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saturday wait and sunday always comes too late but friday never hesitate - Selim
Ven 12 Avr 2019 - 11:50
Vendredi. Probablement mon jour préféré de la semaine, celui où je peux laisser la paperasse et les foutus notes de service de côté, planquées sur mon bureau, écrasées, en vrac, sous un presse-papier à la forme imprécise fabriqué par les petites mains de ma gamine. Gamine absente. Bref, pas de boulot, pas de responsabilité. Juste moi et ma solitude. Au fil du temps, un rituel s’est mis en place. Le vendredi soir, je troque le costume du ministère pour celui du célibataire et file au Black Wolf.
J’ai découvert l’endroit lors d’un repas d’affaire. Faut dire que ça en jette, ça envoie du pâté aux yeux des sorciers. Bon chic bon genre, pas un cheveu qui dépasse, un personnel aux petits soins, des plats hallucinant. Chaque coup de fourchette coûte son pesant d’or. Non, vraiment, ça respire le pognon. Alors quand on me connaît, on peut s’étonner de m’y trouver. Mais c’est que j’y ai trouvé mon bonheur. Non pas dans la nourriture car, j’ai beau être hédoniste sur les bords, j’ai une gamine à choyer et pas un salaire de ministre. Ni dans l’alcool qui coûte un bras, même si je ne dis jamais non à un bon verre. Non, ce que je préfère c’est d’observer cette clientèle dorée.
«Regarde celle-là, là-bas. Avec les plumes dans la tignasse. » Une femme assise bien droite et fière face à un homme bien en chair au crâne dégarni. Je la désigne du menton à Selim qui s’active de l’autre côté du comptoir du bar. « Son visage. On dirait un Augurey ! » Je plisse les yeux. « Ah bah c’est peut-être même de là qu’elle tire ses plumes ! » Et je ris avant de boire une longue gorgée de mon whisky pur feu.
J’ai découvert l’endroit lors d’un repas d’affaire. Faut dire que ça en jette, ça envoie du pâté aux yeux des sorciers. Bon chic bon genre, pas un cheveu qui dépasse, un personnel aux petits soins, des plats hallucinant. Chaque coup de fourchette coûte son pesant d’or. Non, vraiment, ça respire le pognon. Alors quand on me connaît, on peut s’étonner de m’y trouver. Mais c’est que j’y ai trouvé mon bonheur. Non pas dans la nourriture car, j’ai beau être hédoniste sur les bords, j’ai une gamine à choyer et pas un salaire de ministre. Ni dans l’alcool qui coûte un bras, même si je ne dis jamais non à un bon verre. Non, ce que je préfère c’est d’observer cette clientèle dorée.
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@Selim Ouznadji
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Re: saturday wait and sunday always comes too late but friday never hesitate - Selim
Mar 16 Avr 2019 - 16:57
@thaddeus baddock & selim ouznadji
Les yeux à droite à gauche, Selim regarde la petite foule restante dans le restaurant, un torchon à la main pour essuyer un verre. C'est que ça irait plus vite s'il se servait de sa magie, mais Selim est bien trop moldu pour ne serait-ce qu'y penser. Les rangeant un à un, il hoche la tête avec un petit sourire malicieux. « Regarde celle-là, là-bas. Avec les plumes dans la tignasse. » Un martini, puis un verre de vin blanc, rempli une fois, deux, trois fois, assez pour qu'elle déclenche son rire de dinde à chacune des blagues ignobles de son compagnon de soirée, voilà ce qu'elle avait pris. « Son visage. On dirait un Augurey ! » Le grand garçon pouffe de rire à la remarque de son ami, baissant les yeux pour ne pas se faire repérer. « ah bah c'est peut-être même de là qu'elle tire ses plumes ! » Il hoche la tête comme pour confirmer ses dires, prenant le même ton pour répondre. « J'avoue. Augurey croisée grosse dinde. Non mais sans déconner, elle à cru qu'elle était seule dans le restaurant ? » Discrètement, vérifiant que son patron n'était pas en salle (il était si peu présent qu'il ne craignait pas grand chose), Selim servis un autre verre de whisky à Thaddeus, qu'il fit glisser sur le comptoir. « Obligé, elle à une petite fortune sous l'aile. Sinon il serait jamais avec elle. Le pauvre, on dirait un boursouf à côté d'elle. »
