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l’orage dans ta voix (savannah)
Dim 3 Fév 2019 - 21:26
L’orage dans ta voix
Savannah & Calypso
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Les nerfs sur le point de lâcher, la belle s’impatientait dans la salle de musique. Elle ne devait pas laisser exploser sa colère et fracasser le piano majestueux qui se trouvait ici. Hier, un client au filet du diable l’avait particulièrement irrité et la bombe avait éclaté, envoyant valser l’irrespectueux sans compter sur le fait que la Romero avait du mal à digérer cet événement. Toute la journée, ses pensées avaient été dirigés ailleurs et Caly s’était même isolée pour manger, elle, le soleil, qui était aujourd’hui malheureusement caché par des nuages. La concentration elle-même avait pris un sacré coup et cela se ressentait dans la pression que Calypso exerçait contre les touches du clavier.
Élan de rage, sa main envoyait valser le cahier de partitions qui se tenait à côté d’elle et se levait précipitamment du banc, les mains contre ses tempes. Caly n’aimait pas le manque de respect ainsi que la méchanceté gratuite, l’homme avait regroupé tout ceci et avait fait vriller la jeune mère qui s’était laissé influencer. Idiotie, elle faisait quelques pas, les talons qui claquaient contre le parquet brillant. Ses doigts glissaient contre sa nuque, caressant du bout des doigts le pendentif minimaliste avec la date de naissance d’Olivia ainsi que ses initiales. Apaisement que lui apportait ce simple bijou.
Caly finissait par s’accroupir et ramassait les papiers, rangeant le désordre causé avant de se remettre à jouer une douce mélodie au piano. Pourtant, le bruit de pas la faisait sursauter et le soleil se retournait, faisant face à la Grymm qui sortait de sa cachette. « Une revenante. » Lâchait Calypso en glissant ses paumes contre ses cuisses.
Élan de rage, sa main envoyait valser le cahier de partitions qui se tenait à côté d’elle et se levait précipitamment du banc, les mains contre ses tempes. Caly n’aimait pas le manque de respect ainsi que la méchanceté gratuite, l’homme avait regroupé tout ceci et avait fait vriller la jeune mère qui s’était laissé influencer. Idiotie, elle faisait quelques pas, les talons qui claquaient contre le parquet brillant. Ses doigts glissaient contre sa nuque, caressant du bout des doigts le pendentif minimaliste avec la date de naissance d’Olivia ainsi que ses initiales. Apaisement que lui apportait ce simple bijou.
Caly finissait par s’accroupir et ramassait les papiers, rangeant le désordre causé avant de se remettre à jouer une douce mélodie au piano. Pourtant, le bruit de pas la faisait sursauter et le soleil se retournait, faisant face à la Grymm qui sortait de sa cachette. « Une revenante. » Lâchait Calypso en glissant ses paumes contre ses cuisses.
(c) DΛNDELION
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Mer 6 Fév 2019 - 4:13
l'orage dans ta voix
Journée jusqu'ici épuisante, la brune traînait des pieds pour aller en cours. Marche désespérée, lente et nonchalante. Une fois arrivée devant la salle et vit les mêmes têtes familières, elle tourna les talons et dévala les escaliers près d'elle, montant sans s'arrêter jusqu'au troisième étage. Ses talons résonnaient à chaque marche gravie, malgré la cacophonie occasionnée par les étudiants.
Savannah avait une idée en tête. Comme à son habitude, elle allait se reposer et se ressourcer au son de l'instrument aux touches d'ivoire. Depuis sa tendre enfance, le piano avait été une source de détente et de satisfaction. La sensation des touches sous ses mouvements de mains, le son harmonieux et toujours parfait, la satisfaction d'une cohésion musicale au bout de ses doigts. Le couloir était encore long jusqu'à la salle de musique, mais sa démarche se fit déjà plus assurée et déterminée. Elle n'en doutait pas - un étudiant serait probablement en train de pratiquer aussi au vu de l'heure, mais aucun soucis. Regard froid, ton menaçant et faux sourire feraient probablement l'affaire pour obtenir ce qu'elle voulait.
