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landry ◈ j’avais envie de détruire quelque chose de beau ...
Mer 27 Juin 2018 - 21:32
Landry Valek Mormont
Je suis un sorcier (et prof) | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas.
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © ϟ SWAN ◈ Jake Gyllenhaal |
» my story is not like the others
« Je suis le messager du chaos. »
Ses boucles blondes brillent sous les rayons du soleil tandis qu’elle court à travers le jardin en caressant les fleurs du bout de ses petits doigts. Joséphine, petite Joséphine, tu es si belle … Personne ne peut le nier. Pas même toi, Landry. La gamine a hérité des cheveux dorés et des grands yeux verts de votre mère. Ses pommettes hautes et ses joues rebondies lui donnent un air poupin qui invite aux baisers, et son rire … Son rire cristallin suffit à réchauffer les cœurs les plus durs. Mais pourquoi ne l’aimes-tu pas autant que tes autres sœurs ? Pourquoi, ne ressent-tu pas ce qu’un grand frère est sensé ressentir pour l’une de ses cadettes ? Tu te mordilles furieusement les lèvres et passe rapidement une main dans tes cheveux avant de reporter ton attention sur Rosaline. Assise sur le rebord de la première marche menant au salon d’hiver, Rose s’amuse à ensorceler les cheveux de ses poupées en porcelaine. Rouge carmin, bleu roi, jaune canari, toutes les couleurs y passent jusqu’à ce qu’elle ne lève ses grands yeux en amande vers toi. « On rentre ? » te demande-t-elle doucement, un léger sourire aux lèvres. Tu arques un sourcil et l’invite à se justifier lorsqu’elle se lève d’un bond pour mieux te rejoindre. « Je m’ennuie » Dit-elle une fois sur tes genoux. « Alors va jouer avec Joséphine » Lui proposes-tu en désignant votre cadette du menton. « Non, je n’ai pas envie » Chuchote-t-elle au bout d’un moment avant de poser sa petite tête contre ton torse. « C’est bien ce que je me disais … » Lui réponds-tu doucement avant qu’un rictus n’étire tes lèvres et que ses doigts fins ne s’enroulent autour de ton col.
« Le coup le plus rusé que le diable ait réussi,
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
« Viens Landry, viens ! » S’écria-t-elle entre deux rires avant de courir à travers champs. Ses longs cheveux blonds dansaient derrière elle tandis qu’un nuage de neige se soulevait sous ses pieds agités. « J’arrive » Lui répondais-je avant de lui emboîter le pas et de m’enfoncer sous l’épais manteau blanc qui recouvrait le domaine. Nous étions en plein mois de Janvier, et les Highlands semblaient endormies sous leur habit d’hiver, lorsque nous nous dirigions vers le lac attenant à la propriété. Joséphine m’avait tanné toute la matinée pour aller faire du patin à glace sur l’eau gelée … Et comme d’habitude, père avait insisté pour que je l’accompagne. « Moins vite Josy » Lui recommandais-je lorsque nous arrivions enfin à destination. « Regarde ! C’est magnifique ! » S’exclama-t-elle avant de se tourner vers moi, les mains plaquées sur son visage rougi par le froid. « Oui … » C’était vrai. Le paysage était à couper le souffle et j’avais du mal à décrocher mon regard de l’étendue immaculée et scintillante qui s’offrait à moi. La neige avait recouvert les vallées qui bordaient le lac et les rayons du soleil se reflétaient sur sa surface gelée ; la faisant ainsi miroiter de mille feux.
Le spectacle était à couper le souffle et j’aurais pu rester planté là – à apprécier le décor – si Joséphine n’avait pas eu la brillante idée de se mettre à courir sur la glace. « Joséphine ! » Criais-je lorsque je m’en apercevais. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine tandis qu’un grognement remontait du fond de ma gorge. « Espèce de petite idiote » Pestais-je avant de m’élancer derrière elle. « Arrête ! » Lui ordonnais-je avant de l’atteindre et d’attraper la manche de son manteau. « Non ! Lâche-moi ! » Hurla-t-elle avant de se dégager et de repartir en courant dans la direction inverse. Putain de gamine pourrie gâtée, pensais-je avant de pincer mes lèvres et de faire demi-tour. Joséphine avait beau passer pour un ange auprès de nos proches, je savais qu’elle cachait bien son jeu. La preuve : à la moindre petite contrariété, elle piquait une crise. En cela, elle ressemblait beaucoup
Je secouais la tête et soufflai bruyamment avant d’atteindre la rive où s’était arrêtée Joséphine. Plantée là, les bras croisés, la poupée me regardait avec son air contrarié avant de me tirer la langue. « T’es méchant ! » Protesta-t-elle avant de me tourner le dos. « Josy, arrête de dire n’importe quoi » Soufflais-je avant de serrer les poings. « La glace n’est pas solide. Si je ne t’avais pas rattrapée, tu l’aurais sans doute traversée et … » Lui expliquais-je avant de poser ma main sur son épaule. « Tu dis n’importe quoi ! » Me coupa-t-elle avant de se retourner pour me faire face. « Si tu ne voulais pas venir t’amuser avec moi, t’aurais dû rester à la maison ! » « Josy arrête … » « Maman à raison, tu es méchant. Je te déteste ! » Ajouta-t-elle avant de croiser les bras et me lancer un regard noir.