Les yeux de selim parcourent la salle avec l'habitude de celui qui vérifie que tout va bien, mais en présence de Thadd, c'est plutôt le potin qu'il cherche, les critiques faciles qui font du bien. « Là-bas, t'as vu ? Près de la cheminée ? » Une grande sorcière rousse, sur son trente et un, parfaite du bout des ongles à la pointe de sa chevelure, s'ennuyait visiblement à mourir, assise face à un vieil homme tout rabougri. « Repas d'affaire, ou repas personnel ? » Selim adorait imaginer la vie de ses clients. Passant un coup rapide sur le comptoir, il s'adossa pour regarder la foule en se tenant le visage entre les mains. Il était tard et il ne se passait plus grand chose. « On va ou après ? »
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Re: saturday wait and sunday always comes too late but friday never hesitate - Selim
Lun 22 Avr 2019 - 17:27
J’intercepte le verre Ouuuuh, come to see daddy ! Franchement ! Qui ne rêverait pas d’une amitié avec un barman qui vous file à boire à l’œil ? Et ce, sans que vous ne demandiez quoi que ce soit ? J’aime ce type ! « A moins qu’elle ne cache un certain talent dans l’intimité. » Ne jamais se fier aux apparences, n’est-ce pas ce qu’on nous rabâche dès le plus jeune âge ? Et j’ai déjà pu constater par moi-même que certaines de celles qui donnent l’impression de n’avoir jamais vu le loup peuvent s’avérer être les plus sauvageonnes dans un lit. J’ai failli avoir des cicatrices de griffures dans le dos pour en témoigner, mais je trouvais ça moins glorieux que celle qui barre mon visage. Belinda n’a pas qu’été une morue, loin de là, on a eu de bons moments, hé.
Je termine mon premier verre sans aucun regret étant donné le cadeau que Selim m’a fait quelques secondes plus tôt et me délecte du second. Je lève mon nez du verre lorsqu’il m’indique une nouvelle proie pour notre petit jeu. Et quelle proie ! Je la jauge du regard, faisant courir mes prunelles sur son corps, profite du spectacle et sourie. «Repas d’affaire. Il doit en lâcher des gallions pour sa compagnie. Mais pas assez pour qu’elle se montre plus aimable, apparemment. » Le vieux la regarde, les yeux brillants. Je le comprends ! A son âge, je claquerai probablement ma tune de la même façon si le célibat est toujours d’actualité. Et je ne me contenterai pas d’une seule belle femme, ah non ! Je plisse les yeux, rêveur. « Ca ne doit pas être donné… » Je vais devoir faire de sacrées économies. Des heures supplémentaires ? Pourquoi pas un second job, hum. Mon regarde se tourne vers le liquide ambré. Ouais, non, j’vais surtout devoir calmer le jeu, hein. Célibat plus alcool égale mauvaises idées.
La première réponse qui me vient est ‘’partout sauf ici’’ mais pour une fois je sais tenir ma langue et me montrer un brin poli. Bah ouais, un pote barman qui se fait virer ne peut plus payer à boire, right ? «Au Vampire’s Night ? » Je hausse les épaules. « Sinon on peut tenter Vegas. Il paraît que c’est sympa. » Les moldus savent s’amuser de ce que j’en sais et la ville de tous les péchés m’intrigue.
