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I would prefer to be kissing you rather than missing you (Luigi)
Sam 15 Juin 2019 - 23:21
En pleine période d'examens, Stan préférait ne pas trop quitter son appartement afin d'avoir tout le nécessaire à portée de main lors de ses séances de révision. S'il comptait convaincre ses parents du bien fondé de sa relation avec Luigi, maintenir d'aussi bons résultats que les années précédentes était essentiel. De toute façon, échouer à son année n'était pas une option quoi qu’il arrive. Depuis quelques temps, les rencontres des deux amants se faisaient donc plus fréquemment chez Stan qu’à la cabane du garde-chasse. Entre la présence un peu envahissante de Siméon et celle plus discrète de Nouky, les lieux ne leur offraient pas toujours une intimité optimale, mais c’était mieux que rien. D’autant plus qu’ils n’étaient pas certains de pouvoir encore se fréquenter une fois que le sujet aurait été abordé avec M. et Mme Czapsky, alors autant profiter au maximum de chaque moment.
Après avoir passé une nuit aussi agitée que plaisante dans les bras de son amant, Stan dormait paisiblement quand son sommeil fut interrompu par la sonnerie de la porte d'entrée. Il se réveilla en sursaut et jeta instinctivement un regard à la pendule qui indiquait approximativement huit heure et demi avant de se rappeler que c'était samedi et qu'il avait donc tout le loisir de dormir un peu plus s'il en ressentait le besoin. Ses yeux tombèrent ensuite sur le visage de Luigi, souriant et visiblement réveillé depuis plus longtemps que lui. Émergeant doucement Stan s'adressa à son amant.
" Si c'est Sim qui est trop défoncé pour ouvrir la porte, rappelle moi d'aller le réveiller d'ici deux ou trois heures, quand il se sera bien endormi."
Luigi rit un peu.
"Promis."
Maintenant bien réveillé, Stan s'approcha pour embrasser l'italien. Il était toujours de bonne humeur lorsqu'il se réveillait à ses côtés, même en ce moment avec le stress des examens. Luigi lui ouvrit les bras tout en lui rendant son baiser puis le polonais alla se lover contre son amant. Le regardant avec tendresse il le questionna sur la suite du programme.
"Tu veux aller déjeuner tout de suite?"
"On est pas pressé."
Bien d'accord avec cette affirmation, le grymm lui sourit, restant collé à lui. Il se tendit cependant en entendant frapper à la porte de sa chambre. Simenon ne frappait pas et Nouky le faisait avec beaucoup moyen d'assurance. Les deux amants tournèrent leur regard vers la porte qui s'ouvrit rapidement sur Irina. D'abord souriante, l'expression de la mère de Stan se figea dans une certaine neutralité et son regard se fit plus dur. Elle garda d'abord le silence, paraissant de plus en plus en colère à mesure qu'elle dévisageait Luigi alors que ce dernier conservait une expression neutre. Faisant de son mieux pour éviter le regard d'Irina, son fils guettait tout à même le moment ou elle s'exprimerait. Au bout de quelques secondes, elle ferma les yeux le temps de prendre une inspiration un peu plus profonde en pinçant les lèvres. Il craignait d'entendre sa réaction.
"Stanislav. Je vous attends dans le salon toi et ton...ami."
Elle avait naturellement utilisé sa langue natale, ne se souciant pas d'être comprise par quelqu'un d'autre que son fils et le mot "ami" avait été prononcé avec un dégoût manifeste. Elle tourna aussitôt les talons et claqua la porte derrière elle. Ce n'est qu'une fois Irina partie que Luigi attira Stan contre lui pour l'embrasser puis lui dit avec tristesse.
"Je vais m'en aller amore mio. Ne dis rien à ta mère pour l'idée d'Aaron. C'est inutile."
Le grymm était encore sous le choc, n'arrivant pas à comprendre comment la situation avait pu si mal tourner en si peu de temps. La visite de sa mère n'était évidemment pas prévu, sinon il n'aurait pas invité Luigi à rester la veille. Si Stan avait choisi d'attendre la fin de ses examens pour parler à ses parents, c'était principalement parce qu'il avait peur de ce que cet échange donnerait, bien conscient que ce ne serait pas une partie de plaisir. Mais la réaction qu'avait eut sa mère l'avait définitivement convaincu qu'elle n'accepterait pas la moindre concession. Luigi avait raison, c'était inutile. Envisageant l'espace d'un instant de le choisir lui plutôt que ses parents, il garda l'italien contre lui en silence. Ils restèrent ainsi un moment jusqu'à ce que Luigi le repousse doucement.