Ma main tombait de son épaule pour venir se balancer mollement le long de mon corps pétrifié par ce qu’elle venait de m’avouer. Moi, méchant ? C’était ce que mère lui avait-dit ? Une
Je laissai la haine m’envahir et levai mes bras vers Joséphine avant de la pousser violemment dans le lac – qui se trouvait juste derrière elle. Dans sa chute, je regardai ses longs cheveux blonds virevolter autour de son visage horrifié avant que son petit corps ne brise la glace et ne s’enfonce dans les eaux troubles.
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Du fond de ton lit, tu peux entendre le vent hurler et s’abattre avec fracas contre le manoir tandis que la pluie tambourine inlassablement les fenêtres. Mais ce n’est ni l’orage qui traverse les Highlands, ni les violentes bourrasques qui t’empêche de dormir, Landry. C’est toi. Ou plutôt le monstre que tu es devenu. L’immonde salopard qui a tué sa sœur sous un accès de
De l’autre côté de ta chambre, à l’autre bout du couloir, tu peux entendre les hurlements de douleur de ta mère. Ses pleurs et ses lamentations te déchirent les entrailles. Ses plaintes sont insoutenables … Et tu l’entends te maudire jusqu’à la fin des temps cependant que ton père essai tant bien que mal de la calmer. « Calme toi Mélinda, calme toi … » « Non … NON ! Il a tué Joséphine ! Magnus, j’en suis certaine, il a tué notre enfant ! » Peux-tu l’entendre hurler avant que la porte – qui mène vers la suite parentale – ne se referme sous ses sanglots. Putain … Une vague de frissons te parcourt l’échine tandis que tout ton corps se raidi. Le démon s’est emparé de toi. C’est sûr et certain. Tu le sais. Tu le sens. Il a fini par creuser son trou au fond de ta poitrine et ricane à chaque fois que tu penses être devenu fou.
Tu fermes les yeux et te forces à ne pas céder à la panique lorsque tu entends la porte de ta chambre grincer sur ses gonds. « Rose ? » Chuchotes-tu en remarquant la silhouette familière de ta sœur dans l’entrebâillement. La poupée s’avance en silence et se glisse sous les draps avant de se blottir contre toi. « Je t’aime Landry. Je serais toujours là pour toi » Te murmure-t-elle au creux de l’oreille avant de tirer la couette sur vous et de s’endormir dans tes bras.
« Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence. »
« Tu ne m'as jamais parlé de ta sœur... » Dit-elle à voix basse tout en évitant soigneusement ton regard. Elle semblait nerveuse. Mais que cherchait-elle à savoir, au juste ? Ta main se levait brusquement pour mieux lui attraper le menton, l'obligeant ainsi à te regarder dans les yeux. « Ma sœur ? » Lui demandes-tu en plissant les yeux, l'air suspicieux. « Joséphine. Ta cousine m'a dit qu'elle était décédée très jeune et que ... » Ses mots mourraient sur ses lèvres tremblantes tandis que tu passais doucement un doigt sur sa lippe. « Chuuuuuut … » Souffles-tu entre tes dents avant de lui sourire. « Ma très chère cousine raconte beaucoup de choses, mais tout ce qu’elle a pu te dire est faux » Lui chuchotes-tu avant de t’approcher d’elle, lentement, et de capturer ses lèvres. Tu n’as aucune envie de lui raconter cet épisode
Depuis le décès de ta cadette, toi et les tiens avaient décidés de ne plus jamais en parler. Personne ne devait savoir pourquoi, ni comment, Joséphine était décédée aussi prématurément. Accident ou non ; l’affaire était close. Inutile d’en discuter.
