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Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Mar 29 Jan 2019 - 11:43
Your job is to feed your favorite sister
Mardi 29 janvier 2019
T’as faim, Mercy. C’est le milieu de la matinée, mais t’as un creux gigantesque. Comme jamais, tu dirais. T’as souvent envie de grignoter quelque chose - c’est ça d’avoir un frère chef cuistot - mais en général, t’arrive à patienter parce que tu sais qu’il t’a préparé quelque chose de bon à manger, spécialement pour toi. Mais là, depuis deux/trois jours, t’as vraiment du mal à te retenir. C’est quand même bizarre, même si ça ne t’inquiète pas outre mesure. Tu mets ça sur le compte de la saison: celle de la Chandeleur qui approche à grands pas. Et les crêpes, t’adores ça, Mercy. Sucrées, salées… Les pancakes, également. Tu serais capable de te damner pour ça. Rien que d’y penser, t’en as l’eau à la bouche et ton ventre proteste contre ton imaginaire qui ne le remplit pas le moins du monde. Okay… Ca suffit… Faut que j’aille chiper un truc dans les cuisines… D’autant que t’es persuadée que ton frère est entrain d’expérimenter quelque chose… et que tu veux être celle à qui il tendra la spatule pour avoir ton opinion. Tu ne veux pas que qui que ce soit d’autre le fasse à ta place. Mais avant de descendre, il faut t’assurer que tu ne laisses rien en plan et…
Tu regardes autour de toi. L’infirmerie est déserte. C’est le vide intersidéral. Pas étonnant que t’aies envie de manger! Tu prends un morceau de parchemin, une plume dont tu trempes la pointe dans l’encrier pour écrire un: “De retour dans quelques minutes. En cas d’urgence, m’envoyer votre patronus. Merci de votre compréhension” C’est qu’on ne se met pas entre un estomac et de la nourriture! Tu sors rapidement de l’infirmerie et t’accroches le mot à la porte, avant qu’un étudiant ne passant dans le coin vienne se plaindre d’une pustule au bout de son nez.
A pas vifs, tu prends la direction des sous-sols de l’université et du domaine de ton ainé. Même si t’as eu un peu l’impression qu’il s’abordait sa carrière pour venir veiller sur toi lors de ta dernière année d’études à Hungcalf, tu dois reconnaître que tu es heureuse, qu’il soit là. S’il était resté auCochon à plumes , tu aurais eu nettement moins souvent l’occasion de venir l’embêter… Bon… Tu te serais un peu moins sentie surveillée, aussi. Peut-être est-ce pour ça que quand tu as quitté l’université, tu es allée voir Dhan, l’ami de ton frère pour une colocation. Tu ne te sentais plus capable, à vingt-huit ans, d’habiter sous le même toit que lui. Tu voulais ton indépendance, sans pouvoir t’offrir un appartement pour toi toute seule. Et vivre avec un parfait inconnu… Très peu pour toi. Surtout si tu peux martyriser ton colocataire, c’est mieux. Bien que depuis quelques mois, ce soit plutôt l’inverse… C’est lui qui te martyrise, avec la môme…
Tu pousses un petit soupir en même temps que la porte de la cuisine où tu te retrouves rapidement assaillie d’odeurs alléchantes. Tes papilles s’affolent et tu traverses rapidement la salle dans laquelle les elfes de maison s’agitent sous le regard d’un grand brun qui te tourne le dos et dont tu te rapproches en catimini avant de glisser un : “BOUH!!” bien fort à son oreille, petite teigne!
T’as faim, Mercy. C’est le milieu de la matinée, mais t’as un creux gigantesque. Comme jamais, tu dirais. T’as souvent envie de grignoter quelque chose - c’est ça d’avoir un frère chef cuistot - mais en général, t’arrive à patienter parce que tu sais qu’il t’a préparé quelque chose de bon à manger, spécialement pour toi. Mais là, depuis deux/trois jours, t’as vraiment du mal à te retenir. C’est quand même bizarre, même si ça ne t’inquiète pas outre mesure. Tu mets ça sur le compte de la saison: celle de la Chandeleur qui approche à grands pas. Et les crêpes, t’adores ça, Mercy. Sucrées, salées… Les pancakes, également. Tu serais capable de te damner pour ça. Rien que d’y penser, t’en as l’eau à la bouche et ton ventre proteste contre ton imaginaire qui ne le remplit pas le moins du monde. Okay… Ca suffit… Faut que j’aille chiper un truc dans les cuisines… D’autant que t’es persuadée que ton frère est entrain d’expérimenter quelque chose… et que tu veux être celle à qui il tendra la spatule pour avoir ton opinion. Tu ne veux pas que qui que ce soit d’autre le fasse à ta place. Mais avant de descendre, il faut t’assurer que tu ne laisses rien en plan et…
Tu regardes autour de toi. L’infirmerie est déserte. C’est le vide intersidéral. Pas étonnant que t’aies envie de manger! Tu prends un morceau de parchemin, une plume dont tu trempes la pointe dans l’encrier pour écrire un: “De retour dans quelques minutes. En cas d’urgence, m’envoyer votre patronus. Merci de votre compréhension” C’est qu’on ne se met pas entre un estomac et de la nourriture! Tu sors rapidement de l’infirmerie et t’accroches le mot à la porte, avant qu’un étudiant ne passant dans le coin vienne se plaindre d’une pustule au bout de son nez.
