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It's everything you ever need || Charlie
Sam 22 Déc 2018 - 1:18
It's everything you ever need
Charlie & Diana
« And it's here right in front of you. »
Diana cherchait à tout prix un moyen de vaincre cette peur. Ce n’est pas qu’elle en avait réellement envie, c’était simplement que se rendre sur les toits ou dans la tour d’astronomie était constamment un calvaire pour elle. Elle devait trouver un sortilège ou une potion qui lui permette de ne pas se rendre compte du vide qui l’entoure. C’était pour vaincre cette peur qu’elle avait entrepris l’apprentissage de l’animagie. Elle avait risqué gros en entament ce processus car rien ne lui garantissait qu’elle prenne l’apparence d’un animal volant ou agile. Finalement, elle avait été plutôt chanceuse, à croire que c’était le destin, que cet animal lui correspondait en tout point dans sa vie. Certains nés-moldus voire même des sangs-mêlés lui ont fait part de cette histoire moldue, le vilain petit canard. Etrangement, Diana s’y retrouvait un peu dans ce conte, se demandant parfois si elle était vraiment une De León pour que son père éprouve une telle indifférence à son égard.
Diana était allée trouver le professeur de sortilège pour lui demander s’il connaissait quelqu’un pour l’aider dans son problème. Certains de ses professeurs avaient été mis au courant de sa particularité, à sa demande. Si elle n’était pas du genre à crier sur tous les toits ce qu’elle est devenue, elle avait décidé de se déclarer auprès du ministère et ainsi prévenir quelques-uns de ses professeurs, juste au cas où. Ce dernier avait aiguillée la jeune sorcière vers une autre sorcière d’une maison différente de la sienne. Charlie Rice, c’était son nom. Diana n’en avait jamais entendu parler alors la retrouver aller être une tâche assez complexe, à première vue. Il faut dire que la jeune espagnole n’est pas du genre à aller vers les autres, surtout pas pour demander s’ils connaissent quelqu’un. Fort heureusement, le professeur lui avait donné un indice de taille : la jeune femme en question faisait du Quidditch. Quel bonheur ! Diana qui a-dore le Quidditch, elle est ravie.
Avait-elle le choix ? Oui, complètement. Et si elle ne s’écoutait qu’elle-même, elle préférerait rester dans son lit à lire un ouvrage sur une constellation qu’elle adore, Orion. Un bouquin qu’elle a dévoré de nombreuses fois mais duquel elle apprend toujours quelque chose. Cependant, elle avait reçu un hibou de sa sœur, Minerva, qui la pressait pour se mettre au boulot. Minerva avait beaucoup fait pour Diana, surtout lors de son apprentissage avant la première transformation. C’était elle qui lui avait fait rencontrer cet homme qui lui avait tout appris et qui lui apprenait encore. Elle ne pouvait pas trahir sa promesse et faire l’effort de se battre contre cette peur. Alors oui, c’est à contre cœur que Diana décida d’utiliser ses petites jambes pour traverse le domaine universitaire pour se rendre dans ce lieu maudit : le stade de Quidditch. Elle n’avait pour ainsi dire jamais mis les pieds là-bas. Que ce soit à Hungcalf ou même à Beauxbâtons, l’espagnole avait constamment boycotté les matchs. Rien que l’idée de voir un balai dans les airs lui donnait la nausée. C’était déjà un énorme pas si elle parvenait à mettre les pieds sur le gazon du stade.
Plantée devant l’édifice, elle tentait de ne pas regarder vers le haut, c’était une bonne façon de tomber à la renverse. Mais à rester là sans bouger, une foule d’étudiant la bouscula, sortant probablement d’un entraînement ou du moins des vestiaires.
« Par M… »
Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que quelqu’un lui cria presque dessus pour lui demander de bouger du chemin, trop aimable. Une fois la foule passée, elle reprit son souffle et s’engouffra à l’intérieur du stade. Après avoir traversé tout un couloir, elle s’arrêta un moment. Un petit pas pour Diana, un grand pas pour l’humanité. Alors qu’elle se décida à mettre un pied sur le gazon et qu’elle leva légèrement la tête, une hirondelle qui virevoltait dans les airs pris soudainement une forme humaine et chuta, ce qui fit sursauter Diana et se cacher les yeux aussitôt.
« Mais quelle idée… J’ai toujours dit que voler était dangereux, pourquoi est-ce qu’on me pousse à le faire ??! »
Elle se parla à elle-même mais à voix haute, suffisamment pour que la personne ayant chuté ne l’entende. Quant à lui demander si elle ne s’était pas fait mal, ça ne semblait pas effleurer l’esprit de l’espagnole…
Diana était allée trouver le professeur de sortilège pour lui demander s’il connaissait quelqu’un pour l’aider dans son problème. Certains de ses professeurs avaient été mis au courant de sa particularité, à sa demande. Si elle n’était pas du genre à crier sur tous les toits ce qu’elle est devenue, elle avait décidé de se déclarer auprès du ministère et ainsi prévenir quelques-uns de ses professeurs, juste au cas où. Ce dernier avait aiguillée la jeune sorcière vers une autre sorcière d’une maison différente de la sienne. Charlie Rice, c’était son nom. Diana n’en avait jamais entendu parler alors la retrouver aller être une tâche assez complexe, à première vue. Il faut dire que la jeune espagnole n’est pas du genre à aller vers les autres, surtout pas pour demander s’ils connaissent quelqu’un. Fort heureusement, le professeur lui avait donné un indice de taille : la jeune femme en question faisait du Quidditch. Quel bonheur ! Diana qui a-dore le Quidditch, elle est ravie.
Avait-elle le choix ? Oui, complètement. Et si elle ne s’écoutait qu’elle-même, elle préférerait rester dans son lit à lire un ouvrage sur une constellation qu’elle adore, Orion. Un bouquin qu’elle a dévoré de nombreuses fois mais duquel elle apprend toujours quelque chose. Cependant, elle avait reçu un hibou de sa sœur, Minerva, qui la pressait pour se mettre au boulot. Minerva avait beaucoup fait pour Diana, surtout lors de son apprentissage avant la première transformation. C’était elle qui lui avait fait rencontrer cet homme qui lui avait tout appris et qui lui apprenait encore. Elle ne pouvait pas trahir sa promesse et faire l’effort de se battre contre cette peur. Alors oui, c’est à contre cœur que Diana décida d’utiliser ses petites jambes pour traverse le domaine universitaire pour se rendre dans ce lieu maudit : le stade de Quidditch. Elle n’avait pour ainsi dire jamais mis les pieds là-bas. Que ce soit à Hungcalf ou même à Beauxbâtons, l’espagnole avait constamment boycotté les matchs. Rien que l’idée de voir un balai dans les airs lui donnait la nausée. C’était déjà un énorme pas si elle parvenait à mettre les pieds sur le gazon du stade.
Plantée devant l’édifice, elle tentait de ne pas regarder vers le haut, c’était une bonne façon de tomber à la renverse. Mais à rester là sans bouger, une foule d’étudiant la bouscula, sortant probablement d’un entraînement ou du moins des vestiaires.
« Par M… »
Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que quelqu’un lui cria presque dessus pour lui demander de bouger du chemin, trop aimable. Une fois la foule passée, elle reprit son souffle et s’engouffra à l’intérieur du stade. Après avoir traversé tout un couloir, elle s’arrêta un moment. Un petit pas pour Diana, un grand pas pour l’humanité. Alors qu’elle se décida à mettre un pied sur le gazon et qu’elle leva légèrement la tête, une hirondelle qui virevoltait dans les airs pris soudainement une forme humaine et chuta, ce qui fit sursauter Diana et se cacher les yeux aussitôt.
« Mais quelle idée… J’ai toujours dit que voler était dangereux, pourquoi est-ce qu’on me pousse à le faire ??! »
Elle se parla à elle-même mais à voix haute, suffisamment pour que la personne ayant chuté ne l’entende. Quant à lui demander si elle ne s’était pas fait mal, ça ne semblait pas effleurer l’esprit de l’espagnole…
(c) DΛNDELION
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Mar 25 Déc 2018 - 22:31
diana // charlie
it's everything you ever need.
Depuis qu’elle était revenue de Madagascar, Charlie n’avait pas tellement eu le temps de voler ou de s’entraîner au Quidditch. Certes, en tant qu’attrapeuse, elle avait un peu tendance à jouer solo, néanmoins on l’avait réprimandée pour ses absences, et ce à juste titre. Même une fois revenue et son épaule réparée, elle était repartie en vadrouille sans poser le pied dans le stade. Aussi, elle avait accepté sans rechigner les remontrances du capitaine, et s’était engagée à être plus souvent présente pour les entraînements. De toute façon, elle avait intérêt à se tenir à carreaux : ces deux semaines d’absence n’avaient pas aidé son cas auprès de ses professeurs ou même du travail. Le message qu’on lui avait fait passer partout était clair : prendre ses responsabilités, être assidue et fiable, ou bien on se passerait d’elle. Le truc, c’est que tout ça, jusqu’alors, elle n’en avait jamais été capable dans sa vie. Assidue, peut être. Quand elle n’avait pas le choix, à Poudlard, ou au début de ses études à Hungcalf. Surtout parce qu’elle s’arrangeait toujours pour ne pas se faire choper lorsqu’elle faisait des conneries, ou placer ses voyages à des moments où on ne s’apercevrait pas de son absence. Mais pour le reste…
Néanmoins, en l’occurrence, les conséquences de ses actions risquaient d’être désagréables si elle ne se remuait pas et ne répondait pas à ce qu’on attendait d’elle. Elle s’était donc rendu à un entraînement de l’équipe des summerbee, comme elle était censée le faire, comme elle ne l’avait pas fait autant qu’elle l’aurait dû dernièrement. Est-ce qu’elle avait choisi le poste d’attrapeur justement parce que ça lui permettait de jouer solo ? Elle n’aurait pas été jusque là. Mais dire que ça ne lui avait pas effleuré l’esprit à l’époque de ses premiers essais aurait été un mensonge. Bien entendu, si on le lui avait demandé, elle aurait haussé les épaules et nié. Enfin, bref, elle s’était rendue à l’entraînement. Avait suivi les explications du capitaine en ce qui concernait la stratégie qu’ils adopteraient durant le prochain match. L’avait écouté sermonner l’équipe, leur promettant une place ridicule dans le classement si ils ne faisaient pas mieux et ne travaillaient pas plus dur. Puis s’était donnée de son mieux pendant que les autres s’entraînaient. Elle s’était proposée pour aider, mais on lui avait tout simplement intimé de s’entraîner au vol, à la vitesse, au slalom, et elle s’était même autorisée à sortir un vif d’or qu’elle laissait s’éloigner un peu avant de le rattraper. Elle se laissait enivrer par la sensation de hauteur, un doux vertige imprégnant son corps, et une fois l’entraînement terminé elle se trouva un peu frustrée. Elle avait envie de monter plus haut, de voler plus, d’être libre. Aussi, une fois les autres partis, elle avait volé encore un peu, puis déposé son balais près des gradins, gardé son maillot de l’équipe de sa maison, et s’était transformée, adoptant sa forme d’hirondelle. Elle ne s’était pas métamorphosée depuis un moment, et la sensation de devenir un oiseau, léger, libre, rapide, fut un délice. Elle enchaîna les boucles, dessinant dans le ciel des figures aux lignes déliées, se laissant par moment presque tomber pour remonter en flèche, son bec fendant l’air, le vent sur ses plumes une caresse un peu brutale contre laquelle elle devait lutter.
