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(hot) la violence facile (elirina)
Dim 13 Jan 2019 - 18:58
Un craquement retentit dans la nuit. Flocons qui tombent silencieusement sur les pavés de la rue déserte. Bruit des talons hauts atténué par la couche de neige. Froid qui mord mes jambes nues. La journée a été rude, et je rêve de retrouver mon lit. Le travail du samedi, au ministère, est souvent plus compliqué qu’en semaine. Les responsables ne sont pas là, et les assistants préfèrent se tourner les pouces. Je suis la seule suffisamment professionnelle pour travailler correctement. Et mine de rien, passer la journée à pester contre des incompétents, ça use. Traits soucieux, mine renfrognée, je marche dans les rues d’Inverness pour rentrer chez moi, les bras serrés contre ma poitrine. Je n’entends pas les pas qui arrivent derrière moi. Mais je sens la poigne ferme qui me pousse violemment contre le mur à ma gauche. Panique qui me prend soudainement, coeur qui bat la chamade, adrénaline faisant trembler mes jambes. Grands yeux qui n’osent regarder le visage de l’homme devant moi. Puis finalement, mon visage qui se relève. “Gabriel ?” Le sorcier qui me pousse contre le mur, qui se rapproche dangereusement de moi, qui serre mon bras à m’en faire mal, n’est nul autre que mon fiancé. Panique qui s’efface, air froid qui revient, yeux noirs déterminés. “Get off me.” Mouvement du bras, qui tente de se délivrer. Main qui serre encore plus. Voix grave, menaçante, aux accents du Nord. “Who did you sleep with ?” Oh no. He knows. Expression qui reste de marbre, malgré la panique qui me prend aux tripes. “That’s not your business.”
Deuxième main Norvégienne qui se pose contre mon cou, me forçant à relever la tête, le crâne douloureusement pressé contre le mur en pierre. “We had an agreement. Maybe I wasn’t clear enough…” Ses doigts contre mon cou se resserrent un peu sur ma jugulaire. Il doit adorer sentir les battements frénétiques de mon coeur contre sa poigne. La main tenant mon bras me lâche, récupérant un morceau de parchemin, qu’il brandit devant moi. “I don’t like it when my fiancée makes me look like a fool in front of everyone.” Mon regard quitte momentanément celui du Grymm pour se poser sur le journal. Coeur qui vacille. Les images de mes explications confuses avec le professeur Wakefield me reviennent en tête. L’horreur que j’ai ressentie lorsque j’ai découvert que le fantôme d’Aldous se tenait au dessus de nous, nous écoutant silencieusement. J’ai passé deux mois dans la peur que ma maladresse soit dévoilée au monde entier. Et voilà que je suis démasquée. Je n’ai pas lu le Chineur, persuadée que je n’avais pas besoin de ces ondes négatives dans ma vie, qui en est déjà assez remplie. Lentement, je reviens soutenir le regard de celui avec qui je dois me marier. “I don’t know what you are talking about.” Le sorcier s’approche encore un peu, je sens la colère irradier de son corps. “I think you know exactly what I’m talking about. Who did you sleep with on Halloween ?” Coeur qui se remet à battre la chamade. Doigts qui se resserrent sur ma gorge. “Get off me, or I call off our engagement.” Mots prononcés avec difficulté, regard toujours noir, façade de reine imperturbée par la panique qui serre mes organes vitaux. Je sais comment fonctionne Gabriel, je ne dois pas céder, lui montrer que j’ai peur. Je n’ai aucun moyen de me défendre s’il décide d’utiliser ses poings. La menace de rompre nos fiançailles est ma seule option pour sortir indemne de cet affrontement.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Ven 18 Jan 2019 - 9:53
Rarement présent en Ecosse un samedi soir, Elios avait consenti à délaisser Londres le temps de quelques bières à Myrddin. Les années passant, de plus en plus d'étudiants travaillaient le samedi et l'habitude avait été prise de se retrouver dans un bar en fin de journée pour décompresser avant la nuit. Poussé par quelques Grymm dont Levi, le Texan s'était joint à l'assemblée. Reprendre une vie normale d'étudiant ne pouvait pas lui faire de mal vu le chaos de ces dernières semaines. Il savait pertinemment que ce n'était que le calme avant la prochaine tempête, mais en opportuniste il profitait de quelques moments volés aux drames de son existence. L'afterwork s'éternisant, il préféra rentrer. L'alcool le rendait mauvais et il ne prenait aucun plaisir à gâcher l'ambiance. Il laissa ses congénères se désinhiber dans l'insouciance festive et quitta le bar pour transplaner. Dans la nuit glaciale, le col de son manteau relevé, il prit le temps de s'allumer un cigarillo, vice supplémentaire qui l'aidait à supporter l'ivresse des pintes.
Quelques pas le temps de consumer son havane. Le brouhaha diffus de voix attirèrent son attention sur la gauche. Un couple. Étrangement collé au mur. Pensant d'abord qu'il ferait mieux de les laisser s'éclater à leur guise, Elios comprit que la scène n'avait rien d'érotique. La brutalité d'un homme sur sa femme ne le choquait pas, lui-même ayant des échanges parfois violents avec les femmes de sa vie, officielles ou non,surtout quand elles avaient des caractères de harpies. Cependant quelque chose l'empêchait de se détourner. Leurs visages. Leurs voix. Elios ôtait le cigarillo de ses lèvres quand il reconnut Irina. Gabriel. Le sang texan ne fit qu'un tour. Baguette à la main, il transplana directement sur eux, bousculant le Norvégien de tout son poids. Get off her ! Profitant de l'effet de surprise, il sépara le couple et visa Gabriel de sa baguette. Everte statum ! Le sorcier éloigné et sonné, Elios se plaça devant Irina, sans même la regarder. Son corps tendu était prêt pour la seconde attaque, ses yeux brillaient d'un éclat destructeur. Tomber sur le Norvégien brutalisant Irina l'avait changé en combattant furieux, dangereusement entraîné par dix ans de duels magiques. Il ne réfléchissait plus, mû par son seul instinct protecteur. La vision de Gabriel expédié au sol lui tira un rictus de satisfaction, même s'il ne décolérait pas. You should go. Apparate somewhere else, lança-t-il à la sorcière dans son dos, sans quitter son fiancé des yeux. Il avait très bien joué son premier coup mais il savait que Gabriel n'en resterait pas là. Il allait se relever et Elios préférait qu'Irina soit hors d'atteinte.
Quelques pas le temps de consumer son havane. Le brouhaha diffus de voix attirèrent son attention sur la gauche. Un couple. Étrangement collé au mur. Pensant d'abord qu'il ferait mieux de les laisser s'éclater à leur guise, Elios comprit que la scène n'avait rien d'érotique. La brutalité d'un homme sur sa femme ne le choquait pas, lui-même ayant des échanges parfois violents avec les femmes de sa vie, officielles ou non,
Dé de duelliste
Elios : 3pv / Gabriel : 2pv
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Ven 18 Jan 2019 - 9:53
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'Dé de Duelliste' : 9
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Sam 19 Jan 2019 - 9:20
Craquement qui résonne dans mes oreilles alors qu'une personne transplane sur nous. Cri étouffé par les mains sur ma gorge. “Get off her !” L'apparition profite de la surprise pour éloigner Gabriel de moi, les doigts lâchant leur prise. Je peux enfin respirer. Sans vraiment prêter attention à l'affrontement devant moi, je peine à retrouver une pulsation ainsi qu'une respiration normales. Le sorcier inconnu se place devant moi et je le reconnais à sa voix. “You should go. Apparate somewhere else.” “Elios ?” Murmure incrédule. Que fait-il ici ? Pourquoi prend-il ma défense ? S'il y a bien une chose que je n'aime pas, c'est les hommes qui se sentent obligés de défendre n'importe quelle demoiselle en détresse. Especially the way he pushed me away last time. “No way. You should leave. He will beat you up.” N'acceptant pas qu'un homme me protège, je me décale pour me retrouver à côté d'Elios.
Mon fiancé, à terre, se relève rapidement. Air mauvais sur le visage alors qu'il reconnaît le Texan. “Ham ?” Colère irradiant de son corps. “Nei.” Mensonge simple, air catégorique. Mais Gabriel n'a pas l'air de vouloir m'écouter. Poings serrés, le Norvégien fonce en direction du Texan. “You fucked my wife ?” Poing droit qui part vers le visage d'Elios.
Mais le Texan est bien trop vif et le coup de Gabriel part dans le vide. Rage, grognement de frustration, mon fiancé décide maintenant de s'en prendre à moi. Regard carnassier, il se rapproche dans ma direction, puis m'attrape par les cheveux. Je pousse un cri de surprise mêlée de douleur alors que le blond me tire en arrière, trébuchant sur mes escarpins. “Fine. You want a duel ? Let's make it interesting.” Sortant sa baguette, il ne me lâche pas les cheveux, sa poigne bien ferme. Larmes de douleurs qui perlent à mes yeux. “Please Gabriel, you know The Hunter spreads rumors, that's what they do.” Ma voix est tremblante, traduisant l'état de panique dans lequel je me trouve. “Shut up, you whore.” What now ? L'insulte me pétrifie. Je ne sais pas quoi faire. On peut clairement lire la panique dans mes yeux, malgré le faible éclairage public.Elios : 3 pv / Gabriel : 2 pv / Irina : dommage collatéral
- Google traduction:
Ham ? : Him ?
Nei. : No.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Sam 19 Jan 2019 - 9:20
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Mer 23 Jan 2019 - 15:27
Elios n'était jamais contre un peu d'action. C'était une façon de fuir le chaos de sa propre vie, ou d'en combattre le vide. Il n'avait pas eu besoin de se poser de questions quand il avait reconnu le couple en pleine dispute brutale. Son corps entrainé et nerveux réagissait seul. Après avoir expédié Gabriel un peu plus loin, il se prépara à la suite de l'attaque, lançant à Irina l'ordre de disparaitre. Ce serait bien plus facile et sécurisé d'affronter l'autre sorcier sans qu'elle ne risque sa vie. Il entendit à peine sa voix prononcer son prénom. Au lieu d'un transplanage, la sorcière se déplaça à ses côtés. No way. You should leave. He will beat you up. Elios pourrait passer un moment à s'agacer de la réaction de la Norvégienne. Ces fichues femmes têtues qui voulaient absolument se défendre seules ! C'était lui le duelliste ici, qui se destinait aux brigades d'élite depuis dix ans. Et jusqu'à preuve du contraire elle ne s'en sortait pas jusqu'à ce qu'il arrive. Dédaigneux, exaspéré, vexé, il ne prit pourtant pas le risque de se déconcentrer.
Gabriel ne lui laissa pas le temps de parler à Irina de toute manière. “Ham ?” interrogea-t-il avec fureur. Nei. Il n'était pas difficile de comprendre l'échange qui venait d'avoir lieu dans leur langue. C'était donc le sujet de leur dispute. Et le Texan qui arrivait pile à ce moment-là... Gabriel se releva d'un bond et fonça sur Elios, le poing prêt à frapper. “You fucked my wife ?” Le sorcier ignora la question ridicule et esquiva le corps massif du Norvégien d'une roulade sur le côté. Sa cible hors d'atteinte, Gabriel se rabattit sur Irina, qu'il agrippa brutalement par les cheveux. HEY ! cria le Texan en se redressant.
Son visage sombre fusillait le couple du regard. I told you to leave, songea-t-il à l'attention de la jeune femme. “Fine. You want a duel ? Let's make it interesting.” Gabriel avait retrouvé ses appuis, sa baguette, et il avait un otage. L'affrontement devenait moins favorable à Elios. Il sentait la haine couler dans ses veines, se mêlant au sang bouillant. You need to hide behind your woman, Henriksen ? Ton méprisant, dents serrées de rage. Irina le suppliait. “Shut up, you whore.” Elios essayait de réfléchir à toute vitesse. Il ne pouvait pas abandonner la sorcière ainsi. Il devait attaquer son rival à nouveau, mais il risquait de toucher celle qu'il venait sauver. Is this how you wanna play this, you coward piece of shit ? Baguette dirigée sur lui, Elios faisait quelques pas de côté, jaugeant la situation. Il devait défouler son corps qui ne supportait plus de rester immobile, fébrile.
Si le Texan était redoutable en duel, il avait plus de mal à défendre les victimes collatérales. Il fallait moins d'impulsivité et plus de stratégie pour cela. Un regard rapide dans les yeux paniqués de la sorcière acheva sa décision. Il devait agir. Bombarda ! Sortilège lancé en biais, juste derrière Gabriel, sur son flanc gauche, le blessant à coup sûr. Elios comptait sur l'effet de surprise de la détonation pour que son adversaire lâche Irina, assez pour lui donner l'occasion de se libérer. Le Texan lui tendit même la main dans un réflexe, prêt à venir la chercher s'il le fallait.
Gabriel ne lui laissa pas le temps de parler à Irina de toute manière. “Ham ?” interrogea-t-il avec fureur. Nei. Il n'était pas difficile de comprendre l'échange qui venait d'avoir lieu dans leur langue. C'était donc le sujet de leur dispute. Et le Texan qui arrivait pile à ce moment-là... Gabriel se releva d'un bond et fonça sur Elios, le poing prêt à frapper. “You fucked my wife ?” Le sorcier ignora la question ridicule et esquiva le corps massif du Norvégien d'une roulade sur le côté. Sa cible hors d'atteinte, Gabriel se rabattit sur Irina, qu'il agrippa brutalement par les cheveux. HEY ! cria le Texan en se redressant.
