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(mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Lun 3 Juin 2019 - 15:28
Je suis un ethelred | personnage (re)inventé
«Men’s eyes were made to see things, so let them watch. I won’t move to please anybody.»
WIZARD CARD INFORMATIONS .UNLEASHED. | ©️ clumsoo ◈ jackson wang |
if you are surrounded by darkness, it means you are the light.
.dreamers often lie.
À ce mariage, aucun enfant ne te ressemble. Unique, avec tes yeux en amande d’un marron profond, un air curieux sur le minois et les joues rougies par l’excitation. Etrange petit être, ta langue est étrangère à ceux autour de toi, un léger zozotement quand tu essaies de marmonner la langue de Shakespeare. Solitaire, droit sur tes guiboles écorchées de bêtises enfantines, tu tiens sur un coussin deux alliances. Devant toi, maman, plus belle qu’elle ne l’a jamais été. Maman, elle sourit, elle sourit comme rarement dans tes sept petites années de vie -ou peut-être que si, mais tu ne t’en souviens plus. Maman, aussi, c’est l’étrangère, la clandestine de Taïwan qui a volé le cœur de Edward Crowley. Elle est de celles qui ont dû fuir pour survivre, celles qui n’ont eu que leur courage et un petit bout d’être dans leurs bras pour réussir à se rebeller contre leur destin. Maman, pourtant, avait eu si peur dans l’avion, quand elle t’avait serré contre sa hanche, le regard fiévreux et meurtri d’un premier mari violent -ton géniteur. La violence incarnée, aux poings aussi durs que les insultes. Monstre que vous avez fui, cauchemars qui ne se sont jamais réellement estompés.
Dans le Poudlard Express, tu dévores le nouveau Batman -passager clandestin que tu as caché aux yeux de papa et maman. Monsieur Crowley n’est en effet pas toujours très fan de ton ami justicier, un peu trop violent à son goût. Mais bon, sa garde a été quelque peu baissée. « Wizard, our son is a wizard ! » C’est que qu’il répétait à ta mère toute aussi médusée. Oh, leur réaction n’était pas négative, loin de là. Cela explique tant de choses, du garçon mystérieusement suspendu au plafond aux miettes cookies bien cachés retrouvés sur le coin de tes lèvres. Un petit magicien, une bénédiction pour un farceur comme toi -l’éclaircissement venue du ciel. Différent, tu l’as toujours été, malgré toutes ces amitiés enfantines tissées, le mot solitaire t’allait si bien.
Alors quand ce garçon aux grands yeux bleus te sourit timidement, tu as espoir. Un sourire éclat sur tes lèvres quand il t’avoue être comme toi -né-moldu. Fils d’un étranger -comme toi. Lucas. Tu répètes ce nom, comme une promesse. Promesse d’amitié. Autre visage, à ta droite, un minois qui louche sur ton étrange ouvrage. Tu te tournes vers lui, le lui tend avec un regard encourageant -les premiers mots sont balbutiés, les yeux fuyants. Arracher un nom est compliqué – pourquoi ne veut-il pas de ton amitié ? Mais tu persistes. Le nom est Octave. Ton cœur bat fort, il s’ouvre à ces deux étranges êtres.
Tu regardes le liquide écarlate s’étendre sur ta main. La colère colore alors ton regard, les lèvres tordues d’un rictus de haine. Le match bat son plein, la rivalité entre lions et serpents n’a jamais été aussi forte. Ta batte danse entre tes doigts, prête à arracher le sourire du capitaine adverse. Un regard pour Roméo et son visage fermé, pas plus enchanté que toi de ton traitement si particulier. Celui que se prend tout né-moldu à grande gueule, celui ose mettre un héritier à terre lors d’un duel.
Tableau portant le nom de Mercutio défiant Tybalt, ta vengeance est scandaleusement brulante. Précis, le bois frappe le cognard d’un éclair. Un cri, un corps qui chute, mais le match continue. C’est ainsi le Quidditch, comme dans la vie. Ton sourire est toujours là, peu importe le temps ou les événements, malgré la colère qui n’a toujours pas disparue.