Elle continua à jouer ainsi seule avec le vent pendant un moment, allant même jusqu’à se rapprocher des bâtiments, frôler les fenêtres, passer dans les arcades, sous les arbres, entre les branches. Intérieurement, une sensation de chaleur l’envahissait. Elle oubliait les soucis et les questions qui lui encombraient normalement la tête l’espace d’un instant pour profiter de l’air vivifiant des Highlands sur le duvet de son ventre. Elle prit même le temps de se poser sur une branche en hauteur pour se lisser les plumes des ailes et observer les alentours. La vue qu’on avait en volant était à nulle autre pareille, aussi Charlie était ravie que sa forme animale soit un oiseau. Néanmoins, alors qu’elle revenait tranquillement au niveau du stade, partie pour aller se retransformer dans un coin à l’abri des regards, elle eut du mal à se concentrer. C’étaient quelques pensées, d’abord, peu nombreuses, sur les choses qui avaient eu lieu ces derniers temps, leurs conséquences dans sa vie. Ensuite, sur les cours. Sur son hésitation quant au fait de continuer ses études. Sur son désir de tenter de trouver un travail chez Ollivanders, même à mi-temps, même quelques heures par semaine, et de quitter celui qu’elle avait actuellement. D’autant qu’avec un peu de chance, ses voyages en quête de composants rare pourraient se faire comme partie intégrante de son travail. L’esprit encombré de toutes ces questions, elle réalisa qu’elle ne pourrait pas garder sa forme à plumes beaucoup plus longtemps. Elle se précipita donc pour se rapprocher du sol au maximum, histoire de ne pas faire une chute trop grave, et alors qu’elle n’était plus très haut, certainement à moins de six mètres du sol, son corps reprit sa forme humaine sans qu’elle n’y puisse rien. Elle ne battit même pas des bras, n’avait de toute façon pas sa baguette sur elle qu’elle avait laissé au sol dans son sac, et s’affala donc avec toute la lourdeur d’un corps humain sur le sol. Elle eut néanmoins la bonne idée de mettre les pieds en avant et d’esquisser une roulade en arrivant en bas, ce qui l’aida certainement à éviter de se faire trop mal. C’était une habituée des chutes, puisque l’escalade allait souvent avec son lot de glissades, de dérapage, de sauts dans le vide et d’accidents. Ainsi donc, elle avait acquis quelques réflexes. Une voix retentit non loin d’elle, emprunte de peur, et surtout qui semblait s’interroger sur les motivations qui pourraient pousser quelqu’un à voler.
Charlie se redressa tant bien que mal, s’épousseta. Elle aurait certainement pas mal de bleus et de bosses, mais elle ne s’en tirait pas trop mal. Et puis, elle était dure à la douleur. Elle fit donc un sourire goguenard à la jeune femme qui se tenait non loin, le visage caché derrière ses mains. « C’est justement parce que c’est dangereux que c’est excitant de voler. C’est pas très différent d’apprivoiser des créatures dangereuses ou cultiver des plantes vénéneuses. Ou bien de jeter des sortilèges. » Alors qu’elle souriait, ses lèvres se montraient douloureuses et elle passa le bout des doigts dessus. Elle constata que du sang marquait sa peau, et en déduit que sa lèvre était fendue. Néanmoins, elle n’avait pas sa baguette et ne pouvait donc pas faire grand chose pour soigner cette vilaine coupure. Son sac n’était néanmoins pas loin, et elle n’eut qu’à franchir les quelques mètres qui l’en séparaient pour aller le récupérer ainsi que son balais. Une fois sa baguette en main, elle lança un rapide episkey avant de revenir vers la jeune femme aux cheveux bruns. Elle ne l’avait jamais vue, mais si celle ci se trouvait ici, c’était sûrement pour une raison. La summerbee inclina donc légèrement la tête sur le côté. « Je peux t’aider ? Tu cherches quelqu’un ? Ou quelque chose ? » Elle rabattit une mèche de cheveux légèrement imprégnés de sueur qui s’était échappée de son chignon fait à la va-vite, et laissa son sac tomber au sol pour continuer à s’épousseter de la main qui ne tenait pas son balais, tapotant son maillot aux couleurs de sa maison comme si cela suffirait à le débarrasser de la boue qui l’émaillait. Bon, peut être que si elle voulait faire honneur aux summerbee au prochain match, laver son maillot serait une bonne idée.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: It's everything you ever need || Charlie
Mar 25 Déc 2018 - 23:52
It's everything you ever need
Charlie & Diana
« And it's here right in front of you. »
Elle se demandait sincèrement ce qui pouvait avoir traversé l’esprit de cette personne. Si elle cherchait à être discrète, elle aurait mieux fait de choisir un endroit autre que le stade de Quidditch. Cette chute pouvait la compromettre si elle cherchait à garder cela secret. Diana se sentit très mal lorsqu’elle fut témoin de cette chute. Le simple fait de voir quelqu’un tomber même si la hauteur n’est pas spectaculaire pour quelqu’un de normal, à l’espagnole, ça fait quelque chose. Elle ne comprenait vraiment pas, et surtout, elle avait du mal à saisir la raison pour laquelle on tenait absolument à lui faire vaincre sa peur. Même si elle parvenait demain à ne plus avoir la même peur qu’aujourd’hui, elle ne monterait certainement pas sur un balai pour autant.
La discrétion légendaire de l’espagnole fit que l’inconnue avait bel et bien entendu sa remarque. Parler dans sa tête, c’est quelque chose qu’elle ne sait pas faire. Elle n’a pas de filtre, tout ce qu’elle pense, ça sort. La jeune femme qui venait de chuter répliqua donc à ce que Diana venait de dire, même si elle ne lui avait pas directement adressé la parole, à l’origine. Selon elle, c’était parce que c’était dangereux que les gens volaient. Ce n’est pas ce que Diana avait appris, certains animaux volent parce que c’est dans leur nature tandis que les humains ne sont pas faits pour ça. Pour la Pokeby, c’est contre nature. Elle remarqua alors le sang sur les lèvres de la blonde, exprimant alors un air de dégoût sur son visage. Celle-ci donna des exemples de choses que les gens font et qui sont dangereuses. Sans trop réfléchir, Diana répondit à son tour.
« Regarder les étoiles et les étudier, ce n’est pas dangereux. »
L’inconnue s’éloigna pour aller récupérer son balai ainsi que sa baguette, grâce à laquelle elle soigna sa lèvre. Heureusement, car c’était vraiment moche à voir. Rien que l’idée de chuter et de pouvoir se faire des bleus ou de saigner de la lèvre, ça ne lui donnait pas vraiment envie. Diana avait encore la possibilité de faire demi-tour et de rester dans sa peur infinie du vide et des hauteurs. Elle prenait alors le risque de s’embrouiller avec sa sœur. Minerva avait tant fait pour la jeune sorcière que ce serait une insulte à son encontre. Diana n’était pas totalement dénuée de cœur, quand il s’agit de ses sœurs, elle semble à peu près normale. Juste traumatisée par ce manque d’amour d’un père. La sorcière fut tirée de ses pensées par la voix de la fille à la chevelure blonde. Celle-ci lui posa trois questions à la fois. Une chose satisfaisante pour Diana qui aime beaucoup quand les choses vont par trois. Elle ne connaît pas Charlie Rice, mais on lui avait dit qu’elle trouverait une sorcière animagus au stade, alors, ça ne pouvait qu’être elle.
« Je suppose que tu es Charlie Rice. Le professeur de Sortilèges m’a parlé de toi, il paraît que tu peux m’aider. »
Il paraît. Il faut dire que Diana n’est pas trop convaincue après avoir vu la chute de la jeune animagus. Elle pensait qu’on l’aurait dirigée vers quelqu’un maîtrisant totalement sa transformation, pas vers une apprentie comme elle. Elle aurait mieux fait de se tourner vers le professeur de métamorphose ou quelqu’un comme ça. Enfin bon, elle est venue jusque là, donc maintenant, elle va pas faire demi-tour. Mettre les pieds sur un terrain de Quidditch et voir quelqu’un voler dans les airs, c’est déjà quelque chose d’énorme.
« T’es animagus, c’est ça ? »
Elle connaît la réponse, mais elle a souvent observé ses proches poser des questions dont ils connaissaient la réponse, ça permet de faire la conversation paraît-il. Pas qu’elle ait envie de discuter avec cette jeune femme, c’est juste que si elle se montre un peu moins… elle, elle aura plus de chance de la convaincre de l’aider. Même si, entre nous, Diana ne sait pas si on peut faire quoi que ce soit pour elle.
La discrétion légendaire de l’espagnole fit que l’inconnue avait bel et bien entendu sa remarque. Parler dans sa tête, c’est quelque chose qu’elle ne sait pas faire. Elle n’a pas de filtre, tout ce qu’elle pense, ça sort. La jeune femme qui venait de chuter répliqua donc à ce que Diana venait de dire, même si elle ne lui avait pas directement adressé la parole, à l’origine. Selon elle, c’était parce que c’était dangereux que les gens volaient. Ce n’est pas ce que Diana avait appris, certains animaux volent parce que c’est dans leur nature tandis que les humains ne sont pas faits pour ça. Pour la Pokeby, c’est contre nature. Elle remarqua alors le sang sur les lèvres de la blonde, exprimant alors un air de dégoût sur son visage. Celle-ci donna des exemples de choses que les gens font et qui sont dangereuses. Sans trop réfléchir, Diana répondit à son tour.