Son visage sombre fusillait le couple du regard. I told you to leave, songea-t-il à l'attention de la jeune femme. “Fine. You want a duel ? Let's make it interesting.” Gabriel avait retrouvé ses appuis, sa baguette, et il avait un otage. L'affrontement devenait moins favorable à Elios. Il sentait la haine couler dans ses veines, se mêlant au sang bouillant. You need to hide behind your woman, Henriksen ? Ton méprisant, dents serrées de rage. Irina le suppliait. “Shut up, you whore.” Elios essayait de réfléchir à toute vitesse. Il ne pouvait pas abandonner la sorcière ainsi. Il devait attaquer son rival à nouveau, mais il risquait de toucher celle qu'il venait sauver. Is this how you wanna play this, you coward piece of shit ? Baguette dirigée sur lui, Elios faisait quelques pas de côté, jaugeant la situation. Il devait défouler son corps qui ne supportait plus de rester immobile, fébrile.
Si le Texan était redoutable en duel, il avait plus de mal à défendre les victimes collatérales. Il fallait moins d'impulsivité et plus de stratégie pour cela. Un regard rapide dans les yeux paniqués de la sorcière acheva sa décision. Il devait agir. Bombarda ! Sortilège lancé en biais, juste derrière Gabriel, sur son flanc gauche, le blessant à coup sûr. Elios comptait sur l'effet de surprise de la détonation pour que son adversaire lâche Irina, assez pour lui donner l'occasion de se libérer. Le Texan lui tendit même la main dans un réflexe, prêt à venir la chercher s'il le fallait.
Elios : 3 pv / Gabriel : 1 pv
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Mer 23 Jan 2019 - 15:27
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Jeu 24 Jan 2019 - 19:33
Panique qui me pétrifie littéralement. Poigne imposante dans mes cheveux, qui tire mon crâne vers l’arrière, un million de minuscules poignards s’enfonçant dans mon cuir chevelu. Perles salées à mes yeux, coeur battant la chamade. Insulte qui me touche plus que ce que j’aurais pensé. “Is this how you wanna play this, you coward piece of shit ?” La fureur du Texan est palpable. “Guys, stop this, please.” Imploration murmurée. Mais aucun des deux hommes n’ont l’air de m’entendre, ou de vouloir arrêter. La baguette d’Elios est pointée vers moi, et j’ai peur pour ma vie. J’ai rarement été en duel, et je n’ai jamais été la meilleure dans cette matière à Durmstrang. Et puis même, je n’ai aucun moyen de me défendre, présentement. Ma baguette est cachée quelque part au fond de mon sac, traînant lamentablement sur le trottoir. “Bombarda !” Impossible de réfléchir, alors qu’un sort vient d’être lancé. Surprise par l’explosion qui touche le flanc de Gabriel, je pousse un cri de frayeur. Râle de douleur chez le Norvégien, qui me lâche les cheveux suite à l’attaque. Profitant du moment, je cours en avant. Mais je trébuche, mon talon aiguille se coinçant entre deux pavés. “Faen...” Mon pied se délogeant de sa chaussure, le froid de la rue me prend par surprise. Claudiquant pour m’éloigner de l’affrontement, j’attrape cependant la main tendue du Texan, qui me tire à lui.
Enfin hors de portée de mon fiancé - qui devrait dorénavant passer par Elios avant de m’atteindre, je prends un temps pour enlever le deuxième escarpin, me retrouvant pieds nus sur le sol enneigé. Cela devient une habitude, j’ai l’impression. D’abord mon excursion avec Svein, en tenue de fêtes, puis ce soir. Deux fois, rien n’était prévu. Je n'ai cependant pas le temps de reprendre contenance, mon fiancé s'étant repris rapidement, baguette dans notre direction. “Sectumsempra !” Eclair de lumière qui fonce dans la nuit, rapidement paré par le Texan. Yeux qui s’arrondissent d’affront. Il a osé utiliser ce sort ? Oh no, you don’t get to use dark magic on me. Bien que les enseignants soient assez flexibles sur le terme de magie noire à Durmstrang, je me souviens très bien que ce sortilège n’est pas bien vu par le reste de la communauté. “Gabriel Henriksen !” Cri qui résonne sur les murs des maisons nous entourant. Contournant l’Américain pour me placer face au Norvégien, je pointe un doigt accusateur dans sa direction. “We had an agreement indeed.” Pieds fermement ancrés dans le sol gelé, regard noir. “Jeg kan knulle hvem jeg liker.” I can sleep with whoever I please. Mots crachés dans notre langue maternelle. Rage, profond dégoût de cet homme auquel je suis lié. “But you don’t get to assault me.” Henriksen qui se rapproche, menaçant, baguette toujours à la main. “Åh ja ? Watch me.” La main du blond qui ne tient pas sa baguette se relève, visant une nouvelle fois ma gorge. Mais je peux reculer, cette fois. Rapidement, je m’éloigne de lui, dans une tentative instinctive d’échapper à la poigne. Cependant, je percute Elios derrière moi.Elios : 3 pv / Gabriel : 1 pv
- traduction:
Åh ja ? : Oh yeah ?
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Jeu 24 Jan 2019 - 19:33
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Dim 27 Jan 2019 - 18:01
L'explosion précise eut l'effet escompté : libérer Irina, qui courut jusqu'au Texan. La perte d'une chaussure ne l'interrompit pas et Elios saisit sa main pour la tirer jusqu'à lui, sans forcément la prendre contre lui. Il voulait rester mobile pour la suite, conscient que la blessure n'arrêterait pas Gabriel. La sorcière dans son dos, il gardait la baguette levée, prêt à réagir, soulagé de ne plus risquer la vie de la Norvégienne. Gabriel se redressa et ignora la douleur pour les attaquer à son tour. Sans attendre une seconde, le Texan utilisa ses réflexes de duelliste. Un sortilège informulé de protection fit bouclier contre l'éclair blanc.
Il ne restait pas beaucoup de temps pour agir ensuite. S'il voulait attaquer, Elios devait le faire maintenant. Mais il chercha la main de la sorcière, plutôt tenté par un transplanage de secours. Sauf qu'Irina ne se trouvait plus derrière lui : elle retournait face à son fiancé. Gabriel Henriksen ! Le Texan médusé la regardait se jeter dans la gueule du loup. Irina. Appel vain vu la colère de la sorcière. She's KILLING me. Il pestait intérieurement contre son inconscience, mue par un orgueil inutile, mais n'intervenait pas. Il préférait rester concentré sur Gabriel, au cas où il pose encore une main sur elle. We had an agreement indeed. Jeg kan knulle hvem jeg liker. But you don’t get to assault me. Le colosse se rapprocha, menaçant.
Quand il leva le bras vers elle, ce fut le signe qu'Elios attendait. Il se décala pour atteindre Gabriel derrière Irina, qui était déjà presque revenue à ses côtés. Stupefy ! Le Norvégien fut frappé de plein fouet, se figea de surprise, et s'écroula au sol, inconscient. Satisfait, le corps encore brûlant d'adrénaline, le Texan regarda son adversaire inerte sur le goudron enneigé. Fier de sa performance sans erreur, Elios ne prit pas le temps de s’appesantir sur ce qui venait de se passer. Les cris et éclairs de baguettes devaient avoir alerté les gens, il valait mieux déguerpir. Ils aviseront plus tard des conséquences. Accio purse. Le sac de la Norvégienne en main, il saisit brusquement son poignet et transplana sans prévenir.
~ Puerto Habana, Liverpool
Le couple apparut dans un bar assez chic, aux effluves épicées. De la salsa cubaine résonnait sur le mobilier et le sol en bois. Une piste de danse s'étendait sur leur gauche, tandis qu'un bar coloré était animé face à eux. Sorry, I had to think fast. Il leur fallait un endroit neutre, où on ne viendrait pas les chercher. Un endroit pour oublier le froid et la grisaille de la scène précédente. Malgré les allures latino-américaines du lieu, tout le monde parlait anglais. Au moins ici, les pieds nus d'Irina n'étaient plus un problème : il faisait bon et certaines danseuses avaient aussi ôté leurs chaussures. Elios tendit le sac à la Norvégienne, incertain de sa réaction. Il put enfin prendre le temps de la dévisager et de se dire qu'elle lui avait manqué, un pincement au coeur.
Il ne restait pas beaucoup de temps pour agir ensuite. S'il voulait attaquer, Elios devait le faire maintenant. Mais il chercha la main de la sorcière, plutôt tenté par un transplanage de secours. Sauf qu'Irina ne se trouvait plus derrière lui : elle retournait face à son fiancé. Gabriel Henriksen ! Le Texan médusé la regardait se jeter dans la gueule du loup. Irina. Appel vain vu la colère de la sorcière. She's KILLING me. Il pestait intérieurement contre son inconscience, mue par un orgueil inutile, mais n'intervenait pas. Il préférait rester concentré sur Gabriel, au cas où il pose encore une main sur elle. We had an agreement indeed. Jeg kan knulle hvem jeg liker. But you don’t get to assault me. Le colosse se rapprocha, menaçant.
Quand il leva le bras vers elle, ce fut le signe qu'Elios attendait. Il se décala pour atteindre Gabriel derrière Irina, qui était déjà presque revenue à ses côtés. Stupefy ! Le Norvégien fut frappé de plein fouet, se figea de surprise, et s'écroula au sol, inconscient. Satisfait, le corps encore brûlant d'adrénaline, le Texan regarda son adversaire inerte sur le goudron enneigé. Fier de sa performance sans erreur, Elios ne prit pas le temps de s’appesantir sur ce qui venait de se passer. Les cris et éclairs de baguettes devaient avoir alerté les gens, il valait mieux déguerpir. Ils aviseront plus tard des conséquences. Accio purse. Le sac de la Norvégienne en main, il saisit brusquement son poignet et transplana sans prévenir.
Elios : 3 pv / Gabriel : 0 pv
~ Puerto Habana, Liverpool
Le couple apparut dans un bar assez chic, aux effluves épicées. De la salsa cubaine résonnait sur le mobilier et le sol en bois. Une piste de danse s'étendait sur leur gauche, tandis qu'un bar coloré était animé face à eux. Sorry, I had to think fast. Il leur fallait un endroit neutre, où on ne viendrait pas les chercher. Un endroit pour oublier le froid et la grisaille de la scène précédente. Malgré les allures latino-américaines du lieu, tout le monde parlait anglais. Au moins ici, les pieds nus d'Irina n'étaient plus un problème : il faisait bon et certaines danseuses avaient aussi ôté leurs chaussures. Elios tendit le sac à la Norvégienne, incertain de sa réaction. Il put enfin prendre le temps de la dévisager et de se dire qu'elle lui avait manqué, un pincement au coeur.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Dim 27 Jan 2019 - 18:01
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Mar 29 Jan 2019 - 20:01
Main menaçante, recul précipité. Corps du Texan que je percute en tentant de fuir, éclair rouge qui illumine la rue enneigée, bruit sourd alors que mon fiancé s’écroule sur le sol. Tout se passe beaucoup trop vite. Je n’ai pas le temps de réagir que déjà la main d’Elios attrape mon poignet pour transplaner. Le lieu dans lequel nous arrivons est bruyant, chaud, animé. Tout l’inverse de la rue déserte d’Inverness. “Sorry, I had to think fast.” Encore sonnée par la vitesse de l’échange, la brutalité de mon fiancé, la frayeur, je cligne des yeux plusieurs fois, dévisageant l’Américain. Il me tend mon sac et je baisse les yeux vers l’objet. Je n’y avais même pas pensé. Reprenant progressivement conscience de la situation, je récupère mon sac, que je pose sur mon épaule. “Thank you.” Regard qui observe le lieu dans lequel nous nous trouvons. “Where are we ? I don’t recall there is a latin pub in Inverness.” La chaleur ambiante commence à m’atteindre, mes pieds ne souffrant plus du froid. Baissant les yeux vers mes orteils, je me sens soudainement idiote, sans chaussures. “We left my shoes behind. Do you know how much they cost ?” Froncement de sourcils. Je ne pourrai jamais les retrouver. Malgré la richesse de ma famille et le fait que je n’ai jamais manqué de rien depuis ma naissance, je connais la valeur des choses.
