- InvitéInvité
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Lun 10 Déc 2018 - 11:27
Grace de Launey & Ambroise Jones
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi
7h00 + Le réveil sonne à coté de mon lit, je baille et j'y donne un grand coup de la main. Je frotte mes cheveux, la bouche pâteuse je m'enfile une robe de chambre couleur grenadine, mes chaussons puis je file à la cuisine pour préparé mon petit déjeuner. N'ayant pas la moindre goutte de magie dans mes veines, le petit déjeuner se prépare à la mode moldu avec une machine à café branchée dans ma petite cuisine. Un petit croissant, du café et le journal, la gazette du sorcier en l’occurrence. Vous vous demandez, pourquoi est ce que je ne fais pas mes comptes pendant que je bois mon café ? Tout simplement car je n'aie pas envie d'y renversé du café dessus ni d'y mettre des miettes, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui le font cela, mais pas moi, une grosse tâche de café et il faut tout recommencé. Mon petit déjeuner avalé je fonce sous la douche, je sifflote tout en me passant du savon. Je touche du bout du doigt la tâche bleue sur mon nombril, celle que ma jumelle m'a faite lorsque elle eue la manifestation première de sa magie. Moi je ne me rappelle pas ce qu'elle m'a fait, elle m'aurais gelée sur place d'après elle mais j'ai beau faire des efforts je ne me souviens de rien. Je m'habille ensuite d'un pull tricoté, d'un jean et de baskets. Pour ce qui est des cheveux, j'y met toujours une pointe de gel. J'admire ensuite les décorations de mon appartement. Tout fait à la sueur de mon front et de mes mains. Comme toute ma vie en résumé. Il faut aussi que je pense aux cadeaux, tiens oui les cadeaux de noël, je dois trouvé un petit moment pour m'y penché. Bref, j'écarte tout ceci de mes pensées pour le moment du moins, j'ouvre une cache secrète dans mon appartement afin de prendre le gros cahier ou j'y calcule chaque mois les rentrées de dons, cahier que je garde enfermé à double tour chez moi dans cette cachette, par prudence. Avec un sortilège, avec un alohomora, le sortilège de déverrouillage on peut aisément forcé les serrures. Je prends les clés de l'appartement et celle du Lovingblow, je ferme la porte d'entrée à clé et je sort par la petite porte qui relie le centre artistique à mon appartement, vu que j'habite au dessus du Lovingblow.
10H00 + Je suis assis à mon bureau, complètement plongé dans les comptes du Lovingblow, une plume d'oie à la main, un encrier soigneusement éloigné du cahier pour évité un fâcheux accident. Je calcule combien de dons on a pu rentré en ce mois de décembre. Cela ne fais pas longtemps que j'ai racheté le Lovingblow, ce 11 novembre 2018 pour être plus exact, un mois. Les employés dans les salles s'activent à tout préparés, les femmes/hommes de ménages nettoient les diverses salles. Certains installent les décorations de noël ainsi que le grand sapin décoré dans le hall d'entrée du Lovingblow. Je suis complètement perdu dans mes comptes, tellement concentré dans mon travail que je n'entends pas la petite Grace qui toque à la porte de mon bureau. Bête de travail un jour, bête de travail toujours !
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Mer 12 Déc 2018 - 15:30
Avant de croire en ses rêves il faut commencer par croire en soi
lundi 10 décembre
Je m’étirai comme un chat dans mon lit, peu désireuse de me lever ce matin, et passai ma main dans mes cheveux. Main qui se retrouva dans le vide bien plus vite que d’habitude, et il me fallut quelques secondes avant de me souvenir que j’avais brusquement décidé de les couper sur un coup de tête deux jours avant histoire de repartir sur de nouvelles bases. J’en avais eu un grand besoin et pourtant, mon coeur se serra. J’avais beau savoir que ce n’étaient que des cheveux, c’était la première fois depuis que j’étais entrée en première année à Poudlard que je les avais aussi courts. Je regardai dans le lit de l’autre côté de la chambre, déjà vide. Fynn avait dû se lever tôt, ce matin. Elle n’avait pas encore aperçu ma nouvelle tête, et je ne pouvais que me demander ce qu’elle en penserait lorsqu’elle me verrait. Aimerait-elle? Je me mordis la lèvre, pleine de questions bêtes, toutes en rapports avec ma tête et mes mèches blondes qui avaient tendance à rebiquer et à sembler plus courtes qu’elles ne l’étaient réellement. Finalement, je décidai de me lever. Je n’avais pas vraiment le choix, sans quoi, j’allais finir par être en retard au cours de théâtre qui était supposé m’occuper toute la matinée. Cours, où j’aurai l’occasion de discuter avec Fynn de ma nouvelle tête, je n’avais pas le moindre doute à ce sujet. Je m’habillai rapidement et enfilai une écharpe autour de mon cou, dissimulant ainsi l’objet du crime avant de descendre prendre mon petit déjeuner. “Hey! De Launay! Tu vas où comme ça? T’as pas entendu? Le prof de théâtre est malade, on a pas cours! Tu devrais en profiter pour aller prendre l’air! Faire tes achats de Noël, je sais pas moi!” Craignant un peu les bruits de couloir, j’allais vérifier auprès du secrétariat de l’université la véracité de l’information, n’ayant guère envie de sécher ce qui était, pour moi, un cours majeur, mais la réponse était sans appel. Il n’y avait pas cours de théâtre. Bon… Je fais quoi? Je retourne me coucher, ou…?