« Regarder les étoiles et les étudier, ce n’est pas dangereux. »
L’inconnue s’éloigna pour aller récupérer son balai ainsi que sa baguette, grâce à laquelle elle soigna sa lèvre. Heureusement, car c’était vraiment moche à voir. Rien que l’idée de chuter et de pouvoir se faire des bleus ou de saigner de la lèvre, ça ne lui donnait pas vraiment envie. Diana avait encore la possibilité de faire demi-tour et de rester dans sa peur infinie du vide et des hauteurs. Elle prenait alors le risque de s’embrouiller avec sa sœur. Minerva avait tant fait pour la jeune sorcière que ce serait une insulte à son encontre. Diana n’était pas totalement dénuée de cœur, quand il s’agit de ses sœurs, elle semble à peu près normale. Juste traumatisée par ce manque d’amour d’un père. La sorcière fut tirée de ses pensées par la voix de la fille à la chevelure blonde. Celle-ci lui posa trois questions à la fois. Une chose satisfaisante pour Diana qui aime beaucoup quand les choses vont par trois. Elle ne connaît pas Charlie Rice, mais on lui avait dit qu’elle trouverait une sorcière animagus au stade, alors, ça ne pouvait qu’être elle.
« Je suppose que tu es Charlie Rice. Le professeur de Sortilèges m’a parlé de toi, il paraît que tu peux m’aider. »
Il paraît. Il faut dire que Diana n’est pas trop convaincue après avoir vu la chute de la jeune animagus. Elle pensait qu’on l’aurait dirigée vers quelqu’un maîtrisant totalement sa transformation, pas vers une apprentie comme elle. Elle aurait mieux fait de se tourner vers le professeur de métamorphose ou quelqu’un comme ça. Enfin bon, elle est venue jusque là, donc maintenant, elle va pas faire demi-tour. Mettre les pieds sur un terrain de Quidditch et voir quelqu’un voler dans les airs, c’est déjà quelque chose d’énorme.
« T’es animagus, c’est ça ? »
Elle connaît la réponse, mais elle a souvent observé ses proches poser des questions dont ils connaissaient la réponse, ça permet de faire la conversation paraît-il. Pas qu’elle ait envie de discuter avec cette jeune femme, c’est juste que si elle se montre un peu moins… elle, elle aura plus de chance de la convaincre de l’aider. Même si, entre nous, Diana ne sait pas si on peut faire quoi que ce soit pour elle.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: It's everything you ever need || Charlie
Mer 26 Déc 2018 - 14:59
diana // charlie
it's everything you ever need.
Alors que Charlie se redressait et tentait d’épousseter au mieux son maillot jaune bouton d’or, la jeune femme maugréait quelque chose en réponse à ce que Charlie avait dit. Regarder les étoiles et les étudier, ce n’était pas dangereux. Charlie haussait les épaules avec une moue dubitative. « Non, mais c’est s’intéresser à l’inconnu. Et l’inconnu c’est souvent effrayant ou dangereux. Donc c‘est un peu la même chose. » Elle n’était pas totalement sûre de son raisonnement, et pour éviter que la brune ne la contredise elle alla donc récupérer son balai, son sac et sa baguette grâce à laquelle elle soigna sa lèvre qui s’était fendue. Elle essuya le sang qui était resté sur sa peau d’un revers de manche, avant d’interroger l’inconnue sur les raisons de sa présence. Charlie hocha la tête lorsque la jeune femme présuma correctement de son identité. Bon, elle aurait pu être quelqu’un d’autre. Mais pour le coup, le hasard faisait bien les choses. Elle soupira légèrement lorsque son interlocutrice évoqua le professeur de sortilèges. Il lui avait promis une punition, ou plus exactement un moyen de développer son sens des responsabilités. Elle supposa que cette jeune femme devait être le moyen en question.
Elle haussa les sourcils, son sourire se dissipant quelque peu. « C’est possible que j’puisse t’aider ouais, mais si tu m’explique pas de quoi tu as besoin, ça risque tout de suite être plus compliqué. » Elle plissait les yeux et souriait légèrement de nouveau. Après tout, ce n’était pas de la faute de cette jeune femme si elle était l’instrument d’une punition exemplaire. Bien sûr, le professeur lui avait signifié que c’était censé la faire évoluer, elle aussi. Soi-disant qu’elle manquait de maturité, qu’elle n’était pas fiable. Elle avait gardé le nez pointé vers le sol lors de ses remontrances, mais avait eu envie de faire la moue. Elle était bien assez fiable comme ça, non mais oh. Et puis, ce genre de remontrance l’agaçaient. Parce qu’elle se donnait pour avoir des bonnes notes, on attendait d’elle qu’elle soit une petit élève exemplaire, qu’elle se tienne à carreaux.
Elle reporta son attention sur la jeune femme qui lui faisait face lorsque celle-ci l’interrogea sur son statut d’animagus. Elle haussa les épaules. Si elle avait voulu être discrète à une époque, elle s’était vite rendu compte que le manque de filtre sur ses paroles et ses diverses mésaventures n’étaient pas le meilleur moyen de cacher une capacité à se transformer. « Tu connais déjà la réponse à cette question, je crois, » lança-t-elle en s’appuyant sur son balai. La jeune femme venait littéralement de la voir quitter sa forme d'hirondelle et s'affaler au sol. Inutile de demander des choses que l’on savait déjà. Elle dévisagea la fille qui se tenait face à elle, semblant légèrement mal à l’aise. Elle se redressa légèrement, attrapa son sac au sol et lui fit signe de la suivre. « bon, bah, viens. On va aller s’asseoir pour discuter tranquillement. » Elle la guida vers le banc de touche, juste à côté des gradins les plus proches, lâcha son sac au sol, posa son balai contre le banc et s’assit avec un grognement. Le bas de son dos était particulièrement douloureux, la faute à des efforts physiques peut être trop nombreux et trop intenses d’un seul coup, et certainement à cette dernière chute qui n’avait pas vraiment été une expérience agréable. Elle se massa légèrement le dos tout en se tournant vers la jeune femme. « Alors, j’sais pas, présente toi, tout ça. Dis moi pourquoi t’es ici. Parce que je suis pas forcément contre le fait de t’aider mais faut me dire pour quoi t’as besoin d’aide du coup. » Elle n’était pas vraiment sûre de savoir quelle aide elle pourrait apporter à quelqu’un.
Bien sûr, elle avait des notes excellentes, mais ne se considérait pas vraiment comme le genre de personne à pouvoir faire du tutorat. Elle n’avait pas forcément la patience ni la pédagogie. Elle étira son bras droit, puis le gauche, et défit ses cheveux pour refaire un chignon un peu moins bordélique que le précédent. Une fois cela fait, elle sortit une gourde de son sac, et but l’eau qui s’y trouvait à longues gorgées, ce qui eut pour effet à la fois de la rafraîchir et, du coup, de lui donner un peu froid. Maintenant que l’effort était terminé, le vent de décembre s’insinuait sous les différentes couches qu’elle portait, à travers les mailles du tricot qu’elle avait enfilé sous son maillot, etc. Certes, c’était vivifiant, pour l’instant. Mais ça serait probablement bientôt une sensation désagréable. Malgré les gradins qui les protégeaient légèrement du vent, la bise soufflait quand même méchamment sur les deux jeunes femmes.
love.disaster
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Ven 4 Jan 2019 - 9:57
It's everything you ever need
Charlie & Diana
« And it's here right in front of you. »
Diana ne comprenait pas cet intérêt pour le danger, pourtant, elle était du genre à savoir se trouver dans des situations compliquées. Beaucoup d’étudiants de Beauxbâtons se souvenaient encore de son petit épisode héroïque, quand elle avait plongé dans le lac gelé pour récupérer quelqu’un qui s’était noyé. Elle l’avait fait sans réfléchir, parce qu’elle avait eu le pressentiment que c’était la chose à faire. Pourtant, elle ne serait jamais allée se baigner de son plein gré, pour braver le danger. Lorsqu’elle nage, lorsqu’elle patine, elle sait qu’elle ne risque rien, parce qu’elle maîtrise ses gestes, parce qu’elle a confiance. Elle donne donc l’exemple des étoiles, choses non dangereuse et passionnante. La jeune femme à la chevelure blonde répondit que c’était s’intéresser à l’inconnu et que ça revenait au même. Diana haussa les épaules. Pour elle, le ciel n’a aucun secret, il ne s’agit pas du tout de l’inconnu.
L’espagnole suppose donc l’identité de la jeune femme et lui fait savoir qu’elle pourrait l’aider. Cette dernière confirme qu’elle pourrait effectivement faire cela mais que si elle ne connaît pas la nature de cette aide, ça risque d’être un peu compliqué. En effet. Diana allait ouvrir la bouche pour expliquer le but de cette petite visite mais la jeune femme répondit alors à la deuxième question de la De León. Oui, Diana savait déjà la réponse. Elle avait bien vu ce qu’il venait de se produire sous ses yeux, mais par politesse, encore une fois, elle avait préféré en parler sous forme de question plutôt que de l’affirmer. Charlie proposa alors à Diana d’aller s’asseoir pour discuter tranquillement. La jeune femme grimaça légèrement, rien que l’idée de discuter l’embêtait, elle avait songé plutôt à expliquer vite fait son problème et puis c’est tout. Mais bon, si elle veut obtenir quelque chose de cette Mademoiselle Rice, elle allait devoir faire des efforts de sociabilité et de communication.
« Okay. »
Elle se mit en route en direction du banc que la jeune femme avait désigné et s’assied à ses côtés, sans la regarder. Les pieds de l’espagnole semblaient être vachement plus intéressants à observer. Si elle levait les yeux, elle allait sûrement se sentir mal avec ces hauts gradins, ces hauts anneaux, tout ce qu’elle déteste par-dessus tout. Puis elle releva légèrement la tête vers Charlie lorsque cette dernière lui demanda de se présenter et d’expliquer en quoi elle pouvait lui être utile. C’est vrai, elle s’était apprêtée à lui dire un peu plus tôt mais avait été interrompue.