Reposant le regard sur le Texan, je le contemple pour la première fois depuis son interruption dans ma scène de ménage avec Gabriel. Pincement au coeur. “You should not have intervened.” Regard dur, mais principalement motivé par l’inquiétude. Elios aurait pu se faire très salement amocher par le Norvégien. “You were lucky, but I had the situation under control. You probably made it worse, actually.” Pieds nus, sans la hauteur fournie par les escarpins, je dois lever la tête pour soutenir son regard. Et je n’aime pas ça. Position qui me rappelle un autre endroit, un autre type de chaleur. “You’re not the one I need, remember ?” Haussement de sourcil rhétorique. Rappel de notre dernière entrevue. Soupirant enfin, l’adrénaline du duel retombant, je passe une main sur mon visage. “I need a drink.” Mes talons tournent et je me dirige vers le bar, m’installant sur un tabouret libre. Je commande une tequila au barman qui s’approche. Après tout, autant se mettre dans l’ambiance du lieu. Je n’ai pas du tout envie de retourner dans le froid, la nuit et le calme des rues. Peur de rencontrer à nouveau Gabriel, de me faire attaquer encore une fois. Contemplant ma bague de fiançailles, ma main droite vient délicatement l’enlever de mon annulaire gauche. “Well, I guess I’m not getting married anymore.” Le bijou retombant sur le comptoir, je porte le shooter d’alcool à mes lèvres, le vidant d’une traite.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Ven 1 Fév 2019 - 15:12
Etrange scène dans la chaleur et l'apaisement du bar, alors qu'une minute plus tôt ils étaient enveloppés d'un froid glacial et d'une tension glauque dans une ruelle. Irina semblait besoin d'un peu de temps pour assimiler ce qui se passait et le Texan ne la brusquait pas, à peu près certain qu'elle ne lui sauterait pas au cou une fois ses esprits recouvrés. Where are we ? I don’t recall there is a latin pub in Inverness. Il regarda autour de lui un instant pour retrouver le nom de la ville. Liverpool. I've been there a few times. It popped in my head. Cela faisait un long moment qu'il n'était pas venu ici. Il avait été pris d'une vague de nostalgie au retour de son année sabbatique, notamment passée en Amérique du sud. Ce bar réputé dans la communauté latine de Grande-Bretagne avait accueilli son air taciturne et son coeur en manque d'espagnol plusieurs nuits. We left my shoes behind. Do you know how much they cost ? Le sorcier eut un mouvement de recul, surpris du reproche. Après un regard perplexe aux pieds nus, il prit un air exagérément dédaigneux. Oh damn, I'm so sorry for your shoes bought with difficulty. Il venait de lui sauver la vie, de mettre hors d'état de nuire un colosse norvégien, ET il avait pensé à emporter sa baguette, mais Madame Irina se plaignait du prix de ses chaussures perdues ? You're the one who lost them, darling. Cette remarque futile sur le coût de ses affaires rappela à Elios leur nuit dans la salle ardente, quand elle avait râlé pour sa robe déchirée. High-maintenance lady. Ce côté irritant et terriblement attirant à la fois. Un peu amer, le Texan soupira en passant une main dans sa nuque.
You should not have intervened, reprit la Norvégienne, inquiète, contrariée. You were lucky, but I had the situation under control. You probably made it worse, actually. Haussement de sourcils vexé. Lucky ? Il avait passé des heures et des années à maîtriser ses sorts d'attaque et ses réflexes de protection, et elle appelait ça de la chance ? Et le pire, c'était qu'elle lui reprochait d'être intervenu ? Weren't you looking for the words "thank you" ? Ton mauvais, moue appuyant sa moquerie. Sure, you looked like you had it under control with your skull pressed against the wall. Les mots étaient durs, comme lui, comme toujours, mais il les regretta. L'image d'Irina étranglée par Gabriel ne le faisait pas rire du tout. You’re not the one I need, remember ? Claque verbale. Retour de flamme. Elios serra les mâchoires, hocha la tête pour encaisser. Il aurait pu lui dire qu'à ce moment-là, attaquée dans la rue, il avait été celui dont elle avait besoin. Mais la pique lui restait en travers de la gorge : c'était précisément ce qu'il lui avait dit pour lui briser le coeur. Elle l'avait utilisée très habilement. Soupir d'agacement, le sorcier passa la langue sur ses lèvres comme pour recueillir le sang de l'entaille provoquée par le coup de poing qu'elle venait de lui écraser en pleine figure.
La sorcière soupira à son tour, lasse. I need a drink. Elle se dirigea au bar sans attendre de réponse. Elios considéra que c'était toujours mieux que la voir quitter les lieux. Il s'approcha tranquillement, pour lui laisser le temps de respirer. Well, I guess I’m not getting married anymore. Silencieux, le Texan l'observa retirer sa bague et vider le verre de tequila d'une traite avec surprise et circonspection. That's what you wanted, wasn't it ? Il s'accouda au comptoir en restant debout. I mean, he's violent with you. You can't stay with him. Précision rapide de ce qu'il voulait dire. Il essayait d'adopter le ton le plus neutre possible, car cette conversation était un terrain miné. Il avait couché avec elle, ce qui avait déclenché la crise de jalousie de Gabriel. Elle lui avait confié préférer se fiancer avec lui et il l'avait rejetée. Espérant lâchement que tout cela ne revienne pas sur la table, le sorcier essayait de se comporter comme quelqu'un de raisonnable. Surtout, ne pas la mettre en colère. I understand what I did can make it worse, but I couldn't let him hurt you. Your family will understand, right ? They wouldn't want Gabriel to hit you. Incertitude dans la voix, regard qui cherchait une confirmation. Il savait pertinemment que certaines familles imposeraient à leur fille de supporter un mari violent si l'union les avantageait. Les sorcières de sang-pur étaient souvent des pions dans les calculs de leur famille. Mais elle semblait trop indépendante pour se laisser traiter ainsi. En tout cas, il espérait, car l'idée que Gabriel récupère ses droits sur elle après son échec dans la rue lui donnait la nausée.
Il fit signe au barman penché vers eux qu'il ne voulait rien, balaya la salle d'un regard blasé, et reprit la parole en se tournant vers la Lufkin. Do you want to dance ? Le regard d'Irina alluma une lueur d'amusement dans le sien. Madame la future Ministre savait-elle danser la salsa ? Il lui tendit la main en haussant une épaule. At this point, there's nothing better to do. Evidemment elle devrait bientôt retourner en Ecosse, ou dans sa famille, régler cette pesante situation avec son fiancé. Il n'aurait peut-être jamais plus l'occasion de passer un moment en tête à tête avec elle. Mais en attendant, ici, personne ne les connaissait. Stay with me.
You should not have intervened, reprit la Norvégienne, inquiète, contrariée. You were lucky, but I had the situation under control. You probably made it worse, actually. Haussement de sourcils vexé. Lucky ? Il avait passé des heures et des années à maîtriser ses sorts d'attaque et ses réflexes de protection, et elle appelait ça de la chance ? Et le pire, c'était qu'elle lui reprochait d'être intervenu ? Weren't you looking for the words "thank you" ? Ton mauvais, moue appuyant sa moquerie. Sure, you looked like you had it under control with your skull pressed against the wall. Les mots étaient durs, comme lui, comme toujours, mais il les regretta. L'image d'Irina étranglée par Gabriel ne le faisait pas rire du tout. You’re not the one I need, remember ? Claque verbale. Retour de flamme. Elios serra les mâchoires, hocha la tête pour encaisser. Il aurait pu lui dire qu'à ce moment-là, attaquée dans la rue, il avait été celui dont elle avait besoin. Mais la pique lui restait en travers de la gorge : c'était précisément ce qu'il lui avait dit pour lui briser le coeur. Elle l'avait utilisée très habilement. Soupir d'agacement, le sorcier passa la langue sur ses lèvres comme pour recueillir le sang de l'entaille provoquée par le coup de poing qu'elle venait de lui écraser en pleine figure.
La sorcière soupira à son tour, lasse. I need a drink. Elle se dirigea au bar sans attendre de réponse. Elios considéra que c'était toujours mieux que la voir quitter les lieux. Il s'approcha tranquillement, pour lui laisser le temps de respirer. Well, I guess I’m not getting married anymore. Silencieux, le Texan l'observa retirer sa bague et vider le verre de tequila d'une traite avec surprise et circonspection. That's what you wanted, wasn't it ? Il s'accouda au comptoir en restant debout. I mean, he's violent with you. You can't stay with him. Précision rapide de ce qu'il voulait dire. Il essayait d'adopter le ton le plus neutre possible, car cette conversation était un terrain miné. Il avait couché avec elle, ce qui avait déclenché la crise de jalousie de Gabriel. Elle lui avait confié préférer se fiancer avec lui et il l'avait rejetée. Espérant lâchement que tout cela ne revienne pas sur la table, le sorcier essayait de se comporter comme quelqu'un de raisonnable. Surtout, ne pas la mettre en colère. I understand what I did can make it worse, but I couldn't let him hurt you. Your family will understand, right ? They wouldn't want Gabriel to hit you. Incertitude dans la voix, regard qui cherchait une confirmation. Il savait pertinemment que certaines familles imposeraient à leur fille de supporter un mari violent si l'union les avantageait. Les sorcières de sang-pur étaient souvent des pions dans les calculs de leur famille. Mais elle semblait trop indépendante pour se laisser traiter ainsi. En tout cas, il espérait, car l'idée que Gabriel récupère ses droits sur elle après son échec dans la rue lui donnait la nausée.
Il fit signe au barman penché vers eux qu'il ne voulait rien, balaya la salle d'un regard blasé, et reprit la parole en se tournant vers la Lufkin. Do you want to dance ? Le regard d'Irina alluma une lueur d'amusement dans le sien. Madame la future Ministre savait-elle danser la salsa ? Il lui tendit la main en haussant une épaule. At this point, there's nothing better to do. Evidemment elle devrait bientôt retourner en Ecosse, ou dans sa famille, régler cette pesante situation avec son fiancé. Il n'aurait peut-être jamais plus l'occasion de passer un moment en tête à tête avec elle. Mais en attendant, ici, personne ne les connaissait. Stay with me.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Sam 2 Fév 2019 - 18:36
Défi de début d'année - Véritasérum (tiré aux dés)
Adrénaline qui fait battre mon coeur fort contre ma poitrine. Inquiétude pour moi, d’abord, dans cette rue froide. Mais maintenant que nous sommes hors de danger, c’est l’inquiétude pour lui qui ressort. Qui sait comment cet affrontement aurait pu se terminer… C’est vrai que si on regarde le Texan et qu’on le compare à mon fiancé, les paris seraient facilement faits. 15 contre 1 pour Gabriel. Et je n’aurais pas supporté qu’Elios se fasse blesser pour quelque chose dont il n’est en rien responsable. Gabriel est mon fiancé, c’est à moi de gérer la situation. Mots durs qui sortent de ma bouche, certainement mal choisis à la vue du mouvement de recul du Grymm. “Sure, you looked like you had it under control with your skull pressed against the wall.” Ton mauvais du sorcier, auquel je ne fais pas vraiment attention. Regard toujours aussi déterminé. “Yes, I did. I know how to defend myself.” Certes, les cours d’arts martiaux sont loins derrière moi, et face à Gabriel, je n’aurais certainement pas tenu longtemps. De plus, avec ces chaussures et cette robe, les chances n’étaient pas de mon côté. Mais avant qu’Elios n’intervienne, j’ai eu l’espoir de pouvoir régler tout ceci sans coup, ni sortilège. “You’re not the one I need, remember ?” Amertume qui me pousse à lui sortir les mots qu’il a utilisé contre moi, il y a un mois. Cette phrase, qui tourne en boucle dans mon crâne, à chaque fois que je le croise. Il ne répond pas. De toute façon, je n’attendais pas de réponse. Soupirant, lâchant la pression, je me dirige vers le bar pour commander une tequila.
“Well, I guess I’m not getting married anymore.” Bague de fiançailles qui se retrouve sur le zinc, verre à mes lèvres. L’alcool réchauffe ma bouche, ma gorge, ma poitrine. Le Texan se retrouve à côté de moi. “That's what you wanted, wasn't it ? I mean, he's violent with you. You can't stay with him.” Tournant vivement la tête pour le regarder dans les yeux, je ne peux empêcher la colère de siffler entre mes lèvres. “What I wanted ?” Rouge qui me monte aux joues, conséquence de l’alcool, de la chaleur, ou de la fureur qui brûle dans mon ventre. Je sais très bien qu’Elios est un macho de première, mais là il atteint des sommets. “I understand what I did can make it worse, but I couldn't let him hurt you. Your family will understand, right ? They wouldn't want Gabriel to hit you.” Roulement des yeux, regard qui retombe vers la bague posée négligemment sur le comptoir. “What I wanted was to be left alone. What I wanted was to grow up in a loving home, not followed by paparazzis everywhere I went. What I wanted was to be myself without thinking of what the world would think of me. What I wanted was to marry the man I love.” Je ne crois pas pouvoir m’arrêter de parler. Les mots roulent sur la langue et mes lèvres n’ont pas la force de les arrêter. “Because yes, I can love ! Under all this coldness, there is a heart. Not that you seemed to care. And I do love someone. He’s not Gabriel, and he’s certainly not you. Not after the way you treated me last time.” Alors que l'Américain décline l’offre du barman, ma main se lève. “One more, please.” Le verre se remplit rapidement, et se fait vider tout aussi vite. Reportant mon attention sur Elios, j’encaisse la nouvelle chaleur qui vient s’ajouter à la première. “We made an agreement, him and I. We could see other people. I wasn’t in the wrong. But he knew that if he ever was violent against me, I would break the engagement off. He agreed. If he didn’t, I would have broken it off right there and then.” Emportée dans mon récit, je viens défaire mon chignon avec des mains fébriles. “I was dreading the wedding night. But no, I never wanted to get beaten by my fiancée. How could you say that ? If I get hit, it’s because I wanted it !” Rire hystérique, mouvement dramatique des mains soulignant l’idiotie du propos. “My family will have to accept it. I’ve always done what my father wanted me to do, but that stops now. And there is no “they”. There's only him. My mother is dead.” Soupir d’énervement, main qui vient se promener dans mes cheveux dans une tentative de me calmer.