A pas vifs, tu prends la direction des sous-sols de l’université et du domaine de ton ainé. Même si t’as eu un peu l’impression qu’il s’abordait sa carrière pour venir veiller sur toi lors de ta dernière année d’études à Hungcalf, tu dois reconnaître que tu es heureuse, qu’il soit là. S’il était resté au
Tu pousses un petit soupir en même temps que la porte de la cuisine où tu te retrouves rapidement assaillie d’odeurs alléchantes. Tes papilles s’affolent et tu traverses rapidement la salle dans laquelle les elfes de maison s’agitent sous le regard d’un grand brun qui te tourne le dos et dont tu te rapproches en catimini avant de glisser un : “BOUH!!” bien fort à son oreille, petite teigne!
@sebastian donovan
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Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Dim 10 Fév 2019 - 8:09
Plusieurs chandelles flottaient autour de l’âtre principal, l’air de se déplacer sur les volutes de ses nombreux chaudrons quasiment tous en état de lévitation. Selon que leur contenu s’avérait sensible à la chaleur, quelques contenants de fonte volaient plus près du plafond, là où d’autres touchaient presque la couche de grès du large four. Quelques elfes s’affairaient à y entretenir le feu de bois, mais aucun ne s’occupait de ce qui y était préparé, un droit que se réservait toujours Sebastian à ce stade, soit celui de la planification. À l’approche de la Chandeleur, la teneur en sucre de ce qui mijotait s’avérait élevé ; confiture d’abricot et de patacitrouille, sauce au chocolat de Tanzanie, caramel malté au whisky — sa spécialité ainsi que sa préférence — , crème de guimauve et puis ganache à l’érable, entre autre chose.
— Sokpey, Wobsy, j’ai besoin qu’un de vous deux me revienne avec le décompte exact de nos réserves de lait et j’entends au gallon près cette fois. Go on.
Tout près de là, Baz se tenait dos à un îlot de chêne massif aux proportions semblables, mais sur lequel reposait tout un lot de récipients en inox ou en cuivre étamé, chacun proposant une base de pâte à crêpe dont les ingrédients différaient légèrement. Lui-même les préférait au beurre et bien aérienne, à la façon peut-être des pancakes Russe, mais il y aurait bien sûr de quoi satisfaire tous les palets, ses elfes ayant pris soin de lui procurer une bonne douzaine de farines différentes déjà. Parfois, l’aîné Donovan se penchait un peu plus sur la surface de travail pour prendre quelques notes dans un large carnet de cuir, n’usant alors de rien de plus qu’un crayon graphite bien moldu, qu’il gardait coincé derrière son oreille gauche au possible, oreille dans laquelle sa frangine préférée — non pas que la compétition fut existante — décida de faire un usage bien explosif de l’air contenu dans ses poumons.
“BOUH!!”
Instantanément, la cuillère de bois — bien sûr couverte d’un mélange à crêpe encore liquide — qu’il croyait ternir adéquatement s’en alla rejoindre le plancher des veaudelunes, l’éclaboussant au passage. S’en suivi un simple soupir, comme pour l’extirper déjà de sa concentration, puis en dépit de l’accident culinaire, un large sourire fit son apparition sur le visage du maître des lieux.
— Et bien, je déduirai celle-là de ton assiette je suppose. dit-il simplement d’un ton qui n’avait rien de contrarié.
Essuyant vite fait ses mains poudreuses sur les rebords de son demi-tablier, Baz s’empressa d’étendre le bras pour inviter sa soeur à prendre place sur l’un des tabouret de l’îlot, mais non pas avant de lui avoir collé un baiser léger au front.
— En quête d’une collation je présume ? Ce serais plutôt pour toi ou pour l’un de tes patients ? Parce que j’ai de quoi combattre efficacement tous les symptômes de l’hypoglycémie en ce moment.
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Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Dim 10 Fév 2019 - 18:39
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Mardi 29 janvier 2019
Tu ris lorsque la cuillère en bois voltige des mains de ton cher frère pour atterrir au sol. T’as toujours aimé réussir à le prendre par surprise. Savoir qu’il y a encore assez d’espièglerie en toi malgré tout ce que tu as pu vivre dans le passé pour réussir à taquiner ton ainé. Ca te fait du bien. Ca allège ton coeur. Tu vois rapidement qu’il ne t’en veut pas. Comment pourrait-il? Tu es bien trop adorable avec ce sourire angélique qui fleurit sur ton visage lorsqu’il te regarde et te répond. “Bien sûr que non! Tu sais bien que j’ai besoin de ma dose de sucre dans la journée! Même Dhan le sait!” réponds-tu en riant alors qu’il s’essuie les mains. Tu te perches rapidement sur le tabouret à son invitation tandis qu’il s’approche de toi pour poser un baiser sur ton front. Tu réponds en entourant son cou de tes bras et en déposant un gros bisou sur sa joue. “On ne peut rien te cacher, Bashounet! Et c’est pour moi. Je meeeeeeeeeeeeeeeeeeurs de faim!” précises-tu, d’un ton dramatique après l’avoir lâché en portant une main à ton front, la tête penchée en arrière et les yeux fermés. “J’ai besoin de sucre! Je vais mourir, sinon!” Tu exagères, bien sûr. Mais il te connait, de toute façon. Il sait parfaitement comment tu es, surtout quand tu as faim.