« Je suis Diana De León. Je suis en quatrième année d’architecture enchantée et mes matières préférées sont l’arithmancie et l’astronomie. Il n’y a rien de plus passionnant ! J’ai un seul véritable ami, il s’appelle Bob. C’est mon botruc de compagnie, mais là, il est resté dormir dans ma chambre. »
Avec elle, c’est tout ou rien. Si on ne lui demande pas, elle ne dira rien d’elle, mais si on veut qu’elle se présente, elle pourrait faire toute une dissertation. Ce n’est que quand elle réalise qu’elle perd le point le plus intéressant de vue, qu’elle se ressaisit et écourte sa biographie.
« Tu peux m’aider parce que t’es animagus et que ta forme est un oiseau. »
Elle ne s’attarde pas sur quel type d’oiseau, ça ne l’a jamais intéressée puisque tout ce qui peut voler, ça lui provoque des malaises.
« Moi aussi, je suis une sorte d’oiseau quand je me transforme. Je suis un cygne noir. Ironique nan ? »
Ironique, oui, quand on la connaît. En revanche, pour Charlie, ça ne doit pas trop crever les yeux. Diana marque un temps d’arrêt, jusqu’à ce qu’elle réalise que la jeune femme ne comprend pas où elle veut en venir.
« J’ai peur des hauteurs et du vide. Je ne peux pas voler ni regarder vers le ciel, sinon je me sens pas bien. D’ailleurs, j’ai fait un énorme effort en venant ici aujourd’hui, parce que j’avais jamais mis les pieds dans un stade de Quidditch. »
Ça montre en quelque sorte la motivation de la jeune sorcière. Malgré ses apparences, elle a vraiment cette volonté de vaincre sa peur. Elle fait pour sa sœur, principalement. On pourrait croire qu’elle le fait pour son fiancé, mais actuellement, elle a encore un peu de mal à se faire à l’idée qu’elle soit fiancée à quelqu’un. Le fait que l’idée vienne de son père, comme s’il en avait quelque chose à faire d’elle, ça la rend d’autant plus réticente à l’idée de voir ce jeune garçon. Il n’est pourtant pas méchant, il paraît, et puis son nom de famille c’est Moon, et cette seule idée fait parfois sourire Diana un peu bêtement. Elle revient à la réalité.
« Du coup, le prof m’a dit que tu pourrais m’aider à vaincre cette peur… Mais j’y crois pas trop. Il y a beaucoup de boulot… »
L’espagnole suppose donc l’identité de la jeune femme et lui fait savoir qu’elle pourrait l’aider. Cette dernière confirme qu’elle pourrait effectivement faire cela mais que si elle ne connaît pas la nature de cette aide, ça risque d’être un peu compliqué. En effet. Diana allait ouvrir la bouche pour expliquer le but de cette petite visite mais la jeune femme répondit alors à la deuxième question de la De León. Oui, Diana savait déjà la réponse. Elle avait bien vu ce qu’il venait de se produire sous ses yeux, mais par politesse, encore une fois, elle avait préféré en parler sous forme de question plutôt que de l’affirmer. Charlie proposa alors à Diana d’aller s’asseoir pour discuter tranquillement. La jeune femme grimaça légèrement, rien que l’idée de discuter l’embêtait, elle avait songé plutôt à expliquer vite fait son problème et puis c’est tout. Mais bon, si elle veut obtenir quelque chose de cette Mademoiselle Rice, elle allait devoir faire des efforts de sociabilité et de communication.
« Okay. »
Elle se mit en route en direction du banc que la jeune femme avait désigné et s’assied à ses côtés, sans la regarder. Les pieds de l’espagnole semblaient être vachement plus intéressants à observer. Si elle levait les yeux, elle allait sûrement se sentir mal avec ces hauts gradins, ces hauts anneaux, tout ce qu’elle déteste par-dessus tout. Puis elle releva légèrement la tête vers Charlie lorsque cette dernière lui demanda de se présenter et d’expliquer en quoi elle pouvait lui être utile. C’est vrai, elle s’était apprêtée à lui dire un peu plus tôt mais avait été interrompue.
« Je suis Diana De León. Je suis en quatrième année d’architecture enchantée et mes matières préférées sont l’arithmancie et l’astronomie. Il n’y a rien de plus passionnant ! J’ai un seul véritable ami, il s’appelle Bob. C’est mon botruc de compagnie, mais là, il est resté dormir dans ma chambre. »
Avec elle, c’est tout ou rien. Si on ne lui demande pas, elle ne dira rien d’elle, mais si on veut qu’elle se présente, elle pourrait faire toute une dissertation. Ce n’est que quand elle réalise qu’elle perd le point le plus intéressant de vue, qu’elle se ressaisit et écourte sa biographie.
« Tu peux m’aider parce que t’es animagus et que ta forme est un oiseau. »
Elle ne s’attarde pas sur quel type d’oiseau, ça ne l’a jamais intéressée puisque tout ce qui peut voler, ça lui provoque des malaises.
« Moi aussi, je suis une sorte d’oiseau quand je me transforme. Je suis un cygne noir. Ironique nan ? »
Ironique, oui, quand on la connaît. En revanche, pour Charlie, ça ne doit pas trop crever les yeux. Diana marque un temps d’arrêt, jusqu’à ce qu’elle réalise que la jeune femme ne comprend pas où elle veut en venir.
« J’ai peur des hauteurs et du vide. Je ne peux pas voler ni regarder vers le ciel, sinon je me sens pas bien. D’ailleurs, j’ai fait un énorme effort en venant ici aujourd’hui, parce que j’avais jamais mis les pieds dans un stade de Quidditch. »
Ça montre en quelque sorte la motivation de la jeune sorcière. Malgré ses apparences, elle a vraiment cette volonté de vaincre sa peur. Elle fait pour sa sœur, principalement. On pourrait croire qu’elle le fait pour son fiancé, mais actuellement, elle a encore un peu de mal à se faire à l’idée qu’elle soit fiancée à quelqu’un. Le fait que l’idée vienne de son père, comme s’il en avait quelque chose à faire d’elle, ça la rend d’autant plus réticente à l’idée de voir ce jeune garçon. Il n’est pourtant pas méchant, il paraît, et puis son nom de famille c’est Moon, et cette seule idée fait parfois sourire Diana un peu bêtement. Elle revient à la réalité.
« Du coup, le prof m’a dit que tu pourrais m’aider à vaincre cette peur… Mais j’y crois pas trop. Il y a beaucoup de boulot… »
(c) DΛNDELION
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Sam 5 Jan 2019 - 13:20
diana // charlie
it's everything you ever need.
Une fois qu’elles étaient assises, l’inconnu finit par se présenter. Diana De León. Charlie une moue imperceptible. Jamais entendu parler. Et puis soudain le flux d’informations se fit torrent tant et si bien que la summerbee ne put s’empêcher de hausser les sourcils. Très bien, maintenant elle connaissait la vie entière de la jeune femme, mais ça ne l’avançait pas plus. « Okay… » marmonna-t-elle d’un ton dubitatif. Elle ne voyait pas non plus en quoi ça la regardait que la brune ait pour seul ami un Botruc. Bon, elle aimait bien les Botrucs, comme la plupart des créatures, et en temps normal elle aurait certainement interrogé Diana avec enthousiasme. Mais là, le sujet était tout autre. Elle but une nouvelle gorgée d’eau puis s’essuya la bouche d’un revers de manche tandis que l’espagnole reprenait. Charlie fronça un peu les sourcils. Elle ne voyait toujours pas vraiment le rapport. Certes, elle était animagus. Certes, sa forme était un oiseau. Mais il y avait certainement des animagi volants plus expérimentés qu’elle dans l’université. « D’accord, mais… » Elle ne termina pas sa phrase, laissant sa camarade continuer. Elle n’avait pas besoin qu’on la coache pour ce qui était de se transformer, donc. C’était ce que Charlie avait pensé au début, mais manifestement ce n’était pas ça, et ce n’était sûrement pas plus mal vu qu’elle même ne maîtrisait pas totalement cette capacité, du moins pas encore. En revanche, elle haussa les épaules sur la fin de la phrase. Elle ne voyait absolument pas l’ironie de la situation. « Sûrement, je suppose ? » Se contenta-t-elle de commenter en attendant la suite qui, logiquement, devrait expliquer pourquoi c’était si ironique.
Effectivement, la phrase suivante de la jeune femme face à elle éclaira sa lanterne. Et elle hocha la tête. Elle savait que sa témérité était plutôt quelque chose de connu parmi ses amis, mais elle était un peu étonnée que sa réputation la précède même auprès des profs… Puis elle réalisa que le professeur de Sortilèges l’avait vue revenir tout sourire après deux semaines de disparition, le visage encore marqué de vilaines griffures. Finalement, ça paraissait plutôt logique. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. « Ah ouais, jamais ? Eh ben. Je comprends que ça soit ennuyeux si tu te transformes en cygne effectivement. » Elle réfléchissait à ce que ça impliquait. La jeune femme n’avait elle pas évoqué l’astronomie ? Comment faisait-elle pour se rendre en haut de la tour ? Charlie commençait à entrevoir l’ampleur du problème. En tout cas, pour une punition, c’était une punition compliquer à gérer, c’était certain. La blonde hocha la tête. « On peut toujours essayer, ça coûte pas grand chose. » dit-elle d’un ton qui se voulait rassurant. « J’imagine que si t’as pris la peine de venir au stade et tout ça c’est que tu es plutôt motivée de ton côté en tout cas. »
Elle referma sa gourde et la laissa nonchalamment tomber dans son sac. « Par contre, y’a un truc qui m’intrigue. Tu dis que tu ne peux pas regarder vers le ciel, mais tout à l’heure tu parlais d’étudier les étoiles… Ça implique forcément de regarder vers le ciel, non ? » Si elle voulait comprendre exactement ce que ce problème impliquait, elle allait devoir poser pas mal de questions. Elle remis une mèche de cheveux rebelle en place derrière son oreille et sortit une serviette de son sac pour s’éponger le visage même si celui ci avait séché grâce au vent. « Tu sais si tu as un vertige organique ? Un problème de l’oreille interne, je veux dire ? Ou si c’est juste psychologique ? » Parce que si c’était un vertige organique, même avec toute la bonne volonté du monde, Charlie ne pourrait pas venir en aide à la jeune femme. « Qu’est-ce que tu aimes faire normalement ? Comme sport, comme activité, tout ça, je veux dire. » Elle pourrait commencer par là. Prendre ce sport et souligner les similitudes avec le vol, essayer de dissocier le fait de se trouver dans les airs d’émotions négatives. Et puis, si elle aimait l’astrologie, elle regardait déjà régulièrement vers le ciel, peut être simplement de manière détournée. Certes, Charlie n’était pas psy. Elle avait tendance, personnellement, à aller au devant de ses peurs. Mais ce n’était pas forcément le cas de tout le monde, aussi elle se garda bien de faire une remarque. Elle se leva du banc et saisit son sac. Ce n'était peut être pas la peine de rester là à prendre froid, surtout si Diana n'était pas très à l'aise dans le stade. Elle aurait tout le temps de la sortir de sa zone de confort plus tard.