“Do you want to dance ? At this point, there's nothing better to do.” Surprise, je me retourne pour le jauger du regard. Il est sérieux. Enfin, la situation a l’air de l’amuser, et je suspecte qu’il me propose cela principalement pour me calmer. “You know how to dance ?” Interloquée, intriguée, j’hésite. “Okay. But take your shoes off. I wouldn’t want you to step on my feet.” Colère un peu calmée, je prends la main qu’il me tend. Ensemble, nous nous dirigeons vers la piste. “I haven’t danced salsa in a long time, I might be a little bit rusty.” Confession pour excuser la performance qui risque de suivre. Rejoignant les autres couples, je prends place en face de lui, main gauche sur son épaule, main droite dans la sienne. Regard entendu. En danse, c’est l’homme qui décide. Alors pour une fois, je l’attends bien sagement.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Dim 3 Fév 2019 - 13:27
Surtout, ne pas la mettre en colère. Et aux premières phrases qui sortaient de sa bouche, Elios vit le regard assassin de la sorcière. What I wanted ? Le ton ne laissait aucun doute sur l'explosion imminente de la tempête. Oh boy. Une main sur le comptoir comme pour s'y agripper le temps de la furie, Elios tenta de se montrer le plus compatissant possible. I understand what I did can make it worse, but I couldn't let him hurt you. Your family will understand, right ? Les yeux au plafond de la Norvégienne lui indiquèrent qu'il aggravait son cas. What I wanted was to be left alone. What I wanted was to grow up in a loving home, not followed by paparazzis everywhere I went. What I wanted was to be myself without thinking of what the world would think of me. What I wanted was to marry the man I love. Interdit, un peu interloqué, le Texan la regardait vider son sac. Il ne découvrait rien, sachant pertinemment la pression qu'on vivait en tant qu'enfant de sang-pur, héritier d'une famille riche et importante. Lui avait intégré les contours de sa cage assez tôt, sans pour autant bien les vivre. Because yes, I can love ! Under all this coldness, there is a heart. La formulation amusa le sorcier, qui se garda bien de le montrer. Un flash de leur nuit dans la Salle ardente lui revint en tête, jun moment doux, d'émotion, d'intimité vulnérable. Like I didn't know. Passant son opinion sur le sujet sous silence, il ne s'attendait pas à la suite. Not that you seemed to care. Sourcils froncés une seconde. I do. Difficile de l'affirmer vu son rejet lors de leur dernière entrevue. And I do love someone. Coeur qui s'arrêtait. He’s not Gabriel, and he’s certainly not you. Not after the way you treated me last time. Incapable de dire s'il était surpris, vexé ou soulagé de ne pas être l'heureux élu, le sorcier se demanda un instant de qui il s'agissait. Si quelqu'un avait tourné autour d'elle depuis Halloween, il l'aurait vu. Peut-être pas, vu toute la merde dans laquelle il était noyé. La mention de la dernière fois lui fit avaler péniblement sa salive. Just shut up, Eli.
Le barman l'importuna pour prendre une éventuelle commande, et il déclina l'offre d'un geste snob. L'alcool n'était pas son truc, ni une bonne idée, et surtout pas dans un moment pareil. Irina, elle, semblait décidée à se soûler. One more, please. Un peu sceptique quant à la quantité d'alcool qu'elle avait l'habitude de boire en si peu de temps, le Texan fut sorti de ses pensées par la suite du monologue. We made an agreement, him and I. We could see other people. I wasn’t in the wrong. Cela, il l'ignorait. Il avait imaginé que Gabriel n'autoriserait jamais sa fiancée à aller voir ailleurs. Ce qui l'avait poussé à se défouler sur elle, c'était donc la publication dans le Chineur. Le fléau de l'université. But he knew that if he ever was violent against me, I would break the engagement off. He agreed. If he didn’t, I would have broken it off right there and then. Quand elle s'interrompit pour défaire son chignon, Elios ne l'écoutait plus. Il adorait la voir détacher ses cheveux. Elle faisait ça quand elle en avait marre de tenir sa parfaite image. Elle avait fait ça dans sa loge. Dans la Salle ardente. Et impuissant, le sorcier réalisait à quel point ce geste l'envoûtait. Il soupira discrètement, dans une tentative vaine d'oublier l'effet que la Norvégienne avait sur lui. I was dreading the wedding night. But no, I never wanted to get beaten by my fiancée. How could you say that ? If I get hit, it’s because I wanted it ! Yeux ronds de stupeur, Elios voulut intervenir pour corriger ses propos. Il n'avait certainement pas dit ça ! Mais la reine était lancée. My family will have to accept it. I’ve always done what my father wanted me to do, but that stops now. Enfin des paroles qui lui paraissaient sensées et constructives. S'il avait fallu passer par là pour qu'elle puisse tenir tête à sa famille, Elios ne regrettait rien. And there is no “they”. There's only him. My mother is dead. Dernière précision qui rendait le tout un peu amer. La voix d'Irina et son soupir irritèrent le coeur sensible du sorcier. Il eut envie de passer lui aussi la main dans ses cheveux, tenter de l'apaiser. I'm sorry. Simplement. Désolé de son emportement face à Gabriel, désolé qu'elle ait eu besoin de vider son sac, désolé de ne pas être très utile.
Persuadé qu'une énième discussion ne fera qu'augmenter la tension, Elios parcourut la salle du regard sans trop savoir ce qu'il cherchait. Une porte de secours ? Elle lui apparut finalement d'un coup. Limpide. Facile. Do you want to dance ? C'était le meilleur à faire quand on ne voulait pas parler. Ils pourraient se détendre en se fondant dans l'ambiance du bar. You know how to dance ? Regard interloquée de princesse qui jugeait un paysan. Sourcils haussés, sourire goguenard. Well, yeah. Il n'avait pas aimé les cours de danses obligatoires à Ilvermorny, mais les danses latines et cubaines coulaient clairement dans son sang. Il lui tendait la main, invitation, en espérant ne pas la perdre. She could bite me. Heureusement pour lui, la jeune femme sembla se calmer légèrement. Okay. But take your shoes off. I wouldn’t want you to step on my feet. Le nonchalant Texan rit doucement. Haha, no way. I won't step on your feet. Come on. Elle le suivit jusqu'à la piste, où ils trouvèrent une place parmi les danseurs. I haven’t danced salsa in a long time, I might be a little bit rusty, confia Irina. Sûr de lui, il se rapprocha d'elle. Don't worry. Let yourself be led. Et pour une fois, elle obéit. En l'observant se placer, docile, et attendre son signal, Elios bénit la danse. Moment magique où il serait le seul à décider. Une main dans la sienne, l'autre se plaça respectueusement dans le bas de son dos. Le temps de laisser passer quelques mesures pour se caler sur la musique, et le Texan lança la danse. La salsa était facile, et Elios glissait habilement ses pas. Si Irina était attentive aux signaux corporels, elle pouvait aisément se laisser guider.
Dans un premier temps, le sorcier se tut, pour laisser le temps à sa partenaire de s'habituer. Puis il ne put s'empêcher de profiter de l'accalmie et de la proximité pour parler à son tour, à l'oreille de la Norvégienne. I don't want to offend you. I'm not a smooth talker. Précautions d'usage. Il manquait de tact, mais il voulait pouvoir lui parler, sans qu'elle ne s'énerve à nouveau. I just wanna say I didn't mean you wanted to get hit. I meant you wanted to call the wedding off. Vérité rétablie. Il avait bien des torts, mais il ne voulait pas qu'elle comprenne mal ses propos. Now, you're free. Pointe de fierté et d'encouragement dans la voix. I'm not saying that to look like a hero. I'm not one. Lui le premier savait très bien quel fautif il était dans l'histoire. Avoir sauvée Irina des pattes de Gabriel resterait un grand moment d'orgueil, mais il le trouvait anecdotique dans la prise de liberté de la sorcière. Pris par la musique, emporté par le corps de la jeune femme qu'il faisait bouger contre lui, dans ses bras, il croisa un instant son regard. Estas bella. Sourire un peu amer, mais regard lumineux. Ce fut là qu'il comprit qu'il était désespérément accroché à elle. Amoureux ? Il n'en savait rien, il ne voulait pas savoir. Mais elle lui serrait le coeur d'une manière incompréhensible, il la trouvait si précieuse, si touchante, si pure. A l'aide d'un autre mouvement de danse qui ramena son visage près de son cou, il reprit sa voix grave de confidence. I thought I'd never spend time with you again. Call me careless, but I like being here with you. Il se foutait au final de ce qui venait de se passer, de l'attaque dans la ruelle, de l'ébranlement de son mariage. Il y gagnait un moment volé avec elle, et c'était inestimable. I know you don't love me. Ton légèrement plus dur. C'était faux, il était persuadé qu'elle l'aimait, quelque part. Mais il n'avait aucun droit de l'affirmer. Il le dit surtout pour épargner à Irina le besoin de le redire elle-même. C'était déjà assez décevant la première fois. And that's better this way. Now you can be with the one you really love. Hypocrisie, sous couvert d'attention pour elle, de lâcheté. Sa voix se fit un peu plus amère qu'il ne le voulait. Sans connaitre l'identité de celui qui avait les faveurs de la Norvégienne, il le détestait déjà.
Le barman l'importuna pour prendre une éventuelle commande, et il déclina l'offre d'un geste snob. L'alcool n'était pas son truc, ni une bonne idée, et surtout pas dans un moment pareil. Irina, elle, semblait décidée à se soûler. One more, please. Un peu sceptique quant à la quantité d'alcool qu'elle avait l'habitude de boire en si peu de temps, le Texan fut sorti de ses pensées par la suite du monologue. We made an agreement, him and I. We could see other people. I wasn’t in the wrong. Cela, il l'ignorait. Il avait imaginé que Gabriel n'autoriserait jamais sa fiancée à aller voir ailleurs. Ce qui l'avait poussé à se défouler sur elle, c'était donc la publication dans le Chineur. Le fléau de l'université. But he knew that if he ever was violent against me, I would break the engagement off. He agreed. If he didn’t, I would have broken it off right there and then. Quand elle s'interrompit pour défaire son chignon, Elios ne l'écoutait plus. Il adorait la voir détacher ses cheveux. Elle faisait ça quand elle en avait marre de tenir sa parfaite image. Elle avait fait ça dans sa loge. Dans la Salle ardente. Et impuissant, le sorcier réalisait à quel point ce geste l'envoûtait. Il soupira discrètement, dans une tentative vaine d'oublier l'effet que la Norvégienne avait sur lui. I was dreading the wedding night. But no, I never wanted to get beaten by my fiancée. How could you say that ? If I get hit, it’s because I wanted it ! Yeux ronds de stupeur, Elios voulut intervenir pour corriger ses propos. Il n'avait certainement pas dit ça ! Mais la reine était lancée. My family will have to accept it. I’ve always done what my father wanted me to do, but that stops now. Enfin des paroles qui lui paraissaient sensées et constructives. S'il avait fallu passer par là pour qu'elle puisse tenir tête à sa famille, Elios ne regrettait rien. And there is no “they”. There's only him. My mother is dead. Dernière précision qui rendait le tout un peu amer. La voix d'Irina et son soupir irritèrent le coeur sensible du sorcier. Il eut envie de passer lui aussi la main dans ses cheveux, tenter de l'apaiser. I'm sorry. Simplement. Désolé de son emportement face à Gabriel, désolé qu'elle ait eu besoin de vider son sac, désolé de ne pas être très utile.
Persuadé qu'une énième discussion ne fera qu'augmenter la tension, Elios parcourut la salle du regard sans trop savoir ce qu'il cherchait. Une porte de secours ? Elle lui apparut finalement d'un coup. Limpide. Facile. Do you want to dance ? C'était le meilleur à faire quand on ne voulait pas parler. Ils pourraient se détendre en se fondant dans l'ambiance du bar. You know how to dance ? Regard interloquée de princesse qui jugeait un paysan. Sourcils haussés, sourire goguenard. Well, yeah. Il n'avait pas aimé les cours de danses obligatoires à Ilvermorny, mais les danses latines et cubaines coulaient clairement dans son sang. Il lui tendait la main, invitation, en espérant ne pas la perdre. She could bite me. Heureusement pour lui, la jeune femme sembla se calmer légèrement. Okay. But take your shoes off. I wouldn’t want you to step on my feet. Le nonchalant Texan rit doucement. Haha, no way. I won't step on your feet. Come on. Elle le suivit jusqu'à la piste, où ils trouvèrent une place parmi les danseurs. I haven’t danced salsa in a long time, I might be a little bit rusty, confia Irina. Sûr de lui, il se rapprocha d'elle. Don't worry. Let yourself be led. Et pour une fois, elle obéit. En l'observant se placer, docile, et attendre son signal, Elios bénit la danse. Moment magique où il serait le seul à décider. Une main dans la sienne, l'autre se plaça respectueusement dans le bas de son dos. Le temps de laisser passer quelques mesures pour se caler sur la musique, et le Texan lança la danse. La salsa était facile, et Elios glissait habilement ses pas. Si Irina était attentive aux signaux corporels, elle pouvait aisément se laisser guider.
