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Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Dim 21 Fév 2010 - 18:24
L'amour n'avait jamais été aussi présent à Hungcalf ; son parfum rosé hantait les lieux et apaisait les coeurs endoloris des étudiants, dont l'attaque du loup-garou n'avait été que sueurs froides et cauchemars. Pour ma part au contraire, j'exécrais cet excès de mièvrerie qui me rendait nauséeux ; l'amour en l'écrin de mon palpitant n'avait réussi qu'à le broyer un peu plus au contraire. Et la femme que j'aimais, à présent si éloignée de moi par mes propres moyens, hantait mes rêves dans quelques brumes nocturnes qui m'étaient insupportables. Aussi cette date fatidique de la Saint-Valentin demeurait pour moi, et avait toujours été, ni plus ni moins qu'un élan général niaiseux et inutile ; ces jours-ci n'étaient pour moi que propices à éviter les demoiselles souhaitant un tête à tête éphémère dans un couloir désert pour mieux me remettre missive parfumée ou boite de chocolats fourrés à la liqueur d'un quelconque filtre d'amour. Malheureusement pour nous, junkies libertins aux moeurs bien loin de demeurer romantiques, cette année avait été tout autre puisqu'il nous avait été imposé une coupe magique étrange décidant de quelques rendez-vous romantiques voire onéreux pour certains. D'abord bien plus que sceptique et agacé, je m'étais résigné à ne pas participer à cette démonstration stupide donnée en l'honneur de cupidon, mais bien vite un fait trop important vint changer la donne : l'on désignait cette année le pire amant de cette manifestation amoureuse, pour celui ne respectant pas les conditions. Bien trop fier, et surtout de mesure à relever le défi pour mieux conserver ma réputation infaillible de bourreau des coeurs parfois trop enfiellé et mesquin, je finis finalement par me prêter au jeu, invitant de ce fait la jeune Orphée pour une soirée qui se voulait romantique. Certes, j'avais pour la Summerbee quelques ressentiments farouches et inexpliqués, quoique apaisés par ses derniers aveux lors de notre tête à tête involontaire dans les vestiaires de quiddicth, néanmoins je ne pouvais laisser l'affront d'une fête stupide gâcher par quelques absurdités ma réputation. Il me fallait donc mettre de côté toute ma rancoeur pour Orphée, car même si cette dernière était à présent allégée par les doux mots de la belle demoiselle, il demeurait en moi encore assez de scepticisme pour me méfier de cette brunette trop proche de Sateene. Ce fut finalement dans un élan gentleman, que je lui envoyais un parchemin avec l'heure et le lieu de notre rendez-vous, accompagné d'un présent de ma part : une somptueuse robe au dos échancré de couleur rouge d'un rubis des plus purs, offerte alors pour la demoiselle par mes soins, et ce pour notre tête à tête. Ainsi donc ce soir, je me ferais bien plus prince que bourreau, résigné avec douceur et acharnement à faire passer une soirée de rêve à la douce, pour le seul compte de ma réputation illustre qui me tenait bien trop à coeur.
Vingt heures du soir sonnèrent tandis que seul à ma table et en avance, je me retrouvais donc dans le fameux restaurant se devant d'être le lieu de notre rendez-vous. Les tapisseries ocres et dorées s'alliaient avec l'atmosphère fastueuse des lieux ; la salle parée de ses plus beaux atouts n'avait été habillée de couverts en argent et de verres en cristal, que pour des clients fortunés et appartenant à une classe sociale trop élevée. Moi-même ainsi vêtu d'un costume sombre et d'une chemise blanche, mon parfum épicé et suave planant autour de ma personne, je demeurais néanmoins à mon aise dans mes atouts de prince. Issu d'une famille de sangs purs aux revenus plus qu'acceptables, les restaurants de la sorte, impressionnants en prime abord pour quiconque n'avait guère l'habitude, demeuraient pour moi des lieux trop bien connus malgré mon appartenance estudiantine au monde de la dépravation. De par mon père trop fortuné néanmoins, car médicomage renommé, j'avais acquis depuis enfant les règles de la bienséance et l'éthique des grands princes de ce monde. Je savais me tenir avec diplomatie, acquiescer les plus vaniteux mais richissimes sorciers sans rien dire, je savais déposer quelques chastes baise-mains dans la plus noble des salutations... Autant d'habitudes que je ne voulais pas miennes, moi dont la musique sourde et l'alcool entêtant demeuraient mes seuls véritables amours dépravés. Bientôt néanmoins, je vis la silhouette gracile de Orphée portant ma robe offerte s'avancer à ma table, guidée par un serveur au costume étriqué : je me levais alors, ne daignant pas détourner mon regard fauve et charmant du sien dans un sourire divin et enjôleur, saisissant d'une main habile le bouquet de roses blanches que je tendais alors à ma Valentine du soir avec toute la noblesse qu'on ne me connaissait guère.
