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La main dans le sac... ¤ Vedyce
Dim 10 Fév 2019 - 20:29
La main dans le sac...
lundi 11 février 2019, minuit passéeJe savais que je n’aurais pas dû me trouver ici, à cette heure-là. Si Monsieur Donovan ou l’un des elfes de maison me surprenait à cette heure de la nuit dans la cuisine, j’allais me faire étriper. Mais c’était plus fort que moi: je mourrais de soif. J’avais complètement oublié de prendre de l’eau avant de monter me coucher. J’aurais pu me contenter de l’eau du robinet, dans la salle de bain de ma maison, mais… Mais boire de l’eau avec un verre - autre qu’un verre à dent - c’était quand même plus agréable, et il n’y avait pas le goût du dentifrice qui restait accroché comme une sangsue au gobelet, malgré l’insistance qu’on pouvait mettre à le rincer derrière. C’était une horreur. Alors, en catimini, après avoir fait très attention à ne pas réveiller Fynn qui dormait dans le lit à côté du mien, J’avais eu beaucoup de chance sur le trajet jusqu’aux cuisines, en tout cas, puisque je n’avais croisé: personne. Un vrai soulagement pour moi. J’étais entrée le plus discrètement possible, marchant sur la pointe des pieds et ce n’était qu’une fois à l’intérieur de ces lieux gigantesques que j’avais murmuré un “Lumos” pour allumer le bout de ma baguette et voir où je mettais les pieds sans risquer de percuter une montagne de casseroles et de cocottes.
Je m’approchai de l’une des pièces froides lorsque j’entendis la porte des cuisines s’ouvrir et se refermer. Je murmurai un “Nox” avant de chercher une cachette, le coeur battant à tout rompre. Je n’avais pas l’habitude de faire des bêtises. Surtout après le couvre-feu. Normalement, j’étais sage comme une image et je ne bougeais pas de mon lit, la nuit. Qu’est-ce qui m’avait pris? Je resserrai autour de moi les pans de ma robe de chambre et me baissais pour me cacher derrière un plan de travail, cherchant une petite ouverture pour voir qui allait me prendre la main dans le sac. Je m’attendait au responsable des cuisines, ou à l’un des elfes. Il n’en fut rien, pourtant, puisque le garçon qui venait d’entrer et que je parvenais à distinguer semblait à peine plus vieux que moi. Je poussai un soupir de soulagement avant de me retourner pour m’asseoir contre le meuble. Sauf que, dans le mouvement, je renversai l’une de ces fameuses piles que j’avais eu peur de faire trembler un peu plus tôt. Il s’en suivit un fracas monumental qui ne pouvait que révéler ma position. Je me figeai, net, mes grands yeux écarquillés d’horreur.
Je m’approchai de l’une des pièces froides lorsque j’entendis la porte des cuisines s’ouvrir et se refermer. Je murmurai un “Nox” avant de chercher une cachette, le coeur battant à tout rompre. Je n’avais pas l’habitude de faire des bêtises. Surtout après le couvre-feu. Normalement, j’étais sage comme une image et je ne bougeais pas de mon lit, la nuit. Qu’est-ce qui m’avait pris? Je resserrai autour de moi les pans de ma robe de chambre et me baissais pour me cacher derrière un plan de travail, cherchant une petite ouverture pour voir qui allait me prendre la main dans le sac. Je m’attendait au responsable des cuisines, ou à l’un des elfes. Il n’en fut rien, pourtant, puisque le garçon qui venait d’entrer et que je parvenais à distinguer semblait à peine plus vieux que moi. Je poussai un soupir de soulagement avant de me retourner pour m’asseoir contre le meuble. Sauf que, dans le mouvement, je renversai l’une de ces fameuses piles que j’avais eu peur de faire trembler un peu plus tôt. Il s’en suivit un fracas monumental qui ne pouvait que révéler ma position. Je me figeai, net, mes grands yeux écarquillés d’horreur.