love.disaster
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Lun 14 Jan 2019 - 14:31
It's everything you ever need
Charlie & Diana
« And it's here right in front of you. »
Les présentations étaient faites. C’est une chose que les gens normaux font. Ce n’est pas que Diana ne se considère pas comme une personne normale, c’est juste que c’est pas trop son truc, sociabiliser. Mais elle a appris par cœur la formule classique pour se présenter. Dire son nom, ce qu’on fait dans la vie, plus un truc qu’on aime bien histoire de se caractériser un peu plus qu’à travers un nom qui parfois n’apporte rien et des études ou un métier qui ne permettent pas à une personne de se démarquer tant le choix fait à ce niveau a été banal. Alors voilà, Diana, ce qui la démarque selon elle, c’est Bob. Sacré Bob. La blonde n’a pas l’air convaincue, mais ça, l’espagnole ne le réalise pas vraiment. Elle est contente de sa présentation, si bien qu’elle sourit. C’est rare de voir un sourire sur le visage de la jeune femme quand on vient de la rencontrer. Diana continua son explication sous le regard interrogateur de la Summerbee. Elle donnait des petits morceaux de son explication. Ça semblait tout à fait normal d’aller à ce rythme pour Diana, mais elle réalisa à un moment donné que, non, Charlie ne voyait pas vraiment l’ironie de la situation.
Lorsqu’elle a finalement lâché la bombe, Charlie semble comprendre un peu mieux ce qui a mené Diana jusqu’à elle. Maintenant, la balle était dans le camp de la jeune femme à la chevelure blonde. L’espagnole avait dit ce qu’elle avait à dire, ses intentions étaient claires à présent – selon elle. La jeune femme semblait donc accepter d’aider Diana et elle reconnaissait la motivation de la Pokeby. Ce qu’elle venait de faire, c’était comme se jeter dans la fosse aux lions.
« Oui, je suis motivée. »
Dit-elle d’un air… pas du tout motivé. Pourtant, le cœur y est, au fond d’elle, il y a cette appréhension mais aussi cette envie de faire mieux pour contenter sa sœur. Elle ne le fait pas vraiment pour elle, au final, mais ça revient au même parce que ses sœurs comptent plus que tout au monde. Elle sursauta quand la blonde reprit la parole. Elle s’était perdue dans des pensées complètement hors-sujet le temps de quelques secondes, si bien qu’elle avait déjà oublié la présence de Charlie. Donc, la Summerbee disait que quelque chose l’intriguait et Diana pencha la tête, intriguée à son tour. Elle ne comprenait donc pas comment l’espagnole pouvait étudier les étoiles si elle était incapable de lever les yeux vers le ciel. Elle se frotta le menton, fronça les sourcils. C’était une question qui faisait sens, pour une fois que quelqu’un disait quelque chose de sensé, la jeune sorcière s’enfonça dans sa réflexion, cherchant une logique à tout cela. Puis, elle n’eut pas le temps de répliquer que Charlie demanda si son vertige venait de son oreille interne ou si c’était simplement psychologique. Elle releva la tête – un peu trop rapidement d’ailleurs – et dévisagea la jeune femme. Trop de questions d’un coup. Des choses auxquelles elle n’avait jamais pensé. Puis vint une question plus simple quant à ce que Diana aime pratiquer comme sport ou activité.
« Ça en fait des questions… »
La blonde se leva du banc en prenant ses affaires alors Diana fit de même. Si elle décidait de quitter le stade, Diana n’allait pas lui dire non. Le cerveau de l’espagnole se remit en marche, songeant aux réponses qu’elle devait fournir et tout lui vint complètement à l’envers.
« Je nage et je danse. Mais je n’aime la danse. Je le fais parce que je n’ai pas le choix. La natation, par contre, j’aime beaucoup. Je suis très douée, même. »
C’était l’une des meilleures, il ne fallait pas le nier. Son exploit à Beauxbâtons était resté dans les annales.
« Quant à la nature de mon vertige, je ne sais pas trop. Je pense que c’est plus psychologique qu’autre chose, mais je ne suis pas sûre. »
Elle n’avait jamais consulté, simplement parce qu’elle n’en avait déjà pas parlé à ses parents et aussi parce qu’elle avait peur de ce qu’on pourrait lui dire. Elle avait choisi de se conforter dans son mal être et dans cette peur du vide et des hauteurs. La dernière question était un peu complexe pour Diana qui, contrariée, fronça très fort ses sourcils. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi elle parvenait à regarder le ciel étoilé tandis qu’un ciel normal était un supplice à observer.
« Peut-être que la différence, c’est la nuit et le jour, la luminosité. Je ne sais pas trop. En tout cas, le professeur d’Astronomie a enchanté sa salle pour que je puisse assister aux cours sans me sentir mal. C’est un très bon professeur. »
Ce sortilège pour l’empêcher de réaliser à quel point le vide l’entour était un véritable miracle. Mais Diana ne s’en sert que pour l’astronomie, et pour certains cours. En extérieur, ça ne fonctionnerait pas, ce n’est pas faute d’avoir essayé pourtant.
« C’est grave, tu crois ? Tu vas pouvoir m’aider ? »
Elle avait besoin qu’on la rassure à cet instant, on pouvait même lire une certaine détresse dans son regard.
Lorsqu’elle a finalement lâché la bombe, Charlie semble comprendre un peu mieux ce qui a mené Diana jusqu’à elle. Maintenant, la balle était dans le camp de la jeune femme à la chevelure blonde. L’espagnole avait dit ce qu’elle avait à dire, ses intentions étaient claires à présent – selon elle. La jeune femme semblait donc accepter d’aider Diana et elle reconnaissait la motivation de la Pokeby. Ce qu’elle venait de faire, c’était comme se jeter dans la fosse aux lions.
« Oui, je suis motivée. »
Dit-elle d’un air… pas du tout motivé. Pourtant, le cœur y est, au fond d’elle, il y a cette appréhension mais aussi cette envie de faire mieux pour contenter sa sœur. Elle ne le fait pas vraiment pour elle, au final, mais ça revient au même parce que ses sœurs comptent plus que tout au monde. Elle sursauta quand la blonde reprit la parole. Elle s’était perdue dans des pensées complètement hors-sujet le temps de quelques secondes, si bien qu’elle avait déjà oublié la présence de Charlie. Donc, la Summerbee disait que quelque chose l’intriguait et Diana pencha la tête, intriguée à son tour. Elle ne comprenait donc pas comment l’espagnole pouvait étudier les étoiles si elle était incapable de lever les yeux vers le ciel. Elle se frotta le menton, fronça les sourcils. C’était une question qui faisait sens, pour une fois que quelqu’un disait quelque chose de sensé, la jeune sorcière s’enfonça dans sa réflexion, cherchant une logique à tout cela. Puis, elle n’eut pas le temps de répliquer que Charlie demanda si son vertige venait de son oreille interne ou si c’était simplement psychologique. Elle releva la tête – un peu trop rapidement d’ailleurs – et dévisagea la jeune femme. Trop de questions d’un coup. Des choses auxquelles elle n’avait jamais pensé. Puis vint une question plus simple quant à ce que Diana aime pratiquer comme sport ou activité.
« Ça en fait des questions… »
La blonde se leva du banc en prenant ses affaires alors Diana fit de même. Si elle décidait de quitter le stade, Diana n’allait pas lui dire non. Le cerveau de l’espagnole se remit en marche, songeant aux réponses qu’elle devait fournir et tout lui vint complètement à l’envers.
« Je nage et je danse. Mais je n’aime la danse. Je le fais parce que je n’ai pas le choix. La natation, par contre, j’aime beaucoup. Je suis très douée, même. »
C’était l’une des meilleures, il ne fallait pas le nier. Son exploit à Beauxbâtons était resté dans les annales.
« Quant à la nature de mon vertige, je ne sais pas trop. Je pense que c’est plus psychologique qu’autre chose, mais je ne suis pas sûre. »
Elle n’avait jamais consulté, simplement parce qu’elle n’en avait déjà pas parlé à ses parents et aussi parce qu’elle avait peur de ce qu’on pourrait lui dire. Elle avait choisi de se conforter dans son mal être et dans cette peur du vide et des hauteurs. La dernière question était un peu complexe pour Diana qui, contrariée, fronça très fort ses sourcils. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi elle parvenait à regarder le ciel étoilé tandis qu’un ciel normal était un supplice à observer.
« Peut-être que la différence, c’est la nuit et le jour, la luminosité. Je ne sais pas trop. En tout cas, le professeur d’Astronomie a enchanté sa salle pour que je puisse assister aux cours sans me sentir mal. C’est un très bon professeur. »
Ce sortilège pour l’empêcher de réaliser à quel point le vide l’entour était un véritable miracle. Mais Diana ne s’en sert que pour l’astronomie, et pour certains cours. En extérieur, ça ne fonctionnerait pas, ce n’est pas faute d’avoir essayé pourtant.
« C’est grave, tu crois ? Tu vas pouvoir m’aider ? »
Elle avait besoin qu’on la rassure à cet instant, on pouvait même lire une certaine détresse dans son regard.
(c) DΛNDELION
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Ven 18 Jan 2019 - 12:12
diana // charlie
it's everything you ever need.
