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[FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Jeu 17 Jan 2019 - 9:35
mardi 20 novembre 2018
T’as mal à ton petit coeur, Mercy. Il saigne douloureusement en cette journée anniversaire. T’as l’impression d’être encore là, dans la salle commune des Gryffondors, à discuter avec ton amie Maddie de tout et de rien pendant que le feu crépite derrière des garçons qui tentent de vous impressionner toutes les deux. Un peu plus loin, d’autres camarades discutent de votre dernier cours d’Etude des Moldus et de ce qui a été présenté aujourd’hui: le fonctionnement et l’utilité d’un four à micro-ondes. Pour changer, le professeur - un sang-pur notoire - a débité des conneries. Et Maddie et toi, en bonnes nées-moldues, vous ne vous êtes pas gênées pour le lui faire remarquer. Mais bizarrement, il a tenu à garder son explication, et t’a renvoyée de cours. Maddie, elle, elle a pu rester. Toi… Bah.. Comme d’habitude, t’y es peut-être allée un peu fort, en lui disant que, de toute façon, il n’était pas foutu de se renseigner avant de vous faire étudier des objets moldus. Qu’il devrait commencer par aller vivre quelques jours chez eux pour mieux comprendre ce qu’il est censé vous apprendre, parce que non, un micro-onde ne sert pas à communiquer avec des gens qui ne sont pas dans la même pièce. Pour ça, on utilise un téléphone. T’es encore hilare rien que d’y penser lorsque la porte de la salle commune s’ouvre avec fracas. La silence se fait dans la pièce tandis que tu te retournes pour voir par dessus le dossier du canapé ce qu’il se passe. Quelle n’est pas ta surprise de voir le directeur de Poudlard, ton directeur de maison, les préfets et… Ton frère, qui a pourtant terminé depuis un an. “Oh crap... I think I just got kicked out…” souffles-tu à ton amie qui te tapote gentiment l’épaule. Tu regardes Sebastian et son air grave et t’es persuadée que c’est ça. Qu’il vient te chercher pour te ramener à la maison, auprès de Val et de vos parents. Pourtant, lorsqu’il comble la distance avec ses accompagnateurs et qu’il s'assoit à côté de toi, te prenant les mains avant de prendre la parole tandis que le directeur fait partir tout le monde de la salle, tu comprends rapidement que le sujet est autrement plus grave.
“Mary… Mercy… Something happened. Something really bad. Our parents and Val... They had are... accident... dead. On the spot.”Etrangement, tous les mots ne parviennent pas à tes oreilles.Ta vision s’emplit de noir avant que tu ne te mettes à hurler, comme une hystérique. Il faut appeler l’infirmière, qui vient de faire une piqure pour t’endormir et quand tu te réveilles, plusieurs heures après à l’infirmerie, ton frère toujours à côté de toi, tu comprends que c’est vrai, Mercy. Tu es orpheline. Tu te jettes dans les bras de ton frère et tu pleures à chaudes larmes. Ce n’est que le lendemain qu’ils te laisse rentrer pour l’enterrement. Et parce que t’as failli tout casser, aussi. Cette année là, tu es restée absente de Poudlard jusqu’à Noël. Tu ne pouvais juste pas y retourner et affronter le regard de tes camarades. Un regard compatissant. Un regard de pitié. Les professeurs l’ont compris, et ils t’ont fait parvenir tes cours par hibou. Tu n’as jamais été aussi studieuse que lors de cette période.
Et aujourd’hui… quatorze années se sont écoulées, et c’est comme si c’était hier encore. Quatorze années jour pour jour. Aujourd’hui, tu as prévenu le doyen que tu ne serais pas à l’infirmerie. Mais ça, il s’en doutait. Tous les ans, que ce soir à Poudlard ou à Hungcalf, tu t’es absentée ce jour-là. Aux abonnés absents. Tu n’es pas loin, pourtant. Tu es là, sur le toit de l’université à observer la vie en contrebas. Si tu n’as aucune envie de sauter, tu laisses tout de même tes jambes battre dans le vide. Tu revois la carcasse de la voiture lorsque tu fermes les yeux. Parce que, en cachette de Bash, tu es allée voir les restes du véhicule de tes parents. Ce jour-là, tu t’es promis de ne jamais monter dans aucun véhicule à moteur - hormis le train - et tu as toujours respecté cette promesse. Tu voyages par portoloin, par balai, par transplanage, par le réseau de cheminette. Et tu ne comptes pas déroger à cette règle. Tu rouvres les yeux, agites ta baguette, et fais apparaître une bouteille de vodka dans ta main. “To hell with decorum and being an example to others...” murmures-tu en débouchant la bouteille que tu portes aussitôt à tes lèvres, sans même te rendre compte que quelqu’un arrive derrière toi.