Ou. Je choisis la deuxième solution et, après un détour par ma chambre pour m’équiper d’un bonnet en laine, d’un manteau et d’une paire de gants, je m’empressai de quitter l’université pour me rendre au Centre artistique Lovingblow, un des deux endroits où j’avais passé la plus grande partie de mon été, me partageant entre les cours de ballet de l’Eden Court Theatre et les cours de contemporain et de théâtre au Lovingblow. J’entrai, comme à mon habitude, par la porte dérobée à l’arrière du bâtiment et me dirigeai vers les salles que je trouvais vides. N’y avait-il personne aujourd’hui? Ce n’était pas possible! Peut-être Monsieur Jones? songeai-je. Ragaillardie, je pris la direction du bureau du nouveau directeur de l’établissement. De fait, de la lumière brillait sous la porte du bureau du concerné. Je frappai quelques coups légers, attendant sa réponse. Je revoyais encore dans ma tête la première fois où je l’avais croisé ici, alors que je répétais un monologue du personnage Hermione d’Andromaque de Racine:***
”Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ?
Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ?
Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais.
Ah ! Ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais ?
Le cruel ! De quel oeil il m’a congédiée !
Sans pitié, sans douleur au moins étudiée.
L’ai-je vu se troubler et me plaindre un moment ?
En ai-je pu tirer un seul gémissement ?
Muet à mes soupirs, tranquille à mes alarmes,
Semblait-il seulement qu’il eût part à mes larmes ?
Et je le plains encore ! Et, pour comble d’ennui,
Mon coeur, mon lâche coeur s’intéresse pour lui
Je tremble au seul penser du coup qui le menace,
Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce.”
***
Son entrée m’avait coupée dans mon élan, mais j’avais pu voir à sa tête qu’il ne s’attendait pas à voir quelqu’un à cette heure là. C’était le soir de mon deuxième rendez-vous avec mon ex-fiancé. Juste avant que je ne découvre que mon frère était rentré de son escapade française et qu’il m’avait menti, abandonnée, tenue au silence. “Monsieur Jones?” appelai-je doucement. Je savais qu’il voulait me voir. Il me l’avait dit la dernière fois que nous nous étions croisés, m’expliquant qu’il souhaitait me faire faire un exercice, dès que j’aurais un peu de temps devant moi. ce matin était l’occasion ou jamais.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Mer 12 Déc 2018 - 16:45
Grace de Launey & Ambroise Jones
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi
La première fois que j'ai rencontré Grace, la jeune demoiselle récitait des vers prononcés par Hermione, un personnage de la tragédie en cinq actes intitulée Andromaque écrite par le moldu Jean Racine en 1667. Je fus complètement épaté par la force du jeu d'acteur qu'elle mettait dans ses paroles. Mais si moi je maitrise mes émotions pour me protéger des blessures, elle n'arrive pas a dompté les siennes, notamment la colère, je ne suis pas doué du don d'empathie mais, quand elle parle, la colère se sent nettement dans le ton de sa voix, même inconsciemment. Je cache fort aisément ma surprise de la voir de si bon matin dans mon bureau. A cette heure ci, à dix heures du matin, les élèves de Hungcalf sont en cours normalement, ils ne fréquentent pas vraiment le centre. N'a t'elle pas cours ? Ou bien a t'elle sécher ? Enfin cela ne me regarde absolument pas, ce n'est pas mon affaire.
-Bon matin, miss De Launay, ne vous inquiétez pas je n'aie pas oublié notre petit exercice.
Je ferme le cahier des comptes que je viens de finir, je me lève de ma chaise pour serrer la main de ma jeune "amie", une poigne assez ferme qui me représente plutôt bien.
-Attendez moi ici je n'en aie pas pour longtemps, je reviens.
Je prends la petite porte qui relie mon appartement au Lovingblow pour remettre le cahier des comptes la ou il se trouve, dans sa petite cachette secrète. Ceci fait je ferme de nouveau ma porte d'entrée à clé puis je reviens vers la jeune violette.
-Me revoici miss de Launay, je suis entièrement à vous ! Donc voici l'exercice que nous allons effectué ce matin. Vous allez, devant moi, exprimez corporellement une émotion négative. Colère, chagrin, douleur, peur, stress, angoisse peu importe, elle doit être négative. Si vous n'y arrivez pas, mais j'en doute fort, repensez à quelque chose qui vous à chamboulée. Ensuite vous cesserez de l'exprimé corporellement quand vous jugerez que cela sera assez et vous allez imaginez dans votre esprit une cage, assez grande, et essayez d'enfermé à double tour cette mauvaise émotion a qui vous avez laissé libre court.
C'est un exercice de théâtre que j'ai essayé de modifié pour que cela lui convienne à elle. L'exercice dans son noyau est totalement différent car normalement il se joue en groupe mais comme elle est seule avec moi il a fallu que je le remanie quelque peu pour en faire un exercice en solo.
-Si vous n'avez pas compris, ce que je doute fort aussi, je vous réexpliquerais l'exercice.