Elle se posta devant la porte et observa l'étrange spectacle qui se déroula sous ses yeux. Calypso, de la maison Wright, ancienne amie inséparable de la brune. Froide comme la lune, elle resta postée tel un vautour s'apprêtant à descendre sur sa proie. La brune à l'intérieur semblait bien colérique et tourmentée pour une jeune fille aux allures si parfaites. Imperfection pourtant, la fille avait eu un enfant. Bien trop tôt pour la Grymm. La grossesse avait brouillé leur relation, la verte s'étant mêlée d'affaires qui ne la regardaient en rien pourtant. Mais elle ne pouvait s'empêcher de mettre son nez dans les affaires des autres, même si au fond elle voulait lui faire entendre raison sur son idiotie et lui faire prendre conscience que d'avoir un enfant à peine âgée de vingt-trois ans allait lui gâcher la vie. Mais il faut croire que l'instinct d'une mère peut briser l'essence même des meilleures amitiés, et l'italienne avait le sang chaud, et bien mal vécu cet affront.
Alors que Calypso se rassit sur le banc et entama un nouveau morceau, Savannah, reine du dérangement, fit irruption dans la pièce. Ce ne fut pas le bruit de la porte refermée doucement qui attira l'attention de la joueuse, mais bien le bruit des talons de la Grymm. « Une revenante. » Savannah étouffa un rire offusqué accompagné d'un sourire railleur. « Une inconsciente. Comment se passe la maternité? » lança l'amère, un faux ton sincère et chantant, presque arrogant. Sur ces paroles de vipère, elle se rapprocha doucement et s'arrêta à mi-distance entre Calypso et la porte. C'était la première fois qu'elles s'adressaient la parole depuis leur séparation, malgré quelques regards tueurs dans les couloirs de l'école. La lune et le soleil. Une éclipse totale était en train de se dessiner dans cette salle d'art.
Savannah avait une idée en tête. Comme à son habitude, elle allait se reposer et se ressourcer au son de l'instrument aux touches d'ivoire. Depuis sa tendre enfance, le piano avait été une source de détente et de satisfaction. La sensation des touches sous ses mouvements de mains, le son harmonieux et toujours parfait, la satisfaction d'une cohésion musicale au bout de ses doigts. Le couloir était encore long jusqu'à la salle de musique, mais sa démarche se fit déjà plus assurée et déterminée. Elle n'en doutait pas - un étudiant serait probablement en train de pratiquer aussi au vu de l'heure, mais aucun soucis. Regard froid, ton menaçant et faux sourire feraient probablement l'affaire pour obtenir ce qu'elle voulait.
Elle se posta devant la porte et observa l'étrange spectacle qui se déroula sous ses yeux. Calypso, de la maison Wright, ancienne amie inséparable de la brune. Froide comme la lune, elle resta postée tel un vautour s'apprêtant à descendre sur sa proie. La brune à l'intérieur semblait bien colérique et tourmentée pour une jeune fille aux allures si parfaites. Imperfection pourtant, la fille avait eu un enfant. Bien trop tôt pour la Grymm. La grossesse avait brouillé leur relation, la verte s'étant mêlée d'affaires qui ne la regardaient en rien pourtant. Mais elle ne pouvait s'empêcher de mettre son nez dans les affaires des autres, même si au fond elle voulait lui faire entendre raison sur son idiotie et lui faire prendre conscience que d'avoir un enfant à peine âgée de vingt-trois ans allait lui gâcher la vie. Mais il faut croire que l'instinct d'une mère peut briser l'essence même des meilleures amitiés, et l'italienne avait le sang chaud, et bien mal vécu cet affront.
Alors que Calypso se rassit sur le banc et entama un nouveau morceau, Savannah, reine du dérangement, fit irruption dans la pièce. Ce ne fut pas le bruit de la porte refermée doucement qui attira l'attention de la joueuse, mais bien le bruit des talons de la Grymm. « Une revenante. » Savannah étouffa un rire offusqué accompagné d'un sourire railleur. « Une inconsciente. Comment se passe la maternité? » lança l'amère, un faux ton sincère et chantant, presque arrogant. Sur ces paroles de vipère, elle se rapprocha doucement et s'arrêta à mi-distance entre Calypso et la porte. C'était la première fois qu'elles s'adressaient la parole depuis leur séparation, malgré quelques regards tueurs dans les couloirs de l'école. La lune et le soleil. Une éclipse totale était en train de se dessiner dans cette salle d'art.
