années. Sauf que t’es réel, Zephyr, et que ton coeur d’artichaut s’entiche bien trop vite, trop souvent. Trop fort.
La porte de la classe de sortilèges s’ouvre alors, marquant la fin de la classe, et tu te décolles du pilier en te redressant. Quelques étudiants sortent, tu te racles la gorge un petit coup en scrutant le flot de gens. Jusqu’à ce qu’Elle franchisse le pas de la porte à son tour. Sans que tu ne puisses l’en empêcher, un sourire à la fois niais et affectueux dès que ton regard se pose sur elle. D’un pas léger mais assuré, tu te rapproches jusqu’à lui faire face. « Bonjour Claire, » lui adresses-tu d’une voix posée, calme. « J’espère que je ne te dérange pas, » que tu continues, toujours dans cette optique respectueuse et modeste. « Si tu n’as rien de prévu, est-ce que tu voudrais venir boire un thé en ma compagnie ? » Toujours poli, toujours souriant, c’est le moment que tu choisi pour lui tendre le bouquet de fleurs. Ce dernier est principalement composé de lys aux tons blancs et roses pastels. Des fleurs que tu n’as pas choisies au hasard, parce que tu ne fais jamais rien au hasard. Dans le langage des fleurs, le lys blanc est l’emblème de l’innocence et de l’amour pur, tandis que son passé royal en fait un symbole de la noblesse des sentiments. Lorsque les pétales sont teintés de rose, ils clament l’affection et la tendresse. Plongeant ton regard dans celui de la jeune femme, tu espères sincèrement une réponse positive de sa part, bien qu’on ne soit jamais bien loin d’un râteau monumental. Ce que tu aimerais bien éviter, tant pour ton petit coeur amouraché, que pour ton égo, étant donné la petite foule en retrait qui observe la scène hors du commun de part son romantisme. C’est vrai que les garçons comme toi, Zephyr, ça ne court pas spécialement les couloirs.
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Re: would you dare love me ? (claire)
Dim 17 Juin 2018 - 16:47
claire & zephyr
would you dare love me ?
C’est une rumeur, que Claire aime pas l’été. Et s’il est vrai qu’elle a une préférence pour l’hiver, les autres saisons ne sont pas laissés de côté. Claire aime la neige, a toujours aimé ça. Elle aime le froid, elle aime se rouler dans un épai duvet blanc et y laisser sa silhouette, comme un petit ange. Elle aime en former des boules et les wingardium leviother jusqu’à ses amis. Ou jusqu’à n’importe quelle personne passant par là. Elle aime ramasser tout un gros tas de neige, et en faire un bonhomme qu’elle s’amuse à habiller de ses vêtements à elle. Petits joueurs qu’ils sont, ceux qui se contentent d’une carotte, de deux trois boutons et d’une écharpe. Les bonhommes de neige de Claire ont toujours un look incroyable.
Alors forcément, l’été, bah c’est différent. Y’a pas de neige, et donc beaucoup moins de choses à faire, beaucoup moins de moyens pour s’amuser. Mais Claire trouve. Parce qu’elle trouve toujours des moyens de s’amuser. Ce matin, elle a offert à tous les Wright à table la joie de manger un petit déjeuner aux couleurs de sa maison. Un petit sort sur la nourriture, ça a jamais fait de mal à personne. Et si certains Wright ont dû aller à l’infirmerie parce qu’ils avaient eux-même pris une couleur rouge et or, c’est certainement pas de sa faute. C’est ce qu’elle a dit à son professeur de sortilèges lorsqu’il a envoyé le troisième élève de la journée à l’infirmerie. Le troisième Wright. Celui là avait les bouts des doigts couleur or, le reste des mains couleurs écrevisse. Et vraiment, vraiment, elle y est pour rien, Claire. Elle a testé ce sort plusieurs fois si sa propre nourriture. Si certains sont allergiques, elle était pas censé le savoir. Voilà, c’est pas de sa faute.
Elle sourit lorsque le premier à avoir été à l’infirmerie revient. Le regard qu’il lui lance est si froid qu’elle pourrait s’imaginer de nouveau en Décembre. Ce qui serait pas si mal en y pensant bien. Décembre, c’est l’hiver. Puis, c’est Noël, les cadeaux, et tout ce qui va avec. La nourriture.
Il s’assoit à côté d’elle, et sa respiration est si forte que Claire n’arrive plus à se concentrer sur le cours. Il doit être vraiment sacrément énervé. Claire comprend pas pourquoi. Ses cheveux noirs sont d’une monotonie. Au moins, là, c’était bi-teinte. Et puis, y’a pire que des cheveux rouges aux mèches jaunes brillantes, vraiment. Si Claire se sent mal, pas du tout. Elle aimerait tellement, elle aussi, avoir des effets secondaires. Ils sont tellement cools. Il essaye de lui parler pendant tout le cours. Lui envoyant des “c’est pas cool” ou des “t’es vraiment naze” ou des “pff, pas étonnant que tu sois seule, t’es une gamine”. Et Claire, vraiment, l’écoute qu’à moitié. Parce que, sérieusement, il devrait pas se plaindre. Il était le premier à trouver le sort super trop cool ce matin. Claire, il lui fait penser à ces personnes qui s’amusent à sauter sur les parcelles de terre qu’elle transforme en trampoline, qui tombent, et qui portent le blâme sur elle. Ils auraient pu choisir de pas s’amuser. Ils seraient pas tombés.