@Vedran Ljubičić
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Re: La main dans le sac... ¤ Vedyce
Mar 12 Fév 2019 - 10:27
La main dans le sac
Feat Grace
Feat Grace
Il était tard quand le jeune homme se redressa pour s’étirer, faisant désagréablement craquer sa colonne vertébrale. Ce fut avec une moue peu convaincu peinte sur son visage qu’il considéra le travail accompli depuis plusieurs heures. Ça n’était même pas un devoir demandé par un de ses professeurs ou quoique ce soit, simplement une idée qu’il avait eue il y avait quelques jours de cela et contre laquelle il avait lutté jusqu’à présent. Mais comme d’habitude quand il s’agissait de sujet pour lesquels il était passionné -obsédé, plutôt – il avait fini par craquer. D’où le fait qu’il se trouvait là, penché sur son bureau à près de minuit, entouré d’ingrédient divers, de parchemins gribouillés d’une tonne de schéma et d’annotation ainsi que de pots d’encre de différentes couleurs. Et il n’était même pas sûr que ça allait fonctionner. Il avait trouvé la base de la potion, il avait pensé à un certain nombre d’ingrédients qui réagissaient correctement entre eux… Mais le tout était de savoir si elle aurait les résultats voulut.
S’appuyant lourdement sur le dossier de sa chaise, il continua sa réflexion, essayant d’envisager toutes les possibilités. Vraiment, créer des potions il adorait ça – il ne devrait pas, ça ne lui servirait pas, et on lui répétait depuis suffisamment longtemps qu’il ne devait utiliser son énergie et le reste que pour des choses qui lui seront utiles dans la vie, comme briller en politique, tout ça – mais c’était une réflexion de longue haleine et qui passait par un certain nombre d’échecs plus ou moins retentissant. Un miaulement le tira de sa réflexion et il releva les yeux pour tomber sur Ventus, son demi-fléreur qui le considérait avec ennui. « Oui, je sais, j’avais promis d’arrêter il y a une heure de ça… » Nouveau miaulement dubitatif, coup d’œil à l’horloge de la chambre… ha. « Okay, d’accord, deux heures… Voir deux heures et demi. C’est pour ça que j’ai faim en fait ! » Il avait raté le diner. Oups. A cet instant il était sûr que Ventus venait de rouler des yeux. Vraiment.
S’étirant une nouvelle fois, il se leva de sa chaise et jeta un bref coup d’œil à son colocataire. Octave dormait du sommeil du juste et heureusement sinon il aurait droit à quelques… Commentaires sur le bordel qu’il était en train de laisser derrière lui. Haussant les épaules il attrapa simplement sa cape et se dirigea vers la porte de la chambre. Il avait faim. Il ne pourrait pas dormir avec l’estomac vide : Une seule solution, un raid en cuisine. Yup.
Une fois dans les couloirs de Hungcalf, un lumos éclairant sa baguette, il se dirigea vers les cuisines, Ventus prenant les devant d’une démarche bondissante. Le bonheur d’être à Grymm, c’était aussi d’être relativement proche de cet endroit ce qui limitait quand même les risques en cas de sortie nocturne. Arrivé à bon port, il entra dans la pièce où il pourrait trouver de quoi rassasier son estomac qui commençait à émettre des bruits gênants. A l’intérieur, il ferma la porte derrière lui et balaya l’endroit de sa baguette, le chat s’étant arrêté brusquement. Sans avoir le temps de voir quoi que ce soit, une pile s’effondra brutalement juste derrière un plan de travail, à quelques pas de lui, dans un fracas épouvantable qui le fit se figer d’un seul coup- Ventus lui, feula de peur et parti se planquer derrière les jambes de son sorcier. Merde. Merde, merde, merde. « Nox. » Murmura-t-il précipitamment, se collant à la porte avec inquiétude. Il resta quelques instants silencieux, écoutant le silence derrière le battant rond, espérant très fort que ça n’ait pas rameuté la moitié de l’université. Rien ne semblait venir et il ralluma sa baguette, sifflant à voix basse : « Je pense que tu peux te montrer, maintenant. Si tu te planque comme ça, c’est que tu n’es pas quelqu’un qui pourrait avoir à redire sur ma présence ici. » Il pinça les lèvres et repris, « Et, franchement, il y a des moyens plus discret pour se planquer, essaie le sort de désillusion la prochaine fois… » Vraiment, sans la cacher complètement, ça donnait au moins l’impression qu’il n’y avait personne. « Sans rire, personnellement j’ai juste faim, je suis pas là pour punir qui que ce soit non plus. Et apparemment, personne ne semble venir, donc pas la peine de flipper. » Cela dit, il pouvait comprendre la trouille de la personne dissimulée, quelque part, le fracas avait été immonde, ils avaient de la chance…Et elle aussi de ne pas tomber sur quelqu’un qui pourrait lui en vouloir d’avoir manqué de les faire repérer.
