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(Solal) Any story worth telling is worth telling twice.
Mer 12 Juin 2019 - 0:59
Any story worth telling is
worth telling twice.
worth telling twice.
EXORDIUM. quote by Rafiki, The Lion King 1 1/2
-Oh, et, Monsieur Széchényi vous n’oublierez pas de joindre une photo de vous datant de moins de trois mois au formulaire NDW406 ! Une fois que vous nous aurez retourné l’intégralité des documents, nous pourrons retirer votre nom de la liste des sorciers décédés pour vous replacer parmi les gens qui ne le sont pas encore. Cela ne devrait pas prendre plus d’une quinzaine de jours.
- …. D’accord. Merci pour votre aide.
-Bonne journée, et bon retour parmi les vivants ! osa le sorcier au nez tordu qui venait de s’occuper de lui. Laszló en était certain, cette plaisanterie, il en était fier et avait certainement attendu longtemps avant de la lui faire.
-Oui, merci ! Bonne journée à vous aussi..
Laszló afficha un sourire pincé. Très drôle, en effet … Au moins aussi drôle que la quantité de papiers qu’on venait de lui demander de remplir assorti d’un petit entretien particulièrement désagréable avec un légilimens auquel il avait eu droit au début de ce rendez-vous, parce que « vous comprendrez que c’est la procédure, on se méfie toujours des gens qui prétendent avoir été tué et qui se présentent chez nous pour réclamer un héritage qui n’est pas le leur. Et dans votre cas encore plus, vous dites appartenir à une vieille famille de sang-pur hongroise ayant été décimé par les flammes, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre ces choses-là à la légère. » On lui assura ne pas douter de son honnêteté mais tout de même … Il avait apporté tous les papiers qu’il avait en sa possession qui pouvaient encore attester de son identité et pourtant, il lui fallait encore passer par une série de papiers à compléter pour prouver quoi ? Prouver qu’il était bien lui avec une mémoire défaillante. Pourquoi déjà ? Ah oui, pouvoir à nouveau suivre des cours à l’université. L’administration avait un humour qui lui était propre, il en avait à présent la preuve et pouvait dire sans hésitation qu’il n’en était pas fan. Le sorcier avait eu la gentillesse de lui proposer de transmettre la « bonne nouvelle » au Ministère français, dans la mesure où il avait renseigné l’adresse des Marquise comme étant sa résidence principale, ainsi que le Ministère hongrois puisqu’il avait la nationalité de ce pays et avait probablement des parents vivants quelque part comme des oncles ou des arrière-grand-tantes qui seraient ravis certainement de savoir que Laszló Széchényi était encore en vie. Il lui épargnait donc une série d’entretiens tout aussi gênants que celui-ci, où il serait obligé de déballer l’histoire lacunaire de sa vie pour prouver qu’il était bien lui à une bande d’inconnus.
Le hongrois referma la porte derrière lui et reparti à travers le dédale de couloirs qui constituaient le Ministère de la Magie Britannique. Il admirait ceux qui parvenaient à se retrouver au milieu de ces couloirs sans s’y perdre. Il avait bien dû demander deux fois son chemin en voyant qu’il s’enfonçait dans des couloirs de moins en moins fréquentés … et pour cause ! Ils ne devaient pas y avoir des centaines de cas comme le sien à traiter tous les jours … non ?
Alors qu’il arrivait au point de rencontre de trois sections de couloirs, il le vit. Là-bas. Sur sa gauche. Sa clé vers la sortie de ce labyrinthe.
-Retenez l’ascenseur ! lança-t-il à l’intention du sorcier qui venait d’entrer dans l’ascenseur.
C’était absurde, il aurait très bien pu prendre le suivant, mais pour une raison inconnue il avait décidé que non. Il avait décidé qu’il prendrait cet ascenseur très précis pour rejoindre le hall, et pas un autre. Ses papiers dans la main, il courut tant bien que mal vers l’ascenseur qui devait le mener à l’Atrium, se faisant dépasser au passage par des notes de services qui elles atteignirent la cage de l’ascenseur sans soucis. Lui ? Lui se prit les pieds dans le foutu tapis qui couvrait l’intégralité du couloir et s’étala dans la petite cabine. Quel imbécile avait trouvé judicieux de placer un tapis ici !? Ne savait-il pas que les tapis pouvaient avoir un pli ?! Il jura dans sa langue maternelle. -Kurva! Un peu honteux à cause de la situation dans laquelle il s'était mise face à un inconnu, il se releva, remis sa tenue en place et s’appuya contre l’une des cloisons.
- -Merci, au fait. Fit-il à l’intention de celui qui avait malgré tout retenu le départ de l’ascenseur.
