- InvitéInvité
I'll wait forever. It's better late then never. | PV
Sam 21 Aoû 2010 - 3:27
Baby I was stupid for telling you goodbye
Maybe I was wrong for tryin' to pick a fight
I know that I've got issues
But you're pretty messed up too
Either way, I found out I'm nothing without you
Deux ans plus tot
- Cap de m'oublier pendant deux ans ? De plus se voir ? De plus se parler ?
Je n'avais pas reflechi encore a l'ampleur de ces simples mots. Je n'avais pas encore réaliser a quel point ces mots étaient durs. Mais toi Charles, tu me regarderais et ton regard exprimer l'incompréhension. Sans doute parce que tu ne t'entendais pas a cela. Parce que tu ne le desirais pas.
- Euhh... ok.
J'avais espéré que tu refuses, que tu dises non, que tu me dises que ce n'est pas possible. C'est long deux ans. N'est ce pas ? OUi je suppose que c'est extremement long. Mais t'etais-tu rendu compte que nous etions trop dangereux pour l'autre, avais tu le desires de m'oublier. Je ne sais pas Charles, et toute ces questions je ne peux te les poser, parce que tu as accepter l'innaceptable. Bizzarement nous n'avons jamais former un couple, enfin pas officielement. Dire que nous etions un couple cela aurait été nous coller une etiquette, et tu sais bien que je hais les etiquettes. Et juste comme cela, tu as claquer la porte, tu es parti. Je fixais la porte, mon coeur se serrait et des larmes se pressaient sur mes joues. Qu'est ce que tu aurais dit, Charles, si tu m'avais vu a cet instant précis. Est ce que tu te serrais moquer de moi ? Est ce que tu serrais rester de marbre ?
Aujourd'hui
C'etait aujourd'hui, deux ans avaient passer et ce jour ci je pourrais le revoir, Charles. A moins qu'il ne vienne pas, a moins qu'il est oublier, ou pire encore, qu'il m'ait oublier moi ! Je refusais de penser cela parce que d'une facon ou d'une autre c'etait impensable. Nous avions tout fait ensemble, depuis Poudlard. Charles était branché stéréotype, nous n'avions rien a faire ensemble a part nous detester. J'avais decider de rester a Hungcalf cet été. Comme tous les autres étés d'ailleurs. Mais, ou aurais je donc put aller ? Je n'ai pas de chez moi, enfin, pas que je me souviennes. Le pire dans toute cette histoire c'est que quelque part, j'ai une famille, des gens qui m'attendent et qui esperent que je revienne. Ou peut-etre ils ont cessés d'esperer... Charles est le seule a connaitre mon passé, ma famille, ma maison. Mais lui il ne sait pas, il n'a jamais su, parce que je ne veut pas qu'il me traite différement a cause de ma maladie, je ne veux pas que a ses yeux, la Alice qu'il a connu soit differente de celle la. Charles est la seule personne dont je me rapelle, enfin, une des celles personnes.
ET aujourd'hui cela n'avait pas d'importance, aujourd'hui je pourrais le revoir, lui parler. Mais c'est sur je lui en veux, je loui en veux d'avoir accepter si facilement de m'oublier, de nous oublier. Savait-il a quel point c'est dur de le voir passer dans les couloirs, dans la rue sans pouvoir lui parler, rien.... Je m'etais faufillé il y a quelaues jours dans sa chambre enfin de deposer l'heure, la date et l'endroit du rendez vous. C'était peut-etre stupide mais pour moi cela avait une importance, je ressentais le besoin de lui dire, lui dire qu'il m'avait manqué mais aussi a quel point je lui en voulais de m'avoir oublier si facilement, ou au mois, d'avoir essayer ! La bibliotheque, c'était le lieu de rendez vous. L'été, ici, il n'y avait presque personne. Mais pour moi peut importait si il y avait du monde ou pas. J'avais juste besoin de lui dire. Notre relation avait toujours été basé sur deux contraires : L'amour et la haine. Quoi que la haine n'est pas le contraire de l'amour. Le contraire de l'amour n'est pas la haine, Charles. C'est l'indifférence. Et cette indifférence dont j'ai fait les frais pendant ces deux ans, je peux te le dire : C'est pire que tout. C'est pire que de sauter du toit d'une maison, c'est pire que de s'enfoncer une epingle dans le pied. C'est pire qu'un coup de pied dans le ventre et pire qu'une claque . C'est pire que tout. C'est un couteau dans le dos.