Dans un premier temps, le sorcier se tut, pour laisser le temps à sa partenaire de s'habituer. Puis il ne put s'empêcher de profiter de l'accalmie et de la proximité pour parler à son tour, à l'oreille de la Norvégienne. I don't want to offend you. I'm not a smooth talker. Précautions d'usage. Il manquait de tact, mais il voulait pouvoir lui parler, sans qu'elle ne s'énerve à nouveau. I just wanna say I didn't mean you wanted to get hit. I meant you wanted to call the wedding off. Vérité rétablie. Il avait bien des torts, mais il ne voulait pas qu'elle comprenne mal ses propos. Now, you're free. Pointe de fierté et d'encouragement dans la voix. I'm not saying that to look like a hero. I'm not one. Lui le premier savait très bien quel fautif il était dans l'histoire. Avoir sauvée Irina des pattes de Gabriel resterait un grand moment d'orgueil, mais il le trouvait anecdotique dans la prise de liberté de la sorcière. Pris par la musique, emporté par le corps de la jeune femme qu'il faisait bouger contre lui, dans ses bras, il croisa un instant son regard. Estas bella. Sourire un peu amer, mais regard lumineux. Ce fut là qu'il comprit qu'il était désespérément accroché à elle. Amoureux ? Il n'en savait rien, il ne voulait pas savoir. Mais elle lui serrait le coeur d'une manière incompréhensible, il la trouvait si précieuse, si touchante, si pure. A l'aide d'un autre mouvement de danse qui ramena son visage près de son cou, il reprit sa voix grave de confidence. I thought I'd never spend time with you again. Call me careless, but I like being here with you. Il se foutait au final de ce qui venait de se passer, de l'attaque dans la ruelle, de l'ébranlement de son mariage. Il y gagnait un moment volé avec elle, et c'était inestimable. I know you don't love me. Ton légèrement plus dur. C'était faux, il était persuadé qu'elle l'aimait, quelque part. Mais il n'avait aucun droit de l'affirmer. Il le dit surtout pour épargner à Irina le besoin de le redire elle-même. C'était déjà assez décevant la première fois. And that's better this way. Now you can be with the one you really love. Hypocrisie, sous couvert d'attention pour elle, de lâcheté. Sa voix se fit un peu plus amère qu'il ne le voulait. Sans connaitre l'identité de celui qui avait les faveurs de la Norvégienne, il le détestait déjà.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Lun 4 Fév 2019 - 22:38
Vidage de sac, colère expulsée d’une manière certainement maladroite. Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne suis pas aussi volubile, habituellement. Tentant de calmer la furie qui a pris possession de ma poitrine, je passe une main fébrile dans mes cheveux noirs. “I'm sorry.” Premiers mots du Texan depuis la phrase qui a déclenché mon énervement. Mais ces mots ont un goût de convenance. Comme s’il ne les pensait pas. Placés juste après ma déclaration sur la mort de ma mère, ces mots semblent provenir d’un automatisme. Mes plus sincères condoléances et tout le blabla. “Don't be. I never knew her.” Haussement d’épaule. C’est vrai, je ne l’ai jamais connue, cette femme qui m’a mise au monde. Et même si j’ai essayé de la connaître, en cherchant ma famille, en allant dans son pays natal, je n’arriverai jamais à me sentir “proche” d’elle.
Cherchant certainement à apaiser la tension, Elios me propose de danser. D’abord interloquée, étonnée du fait qu’il sache danser, je finis par accepter l’invitation. Mais pas avant de lui faire une remarque sur ses chaussures. J’aurais aimé qu’il soit dans la même situation que moi. Une femme, pieds nus, dansant avec un homme chaussé me semble être une image puant la patriarchie. Le rire du Grymm m’indique cependant qu’il n’a pas l’intention de se séparer de ses précieuses chaussures. “Haha, no way. I won't step on your feet. Come on.” Levant les yeux au ciel, je lui prends tout de même la main, descendant du tabouret. “Fine. I haven’t danced salsa in a long time, I might be a little bit rusty.” Les pieds nus découvrant la piste de danse chaude, je tente d’excuser la performance qui va suivre, certainement mauvaise. En réalité, il me suffira seulement de quelques minutes afin de retrouver mes repères. “Don't worry. Let yourself be led.” Me plaçant devant le Texan, je ne peux retenir un sourire en coin. “I’ll try to behave.” Eclair amusé dans mon regard. La sensation de la main chaude dans mon dos remue quelque chose dans mes entrailles, que je tente d’ignorer. La danse commence et je reprends progressivement mes marques. Attentive et concentrée au départ, je finis par me laisser aller. Déhanchés plus appuyés, yeux fermés pour mieux apprécier la musique, corps qui se rapproche de mon partenaire. Signaux d’alarme ignorés. Après tout, nous ne faisons que danser, n’est-ce pas ?
La voix grave d’Elios me sort de la transe dans laquelle j’étais progressivement en train d’entrer. “I don't want to offend you. I'm not a smooth talker.” Mes yeux s’ouvrent, fixés sur l’épaule du Texan. Il me faut une mesure afin de me caler à nouveau sur la musique. La surprise m’a fait trébucher. “I just wanna say I didn't mean you wanted to get hit. I meant you wanted to call the wedding off.” Calmée par la musique, j’écoute ce qu’il a à me dire. Le souffle chaud à mon oreille provoque frissons dans ma nuque. Hochement de tête en signe de compréhension. “You're right, I did. Ever since the beginning.” Espérant pouvoir oublier tout ceci, et m’abandonner dans la musique, je referme les yeux. Mais la voix grave revient. “Now, you're free. I'm not saying that to look like a hero. I'm not one.” Soupir de frustration. J’aimerais penser à autre chose, mais le sorcier ne me laisse pas le choix. C’est de bonne guerre, après tout ce que j’ai débité, un instant plus tôt. “I’m not free yet.” Moment de réflexion. “And as much as it pains me to admit it…” Avalant ma salive, me préparant à la suite de ma phrase, je garde les yeux fixés sur les couples autour de nous. “Without you I'd be left for dead on the street by now.” Ecartant la tête pour me retrouver face au Grymm, je plante mon regard dans le sien. “So, thank you.” J’espère qu’il peut lire la sincérité dans mes yeux. Je suis parfaitement consciente que, sans l’intervention du Texan, les chances que je sorte indemne de l’altercation avec mon fiancé étaient infimes. Malgré mon envie de pouvoir me sortir seule de n’importe quelle situation, je dois bien avouer que parfois, de l’aide est bienvenue. Comme ce soir.
Noyée dans le vert de ses yeux, je reste muette quelques instants. “Estas bella.” Vague de sensations contradictoires dans mon ventre. Surprise, désir, affection, mais également tristesse et frustration. Mimant son sourire, je tente quelques mots. “Tu también.” Hésitante, je cherche l’approbation dans son regard. L’espagnol, c’est bien une langue que je n’ai jamais apprise. Mon père considérait qu’il était plus intéressant pour moi d’apprendre l’anglais, le français et le russe depuis mon plus jeune âge. Ensuite, les différentes soirées de gala au quatre coins du monde m’ont permis de retenir quelques mots dans différentes langues. Apaisée, emportée par la musique, je me rapproche sensiblement du sorcier. La main gauche glisse de l’épaule à la clavicule. Et toujours le mouvement de mes hanches, exacerbé par la main posée dans mon dos. Mouvements inconscients. Depuis Halloween, je ne peux nier l’effet qu’Elios me fait. Chaleur dans mon ventre qui irradie dans mon corps tout entier. Je crois que, sans le vouloir, je cherche à le provoquer, d’une certaine manière. Here’s what you didn’t want to have. Et cela fonctionne, il semblerait, puisque les lèvres Américaines reprennent leur place proche de mon oreille, alors que mes yeux se reposent sur son épaule. “I thought I'd never spend time with you again. Call me careless, but I like being here with you.” Soupir qui s’échappe de mes narines. “Well, you can only blame yourself.” Ton sans équivoque, la référence à notre dernière entrevue est limpide. Mais je ne sais pas, quelque chose dans sa voix me pousse à baisser un peu ma garde. “I like being here too.” Puis, plus faiblement, presque un murmure. “I missed you.” Impossible de savoir si Elios m’a entendue. Sans vraiment savoir si j’aimerais que la musique ait étouffé ma confession, je baisse les yeux entre nous. Synchronisation parfaite de nos mouvements. Le Texan me ramène à la réalité. “I know you don't love me.” Regrettant immédiatement les paroles que j’ai pu avoir au bar, je me mords la lèvre inférieure, fermant les yeux un instant. Je peux entendre dans le ton de sa voix que cela ne lui plait pas. “And that's better this way. Now you can be with the one you really love.” Nouveau soupir de ma part. C’est tellement plus complexe, en réalité. “Well, tonight, I'm with you.” Serrant un peu sa main dans la mienne pour accompagner mes paroles. Cependant, je me sens obligée de parler de celui qui vient de s’infiltrer entre nous. “He’s so different than me, than us. I've always tried to hide what I felt. To suppress my feelings.” Alors que je prononce ces dernières paroles, le morceau s’éteint. Mue par des années de pratique, je m’éloigne de mon partenaire. La main sur son épaule retombe à mon côté tandis que la main droite reste désespérément accrochée à la sienne. “He loves me back. It's just… Scary.” Haussement d’épaules, regard qui cherche à s’accrocher à n’importe quoi, sauf son visage.
Les premières notes d’une bachata emplissent le bar une nouvelle fois. Sans vraiment réfléchir, je reprends ma position. “Another one.” Pas une question, ni une suggestion. Je veux profiter de cette fin de soirée, de l’ambiance chaleureuse, de l’homme en face de moi. La position d’une bachata est plus serrée, nos corps se touchent. Le rythme est plus lent, et je ressens chacun de ses déhanchés. Pendant quelques instants, seule la musique existe entre nous. Retrouvant ma place contre le sorcier après un tour sur moi même, je reprends la parole. “I don't love you as much as I love him. That's true.” Main qui se resserre un peu plus autour de l’épaule d’Elios. “And you don't love me as much as you love her.” Pas besoin de la nommer pour savoir de qui je parle. Jazmin. J’étais à peine arrivée à Hungcalf que leurs ébats et autres scènes de ménages étaient parvenus jusqu’à mes oreilles. Et, depuis bien avant Halloween, j’ai détesté cette fille. Comme pour la chasser de mon esprit, je secoue la tête. “But right now, it's you and me.” Ma main vient presser un peu plus la sienne. “So let's forget about Gabriel and Avril and… the others.” La mention de nos fiancés respectifs m’arrache un rictus amer. Je ne suis pas sortie de l’auberge avec mon mariage. “Just for tonight. One last time.” Me rapprochant encore plus du sorcier, je viens poser le bout de mon nez contre la peau de son cou, juste au dessus de la clavicule. Je ne veux pas que cette soirée termine.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Mer 6 Fév 2019 - 14:31
I’ll try to behave. Pourquoi cette phrase lui faisait-il autant d'effet ? Un mélange de provocation, de jeu de désobéissance, quelque chose chez elle qui lui donnait envie de tout contrôler. Le rapprochement de la danse et le silence langoureux de leur pas accordés glissait un feu liquide dans le corps du Texan, qui sentait Irina se laisser aller peu à peu. Mais des mots tournaient encore dans son esprit, et il profita de l'accalmie pour s'exprimer, dès que sa bouche se trouvait proche de son oreille, sans interrompre les mouvements minutieux de la danse. Elios encouragea la prise de liberté de la sorcière. Now, you're free. I'm not saying that to look like a hero. I'm not one. Il aimait se vanter, et il inscrivait clairement ce duel contre Gabriel dans la longue colonne de ses victoires haut la main, mais ce n'était pas le propos ici. Il entendit Irina soupirer contre lui. I’m not free yet. And as much as it pains me to admit it… Without you I'd be left for dead on the street by now. Affirmation qu'il n'espérait pas, vu sa réticence à reconnaître quand elle avait besoin d'aide, alors le sorcier apprécia l'effort. Il croisa le regard de la Norvégienne lorsqu'elle termina sa remarque. So, thank you. Hochement de tête appuyé pour toute réponse. C'était gentil à elle de le dire, même s'il était convaincu du bien-fondé de son intervention, qu'elle l'admette ou non. Les contacts légers de leurs mains et de leur corps, emportés par le mouvement dynamique de la salsa, poussèrent Elios à parler encore. Estas bella. C'était plus fort que lui. Non pas de chercher à séduire : il ne draguait pas. Personne. Il prenait ce qui lui appartenait, et attirait les autres par son nom ou sa prestance. Le compliment était sincère, amèrement maladroit. Le regard d'Irina quand il prononça ces mots manqua de le figer sur place, mais il sut qu'il était foutu quand il se sentit fondre à l'écoute de sa réponse. Tu también. L'accent ingénu, la prononciation hésitante, l'essai de lui répondre en espagnol, il trouvait toute la démarche bien trop mignonne. Il se plongea plus fortement dans la danse, guidant la sorcière de légères pressions dans son dos. La chaleur qui se dégageait de son corps, les frottements de tissu de leurs vêtements, augmentaient peu à peu la tension, d'une manière terriblement délicieuse. I thought I'd never spend time with you again. Call me careless, but I like being here with you. Elios l'égoïste, l'arrogant opportuniste qui se fichait bien des conséquences de l'altercation avec le Norvégien s'il y gagnait un moment volé avec elle. La réponse de la sorcière fut cinglante. Well, you can only blame yourself. Légitime. Il savait pertinemment qu'il était celui qui avait mis un terme au commencement de ce qu'il y avait entre eux. I like being here too. I missed you. Mots plus faibles, auxquels il s'accrocha car il ne les attendait pas. Son coeur se mit à battre la chamade, il sentit le sang lui monter au visage. Mots interdits qu'il rêvait d'entendre. Quand Irina baissait sa garde, sa vulnérabilité le rendait fou d'elle. I know you don't love me. And that's better this way. Now you can be with the one you really love. Mensonge dur, façade nécessaire pour cacher la vérité. Mettre de la distance quand il se sentait beaucoup trop proche, prêt à tomber. Well, tonight, I'm with you. Elle dut lui serrer la main pour qu'il comprenne que ce n'était pas un songe. La gorge serrée d'espoir et d'incompréhension, il n'osait pas la regarder.