“Dis moi… C’est quoi tout ça? Tu fais des expérimentations? Tu as besoin d’un cobaye?” le questionnes-tu en tendant la main, index pointé en avant vers le grand saladier dont s’occupait ton frère quand tu es arrivée. “Cap ou pas cap?” demandes-tu à celui-ci, le doigt à quelques millimètres seulement de la préparation. Tu en es tellement capable! Il ne faudrait pas qu’il attende trop longtemps, sinon, tu prendras la décision pour lui et la réponse sera cap.
Mais tu changes d’avis et sautes rapidement sur tes pieds avant de t’approcher de la porte d’une pièce froide que tu ouvres sous les houspillements des elfes de maison qui travaillent sous les ordres de ton frère: “T’as quoi de bon à manger, là, tout de suite?” lui demandes-tu. “N’importe quoi fera l’affaire. Même un paquet de chips. Mais je préfèrerais quand même du sucré. Tu sais comment je suis!”
Tu ris lorsque la cuillère en bois voltige des mains de ton cher frère pour atterrir au sol. T’as toujours aimé réussir à le prendre par surprise. Savoir qu’il y a encore assez d’espièglerie en toi malgré tout ce que tu as pu vivre dans le passé pour réussir à taquiner ton ainé. Ca te fait du bien. Ca allège ton coeur. Tu vois rapidement qu’il ne t’en veut pas. Comment pourrait-il? Tu es bien trop adorable avec ce sourire angélique qui fleurit sur ton visage lorsqu’il te regarde et te répond. “Bien sûr que non! Tu sais bien que j’ai besoin de ma dose de sucre dans la journée! Même Dhan le sait!” réponds-tu en riant alors qu’il s’essuie les mains. Tu te perches rapidement sur le tabouret à son invitation tandis qu’il s’approche de toi pour poser un baiser sur ton front. Tu réponds en entourant son cou de tes bras et en déposant un gros bisou sur sa joue. “On ne peut rien te cacher, Bashounet! Et c’est pour moi. Je meeeeeeeeeeeeeeeeeeurs de faim!” précises-tu, d’un ton dramatique après l’avoir lâché en portant une main à ton front, la tête penchée en arrière et les yeux fermés. “J’ai besoin de sucre! Je vais mourir, sinon!” Tu exagères, bien sûr. Mais il te connait, de toute façon. Il sait parfaitement comment tu es, surtout quand tu as faim.
“Dis moi… C’est quoi tout ça? Tu fais des expérimentations? Tu as besoin d’un cobaye?” le questionnes-tu en tendant la main, index pointé en avant vers le grand saladier dont s’occupait ton frère quand tu es arrivée. “Cap ou pas cap?” demandes-tu à celui-ci, le doigt à quelques millimètres seulement de la préparation. Tu en es tellement capable! Il ne faudrait pas qu’il attende trop longtemps, sinon, tu prendras la décision pour lui et la réponse sera cap.
Mais tu changes d’avis et sautes rapidement sur tes pieds avant de t’approcher de la porte d’une pièce froide que tu ouvres sous les houspillements des elfes de maison qui travaillent sous les ordres de ton frère: “T’as quoi de bon à manger, là, tout de suite?” lui demandes-tu. “N’importe quoi fera l’affaire. Même un paquet de chips. Mais je préfèrerais quand même du sucré. Tu sais comment je suis!”
@sebastian donovan
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Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Lun 4 Mar 2019 - 4:14
Heureusement, il suffit à Baz d’un habile tour de poignet — et bien sûr de baguette magique — pour que l’outil de bois retrouve sa place légitime bien au creux de sa paume. Un sortilège imprononcé se chargea ensuite d’effacer toute trace du maigre dégât, laissant le plancher de pierre dure presque aussi immaculé qu’au petit matin, quand les elfes s’occupaient de le nettoyer. S’il était évident à ce point qu’il n’avait pas l’intention d’adresser le moindre reproche à sa frangine, il se figea tout de même un instant en haussant les sourcils lorsque celle-ci fit mention des connaissances acquises de son plus vieil ami.
“Tu sais bien que j’ai besoin de ma dose de sucre dans la journée! Même Dhan le sait!”
— Est-ce que le contraire ne serait pas un poil inquiétant ? souffla t-il avec une assurance non-dissimulé, considérant que le secrétaire vivait sous le même toit que Mercy. Une sacrée chance que je tienne les cuisines et pas les registres du coup, parce que je me demande bien ou est-ce que vous trouveriez vos ravitaillements tous les deux.
Dhan n’était pas exactement un gourmand de la trempe de sa cadette, mais il n’était pas rare que son bureau prenne des allures de salle d’études et que pour occuper toutes ces bouches à autre chose qu’aux bavardages — nuisibles à la concentration de tous et chacun —, il passait réclamer quelques viennoiseries pour ses petits protégés.