« Vous êtes si pure... C'est ce qu'elles signifient dans le langage des fleurs. » murmurais-je alors après lui avoir tendu le bouquet, observant sereinement sa beauté qui me semblait venimeuse, mais délicate, avant de reprendre. « Je savais que je n'aurais pas dû t'offrir cette robe. » fis-je alors avant de marquer une pause, convaincu que la douce devait sans doute retenir son souffle s'attendant sans doute à quelques paroles acerbes de ma part. Paroles acides qui d'ailleurs ne vinrent pas, mais se muèrent en un compliment délicieux tandis que je balayais rapidement la salle et les clients de mon regard sauvage. « Tu es splendide, elles vont toutes être farouchement jalouses . »
Un rôle, un jeu d'acteur, un autre moi : charmeur et charmant qui offrait une autre facette. Certes qui n'était pas celle me demeurant la plus courante ; je demeurais au naturel plus bourreau que prince, mais c'était néanmoins ce dernier qui sommeillait ce soir en moi. Il était hors de question que je ne laisse une soirée faillir à ma réputation. Je me rassis alors, comme le serveur invita Orphée à en faire de même, et une fois face à cette dernière, j'observais ses traits fins et délicats avant de reprendre dans un sourire du plus divin des parfums.
« Je sais que nous sommes partis sur de mauvaises bases, faisons une trêve. Au moins pour ce soir. C'est ta soirée, paraît-il, et il est vrai que ces derniers temps ont été difficiles pour nous tous. » murmurais-je alors avant d'arquer les sourcils d'une moue trop assurée. « A nous deux. »
Et d'un geste souverain, je levais ma coupe de champagne alors remplie par notre serveur attitré, avant de la porter à mes lèvres blêmes sans la quitter de mes yeux charbonneux.
Vingt heures du soir sonnèrent tandis que seul à ma table et en avance, je me retrouvais donc dans le fameux restaurant se devant d'être le lieu de notre rendez-vous. Les tapisseries ocres et dorées s'alliaient avec l'atmosphère fastueuse des lieux ; la salle parée de ses plus beaux atouts n'avait été habillée de couverts en argent et de verres en cristal, que pour des clients fortunés et appartenant à une classe sociale trop élevée. Moi-même ainsi vêtu d'un costume sombre et d'une chemise blanche, mon parfum épicé et suave planant autour de ma personne, je demeurais néanmoins à mon aise dans mes atouts de prince. Issu d'une famille de sangs purs aux revenus plus qu'acceptables, les restaurants de la sorte, impressionnants en prime abord pour quiconque n'avait guère l'habitude, demeuraient pour moi des lieux trop bien connus malgré mon appartenance estudiantine au monde de la dépravation. De par mon père trop fortuné néanmoins, car médicomage renommé, j'avais acquis depuis enfant les règles de la bienséance et l'éthique des grands princes de ce monde. Je savais me tenir avec diplomatie, acquiescer les plus vaniteux mais richissimes sorciers sans rien dire, je savais déposer quelques chastes baise-mains dans la plus noble des salutations... Autant d'habitudes que je ne voulais pas miennes, moi dont la musique sourde et l'alcool entêtant demeuraient mes seuls véritables amours dépravés. Bientôt néanmoins, je vis la silhouette gracile de Orphée portant ma robe offerte s'avancer à ma table, guidée par un serveur au costume étriqué : je me levais alors, ne daignant pas détourner mon regard fauve et charmant du sien dans un sourire divin et enjôleur, saisissant d'une main habile le bouquet de roses blanches que je tendais alors à ma Valentine du soir avec toute la noblesse qu'on ne me connaissait guère.