Sur ces paroles je croise les bras sur ma poitrine, je pose mon regard sur elle, prêt à l'observer faire.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Dim 16 Déc 2018 - 22:56
Avant de croire en ses rêves il faut commencer par croire en soi
lundi 10 décembre
Bien entendu, j’étais curieuse de savoir pourquoi il m’avait dit qu’il voulait me voir. Pour autant, je n’étais pas du genre à entrer dans une bureau sans y avoir été conviée avant. Et s’il ne répondait pas? C’était qu’il était occupé et que ce n’était pas le moment. Dans ce cas-là, j’irais faire autre chose. Pourtant, à l’heure qu’il était, j’étais persuadée qu’il était là, dans son bureau. Il était sérieux, appliqué même, mine de rien. De fait, j’entendis bientôt sa voix, lorsqu’il m’invita à entrer. “Bonjour, Monsieur Jones. Je ne vous dérange pas, j’espère?” lui demandai-je en entrant timidement. “Mon professeur de théâtre à l’université n’étant pas là ce matin, j’ai pensé que je pourrais passer vous voir pour l’exercice dont vous m’aviez parlé la dernière fois…” expliquai-je après lui avoir serré la main. Sa poigne était ferme, là où la mienne était douce. Trop, sans doute. Mais, je ne bronchai pas et acquiesçai tandis qu’il me demandait de l’attendre dans son bureau quelques minutes. Je restai bien sagement dans la pièce, même si je ne restais pas assise ou immobile. A la place, je m’étais approchée des deux objets moldus bizarroïdes qui trônaient sur un meuble: la cafetière et le micro-onde. Je me retins avec peine d’appuyer sur les différents boutons pour voir comment ça fonctionnait, mais cela ne m’empêcha pas d’ouvrir la porte du gros cube pour regarder à l’intérieur. Heureusement que je n’avais pas attrapé la partie réservoir de la cafetière, car lorsqu’Ambroise revint et reprit la parole, je sursautais, comme prise en faute. Rouge comme une pivoine, je me retournais vers l’homme pour lui faire face. “Je… suis désolée. Je… C’est quoi?” demandai-je en désignant les deux trucs qui avaient piqué ma curiosité. C’était plus fort que moi. J’avais beau me sentir coupable, je restais quand même une gamine curieuse.
Le directeur du Lovingblow art center, reprit bientôt le fil de la raison pour laquelle il m’avait fait venir, m’expliquant l’exercice qu’il souhaitait me voir faire. Un exercice que je ne savais pas comment réaliser. Il avait raison, je renfermais une grande part de colère et de chagrin en moi. De souffrance, aussi. Entre l’inconnu du Kelipe’s Camp, l’abandon de mon frère, mes fiançailles, la maladie de mon frère jumeau, le départ de mon fiancé et l’annulation de mon engagement, l’inquiétude pour mes amies… J’étais une boule d’énergie négative. Preuve en était ma nouvelle coupe de cheveux. Pourtant, je n’avais pas la moindre idée de comment l’exprimer. La dernière fois que je l’avais fait, c’était quand je m’étais énervée après Victor lors de notre balade improvisée dans les bois familiaux. Depuis, la seule chose que j’avais exprimée, c’était de la crainte, puis du chagrin. Ca, pour être triste, je l’étais. Mais pour le dire… “Je comprends l’exercice, mais… Je sais pas comment faire.” répondis-je en baissant les yeux. J’avais besoin d’un déclencheur. Plus que jamais. Mais me lancer comme ça? Sans aucune aide? Peut-être que si Fynn avait été à la place de l’homme en face de moi, j’y serais parvenue. Mais là? Je secouai la tête, incapable de savoir par quoi commencer. Ce n’était pas faute de le vouloir, pourtant.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Lun 17 Déc 2018 - 0:53
Grace de Launey & Ambroise Jones
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi
C'est bien ce que je dis, les sorciers se servent tellement de leur magie qu'ils ignorent comment se servir de leurs dix doigts ou d'objets modernes, ils ignorent comment on se sert d'un micro-onde ou d'une télévision, pour moi au début j'ai eue a peu près la même chose un choc de culture lorsque je me suis retrouvé loin du monde magique, dans un collège moldu, à devoir écrire avec un stylo encre alors que j'ai appris à écrire à la plume et à l'encrier comme tous les enfants de sorciers, j'ai fini peu après par m'y faire et à m'y habitué. Oui car mon père ainsi que ma mère, tous les deux sorciers nés-moldus, ont vraiment adopté la culture sorcière sous tout rapport, c'était vraiment rentré dans leurs mœurs profondes au point d'oublié leur origines moldues.. et de me délaissé parce que je n'avais pas de pouvoirs magiques contrairement à la miss perfection qui me sert de jumelle. Je chasse d'une pichenette mentale cette pensée mauvaise qui vient s’insinuer. En mon for intérieur j'ai un sourire alors que mon visage exprime la neutralité la plus totale alors que je surprend miss de Launey en flagrant délit, à mon retour, de tripoté ma machine à café. Elle me pose deux ou trois questions auxquelles je réponds de cette habituelle voix qui me caractérise :
-Il s'agit d'un micro-onde, c'est un objet moldu qui sert à chauffé ou réchauffé les plats, il est relié par des câbles électriques à une prise car c'est un objet électrique. Vous mettez un plat, de préférence avec un couvercle pour protégé, vous appuyez sur le bouton, le tour est joué. Une cafetière ou machine à café peu importe, sert à faire du café, et elle est également électrique. Vous mettez de l'eau, du café, vous appuyez et la machine fait le reste en passant le café. Ce n'est en règle générale pas très rapide, cela dépend des types de machines en vérité. Et pour répondre à votre question de tout à l'heure, vous ne me dérangez pas du tout.