Pour toute réponse à ce drama à haute teneur en glucose, Sebastian plongea simplement une louche dans la préparation que sa soeur menaçait d’attaquer, mais avant même qu’il ne puisse approcher une poêle tiède, la dite frangine était sur ses pieds et s’en prenait à la chambre froide la plus proche.
“T’as quoi de bon à manger, là, tout de suite?
Sur un court soupir, Baz laissa sa cuillère creuse et sa cargaison plonger à nouveau jusqu’au fond de l’un des bols de pâtes à crêpes, tirant plutôt de son tablier le seul ustensile de bois qui ne se destinait pas à finir dans un chaudron ; sa baguette de cèdre.
— Claudere stricta ! et la lourde porte métallique se referma au nez de Mercy, scellant du même fait le sort des quelques filets de givres qui étaient parvenus à s’en échapper. Tu veux bien revenir poser tes miches ici un instant ? insista t-il avec une douceur non négligeable dans la voix. À moins qu’une vingtaine de caissons de fruit de mer et autres crustacés surgelés te semble une collation convenable, bien sûr. ajouta t-il d’un ton saupoudré d’une ironie trop lourde pour être ignorée.
— Allez, viens là.
Un volte-face rapide plus tard et Sebastian avançait désormais une cuillère à café jusqu’aux lèvres de l’infirmière, lui intimant de souffler un peu sur son contenu pour le refroidir. Sûr de lui, l’ex-Wright s’autorisa un large sourire à la vue du contenu ambré de l’ustensile, qu’il avait plongé dans la marmite la plus basse entre toute.
— Well ? Verdict ? Marquant une pause, il croisa ses avant-bras sur sa poitrine. Je te parie deux noises que tu n’es pas capable de relever l’ingrédient secret de ce caramel. Cap ou pas cap ?
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Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Jeu 7 Mar 2019 - 11:42
Your job is to feed your favorite sister
Mardi 29 janvier 2019
“Est-ce que le contraire ne serait pas un poil inquiétant ? ” En vérité, Dhan, il te connait par coeur, depuis un an et demi que vous habitez ensemble. Tu as parfois l’impression que vous êtes un vieux couple, même s’il n’y a jamais eu un baiser ou un plan cul entre vous deux. C’est d’ailleurs, avec ton frère, le seul homme de ta vie avec lequel tu n’as pas couché. Peut-être parce que tu le vois ainsi: comme un frère. Un frère parfait - presque plus que le vrai que tu as érigé sur un véritable piedestal - chiant - parce qu’il faut reconnaître qu’il est capable de l’être, coincé comme il l’est, même si Dhan se considère juste comme bien éduqué - mais terriblement gentil. “Heureusement qu’il sait faire la cuisine, n’empêche… Parce que sinon, on ne mangerait pas souvent, à l’appartement!” enchaines-tu. Parce que oui, c’est l’une des tâches ménagères dévolues à ton colocataire. Toi, tu te contentes de verser dans les assiettes, et c’est bien suffisant. Tes capacités culinaires sont ras des pâquerettes. En même temps, ton grand frère étant cuisinier, ce n’est pas une caractéristique que tu as eu besoin d’apprendre plus jeune. “Une sacrée chance que je tienne les cuisines et pas les registres du coup, parce que je me demande bien ou est-ce que vous trouveriez vos ravitaillements tous les deux.” “Bonne question…” réponds-tu en toute honnêteté en prenant ton menton entre ton pouce et ton index en signe de réflexion. Parce que c’est très vrai. Sans ton frère… Tu mourrais de faim.
D’ailleurs, là, maintenant tout de suite, c’est le cas. Tu meurs de faim. Alors tu fais ton cinéma. Tu fais ton caprice de petite soeur pleine de joie de vivre. Insouciante, en mode: la vie est belle, les petits oiseaux chantent… Mais tu ne laisses pas à ton frère le temps de faire cuire une crêpe que t’es déjà debout en train d’ouvrir la porte d’une chambre froide. Tu passes, d’ailleurs, la tête à l’intérieur - ça fait du bien un peu de froid. Pourquoi j’ai chaud comme ça, moi? - pour regarder ce qu’il s’y trouve quand tu sens une pression sur ta main. T’as juste le temps de t’écarter du chemin de la porte que celle-ci se referme et se verrouille. “Hey! J’avais ma tête à l’intérieur! T’as failli me guillotiner!” t’exclames-tu d’une voix choquée. T’exagères, bien sûr. Mais Bash a l’habitude, avec toi. Ca a toujours été ta façon de réagir. Un souvenir te renvoie à l’époque où tu as reçu ta lettre d’admission à Poudlard, alors que Sebastian était rentré pour les vacances de son “internat”. Toi, tu pleurais, parce que tu étais persuadée que Poudlard, c’était un endroit où on mettait les fous. Qu’est-ce qu’il a pu te taquiner à ce sujet! Enfoncer le clou jusqu’à ce que tu dises que tu ne voulais pas y aller! Que non, que tu n’étais pas folle! Il a fallu qu’il te dise qu’il y était, dans cette école de fous, pour que t’acceptes d’y aller, même si l’idée de laisser Val derrière toi te peinait. D’une certaine façon, si aujourd’hui tu es ainsi, tu es persuadée que c’est pour te venger de cette taquinerie-là. “ Tu veux bien revenir poser tes miches ici un instant ?” “Mais j’ai faiiiiiim!” geignes-tu, comme une gamine de trois ans. “À moins qu’une vingtaine de caissons de fruit de mer et autres crustacés surgelés te semble une collation convenable, bien sûr.” La gamine de trois ans dans ta tête réfléchit un instant avant que tu ne finisses par sortir un: “Beurk… Ouais, non…” En même temps, les moules et les huîtres, ça n’a jamais été ta tasse de thé. Alors en version surgelée encore moins. Le pire étant que si lui, est ironique, toi, t’es carrément sérieuse. Et parce que t’es carrément en mode gamine, tu soulèves légèrement ton pull pour montrer ton ventre - que tu as rentré pour le creuser - “Regarde! Je maigris à vue d’oeil!” Parce que oui. Quand t’es avec lui, tu retombes toujours en enfance. T’as l’impression que c’est ce dont il a besoin pour aller bien bien. Pour ne pas penser à la mort de Papa, Maman et Val.