Même si Diana lui disait être motivée, l'expression de son visage semblait clairement indiquer le contraire. Et pour que Charlie le remarque, ça devait être tout sauf subtil. Néanmoins, elle ne releva pas. Elle pouvait être motivée, mais la peur qu'elle devait ressentir n'aidait probablement pas, et elle supposa qu'il valait mieux éviter de lui faire remarquer. Apparemment, faire remarquer aux gens leurs contradictions était malpoli. Aussi, elle enchaîna sur d'autres questions. Bon, ok, elle lui faisait totalement remarquer une contradiction. Mais on ne pouvait pas non plus s'attendre à ce qu'elle évite toujours ces questions là, et puis ça lui semblait important. « Ça en fait des questions... » La Summerbee haussa les épaules.Si elle voulait saisir l'entièreté du problème, il fallait bien qu'elle pose des questions. « Je nage et je danse. Mais je n’aime la danse. Je le fais parce que je n’ai pas le choix. La natation, par contre, j’aime beaucoup. Je suis très douée, même. » Charlie haussa un sourcil. La brune n'avait pas répondu à sa première question. Néanmoins, c'était plutôt intéressant. Pas la danse, non. Ça, c'était une activité comme une autre. Il lui arrivait d'oublier que certains parents forçaient leurs enfants à faire des choses qui ne les intéressaient pas, et failli demander à Diana pourquoi elle faisait de la danse si elle n'aimait pas ça, mais réalisa juste à temps que lorsqu'elle disait qu'elle n'avait pas le choix, c'était pour dire que sa famille l'obligeait, très certainement.
La blonde n'avait jamais compris la logique dans ce genre de comportement. Il lui semblait que si on obligeait quelqu'un à faire quelque chose, les résultats ne pouvaient pas être bons. Donc non seulement la personne serait médiocre, mais en plus elle finirait par haïr la discipline en question. Enfin bon... Il n'y avait rien qu'elle puisse faire par rapport à ça dans l'immédiat. « La natation... Intéressant. » Elle s'arrêta là, laissant l'espagnole continuer. Elle reviendrait sur la natation après. « Quant à la nature de mon vertige, je ne sais pas trop. Je pense que c’est plus psychologique qu’autre chose, mais je ne suis pas sûre. » Charlie hocha la tête. « Toute façon, c'est pas compliqué de savoir. Le vertige organique est dû à un problème d'oreille interne et la sensation, c'est comme si tu avais la tête qui tournait, comme si ton corps était décalé par rapport à l'espace environnant, mais c'est une réaction physique. Alors que la peur du vide, pour le coup, ça peut se déclencher juste à la simple pensée d'être en hauteur. De ce que tu me dis, avec l'angoisse que ça te procure juste de regarder vers le ciel, alors ça serait plutôt de la peur du vide. Et ça s'appelle de l'acrophobie du coup, pas du vertige. » Elle pencha légèrement la tête. Si juste le fait d'être dans le stade de Quidditch lui était quasiment insupportable, ça ressemblait clairement à une peur phobique, en effet.
Elle laissa la jeune femme continuer. « Peut-être que la différence, c’est la nuit et le jour, la luminosité. Je ne sais pas trop. En tout cas, le professeur d’Astronomie a enchanté sa salle pour que je puisse assister aux cours sans me sentir mal. C’est un très bon professeur. » La Summerbee hocha de nouveau la tête. « Il a enchanté sa salle ? Il a utilisé quoi comme type de sortilège ? » Elle n'était pas sûr de voir ce qu'on pouvait faire contre une phobie, qui résidait entièrement dans la tête de la personne concernée. Elle passa un doigt sur sa lèvre inférieure. « Mais quand même, la différence entre le ciel de nuit et jour ne me paraît pas suffisante comme raison pour que l'un te tétanise de peur et l'autre ne te pose aucun problème. Faudra réfléchir à ça aussi. » Diana l'interrogea ensuite sur la gravité de la situation et sur sa capacité à l'aider, et Charlie commença à répondre. « Bah, ça, je sais pas... » Elle capta néanmoins le regard de la jeune femme, et réalisa que son honnêteté habituelle n'était peut être pas la voie à suivre. Néanmoins, c'était trop tard. Elle fit un sourire qui se voulait rassurant et continua. « Mais euh... En tout cas, on va explorer toutes les options et faire de notre mieux pour résoudre ce problème, ok ? Je vais faire de mon mieux pour t'aider. Te décourage pas, ça va aller. On va trouver une solution. » Elle n'était pas toujours très douée pour réconforter les gens, mais elle fit de son mieux. Après quelques instants de silence, la situation devenant légèrement embarrassante, elle décida de reprendre la conversation, tout en se dirigeant vers les vestiaires. « Tu as dit que tu faisais de la natation. La natation, c'est un peu comme le vol, en quelque sorte. Ça n'a pas lieu dans le ciel, mais on flotte dans l'eau un peu comme on flotte sur les courants lorsqu'on est en l'air. La sensation est sensiblement similaire. Donc je pense qu'on devrait commencer par travailler là dessus. » Laissant Diana la suivre, elle passa la porte du vestiaire, posant son sac sur l'un des bancs. Elle prit l'un des chiffons laissés à disposition et s'assit en saisissant son balais, l'observant avec attention pour trouver d'éventuelles rayures ou traces qu'elle effaçait consciencieusement avec le chiffon. Elle releva la tête vers la jeune femme. « Tu serais d'accord pour qu'on commence par travailler dans l'eau ? Et ça sera probablement sous forme humaine, aussi. Faut y aller progressivement, je pense. » Elle qui normalement fonçait tête la première dans tout ce qu'elle faisait, c'était inhabituel qu'elle travaille comme ça. Mais bon, si on lui demandait de l'aide, elle savait qu'elle ferait tout son possible. Elle espérait simplement qu'elle aurait la patience nécessaire. « Ça va mieux maintenant qu'on est à l'intérieur ? » Demanda-t-elle avec douceur. Le but n'était pas de traumatiser la jeune femme dès le début, surtout si sa phobie était aussi sévère. « En tout cas, si tu veux vraiment faire ça, il faudrait qu'on se mette d'accord sur des jours. Ça serait bien de pouvoir se voir au moins une fois ou deux par semaine. » Elle reprit le nettoyage de son balai. Elle l'avait payé les yeux de la tête, et c'était peut être la seule chose sur laquelle elle avait réellement dépensé de l'argent durant les dernières années. Alors elle en prenait extrêmement soin.
love.disaster
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Lun 28 Jan 2019 - 23:49
It's everything you ever need
Charlie & Diana
« And it's here right in front of you. »
Diana tente tant bien que mal de répondre aux questions que la jeune femme lui pose. Elle se doute qu’il y a un sens à ces questions même si elle ne cherche pas à savoir lequel et surtout, elle y répond dans un désordre complet. Parce que Diana n’est pas capable de réfléchir et d’agir dans l’ordre des choses, tout se mélange dans sa tête et c’est ce qui fait qu’elle est aussi douée en Arithmancie, bizarrement. C’est ce qu’on lui a dit une fois, sa façon de tout mélanger et de réfléchir à l’envers lui confère un don dans cette matière, au-delà de l’intérêt certains qu’elle porte pour le sujet. Elle aborde donc le sujet de la danse et de la natation, du jour et de la nuit, de l’amour et de la haine. S’il y a bien quelque chose qu’elle déteste encore plus que le fait de devoir voler, c’est bien la danse. Elle est un peu masochiste pour n’avoir jamais arrêté de pratiquer cet art. Elle ressent le besoin de prouver à son père qu’elle en est capable de danser, au moins aussi bien que Jazmin. Elle ne s’est jamais remise de la blessure que son père a causé lorsqu’il a fait savoir à sa propre fille que la jeune Trejo pourrait être la fille parfaite dont il serait fier. Elle ne réalise pas que même en étant la meilleure des danseuses étoiles, son père ne se résoudra jamais à l’aimer. Mais elle reste dans son ignorance, bornée comme elle est.
Concernant le sujet de la nature de son vertige, elle ne sait pas si ce qu’elle dit est juste mais ça ne ressemble pas du tout à la description que Charlie fait des vertiges organiques. Alors elle en déduit qu’elle a vu juste et que c’est simplement psychologique. Minerva lui avait dit que c’était comme ça et c’est pour ça qu’elle a misé sur le fait de devenir animagus pour tenter de vaincre cette peur. Avec une nature propice à s’élever dans les airs, elle était persuadée que la petite Diana serait capable de vaincre cette crainte. La Summerbee met alors un nom sur ce que Diana a. L’acrophobie. C’est un mot si simple pour quelque chose qui complique tant la vie de la jeune sorcière.
Elle finit par expliquer ce que le professeur d’Astronomie a fait pour elle. Enchanter sa salle pour qu’elle puisse assister sans problèmes au cours, c’est une chose que tous les professeurs ne feraient pas. Ce fait semble surprendre la jeune femme à la chevelure blonde. Diana hausse les épaules à sa nouvelle question.
« Je ne sais pas, il m’a juste dit qu’il l’avait enchantée et que je n’avais pas à m’inquiéter. S’il le dit, c’est que c’est vrai, non ? »
Etait-ce un véritable sortilège, ou un simple effet placebo ? Mystère. Diana ne se doute de rien, en tous les cas. Pour elle, il n’y a pas de risque de faire un malaise autre qu’en montant ces fichues marches qui mènent jusqu’à la tour d’Astronomie. Peu importe, Charlie ne semble pas convaincue par ce que raconte l’espagnole. Le jour et la nuit ne semblent pas être des raisons suffisantes à la peur de la jeune femme. Et du coup, Diana commence à se poser plein de questions et ne voit vraiment pas d’où vient la différence. Pour elle lorsque le ciel est sombre, elle ne voit pas la hauteur, elle ne voit pas la distance, ça lui paraissait donc être une réponse logique. En tout cas, Diana avait vraiment envie que la Summerbee soit la solution à tous ses problèmes, au moins pour ne plus être victime de tous ces malaises qui surviennent beaucoup trop souvent. Remonter sur un balai ? Hors de question, ce n’est pas quelque chose qui risque d’arriver. Les mots qui suivirent eurent la faculté de rassurer et de calmer l’espagnole en disant qu’elles allaient tout explorer et trouver une solution. A ces mots, elle eut l’impression d’entendre Minerva parler.