« Vous êtes si pure... C'est ce qu'elles signifient dans le langage des fleurs. » murmurais-je alors après lui avoir tendu le bouquet, observant sereinement sa beauté qui me semblait venimeuse, mais délicate, avant de reprendre. « Je savais que je n'aurais pas dû t'offrir cette robe. » fis-je alors avant de marquer une pause, convaincu que la douce devait sans doute retenir son souffle s'attendant sans doute à quelques paroles acerbes de ma part. Paroles acides qui d'ailleurs ne vinrent pas, mais se muèrent en un compliment délicieux tandis que je balayais rapidement la salle et les clients de mon regard sauvage. « Tu es splendide, elles vont toutes être farouchement jalouses . »
Un rôle, un jeu d'acteur, un autre moi : charmeur et charmant qui offrait une autre facette. Certes qui n'était pas celle me demeurant la plus courante ; je demeurais au naturel plus bourreau que prince, mais c'était néanmoins ce dernier qui sommeillait ce soir en moi. Il était hors de question que je ne laisse une soirée faillir à ma réputation. Je me rassis alors, comme le serveur invita Orphée à en faire de même, et une fois face à cette dernière, j'observais ses traits fins et délicats avant de reprendre dans un sourire du plus divin des parfums.
« Je sais que nous sommes partis sur de mauvaises bases, faisons une trêve. Au moins pour ce soir. C'est ta soirée, paraît-il, et il est vrai que ces derniers temps ont été difficiles pour nous tous. » murmurais-je alors avant d'arquer les sourcils d'une moue trop assurée. « A nous deux. »
Et d'un geste souverain, je levais ma coupe de champagne alors remplie par notre serveur attitré, avant de la porter à mes lèvres blêmes sans la quitter de mes yeux charbonneux.
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Re: Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Mar 23 Fév 2010 - 23:16
J’étais tranquillement entrain de discuter avec mon frère lorsque l’on frappa à la porte de ma chambre, le temps que j’aille ouvrir il n’y avait bien sur plus personne. Quelle ne fut pas ma surprise que de trouver devant le seuil un paquet cadeau joliment emballé avec un parchemin accroché, je pris la boite qui malgré sa taille était plutôt légère, vu que j’avais les bras encombré c’est mon frère qui referma la porte de la chambre. Je posais la boite sur mon lit et pris le parchemin pour le lire. Je du m’y reprendre à deux fois, tellement j’étais étonnée de son contenu et pour être sur que je ne rêvais pas je me suis mise à le lire à haute voix devant Jack qui lui-même en resta bouche bée.
« Lust m’invite pour la Saint Valentin, tu y crois toi ? »
« Tseuh chanceuse va. »
Je me suis assise un instant le temps de reprendre mes esprits, comment cela était-il possible. Mes yeux se sont posé sur la boite en carton, que pouvait-elle bien contenir ? Mes mains ont glissé sur la surface du paquet et mon regard c’est porté vers mon frère.
« Je l’ouvre ? »
Il hocha la tête tout aussi impatient que moi de découvrir ce qu’elle cachait. J’ai défait le gros nœud qui trônait sur le dessus, et délicatement j’ai ôté le papier qui entourait la boite. Mon cœur battait la chamade lorsque j’ai soulevé le couvercle, j’allais enfin savoir, je poussais le papier de soie et je découvris une magnifique robe rouge rubis, que je n’osais prendre dans mes mains. La découverte de la robe me fit monter une bouffé de chaleur, je me décidais enfin à sortir le précieux présent de sa boite veillant à la tenir bien haut pour ne pas qu’elle traine. Je n’avais pour le moment vu la robe que de devant mais quand je vis sur la bouche de mon frère se dessiner un o d’étonnent et que ses yeux s’écarquillèrent, j’avais encore plus hâte de voir le derrière.
« Putin, mais Orphée, attends regarde. »
Il s’était emparé de la robe avec délicatesse et l’avait tourné afin que je puisse admirer le dos, mon dieux Lust avait vraiment des goût de roi même moi je n’aurais pas pu choisir mieux, plus séduisant. Je regardais mon frère souriante. Qu’elle idée avait-il derrière la tête en m’offrant une robe pareil, après l’accident du loup-garou tout le monde avait plus ou moins changé, même moi. D’un côté je me suis vue mourir, depuis je regarde la vie d’un autre point de vue, même mes promesses n’avaient plus vraiment d’importance après ça. Mais franchement j’étais bien loin de m’attendra à quelque chose de pareil de la part de Lust, j’en étais encore toute retournée, devais-je refuser l’invitation ou y aller, enfin la question ne se posait pas je mourrais d’envie d’y aller.