“Allez, viens là. ” Retrouvant ton sérieux, tu reviens t’asseoir sur le tabouret de bar. Tu sais quand t’arrêter, en général, avant de l’agacer complètement. Surtout quand tu as faim, d’ailleurs. Tu attends donc, plus ou moins impatiemment, qu’il veuille bien te préparer ta crêpe. Mais il n’en fait rien. A la place, il apporte une cuillère à café fumante remplie d’une préparation mystère jusqu’à tes lèvres. Et parce que t’as beau agir parfois comme une gamine - Merci Hema de te rappeler comment se comporte une môme de trois ans - t’es une adulte, tu prends celle-ci des mains de ton frère avant d’écouter sa consigne et de souffler dessus avant de goûter. “Well? Verdict?” Tu remues ta langue autour de la cuillère comme s’il s’agissait d’une sucette pour t’imprégner de tous les goûts. “Pas mauvais.” réponds-tu après avoir sorti la cuillère de ta bouche - c’est quand même plus facile pour parler. Tu l’y replaces lorsqu’il te défie. “Je te parie deux noises que tu n’es pas capable de relever l’ingrédient secret de ce caramel. Cap ou pas cap ?” Tu fronces les sourcils, en signe de concentration. “Je peux en ravoir? Je suis allée trop vite…” Pour un peu, on pourait voir l’auréole angélique au dessus de ta tête… Si on était dans un dessin-animé. Ce qui n’est bien entendu pas le cas. Tellement pas le cas, que tu n’attends pas son autorisation. Tu replonges le manche de la cuillère dans la préparation, souffles pour la refroidir et la porte à nouveau à tes lèvres. Tu gardes longtemps le produit en bouche, cette fois, avant de froncer les sourcils. “Il y a de la vanille et… de la cannelle?” demandes-tu, persuadée de t’être trompée quelque part. En tout cas, c’est délicieux. “J’en veux bien sur ma crêpe, en tout cas…”
“Est-ce que le contraire ne serait pas un poil inquiétant ? ” En vérité, Dhan, il te connait par coeur, depuis un an et demi que vous habitez ensemble. Tu as parfois l’impression que vous êtes un vieux couple, même s’il n’y a jamais eu un baiser ou un plan cul entre vous deux. C’est d’ailleurs, avec ton frère, le seul homme de ta vie avec lequel tu n’as pas couché. Peut-être parce que tu le vois ainsi: comme un frère. Un frère parfait - presque plus que le vrai que tu as érigé sur un véritable piedestal - chiant - parce qu’il faut reconnaître qu’il est capable de l’être, coincé comme il l’est, même si Dhan se considère juste comme bien éduqué - mais terriblement gentil. “Heureusement qu’il sait faire la cuisine, n’empêche… Parce que sinon, on ne mangerait pas souvent, à l’appartement!” enchaines-tu. Parce que oui, c’est l’une des tâches ménagères dévolues à ton colocataire. Toi, tu te contentes de verser dans les assiettes, et c’est bien suffisant. Tes capacités culinaires sont ras des pâquerettes. En même temps, ton grand frère étant cuisinier, ce n’est pas une caractéristique que tu as eu besoin d’apprendre plus jeune. “Une sacrée chance que je tienne les cuisines et pas les registres du coup, parce que je me demande bien ou est-ce que vous trouveriez vos ravitaillements tous les deux.” “Bonne question…” réponds-tu en toute honnêteté en prenant ton menton entre ton pouce et ton index en signe de réflexion. Parce que c’est très vrai. Sans ton frère… Tu mourrais de faim.