"Je vais y aller maintenant."
Stan hocha la tête, bien conscient que c'était sûrement la dernière fois qu'il le voyait. Il n'arrivait pas vraiment à se représenter cette idée, mais il sentait tout de même une boule de former dans sa gorge et sa voix était tremblante. Il avait envie de lui dire qu'il l'aimait mais il se retint. Il le savait très bien de toute façon et ça ne serait que plus difficile de le rappeler.
"Au revoir."
Luigi se leva et s'habilla rapidement. Il se dirigea vers la porte et adressa un sourire triste à Stan.
"Tu me manqueras."
Incapable d'articuler le moindre son, l'intéressé se contenta de hocher la tête. Il sortit du lit d'un mouvement lent et commença également à s'habiller. Affronter le jugement de sa mère ne l'inquiétait plus vraiment, il allait faire ce qu'elle attendrait de lui, donc tout s'arrangerait au final. Stan avait comme l'impression que son esprit était embrumé depuis qu'il avait compris que le moment qu'il redoutait tant venait d'arriver. Il agissait plus par automatisme qu'autre chose, son esprit préférant vagabonder pour ne surtout pas se concentrer sur ce qui était en train de se produire.
Une tasse de thé à la main, Irina attendait patiemment les garçons. La colère avait laissé place à un masque froid sur lequel il était difficile de lire la moindre émotion. Elle affichait simplement le sourire de façade qui était devenu sa marque de fabrique depuis longtemps. Lorsqu'elle vit Luigi prendre la direction de la sortie, elle l'interpella immédiatement.
"Quelle déception. J'aurais espéré que quitte à partager son lit avec le premier venu, mon fils aurait tout de même choisir quelqu'un avec un minimum d'éducation. La moindre des choses serait de venir vous présenter."
Plantée au milieu du salon, Irina braquait ses yeux clairs et accusateurs sur Luigi. Elle s'était adressé à lui en anglais, mais chacun de ses mots étaient emprunt d'un fort accent polonais.
Après avoir passé une nuit aussi agitée que plaisante dans les bras de son amant, Stan dormait paisiblement quand son sommeil fut interrompu par la sonnerie de la porte d'entrée. Il se réveilla en sursaut et jeta instinctivement un regard à la pendule qui indiquait approximativement huit heure et demi avant de se rappeler que c'était samedi et qu'il avait donc tout le loisir de dormir un peu plus s'il en ressentait le besoin. Ses yeux tombèrent ensuite sur le visage de Luigi, souriant et visiblement réveillé depuis plus longtemps que lui. Émergeant doucement Stan s'adressa à son amant.
" Si c'est Sim qui est trop défoncé pour ouvrir la porte, rappelle moi d'aller le réveiller d'ici deux ou trois heures, quand il se sera bien endormi."
Luigi rit un peu.
"Promis."
Maintenant bien réveillé, Stan s'approcha pour embrasser l'italien. Il était toujours de bonne humeur lorsqu'il se réveillait à ses côtés, même en ce moment avec le stress des examens. Luigi lui ouvrit les bras tout en lui rendant son baiser puis le polonais alla se lover contre son amant. Le regardant avec tendresse il le questionna sur la suite du programme.
"Tu veux aller déjeuner tout de suite?"
"On est pas pressé."
Bien d'accord avec cette affirmation, le grymm lui sourit, restant collé à lui. Il se tendit cependant en entendant frapper à la porte de sa chambre. Simenon ne frappait pas et Nouky le faisait avec beaucoup moyen d'assurance. Les deux amants tournèrent leur regard vers la porte qui s'ouvrit rapidement sur Irina. D'abord souriante, l'expression de la mère de Stan se figea dans une certaine neutralité et son regard se fit plus dur. Elle garda d'abord le silence, paraissant de plus en plus en colère à mesure qu'elle dévisageait Luigi alors que ce dernier conservait une expression neutre. Faisant de son mieux pour éviter le regard d'Irina, son fils guettait tout à même le moment ou elle s'exprimerait. Au bout de quelques secondes, elle ferma les yeux le temps de prendre une inspiration un peu plus profonde en pinçant les lèvres. Il craignait d'entendre sa réaction.