Je termine mon premier verre sans aucun regret étant donné le cadeau que Selim m’a fait quelques secondes plus tôt et me délecte du second. Je lève mon nez du verre lorsqu’il m’indique une nouvelle proie pour notre petit jeu. Et quelle proie ! Je la jauge du regard, faisant courir mes prunelles sur son corps, profite du spectacle et sourie. «
La première réponse qui me vient est ‘’partout sauf ici’’ mais pour une fois je sais tenir ma langue et me montrer un brin poli. Bah ouais, un pote barman qui se fait virer ne peut plus payer à boire, right ? «
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Re: saturday wait and sunday always comes too late but friday never hesitate - Selim
Mer 8 Mai 2019 - 12:04
La soirée s'éternisait. Heureusement que thaddeus était la pour tenir compagnie au serveur, qui s’ennuierait à mourir sinon. Les collègues qui étaient assez sympa pour que Selim prenne le temps de leur parler n'était pas de service, et la clientèle de ce soir était particulièrement chiante. Il jugeait alors discrètement du regard leur proie. Plus il passait du temps dans ce bar, plus il se rendait compte qu'il n'y avait pas sa place. Pas le même monde, ni sorcier, ni bourgeois. Pas les mêmes interêts, pas les mêmes préoccupations. « Repas d'affaire. Il doit en lâcher des gallions pour sa compagnie. Mais pas assez pour qu'elle se montre plus aimable, apparement. Ça ne doit pas être donné... » La remarque du garçon fit sourire le serveur alors qu'il se tournait pour ranger quelques verres sur les étagères derrière lui. Il se garda bien de faire une remarque à son ami, ne se mêlant en général pas des affaires des autres.
« On va ou après ? » demanda t-il finalement, lassé de ce service interminable. « Au vampire's Night ? » Selim grimaça. Il n'avait pas envie de croiser de têtes connues, encore moi des élèves. « Sinon on peut tenter Vegas. Il paraît que c'est sympa. » Une lueur de malice s'alluma dans les yeux de l'egyptien alors qu'il s'accoudait à nouveau, regardant Thaddeus avec un petit sourire. « J'avoue, j'en ai entendu des trucs de cet endroit. Mais... tu vas me faire prendre un portoloin ça veux dire ça, non ? » Selim détestait ces trucs, vomissait quasi à chaque fois. Il soupira exagérément et prit ses allures de diva. « je ferait un effort. Mais c'est bien parce que c'est toi darling. »
Un grand gaillard en costume s'approcha en fixant Selim dans les yeux. Le serveur se redressa pour s'approcher du bord du comptoir. Son manager lui parla alors quelques minutes, signifiant que la soirée touchait à sa fin. Le reste ne fut qu'une question de temps avant que Selim n'éteigne les dernières lumières du bar, récupérant le verre de son compatriote après qu'il l'ai fini pour le rincer. « J'reviens, tu m'attends dehors ? Comme ça je ferme. » Selim se glissa dans l'arrière salle pour passer de la jolie chemise blanche et le nœud papillon à un t-shirt gris des plus simple, passé sous un perfecto en cuir. Une cigarette glissé entre ses lèvres, il ferma la dernière porte du bar avant de soupirer longuement, puis allumer et inspirer la toxine dans ses poumons. « Bon alors... Vegas ? »
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Re: saturday wait and sunday always comes too late but friday never hesitate - Selim
Lun 3 Juin 2019 - 23:16
«
J’acquiesce d’un signe de tête lorsqu’il me demande de l’attendre dehors, enfile ma veste et sors tranquillement. Appuyé contre un mur devant le Black Wolf, mains dans les poches, j’observe les deux pseudos couples étudiés plus tôt et j’ai un sourire amusé. Ce n’est clairement pas l’harmonie qui règne entre eux, leurs visages sont fermés et ils sont plongés dans un profond silence. Leur fin de soirée promet d’être bien chiante. Je n’arrive même pas à me les représenter en train de s’amuser, à les voir on peut se demander s’ils se sont déjà fendu la poire une seule seconde de leur vie. Enfin, Selim sort à son tour du bar. «
Quand on retouche terre, je pose une main sur mon estomac et respire lentement. Reste à ta place le whisky ! Nous sommes arrivés dans une petite ruelle déserte qu’un ami m’avait indiqué quelques semaines plus tôt, cependant on peut entendre le son bruyant des grandes artères de cette ville tumultueuse. La ville du péché. Celle où les moldus venaient se perdre avec plaisir. Mais pas seulement eux… «
Loin de la saleté de la ruelle, on baigne désormais dans un mélange de prohibition et de contemporanéité. Des serveuses déambulent entre les clients, grimées en sorcières américaines célèbres venant également de la pop culture des moldus qui ignorent tout de leur vraie nature. La dernière en date serait une chanteuse avec un titre de noblesse, d’après ce que j’ai pu comprendre avec ma gamine… «
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