Tu soupires – visiblement contrarié par sa question – avant de mordre sa lèvre et pousser un râle. Cette fille est bien trop curieuse. C’est un vilain défaut. « Ne t’avises plus jamais de me reparler d’elle, mon ange ... » Murmures-tu doucement, avant d’arborer un léger rictus qui l’a fait frissonner. Elle sait que sous tes airs mielleux et tes bonnes manières – quoi qu’un peu rustres – tu n’es pas le genre d’homme à faire des menaces en l’air. Tu es dangereux. Elle le sait. Elle le sent. Mais au fond, n’est-ce pas ce qu’elle aime ?
« Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble. »
Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, même si l’angoisse d’entamer ta dernière année à Hungcalf commençait sérieusement à te préoccuper, t’empêchant ainsi d’apprécier pleinement le spectacle du crépuscule. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après tes études ? Voyager ? Travailler avec ton père ? Tu savais que ce dernier n’attendait que cela ; que tu sois à ses côtés, tout comme tes frères aînés. Pourtant, tu ne l’entendais pas de cette oreille, Landry. Non, décidément, tu avais d’autres projets. Des projets bien plus excitants que de travailler dans l’import / export de marchandises magiques … Toi, tu voulais de l’action, de l’excitation, du danger. Tu voulais tout sauf une vie bien rangée.
« Landry ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Morgane. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer vos camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » Insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « Qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux bleus te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire en coin tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Morgane était la seule personne au monde que tu aimais réellement – mis à part (peut-être) quelques membres de ta famille – et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes pseudos problèmes existentiels. Elle avait, sans doute, d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … Tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion, tous les deux, une fois qu'on sera au château ». La summerbee n’était pas du genre à lâcher l'affaire ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long sur ses intentions : que tu le veuilles ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Ferme-là et viens par ici mocheté … » Lui murmuras-tu au creux de l'oreille avant de la tirer brusquement dans tes bras, afin de l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Morgane était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses. »
« Comprenez bien que je n’ai aucune confiance en vous mon jeune ami et je ne suis toujours pas décidé à vous vendre quoi que ce soit » commença le vieux Fletcher tout en se caressant la barbe du bout de ses doigts décharnés. La taverne du troll était bondée, les gens braillaient comme des porcs, chantaient à gorges déployées et la bière coulait à flot. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour parler affaires, mais je savais pertinemment que je n’avais pas le choix. Ce vieux sénile était la clé de ma réussite et je devais le convaincre de me vendre son établissement au plus vite. « Voyons Monsieur Fletcher, soyons sérieux … » répliquais-je après avoir avalé une gorgée d’hydromel « vous savez très bien que je suis le seul sorcier ici-bas qui est assez fou pour vous faire une telle offre, alors ne jouez pas au plus fin avec moi. Nous savons tous deux que votre bâtiment tombe en ruine et que vos affaires vont très mal. Si vous ne le vendez pas maintenant, il sera trop tard, croyez moi. Et je ne reviendrais pas sur mon offre ». La tension était palpable, mais je savais pertinemment que j’étais en position de force. « Alors qu’en dites-vous ? » insistais-je en lui resservant un verre, « marché conclu ? ». Coincé, le vieillard bu une longue gorgée et resta silencieux quelques secondes avant de me jeter un regard décidé. Cette fois-ci, il n’avait plus le choix. Il le savait. « Je ne vous aime pas des masses jeune homme. Vous ressemblez bien trop à votre père » cracha t’il en me regardant droit dans les yeux « Je préfère que les choses soient claires entre nous. Mais … Je vous laisse Le Filet du Diable. Vous aurez les clés demain matin en échange d’un sac de gallions, comme promis. Sur ce Monsieur Mormont … J’ai à faire ». Résigné et sans doute abattu, le vieillard traina sa carcasse jusqu’à la porte d’entrée et alluma sa pipe d’un geste nonchalant avant de disparaitre dans les ténèbres.
Ce soir-là, je ne le savais pas encore, mais j’avais conclu l’affaire de ma vie. Le Filet du Diable était entré en ma possession et j’allais devenir l’un des sorciers les plus influents d’Inverness.
- InvitéInvité
Re: landry ◈ j’avais envie de détruire quelque chose de beau ...
Mer 27 Juin 2018 - 22:32
HAW MY GAWD LANDRY BB
comment je suis joie nous faudra un lien avec melrose
amuse-toi bien avec luiiii
comment je suis joie nous faudra un lien avec melrose
amuse-toi bien avec luiiii
- InvitéInvité
Re: landry ◈ j’avais envie de détruire quelque chose de beau ...
Jeu 28 Juin 2018 - 10:15
oh! le retour de Landry! finalement, ton petit asiat te convenait pas?
- InvitéInvité
Re: landry ◈ j’avais envie de détruire quelque chose de beau ...
Dim 1 Juil 2018 - 9:49
Tiens un revenant. Bah re-bienvenue chez toi !
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