"Stanislav. Je vous attends dans le salon toi et ton...ami."
Elle avait naturellement utilisé sa langue natale, ne se souciant pas d'être comprise par quelqu'un d'autre que son fils et le mot "ami" avait été prononcé avec un dégoût manifeste. Elle tourna aussitôt les talons et claqua la porte derrière elle. Ce n'est qu'une fois Irina partie que Luigi attira Stan contre lui pour l'embrasser puis lui dit avec tristesse.
"Je vais m'en aller amore mio. Ne dis rien à ta mère pour l'idée d'Aaron. C'est inutile."
Le grymm était encore sous le choc, n'arrivant pas à comprendre comment la situation avait pu si mal tourner en si peu de temps. La visite de sa mère n'était évidemment pas prévu, sinon il n'aurait pas invité Luigi à rester la veille. Si Stan avait choisi d'attendre la fin de ses examens pour parler à ses parents, c'était principalement parce qu'il avait peur de ce que cet échange donnerait, bien conscient que ce ne serait pas une partie de plaisir. Mais la réaction qu'avait eut sa mère l'avait définitivement convaincu qu'elle n'accepterait pas la moindre concession. Luigi avait raison, c'était inutile. Envisageant l'espace d'un instant de le choisir lui plutôt que ses parents, il garda l'italien contre lui en silence. Ils restèrent ainsi un moment jusqu'à ce que Luigi le repousse doucement.
"Je vais y aller maintenant."
Stan hocha la tête, bien conscient que c'était sûrement la dernière fois qu'il le voyait. Il n'arrivait pas vraiment à se représenter cette idée, mais il sentait tout de même une boule de former dans sa gorge et sa voix était tremblante. Il avait envie de lui dire qu'il l'aimait mais il se retint. Il le savait très bien de toute façon et ça ne serait que plus difficile de le rappeler.
"Au revoir."
Luigi se leva et s'habilla rapidement. Il se dirigea vers la porte et adressa un sourire triste à Stan.
"Tu me manqueras."
Incapable d'articuler le moindre son, l'intéressé se contenta de hocher la tête. Il sortit du lit d'un mouvement lent et commença également à s'habiller. Affronter le jugement de sa mère ne l'inquiétait plus vraiment, il allait faire ce qu'elle attendrait de lui, donc tout s'arrangerait au final. Stan avait comme l'impression que son esprit était embrumé depuis qu'il avait compris que le moment qu'il redoutait tant venait d'arriver. Il agissait plus par automatisme qu'autre chose, son esprit préférant vagabonder pour ne surtout pas se concentrer sur ce qui était en train de se produire.
Une tasse de thé à la main, Irina attendait patiemment les garçons. La colère avait laissé place à un masque froid sur lequel il était difficile de lire la moindre émotion. Elle affichait simplement le sourire de façade qui était devenu sa marque de fabrique depuis longtemps. Lorsqu'elle vit Luigi prendre la direction de la sortie, elle l'interpella immédiatement.
"Quelle déception. J'aurais espéré que quitte à partager son lit avec le premier venu, mon fils aurait tout de même choisir quelqu'un avec un minimum d'éducation. La moindre des choses serait de venir vous présenter."
Plantée au milieu du salon, Irina braquait ses yeux clairs et accusateurs sur Luigi. Elle s'était adressé à lui en anglais, mais chacun de ses mots étaient emprunt d'un fort accent polonais.
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Re: I would prefer to be kissing you rather than missing you (Luigi)
Dim 16 Juin 2019 - 10:21
Donner le change. C’est un art que je maitrise plutôt bien en général. Mais devant Stan, ça m’est quasiment impossible et je dois faire des efforts considérables pour y parvenir. C’est la certitude que je ne dois pas flancher pour ne pas lui rendre les choses plus difficiles qui me permet d’y parvenir. En voyant le dégoût dans le regard de sa mère posé sur moi, j’ai compris que tous nos espoirs étaient vains. Tenter de négocier ne rendrait la situation que plus douloureuse et je refuse d’infliger ça à Stan. Je n’ai pas la force de formuler à un réel adieu alors que je franchis le seuil de sa chambre et c’est d’un pas rapide que je me dirige vers le salon principal pour le traverser et quitter l’appartement sans me retourner. Car si je me retourne je ne suis pas certain que je parviendrai à respecter ma parole. Mais c’est sans compter sur sa mère qui ne manque pas de m'interpeler en me voyant passer. La main sur la poignée de la porte, je me fige. Il me suffirait de l’ouvrir et de franchir les quelques pas restant pour traverser le hall et quitter les lieux. Mais j’ai l’intuition que la colère d’Irina se reporterait alors sur mon amant. Je lâche alors lentement la poignée pour me tourner vers elle et affronter son regard. Comme à chaque fois que j’utilise une langue que je ne maîtrise pas bien, c’est mon accent italien qui ressort alors que je m’adresse à elle en polonais.