@Murphy Fraser
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Jeu 17 Jan 2019 - 19:56
Aujourd’hui, ce n’est pas une bonne journée. C’est même une dure journée. Sortant à la hâte de l’hôpital, emmitouflée sous mon écharpe, je marche vite dans les rues pavées du quartier sorcier. Les décès sont monnaie courante, dans ce genre d’endroit, mais je crois bien que jamais je ne réussirai à m’y habituer. Surtout lorsque c’est le décès d’un nourrisson. Toute la douceur et la compassion que je peux offrir n’est jamais assez pour aider les survivants, les parents, la famille, les amis. La journée avait donc commencé par un décès, et j’étais restée morose durant tout mon service, tentant tant bien que mal de rester concentrée, professionnelle, et de ne pas trop montrer mes émotions. Et même en sortant, dans la rue, je ne peux pas me laisser aller. Non, j’ai besoin d’être seule, d’aller voir les oiseaux. Car les oiseaux ne jugent pas. J’ai mes endroits privilégiés. Les gradins du terrain de Quidditch d’Hungcalf, un banc sur le port, la chaise de jardin au phare, les toits de l’Université.
C’est ces derniers que je décide de rejoindre, transplanant jusqu’aux portes du domaine. Malgré le fait que je ne sois ni étudiante, ni membre du personnel, l’Université reste ouverte à tous. Bien sûr, je n’ai pas accès aux salles de cours, mais la bibliothèque, le parc, la volière, les toits restent accessibles. Prestement, je monte les quatre étages me séparant des oiseaux. Les muscles de mes cuisses brûlent, m’implorant de ralentir. Mais je m’étouffe, je suffoque. J’ai besoin d’air. Alors je pousse la porte donnant l’accès vers l’extérieur avec une force qui ne me ressemble pas. Marquant un temps d’arrêt, je peux enfin prendre une profonde inspiration. Je sais très bien où je veux m’installer. Proche du vide, pour mieux regarder les oiseaux. Même si la nuit est déjà tombée, tant pis. Je regarderai les insectes, les étoiles, n’importe quoi. Pourvu que je puisse pleurer en silence. Je m’avance vers le vide, déterminée, mais je m’arrête net en remarquant une silhouette déjà présente. Je ne suis pas seule. Que faire ? La fille n’a pas l’air de m’avoir remarquée… Je devrais faire demi-tour. Mais je pourrais peut-être m’installer un peu plus loin ? Il y a de la place. Oui, je vais faire ça. Bifurquant, je m’avance vers un espace à quelques mètres de la jeune fille. Un coup d’oeil vers elle et je remarque qu’elle m’est familière. Je ne me souviendrais pas de son prénom, mais on a étudié ensemble. Elle boit à la bouteille. Je vais la laisser tranquille. Oui. De toute façon, je ne suis pas du genre à aller vers les autres. Alors je m’assois en tailleur contre le rebord du toit. Et je lève les yeux vers les étoiles. Là, la vague d’émotion qui grandissait depuis ce matin se soulève dans mon ventre, renversant la barrière que j’ai dressée autour d’elle toute la journée. Les larmes coulent en silence sur mes joues, destinées aux étoiles.
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Sam 19 Jan 2019 - 19:11
mardi 20 novembre 2018
Tu détestes tellement cette période, Mercy. Tu détestes le fait de savoir que, même s’ils ne sont plus là et depuis longtemps, dans un mois, quand tu feras tes cadeaux de Noël, tu leur prendras quelque chose. A eux. Ceux qui ne sont plus là. Tu détestes le fait de savoir que tu voudras aller dans ce qui était votre foyer d’enfance et qui ne l’est plus. Savoir que, comme chaque année, tu toqueras à la porte de celle-ci. Non pour entrer, mais pour aller dans le jardin derrière la maison, t’asseoir sur la balançoire comme tu le faisais petite fille, en imaginant que ton père est en train de te pousser “Til the top of the sky” comme tu disais quand tu avais cinq ans. Tu détestes cette larme qui roule sur ta joue, prélude à de nombreuses autres. Tu regrettes, souvent, d’avoir été dans ton école de magie et non dans la voiture avec eux, ce jour-là. Certes, tu n’aurais pas pu les sauver. Mais au moins, tu l’aurais été… with them. Aujourd’hui, tu le serais encore. Tu sais, pourtant, que tu ne peux pas penser à ce genre de chose. Tu n’as pas le droit. Parce que si tu avais été avec ton, père, ta mère et Val, alors Bash serait tout seul. Et ton frère ainé ne mérite pas cela. Même si tu es persuadée d’être bien souvent un boulet, pour lui. Et t’as envie de boire, Mercy. Parce que si l’alcool ne soigne pas tous les maux, il aide parfois à oublier. Tu sais très bien que Dhan va râler, s’il te voit rentrer bourrer. Mais au moins, tu ne le fais pas à l’appartement, devant sa fille. Et surtout, tu ne rentreras pas. Pas ce soir. Tu sais que, avant d’être complètement imbibée, tu vas transplaner au cimetière, où tu trinqueras avec les pierres tombales. Pour leur rendre hommage. Pour leur montrer que tu ne les oublies pas, jamais. Même si tu ne viens que ce jour-là leur rendre visite. Cela ne t’empêche pas de penser à eux chaque jour. Ils sont toujours dans un petit coin de ton esprit.