charney
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Mer 6 Fév 2019 - 12:44
L’orage dans ta voix
Savannah & Calypso
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Elle avait beau être impulsive et avoir le sang chaud, Calypso avait réussi à apaiser cette colère avec le temps. Être mère l’avait légèrement changé bien que ce côté fêtard coulait dans ses veines. Parfois, la Wright avait besoin de ces moments à elle, de femme et non de mère poule. Sa fille lui permettait de se calmer, de trouver ce havre de paix et de sérénité. Ramassant les dégâts de son impulsivité, elle se remettait par la suite à pianoter l’instrument brillant et majestueux. Cela faisait longtemps que la Chilienne n’avait pas joué et elle était surprise de n’avoir rien perdu. Mémoire de compétition, elle n’oubliait rien, la belle. Puis, le bruit de talons la tirait hors de ses pensées. Caly se retournait sur le siège tandis que le visage familier de cette peste de renom lui adressait un sourire. Dire qu’elles avaient été amies dans le passé, la Romero s’était bien trompée la concernant. Déception digne des plus grandes.
À sa question, un immense sourire étirait ses pulpes. « Merveilleusement bien, elle reçoit tant d’amour. » Odieuse qui appuyait sur les points qui faisaient mal mais la Wright en avait assez de son côté hautain et sa jalousie, qu’elle garde son venin la sorcière. Calypso balayait sa chevelure de ses doigts délicats, croisant ses cuisses ensemble. « Elle est incroyable. » Et malgré tous les pics de la Grymm (pas étonnant venant de cette maison si fourbe), la Chilienne gardait le sourire, la guerre venait d’être déclenchée et la force de Caly triompherait. « Tu sais, l’amour. » Caractère de feu, elle comptait se venger de tout ce manque de respect.
À sa question, un immense sourire étirait ses pulpes. « Merveilleusement bien, elle reçoit tant d’amour. » Odieuse qui appuyait sur les points qui faisaient mal mais la Wright en avait assez de son côté hautain et sa jalousie, qu’elle garde son venin la sorcière. Calypso balayait sa chevelure de ses doigts délicats, croisant ses cuisses ensemble. « Elle est incroyable. » Et malgré tous les pics de la Grymm (pas étonnant venant de cette maison si fourbe), la Chilienne gardait le sourire, la guerre venait d’être déclenchée et la force de Caly triompherait. « Tu sais, l’amour. » Caractère de feu, elle comptait se venger de tout ce manque de respect.
(c) DΛNDELION
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Ven 8 Fév 2019 - 17:06
l'orage dans ta voix
La Rossini sait bien une chose; elle n'est pas facile à vivre, et est considérée comme peste par tout le monde. Que ce soit une image qu'elle se donne ou la vérité, elle s'en contente bien. Après l'échec de leur amitié, ou plutôt, après que Calypso l'ait réduit en charpie en n'écoutant pas les conseils de son amie, la Grymm n'avait pu que confirmer ce qu'elle savait déjà. L'amour rend bête. L'amitié ne tient qu'à un fil. L'égoïsme est une reine, et l'amitié n'est qu'une tour.
Les deux astres brillaient de mille feux, mais ils s'obscurcissaient entre eux. La chilienne n'allait pas se laisser faire, et bien sûr l'italienne n'en attendait pas moins d'elle. A l'entendre, on croirait qu'elle et sa fille sont parfaites, et bien sûr toutes ces éloges digne d'un film moldu des plus dégoûtants sur l'amour. Savannah n'aimait pas être méchante pour rien. Mais elle avait été blessée par la rouge, tout en sachant que rien de toute cette histoire n'était son affaire.
Je ne peux que me réjouir d'entendre ça. Comment va le papa? J'imagine qu'ils forment la belle paire et qu'il lui donne beaucoup d'amour, lui-aussi.
Elle-même n'était pas fière d'avoir dit ça et effaça son sourire moqueur pour laisser place à un regard glacial. Mais si elle voulait oblitérer un soleil qui brûle un peu trop de condescendance et le faire ramener à la réalité, il le fallait. Il n'y avait aucune chance de récupérer une amie, mais peut-être existait-il une chance de lui faire réaliser sa grossière erreur. Elle se tenait là la Rossini, le pied droit devant le gauche, la baguette apparente sur sa taille. Sa veste était décorée d'une broderie représentant sa maison.