S’appuyant lourdement sur le dossier de sa chaise, il continua sa réflexion, essayant d’envisager toutes les possibilités. Vraiment, créer des potions il adorait ça – il ne devrait pas, ça ne lui servirait pas, et on lui répétait depuis suffisamment longtemps qu’il ne devait utiliser son énergie et le reste que pour des choses qui lui seront utiles dans la vie, comme briller en politique, tout ça – mais c’était une réflexion de longue haleine et qui passait par un certain nombre d’échecs plus ou moins retentissant. Un miaulement le tira de sa réflexion et il releva les yeux pour tomber sur Ventus, son demi-fléreur qui le considérait avec ennui. « Oui, je sais, j’avais promis d’arrêter il y a une heure de ça… » Nouveau miaulement dubitatif, coup d’œil à l’horloge de la chambre… ha. « Okay, d’accord, deux heures… Voir deux heures et demi. C’est pour ça que j’ai faim en fait ! » Il avait raté le diner. Oups. A cet instant il était sûr que Ventus venait de rouler des yeux. Vraiment.
S’étirant une nouvelle fois, il se leva de sa chaise et jeta un bref coup d’œil à son colocataire. Octave dormait du sommeil du juste et heureusement sinon il aurait droit à quelques… Commentaires sur le bordel qu’il était en train de laisser derrière lui. Haussant les épaules il attrapa simplement sa cape et se dirigea vers la porte de la chambre. Il avait faim. Il ne pourrait pas dormir avec l’estomac vide : Une seule solution, un raid en cuisine. Yup.
Une fois dans les couloirs de Hungcalf, un lumos éclairant sa baguette, il se dirigea vers les cuisines, Ventus prenant les devant d’une démarche bondissante. Le bonheur d’être à Grymm, c’était aussi d’être relativement proche de cet endroit ce qui limitait quand même les risques en cas de sortie nocturne. Arrivé à bon port, il entra dans la pièce où il pourrait trouver de quoi rassasier son estomac qui commençait à émettre des bruits gênants. A l’intérieur, il ferma la porte derrière lui et balaya l’endroit de sa baguette, le chat s’étant arrêté brusquement. Sans avoir le temps de voir quoi que ce soit, une pile s’effondra brutalement juste derrière un plan de travail, à quelques pas de lui, dans un fracas épouvantable qui le fit se figer d’un seul coup- Ventus lui, feula de peur et parti se planquer derrière les jambes de son sorcier. Merde. Merde, merde, merde. « Nox. » Murmura-t-il précipitamment, se collant à la porte avec inquiétude. Il resta quelques instants silencieux, écoutant le silence derrière le battant rond, espérant très fort que ça n’ait pas rameuté la moitié de l’université. Rien ne semblait venir et il ralluma sa baguette, sifflant à voix basse : « Je pense que tu peux te montrer, maintenant. Si tu te planque comme ça, c’est que tu n’es pas quelqu’un qui pourrait avoir à redire sur ma présence ici. » Il pinça les lèvres et repris, « Et, franchement, il y a des moyens plus discret pour se planquer, essaie le sort de désillusion la prochaine fois… » Vraiment, sans la cacher complètement, ça donnait au moins l’impression qu’il n’y avait personne. « Sans rire, personnellement j’ai juste faim, je suis pas là pour punir qui que ce soit non plus. Et apparemment, personne ne semble venir, donc pas la peine de flipper. » Cela dit, il pouvait comprendre la trouille de la personne dissimulée, quelque part, le fracas avait été immonde, ils avaient de la chance…Et elle aussi de ne pas tomber sur quelqu’un qui pourrait lui en vouloir d’avoir manqué de les faire repérer.