Je lui explique alors ce que j'attends d'elle et elle craint un petit peu à le faire, cet exercice. Elle baisse les yeux, toute timide et hésitante devant moi avant de dire qu'elle ne sais pas comment faire l'exercice, elle le comprends mais elle ne sais pas comment s'y prendre. J'essaie alors de l'aiguillée un petit peu :
-Imaginez alors que vous êtes sur la scène, que vous interprétez un personnage ayant une émotion négative suite à quelque chose qu'il s'est passé ou qu'il a vu. Par exemple une tromperie... laissez vous alors possédé par ce personnage ! Au théâtre, on doit autant interprété avec les gestes qu'avec les mots; mais la je vous demande de n'usez juste que des gestes pour matérialisé ce négatif.
Je la sais réservée je ne pensais pas à ce point là ! Enfin je veux dire, la première fois que je l'aie rencontrée elle avait récité des vers avec une voix et un talent d'actrice extraordinaire, mais là elle se montre en tant qu’elle-même. Réservée, quand elle ne se fond pas dans la peau d'un personnage de théâtre.
-Apprenez à exprimé vos émotions pour mieux les dominées peu à peu !
C'est un peu ce qu'il se passe avec moi, je n'aie que trop laissé exprimé mes sentiments autrefois dans mon passé, maintenant je les domine avec l'habilité d'un dompteur de dragons. Je ne veux plus en faire part à quiconque. Je dois me montré tel une montagne gelée, imposante (et peu appréciée par les employés de la Plume en Sucre). Certains du Lovingblow qui ont du courage me taquine en disant que j'ai le flegme anglais ce qui est un peu vrai.
-Si vous voulez nous pouvons prendre un café, vous aurez tout le temps de réfléchir à un moyen de vous exprimez et cela sera l’occasion de vous montré comment fonctionne la cafetière et le micro-onde.
Je l'invite d'un geste de la main à s'asseoir sur la chaise en face de la mienne, mes yeux glacés se posant sur elle puis je m'active à préparé le café. Mes gestes sont lents, précis et minutieux. Bientôt le café coule lentement mais surement en une petite cascade marron.
-J'espère que vous aimez le café ! Ou, tout du moins, que vous savez au moins ce que c'est ?
Au dehors le ciel est dégagé, sans nuage. Cela faisais du bien de voir ça, pendant la semaine on n'avais eue que de la pluie et aucune accalmie en plus.
-Je ne serais pas surpris que vous ne sachiez pas ce qu'est du café, miss de Launey, avec les sorciers plus rien ne m'étonne...
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Jeu 3 Jan 2019 - 13:46
Avant de croire en ses rêves il faut commencer par croire en soi
lundi 10 décembre
Quand bien même je n’aurais pas été sang-pur, je n’aurais pas su ce qu’étaient ces instruments. Parce que ma famille employait une bonne et des elfes de maison. En conséquence, je ne mettais les pieds dans la cuisine que par loisir. Je savais cuisiner, pourtant. Mieux que ma soeur quand elle avait pris son appartement à Inverness. Peut-être parce que j’avais toujours été plus douée pour la pratique que pour la théorie, quand j’étais plus jeune. J’avais encore le souvenir lorsqu’un été, avant que je n’entre à Poudlard, nous étions dans la fameuse cuisine et où elle me lisait une recette et que j’exécutais les consignes. Un souvenir doux-amer d’une époque révolue. Nous étions enfants, loin de toutes les considérations matrimoniales, loin de la peur de l’abandon. A une époque où il suffisait à ma soeur d’obéir et à moi d’exécuter quelques pas de danse, ou alors, il lui suffisait de prendre son violon et moi de me mettre au piano pour que nos parents soient satisfaits. Ca me manquait tellement…
Je poussai un petit soupir nostalgique tandis qu’Ambroise m’expliquait ce qu’étaient ces deux ustensiles, tout en fronçant les sourcils. Il suffisait pourtant d’un simple sortilège pour que les plats réchauffent! Nul besoin d’un câble eclectrique pour ça! Et en plus, avec un sortilège, il n’y avait pas besoin d’un couvercle! Vraiment, ces moldus, c’étaient des gens étranges. La cafetière, encore, je pouvais un peu mieux comprendre le concept, même si l’ecletricité me semblait obscur. Je ne comprenais pas qu’on n’utilise pas de sortilège pour chauffer quelque chose. Ceci dit, j’étais curieuse du monde moldu, mine de rien, et j’avais envie de partir à sa découverte. Mais j’étais sûre et certaine que tout faire à la main ne me botterait pas pour autant. Enfin. Chacun ses façons de faire. “Je comprends pas comment on peut tout faire sans magie…” finis-je par murmurer, plus pour moi qu’autre chose. Bien sûr, certaines personnes n’avaient pas le choix. Mais n’était-ce pas alors aux sorciers de rendre la magie accessible à ceux qui n’en disposaient pas? C’était, en tout cas, la réflexion que je me faisais lorsqu’il ajouta que non, que je ne le dérangeais pas avant de me donner ses consignes.