Mais j'ai appris que les adieux feront toujours mal. Que les photos qu'on a ne remplaceront jamais le plaisir d'y avoir été. Que les souvenirs, bons ou mauvais, feront toujours pleurer. Et que les mots ne seront jamais aussi forts que les sentiments que l'on éprouve. Et j'etais la. J'etais la au milieu des étageres, au milieu des livres, a l'attendre. ET mon coeur se soulevais a chaque respiration que je prennais, mon coeur battait encore et encore plus vite a chaque seconde, j'appréhendais ces retrouvailles. Un claquement. Un claquement de porte. Une odeur. Des bruits de pas. Tout cela c'était familier. Et en une fraction de seconde je savais que c'était lui...
- Charles ?
Pas de bruit. Pas de réponses...
- Charles. Je sais que c'est toi...
- InvitéInvité
Re: I'll wait forever. It's better late then never. | PV
Sam 21 Aoû 2010 - 10:11
« Cap de m'oublier pendant deux ans ? De plus se voir ? De plus se parler ? »
Bien sûr qu'il se souvenait de cette phrase. En réalité, cette phrase le hantait depuis deux années. Deux longues années. Des jours plus que d'autres certes, cette voix qu'il méprisait de tant connaître le laisser souffler, lui laissait un peu de répit. Dès l'instant où elle avait ne serait-ce qu'entrouvert ses lèvres pour prononcer l'imprononçable, Charles n'avait pas su quoi dire. Charles ne pas savoir quoi dire, ce n'était pas si courant, et c'est peu dire. Il n'était même pas parvenu à garder son visage ne serait-ce que plongé dans l'impassibilité bien longtemps. Le fait qu'il soit trop déboussolé et complètement dépassé par les évènements avaient été les causes de cette faille. Et pourtant, il aurait tout donné pour rester neutre, ne lui montrait aucune expression de visage à cet instant précis, afin de lui empêcher de pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert. Il se l'interdisait, les sentiments et émotions allaient les nuire encore davantage. Et bon Dieu, c'était déjà assez suffisant.
Durant toute leur scolarité à Poudlard ils n'avait fait aucune pause, aucun temps mort...non, leur scolarité à Poudlard était basée sur des chamailleries très vite devenues des coups bas, des guet-apens vicieux et irréfutablement ingénieux, des sorts lancés à tout bout de champ, des relations amicales ruinées pour affaiblir son adversaire. Oui adversaire, car à la base c'était ainsi qu'il l'avait considéré. Elle était à Gryffondor et lui à Serpentard, et à onze ans je vous l'accorde, Charles aussi détestable soit-il, était vraiment axé sur les stéréotypes, et par conséquent, c'était une obligation de lui faire la misère. Il s'était voué à la faire souffrir, sans grande gravité initialement. C'était également à se demander comment Charles avait pu avoir ses ASPICS, BUSE, ou tous ses autres examens. (en tout cas, certainement pas grâce à elle).
Et cela faisait deux années, jour pour jour que cette scène qu'il ne cessait de se remémorer à contre cœur qu'il lui avait répondu un peu en bégayant et en vacillant jusqu'à la porte de sortie. Oui, il y repensait parfois, pour ne pas dire presque tout le temps. Il ne pouvait pas faire autrement, il avait passé quasiment sept années à ses côtés, ou du moins pour tout faire afin de ne pas être à ses côtés, alors forcément que le sort Crache Limaces lui rappelait Alice, évidemment que voir ses amies (voire anciennes amies à cause de lui) lui rappelait Alice...certaines salles de classes, certains visages, certaines attitudes, c'était absolument quelque chose qui allait le rendre dingue. Mais ça, jamais il ne l'avouera.
« dis Max..t'aurais pas vu mon bouquin d'Histoire de la Magie? »
« rho. Il n'y a vraiment que toi pour prendre une option aussi pourrie Charlou. J'ai cru voir ton horreur sur le lit d'Eliot, il en avait besoin hier.»
« hum, je te rappelle que t'as pris Botanique toi mon coco. »
Charles leva les yeux au ciel et prit un air faussement blasé. Il est vrai que Maxim avait raison, l'Histoire de la Magie n'était pas un choix très judicieux, enfin pas pour Charles du moins. C'était beaucoup trop théorique, beaucoup trop axé sur du par cœur, sur des anecdotes des plus magistrales aussi bien les unes que les autres. Mais à choisir entre cette matière et la Botanique, son choix était très vite fait. A vrai dire, il n'était même pas question de choix, il avait en horreur cette matière, depuis Poudlard déjà, alors qu'ils aillent tous crever avec leurs racines de mandragore et leurs tas de feuilles à étudier. Charles était bien déçu de ne pas avoir pu incendier la serre de Botanique à Poudlard à la fin de sa dernière année...se remémorant de tels souvenirs, Charles grimpa les escaliers et se dirigea vers le lit d'Eliot pour y retrouver comme prévu son manuel. Tergiversant, Charles regagna sa propre chambre et feuilleta le livre afin de trouver la page pour finir son devoir.