Malheureusement, la Norvégienne parla de ce sorcier mystérieux. He’s so different than me, than us. I've always tried to hide what I felt. To suppress my feelings. He loves me back. It's just… scary. Il en aurait des choses à dire, sur la peur d'aimer, le besoin de nier ses sentiments, le pessimisme qui poussait à détruire par peur de souffrir en premier... Mais il n'avait aucune envie de guider Irina sur son chemin vers un autre. La fin de la danse fut la parfaite occasion de ne pas relever ses propos. Une bachata commença, plus chaloupée et rapprochée que la salsa. Sans qu'il n'ait le temps d'envisager la Norvégienne comme tentée par ce genre de danse, elle ordonna, de sa voix douce. Another one. Le ton plut au Texan, qui acquiesça sans rien ajouter. Il la laissa se placer contre lui, prenant possession de son espace vital et de son corps avec une sensualité non dissimulée. S'il avait la chance de vivre ce moment avec elle, il refusait de danser à moitié. Guide habile, Elios prenait plaisir au rythme lent qui pressait Irina contre lui. Il dut faire un effort pour maintenir une respiration normale, sans laisser son coeur et le feu de son bas-ventre s'emballer. I don't love you as much as I love him. That's true. Reprise de la conversation sans prévenir. Les yeux verts s'ouvrirent de surprise. S'il entendit clairement les mots, il retint surtout un aveu : elle l'aimait. Il le savait, mais l'entendre dire était tout autre chose. Un sentiment de fierté mal placée le parcourut de l'intérieur tandis que la sorcière serrait un peu sa prise sur son épaule. And you don't love me as much as you love her. Autre surprise. D'abord, qu'elle mentionne Jazmin -il n'y avait aucun doute, elle parlait bien d'elle, et non pas d'Avril. Tout le monde savait que ses fiançailles étaient arrangées, même s'il s'entendait bien avec l'Américaine, et tout le monde savait que lui et la Trejo étaient l'ombre l'un de l'autre depuis Ilvermorny. Ce qui clouait le sorcier sur place, heureusement assez aguerri à la danse pour continuer à faire bouger sa partenaire, c'était la justesse des mots choisis. L'air de rien, Irina venait de résumer parfaitement la situation, celle qui torturait le Texan, qui ne savait pas comment expliquer à l'une ou l'autre ce qui se passait dans son coeur.
La phrase de la Norvégienne résonnait à ses oreilles, brillante d'exactitude, un peu douloureuse aussi, mais tellement réaliste. Bluffé par la lucidité de sa partenaire, Elios se taisait. You have to tell her. Un dernier aveu, un dernier secret à briser. Tell her now. Mais Irina reprit la parole la première. But right now, it's you and me. So let's forget about Gabriel and Avril and… the others. Just for tonight. One last time. Bouleversé par ces dernières paroles, le sorcier serra à son tour la main de la jeune femme et l'accueillit contre lui, leur corps ondulant au même rythme lentement endiablé. I can't tell her now. Lâche, égoïste, il ne voulait pas briser ce qui se passait. Il lui dirait, parce qu'il savait qu'elle lui reprocherait de le garder pour lui, parce que ce n'était pas juste envers Jazmin, mais pas tout de suite. Tout de suite, il se délectait de son souffle dans son cou. I missed you too. Réponse au murmure prononcé un peu plus tôt, entendu mais pas relevé par le sorcier. Il le prononça dans un soupir fiévreux, ferma les yeux et se consacra à la danse. Leur corps parlait, pendant la bachata. Les mots étaient des soupirs, des appels d'air quand elle tournait devant lui, des contacts chauds et parfois brusques quand il la reprenait contre lui, des glissements indécents. Elios se délectait du moment et s'interdisait de penser à l'après. Là maintenant, Irina était avec lui. Elle était sienne, sur la piste de danse. Elle se donnait entièrement aux mouvements, sans retenue. I never thought you could be so... up for it. The dance, I mean. Il s'étonnait -très agréablement- de la capacité d'Irina, la reine des glaces, parfaite et distinguée, à se montrer aussi sensuelle pour une danse. La remarque avait un sous-entendu sexuel volontaire, une petite provocation, parce que son esprit ne pouvait s'empêcher d'y penser. Il avait été surpris de la découvrir telle qu'elle était dans la Salle ardente également. Ici, aucun envoûtement, sauf celui de leur corps serré qui dansait. If you keep dancing like that I won't be able to behave. L'envie devenait plus forte, comme un chemin sinueux qui la menait à elle, un chemin qu'il avait furieusement envie de reparcourir. Encore une fois. Kiss me. Ordre plus que demande. Sa main glissait sur le cou d'Irina, puis le bas de son visage, pour qu'il vienne cueillir ses lèvres dans un baiser brûlant. Il avait envie de la dévorer, de la posséder, quasiment là sur la piste de danse. Pourtant il rompit le baiser, si soudainement qu'il s'en voulut lui-même. T-t-t, stay focused, dancing is a serious business. Ton taquin, un peu arrogant, alors que son coeur criait déjà qu'il voulait recommencer. La bachata se terminait sur ce dérapage, qui semblait si naturel. Another one ? Une demande cette fois-ci, même s'il avait gardé ses mains dans celles de la sorcière. Son regard vert brillait de désir et d'admiration tandis qu'il osait enfin la contempler sans se cacher. You're fucking beautiful.
La phrase de la Norvégienne résonnait à ses oreilles, brillante d'exactitude, un peu douloureuse aussi, mais tellement réaliste. Bluffé par la lucidité de sa partenaire, Elios se taisait. You have to tell her. Un dernier aveu, un dernier secret à briser. Tell her now. Mais Irina reprit la parole la première. But right now, it's you and me. So let's forget about Gabriel and Avril and… the others. Just for tonight. One last time. Bouleversé par ces dernières paroles, le sorcier serra à son tour la main de la jeune femme et l'accueillit contre lui, leur corps ondulant au même rythme lentement endiablé. I can't tell her now. Lâche, égoïste, il ne voulait pas briser ce qui se passait. Il lui dirait, parce qu'il savait qu'elle lui reprocherait de le garder pour lui, parce que ce n'était pas juste envers Jazmin, mais pas tout de suite. Tout de suite, il se délectait de son souffle dans son cou. I missed you too. Réponse au murmure prononcé un peu plus tôt, entendu mais pas relevé par le sorcier. Il le prononça dans un soupir fiévreux, ferma les yeux et se consacra à la danse. Leur corps parlait, pendant la bachata. Les mots étaient des soupirs, des appels d'air quand elle tournait devant lui, des contacts chauds et parfois brusques quand il la reprenait contre lui, des glissements indécents. Elios se délectait du moment et s'interdisait de penser à l'après. Là maintenant, Irina était avec lui. Elle était sienne, sur la piste de danse. Elle se donnait entièrement aux mouvements, sans retenue. I never thought you could be so... up for it. The dance, I mean. Il s'étonnait -très agréablement- de la capacité d'Irina, la reine des glaces, parfaite et distinguée, à se montrer aussi sensuelle pour une danse. La remarque avait un sous-entendu sexuel volontaire, une petite provocation, parce que son esprit ne pouvait s'empêcher d'y penser. Il avait été surpris de la découvrir telle qu'elle était dans la Salle ardente également. Ici, aucun envoûtement, sauf celui de leur corps serré qui dansait. If you keep dancing like that I won't be able to behave. L'envie devenait plus forte, comme un chemin sinueux qui la menait à elle, un chemin qu'il avait furieusement envie de reparcourir. Encore une fois. Kiss me. Ordre plus que demande. Sa main glissait sur le cou d'Irina, puis le bas de son visage, pour qu'il vienne cueillir ses lèvres dans un baiser brûlant. Il avait envie de la dévorer, de la posséder, quasiment là sur la piste de danse. Pourtant il rompit le baiser, si soudainement qu'il s'en voulut lui-même. T-t-t, stay focused, dancing is a serious business. Ton taquin, un peu arrogant, alors que son coeur criait déjà qu'il voulait recommencer. La bachata se terminait sur ce dérapage, qui semblait si naturel. Another one ? Une demande cette fois-ci, même s'il avait gardé ses mains dans celles de la sorcière. Son regard vert brillait de désir et d'admiration tandis qu'il osait enfin la contempler sans se cacher. You're fucking beautiful.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Ven 8 Fév 2019 - 20:49
Corps l’un contre l’autre, se mouvant à l’unisson au rythme de la musique. Caresses excusées par la danse, déhanchés suggestifs, chaleur semblant provenir du plus profond de mon corps. Un spectateur aurait pu affirmer que j’avais complètement lâché le contrôle depuis longtemps. Pourtant, je continuais à m’accrocher à l’idée que nous ne faisions que danser. Ce n’est que lorsque je termine de parler, proposant au Texan de tout oublier ce soir, que je décide d’accepter l’évidence et d’écouter ce que me crient mon corps et mon coeur. Hésitante, j’approche suffisamment mon visage pour pouvoir toucher le cou tatoué du bout du nez. Caresse la plus intime de toutes celles échangées depuis notre arrivée sur la piste de danse. Coeur qui bat la chamade, inquiète de la réaction de l’Américain. Réaction qui ne se fait pas prier, alors qu’il m’accueille encore plus contre lui. Lâchant sa paume, mes deux mains viennent entourer la nuque d’Elios, alors que je colle mon visage contre son cou. “I missed you too.” C’est précisément à ce moment, le souffle chaud du Grymm dans l’oreille, que je m’abandonne. Impossible de résister aux signaux de son corps et du mien. Impossible de nier l’évidence : la nuit d’Halloween, rien - ou presque - n’était dû à l’enchantement de la salle ardente. Toutes les caresses, les baisers échangés, l’attirance de nos corps étaient réels. Ce soir, sur la piste, le corps d’Elios contre le mien, sa jambe entre les miennes, ses mains sur mes hanches, dans mon dos, il n’y a pas de sortilège, aucun enchantement. Il n’y a que lui, moi, et la musique. Fermant les yeux, je me laisse guider par le sorcier, attentive à chacun de ses gestes, anticipant certains mouvements.
La sensation de la piste chaude sous mes pieds est agréable, et je me bénis mentalement d’avoir mis une robe évasée ce matin. Le sourire aux lèvres, je me rappelle du reproche émis plus tôt. L’absence d’escarpins est tellement libératrice. Malgré tout, la danse fait que je me retrouve souvent sur la pointe des pieds, collée au sorcier, facilitant les déhanchés. Ballet de deux corps qui s’éloignent, tournant l’un ou l’autre, les mains comme seul point d’ancrage au partenaire. Puis, comme si l’éloignement était insupportable, le mouvement du danseur qui attire la danseuse contre lui, retrouvailles brusques des corps, mains qui reprennent leurs places dans la nuque ou le dos. Transe endiablée qui nous lie. Le visage dans le cou d’Elios, j’ouvre les yeux lorsqu’il reprend la parole. “I never thought you could be so... up for it. The dance, I mean.” Grand sourire satisfait qui étire mes lèvres. Charmeuse, je relève le menton pour capter son regard. “Don’t act so surprised.” Main qui s’aventure dans les cheveux bruns. “I just have the right partner.” Lueur de malice au fond de mes yeux, et toujours ce déhanché qui me brûle les entrailles. D’un mouvement, je tourne sur moi-même, me retrouvant dos au sorcier. Position qui me rappelle un moment particulier de notre soirée d’Halloween. Fermant les yeux, je savoure le corps du Grymm contre mon dos, son souffle dans ma nuque, ses mains sur mon ventre. En vérité, les paroles d’Elios résonnent avec une sensation à l’intérieur de ma poitrine. J’ai toujours dansé, prenant des cours depuis gamine. Les partenaires de danse de salon, j’en ai écoulé des dizaines. J’ai rarement dansé la bachata cependant, et jamais avec cette intensité. Souvent, les danses étaient une négociation, un moyen pour mon père d’obtenir des contrats, des alliances. Je dansais avec les hommes politiques étrangers, ou leurs fils. Des inconnus, ou si peu. Appréciant la danse, je me laissais faire, bien que je n’aimais pas la sensation d’obéir à mon père. Ce soir, c’est tout autre. Cette danse, ce lien avec Elios, résonne comme un énorme doigt d’honneur à mon père dans mon esprit. Me retournant pour me retrouver à nouveau face au sorcier, je me délecte de la sensation de sa main contre mon cou. “Kiss me.” Obéissante, je suis le mouvement imposé par les doigts tatoués. Lèvres qui se rencontrent enfin, tension accumulée depuis notre arrivée sur la piste de danse qui s’échappe. Baiser brûlant et passionné qui me fait oublier momentanément la musique. Contact charnel qui se rompt cependant vite, trop vite. Rouvrant les yeux de surprise, je découvre l’air amusé du Grymm. “T-t-t, stay focused, dancing is a serious business.” Effrontée par le culot du sorcier, je plisse les yeux d’un air faussement énervé. Sagement, je recommence à danser. Qu’il profite, le Texan, de m’avoir aussi obéissante. Quelques pas de danse, et la musique qui s’évanouit.