Enfin… Ca, c’était ton plan de soirée. Une soirée qui se répète chaque année depuis quatorze ans. Parce que même quand tu étais encore mineure, tu te bourrais la gueule ce soir-là. Devant ton frère. La première fois qu’il t’a vue bourrée, il t’a engueulée bien comme il fallait. C’était le lendemain de cette annonce. Alors que tu étais rentrée avec lui à Galway. At home Mais de maison, elle n’en avait plus que le nom. Leurs souvenirs avaient beau hanter les lieux, ils étaient vides. Tu voyais chaque pièce à travers un voile. Pourtant, lorsque tu étais entrée dans la chambre de tes parents, ce jour-là, et que tu avais attrapé la robe de chambre de ta mère pour l’enfiler, pour t’envelopper de son odeur, t’avais eu l’impression qu’elle était là, et qu’elle te regardait dans la glace. Qu’elle te soufflait que ce n’était rien. Qu’elle était toujours là, et qu’elle le serait toujours, pour toi. Tu t’étais mise à pleurer. Tu n’avais pas pleuré, lors des funérailles. Ta main dans celle de Sebastian, tu étais restée stoïque. Tu avais pleuré la veille au soir, dans ses bras, après t’être réveillée à l’infirmerie. Mais après, tu avais voulu être forte pour lui. Jusqu’à ce que tu te retrouves seule dans cette pièce. Tu ne te rendais pas, alors, compte que ce n’était que toi, que tu voyais dans la glace - il faut avouer que tu as toujours ressemblé à ta mère. Plus les années passent, et plus cette ressemblance est frappante. Choquée devant le visage de ta mère, tu étais sortie de la pièce en courant, te dirigeant vers le bureau de ton père où tu savais que se trouvait un minibar. Tu l’avais vidé, le minibar. Bash l’avait mal pris, à raison, d’ailleurs.
Quand tu t’es à nouveau mise dans un état lamentable le lendemain, il t’a à nouveau engueulée. Mais quand tu as désaoulée, il t’a dit que “Okay… You wanna get drunk? You do it in front of me. I need to be sure you won’t kill yourself. I can’t. I can’t loose you. You’re all I have left!” De nouveau, tu avais pleuré, Mercy. Tu avais craqué, lui demandant pardon. Il avait raison: tu étais tout ce qu’il avait. Et inversement. Et encore maintenant, c’est toujours vrai.
Un mouvement discret te tire de tes sombres pensées, de tes sombres souvenirs. What the…? Tu tournes la tête pour voir une jeune femme s’installer un peu plus loin et lever les yeux vers les étoiles. Tu n’as pas besoin de l’entendre pour deviner qu’elle pleure. Pourquoi serait-elle montée sur ce toit, seule, si ce n’avait été le cas? “Want some?” demandes-tu en posant la bouteille sur le toit et en la faisant glisser vers elle. Tu ne l’as pas reconnue, encore. C’est sans doute une bonne chose, d’ailleurs. Sinon, peut-être l’aurais-tu envoyée bouler, à moins de te contenter de partir. Mais là, t’es d’humeur partageuse. Parce que quand on va mal, partager son chagrin l’adoucit. Surtout, c’est un moyen d’oublier son chagrin. C’est ce que dirait Dhan: ”Do something. Don’t think of the past. Live.” Ce à quoi ton frère aurait ajouté un: “Live. For them. They’d want you to be happy.”
@Murphy Fraser
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Dim 20 Jan 2019 - 17:30
Les larmes roulent sur mes joues et, alors que je pense à la détresse des parents perdant leur enfant, mes pensées divaguent, comme d’habitude, vers Oz. Depuis plus de six ans, je vis dans l’angoisse que l’on m’apprenne son décès, un jour. Quand un feu de colère ne consume pas mon coeur, la tristesse et la panique prennent le dessus. Je sais que j’ai réussi à construire une vie, sans lui, mais la perspective qu’il ne revienne jamais est effrayante. Je l’aimais tellement. “Want some ?” Les mots dans la nuit me sortent de ma torpeur. Tournant la tête, je regarde la sorcière faire rouler la bouteille en verre jusqu’à moi. L’attrapant, je la tiens devant moi pour l’observer. De la vodka. “Drinking vodka because you won't see me for two months ?” La voix d’Oswald résonne dans ma tête, son regard faussement autoritaire et son visage de gamin s’invitant dans mon esprit. Rictus amer qui déforme mon visage. You never came back, asshole. I can do whatever I want. Qu'il essaye de m'interdire. “Thanks.” D’un geste vif, j’ouvre la bouteille et la porte à mes lèvres, avant de réfléchir à ce que je suis en train de faire. L’alcool brûle ma bouche, ma gorge, mon estomac et je ferme les yeux, pince les lèvres, secoue la tête. Je n’ai pas l’habitude de boire. Surtout de la vodka, surtout pure. Je ne tiens pas l’alcool. Je sais que je ne vais pas en boire beaucoup, ce soir. Que dirait Lynn si elle me voyait rentrer saoule à la maison ?