Un petit bout de parchemin se laissa échapper du glossaire. Intrigué, il arqua un sourcil et se pencha pour le ramasser. Cette écriture lui disait bien quelque chose, et de toute manière, il n'avait pas à se plaindre qu'on lui fasse languir puisqu'il devina immédiatement de qui cela provenait. Charles s'assit à sa table, posant le livre sur ses quelques parchemins de devoirs, il en corna certains sans faire exprès, et relisait le mot plusieurs fois, n'y croyant pas vraiment à vrai dire.
Alice. Miss Callaghins. La revoilà déjà à l'assaut? Il n'en savait rien. Il avait eu deux ans afin de se préparer à leurs retrouvailles, mais le voilà déboussolé avec un petit griffonnement sur un bout de parchemin. Insensé que cela puisse paraître, il ne savait rien, il ne savait absolument rien de la tournure que cela allait prendre, encore une fois. Il ne savait pas à quoi s'attendre d'elle, et de lui également. Cette relation haineuse-amoureuse-destructrice-indestructible lui manquait peut-être, il ne savait pas. Il savait très bien quel est le prix à payer s'il voulait la voir revenir...et après avoir transformé Poudlard en un Labyrinthe de Pan incroyable, ils n'allaient pas faire de même à Hungcalf quand même, si?
Bibliothèque, le jour J, à 13h tapantes, Charles n'était toujours pas arrivé. C'est seulement quelques minutes plus tard qu'il poussa la porte de la bibliothèque, sûr de lui. Même si au fond de lui, son assurance tendait vers zéro (si ce n'est vers moins l'infini), en surface il ne laissait rien paraître. Son visage impassible ne donnait aucune information sur sa manière d'être, à propos de ses plus profondes pensées et de ses émotions.
« Charles ? »
Cette voix, si familière. Charles passa une main dans ses cheveux et souffla intérieurement.
« Charles. Je sais que c'est toi... »
« Callaghins. », Charles lui accorda un merveilleux sourire, malgré tout très sincère, et tacha de faire mine de rien, les retrouvailles accompagnées de câlins et de bisous envolés, très peu pour eux deux merci bien, « tu vois que je suis bien cap de tout ma jolie. », finit-il en mimant une petite révérence, fier de lui et prenant place sur un fauteuil face à elle.
Bien sûr qu'il se souvenait de cette phrase. En réalité, cette phrase le hantait depuis deux années. Deux longues années. Des jours plus que d'autres certes, cette voix qu'il méprisait de tant connaître le laisser souffler, lui laissait un peu de répit. Dès l'instant où elle avait ne serait-ce qu'entrouvert ses lèvres pour prononcer l'imprononçable, Charles n'avait pas su quoi dire. Charles ne pas savoir quoi dire, ce n'était pas si courant, et c'est peu dire. Il n'était même pas parvenu à garder son visage ne serait-ce que plongé dans l'impassibilité bien longtemps. Le fait qu'il soit trop déboussolé et complètement dépassé par les évènements avaient été les causes de cette faille. Et pourtant, il aurait tout donné pour rester neutre, ne lui montrait aucune expression de visage à cet instant précis, afin de lui empêcher de pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert. Il se l'interdisait, les sentiments et émotions allaient les nuire encore davantage. Et bon Dieu, c'était déjà assez suffisant.
Durant toute leur scolarité à Poudlard ils n'avait fait aucune pause, aucun temps mort...non, leur scolarité à Poudlard était basée sur des chamailleries très vite devenues des coups bas, des guet-apens vicieux et irréfutablement ingénieux, des sorts lancés à tout bout de champ, des relations amicales ruinées pour affaiblir son adversaire. Oui adversaire, car à la base c'était ainsi qu'il l'avait considéré. Elle était à Gryffondor et lui à Serpentard, et à onze ans je vous l'accorde, Charles aussi détestable soit-il, était vraiment axé sur les stéréotypes, et par conséquent, c'était une obligation de lui faire la misère. Il s'était voué à la faire souffrir, sans grande gravité initialement. C'était également à se demander comment Charles avait pu avoir ses ASPICS, BUSE, ou tous ses autres examens. (en tout cas, certainement pas grâce à elle).