Consignes qui me semblaient presque aussi obscures que la façon dont les muldus pouvaient vivre sans magie. Peut-être parce que je ne savais pas comment exécuter cet exercice. Si j’étais moins dans le contrôle que Holly, j’étais beaucoup dans la réserve, craignant souvent de montrer mes émotions si elles ne me submergeaient pas. J’écoutai donc attentivement les précisions qu’il me donnait, la tête penchée légèrement sur le côté. M’imaginer sur scène, je pouvais faire. M’impregner du personnage, aussi. Le problème, c’était de le faire là, dans son bureau. Je tournai la tête, regardant autour de moi avant de prononcer un: “Ici?” qui manquait énormément d’assurance, à mille lieues de la confiance que j’affichais lorsque je montais sur scène en temps normal. De fait, ce n’était pas de faire une improvisation qui me faisait peur. Mais ça: la colère. J’avais tellement de colère rentrée en moi, que je craignais ce qu’il pourrait se passer. La dernière fois que je m’étais mise en colère, c’était face à Vic. Ce n’était alors pas moi qui étais au contrôle, mais cette autre moi. Celle qui était incontrôlable. La face cachée des vélanes et des semi vélanes. Je voulus lui dire que j’en étais incapable, que c’était au dessus de mes forces, mais n’en eus pas le temps qu’il reprenait, comme s’il devinait mes pensées: “Apprenez à exprimer vos émotions pour mieux les dominer peu à peu!”
Pourtant, le simple fait de ne pas parvenir à faire ce simple exercice, ça m’énervait, sans même que je m’en rende compte. Je soufflai, agacée de ne pas y parvenir. J’entrepris de faire les cent pas dans la pièce, cherchant vainement une inspiration que je ne savais pas avoir trouvée. Il finit par interrompre ce mouvement qui commençait à me donner le tournis, en me proposant de boire du café. C’était bien là une boisson que je n’avais jamais goûtée. En bonne aristocrate anglaise que j’étais, je ne buvais que du thé, au moins deux fois par jour: le matin, et l’après-midi. “Je… Je n’ai jamais goûté. Je sais ce que c’est, mais nous buvons du thé, à la maison.” répondis-je, penaude avant de me rapprocher de la cafetière qui coulait.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Ven 4 Jan 2019 - 13:16
Grace de Launey & Ambroise Jones
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi
C'est bien ce que je pense, les sorciers sont complètement démuni en face de la technologie des moldus. Elle marmonne un "Je ne comprends pas comment on peut tout faire sans magie". J'etouffe mon amusement ainsi que mon agacement. Franchement oui on peut tout faire sans magie si on y met un peu de sien. Ou quand on a pas le choix comme moi. La paresse des sorciers est vraiment a son apogée, utiliser la magie c'est une chose, en abuser s'en est une autre. Et eux en abuse largement je trouve.
- On ne choisit pas à la naissance de naître ou non avec des pouvoirs magiques, les moldus et les cracmols n'ont pas le choix mais ne vous inquiétez pas ils se débrouillent très bien !
Dis-je simplement, les premiers ne savent rien, les deuxièmes n'ont pas d'autres choix que de faire ainsi.
Elle se met à tourner et à tourner dans une ronde d'énervement. Je l'observe avec attention, oubliant aussi qu'il s'agit d'une demi-velane. Les demis velanes ont au moins un parent velane ou un ancêtre velane si je me souviens bien. Elles n'ont pas toute les particularités de celle ci, comme toutes les demis créatures. Je lui propose un café évidemment la réponse quelle donne est prévisible. Les sorciers sont prévisibles, parfois. Mais je mets un peu d'eau dans mon vin, le thé est la boisson nationale dans nos pays.
- Je m'attendais à cette réponse, eh bien miss Delaunay vous aurez l'occasion de goûter ! Pour l'exercice en effet il se fera dans mon bureau.
Je sors deux tasses de cafés ainsi que une boîte à métal décorée de paons ma foi fort élégants. Il s'agissait d'une boîte à biscuits magiques que j'ai gardée et recycler en boîte à sucre quand les gourmandises furent terminée. Je voulais la gardée pour collectionner mes cartes de chocogrenouilles mais il s'est averer que elle ne convenait pas pour cet usage.
- Vous désirez un sucre ou le boire sans ? Je vous préviens sans sucre c'est assez amer il y a des gens qui aiment cependant, à vous de voir
Moi j'aime bien avec du sucre mais certaines personnes l'aiment comme celà, et c'est pareil pour le thé. Quand le café est prêt je le verse dans les tasses, fumant. Elle est décidément très efficace cette cafetière. J'y mets un sucre avant d'aller chercher deux cueilliere. Et j'en profite aussi pour lui donner des conseils. Nous vivons dans un monde magique bien sombre malgré la féerie et les paillettes qu'il laisse entrevoir aux jeunes sorciers de onze ans, il faut le garder a l'esprit et en avoir fait l'expérience.
- Si vous montrez vos émotions, Miss Delaunay, les vautours se chargeront de les picorer, ils joueront avec et ils vous blesserons, ne montrez jamais le moindre signe de faiblesse, n'oubliez pas que nous vivons dans un monde où l'on ne se prive pas de faire souffrir ou de s'amuser avec les émotions des autres tout simplement car le sang ou le statut est différent. C'est pareil pour les confidences, ne vous confiez jamais a une personne que vous connaissez même bien, vos confidences pourraient se retourner contre vous.