Je repose la bouteille au sol pour la refermer. D’un geste de la main, je l’envoie vers la fille à côté de moi. Ses traits me sont vraiment familiers. Mes sourcils se froncent dans ma concentration. Et soudain, une révélation. Cette fille pendue au cou d’Oz. Cette fille, beaucoup trop proche. “Mercy ?” Des braises de jalousie qui se ravivent dans mon ventre, qui pourraient créer un feu s’il n’y avait pas eu son air triste, si Oswald était encore là, si tant d’années n’avaient pas passé. Ce soir, touchée par nos détresses respectives, je décide de passer outre notre vieille mésentente. Oh, je n’avais pas été tendre, avec elle. Enfin, de ma manière. Je n’étais surtout pas tendre avec lui. La brune ne faisait que recevoir regards noirs et silences lourds de sens. La proximité dont elle faisait preuve me rendait toujours folle. Et puis, il y a eu les rumeurs… Je n’aime pas écouter les ragots de couloir, mais les infirmières de l’hôpital sont particulièrement volubiles. Mais ce soir, la brune n’a pas l’air d’aller bien, et je ne suis pas la plus en forme non plus. “What’s wrong ?” Aucune pitié dans ma voix, ni même de sous-entendus. Juste une envie primaire d’aider ceux autour de moi.
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Lun 28 Jan 2019 - 16:41
mardi 20 novembre 2018
C’est quand elle prend la parole pour te remercier que tu reconnais la rousse à tes côtés. Holly shit… Why do I have to be with her that time of the year? te demandes-tu en levant les yeux au ciel. Franchement? Tu lui as fait quoi à l’autre là haut pour mériter la fille coincée et frigide qui attire la sympathie de tous? Cette fille qui est sortie avec ton frère des années plus tôt, juste pour ne plus être une nigaude de vingt et quelques piges qu’a jamais vu le loup. Cette fille qui papillonne des yeux et qui a tout le monde à ses pieds. A croire qu’elle a du sang de vélane dans les veines. Ou alors, qu’elle utilise un sortilège pour se mettre tout le monde dans la poche. Franchement, tu comprends pas comment les gens peuvent se laisser prendre au piège de cette sainte nitouche. Ca te dépasse complètement.
Et pourtant, encore plus surprenant, Miss Je-suis-parfaite-tout-le-monde-m’aime accepte ta bouteille et la porte rapidement à ses lèvres. Didn’t think she’d be able to do that songes-tu. Remonte-t-elle pour autant dans ton estime? Non. Pas le moins du monde. Cette fille privilégiée n’a jamais rien fait pour mériter ton estime. Elle, elle a toujours eu tout cuit dans le bec: une famille aimante, de l’argent, des facilités, des portes ouvertes… Tout lui a toujours été apporté, tendu sur un magnifique plateau en argent. Toi par contre… Tu esquisses un sourire amer qui tient plus de la grimace qu’autre chose. toi, t’as perdu un de tes frères et tes parents quand tu étais encore mineure. Une petite soeur, aussi, et t’as vu ta mère faire une fausse couche. Toi, tu t’es fait violer et t’as été laissée pour morte après t’être fait tabasser dans la rue ce même jour. Toi, t’as eu droit à du harcèlement au travail. Harcèlement qu’on a retourné contre toi pour te virer. Non… Toi, personne ne t’a jamais aidée, dans la vie. Personne n’a rendu les choses plus faciles, pour toi
Elle te reconnait finalement, et t’as l’impression que l’atmosphère change autour d’elle. Peut-être que t’es déjà un peu embrumée par l’alcool, faut dire que c’est pas ta première bouteille de la journée, mais t’as l’impression qu’une aura d’hypocrisie commence à la napper, la greluche rousse. T’imagines tellement un serpent à sa place, hypocrite, tentateur, qui voudrait te tenter avec la pomme du savoir, pour te faire chuter du Paradis à l’enfer qu’est la Terre. Mais elle ne sait pas que l’Enfer, tu le vis déjà depuis quatorze ans. Quatorze longues années où, tous les vingt novembre, tu te demandes si c’est aujourd’hui que tu vas craquer et abandonner Bash. Mais Bash est comme toi. Il n’a pas de femme. Pas d’enfant. Et tu ne peux pas lui faire ça, le laisser seul. Ton regard se trouble, Mercy, alors que tu sens les larmes monter à tes yeux. Tu les ravales rapidement, cependant. Hors de question que cette fille te voit pleurer. Never show any weaknesses to the enemy. Parce que c’est ce qu’elle est, pour toi. Tu dois être une des rares au monde à voir clair dans son petit jeu. “Everything’s good! Why wouldn’t it be?” Est-ce que t’es la seule à entendre le sarcasme dans ta voix?