Dans le gradin, Lucas soupir de soulagement – les joues rougies d’inquiétude et un peu de honte. Le Serdaigle déteste tricher, mais il sait qu’il n’y que sur le terrain que ta colère peut éclater sans te porter préjudice. Il ne te dira pas qu’il est l’heureux hasard qui a conduit le cognard jusqu’à ta batte, tu as ton honneur et il ne voudrait pas te vexer. Mais au fond, tu t’en doutes un peu -il est si rare que le destin te sourît si facilement.
Quelques jours auparavant, tu regardais Roméo & Benvolio se chamaillaient, ce premier laissant les moqueries douces au seconde. Protecteur, tu veillais, tu veillais sur ces deux âmes. Parce qu’ils étaient ton monde et bien plus encore.
Quelques heures auparavant, tu tenais la main de d’un autre garçon – sous la table, à l’abri des regards. Lucas l’avait vu pourtant, un petit sourire complice pour toi mais les yeux si, si tristes. Mais tu n’avais rien vu, pauvre idiot. La peur au ventre que l’on découvre ton secret, c’est un autre qui t’as échappé. Une erreur fatale.
Quelques minutes auparavant, tu tirais Octave à ta suite pour retrouver Lucas, ignorant les vaines tentatives du Serpentard pour se dégager. Frénésie de taire l’instinct, oublier les nuits où il t’échappait, le regard fuyant. Éloignement soudain, malsain quand vous vous observiez d’un bout et l’autre de la pièce. Mais cela semblait sans importance.
Quelques secondes auparavant, tu riais, te frayant un passage dans le couloir – les rayons de la lune ne pouvant vous atteindre au fond des cachots. Aveugle face à l’avenir, encore un peu naïf d’idéaux presque idiots.
À présent, Thanatos est là, cueillant dans le creux de sa main le dernier souffle de cet être si cher. Benvolio s’éteint, ses joues encore rondes de l’enfance deviennent si pâles alors que ta vision se rougit. Pour la première fois de ta vie, tu n’avances plus, paralysé. Un étau glacé te retient, te piège, tu ne peux même pas hurler. La robe vermeille de son sang s’échappe doucement, arrive à tes pieds. Tu tombes à genoux dans cet abîme rougeâtre, une main tremblante essaie d’atteindre le pauvre naufragé. Mais sa vie a déjà sombré, son regard perdu sur toi et l’horizon. Ces traits ne sont plus ceux de Benvolio, trop tordus de douleur, pâles, les veines apparentes. Pourtant tu ne cesses de le regarder, lui et son corps coloré d’un sang que l’on prétend si impur.
Des bras viennent t’éteindre, Roméo te retient et un sursaut te prend. Tu voudrais rire face à cette ironie cruelle, Roméo & Mercutio face au corps de Benvolio, mais tu ne peux. Silencieux, un crie ne brise ta gorge que quand on tente de vous l’arracher.
À présent, Lucas est mort.
Tu avances. Au milieu de la Grande Salle, on entend murmurer à ton passage, mais tu les ignores. Pour l’instant. La tête haute, le deuil est pourtant toujours là, autour de ton coup la petite croix que ton ami portait. Même sans lui, le monde continue à tourner, perfide et sans remords. Une enfance brisée, une de plus. « A plague on both your houses. » Cris du cœur que tu tais, violence au bout de tes poings et ta baguette. Animal blessé, tu te défends dans l’agressivité, et la nuit, tu cauchemardes. Pourtant, tu restes Mercutio aux yeux du monde, tu continues de sourire, mais quelque chose cloche. Tu chantonnes, impatient, attendant ton tour pour changer le monde. Le rendre plus beau, rendre justice, pour faire honneur à Lucas, pour faire honneur à vous. Petits garçons à la tête pleines de rêves.
Les adultes t’ont déçu, renvoyant ta colère d’un revers de main. Un accident, un suicide. On a tué Benvolio. Là est la vérité. Tu trouveras le coupable.
Octave accroche ton regard, puis le fuit. Rien ne sera plus jamais comme avant.