FRIMELDA
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Re: La main dans le sac... ¤ Vedyce
Ven 22 Fév 2019 - 11:46
La main dans le sac...
lundi 11 février 2019, minuit passéeMon coeur battait la chamade. J’étais persuadée que j’étais prise la main dans le sac par le responsable des cuisines. Il n’en fut rien, pourtant, puisque la voix qui me répondit était marquée d’un accent qui n’avait rien à voir avec l’accent irlandais de Sebastian Donovan. Je poussai un profond soupir de soulagement, sans tout d’abord bouger. Mes jambes tremblant bien trop pour que j’ose seulement essayer de me mettre debout. « Et, franchement, il y a des moyens plus discret pour se planquer, essaie le sort de désillusion la prochaine fois… » Enfin, je me remis debout en m’appuiant au plan de travail, pour ne pas m’effondrer à nouveau. “Je… Désolée… Je croyais que t’étais le cuisinier. J’y ai juste pas pensé. J’ai voulu faire vite.” Et forcément, ma maladresse légendaire avait attiré l’attention sur moi. A se demander comment je pouvais être une aussi bonne danseuse. « Sans rire, personnellement j’ai juste faim, je suis pas là pour punir qui que ce soit non plus. Et apparemment, personne ne semble venir, donc pas la peine de flipper. » “J’ai soif, moi… On peut chercher ensemble, si tu veux?” proposai-je, timidement. Parce que, mine de rien, je flippais un peu à l’idée de rester seule dans cette salle gigantesque. Même si trouver à boire n’était pas chose ardue en ces lieux.
De fait, je trouvai rapidement une cruche pleine de thé glacé, à la figue, à en croire l’odeur. Il n’y avait, bien entendu, pas que ça, mais ça changeait des thés que j’avais l’habitude de boire quand j’étais au manoir familial. Je m’en servis un verre avant d’en tendre un également au garçon qui me tenait compagnie. “Tiens. C’est du thé glacé à la figue, apparemment.” lui dis-je de la même voix timide qu’un peu plus tôt. “Que… Euh… Je m’appelle Grace. Et toi?” demandai-je, parce que c’était toujours mieux de connaître l’identité de la personne qui commettait un forfait avec vous. Même s’il ne s’agissait que d’un menu larcin: celui de voler du thé dans les cuisines de l’université.
J’en bus rapidement quelques gorgées, parce que le stress avait asséché ma bouche, parce que j’avais besoin de me rassurer comme je le pouvais. C’était plus fort que moi, la nervosité ne cessait de me gagner. Et puis d’un coup… Plus rien. Je me sentis juste bien, détendue. Comme si ce thé avait des vertus apaisantes. Et pourtant, j’avais l’impression de flotter dans mon pyjama et ma robe de chambre. J’avais l’impression que le plan de travail était plus haut, aussi. “C’est moi, ou tout a grandi, autour de moi?” demandai-je en riant, subitement de bonne humeur, insouciante, sans me rendre compte que je venais de rajeunir de près d’une dizaine d’années.
De fait, je trouvai rapidement une cruche pleine de thé glacé, à la figue, à en croire l’odeur. Il n’y avait, bien entendu, pas que ça, mais ça changeait des thés que j’avais l’habitude de boire quand j’étais au manoir familial. Je m’en servis un verre avant d’en tendre un également au garçon qui me tenait compagnie. “Tiens. C’est du thé glacé à la figue, apparemment.” lui dis-je de la même voix timide qu’un peu plus tôt. “Que… Euh… Je m’appelle Grace. Et toi?” demandai-je, parce que c’était toujours mieux de connaître l’identité de la personne qui commettait un forfait avec vous. Même s’il ne s’agissait que d’un menu larcin: celui de voler du thé dans les cuisines de l’université.
J’en bus rapidement quelques gorgées, parce que le stress avait asséché ma bouche, parce que j’avais besoin de me rassurer comme je le pouvais. C’était plus fort que moi, la nervosité ne cessait de me gagner. Et puis d’un coup… Plus rien. Je me sentis juste bien, détendue. Comme si ce thé avait des vertus apaisantes. Et pourtant, j’avais l’impression de flotter dans mon pyjama et ma robe de chambre. J’avais l’impression que le plan de travail était plus haut, aussi. “C’est moi, ou tout a grandi, autour de moi?” demandai-je en riant, subitement de bonne humeur, insouciante, sans me rendre compte que je venais de rajeunir de près d’une dizaine d’années.
@Vedran Ljubičić
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