“Another one ?” Les mains dans les siennes, je suis accrochée à son regard. Désir qui illumine mes iris, je sens la chaleur répandue dans tout mon corps, jusqu’à mes joues. “Another dance or another kiss ?” Les notes de la prochaine chanson commencent à s’élever dans le bar. Retour à la salsa. Inquiète à l’idée de briser ce moment hors du temps, uniquement rythmé par la musique, je place ma main sur l’épaule d’Elios, et reprends la danse. La position est beaucoup plus espacée, et le vide se fait sentir dans mes entrailles alors que je virevolte devant le sorcier. Le contact avec son corps me manque, la chaleur qui irradie ne m’atteint plus, et j’ai presque froid, au milieu de tous ces couples. L’anonymat fourni par le lieu me plaît, et je me surprends à espérer rester ici le plus longtemps possible. En plein milieu de la piste, nous ne sommes que deux danseurs parmi d’autres. Un couple qui peut détonner, au premier abord. Si les traits d’Elios crient son appartenance à l’Amérique latine, ce n’est pas mon cas. Mes yeux allongés, ma peau blanche, mes traits fins ainsi que mes cheveux noirs et raides, personne ne peut douter de mes origines asiatiques. J’ai tout pris de ma mère, apparemment. Rien des yeux bleus et des cheveux blonds de mon père ne se retrouvent dans mon physique. Je n’ai même pas hérité de la hauteur spécifique aux pays du Nord. Ayant toujours vécu sous le feu des projecteurs, épiée depuis ma plus tendre enfance, je bénis cette soirée. Personne ne me connaît, à Liverpool. Personne ne me regarde, sur cette piste, à part Elios. Et malgré l’envie de l’attirer dans un coin un peu moins fréquenté pour profiter des caresses et baisers dont j’ai terriblement besoin, je décide de rester danser. Déjà, car dans un bar, il n’y a pas beaucoup de lieux peu fréquentés. Et quand bien même un coin serait disponible, nous serions à la vue de tous. Et je ne veux être vue que par mon partenaire. Me déhanchant, tournant sur moi-même, lâchant parfois le Grymm pour quelques pas seule, je profite de chaque seconde. Reposant mes yeux sur Elios, mes lèvres s’étirent en un sourire malicieux. “If you want to kiss me, you’ll have to catch me.” Rire amusé, alors que je continue à virevolter, joueuse. Si le sorcier m’attrape la main, je m’éloigne un peu plus. S’il pose une main dans mon dos, je tourne sur moi-même pour m’échapper. Mes cheveux volent dans mon sillage, mes hanches pivotant sans jamais s’arrêter, mon visage suivant leur mouvement. Et toujours, ce regard de défi joueur planté dans les yeux verts du Texan.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Mer 13 Fév 2019 - 12:58
I never thought you could be so... up for it. L’étonnement faiblissait face à l’admiration. Elios se laissait prendre dans les filets de sa partenaire de danse, d’autant plus séduisante qu’il n’aurait jamais soupçonné ça chez elle. Don’t act so surprised. Sourire charmeur, yeux qui revenaient dans les siens. I just have the right partner. Main qui passait dans ses cheveux, avant qu’elle se retourne pour chalouper contre lui. Elios soupira le plus lentement possible, ses mains sur le ventre d’Irina pour la guider. If you keep dancing like that I won't be able to behave. Chacun de ses gestes était une provocation violente, qui alimentait le désir. Kiss me. Sans attendre de réponse, le sorcier vint se saisir de ce qui lui appartenait. Main sur sa machoire, il l’embrassait passionnément. Rupture tout aussi brusque. Le jeu de la frustration pour mieux la dévorer plus tard. T-t-t, stay focused, dancing is a serious business. Son excitation grandit quand il constata qu’Irina obéissait malgré son regard furieux, couvrant les décharges électriques de frustration. Son coeur en voulait plus. Son corps en voulait plus. Quand la chanson s’acheva, il garda les mains de la jeune femme dans les siennes. Prisonnière. Another one ? Plus suppliant cette fois-ci. Les yeux verts la parcouraient, avides de sa beauté. Another dance or another kiss ? La répartie amusa le Texan et finit de le conquérir. Il sourit en se mordant la lèvre. Sa demande concernait la danse, mais le baiser lui allait aussi. Why not both ? Peu de temps pour se décider, Irina se replaça pour la salsa qui avait démarré. Danseur aguerri, le sorcier reprit les pas, guettant les moindres contacts entre eux, plus rares donc plus intenses. Il aimait danser avec elle, il la trouvait magnifique, et c’était la plus douce manière de se rapprocher d’elle… mais il avait du mal à s’en contenter.
Ce fut pire lorsque la Norvégienne décida de jouer. If you want to kiss me, you’ll have to catch me. La salsa prit un rythme plus rapide, et Irina s’amusa à fuir les prises du sorcier sur elle. Tout en dansant, elle virevoltait, elle lui échappait, proche mais insaisissable. Elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre pour le rendre fou d’elle. Son regard de défi le rendait dingue. Il joua d’abord le jeu, cherchant à la saisir, à la ramener contre lui, un sourire affamé aux lèvres. Mais le Texan avait une patience limitée et aucun respect des règles. Il prit un instant pour calculer son coup, et tricha : il transplana brusquement contre elle, sachant qu’elle ne pourrait pas anticiper ce mouvement. Les mains sur ses bras pour les caler dans son dos, il la tenait prisonnière. Dans l’élan de l’apparition, il tombait un peu sur elle et la fit reculer pour la caler contre un mur de la piste de danse. Gotcha. Il acheva son attaque dans un baiser vengeur, brûlant. I’m a bad sport. Il adorait la voir jouer avec lui, mais elle devait être consciente qu’elle ne jouerait pas longtemps. Il n’aimait pas perdre, et il n’aimait pas attendre. Irina plaquée au mur, Elios ne put résister à caler son corps contre le sien. Ses mains pressaient sa taille, avides de monter ou de descendre, encore pudiques pour le moment, par respect pour elle. Il l’embrassait sauvagement, généreusement, avant d’enfouir ses lèvres dans son cou. I want you, Irina. Simple vérité. Baiser sur les lèvres et regard vert plongé dans le sien. Please say you want me too. Il ne s’agissait pas que de son corps. Il voulait juste qu’elle reste, qu’elle accepte encore une fois de s’ouvrir à lui, de lui montrer la pureté de son âme, de le laisser enlever son masque et être lui-même, intimement. Incorrigible impatient et vil tentateur, il fit glisser ses doigts sur les cuisses de la sorcière, effleurements fébriles. I wanna make love to you. Murmure cru, non pour la convaincre ou la faire rougir, mais pour se montrer sincère, tendre. Il était ému par elle, par le contact de sa peau, par la chaleur cristalline de son corps contre le sien.
Ce fut pire lorsque la Norvégienne décida de jouer. If you want to kiss me, you’ll have to catch me. La salsa prit un rythme plus rapide, et Irina s’amusa à fuir les prises du sorcier sur elle. Tout en dansant, elle virevoltait, elle lui échappait, proche mais insaisissable. Elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre pour le rendre fou d’elle. Son regard de défi le rendait dingue. Il joua d’abord le jeu, cherchant à la saisir, à la ramener contre lui, un sourire affamé aux lèvres. Mais le Texan avait une patience limitée et aucun respect des règles. Il prit un instant pour calculer son coup, et tricha : il transplana brusquement contre elle, sachant qu’elle ne pourrait pas anticiper ce mouvement. Les mains sur ses bras pour les caler dans son dos, il la tenait prisonnière. Dans l’élan de l’apparition, il tombait un peu sur elle et la fit reculer pour la caler contre un mur de la piste de danse. Gotcha. Il acheva son attaque dans un baiser vengeur, brûlant. I’m a bad sport. Il adorait la voir jouer avec lui, mais elle devait être consciente qu’elle ne jouerait pas longtemps. Il n’aimait pas perdre, et il n’aimait pas attendre. Irina plaquée au mur, Elios ne put résister à caler son corps contre le sien. Ses mains pressaient sa taille, avides de monter ou de descendre, encore pudiques pour le moment, par respect pour elle. Il l’embrassait sauvagement, généreusement, avant d’enfouir ses lèvres dans son cou. I want you, Irina. Simple vérité. Baiser sur les lèvres et regard vert plongé dans le sien. Please say you want me too. Il ne s’agissait pas que de son corps. Il voulait juste qu’elle reste, qu’elle accepte encore une fois de s’ouvrir à lui, de lui montrer la pureté de son âme, de le laisser enlever son masque et être lui-même, intimement. Incorrigible impatient et vil tentateur, il fit glisser ses doigts sur les cuisses de la sorcière, effleurements fébriles. I wanna make love to you. Murmure cru, non pour la convaincre ou la faire rougir, mais pour se montrer sincère, tendre. Il était ému par elle, par le contact de sa peau, par la chaleur cristalline de son corps contre le sien.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Dim 17 Fév 2019 - 18:14
Le sourire aux lèvres, les hanches emportées dans la danse, le regard joueur, je me délecte de voir l'impatience gagner le visage du Texan. Abandonnée dans la danse, je ne remarque pas la concentration qui semble gagner ses yeux, son corps qui se tend. Fermant les yeux momentanément, je les rouvre cependant subitement lorsque le son caractéristique d'un transplannage m’écorche les tympans. Soudainement prise d'un élan de panique, j'ouvre de grands yeux, mais ce n'est qu'Elios. L'idée que Gabriel ait pu me retrouver dans cet endroit me glace le sang. Les bras bloqués dans le dos, je suis obligée de reculer face à l'élan de l'Americain. Me retrouvant dos au mur, coincée contre le corps brûlant du Grymm, je souffle. He's not here. He can't hurt me. Baiser brûlant, qui finit d'effacer le visage de Gabriel de mon esprit. Fermant les yeux, je me laisse emporter par l'élan de nos corps. “I want you, Irina.” Souffle chaud dans mon cou, frissons dans ma nuque. Ces mots qui me font l'effet d'un électrochoc au fond de mon ventre, cœur qui bat la chamade. Plantant mon regard dans le vert de celui d'Elios, j'accueille le baiser avec douceur. “I love it when you say my name.” Mes mains viennent s'accrocher au cou tatoué alors que des doigts s'amusent à caresser la peau nue de mes cuisses, laissant une multitude de frissons sur leur passage. “I wanna make love to you.” Poitrine qui se soulève douloureusement alors que je peine à reprendre ma respiration. Les mots du Texan, je les ai rarement entendus. Je me demande même si c'est la première fois qu'on me les dit. Toute trace de jeu disparue, je contemple le sorcier, cherchant la réponse à une question muette dans son regard. Il a la même intensité au fond des yeux que lors de la soirée d'Halloween. Et c'est tout ce que j'ai besoin de voir pour comprendre qu'il est sincère, qu'il n'essaie pas seulement de m’attraper dans ses filets. Attrapant une main tatouée, je m'écarte du mur. “Come with me.” Sortant de la piste de danse accompagnée du sorcier, nous transplanons.
Paris, France
Lorsque la lumière revient, nous nous retrouvons sur le palier d'un immeuble haussmannien. Devant nous, une grande porte en bois massif. “Stay here.” Lâchant la paume d'Elios avec une pointe de déception, je m'approche de la porte, et pose ma main sur la poignée. Soudainement, comme animée par la chaleur de ma peau, la porte prend vie, les dizaines de cadenas se déverouillant. Poussant la porte, j'entre dans l'appartement de mon père, laissant le Grymm sur le palier. Un craquement m'indique que l'elfe de maison a détecté ma présence. “Maîtresse Irina.” “Bonsoir Poxy.” La créature aux longues oreilles se penche en un salut solennel, son nez touchant presque le sol. “Mon père est-il ici ?” “Non, madame. Maître Magnus est en voyage en Suède. Maîtresse Irina souhaite-t-elle que Poxy prévienne son père de sa présence ?” Mes yeux s'arrondissent et je lève une paume dans la direction de l'elfe. “Non !” Cœur qui se remet à battre la chamade. C'est la première fois que j'amène un homme dans l'appartement parisien de mon père, et ce n'est pas mon fiancé. “S'il te plaît, Poxy, laisse moi seule. Et ne dis pas à mon père que je suis ici.” Loin d'être douce avec l'elfe, je garde un ton catégorique et impérieux. Ce qui ne m'empêche pas de le traiter avec respect. “Bien, Madame.” Après un dernier salut, l'elfe disparaît dans un craquement. Soufflant fortement pour évacuer la panique et l'adrénaline qui me font trembler. Le court échange en Norvégien a suffit à me faire sentir comme une adolescente qui fait le mur. Rouvrant la porte, j'indique au Texan qu'il peut entrer. “Welcome to Paris.” L'appartement est énorme, les plafonds hauts et décorés de moulures, le mobilier classique mais hors de prix. Posant mon manteau et mon sac sur une table, je m'avance dans le salon, m'approchant d'une fenêtre. Au dernier étage d'un immeuble haussmannien, l'appartement dispose d'une magnifique vue sur les toits parisiens, et surtout sur la tour Eiffel. Ce soir, elle brille de mille feux. D'un air admiratif, je passe une main dans mes cheveux. Cet appartement, c'est un des privilèges d'être la fille d'un riche politicien. Les événements du début de cette soirée, ainsi que la décision que j'ai prise me couperont peut être de ces privilèges. Mon père pourra décider de me rayer de la famille, comme Tzvetelina. Ce soir est peut être mon dernier soir dans cette cage dorée. Et je ne sais pas si je suis excitée ou effrayée à cette idée. Les yeux toujours rivés sur la sculpture d'acier, j'exprime mes doutes. “Do you think I made the right decision ?” De toute façon, la bague est restée sur le bar latin. Elle est perdue à jamais. Perdue dans le tourbillon de mes émotions, je reviens vers le Texan. Mains sur ses hanches, regard criant de fragilité. “I need you to love me, tonight.” Mains qui glissent dans le dos d'Elios, alors que je me rapproche un peu plus de son corps. “Me and nobody else. Me, only.” Précision importante. Je ne me fais pas d'illusions sur les sentiments de l'Americain envers d'autres femmes, mais si je m'abandonne dans ses bras, j'ai besoin qu'il fasse de même. “Please.”