Elle, c’est juste l’organisatrice. Après, c’est plus de son ressort.
Le cours se termine, elle reste dans la classe parce que ça enchaîne sur un autre. Et si les gens préfères sortir en général entre deux classes, elle, reste à l’intérieur. Ça lui permet de se plancher un peu sur ses cours, sans aucun élève pour l’embêter. Le professeur est toujours là, présence rassurante étonnement. Il lui demande ce qui lui a pris, de faire ça ce matin, évidemment. Alors elle lui sourit, lui dit que c’était pour s’amuser. Parce que la vie est terne, sans couleurs. Qu’elle est fière d’être une Wright. Il passe à autre chose. Lui dit que la prochaine fois, elle devrait essayer avec un autre sort, qu’il essaye de lui apprendre rapidement. Claire apprécie ça, sourit un peu malignement. C’est toujours bien, d’avoir un professeur qui partage ses besoins de fantaisie. Elle écoute attentivement, reproduit les gestes, lance le sort une fois, sur le bureau face à elle. Et lorsque tout un banc en bois prend une teinte rose, elle sourit franchement.
La cloche retentit de nouveau, les élèves reviennent à leur places. Et la tête qu’ils tirent en voyant la tête de la moitié de la classe est incomparable. Claire fait mine de se concentrer sur son livre. Après tout, c’est pas de sa faute. Cette fois-ci, vraiment pas. C’est le prof qui lui a demandé de s’entraîner.
Les deux heures suivantes passent à la vitesse de l’éclair. Les regards qui se dirigent vers elle sont parfois amusés, parfois froids. Parfois même glacés. Mais vraiment, Claire est concentrée sur le cours, prends des notes, et ignore tout ça. Si elle faisait autrement, elle serait jamais resté dans la tête de classe pendant toutes ses années. Lorsque le cours se termine vraiment, Claire est bien obligée de sortir de la salle, avec tout le monde. Et si elle cherche un moyen de ne pas avoir à faire face aux reproches idiots des haters qui n’aiment pas le rose, elle laisse rien paraître. Après tout, s’ils ont des reproches, qu’ils les fassent. C’est pas comme si elle avait pris l’habitude de les écouter. Ni de les prendre en compte. Ce soir, c’est le dîner entier qui sera rose.
Quand elle finit par mettre le pied en dehors de la salle, elle comprend pas vraiment l’attroupement. Elle se doutait qu’ils voudraient lui reprocher des trucs, mais pas tous en même temps, et elle est sûre que dans le groupe, certaines personnes aiment le rose. Ou ses farces. Ou les deux. Elle se met sur la pointe des pieds pour essayer de voir ce qu’il se passe, mais redescend finalement quand elle voit Zephyr devant elle. Et tout le monde suivre ses mouvement lorsqu’il s’approche. Oh, c’est pour ça, l’attroupement ?
Pourquoi ?
Claire sourit. Parce que Zephyr fait parti de ces personnes qui la font sourire. Comme 98 pour cent des élèves de cette université. Le sourire qu’elle lui lance est même un peu plus rayonnant que celui qu’elle réserve en général. Parce que si Zeno est son chevalier défendant, Zephyr est son chevalier servant. Quand Zeno la défend face aux autres, Zephyr fait tout pour rendre sa vie toujours un peu plus féérique. Elle a pas forcément besoin qu’on lui porte ses livres, mais il le fait tout le temps, quand il est avec elle. Claire aime bien être traitée comme une princesse, mais peut-être que c’est normal. Peut-être que toutes les filles, à un moment donné, aiment être traitées comme des princesses.
Zephyr lui propose un thé en sa compagnie, et ça la fait pouffer de rire, Claire. Parce que même si elle le trouve très mignon, elle est pas certaine que des gens parlent vraiment comme ça, au jour d’aujourd’hui. Elle aime bien. Elle prend les fleurs dans ses mains, les observent, fourre son nez à l’intérieur, et inspire. Ça sent bon l’été. Elles sont belles. Vraiment belles. Ça lui fait plaisir, très plaisir.
Les gens aux alentours la dérangent pas, Claire, mais elle trouve pas ça bien, qu’ils soient là, maintenant. Ils devraient pas être là. Parce que c’est leur moment à eux, non ? C’est bien ça ? Il l’invite à sortir avec lui boire un thé. Claire se sent égoïste à vouloir garder ce moment pour elle.
Bien sûr. On pourra manger aussi ? J’ai une faim de loup. M'enfin, j'ai toujours très faim, moi, aussi.
Elle garde le bouquet dans une main, et lui tend l’autre. Parce que c’est pas un contact exceptionnel, de tenir la main de quelqu’un. Claire tient toujours la main de quelqu’un, même quand elle l’a rencontré deux heures auparavant.
Si elle est un peu plus heureuse de tenir sa main, que celle de n’importe qui d’autres, en tout cas, elle s’en rend pas compte.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
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Re: would you dare love me ? (claire)
Sam 11 Aoû 2018 - 19:13
▬ Sujet archivé suite à la disparition des participants ▬
– the best –
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