D’ailleurs, là, maintenant tout de suite, c’est le cas. Tu meurs de faim. Alors tu fais ton cinéma. Tu fais ton caprice de petite soeur pleine de joie de vivre. Insouciante, en mode: la vie est belle, les petits oiseaux chantent… Mais tu ne laisses pas à ton frère le temps de faire cuire une crêpe que t’es déjà debout en train d’ouvrir la porte d’une chambre froide. Tu passes, d’ailleurs, la tête à l’intérieur - ça fait du bien un peu de froid. Pourquoi j’ai chaud comme ça, moi? - pour regarder ce qu’il s’y trouve quand tu sens une pression sur ta main. T’as juste le temps de t’écarter du chemin de la porte que celle-ci se referme et se verrouille. “Hey! J’avais ma tête à l’intérieur! T’as failli me guillotiner!” t’exclames-tu d’une voix choquée. T’exagères, bien sûr. Mais Bash a l’habitude, avec toi. Ca a toujours été ta façon de réagir. Un souvenir te renvoie à l’époque où tu as reçu ta lettre d’admission à Poudlard, alors que Sebastian était rentré pour les vacances de son “internat”. Toi, tu pleurais, parce que tu étais persuadée que Poudlard, c’était un endroit où on mettait les fous. Qu’est-ce qu’il a pu te taquiner à ce sujet! Enfoncer le clou jusqu’à ce que tu dises que tu ne voulais pas y aller! Que non, que tu n’étais pas folle! Il a fallu qu’il te dise qu’il y était, dans cette école de fous, pour que t’acceptes d’y aller, même si l’idée de laisser Val derrière toi te peinait. D’une certaine façon, si aujourd’hui tu es ainsi, tu es persuadée que c’est pour te venger de cette taquinerie-là. “ Tu veux bien revenir poser tes miches ici un instant ?” “Mais j’ai faiiiiiim!” geignes-tu, comme une gamine de trois ans. “À moins qu’une vingtaine de caissons de fruit de mer et autres crustacés surgelés te semble une collation convenable, bien sûr.” La gamine de trois ans dans ta tête réfléchit un instant avant que tu ne finisses par sortir un: “Beurk… Ouais, non…” En même temps, les moules et les huîtres, ça n’a jamais été ta tasse de thé. Alors en version surgelée encore moins. Le pire étant que si lui, est ironique, toi, t’es carrément sérieuse. Et parce que t’es carrément en mode gamine, tu soulèves légèrement ton pull pour montrer ton ventre - que tu as rentré pour le creuser - “Regarde! Je maigris à vue d’oeil!” Parce que oui. Quand t’es avec lui, tu retombes toujours en enfance. T’as l’impression que c’est ce dont il a besoin pour aller bien bien. Pour ne pas penser à la mort de Papa, Maman et Val.
“Allez, viens là. ” Retrouvant ton sérieux, tu reviens t’asseoir sur le tabouret de bar. Tu sais quand t’arrêter, en général, avant de l’agacer complètement. Surtout quand tu as faim, d’ailleurs. Tu attends donc, plus ou moins impatiemment, qu’il veuille bien te préparer ta crêpe. Mais il n’en fait rien. A la place, il apporte une cuillère à café fumante remplie d’une préparation mystère jusqu’à tes lèvres. Et parce que t’as beau agir parfois comme une gamine - Merci Hema de te rappeler comment se comporte une môme de trois ans - t’es une adulte, tu prends celle-ci des mains de ton frère avant d’écouter sa consigne et de souffler dessus avant de goûter. “Well? Verdict?” Tu remues ta langue autour de la cuillère comme s’il s’agissait d’une sucette pour t’imprégner de tous les goûts. “Pas mauvais.” réponds-tu après avoir sorti la cuillère de ta bouche - c’est quand même plus facile pour parler. Tu l’y replaces lorsqu’il te défie. “Je te parie deux noises que tu n’es pas capable de relever l’ingrédient secret de ce caramel. Cap ou pas cap ?” Tu fronces les sourcils, en signe de concentration. “Je peux en ravoir? Je suis allée trop vite…” Pour un peu, on pourait voir l’auréole angélique au dessus de ta tête… Si on était dans un dessin-animé. Ce qui n’est bien entendu pas le cas. Tellement pas le cas, que tu n’attends pas son autorisation. Tu replonges le manche de la cuillère dans la préparation, souffles pour la refroidir et la porte à nouveau à tes lèvres. Tu gardes longtemps le produit en bouche, cette fois, avant de froncer les sourcils. “Il y a de la vanille et… de la cannelle?” demandes-tu, persuadée de t’être trompée quelque part. En tout cas, c’est délicieux. “J’en veux bien sur ma crêpe, en tout cas…”
@sebastian donovan
- InvitéInvité
Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Ven 29 Mar 2019 - 5:35
Il était chaque fois surprenant de voir à quel point le caractère turbulent de Mercy pouvait s’opposer au sien, dont la constance rigoureuse était presque inquiétante. Non vraiment, l’humeur de sa cadette pouvait traverser le cycle complet des saisons en quelques minutes seulement, lui livrant son plus grand jeu dramatique pour une porte refermée trop près de son nez, mais alors la seconde suivante, ramener ses airs de jeune bichette inoffensive pour satisfaire l’appât de la collation. Ces passages tantôt joyeux tantôt orageux le confortait tout de même grandement dans l’idée que l’hypocrisie elle-même était un concept entièrement étranger à sa sœur, qui suivait plutôt chacune de ses envies avec une authenticité franche, quitte à choquer ou à foutre la honte à plusieurs générations de leur aïeux. Sa sœur était entière et pour peu qu’il avait veillé à son bonheur pendant quelques années, Sebastian était presque prêt à s’en faire une petite fierté.