Un baiser au goût de péché, l’adrénaline fait taire la pauvre voix de la raison. Tes mains sont encore crispées de ton dernier duel, la coupure à ton cou en est témoin. C’est là que se posent les lèvres de Roméo. Celles-ci ne quittent jamais ton corps, comme scellées, gardiennes d’un secret que tu n’entendras jamais. Il n’y a que ces excuses qu’il murmure, fiévreux, alors tu pardonnes, aveuglement, passionnément. Bafouant tes principes, tu fermes les yeux, le laissant te conter des mensonges. A tes yeux, ce n’est pas de l’amour, il est bien trop destructeur. Mais tu ne peux t’en passer. Parce que tu as besoin de lui. Alors, même si c’est égoïste, tu feras tout pour garder Roméo avec toi, à tes côtes, amis, amants ou peu importe. Tu veux juste Roméo.
C’est un drôle de monde, celui dans lequel tu vis. Funambule, cynique perdu dans ses rêves d’enfants tu as bien vite réalisé que tu ne pouvais protéger le monde. Mais, têtu, tu essaies quand même. Et si tu n’y arrives pas, alors c’est ton monde que tu protégeras envers et contre tous. Contre le système, contre le destin, contre les serpents au venin si attirant. Adam mordant la pomme, tu vois ta propre morale se teintait de gris.
Hungcalf est ta nouvelle scène, plus flamboyant que jamais, tu te donnes en spectacle. Défiant des Tybalts à tour de bras, séduisant tout Vérone et s’engageant dans de nombreux combats. Toujours souriant, serviable, un bon gars. Un bon gars dont les colères sont terribles, un bon gars que l’on peut surprendre à écumer les livres les plus interdits. Un bon gars qui n’écoute pas la voix de la raison.
Mais pas besoin de s’en soucier. Mercutio rit, tu vas bien.
Dreamers often lie. Les coupures, les cicatrices sont de purs accidents. Comme cet été au Brésil, cette voiture qui a dérapé, ce n’était pas voulu. Culpabilité différente quand ta mère caresse ton visage. Tu ne peux que mentir, murmurant une douceur dans ses oreilles. Mercutio au cœur brisé, pauvre fou qui a tenté de prendre sa propre vie. Parce que maman souffrait d’un affreux crabe dans les veines, parce que Octave avait tenté de tuer Roméo, parce que tu voulais d’un sommeil sans rêve. Sans mensonge. Pour une fois, tu voulais être lâche. Alors tu as trop bu, prenant le volant dans ce pays où tu n’étais qu’un inconnu. Pas Mercutio, pas Zadig, ni même Zhihao. Espérant que tout finisse par se taire.
C’est lourd sur ta poitrine. Ça la compresse, l’écrase, te coupe peu à peu la respiration. Tu vois des formes danser autour de toi, des tâches rougeâtres et grisâtres dans l’obscurité, la chaleur te lèche la joue alors que tu sens ta main peu à peu revenir à la vie. Tu te souviens. Tu as survécu.
Alors tu te lèves, et tu marches, te frayes un passage. Comme une veille habitude.
Les muscles douloureux, tu te laisses bercer par l’odeur de Roméo piégé dans les draps. Il est là à présent. Tien. Vous qui avez fui ce que vous avez été, vous abandonnant sur d’autres cœurs, c’est dans le secret de votre repère d’enfance que vous vous êtes tout avouer. Idiots écorchés à vifs par des non-dits, mensonges immatures, tu veux croire que tout est fini. Roméo et Mercutio, cette même complicité depuis le Poudlard Express, Roméo et Mercutio, amants joueurs et passionnés. Inséparables. Quand tu te moques de ton patron auror et qu’il t’écoute, quand il te réveille d’un je t’aime auparavant interdits, cela a le goût d’un bonheur fébrile. Nectar divin, tu t’y accroches. Si l’amour ne peut soigner tes blessures, peut-être peut-il te tenir la main jusqu’à ce qu’elles cicatrices ?
Tu voudrais être naïf. Mais tu n’y arrives plus, idéaliste pessimiste. L’avenir ne sera pas tendre avec vous, c’est pour cela que tu dois devenir plus fort, prédateur voulant le bien des agneaux. Être celui qui peut changer les règles, tu y arriveras.
Tout va mal, et pourtant tout va bien. Parce que tu redeviens vous, parce que dans chacune de vos caresses, il y a la tendresse de l’espoir.