@Murphy Fraser
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Jeu 31 Jan 2019 - 14:05
Il est rare que je boive. Généralement, si j’ingère de l’alcool, c’est lors d’une soirée où je le ressens comme une obligation. Où, si je ne veux pas m’enfuir en courant, je dois prendre du courage. Mais jamais comme ça. Jamais je n’ai tenté de noyer mes chagrins dans l’alcool. Il y a bien une première fois à tout, non ? Alors je porte la bouteille à ma bouche avant de réfléchir aux conséquences de mes actions. Personne n’est là pour m’en empêcher. Surtout pas lui. Refermant la bouteille, je reconnais enfin la fille qui m’a si gentiment proposé l’éthanol. J’aurais d’ailleurs dû m’en douter. “Mercy ? What’s wrong ?” L’air sur son visage est sans équivoque : elle ne voulait pas me voir, ce soir. Et je suis d’accord avec elle. Nous n’avons jamais été proches, alors même que son frère et moi étions sortis ensemble. Je crois qu’elle a vu assez clair dans mon jeu, bien plus tôt que moi. Malgré l’affection que j’avais pour Baz, il n’était pas Oz. Et je me suis rendue compte trop tard que si j’étais avec lui, c’était en partie pour me venger de celui qui m’a abandonnée. Un rictus apparaît sur les traits de l’infirmière, alors que le sarcasme est bien trop présent dans sa voix. “Everything’s good ! Why wouldn’t it be ?” Mes sourcils se haussent alors que mon visage prend un air incrédule. ”Maybe ‘cause you’re drinking alone, and you look miserable ?” Toujours pas de pitié dans ma voix. Pas de reproche non plus, je ne fais que constater les faits. “If you want to talk, I’m a good listener.” Haussement d’épaules. Je sais qu’on n’est pas les meilleures amies du monde, c’est même plutôt l’inverse, mais je me dis que de l’eau à coulé sous le pont, et qu’on pourrait peut-être essayer de tourner la page. Après tout, Oz n’est plus là depuis plus de six ans, et c’est principalement contre lui que j’en avais. Mercy n’était que le dommage collatéral. Mais tout ce qu’elle faisait, c’était répondre aux avances du sorcier. Et puis cela fait longtemps que Sebastian et moi avons rompu, je ne pense pas qu’elle puisse encore m’en vouloir pour ça, non ? “Or if you just want to drink in silence, that’s fine by me, too.”
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Mer 6 Fév 2019 - 14:49
mardi 20 novembre 2018
T’as aucune envie de te confier à cette fille. Elle a beau sous-entendre que t’es pathétique à boire toute seule, et misérable avec la tête que tu tires, c’est pas à elle qu tu vas de confier. Quant au fait qu’elle soit une oreille à laquelle on peut se confier… Ca te fait une belle jambe! Non, vraiment, c’est pas à elle que tu parlerais si tu devais en parler à quelqu’un. Même Dhan n’est pas au courant de la façon dont tu gères cette journée. Et puis avec la môme dans vos vies… Non, vraiment, tu ne vas pas en parler à ton colocataire. Ton frère non plus ne sait pas que tu as toujours autant de mal à gérer ton deuil, quatorze ans après. Tu pourras un soupir et te contentes de reprendre la bouteille que tu descends presque intégralement dans une grande lampée. “Yeah… Silence is gold.” finis-tu par répliquer, un peu trop vertement.
Après tout, tu n’es qu’une boule de colère, Mercy, depuis toutes ces années. Parce que cette colère, elle t’habite depuis l’accident. Tu finis de boire la bouteille et tu la lances dans le vide, loin en avant avant de prendre ta baguette. D’un sortilège, tu fais exploser le contenant en un millier de petits éclats. Un autre sortilège les transforme en confettis. Tu ne voudrais pas que les étudiants se blessent et affluent dans l’infirmerie demain. “You’re such a pain in the ass. Can’t you stop staring at me?” lances-tu à nouveau, lui jetant un regard en biais.