Je sais que tu as des problèmes avec tes émotions, mais ce piano n'a rien demandé, lança-t-elle en référence à l'incident dont elle avait été témoin ou à sa manière de jouer. Sûrement les deux. Ta mélodie n'est pas assez parfaite. Tu ne peux pas rendre justice à sa beauté d'ivoire et de bois ciré en étant disgracieuse et grasse dans l'enchaînement, lança la vipère juste pour tenter de la déstabiliser.
Savannah était passée maître dans l'art d'enrager les gens par son calme imperturbable. Mais ce serait une autre affaire pour la Wright. Il fallait frapper là ou ça fait mal. Sa fierté.
Les deux astres brillaient de mille feux, mais ils s'obscurcissaient entre eux. La chilienne n'allait pas se laisser faire, et bien sûr l'italienne n'en attendait pas moins d'elle. A l'entendre, on croirait qu'elle et sa fille sont parfaites, et bien sûr toutes ces éloges digne d'un film moldu des plus dégoûtants sur l'amour. Savannah n'aimait pas être méchante pour rien. Mais elle avait été blessée par la rouge, tout en sachant que rien de toute cette histoire n'était son affaire.
Je ne peux que me réjouir d'entendre ça. Comment va le papa? J'imagine qu'ils forment la belle paire et qu'il lui donne beaucoup d'amour, lui-aussi.
Elle-même n'était pas fière d'avoir dit ça et effaça son sourire moqueur pour laisser place à un regard glacial. Mais si elle voulait oblitérer un soleil qui brûle un peu trop de condescendance et le faire ramener à la réalité, il le fallait. Il n'y avait aucune chance de récupérer une amie, mais peut-être existait-il une chance de lui faire réaliser sa grossière erreur. Elle se tenait là la Rossini, le pied droit devant le gauche, la baguette apparente sur sa taille. Sa veste était décorée d'une broderie représentant sa maison.
Je sais que tu as des problèmes avec tes émotions, mais ce piano n'a rien demandé, lança-t-elle en référence à l'incident dont elle avait été témoin ou à sa manière de jouer. Sûrement les deux. Ta mélodie n'est pas assez parfaite. Tu ne peux pas rendre justice à sa beauté d'ivoire et de bois ciré en étant disgracieuse et grasse dans l'enchaînement, lança la vipère juste pour tenter de la déstabiliser.
Savannah était passée maître dans l'art d'enrager les gens par son calme imperturbable. Mais ce serait une autre affaire pour la Wright. Il fallait frapper là ou ça fait mal. Sa fierté.
charney
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Ven 8 Fév 2019 - 19:43
L’orage dans ta voix
Savannah & Calypso
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Le serpent dans l’arène s’apprêtait à affronter la lionne, sauvage et explosive mais tout aussi piquante qu’une rose, aiguisée comme le plus précieux des couteaux. Elle ne se laissait pas faire la Chilienne et savait se montrer aussi mauvaise que cette peste, à croire que toutes les Grymm étaient des pestes et des têtes à claques. Le sourire aux lèvres, elle fixait Savannah de son regard foncé. L’avantage d’avoir été amies était que Calypso savait ce qui blessait la peste et cela ne pouvait que la faire sourire. « Elle vit très bien le fait de vivre sans son père. » Air moqueur, ses doigts venaient glisser contre sa cuisse jusqu’à sa chevelure. « Contrairement à toi. » Venin craché, Calypso se levait et faisait quelques pas dans la salle de musique.
Les pics de l’Italienne faisaient rire la Romero qui ne se privait pas pour se payer sa tête. « Des problèmes avec mes émotions... N’est-ce pas toi qui as des soucis avec ta famille et qui te rends si misérable ? » Elle prenait place contre une des tables, jetant des regards provocateurs à son ancienne amie. « Si tu penses pouvoir m’atteindre, tu es bien ridicule, Sav. Je te pensais au-dessus de ça... » Faux air outré, la belle n’avait jamais été si loin dans ses propos et pour cause, la Wright n’aimait pas que l’on parle du père de sa fille, lui, l’erreur. « Tu as raison, le piano mérite les âmes meurtries. » Rire moqueur, la lionne se levait et faisait virevolter la chevelure raide de son amie, énième provocation.