La dessus je porte froidement ma tasse a mes lèvres.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Mar 22 Jan 2019 - 22:43
Avant de croire en ses rêves il faut commencer par croire en soi
lundi 10 décembre
Je fronçai les sourcils à la réaction d’Ambroise. J’avais l’impression d’avoir dit une bêtise, alors que tout ce que j’avais fait, c’était une simple observation. J’avais la chance, on la malchance, c’était selon, d’être sang-pur. Enfin… Si je n’avais été que ça, ça aurait été une chance, quoi que… J’avais conscience qu’il y avait plein de choses que j’ignorais, de l’en dehors. Mais je n’en étais pas moins curieuse de la façon dont vivaient les moldus: sans magie. Et oui, je ne comprenais pas comment il était possible de tout faire sans magie. C’était une exclamation sortie du coeur, quoique à voix basse. Mais je n’étais pas uniquement sang-pur. J’étais aussi semi-vélane. Et ça, pour moi, c’était une véritable malédiction. Je crois que j’aurais préféré être cracmolle que semi-vélane songeai-je. Pourtant, c’était impossible. Le fait même que tu sang de vélane coule en moi faisait de moi un être sensible à la magie. C’était ainsi, je n’avais pas eu le choix. Je me mis à faire les cent pas, de long en large dans la pièce, hésitant entre prtir et rester, tandis que petit à petit, la colère montait en moi sans que je ne m’en rende compte. Où m’étais-je trompée? Où avais-je vexé Ambroise? Je n’en savais rien, et ça me perturbais. L’avais-je insulté sans même m’en rendre compte? Devais-je m’excuser? Sans doute. Mais de quoi? Je ne savais pas.
Mais il interrompit mes va-et-vient, me proposant de boire du café. Une boisson que je ne connaissais pas, en bonne anglaise que j’étais. Ce n’était pas le coup d’être sang-pure, pour le coup, mais bien d’être anglaise et d’avoir été éduquée comme telle. En fait, plus le temps passait, et plus j’avais l’impression de baisser dans l’estime du directeur du centre artistique. Et cela me dérangeait grandement, j’étais obligée de le reconnaître. Me me contentais, pourtant, de me mordiller la lèvre, silencieuse, après avoir dit que je n’y avais jamais goûté. Encore une erreur, visiblement. Je regardai à droite, et à gauche, comme si je cherchais une fuite possible. Pas que je voulais fuir l’exercice, mais j’avais l’impression de le décevoir. Et ça me donnait envie de pleurer. Je profitai, d’ailleur,s de ce qu’il avait le dos tourné pour sortir les tasses à café et une boîte en métal, pour essuyer, ni vu ni connu la petite larme qui avait perlé au coin de mon oeil. “Je… Je veux bien.” répondis-je, n’osant demander de lait pour aller avec. Etait-ce trop sang-pur que de prendre un café avec un nuage de lait? Je n’en avais pas la moindre idée, mais dans le doute, je préférais m’abstenir. De peur de faire une autre erreur. A la place, j’écoutais à nouveau ses consignes, observant sa façon de se mouvoir, me sentant plus mal encore. J’avais l’impression que l’exemple qu’il me donnait était le sien. Que c’était lui qui avait été blessé à force de montrer ses émotions. Que c’était lui qui souffrait d’un problème de colère rentrée qu’il ne parvenait pas à extérioriser. Ou plutôt, que sa colère était exacerbée et qu’il ne parvenait pas à l’éteindre. Au fond, était-ce moi, ou était-ce lui, qui avait besoin de cet exercice? “Qui… Qui vous a fait du mal?” demandai-je doucement, timidement, sans toucher à la tasse de café qu’il m’avait servie. J’aurais dû, pourtant. Mais c’était plus fort que moi. J’étais intriguée. Effrayée, mais intriguée.
- Spoiler:
- désolée, c'est court Grace intériorise beaucoup sur ce coup... j'espère que tu as assez pour rebondir
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Mer 23 Jan 2019 - 14:40
Grace de Launey & Ambroise Jones
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi
Au fond j'étais ému par la timidité de Grace, elle me demande qui m'a fait du mal. Je pose délicatement ma tasse sur mon bureau et je l'observe longuement, la jugeant du regard. Elle semble mal à l'aise et je dois faire preuve de tact. Et je choisit d'éviter la question ou du moins de l'ignorer. Elle n'a pas touché à son café.
- Ne soyez pas timide miss Delaunay, ce que je veux dire c'est que les jeunes sorciers de onze ans sont émerveillés par le monde magique et ne voient pas l'envers du décor pour la plupart ! On peut être émerveillé par quelque chose, mais il ne faut pas oublier que toute rose cache des épines . Toute féerie cache noirceur.
Je me doute aussi que les demis créatures ne sont pas bien vue par la communauté magique c'est vrai. C'est une chose que mon esprit ne comprendra jamais. Dans le sens où elles ont de la magie. Le monde magique est fabuleux oui, il est merveilleux, bien sur que je l'apprécie, mais il a son côté sinistre. Il me fait un peu penser au conte de Peter Pan de James Barrie. Le pays imaginaire est merveilleux, fabuleux mais possède sa part de cruauté. Je l'avais étudier au lycée moldu en cours de français. Les enfants perdus qui vieillissent sont éliminés par Peter, la fée clochette a une attitude plus que malsaine, et Peter lui-même n'est pas un enfant de choeur. Je me pose la question maintenant : si par chance j'avais eu des pouvoirs magiques tout comme Elena et que j'aurais été à Poudlard puis l'université sorcière, est ce que je l'aurais vu cet envers du décor ? Trop occupé à m'extasier sur telle ou telle chose. Est ce que la situation aurait été différente ? Certainement ! Même plus que certainement ! Oui maintenant que j'y pense.