Puis d’un coup, tu ne sais pas pourquoi, peut-être parce que tu veux qu’elle arrête de te regarder comme ça, tu finis par balancer que: “My parents and my brother died. Fourteen years ago today. Now what? Are you happy to know that? Do you feel sorry for me?” T’as envie de frapper dans quelque chose, mais tu te retiens. A la place, tu lances une autre punchline: “You can’t bring them back to me, can you? So… Stop being sorry.” T’as envie de crier, aussi. Et tu cesses de te retenir. Tu pousses un hurlement déchirant. Heureusement, à cette heure de la nuit, personne ne vous entendra.
@Murphy Fraser
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Sam 9 Fév 2019 - 20:11
“Yeah… Silence is gold.” Haussement d’épaule. Silence it is, then. Reposant mon regard sur les étoiles, je ne peux cependant pas ignorer l’infirmière qui vide la bouteille. Alors je me retrouve souvent à tourner la tête, lancer des regards en coin. A chacun sa manière de gérer son deuil. J’ai surtout peur qu’elle saute, assise là, les jambes dans le vide. D’ailleurs, je sursaute légèrement lorsque Mercy lance la bouteille, avant de la faire exploser dans le ciel. “You’re such a pain in the ass. Can’t you stop staring at me ?” Surprise, les yeux ronds, je sens le sang me monter au visage. “Sorry.” Regard penaud, qui vient se poser sur mes pieds, repliés sous moi. Pensant retourner au silence, débattant intérieurement le fait de laisser la brune seule sur les toits, mes doigts jouent avec mon écharpe. Je ne m’attendais cependant pas à ce que la sorcière reprenne la parole. “My parents and my brother died. Fourteen years ago today. Now what ? Are you happy to know that ? Do you feel sorry for me ?” Oh. Air de compréhension sur le visage. Bien sûr, c’est aujourd’hui. J’avais oublié. Voilà donc pourquoi la soeur de Baz a l’air aussi triste. Je me souviens d’un soir, il y a cinq ans, où j’avais eu la même conversation avec Sebastian. Bien sûr, le brun était beaucoup moins agressif que sa soeur, considérant qu’il était mon petit-ami à l’époque. Il s’est confié et je l’ai écouté. J’ai essayé de le rassurer, mais bien sûr, je ne pouvais rien faire de bien utile, à part lui préparer un thé. Revenant au présent, je tourne la tête vers la furie à côté de moi. “Of course I’m not happy ! I don’t walk around wishing for people to be sad…” Marmonnement plutôt que vraies paroles, je rebondis sur la deuxième question de Mercy. “You’d prefer I laugh at your grief ?” Mouvement des mains à mes côtés, paumes en l’air, haussement d’épaules. “Because I don’t think I can.” Là, dans la pénombre, j’essaye de répondre avec le plus d’honnêteté possible. Car je sais que maintenant, l’infirmière n’a pas besoin de mensonges, pas de fioritures.
“You can’t bring them back to me, can you ? So… Stop being sorry.” Hochement de tête compréhensif. “You’re right, I can’t. But I can stay here and make sure you don’t hurt yourself tonight.” Le choix est fait, et si la brune insiste pour que je la laisse seule, je n’aurai pas d’autre choix que de rester près d’elle. Je sais que rien de ce que je pourrais dire changera quelque chose à son chagrin, ou que ça risquerait de l'empirer. Mais je ne peux décemment pas laisser la sorcière seule. D’ailleurs, elle se met à crier de toutes ses forces. Mon coeur se serre de compassion. “I don’t know what it feels like to lose someone this close, I can’t tell you I understand.” Me tournant légèrement vers l’Irlandaise, je m’installe en tailleur. “I can just listen. Or drink with you. Or sit here while you call me names, I know you want to.” Petit sourire encourageant, la tête penchée sur le côté. Et puis, si vraiment Mercy ne va pas bien, je n’aurai pas d’autre choix que d’appeler son frère. La perspective de revoir Sebastian me fait un peu peur, mais c’est pour le bien de sa soeur. Je vais tout de même attendre avant d’énoncer cette possibilité. Peut-être que Mercy sera gérable seule.