Les deux sorcières se mirent en marche en direction des vestiaires et Charlie reprit le sujet de la natation. Enfin quelqu’un qui sait comment parler à Diana, en abordant des sujets qui l’intéressent. Sauf que la blonde compara la natation au vol et, inconsciemment, Diana esquissa une grimace synonyme de dégoût. Quelle idée de comparer quelque chose d’aussi apaisant que la natation à une chose aussi angoissante ? Pour Diana, butée comme elle est, ça n’a rien de comparable, mais elle écoute tout de même les arguments de la jeune femme.
« Similaire ? Pour avoir volé sur un balai en première année de Beauxbâtons, je ne vois pas trop en quoi c’est similaire… Mais… Okay… »
Pas convaincue ? Tout à fait. Pour le coup, il va falloir trouver des arguments bien plus pertinents pour que la jeune sorcière accepte l’idée que la natation s’apparente au vol sur un balai. La jeune femme s’installa sur le banc du vestiaire pour prendre soin de son balai et elle demanda à l’espagnole si elle était d’accord pour commencer par travailler dans l’eau sous sa forme humaine.
« Je ne dis jamais non quand il est question de bosser dans l’eau. Il n’y a pas d’endroit plus relaxant qu’un lac ou un océan. »
La blonde demanda à Diana si ça allait mieux maintenant qu’elles étaient en intérieur et elle acquiesça. Au fur et à mesure qu’elles avaient quitté le terrain, la respiration de la jeune femme s’était calmée et elle se sentait bien moins angoissée.
« Merci de demander. »
Généralement, les gens ont tendance à se moquer de la peur de Diana. Bon, elle le mérite sûrement puisqu’elle n’est pas toujours très tendre avec les gens qu’elle croise. Pourtant, le simple fait de s’inquiéter de savoir si elle va mieux dans ces conditions crée un petit lien de confiance entre Diana et Charlie. La Summerbee ne s’en rend sûrement pas compte parce qu’elle ne connaît pas la Pokeby, mais c’est très important de gagner la confiance de la jeune espagnole. La blonde expliqua donc qu’il allait falloir se mettre d’accord sur des jours.
« Comme ça t’arrange. En dehors des cours, je ne suis jamais très occupée. Je dors très peu alors le matin très tôt ou le soir avant le couvre-feu, ça me va. Il y a un jour en particulier que tu préfères ? Je suis disponible en semaine comme en week-end. »
Ce n’est pas comme si elle voulait profiter de ses week end plus particulièrement qu’un autre jour alors elle s’accordera selon les volontés de la Summerbee.
Concernant le sujet de la nature de son vertige, elle ne sait pas si ce qu’elle dit est juste mais ça ne ressemble pas du tout à la description que Charlie fait des vertiges organiques. Alors elle en déduit qu’elle a vu juste et que c’est simplement psychologique. Minerva lui avait dit que c’était comme ça et c’est pour ça qu’elle a misé sur le fait de devenir animagus pour tenter de vaincre cette peur. Avec une nature propice à s’élever dans les airs, elle était persuadée que la petite Diana serait capable de vaincre cette crainte. La Summerbee met alors un nom sur ce que Diana a. L’acrophobie. C’est un mot si simple pour quelque chose qui complique tant la vie de la jeune sorcière.
Elle finit par expliquer ce que le professeur d’Astronomie a fait pour elle. Enchanter sa salle pour qu’elle puisse assister sans problèmes au cours, c’est une chose que tous les professeurs ne feraient pas. Ce fait semble surprendre la jeune femme à la chevelure blonde. Diana hausse les épaules à sa nouvelle question.
« Je ne sais pas, il m’a juste dit qu’il l’avait enchantée et que je n’avais pas à m’inquiéter. S’il le dit, c’est que c’est vrai, non ? »
Etait-ce un véritable sortilège, ou un simple effet placebo ? Mystère. Diana ne se doute de rien, en tous les cas. Pour elle, il n’y a pas de risque de faire un malaise autre qu’en montant ces fichues marches qui mènent jusqu’à la tour d’Astronomie. Peu importe, Charlie ne semble pas convaincue par ce que raconte l’espagnole. Le jour et la nuit ne semblent pas être des raisons suffisantes à la peur de la jeune femme. Et du coup, Diana commence à se poser plein de questions et ne voit vraiment pas d’où vient la différence. Pour elle lorsque le ciel est sombre, elle ne voit pas la hauteur, elle ne voit pas la distance, ça lui paraissait donc être une réponse logique. En tout cas, Diana avait vraiment envie que la Summerbee soit la solution à tous ses problèmes, au moins pour ne plus être victime de tous ces malaises qui surviennent beaucoup trop souvent. Remonter sur un balai ? Hors de question, ce n’est pas quelque chose qui risque d’arriver. Les mots qui suivirent eurent la faculté de rassurer et de calmer l’espagnole en disant qu’elles allaient tout explorer et trouver une solution. A ces mots, elle eut l’impression d’entendre Minerva parler.
Les deux sorcières se mirent en marche en direction des vestiaires et Charlie reprit le sujet de la natation. Enfin quelqu’un qui sait comment parler à Diana, en abordant des sujets qui l’intéressent. Sauf que la blonde compara la natation au vol et, inconsciemment, Diana esquissa une grimace synonyme de dégoût. Quelle idée de comparer quelque chose d’aussi apaisant que la natation à une chose aussi angoissante ? Pour Diana, butée comme elle est, ça n’a rien de comparable, mais elle écoute tout de même les arguments de la jeune femme.
« Similaire ? Pour avoir volé sur un balai en première année de Beauxbâtons, je ne vois pas trop en quoi c’est similaire… Mais… Okay… »
Pas convaincue ? Tout à fait. Pour le coup, il va falloir trouver des arguments bien plus pertinents pour que la jeune sorcière accepte l’idée que la natation s’apparente au vol sur un balai. La jeune femme s’installa sur le banc du vestiaire pour prendre soin de son balai et elle demanda à l’espagnole si elle était d’accord pour commencer par travailler dans l’eau sous sa forme humaine.
« Je ne dis jamais non quand il est question de bosser dans l’eau. Il n’y a pas d’endroit plus relaxant qu’un lac ou un océan. »
La blonde demanda à Diana si ça allait mieux maintenant qu’elles étaient en intérieur et elle acquiesça. Au fur et à mesure qu’elles avaient quitté le terrain, la respiration de la jeune femme s’était calmée et elle se sentait bien moins angoissée.
« Merci de demander. »
Généralement, les gens ont tendance à se moquer de la peur de Diana. Bon, elle le mérite sûrement puisqu’elle n’est pas toujours très tendre avec les gens qu’elle croise. Pourtant, le simple fait de s’inquiéter de savoir si elle va mieux dans ces conditions crée un petit lien de confiance entre Diana et Charlie. La Summerbee ne s’en rend sûrement pas compte parce qu’elle ne connaît pas la Pokeby, mais c’est très important de gagner la confiance de la jeune espagnole. La blonde expliqua donc qu’il allait falloir se mettre d’accord sur des jours.
« Comme ça t’arrange. En dehors des cours, je ne suis jamais très occupée. Je dors très peu alors le matin très tôt ou le soir avant le couvre-feu, ça me va. Il y a un jour en particulier que tu préfères ? Je suis disponible en semaine comme en week-end. »
Ce n’est pas comme si elle voulait profiter de ses week end plus particulièrement qu’un autre jour alors elle s’accordera selon les volontés de la Summerbee.
(c) DΛNDELION
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Re: It's everything you ever need || Charlie
Mar 5 Fév 2019 - 19:53
diana // charlie
it's everything you ever need.
Il était probablement inutile d’interroger Diana davantage sur le sort utilisé par le professeur d’Astronomie pour lui permettre d’accéder à la salle. S’il ne s’agissait que d’un effet placebo, la summerbee ne voulait pas risquer que l’espagnole se questionne trop, au risque d’en ternir les effets. Et si c’était effectivement un sort, elle n’avait pas l’air de savoir, donc il était inutile de la questionner. « Oui, sûrement, » répondit elle en hochant la tête en guise d’assentiment. Elle n’était pas vraiment convaincue, mais elle pourrait toujours aller interroger le professeur en question dès qu’elle en aurait l’occasion. Ça pourrait être intéressant de savoir s’il y avait effectivement un sort qui pouvait aider avec l’acrophobie. Elle décida donc de laisser ce sujet là de côté, et se concentra sur son balai qu’elle entretenait consciencieusement. À vrai dire, c’était sûrement la seule chose sur laquelle elle avait dépensé une véritable somme d’argent au court des dernières années. En revanche, l’espagnole ne semblait pas vraiment voir les points communs entre le vol et la nage. Ceci dit, ça n’avait rien d’étonnant, ce n’était pas forcément évident de faire le rapprochement entre quelque chose qu’on aimait et quelque chose qui foutait une trouille bleue. Néanmoins, Charlie tenait à donner un détail supplémentaire. « Je te parle pas de vol sur balai. Je te parle d’étendre ses ailes et voler sans aucun accessoire. » Même si voler sur un balai donnait une sensation de liberté, en quelque sorte, ça n’était pas comparable à voler de ses propres ailes, jouer avec les courants d’air, gonfler ses plumes, se laisser retomber avant de remonter d’un coup d’aile. Et puis, si la brune n’avait pas utilisé un balai depuis sa première année à Beauxbâtons, elle ne voyait pas comment elle pouvait avoir la moindre idée de ce que c’était, voler. Le côté positif, en revanche, c’est que Diana acceptait de travailler dans l’eau. Et ça, mine de rien, ça allait certainement aider. « Parfait. On commencera par là alors. » Bon, Charlie n’était pas vraiment sûre de ce qu’elle allait lui faire faire, mais elle avait le temps d’y réfléchir d’ici leur première ‘leçon’. Il faudrait, de toute façon, qu’elle mette au point une méthode ou au moins qu’elle trouve quelques idées, parce que c’était la première fois qu’elle faisait ça et qu’elle ne se voyait pas improviser. Il faudrait aussi qu’elle ait des plans B pour quasiment tous les exercices, aux cas où ceux ci seraient trop violents par rapport à la peur de l’espagnole.