C’est donc avec une lueur de bienveillance que le cuisto s’était autorisé à reprendre une bonne louche du mélange de pâte à crêpes le plus près, portant rapidement l’ustensile et sa cargaison à sa poêle chaude qu’il agitait d’un poignet expert. Les contours de la pâte brunissaient doucement tandis que Mercy achevait de déguster le sirop ambré au cœur du défi pâtissier du moment. Évidemment, la demoiselle avait beau faire sa septique et se peinturer d’innocence, Baz savait bien qu’elle avait deviné l’ingrédient tout Irlandais de son caramel, impossible qu’il en soit autrement. De ce fait, si l’infirmière osait en redemander, c’était forcément par gourmandise, ou alors tentait t-elle de mettre le doigt sur le distillat exact ?
— Pas mauvais ? Et donc c'est pour ça que tu tentes de bouffer la cuillère avec je présume ?
Toujours est-il qu’il continuait d’empiler les crêpes minces dans une assiette de grès, guettant d’un oeil sa dégustatrice en herbe dont les sourcils s’élevaient maintenant en points d’interrogation. Le commentaire suivant le laisserait toutefois bien plus dubitatif que la benjamine de sa fratrie face à son encas.
“Il y a de la vanille et… de la cannelle?” Sebastian souffla un petit coup, produisant quelque chose à mi-chemin entre le ricanement et la raillerie nerveuse. What ?
Puis sans attendre de réponse, il tira à son tour une cuillère toute propre de son tablier pour la porter rapidement à la sauce sucrée. Celle-ci coula d’abord un peu entre sa langue et son palet, exposant tour à tour — et dans toute leur gloire — les saveurs attendues, révélant une texture onctueuse et une finale toute sirupeuse, celle invraisemblablement ignorée par Mercy ?
— You’re kidding me right ?
Comme pour rétablir les faits, il repoussa un peu plus au-devant de sa précieuse soeur l’assiette de crêpes tièdes en dégageant juste assez d’espace sur le petit comptoir pour déposer une pleine bouteille de whisky de marque Lambay, un single malt double vieillissement produit en barrique de cognac et importé directement depuis leur patrie. Son petit choucou dans le genre, qui plus est.
— Ou bien c’est toute cette mauvaise bière que vous buvez avec Alex qui engourdie complètement tes papilles ?
- InvitéInvité
Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Jeu 25 Avr 2019 - 10:52
Your job is to feed your favorite sister
Mardi 29 janvier 2019
Tu ris à la réaction de ton frère à ton “pas mauvais”. Il fait semblant d’être offusqué, tu le sais. Ca te fait du bien, d’être avec lui, de pouvoir penser à autre chose. Dans le fond, tu devrais passer plus de temps avec lui. Tu en as parfaitement conscience. Mais tu n’as pas envie de le tirer en arrière en lui imposant ta présence. Tu aimerais qu’il s’épanouissent, un peu. Qu’il soit heureux. Dans le fond, tu es un peu un boulet, pour lui. “Tout à fait.” réponds-tu avec insolence concernant le fait de bouffer la cuillère. “Yes, I am.” tu réponds lorsqu’il te demande si tu te payes sa tête. Et ça valait le coup. clairement. Ton sourire s’agrandit. T’es vraiment une petite peste, des fois. “Tu sais que j’aime de charrier, mon Bash d’amour!” ajoutes-tu avant de te pendre à son cou et de déposer un bisou dans le pli de sa mâchoire.
Tu passes un bon moment, là, avec lui à manger tes crêpes. A l’origine, tu étais venue pour prendre un truc à emporter et le manger à l’infirmerie. Mais maintenant que tu es là, tu n’as qu’une envie, rester et profiter un peu plus de ton frère. Même si tu le sais, il faudra bientôt que tu remontes travailler. Veux pas… songes-tu, tout en sachant très bien que c’est inéluctable. Tu pousses un soupir à fendre l’âme lorsque tu as achevé ton assiette. “Mmmh… C’était trop bon… J’en reprendrais bien, mais mon ventre va exploser, si je fais ça…” ajoutes-tu en le tapotant avant de descendre dudit tabouret. “C’est pas tout ça… Mais il y en a qui bossent… Et faut que je remonte à l’infirmerie…” ajoutes-tu avant de déposer un nouveau bisou, sur la joue de ton frère cette fois. “J’embarque juste ça…” enchaines-tu en attrapant… Une carafe d’eau, après avoir fait mine de prendre la bouteille de Lambay.