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Dim 17 Fév 2019 - 21:04
Emporté par la violence du désir, animé par une envie de la soumettre à son propre jeu, Elios ne remarqua pas l'éclair de panique chez Irina quand il transplana pour la plaquer au mur. L'altercation dans la ruelle était loin de son esprit. Il ne cherchait pas à faire de mal à la sorcière. Au contraire... Se noyant dans le baiser, dans son odeur, dans son souffle, il se livrait sans détour. I want you, Irina. Évidence du ballet de leurs corps, qu'il se plaisait à formuler. Il aimait lui parler, déjà dans la Salle ardente. Lui le taciturne. I love it when you say my name. Ça. C'était une raison de plus de s'autoriser à parler. Parce que ça rendait ses baisers plus sincères, parce que ça l'incitait à dire ce qu'elle ressentait. Quelque chose d'émouvant découlait de l'échange, et le désir du sorcier n'en était que décuplé. I wanna make love to you. Aveu, vérité, demande. Choix précis des mots. Il ne s'agissait pas que d'une pulsion physique. La beauté d'Irina lui manquait, la pureté de leur union. Attentif à la réaction de la jeune femme, Elios devina avec orgueil l'effet de ses simples mots sur elle. Il la dévisageait lui aussi, et dans cet instant de silence, l'un contre l'autre, ils se comprirent. Irina se détacha du mur et tira le Texan hors de la piste de danse. Come with me. Il n'eut pas le temps de se demander où elle l'emmènerait qu'ils transplanèrent.
La main dans la sienne, Elios leva les yeux sur la porte, qu'il ne connaissait pas. Stay here. Docile, patient, le Texan la regarda déverrouiller la porte et entrer. Les mains dans les poches, il essayait de deviner où il se trouvait. La Norvège ? Trop risqué. Il eut envie d'allumer une cigarette, surpris de se sentir frustré alors que la jeune femme ne l'avait quitté que pour un court instant. Quand elle réapparut, il put enfin entrer. Welcome to Paris. Après un regard d'étonnement, le sorcier la suivit dans l'appartement. Son regard courait un peu partout, pour jauger l'endroit. La vue de la Tour Eiffel le fit hocher la tête d'appréciation. C'était bien plus luxueux que le bar latino, bien plus digne d'elle. Elios avait noté la fébrilité de la Norvégienne lorsqu'elle lui avait ouvert. Elle l'avait emmené quelque part de privé, où elle n'avait jamais emmené personne. C'était comme pénétrer dans son intimité. Les choses prenaient une autre dimension. Il ne s'agissait plus de deux danseurs pris dans la chaleur du moment, qui s'abandonnaient dans un coin du bar. Il s'agissait d'un rendez-vous secret entre deux amants. Sans savoir précisément ce qu'il pensait de ce changement de décor, le Texan se perdit dans la contemplation de la nuque d'Irina, qui se passait une main dans les cheveux face à la fenêtre. Pretty nice. Le commentaire semblait destiné à la vue, la Tour Eiffel illuminé, le chic de l'appartement. Il ne concernait en réalité que la silhouette de la sorcière.
Tenté de passer une main dans la chevelure à son tour, Elios se retint en entendant Irina douter. Do you think I made the right decision ? Il considéra sérieusement la question et rangea de nouveau ses mains dans les poches, comme pour éviter de la troubler par un contact inapproprié. You did. You deserve to be happy. Banalité qui faisait sens quand il la regardait. Elle n'était pas de celles qui se laisseraient enfermer dans une cage dorée. Il y avait de la force dans sa vulnérabilité. Quand elle revint à lui, il la laissa glisser ses mains sur son corps, immobile. I need you to love me, tonight. Ce mot. Ce regard. Déstabilisé, Elios entrouvrit la bouche - son coeur avait besoin de respirer. You're a fucking bastard. La sorcière l'enlaça. Me and nobody else. Me, only. Please. Incapable de résister à sa supplication, à son émotion, il frissonna en la serrant doucement contre lui. You're married. Persuadé qu'il devait lui dire, le sorcier se savait lâche. She doesn't need to know now. That's not what she wanna hear. Voilé dans la mauvaise foi, le Texan soupira. Une main dans les cheveux de la jeune femme, il collait ses lèvres près de son oreille. There’s just us tonight. Just us. Il pouvait promettre d'être entièrement avec elle à cet instant. La chaleur et les formes de son corps contre le sien réchauffait le désir de la piste de danse. Il avait envie d'elle. Il avait besoin de se sentir proche d'elle une dernière fois.
Il se détacha doucement d'elle, juste assez pour pouvoir la regarder. Les yeux verts englobaient son visage, la beauté de ses traits, la profondeur de son regard. Les mains autour de son minois, Elios embrassa doucement sa peau. Son front, l'arête de son nez, ses joues, ses lèvres, la ligne de sa mâchoire. Il laissa ses mains glisser le long de son cou, puis sur les épaules et le long des bras. Effleurements. Douceur qu'il ne pouvait contenir, qui émanait d'elle, qui révélait la sienne, enfouie sous son âme torturée. Quand il entrelaça ses doigts à ceux d'Irina, ses lèvres emprisonnèrent les siennes. Baisers plus appuyés, chaleur qui envahissait son corps. Do I need to buy you another tequila shot and dance, or can we pick up where we left off ? Sourire taquin, baiser volé. Le front contre le sien, Elios avait déjà le souffle court. Les mains toujours entrelacées, il essayait tout de même de caresser ses cuisses pour lui rappeler le moment précédent, sur la piste de salsa. I'll say your name as many times you want. Encore une taquinerie, un peu plus osée, mais son regard restait sincère, ému, nu. Il voulait juste la voir sourire, la sentir se détendre contre lui. Être celui dont elle avait besoin ce soir.
La main dans la sienne, Elios leva les yeux sur la porte, qu'il ne connaissait pas. Stay here. Docile, patient, le Texan la regarda déverrouiller la porte et entrer. Les mains dans les poches, il essayait de deviner où il se trouvait. La Norvège ? Trop risqué. Il eut envie d'allumer une cigarette, surpris de se sentir frustré alors que la jeune femme ne l'avait quitté que pour un court instant. Quand elle réapparut, il put enfin entrer. Welcome to Paris. Après un regard d'étonnement, le sorcier la suivit dans l'appartement. Son regard courait un peu partout, pour jauger l'endroit. La vue de la Tour Eiffel le fit hocher la tête d'appréciation. C'était bien plus luxueux que le bar latino, bien plus digne d'elle. Elios avait noté la fébrilité de la Norvégienne lorsqu'elle lui avait ouvert. Elle l'avait emmené quelque part de privé, où elle n'avait jamais emmené personne. C'était comme pénétrer dans son intimité. Les choses prenaient une autre dimension. Il ne s'agissait plus de deux danseurs pris dans la chaleur du moment, qui s'abandonnaient dans un coin du bar. Il s'agissait d'un rendez-vous secret entre deux amants. Sans savoir précisément ce qu'il pensait de ce changement de décor, le Texan se perdit dans la contemplation de la nuque d'Irina, qui se passait une main dans les cheveux face à la fenêtre. Pretty nice. Le commentaire semblait destiné à la vue, la Tour Eiffel illuminé, le chic de l'appartement. Il ne concernait en réalité que la silhouette de la sorcière.
Tenté de passer une main dans la chevelure à son tour, Elios se retint en entendant Irina douter. Do you think I made the right decision ? Il considéra sérieusement la question et rangea de nouveau ses mains dans les poches, comme pour éviter de la troubler par un contact inapproprié. You did. You deserve to be happy. Banalité qui faisait sens quand il la regardait. Elle n'était pas de celles qui se laisseraient enfermer dans une cage dorée. Il y avait de la force dans sa vulnérabilité. Quand elle revint à lui, il la laissa glisser ses mains sur son corps, immobile. I need you to love me, tonight. Ce mot. Ce regard. Déstabilisé, Elios entrouvrit la bouche - son coeur avait besoin de respirer. You're a fucking bastard. La sorcière l'enlaça. Me and nobody else. Me, only. Please. Incapable de résister à sa supplication, à son émotion, il frissonna en la serrant doucement contre lui. You're married. Persuadé qu'il devait lui dire, le sorcier se savait lâche. She doesn't need to know now. That's not what she wanna hear. Voilé dans la mauvaise foi, le Texan soupira. Une main dans les cheveux de la jeune femme, il collait ses lèvres près de son oreille. There’s just us tonight. Just us. Il pouvait promettre d'être entièrement avec elle à cet instant. La chaleur et les formes de son corps contre le sien réchauffait le désir de la piste de danse. Il avait envie d'elle. Il avait besoin de se sentir proche d'elle une dernière fois.
Il se détacha doucement d'elle, juste assez pour pouvoir la regarder. Les yeux verts englobaient son visage, la beauté de ses traits, la profondeur de son regard. Les mains autour de son minois, Elios embrassa doucement sa peau. Son front, l'arête de son nez, ses joues, ses lèvres, la ligne de sa mâchoire. Il laissa ses mains glisser le long de son cou, puis sur les épaules et le long des bras. Effleurements. Douceur qu'il ne pouvait contenir, qui émanait d'elle, qui révélait la sienne, enfouie sous son âme torturée. Quand il entrelaça ses doigts à ceux d'Irina, ses lèvres emprisonnèrent les siennes. Baisers plus appuyés, chaleur qui envahissait son corps. Do I need to buy you another tequila shot and dance, or can we pick up where we left off ? Sourire taquin, baiser volé. Le front contre le sien, Elios avait déjà le souffle court. Les mains toujours entrelacées, il essayait tout de même de caresser ses cuisses pour lui rappeler le moment précédent, sur la piste de salsa. I'll say your name as many times you want. Encore une taquinerie, un peu plus osée, mais son regard restait sincère, ému, nu. Il voulait juste la voir sourire, la sentir se détendre contre lui. Être celui dont elle avait besoin ce soir.
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Dim 24 Fév 2019 - 16:23
“You deserve to be happy.” Hochement de tête, alors que le doute laisse place à la détermination. Comment une fille d'une grande famille de sang pur peut elle être heureuse ? Pliée face aux règles, aux conventions, aux décisions des parents. It's over, now. Déterminée par les mots du Texan, je me rappelle pourquoi nous sommes ici. Enlaçant son corps, je dévoile une nouvelle fois ma fragilité. “I need you to love me tonight. Me and nobody else. Me, only. Please.” Sentir Elios me serrer à son tour réchauffe mon cœur, et mes entrailles se rallument. La proximité de son corps et la chaleur qui en émane me fait l'effet d'un interrupteur. “There’s just us tonight. Just us.” Main qui passe dans mes cheveux, souffle chaud dans mon oreille, soupir qui me permet de décharger l'appréhension du rejet qui me serrait la poitrine. Lorsque le Grymm se détache de moi, je plonge mon regard dans ses yeux. Mains chaudes contre mon visage, douces lèvres qui déposent des centaines de baisers sur ma peau. Mes paupières qui se ferment pour profiter de la douceur du moment. Douceur du sorcier qui fait tomber mon cœur. Baiser brûlant alors que ses mains rejoignent les miennes. Ton taquin qui dénote avec la vulnérabilité précédente. “Do I need to buy you another tequila shot and dance, or can we pick up where we left off ?” Piquée à vif, je rétorque dans la foulée. “I can buy my own shots.” Air faussement outré, qui laisse place très rapidement au désir qui me porte depuis nos premiers pas de danse. “I think we were…” Tirant sur les mains d'Elios, je l'attire vers l'arrière avec moi, prenant place contre un mur. “...right here.”
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Re: (hot) la violence facile (elirina)
Jeu 28 Fév 2019 - 18:11
Isolés à Paris, loin de tout, cachés aux yeux du monde, tout leur semblait permis possible. Rendu lâche et égoïste par son désir, parce qu'il ne voulait pas gâcher sa chance de se sentir proche d'elle une dernière fois, parce qu'il savait qu'il ne poserait plus jamais ses mains sur elle, Elios taisait le secret qu'il se savait pourtant obligé moralement de partager avec elle. Plus tard. Toujours plus tard, même si retarder l'aveur ne rendrait le rejet que plus fort. Tant mieux, en un sens. Encore une fois, il trouvait plus facile d'éviter Irina si elle le détestait. Là, elle ignorait l'évidence, elle effaçait le monde autour d'eux, et elle le voulait, lui - autant qu'il la voulait. Le désir de la piste de danse ravivé par les baisers, le Texan s'assurait que la sorcière savait toujours pourquoi elle l'avait amené ici. Do I need to buy you another tequila shot and dance, or can we pick up where we left off ? Front contre le sien, il ne s'attendit pas à sa réponse immédiate. I can buy my own shots. Ce jeu outré lui arracha un petit rire. She is impossible. Irina plaisantait, car elle attira Elios contre elle tandis qu'elle se plaçait contre un mur. I think we were right here. Le jeune homme se mordit la lèvre en se rappelant ce moment. Hmhm, I remember. Baiser volé alors qu'il acquiesçait, ravi de voir que la Norvégienne reprenait exactement là où ils s'étaient interrompus.
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