Les pics de l’Italienne faisaient rire la Romero qui ne se privait pas pour se payer sa tête. « Des problèmes avec mes émotions... N’est-ce pas toi qui as des soucis avec ta famille et qui te rends si misérable ? » Elle prenait place contre une des tables, jetant des regards provocateurs à son ancienne amie. « Si tu penses pouvoir m’atteindre, tu es bien ridicule, Sav. Je te pensais au-dessus de ça... » Faux air outré, la belle n’avait jamais été si loin dans ses propos et pour cause, la Wright n’aimait pas que l’on parle du père de sa fille, lui, l’erreur. « Tu as raison, le piano mérite les âmes meurtries. » Rire moqueur, la lionne se levait et faisait virevolter la chevelure raide de son amie, énième provocation.
(c) DΛNDELION
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Lun 11 Fév 2019 - 3:33
l'orage dans ta voix
Il était difficile en cet instant de définir ce qui était le plus vert: le blason des Grymm que portait la jeune femme, ou Savannah elle-même. C'avait été son erreur de se dévoiler ne serait-ce qu'un peu à l'époque à celle qu'elle pensait être son amie, et la voilà qui retournait ses armes enduites de poison contre elle. Le calme imperturbable de l'Italienne venait d'être ébranlé en l'espace de quelques secondes mais son regard glacial ne bougea pas d'un trait. Si la Rossini vivait en considérant son père comme mort, il l'avait cependant bel et bien élevée avant de s'enfuir et de ne plus jamais donner signe de vie.
Oh, mais il m'a quand même élevée, dit la verte en faisant deux pas à droite, puis à gauche. Ce qui ne sera pas le cas de la pauvre Liv', qui n'en connaîtra jamais les joies et se demandera bien assez tôt pourquoi elle a été privée de ce que tous ses amis ont, un père pour élever un enfant.
Savannah savait bien qu'il était possible d'élever un enfant seul, mais elle était convaincue qu'une présence masculine était requise pour le bon développement d'un enfant, une vision très freudienne et sexiste de la famille. Les provocations de l'adversaire se font désormais physiques, et la fille aux talons commençait à perdre patience.
Oh, mais je pense bel et bien t'avoir atteinte sinon tu n'aurais pas aboyé en retour, ajouta-t-elle en rajustant ses cheveux fraîchement dérangés par l'indésirable. Je devrais peut-être te laisser la salle alors, histoire de te donner une chance de guérir ton âme meurtrie. Ça sera ma bonne action de la journée, mais à mon avis tu vas en avoir pour un long moment, finit-elle dans un rire.
Calypso avait frappé là ou ça faisait mal chez l'italienne. Mais cette dernière comptait rester calme aussi longtemps que possible - malgré son sang chaud. Petit à petit, tout son venin se retournait contre elle et cela la faisait bouillonner.
Oh, mais il m'a quand même élevée, dit la verte en faisant deux pas à droite, puis à gauche. Ce qui ne sera pas le cas de la pauvre Liv', qui n'en connaîtra jamais les joies et se demandera bien assez tôt pourquoi elle a été privée de ce que tous ses amis ont, un père pour élever un enfant.
Savannah savait bien qu'il était possible d'élever un enfant seul, mais elle était convaincue qu'une présence masculine était requise pour le bon développement d'un enfant, une vision très freudienne et sexiste de la famille. Les provocations de l'adversaire se font désormais physiques, et la fille aux talons commençait à perdre patience.
Oh, mais je pense bel et bien t'avoir atteinte sinon tu n'aurais pas aboyé en retour, ajouta-t-elle en rajustant ses cheveux fraîchement dérangés par l'indésirable. Je devrais peut-être te laisser la salle alors, histoire de te donner une chance de guérir ton âme meurtrie. Ça sera ma bonne action de la journée, mais à mon avis tu vas en avoir pour un long moment, finit-elle dans un rire.