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Dim 10 Fév 2019 - 15:42
mardi 20 novembre 2018
Pourquoi de toutes les personnes présentes dans l’université - et en dehors, parce qu’elle, elle n’a rien à foutre là - a-t-il fallu que tu tombes que Murphy Fraser, Miss Perfection, Miss Know-it-all. Celle que tout le monde aime et adule. Franchement, tu ne comprends pas et ça t’énerve. Son petit jeu de sainte ni touche quand vous étiez toutes deux étudiantes à Hungcalf, sa façon de jouer les vierges effarouchées en toute circonstance. Toi, ça t’a toujours énervée, Mercy. Et c’est pas aujourd’hui, à sa façon de hausser les épaules lorsque tu lui sors que le silence est d’or que ça va changer. Genre, tout lui convient? Really? Que tu parles ou pas, ça lui va? Seriously? Tu es certaine qu’elle veut savoir. Que sa compassion est en réalité malsaine. Et qu’elle vise en fait à avoir un ascendant sur toi. Pourtant, malgré toi, tu finis par craquer. Parce que ça a besoin de sortir, que ce soit elle ou pas. Quatorze ans de silence, au bout d’un moment, ça finit par éclater. “Oh…. Right… You’re always sorry. One day, you’ll ask for forgiveness just because you breathe!” fais-tu avec un rire ironique. Cynique, même. T’es jamais tendre avec elle. Peut-être parce qu’elle te regardait de haut avec son air supérieur quand tu flirtais avec Oswald. Alors même qu’ils ne sont jamais sortis ensemble. Alors même qu’elle n’était que sa meilleure amie. Alors tu dévies le sujet. “Because you hate me… For what I had with Oswald. Because you were never pretty enough, good enough for him to love you. He kissed, hooked up with every other girl in Hungcalf but you. He just pitied you. The sad crying puppy at his feet…” T’es méchante Mercy. Et injuste. Tu le sais. T’en as conscience. Si tu n’étais pas mal à ce point à cause de cette putain de date anniversaire… Date qu’elle connait forcément, puisqu’elle est sortie avec ton propre frère. “Tell me… By the way… You dated my brother, the flesh of my flesh, the one and only thing I have left in this fucking world for what… As a revenge? Because Oswald fucked me?” T’es vulgaire Mercy, mais… Tu t’en fous. T’as envie de la faire rougir de honte, de gêne. De la voir se recroqueviller sur place. Il y a une raison pour laquelle tu fais toujours en sorte de ne voir personne ce jour de l’année: parce que tu n’es pas toi. “Did you imagine it was Oswald's pretty face, pretty body when you were in his arms? In his bed?” Toi-même, tu sais que tu devrais te taire, Mercy. Tes paroles sont un venin brûlant. Mais c’est plus fort que toi. Tu ne peux pas t’arrêter. Pas alors que tu as Murphy en face de toi qui t’a demandé de te défouler sur elle. C’est trop tentant. Trop facile. “You make me sick, Murphy. My brother is such a loving person. And you used him because you hate me. Because you were madly jealous that Oswald could prefer fuck me than your pretty ass...”
@Murphy Fraser je suis désolée!!!!! j'ai honte de ce qu'elle dit!
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Sam 16 Fév 2019 - 22:13
Assise face à la brune, je sais qu'elle va préférer la dernière option que je lui ai proposé avant même qu'elle ouvre la bouche. Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était la virulence des prochains mots. “Because you hate me… For what I had with Oswald. Because you were never pretty enough, good enough for him to love you. He kissed, hooked up with every other girl in Hungcalf but you. He just pitied you. The sad crying puppy at his feet…” Soufflée par la violence de la jeune femme, je hausse les sourcils, un mouvement de recul indiquant ma surprise. Les mots me font l'impression de milliers de poignards enfoncés dans ma poitrine. Gorge qui se noue, larmes qui menacent de couler. Mais je refuse de lui donner la satisfaction de voir à quel point cela m'atteint. Alors je souffle, amèrement. “You know nothing, Mercy.” L'irlandaise n'a pas à comprendre que ce qu'elle me dit, c'est ce que je me dis depuis six ans. Comment expliquer qu'Oswald ait refusé de me revoir après lui avoir avoué vouloir partager les mêmes choses qu'il a pu partager avec Mercy, et toutes les autres ? Je n'étais juste pas aussi intéressantes qu'elles.
Mais la démone n'en a pas fini. “Tell me… By the way… You dated my brother, the flesh of my flesh, the one and only thing I have left in this fucking world for what… As a revenge? Because Oswald fucked me?” Nouvelle vague de surprise, mêlée d'indignation, cette fois. “What ? Of course not !” Je n'ai cependant pas le temps de m'expliquer, de rétablir la vérité qu'elle reprend. “Did you imagine it was Oswald's pretty face, pretty body when you were in his arms? In his bed? You make me sick, Murphy. My brother is such a loving person. And you used him because you hate me. Because you were madly jealous that Oswald could prefer fuck me than your pretty ass...” Cette fois-ci, je décide de m'imposer. “Okay, enough ! I know I asked for it but still, enough ! You don't know anything about me, about what I had with Oz or your brother.” La frustration me fait exploser. “How dare you imply that I'm such a shitty person to date Baz just to hurt you ? You're not the centre of the world, Mercy, despite what you may think.” Doigt accusateur vers l'infirmière. L'idée qu'elle n'a pas si tort que ça s'invite dans mon esprit mais je la repousse férocement. Certes, j'étais triste et en colère contre Oswald lorsque j'ai rencontré Sebastian, mais si je suis sortie avec lui, c'est principalement car l'Irlandais me permettait de me sentir bien pour la première fois depuis des mois. Le fait qu'il soit le frère de Mercy n'était qu'un détail. “And by the way, I liked your brother. I don't know why I'm telling you this, ‘cause I don't have to give you any explanation.” Voix qui s'adoucit un peu, mais qui reste ferme. “Now, I know you're sad, and I get it. But I refuse to be talked to this way. If you wanna keep saying I'm a manipulative bitch, you're gonna have to say it in front of Baz. I'm not afraid to call him.” Regard entendu, plein de défi. Je sais que je me suis promis de ne pas laisser la jeune femme seule, mais elle rend la tâche très compliquée.