- Auriez vous une idée sur la manière dont vous allez faire l'exercice ? Vous êtes une excellente comédienne, je vois l'étoile qui brille au fond de vous-même vous allez y arriver, maîtrisez vous seulement ! N'oubliez pas de l'exprimer corporellement cette émotion ! Ensuite lorsque vous le jugerez bon, visualiser une cage assez grande et essayer de l'y enfermer a double tour !
Je l'encourage tout en gardant ce froid qui me caractérise, je reste le plus pédagogique possible.
- Si votre café refroidis j'ai un micro onde ne l'oubliez pas.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Lun 4 Fév 2019 - 12:04
Avant de croire en ses rêves il faut commencer par croire en soi
lundi 10 décembre
Ne pas être timide… Plus facile à dire qu’à faire. J’avais beau me souvenir, comme si c’était hier, de mon enfance - après tout, ce n’était pas si loin que ça - où je ne me sentais pas si différente des autres, j’étais timide depuis longtemps. Enfant, je l’étais moins que mon frère jumeau. C’était moi, d’ailleurs, qui avais noué en premier notre amitié avec Autumn, Juliet, Fynn, Elwin. Avec l’adolescence, je ne m’étais sentie bien qu’avec mon petit groupe de Poufsouffle. Les autres, je n’étais pas à l’aise avec eux. Je poussai un petit soupir, discret, avant d’attraper la tasse de café et de la porter sous mon nez pour la renifler. L’odeur était étrange. Cela ne ressemblait à rien de ce que je connaissais. Enfin… J’en avais déjà vu, ce n’était pas le problème, mais je n’avais jamais eu l’occasion de renifler cette odeur ou d’y goûter. Aussi je profitai d’un peu de temps pour tenter de m’approprier ces odeurs, particulièrement étranges.
D’autant que cela me permettait de gagner du temps sur l’exercice à venir. Surtout que je comprenais de moins en moins les consignes qu’il pouvait me donner. J’avais bien compris, en tout cas, qu’il considérait que le monde n’était ni noir ni blanc. J’étais, grosso-modo, d’accord sur ce point, et bien placée pour le savoir, puisque je me considérais souvent comme une bête de foire, comme un monstre. Un aspect de moi qui m’insupportait au possible. Au bout d’un moment, je portai la tasse à mes lèvres pour goûter le breuvage. Il avait un peu refroidi, et ne me brûla donc pas le palais. Le goût, néanmoins, me fit grimacer un peu. C’était fort! Terriblement fort! Je n’étais pas certaine d’aimer, néanmoins, je ferai un effort pour le boire en entier. Parce qu’il l’avait préparé pour moi, pour répondre à ma curiosité.
Concernant les consignes, cependant:”Excusez-moi, mais je ne comprends pas en quoi enfermer la colère que je ressens dans une cage va me permettre de m’en débarrasser et de pouvoir avancer dans ma vie. C’est complètement inepte, comme idée!” Ma voix, teintée d’agacement, sonna plus dure que je ne l’aurais voulu. Surtout, elle exprima une partie de cette colère rentrée, me faisant dire des choses qui ne sortaient pas en temps normal. Comme dire qu’une idée émise par une autre personne était inepte. C’était bien là une chose que je ne me serais jamais permise. Je portais une main à ma bouche, les yeux écarquillés, outrée par ce que je venais juste de dire. “Je… Je suis désolée. Je… Je n’aurais jamais dû dire ça. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je…” baragouinai-je, rouge de honte. Je n’avais, à cet instant, qu’une envie: celle de m’enfuir, comme une lâche. En même temps, lâche je l’étais assez souvent. D’une main tremblante, je reposai la tasse sur le bureau du directeur du Lovingblow art center, m’attendant à en être renvoyée et considérée comme persona non grata à cause d’un mot sorti trop violemment, sans aucune réflexion. Un mot qui exprimait un peu mon état d’esprit des mois passés.
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Mar 12 Fév 2019 - 20:51
Grace de Launey & Ambroise Jones
Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi
ah cette jeunesse ! Même si je ne montre pas mon étonnement sur les traits glacés de mon visage, je le ressens fort bien !
- D'où est ce que j'ai dit que ça allait vous faire avancer dans la vie, jeune fille ? Cela vous aidera dans celle ci mais le but c'est de maîtriser vos émotions, de plus nous sommes dans un centre d'art il est normal de savoir gérer vos émotions néfastes pour que les meilleures parties de vous ressurgissent sur scène.
Mon ton est plus glacial encore que d'habitude je reste stoïque mais pourquoi remettre en cause un exercice de théâtre qui est connu dans le milieu ? Elle se met finalement a rougir des deux oreilles et repose sa tasse. Je remarque que ses deux mains tremblent alors qu'elle bredouille des excuses inintelligible. Qu'elle est désolée et qu'elle ne sais pas ce que il lui a pris.