- Je sais que vous êtes legilimens. Vous ne pouvez pas lire dans les pensées de votre fils mais dans les miennes si. Vous savez donc pourquoi je pars et si vous avez un peu de considération pour votre fils, vous lui épargnerez l’épreuve de laisser nos adieux s’éterniser.
Elle fronce les sourcils et me regarde, visiblement furieuse.
- Vous auriez dû penser à ça avant de débouler dans la vie de mon fils et de le pousser à remettre en cause tout ce que je lui ai toujours appris.
Je secoue la tête.
- Stan n’a jamais rien remis en cause et vous le savez. Il est prêt à renoncer à être heureux pour suivre vos principes.
C’est à cet instant que Stan arrive à son tour dans le salon et sa mère se tourne vers lui pour me désigner.
- Je t'interdis de le laisser partir comme ça. J'exige des explications.
J’adresse un regard désolé à mon amant et attends simplement devant la porte du salon pour ne pas envenimer la situation. Il semble complètement perdu alors que son regard passe de sa mère à moi. Ça n’arrange rien à la colère d’Irina qui s’impatiente.
- Stanislav !
Stan soupire et me regarde avec un air d'excuse.
- S'il te plait…
Je ne suis pas certain de combien de temps je parviendrai à donner le change mais je hoche malgré tout lentement la tête et fais un pas en avant pour leur signifier que je vais rester un peu plus longtemps. Peu importe combien il m’est douloureux de rester près de Stan alors que je l’ai déjà perdu, je resterai aussi longtemps qu’il le faudra si ça peut apaiser la colère de sa mère ou au moins la diriger contre moi plutôt que contre lui.
- Je sais que vous êtes legilimens. Vous ne pouvez pas lire dans les pensées de votre fils mais dans les miennes si. Vous savez donc pourquoi je pars et si vous avez un peu de considération pour votre fils, vous lui épargnerez l’épreuve de laisser nos adieux s’éterniser.
Elle fronce les sourcils et me regarde, visiblement furieuse.
- Vous auriez dû penser à ça avant de débouler dans la vie de mon fils et de le pousser à remettre en cause tout ce que je lui ai toujours appris.
Je secoue la tête.
- Stan n’a jamais rien remis en cause et vous le savez. Il est prêt à renoncer à être heureux pour suivre vos principes.
C’est à cet instant que Stan arrive à son tour dans le salon et sa mère se tourne vers lui pour me désigner.
- Je t'interdis de le laisser partir comme ça. J'exige des explications.
J’adresse un regard désolé à mon amant et attends simplement devant la porte du salon pour ne pas envenimer la situation. Il semble complètement perdu alors que son regard passe de sa mère à moi. Ça n’arrange rien à la colère d’Irina qui s’impatiente.
- Stanislav !
Stan soupire et me regarde avec un air d'excuse.
- S'il te plait…
Je ne suis pas certain de combien de temps je parviendrai à donner le change mais je hoche malgré tout lentement la tête et fais un pas en avant pour leur signifier que je vais rester un peu plus longtemps. Peu importe combien il m’est douloureux de rester près de Stan alors que je l’ai déjà perdu, je resterai aussi longtemps qu’il le faudra si ça peut apaiser la colère de sa mère ou au moins la diriger contre moi plutôt que contre lui.