Hubris fatal, tu trembles. Comme un enfant, un déluge au creux de tes yeux, tu sers tes pauvres épaules. Plus seul que jamais, tu voudrais rire. Call me a grave man. Piégé dans les filets du diable, tu as tenté de te défier de lui. Cruelle erreur, amère ironie. L’assurance de Goliath, tu as laissé le destin s’ancrer dans ta chaire.
Perdue dans un dédale de ruelles, la lune accueille un nouveau fils. Toi tu désirais être le soleil, être de ceux qui apportent la lumière et l’espoir, frayer un passage de ta lumière. Rêve désenchanté. Dans une glace, un reflet. Tu tentes de sourire, celui-ci est teinté de sang, le tien. La griffure, profonde, se mêle aux cicatrices de l’autodestruction, la morsure elle, est à ta hanche ce que la couronne d’épine est au Christ. Tu ris, image ridicule, tu n’es plus qu’un monstre perdu au fond de l’obscurité.
Tu te lèves, marches, dans ces étranges passages. Rire malsain au creux des lèvres, tu te brises un peu plus à chaque pas. Tu ne sais ce que tu laisses derrière. Peut-être seras-tu toujours le même Zadig, le même rayon de soleil, le même bon pote et le même casse-cou, mais toujours la même ambition, la même colère dans les veines et la même envie de changer le monde. Peut-être cela sera un mensonge, comme les rêveurs en disent souvent.
Qui sait ?
La lune est belle ce soir.
ever dance with the devil in the pale moonlight ?
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>jackson wang</b> ━ @"zadig crowley"</bottin>
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Lun 3 Juin 2019 - 15:57
Hâte de découvrir ce nouveau Zadig.
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Lun 3 Juin 2019 - 19:14
Oh, tu fais un reboot ?
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Lun 3 Juin 2019 - 19:49
BEH Re Coucou
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Lun 3 Juin 2019 - 20:08
Rebienvenue chez toi !
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Lun 3 Juin 2019 - 21:48
Trop hâte de découvrir cette nouvelle version de Zad
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mar 4 Juin 2019 - 0:36
Re-bienvenue chez toi et bon courage pour ton reboot !
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mar 4 Juin 2019 - 14:42
eh beh bon retour chez toi hâte de découvrir ton zadig mais pas voltaire 2
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mar 4 Juin 2019 - 15:20
au début, j'ai cru qu'un nouveau t'avait volé ton pseudo
rebienvenue ici et bon courage pour la suite du reboot
rebienvenue ici et bon courage pour la suite du reboot
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mar 4 Juin 2019 - 16:34
Hellcome
Bonne continuation pour ta fiche
Bonne continuation pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mar 4 Juin 2019 - 21:00
NEW ZAZA IS HERE
Re chez toi, mon petit chat, t'es perfect en tout cas
Hâte d'en lire pluuuus
Re chez toi, mon petit chat, t'es perfect en tout cas
Hâte d'en lire pluuuus
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mer 5 Juin 2019 - 17:01
re-Bienvenue par ici !
Bonne deuxième rédaction !
Bonne deuxième rédaction !
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mer 5 Juin 2019 - 23:05
Manh vous êtes tous trop mignons !!
J'espère que cette v3 (oui oui) va vous plaire !
J'espère que cette v3 (oui oui) va vous plaire !
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Ven 7 Juin 2019 - 13:56
Re, Adèle dernière du nom
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Sam 8 Juin 2019 - 15:07
Re bienvenue chez toi avec cette V.02
Bon courage pour ta fiche
Bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mar 18 Juin 2019 - 23:41
Re bienvenue
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mer 19 Juin 2019 - 22:09
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, créer tes moyens de communication ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion (ou ton passe temps-favori, osef), n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
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★ T'es paumé(e) ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu ne sais pas qui aime les femmes ou les hommes ici ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a les : Référentiels de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : Bon, je trouve que c'est pas suffisant pour te valider
Je plaisante quelle jolie nouvelle version de ton Zadou, j'ai hâte de voir ça en route
Amuses toi bien sous cette peau neuve
- InvitéInvité
Re: (mercutio) ; dance with the devil in the pale moonlight.
Mer 19 Juin 2019 - 22:11
merci abibi !
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