Tu ris à la réaction de ton frère à ton “pas mauvais”. Il fait semblant d’être offusqué, tu le sais. Ca te fait du bien, d’être avec lui, de pouvoir penser à autre chose. Dans le fond, tu devrais passer plus de temps avec lui. Tu en as parfaitement conscience. Mais tu n’as pas envie de le tirer en arrière en lui imposant ta présence. Tu aimerais qu’il s’épanouissent, un peu. Qu’il soit heureux. Dans le fond, tu es un peu un boulet, pour lui. “Tout à fait.” réponds-tu avec insolence concernant le fait de bouffer la cuillère. “Yes, I am.” tu réponds lorsqu’il te demande si tu te payes sa tête. Et ça valait le coup. clairement. Ton sourire s’agrandit. T’es vraiment une petite peste, des fois. “Tu sais que j’aime de charrier, mon Bash d’amour!” ajoutes-tu avant de te pendre à son cou et de déposer un bisou dans le pli de sa mâchoire.
Tu passes un bon moment, là, avec lui à manger tes crêpes. A l’origine, tu étais venue pour prendre un truc à emporter et le manger à l’infirmerie. Mais maintenant que tu es là, tu n’as qu’une envie, rester et profiter un peu plus de ton frère. Même si tu le sais, il faudra bientôt que tu remontes travailler. Veux pas… songes-tu, tout en sachant très bien que c’est inéluctable. Tu pousses un soupir à fendre l’âme lorsque tu as achevé ton assiette. “Mmmh… C’était trop bon… J’en reprendrais bien, mais mon ventre va exploser, si je fais ça…” ajoutes-tu en le tapotant avant de descendre dudit tabouret. “C’est pas tout ça… Mais il y en a qui bossent… Et faut que je remonte à l’infirmerie…” ajoutes-tu avant de déposer un nouveau bisou, sur la joue de ton frère cette fois. “J’embarque juste ça…” enchaines-tu en attrapant… Une carafe d’eau, après avoir fait mine de prendre la bouteille de Lambay.
@sebastian donovan je te propose de clôturer là dessus, pour passer au fameux susu de la révélation
- InvitéInvité
Re: Your job is to feed your favorite sister {{Bacy
Mer 17 Juil 2019 - 18:20
L’expression faciale de Baz était rapidement passé de la contrariété feinte à quelque chose de plus léger, mais de non moins sérieux. Il avait beau tenté de réprimer au mieux une sorte de grand sourire paternaliste, sa joue droite se ridait quand même, dévoilant au passage une fossette rieuse, une trace qui portait la marque de son affection pour Mercy. Un signe qu’elle identifiait par ailleurs très bien puisqu’elle s’empressa de venir l’effacer en y collant un baiser du bout des lèvres.
“Tu sais que j’aime te charrier, mon Bash d’amour!”
Comme pour éviter que sa frangine n’en vienne à prendre pour acquis cette capacité qu’elle avait d'annihiler tout sentiments mauvais — et potentielles réprimandes — chez-lui, le chef s’interrompit dans sa préparation pour récupérer le chaudron de caramel alcoolisé et l’envoyer aussitôt léviter bien haut dans l’âtre fumant, soit le plus loin possible de loin de la cuillère de Mercy.
— Oh do I now ?
Ses marques d’affections à l’égard de la seconde moitié de sa fratrie n’étaient jamais aussi vives ou publiquement déclamés, mais il n’en demeurait pas moins qu’elles existaient sous la forme de gestes (sur)protecteurs, ceux-ci incluant entre autre la prévention de potentiel coma diabétique. Cela dit, l’attention était cette fois moins que nécessaire puisque l’infirmière affirmait être parvenu à la limite de ce que son estomac pouvait contenir, ce qu’il savait bien sûr être faux, mais qui le réjouissait néanmoins considérant la quantité de crêpes qu’il avait encore à produire.
“C’est pas tout ça… Mais il y en a qui bossent… Et faut que je remonte à l’infirmerie…”
Pointant bien directement la pile de fine couche de pâte qui s’assemblait à sa droite, Baz éleva deux sourcils circonspects en alternant les passages de sa cuillère de son torse à l’assiette de grès.
— Attends, tu t’imagines que je joue les crêpières pour mon bon plaisir là ? Ce que tu veux dire, c’est que certain bosserait plus vite si d’autre bossait tout court n’est-ce pas ? dit-il d’un ton moqueur tandis que sa soeur abandonnait le tabouret ou elle s’était confortablement installé.
Comme pour asseoir à son tour son autorité, il fut plus rapide que Mercy et posa en premier la main sur la bouteille de whisky, rien que pour constater qu’il n’avait jamais s’agit de l’objectif de sa soeur, qui était plutôt la carafe d’eau servant à délayer ses préparations. Cette fois, il ne put refréner un sourire bien franc et après qu’elle lui eut collé un énième baisser, il l’observa s’engager vers la sortie avec un lueur de fierté au fond des prunelles.
— Love you Sis’ ! lança t-il avant de retourner à ses chaudrons sans ressentir le besoin de se retourner.
- The end -
- Sorry !:
- @Mercy Donovan Okay, c'est clos ! Je m'excuse pour l'attente, tu veux bien te charger de modifier le titre du sujet pour indiquer qu'il est terminé ?
- Et l'Irlande domin(er)a l'Angleterre {Bacy
- Pénélope ▬ you sold your soul to feed your vanity, your fantasies and lies.
- b l a c k w o o d • 'cause it's your birthday, sister
- JULES ϟ « i want to be your favorite hello and your hardest goodbye »
- I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.