Calypso avait frappé là ou ça faisait mal chez l'italienne. Mais cette dernière comptait rester calme aussi longtemps que possible - malgré son sang chaud. Petit à petit, tout son venin se retournait contre elle et cela la faisait bouillonner.
charney
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Lun 11 Fév 2019 - 7:10
L’orage dans ta voix
Savannah & Calypso
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Si Calypso avait appris des Grymm, c’était particulièrement grâce à la détestable Italienne. De son côté piquant à détestable, la Romero avait évolué au sein de ce caractère exécrable et c’était maintenant à elle de se venger. La vengeance perchée sur ses talons aiguilles se promenait lentement, jetant des regards provocateurs à Savannah. Le soleil pouvait être sombre parfois et froid, au lieu de lancer des rayons chauds et confortables. Au-delà du regard glacial du serpent, Calypso savait qu’elle grappillait du terrain et que prochainement, la bataille serait remportée. « Tu te caches derrière tes grands airs, ma belle. » Sourire narquois, la Chilienne se levait afin de s’approcher de la femme, faisant glisser ses doigts délicats contre sa chevelure raide.
S’éloignant de quelques pas, son rire accompagnait celui de la poupée Italienne. « Je vois à ton regard que je t’ai atteinte sinon tu ne serais pas aussi tendue. » Dangereuse, interdite, la brune glissait ses paumes contre ses épaules, la faisant reculer jusqu’au mur. Ce jeu de séduction était si loin désormais, elle qui l’avait rejeté en apprenant sa grossesse. « On pourrait recommencer Sav, toi et moi, n’importe où... » Voix doucereuse qui glissait à son oreille, baiser qui s’écrasait contre la commissure de ses pulpes. « Je t’aiderai à relâcher la pression... » Joueuse, ses prunelles sombres fusionnaient avec celles de son ancienne partenaire.
S’éloignant de quelques pas, son rire accompagnait celui de la poupée Italienne. « Je vois à ton regard que je t’ai atteinte sinon tu ne serais pas aussi tendue. » Dangereuse, interdite, la brune glissait ses paumes contre ses épaules, la faisant reculer jusqu’au mur. Ce jeu de séduction était si loin désormais, elle qui l’avait rejeté en apprenant sa grossesse. « On pourrait recommencer Sav, toi et moi, n’importe où... » Voix doucereuse qui glissait à son oreille, baiser qui s’écrasait contre la commissure de ses pulpes. « Je t’aiderai à relâcher la pression... » Joueuse, ses prunelles sombres fusionnaient avec celles de son ancienne partenaire.
(c) DΛNDELION
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Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Mer 20 Fév 2019 - 1:24
l'orage dans ta voix
La Rossini brûlait, bouillonnait, se contenait. Les remarques de Calypso l'énervaient certes, mais ce qui l'insupportait c'était son attitude indifférente et ses airs de j'ai-tout-vu j'ai-tout-fait tout-est-parfait, propre aux Wright. Et elle en est la parfaite incarnation, mais tout le monde sait bien que rien n'est parfait dans sa vie. Et Savannah avait été rejetée pour son honnêteté face à ça. Quel dommage pour la rouge.
Celle-ci s'approche et vint caresser les cheveux de la verte, puis la pousse contre le mur, murmurant des offres suaves, bien alléchantes, rappelant des moments intenses à l'italienne. Elle jouait un jeu dangereux. Ne sachant quoi penser, ses yeux bruns alternaient, coupables, entre les yeux de sa rivale et ses lèvres. Pourquoi ne pas rejoindre son petit manège, après tout. Elle inclina la tête sur le côté, souriant en coin.
Tu sais très bien que je suis toujours partante pour ce genre de choses, chuchote l'italienne, penchant sa tête en avant vers son amie, soufflant sur ses lèvres de son agréable haleine qu'elle sait mentholée. En l'instant, une envie de lui dévorer le visage traverse son esprit mais elle l'écarta rapidement. Après tout, elles étaient là pour se crêper le chignon, pas faire un plan cul dans la salle de théâtre fréquentée de tous en pleine journée. Même si, dans les faits, l'idée pourrait être... alléchante. Les quatres prunelles sombres s'entrelaçaient. Si c'est ce que tu veux depuis le début, tu n'as qu'à demander. Maintenant, ça peut s'arranger, dit la verte avec un sourire narquois au bout des lèvres.