- Voilà a quoi sert mon exercice, si vous arriviez à mieux maîtriser vos émotions et a être moins fougueuse ce genre de phrases ne sortirez pas de votre bouche. Imaginez un peu que vous êtes devant une personne et que sous le coup de la colère ou je ne sais pas quel autre sentiments néfastes vous sortez des propos déplacés.. ou pire si vous tombez sur une personne mauvaise elle vous ferai payer vos propos très chers ! C'est utile au théâtre mais ça peut aussi l'être pour la vie de tous les jours !
Je suis dur mais c'est ainsi que je suis et de plus c'est pour son bien. Je la regarde longuement.
- Je n'aie jamais prétendu que vous allez vous debarassez de la colère, je vous demande juste de la maîtriser de la garder en vous, on ne peut pas faire disparaître ces émotions mais on peut les maîtriser.
Ça c'est bien vrai, elle allait sans doute râler car je lui faisais la morale mais je n'en ai strictement rien à faire, au moins le message est clair.
- Vous êtes jeune, vous êtes etudiante sorcière, vous vivez sans doute les plus belles années de votre vie, vous ne vous êtes peut être pas encore confrontée à la vie la vraie vie magique, si vous ne voulez pas être la gazelle qui sert de repas au lions, maîtrisez vos sentiments ! Comme je le répète mon exercice sert beaucoup au théâtre mais il est aussi fort utile dans la vie de tous les jours.
Avais-je était trop dur ? J'ai toujours été ainsi d'autant plus que je suis très franc.
- Je préfère être franc que hypocrite, navré si cela doit vous déranger ! Mais c'est ainsi que je fonctionne ! Si vous montrez votre stress en pleine représentation, si vous stressée au point d'oublier votre texte, le public le verra et vous serez huée ! Prenez en conscience miss Delaunay !
- InvitéInvité
Re: Avant de croire en ses rêves il faut commencé par croire en soi (Grace)
Ven 22 Fév 2019 - 12:11
Avant de croire en ses rêves il faut commencer par croire en soi
lundi 10 décembre
Jamais je n’avais eu de peines à incarner un rôle. Quelque soit l’émotion que je devais montrer. Sur scène, je parvenais à me lâcher, à tout oublier. C’était dans ma vie personnelle que c’était plus compliqué. Parce que je n’acceptais pas ce que j’étais. Sur scène, c’était pour de faux. Je le savais, c’était plus facile. Mais dans la vraie vie? Je n’en pouvais plus de ne pas pouvoir compter sur ce que les gens pouvaient éprouver sur moi. Et le fait qu’il ne le comprenne pas m’énervait particulièrement. Je serrai les poings, pour, justement, ne pas dire quelque chose que je pourrais regretter. Plus facile à dire qu’à faire, d’ailleurs. Je n’aurais su dire pourquoi, mais là, ses propos m’énervaient. A croire que j’avais tellement tout gardé en moi que maintenant, j’avais atteint le point de non retour. Que, dès que j’en donnais l’opportunité à cette autre partie de moi, elle la saisissait pour sortir. Pour vider mon sac. Pourtant, je faisais mon maximum pour ne pas la laisser sortir. Pas aujourd’hui, pas maintenant alors qu’il était censé être là pour m’aider. Censé, c’était le mot parce que je n’avais pas l’impression que c’était ce qu’il faisait. Il ne se rendait pas compte, visiblement, des efforts que je faisais. De mes poings serrés, de mes ongles qui me rentraient dans la chair. C’était ça, la maîtrise? Je n’en étais pas certaine. D’autant que, plus il me faisait la morale, et plus mes ongles s’enfonçaient.
”Vous êtes jeune, vous êtes étudiante sorcière, vous vivez sans doute les plus belles années de votre vie, vous ne vous êtes peut être pas encore confrontée à la vie la vraie vie magique, si vous ne voulez pas être la gazelle qui sert de repas au lions, maîtrisez vos sentiments ! Comme je le répète mon exercice sert beaucoup au théâtre mais il est aussi fort utile dans la vie de tous les jours. Je préfère être franc que hypocrite, navré si cela doit vous déranger ! Mais c'est ainsi que je fonctionne ! Si vous montrez votre stress en pleine représentation, si vous stressée au point d'oublier votre texte, le public le verra et vous serez huée ! Prenez en conscience miss de Llaunay !” Et malgré tous mes efforts, je finis par exploser.
“Les plus belles années de ma vie? Sous prétexte que je suis étudiante sorcière? Je serais volontiers moldue, ou cracmolle, si ça me permettait d’échapper à ma malédiction. Celle qui fait que personne ne peut me voir normalement. Parce qu’il y a toujours cette part de moi qui charme malgré moi. Qui trompe les sentiments des gens à mon égard. Savez-vous ce que c’est, d’être ce que je suis? Non, bien sûr que non! Parce que vous vous en foutez. Pour vous, les sorciers sont chanceux. Et c’est tout ce que vous voyez. Vous ne vous rendez pas compte que nous ne sommes pas tous dans ce cas-là.” Je desserrai mes poings et en montrai les paumes, chacune marquée de 4 traces rouges incurvées comme mes ongles: “C’est ça, le but de votre exercice? Me contrôler jusqu’à me faire mal parce que j’essaye de contenir cette Fureur au fond de moi? Non. Je refuse. Je préfère abandonner le théâtre, si pour continuer, je dois me faire du mal.” Je ne me rendais même pas compte des larmes qui coulaient le long de mes joues. Mais, déjà, je m’étais levée de mon siège pour quitter le bureau d’Ambroise, choquée par toute cette scène irréaliste.
|
|