- InvitéInvité
Re: I would prefer to be kissing you rather than missing you (Luigi)
Dim 16 Juin 2019 - 20:16
Stanislav avait vraiment hésité à retenir Luigi. Il était bien placé pour savoir à quel point ce moment allait être horrible pour lui mais savait que sa mère ne cédera pas et qu'aller contre elle ne ferait que renforcer sa colère. Il avait du mal à se rendre compte de ce qui était en train de se passer. A plusieurs reprises depuis qu'ils avaient décidé de parler à ses parents, Stan avait essayé de se préparer à l'idée de perdre Luigi pour toujours. Il s'était imaginé plusieurs fois la tristesse et la douleur que ce serait mais il ne s'attendait pas du tout à ça. Maintenant que la situation se présentait, il ne ressentait rien. Non pas qu'il était indifférent, il était simplement vide. Son esprit tournait au ralentit et plus rien ne semblait vraiment avoir de sens ni d'importance. C'était une sensation très étrange, mais en même temps assez salvatrice; au moins il pouvait donner l'illusion d'être là. Et pourtant, il avait la certitude que le brouillard finirait par se dissiper et redoutait ce moment. En attendant, il s'approcha de l'un des canapés pour s'y asseoir, pas vraiment préparé à affronter sa mère mais bien conscient que la fuir serait pire que tout. Sans bouger de sa position, Irina désigna le salon à Luigi, lui adressant un sourire méprisant. Le grymm regrettait déjà d'avoir retenu son amant. il se doutait que sa mère avait pour projet d'utiliser la legilimancie pour en apprendre plus sur leur relation et qu'elle n'accepterait le départ de Luigi qu'une fois qu'elle aurait répondu à toutes les questions qu'elle se posait.
Luigi s'approcha d'avantage mais resta debout, le visage fermé. Irina lui jeta un regard mauvais sûrement irritée par les pensés de l'italien avant de tourner son regard vers son fils.
"Je ne sais toujours pas qui il est."
Stan savait très bien ce qui intéressait sa mère. Il se tourna vers son amant, attendant de voir sa réaction et prêt à répondre pour lui si besoin. Il n'eut pas à le faire.
"Je m'appelle Luigi Caravatti. Je travaille à l'université."
Reconnaissant appartement le patronyme, Irina haussa un sourcil. Stan ne savait pas trop ce qu'Irina pensait de la famille de Luigi mais une part de lui espérait que sa limiterait son agressivité à l'égard du jeune homme. Elle fronça légèrement les yeux comme si elle n'était pas sûre d'avoir bien compris, Stan savait également que c'était un truc qu'elle avait parfois quand elle cherchait à fouiller plus en profondeur l'esprit de quelqu'un.
"Caravatti? Vos parents sont pourtant des gens respectables."
" Je ne suis pas certain d'avoir la même définition que vous du mot respectable."
A la façon dont Irina regarda Luigi, Stan devina qu'elle n'aimait pas les pensées de Luigi dont il ne pouvait que trop bien deviner la teneur. Il décida d'intervenir avant que les choses ne dégénèrent trop, connaissant le caractère explosif de sa mère.
"Est-ce que tu as d'autres question ou Luigi peut partir?"
Irina le fusilla du regard. Ce n'était pas la première fois que son fils lui tenait tête, mais qu'il le fasse au profit de l'italien l'irritait particulièrement et il le savait.
"J'ai d'autres questions."
Luigi restait calme, mais il semblait évidemment qu'il prenait sur lui et le grymm lui était extrêmement reconnaissant d'accepter de se livrer au jeu cruel d'Irina. Elle enchaîna, poursuivant son interrogatoire, visiblement sans se soucier de ce qu'elle infligeait aux deux jeunes hommes.
"Depuis combien de temps dure cette histoire ridicule? Et qu'est ce qui s'est passé ?"
Stan soupira. Il aurait préféré que les circonstances de leur rencontre et ce qui avait suivi ne soient pas évoquées par sa mère afin de ne pas mêler Charlie à tout ça.
"Depuis le début du mois de mars environ. Et...ça s'est juste passé. Je ne pourrais pas te l'expliquer."
Même aujourd'hui, le grymm ne comprenait pas tout à fait comment ils en étaient arrivés là. De toute façon ça n'avait aucune importance, c'était fini. Cette idée commençait doucement à faire sens dans sa tête et la torpeur dans laquelle il était s'estompait à mesure que son visage se fermait. Irina se tourna vers Luigi, Stan n'avait pas de doute sur ce qu'elle était en train de faire. Visiblement une nouvelle fois contrariée par ce qu'elle voyait dans la tête de l'italien, son expression de durcir un peu plus.