Et cela faisait deux années, jour pour jour que cette scène qu'il ne cessait de se remémorer à contre cœur qu'il lui avait répondu un peu en bégayant et en vacillant jusqu'à la porte de sortie. Oui, il y repensait parfois, pour ne pas dire presque tout le temps. Il ne pouvait pas faire autrement, il avait passé quasiment sept années à ses côtés, ou du moins pour tout faire afin de ne pas être à ses côtés, alors forcément que le sort Crache Limaces lui rappelait Alice, évidemment que voir ses amies (voire anciennes amies à cause de lui) lui rappelait Alice...certaines salles de classes, certains visages, certaines attitudes, c'était absolument quelque chose qui allait le rendre dingue. Mais ça, jamais il ne l'avouera.
« dis Max..t'aurais pas vu mon bouquin d'Histoire de la Magie? »
« rho. Il n'y a vraiment que toi pour prendre une option aussi pourrie Charlou. J'ai cru voir ton horreur sur le lit d'Eliot, il en avait besoin hier.»
« hum, je te rappelle que t'as pris Botanique toi mon coco. »
Charles leva les yeux au ciel et prit un air faussement blasé. Il est vrai que Maxim avait raison, l'Histoire de la Magie n'était pas un choix très judicieux, enfin pas pour Charles du moins. C'était beaucoup trop théorique, beaucoup trop axé sur du par cœur, sur des anecdotes des plus magistrales aussi bien les unes que les autres. Mais à choisir entre cette matière et la Botanique, son choix était très vite fait. A vrai dire, il n'était même pas question de choix, il avait en horreur cette matière, depuis Poudlard déjà, alors qu'ils aillent tous crever avec leurs racines de mandragore et leurs tas de feuilles à étudier. Charles était bien déçu de ne pas avoir pu incendier la serre de Botanique à Poudlard à la fin de sa dernière année...se remémorant de tels souvenirs, Charles grimpa les escaliers et se dirigea vers le lit d'Eliot pour y retrouver comme prévu son manuel. Tergiversant, Charles regagna sa propre chambre et feuilleta le livre afin de trouver la page pour finir son devoir.
Un petit bout de parchemin se laissa échapper du glossaire. Intrigué, il arqua un sourcil et se pencha pour le ramasser. Cette écriture lui disait bien quelque chose, et de toute manière, il n'avait pas à se plaindre qu'on lui fasse languir puisqu'il devina immédiatement de qui cela provenait. Charles s'assit à sa table, posant le livre sur ses quelques parchemins de devoirs, il en corna certains sans faire exprès, et relisait le mot plusieurs fois, n'y croyant pas vraiment à vrai dire.
Rejoins moi vers 13h, tu sais déjà où et quand. Alice.
Alice. Miss Callaghins. La revoilà déjà à l'assaut? Il n'en savait rien. Il avait eu deux ans afin de se préparer à leurs retrouvailles, mais le voilà déboussolé avec un petit griffonnement sur un bout de parchemin. Insensé que cela puisse paraître, il ne savait rien, il ne savait absolument rien de la tournure que cela allait prendre, encore une fois. Il ne savait pas à quoi s'attendre d'elle, et de lui également. Cette relation haineuse-amoureuse-destructrice-indestructible lui manquait peut-être, il ne savait pas. Il savait très bien quel est le prix à payer s'il voulait la voir revenir...et après avoir transformé Poudlard en un Labyrinthe de Pan incroyable, ils n'allaient pas faire de même à Hungcalf quand même, si?
Bibliothèque, le jour J, à 13h tapantes, Charles n'était toujours pas arrivé. C'est seulement quelques minutes plus tard qu'il poussa la porte de la bibliothèque, sûr de lui. Même si au fond de lui, son assurance tendait vers zéro (si ce n'est vers moins l'infini), en surface il ne laissait rien paraître. Son visage impassible ne donnait aucune information sur sa manière d'être, à propos de ses plus profondes pensées et de ses émotions.
« Charles ? »
Cette voix, si familière. Charles passa une main dans ses cheveux et souffla intérieurement.
« Charles. Je sais que c'est toi... »
« Callaghins. », Charles lui accorda un merveilleux sourire, malgré tout très sincère, et tacha de faire mine de rien, les retrouvailles accompagnées de câlins et de bisous envolés, très peu pour eux deux merci bien, « tu vois que je suis bien cap de tout ma jolie. », finit-il en mimant une petite révérence, fier de lui et prenant place sur un fauteuil face à elle.
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