Celle-ci la remercia et la blonde pencha légèrement la tête sur le côté, sans vraiment comprendre. « Huh ? » Marmonna-t-elle. « Oh, de rien. C’est normal. » Ça ne lui paraissait pas quelque chose d’exceptionnel, mais bon, elle n’allait pas refuser qu’on la remercie. Elle enchaîna ensuite sur les jours où elles pourraient se voir, et Diana ne semblait pas avoir d’impératif particulier. Charlie haussa les épaules, posa son balai sur le banc où elle était assise, et se leva pour retirer son maillot tâché de boue, qu’elle roula en boule avant de le fourrer dans son sac pour le laver plus tard. Bon, elle aurait pu le nettoyer avec la magie, mais elle appréciait de faire certaines choses normalement. Laver ses vêtements était l’une d’entre elles. « Je travaille à côté des cours, et mes horaires peuvent changer, mais en général j’ai mon jeudi soir. Je finis les cours à 16h ce jour là. » Pourquoi travaillait elle déjà ? Ah, oui. Elle voulait éviter de se reposer sur l’aide de ses parents et l’héritage de sa grand mère. Et finalement, encore heureux qu’elle avait fait ça, puisque maintenant qu’elle jetait un œil à ce que la rénovation de Chalcot Square allait lui coûter, elle réalisait qu’elle finirait peut être par devoir piocher dans l’héritage et l’aide parentale. Une fois par semaine, pour commencer, c’était peut être suffisant. « On peut commencer comme ça, et aviser selon comment ça se passe, si tu veux ? » Elle sortit un hoodie de son sac et retira le haut qu’elle portait, se retrouvant brièvement en brassière avant d’enfiler le sweatshirt, qui était un peu plus propre et un peu moins imprégné de transpiration. Elle aurait le temps de prendre une douche après. « Comment je peux te contacter pour te confirmer l’heure et le lieu ? Par hibou ? Ou bien tu as un téléphone ou un truc du genre ? » Elle n’était pas sûre que la deuxième option qu’elle donnait soit bien pertinente, mais elle voyait de plus en plus de sorciers et sorcières avec des appareils électroniques, et il fallait reconnaître que c’était plus pratique qu’un hibou, même si elle affectionnait toujours cette méthode traditionnelle de communication.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: It's everything you ever need || Charlie
Sam 9 Fév 2019 - 0:17
It's everything you ever need
Charlie & Diana
« And it's here right in front of you. »
Diana se demandait sincèrement si les réponses à toutes les questions que Charlie lui avait posées allaient être utiles ou non. Elle n’avait pas fait tout ce chemin pour rien, il y avait vraiment une part d’elle qui espérait pouvoir vaincre cette peur, même si à ce moment donné, l’idée de voler ne l’enchantait absolument pas, bien au contraire. Elle tentait de répondre le plus justement aux questions même si pour certaines, elle ignorait totalement quelle était la réponse la plus juste. Surtout pour cette histoire d’enchantement dans la tour d’Astronomie. Elle croyait le professeur sur parole, pourquoi en serait-il autrement. Jusque-là, elle n’avait pas fait de malaise durant un des cours, c’est que ça devait réellement marcher.
Elle tentait de comprendre également les analogies que faisait la Summerbee, mais pour Diana, c’était une comparaison assez obscure que d’assimiler la natation au vol, même en précisant ensuite qu’il s’agissait de voler à ailes déployées, non pas sur un balai. Il y avait donc une différence, Diana constata. Pour elle, jusqu’à présent, c’était exactement pareil de voler sur un balai que de voler sous une forme animale. Mais elle n’était pas convaincue pour autant, et puis Charlie avait visiblement l’apparence d’un oiseau fin et agile, tandis que l’espagnole a une apparence de cygne lorsqu’elle se transforme. C’est moins gracile, c’est moins délicat et l’idée de voler avec cette lourde carcasse qu’elle commence à bien connaître, ça ne lui donne pas envie. C’est très mal parti. Heureusement que l’idée qu’elle suggéra ensuite – à savoir de commencer par travailler dans l’eau – convenait parfaitement à Diana. Comment refuser ? Ce n’était pas un petit hiver de rien du tout qui allait l’empêcher de se jeter à l’eau. Si les entraînements pour vaincre sa peur consistent en cela, alors ce sera plus facile que prévu. Cette idée créa un petit air satisfait sur le visage de l’espagnole qui, jusqu’à présent, faisait un peu la tronche.
En tout cas, la Pokeby constata que la jeune femme blonde était un peu différente des autres. Déjà, elle semblait s’inquiéter pour Diana, chose assez rare en temps normal. Elle lui demanda si elle se sentait mieux une fois à l’intérieur des vestiaires. Il était clair qu’elle se sentait bien plus en forme. Tout naturellement, elle remercia Charie pour avoir posé la question, parce que ses sœurs lui rappellent sans cesse qu’elle se doit de dire merci. La summerbee prétendit alors que c’était normal, pas vraiment, mais bon, Diana haussa les épaules, elle n’allait pas lui expliquer son quotidien et la façon dont les gens se fichent de sa peur.
Il était alors question de s’accorder un jour pour se voir, ou même deux, parce qu’il va y avoir du boulot avec la jeune Pokeby. Charlie suggéra le jeudi puisqu’elle dit finir à seize heures ce jour-là. Diana acquiesça.
« Ça me paraît bien, le jeudi. C’est un bon jour, c’est le quatrième de la semaine, si l’on considère que le lundi est le premier jour et pas le dimanche, comme certains le prétendent. »
Bon, la jeune femme n’avait sûrement pas demandé toute une analyse sur les jours de la semaine et celle-ci demanda alors si une fois par semaine ça lui convenait et comment la contacter. Elle évoqua d’ailleurs un mot totalement inconnu du vocabulaire de Diana. Un télé-quoi ? A quoi ça sert ça ? Ça ressemble beaucoup à un mot que les moldus emploieraient…
« Euh, oui, une fois par semaine c’est bien. Par contre, c’est quoi un téléphone ? C’est une nouveauté ? Enfin, peu importe, envoie-moi un hibou, je pense que ça fera l’affaire ou si tu trouves Bob, tu peux toujours lui confier une lettre, mais comme tu possèdes un balai… Je ne suis pas certaine qu’il ne te laisse l’approcher. »
Bob est encore plus exigeant que Diana quand il s’agit de quelqu’un qui pratique le Quidditch. Autant il a fini par pardonner l’utilisation des baguettes, autant les balais, il n’aime pas ça du tout. Diana se leva du banc du vestiaire et serras la main de la summerbee.
« A jeudi prochain, donc. Et merci. »
N’oublie pas de dire merci. La jeune femme se dirigea vers la porte du vestiaire et quitta les lieux au plus vite sans même se retourner. Elle aurait au moins appris deux choses durant ce court entretien avec cette jeune femme blonde. Voler sur un balai c’est différent que de voler sans, et il y a un truc appelé téléphone qui existe dans ce monde.
Elle tentait de comprendre également les analogies que faisait la Summerbee, mais pour Diana, c’était une comparaison assez obscure que d’assimiler la natation au vol, même en précisant ensuite qu’il s’agissait de voler à ailes déployées, non pas sur un balai. Il y avait donc une différence, Diana constata. Pour elle, jusqu’à présent, c’était exactement pareil de voler sur un balai que de voler sous une forme animale. Mais elle n’était pas convaincue pour autant, et puis Charlie avait visiblement l’apparence d’un oiseau fin et agile, tandis que l’espagnole a une apparence de cygne lorsqu’elle se transforme. C’est moins gracile, c’est moins délicat et l’idée de voler avec cette lourde carcasse qu’elle commence à bien connaître, ça ne lui donne pas envie. C’est très mal parti. Heureusement que l’idée qu’elle suggéra ensuite – à savoir de commencer par travailler dans l’eau – convenait parfaitement à Diana. Comment refuser ? Ce n’était pas un petit hiver de rien du tout qui allait l’empêcher de se jeter à l’eau. Si les entraînements pour vaincre sa peur consistent en cela, alors ce sera plus facile que prévu. Cette idée créa un petit air satisfait sur le visage de l’espagnole qui, jusqu’à présent, faisait un peu la tronche.
En tout cas, la Pokeby constata que la jeune femme blonde était un peu différente des autres. Déjà, elle semblait s’inquiéter pour Diana, chose assez rare en temps normal. Elle lui demanda si elle se sentait mieux une fois à l’intérieur des vestiaires. Il était clair qu’elle se sentait bien plus en forme. Tout naturellement, elle remercia Charie pour avoir posé la question, parce que ses sœurs lui rappellent sans cesse qu’elle se doit de dire merci. La summerbee prétendit alors que c’était normal, pas vraiment, mais bon, Diana haussa les épaules, elle n’allait pas lui expliquer son quotidien et la façon dont les gens se fichent de sa peur.
Il était alors question de s’accorder un jour pour se voir, ou même deux, parce qu’il va y avoir du boulot avec la jeune Pokeby. Charlie suggéra le jeudi puisqu’elle dit finir à seize heures ce jour-là. Diana acquiesça.
« Ça me paraît bien, le jeudi. C’est un bon jour, c’est le quatrième de la semaine, si l’on considère que le lundi est le premier jour et pas le dimanche, comme certains le prétendent. »
Bon, la jeune femme n’avait sûrement pas demandé toute une analyse sur les jours de la semaine et celle-ci demanda alors si une fois par semaine ça lui convenait et comment la contacter. Elle évoqua d’ailleurs un mot totalement inconnu du vocabulaire de Diana. Un télé-quoi ? A quoi ça sert ça ? Ça ressemble beaucoup à un mot que les moldus emploieraient…
« Euh, oui, une fois par semaine c’est bien. Par contre, c’est quoi un téléphone ? C’est une nouveauté ? Enfin, peu importe, envoie-moi un hibou, je pense que ça fera l’affaire ou si tu trouves Bob, tu peux toujours lui confier une lettre, mais comme tu possèdes un balai… Je ne suis pas certaine qu’il ne te laisse l’approcher. »
Bob est encore plus exigeant que Diana quand il s’agit de quelqu’un qui pratique le Quidditch. Autant il a fini par pardonner l’utilisation des baguettes, autant les balais, il n’aime pas ça du tout. Diana se leva du banc du vestiaire et serras la main de la summerbee.
« A jeudi prochain, donc. Et merci. »
N’oublie pas de dire merci. La jeune femme se dirigea vers la porte du vestiaire et quitta les lieux au plus vite sans même se retourner. Elle aurait au moins appris deux choses durant ce court entretien avec cette jeune femme blonde. Voler sur un balai c’est différent que de voler sans, et il y a un truc appelé téléphone qui existe dans ce monde.
(c) DΛNDELION
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