"Qui est au courant?"
"Simeon. C'est tout."
Stan s'était légèrement réveillé suite à cette question et avait répondu un peu trop rapidement pour ne pas éveillé les soupçons de sa mère. Irina afficha une expression suspicieuse et s'adressa à Luigi.
"Qui d'autre?"
Luigi s'approcha d'avantage mais resta debout, le visage fermé. Irina lui jeta un regard mauvais sûrement irritée par les pensés de l'italien avant de tourner son regard vers son fils.
"Je ne sais toujours pas qui il est."
Stan savait très bien ce qui intéressait sa mère. Il se tourna vers son amant, attendant de voir sa réaction et prêt à répondre pour lui si besoin. Il n'eut pas à le faire.
"Je m'appelle Luigi Caravatti. Je travaille à l'université."
Reconnaissant appartement le patronyme, Irina haussa un sourcil. Stan ne savait pas trop ce qu'Irina pensait de la famille de Luigi mais une part de lui espérait que sa limiterait son agressivité à l'égard du jeune homme. Elle fronça légèrement les yeux comme si elle n'était pas sûre d'avoir bien compris, Stan savait également que c'était un truc qu'elle avait parfois quand elle cherchait à fouiller plus en profondeur l'esprit de quelqu'un.
"Caravatti? Vos parents sont pourtant des gens respectables."
" Je ne suis pas certain d'avoir la même définition que vous du mot respectable."
A la façon dont Irina regarda Luigi, Stan devina qu'elle n'aimait pas les pensées de Luigi dont il ne pouvait que trop bien deviner la teneur. Il décida d'intervenir avant que les choses ne dégénèrent trop, connaissant le caractère explosif de sa mère.
"Est-ce que tu as d'autres question ou Luigi peut partir?"
Irina le fusilla du regard. Ce n'était pas la première fois que son fils lui tenait tête, mais qu'il le fasse au profit de l'italien l'irritait particulièrement et il le savait.
"J'ai d'autres questions."
Luigi restait calme, mais il semblait évidemment qu'il prenait sur lui et le grymm lui était extrêmement reconnaissant d'accepter de se livrer au jeu cruel d'Irina. Elle enchaîna, poursuivant son interrogatoire, visiblement sans se soucier de ce qu'elle infligeait aux deux jeunes hommes.
"Depuis combien de temps dure cette histoire ridicule? Et qu'est ce qui s'est passé ?"
Stan soupira. Il aurait préféré que les circonstances de leur rencontre et ce qui avait suivi ne soient pas évoquées par sa mère afin de ne pas mêler Charlie à tout ça.
"Depuis le début du mois de mars environ. Et...ça s'est juste passé. Je ne pourrais pas te l'expliquer."
Même aujourd'hui, le grymm ne comprenait pas tout à fait comment ils en étaient arrivés là. De toute façon ça n'avait aucune importance, c'était fini. Cette idée commençait doucement à faire sens dans sa tête et la torpeur dans laquelle il était s'estompait à mesure que son visage se fermait. Irina se tourna vers Luigi, Stan n'avait pas de doute sur ce qu'elle était en train de faire. Visiblement une nouvelle fois contrariée par ce qu'elle voyait dans la tête de l'italien, son expression de durcir un peu plus.
"Qui est au courant?"
"Simeon. C'est tout."
Stan s'était légèrement réveillé suite à cette question et avait répondu un peu trop rapidement pour ne pas éveillé les soupçons de sa mère. Irina afficha une expression suspicieuse et s'adressa à Luigi.
"Qui d'autre?"
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Re: I would prefer to be kissing you rather than missing you (Luigi)
Sam 22 Juin 2019 - 13:58
J'ai déjà eu l'occasion de me prêter à ce genre d'exercice et aussi déplaisant soit-il, aussi douloureuse soit la situation, ma volonté de protéger Stan me permet de rester assez concentré pour ne laisser voir à sa mère que ce que je veux bien lui révéler. Je devine immédiatement le piège de sa dernière question et la réponse trop rapide de mon amant est loin de la satisfaire. Concentrant mes pensées sur l'incident avec Simeon, je les laisse dériver vers ce qui s'est passé un peu plus tôt ce jour là et consens à admettre que le colocataire de Stan n'est pas le seul à savoir.