Savannah n'était pas sûre des vraies intentions de Calypso: vraiment remettre le couvert, ou bien celle-ci cherchait juste à la faire craquer pour s'en moquer plus tard et donc gagner ce duel. S'il y avait bien quelque chose que la Grymm préférait à la méchanceté et à être vicieuse, c'était le plaisir. Mais elle se doutait bien qu'une anguille se faufilait sous la roche Chilienne.
Celle-ci s'approche et vint caresser les cheveux de la verte, puis la pousse contre le mur, murmurant des offres suaves, bien alléchantes, rappelant des moments intenses à l'italienne. Elle jouait un jeu dangereux. Ne sachant quoi penser, ses yeux bruns alternaient, coupables, entre les yeux de sa rivale et ses lèvres. Pourquoi ne pas rejoindre son petit manège, après tout. Elle inclina la tête sur le côté, souriant en coin.
Tu sais très bien que je suis toujours partante pour ce genre de choses, chuchote l'italienne, penchant sa tête en avant vers son amie, soufflant sur ses lèvres de son agréable haleine qu'elle sait mentholée. En l'instant, une envie de lui dévorer le visage traverse son esprit mais elle l'écarta rapidement. Après tout, elles étaient là pour se crêper le chignon, pas faire un plan cul dans la salle de théâtre fréquentée de tous en pleine journée. Même si, dans les faits, l'idée pourrait être... alléchante. Les quatres prunelles sombres s'entrelaçaient. Si c'est ce que tu veux depuis le début, tu n'as qu'à demander. Maintenant, ça peut s'arranger, dit la verte avec un sourire narquois au bout des lèvres.
Savannah n'était pas sûre des vraies intentions de Calypso: vraiment remettre le couvert, ou bien celle-ci cherchait juste à la faire craquer pour s'en moquer plus tard et donc gagner ce duel. S'il y avait bien quelque chose que la Grymm préférait à la méchanceté et à être vicieuse, c'était le plaisir. Mais elle se doutait bien qu'une anguille se faufilait sous la roche Chilienne.
charney
- InvitéInvité
Re: l’orage dans ta voix (savannah)
Mer 20 Fév 2019 - 12:30
L’orage dans ta voix
Savannah & Calypso
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Calypso alimentait le brasier et cela la faisait sourire parce que pour une fois, l’arrogante se taisait. Quel plaisir d’enfin maîtriser le sujet et de ne pas entendre des mots fleuris concernant sa petite Olivia. Puis, la Wright n’était pas contre un peu de compagnie et de chaleur en ce mois d’hiver. Une caresse contre sa chevelure, Caly plaquait l’Italienne contre le mur, sourire satisfait et air charmeur de mise. Une main glissait contre sa taille qu’elle caressait délicatement, les prunelles sombres fusionnaient. « Évidemment, je n’en doute pas. » Un baiser chaud contre sa joue, Calypso réduisait la distance entre leurs deux corps.
La Chilienne jouait, cela faisait longtemps que leurs corps ne s’étaient pas entrechoqués, de quoi la faire sourire. De plus, la salle de classe était déserte et le danger avait quelque chose de délicieux, d’excitant et d’enivrant. « Si c’est ce que tu veux. » Sa paume remontait dans sa chevelure et la tirait de manière à déposer des baisers brûlants contre sa nuque. Les pulpes de la typée remontaient jusqu’à sa mâchoire qu’elle parcourait de son muscle rosé jusqu’à son lobe d’oreille qu’elle suçotait. « Montre-toi, Sav. Je n’attends que ça... » Face à face, Calypso venait l’embrasser, une main contre sa nuque, délicieux piège.
La Chilienne jouait, cela faisait longtemps que leurs corps ne s’étaient pas entrechoqués, de quoi la faire sourire. De plus, la salle de classe était déserte et le danger avait quelque chose de délicieux, d’excitant et d’enivrant. « Si c’est ce que tu veux. » Sa paume remontait dans sa chevelure et la tirait de manière à déposer des baisers brûlants contre sa nuque. Les pulpes de la typée remontaient jusqu’à sa mâchoire qu’elle parcourait de son muscle rosé jusqu’à son lobe d’oreille qu’elle suçotait. « Montre-toi, Sav. Je n’attends que ça... » Face à face, Calypso venait l’embrasser, une main contre sa nuque, délicieux piège.
(c) DΛNDELION
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