Un bon samaritain qui tenait dans sa main un papier et qui lui jetait un regard intrigué. Oh, il ne fallu pas bien longtemps à Laszló pour comprendre qu’il s’agissait de l’un de ses papiers à lui.
-Je crois que c’est à moi …, ajouta-t-il en pointant du doigt le document.
@Solal Windsor
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Re: (Solal) Any story worth telling is worth telling twice.
Sam 22 Juin 2019 - 17:18
Savoir se repérer dans le labyrinthe que forme le Ministère de la Magie, ce n’est pas une chose aisée. Solal le sait et il l’admet bien volontiers. Lui-même a eu beaucoup de mal pour apprendre à s’orienter quand il est arrivé dans ces lieux. Il lui est même arrivé de se demander à plusieurs reprises si les autres Ministères magiques des différents pays étaient aussi complexes. Cela dit, il n’a jamais eu l’occasion d’aller le vérifier par ses propres moyens. Apprendre les couloirs du Ministère britannique lui prend déjà bien suffisamment de temps. Enfin, ce n’est pas très étonnant vu tous les départements qui sont regroupés à cet endroit. Le principal, c’est qu’il connaisse le chemin à prendre pour aller dans celui où il travaille. Et c’est le cas, heureusement. D’ailleurs, c’est de là qu’il vient, le trentenaire. A travailler dans la recherche et le contrôle des dragons, il n’est pas rare qu’il ait quelques rapports à fournir à ses supérieurs. Et puis, il aime bien venir ici. Il y croise des collègues, parfois des gens qu’il peut apprécier, parfois moins. Des amis ? On ne peut pas vraiment dire que ça court les couloirs. Mais il s’en fiche pas mal, à vrai dire. Pour lui, le travail, c’est différent. Il n’est pas là pour se faire des amis sur le long terme.
Quoi qu’il en soit, il a terminé ce qu’il avait à faire pour le moment. Son premier réflexe est de chercher l’ascenseur. Beaucoup plus simple que d’errer dans les couloirs à la recherche de tous les escaliers. Personne ne fait ça, à part ceux qui ont du temps à perdre, probablement. Mais il estime que ce n’est pas son cas. Alors il utilise les technologies qui sont mises à sa disposition. Solal se glisse dans la cage d’ascenseur pile avant que ce dernier ne ferme. Il appuie sur le bouton du rez-de-chaussée et c’est parti. A côté de lui, il y a une jeune femme mais il n’y fait pas attention. Le seul moment où il daigne poser ses yeux sur elle, c’est lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrent quelques étages plus bas pour la laisser descendre. Sol’ a commencé à sortir également avant de se rendre compte que lui n’était pas arrivé à destination. Sans attendre plus longtemps, il retourne dans la cage d’ascenseur. Et là, c’est le drame.
Il allait repartir… Jusqu’à ce qu’un inconnu lui hurle de retenir l’ascenseur. Bon, très bien. Il n’a aucune raison de faire patienter ce pauvre sorcier. Suite à la demande, le dragonologue pose sa main droite dans l’ouverture de l’ascenseur afin que les portes de ce dernier se réouvrent complètement. Les choses auraient pu bien se passer en s’arrêtant là. Mais non. Voilà que Solal voit l’autre sorcier qui commence littéralement à s’étaler. Le premier réflexe de l’animagus étant de se décaler en faisant un pas sur le côté pour ne pas se recevoir le garçon sur la figure. Le retenir ? Non, c’est beaucoup trop surfait. Le jeune homme semble jurer dans une langue que Sol’ ne connaît pas et il préfère ne pas relever. « Je vous en prie. », qu’il répond aux remerciements, en respectant les codes de la politesse. Dans le même temps, Solal s’est baissé pour ramasser les papiers tombés dans la magnifique chute du garçon. Sol’ n’a pas l’intention de les lire et de se mêler de ce qui ne le regarde pas, à la base… Mais voilà. Par réflexe, ses yeux, attirés par la grosse écriture du titre, glisse sur le papier et fatalement, il finit par lire. Il écarquille les yeux avant de reporter un air intrigué sur le jeune homme qui lui rappelle plus ou moins gentiment que ces documents lui appartiennent. « Je… Oui, excusez-moi. Tenez. », lui dit-il en lui tendant les papiers ramassés. « Loin de moi l’idée de me mêler de ce qui ne me regarde pas, vraiment, mais… Comment dire… Vous êtes mort ? », la question est posée, sans fioriture, sans tourner autour du pot. Il est comme ça Solal : franc, direct. Quand quelque chose l’intrigue, il doit obtenir des réponses, quitte à être brut dans ses paroles. Ce cas l’intrigue pour sa singularité. Il n’a pas souvenir d’avoir déjà rencontré un sorcier censé être décédé.
@Laszló Széchényi
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