- Stan tenait à garder le secret mais Nouky a également compris ce qu'il y avait entre nous.
Je peux voir qu'elle se concentre et je devine qu'elle cherche dans mes pensées ce que je peux bien lui cacher. Elle se tourne alors à nouveau vers son fils en plissant les yeux et il lève les siens au ciel de cet air exaspéré qu'il a souvent avec les gens.
- Vraiment ?
Une lueur mauvaise brille dans son regard alors qu'elle le pose à nouveau sur moi pour cracher son venin.
- Je me suis dit que si tu étais aussi affecté qu'il se l'imagine, ça aurait surement fonctionné.
Je devine qu'elle essaie de me déstabiliser en mettant les talents d'occlumancie de Stan sur le compte d'une forme d'indifférence mais je ne me laisserai pas avoir. En fait je donnerais n'importe quoi pour que ce qu'elle tente d'insinuer soit vrai. Savoir que Stan ne souffre pas autant que moi serait une maigre consolation mais une consolation quand même. Visiblement très en colère contre sa mère, je le vois serrer les poings et la mâchoire.
- Arrête !
Posant directement les yeux sur lui pour la première fois depuis le début de la conversation, j'adresse à mon amant un regard doux pour tenter de l'apaiser.
- C'est rien. Ne t'en fais pas pour moi.
N'appréciant visiblement pas la réaction de son fils, Irina soutient son regard jusqu'à ce qu'il finisse par céder et détourner les yeux pour m'adresser un regard triste.
- Tu devrais y aller. Merci.
Irina se contente de croiser les bras et lorsque j'amorce un mouvement pour partir, elle esquisse un sourire satisfait en commentant.
- Bon débarras.
Je ne relève pas l'affront, tournant simplement les talons le coeur lourd. En quittant la pièce je peux voir Nouky qui attend dans le couloir et pose sur moi un regard triste en me faisant au revoir de la main. Je ne retiens déjà plus mes larmes alors que je lui réponds par un sourire triste en murmurant.
- Prends soin de lui pour moi d'accord ? Adieu Nouky.
C'est sur ces derniers mots que je franchis le seuil de l'appartement pour transplaner sitôt arrivé dans la rue.
- Stan tenait à garder le secret mais Nouky a également compris ce qu'il y avait entre nous.
Je peux voir qu'elle se concentre et je devine qu'elle cherche dans mes pensées ce que je peux bien lui cacher. Elle se tourne alors à nouveau vers son fils en plissant les yeux et il lève les siens au ciel de cet air exaspéré qu'il a souvent avec les gens.
- Vraiment ?
Une lueur mauvaise brille dans son regard alors qu'elle le pose à nouveau sur moi pour cracher son venin.
- Je me suis dit que si tu étais aussi affecté qu'il se l'imagine, ça aurait surement fonctionné.
Je devine qu'elle essaie de me déstabiliser en mettant les talents d'occlumancie de Stan sur le compte d'une forme d'indifférence mais je ne me laisserai pas avoir. En fait je donnerais n'importe quoi pour que ce qu'elle tente d'insinuer soit vrai. Savoir que Stan ne souffre pas autant que moi serait une maigre consolation mais une consolation quand même. Visiblement très en colère contre sa mère, je le vois serrer les poings et la mâchoire.
- Arrête !
Posant directement les yeux sur lui pour la première fois depuis le début de la conversation, j'adresse à mon amant un regard doux pour tenter de l'apaiser.
- C'est rien. Ne t'en fais pas pour moi.
N'appréciant visiblement pas la réaction de son fils, Irina soutient son regard jusqu'à ce qu'il finisse par céder et détourner les yeux pour m'adresser un regard triste.
- Tu devrais y aller. Merci.
Irina se contente de croiser les bras et lorsque j'amorce un mouvement pour partir, elle esquisse un sourire satisfait en commentant.
- Bon débarras.
Je ne relève pas l'affront, tournant simplement les talons le coeur lourd. En quittant la pièce je peux voir Nouky qui attend dans le couloir et pose sur moi un regard triste en me faisant au revoir de la main. Je ne retiens déjà plus mes larmes alors que je lui réponds par un sourire triste en murmurant.
- Prends soin de lui pour moi d'accord ? Adieu Nouky.
C'est sur ces derniers mots que je franchis le seuil de l'appartement pour transplaner sitôt arrivé dans la rue.
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