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Re: [FB] Rien n'est plus douloureux que le souvenir de ceux qui ne sont plus {{Merphy
Lun 4 Mar 2019 - 11:38
mardi 20 novembre 2018
T’es pas tendre, avec elle. Faut dire aussi, elle t’encourage à ne pas l’être et ne te donne aucune raison de l’être. Parce qu’elle est miss Parfaite et que ça t’énerve. Elle a tout pour être heureuse, cette fille, mais elle ne l’est pas. Jamais. T’as envie de lui coller des baffes, de la secouer comme un prunier. Mais tu refuses de la toucher. Parce que tu ne veux pas être contaminée par l’affection qu’elle transmet à tout le monde. Maybe her poo is rainbow… songes-tu, avant d’être saisie par une brusque envie de ricaner. Et tu ne te retiens pas, d’ailleurs. Tant pis si elle croit que tu te moques d’elle… Parce que de totue façon, c’est le cas. “You know nothing, Mercy.”“I know enough. Don’t worry, Deary. I might be the only one who sees clear in your game. You’re a fraud, Deary.” Méchanceté gratuite de ta part. Tu t’en voudras sûrement demain. Quoique… Si. T’es pas d’un naturel méchant, Mercy. C’est juste… Today… Cette date, c’est pas ton jour. Tu aurais tellement préféré te faire virer de Poudlard ce jour-là plutôt que d’apprendre cette nouvelle! Tu sers les poings et décides d’attaquer encore. De la pousser dans ses retranchements. Pour qu’elle parte. Pour qu’elle te laisse tranquille. “Tell me… By the way… You dated my brother, the flesh of my flesh, the one and only thing I have left in this fucking world for what… As a revenge? Because Oswald fucked me?” “What ? Of course not !” Poor Baby girl… Scandalized by my words T’as un sourire mauvais, Mercy quand tu répliques que: “Only truth hurts…”
Et t’en rajoutes une couche. Tu ne t’es pas levée, tu ne t’es pas approchée d’elle, pourtant, c’est tout comme. Ta voix l’entoure tandis que tu craches ton venin. Et enfin, la petite poupée rousse réagit. Enfin, elle se défend. “Okay, enough ! I know I asked for it but still, enough ! You don't know anything about me, about what I had with Oz or your brother. How dare you imply that I'm such a shitty person to date Baz just to hurt you ? You're not the centre of the world, Mercy, despite what you may think.” “Oh! You’re wrong! I perfectly know I’m not the center of the universe… But can you say the same? Everyone loves you, feels you, defend you… You’re Miss Perfect. Miss Know-it-all, Miss Sunshine… I’m not jealous. I just see clearly in you. Thats’ it. How does it feel, to hear the truth?” lui demandes-tu, ton petit sourire mesquin sur le visage alors qu’elle reprend la parole, justifiant la raison pour laquelle elle est sortie avec Bash. Ton Bash. “You were not good enough for him. You’ll never be.” lâches-tu sans préciser si tu parles de ton frère ou d’Oswald avant qu’elle ne se transforme en roquet. Et là, tu vois rouge, Mercy. “Now, I know you're sad, and I get it. But I refuse to be talked to this way. If you wanna keep saying I'm a manipulative bitch, you're gonna have to say it in front of Baz. I'm not afraid to call him.” Elle mentionne ton frère, te menace de l’appeler. “Call him and I jump. And you’ll have my death on your conscience. Don’t you understand why I wanted to be alone today? Are you such an idiot? I try to protect him, that way. He doesn’t need to see how I can’t handle their death. Now Yes. You’re definitly a bitch. In capital letters. You want this roof for yourself? Let it be. I don’t want to spend more time with you.” Tu te lèves, chancelante, manques de basculer dans le vide, songeant qu’au fond, ça ne serait pas si grave, si tu sautais. Que ça serait bien fait pour la rousse. Que ton frère serait plus tranquille sans toi que… Non. Il serait triste. Et seul. Alors malgré l’attrait que tu ressens pour ce vide, tu t’en écartes et tu quittes les jardins suspendus. Ce havre de paix qui n’est plus le tien, désormais.
@Murphy Fraser
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