« Mais Orphée qu’est-ce que tu attends pour l’essayer. »
Je me suis emparée de la robe et j’ai fille dans la salle de bain, j’ai bien mis cinq bonnes minutes avant de revenir dans la chambre vêtu comme une princesse, mon frère de l’autre côté de la porte s’impatientait, tambourinant sur celle-ci. Quand je me suis décidée à sortir de la pièce pour me retrouver face à mon frère, celui-ci chancelât.
« Alors Jack comment tu me trouves ? »
« Bah en te cherchant … »
« Non allez Jack, sérieusement. »
« Tu es … *pouffe* Splendide, Magnifique, Divine, Merveilleuse et tout le reste… Bordel Orphée pourquoi t’es ma sœur ? »
« Arrêtes, je vais rougir. Bon on se revoit demain, promis je te raconterais tout, enfin tout ce qui sera racontable, il faut que je me prépare et il me reste… Quoi ? Même pas une heure, bon dieux Jack allé bouge. Je t’aime. »
Bon commençons par la douche, Ah non il faut que j’enlève la robe, vite et puis quelles chaussures je vais mettre avec, et les dessous : dentelles ou soie, une pochette ? Mes cheveux : lisses, bouclés, attachés, libres ? Et le maquillage plutôt discret, non ? Ah, Orphée tu perds ton temps file à la douche et arrête de réfléchir tu vas finir par te rider à force…
Finalement en seulement une heure je m’étais plutôt bien débrouillée, douchée, parfumée, maquillée, habillée et coiffée. J’avais choisit de laisser mes cheveux libre, d’accentuer mes yeux d’un trait de crayon noir et mes lèvres d’un gloss irisé au goût cerise. J’avais accessoirisé ma tenu d’un collier de perle naturelle, et de boucle d’oreille en diamant. J’étais prête, ah non mes chaussures, j’avais opté pour des escarpins aux talons aiguilles noirs. Et je me mis en route pour rejoindre Lust sur le lieu de notre rendez-vous.
Je rentrais dans le restaurant m’avançant vers les maitre d’hôtel, lorsqu’il releva la tête vers moi, je vis à son regard que je ne le laissais pas indifférent, un sourire se dessina alors sur mes lèvres, j’avais beau être gênée cela ne déplaisais de faire autant d’effet.
« Bonsoir mademoiselle, vous avez une réservation. »
« Bonsoir, oui je suis attendue par monsieur Whitaker. Lust Whitaker. »
« En effet, suivez moi, je vous mène à sa table. »
Tout en avançant je m’attardais sur la décoration, qui me faisait penser aux anciens salons de la bourgeoisie française, chic et raffiné. Décidément Lust est plein de surprise, mais je me sentais tout à fait à mon aise dans ce lieu réservé aux gens de la haute société même si c’était des endroits que je fréquentais peu, j’avais eu une éducation de jeune fille de bonne famille ayant pour but de me faire aimer et apprécier ce genre de luxe. Au fur et à mesure que j’avançais vers Lust je voyais son sourire se dessiner sur ses lèvres, remarquant aussi les regards de certaine personne s’attardant sur moi. Enfin j’arrivais à sa hauteur, mon cœur battait la chamade, la traversé du restaurant m’avais paru longue et interminable et j’étais enfin la, devant lui récupérant avec grâce les roses blanches qu’il me tendait avec délicatesse.
« Vous êtes si pure... C'est ce qu'elles signifient dans le langage des fleurs. »
« Qu’elle délicate attention, elles sont magnifique et sentent divinement bon, merci beaucoup. »
« Je savais que je n'aurais pas dû t'offrir cette robe. »
Mon cœur qui battait la chamade quelques minutes plutôt c’était brutalement arrêté, est-ce que je ne lui plaisais pas ainsi ? Pourtant vu les regards tournés vers moi, j’aurais pensé le contraire. J’allais ajouter quelque chose quand Lust reprit la parole.
« Tu es splendide, elles vont toutes être farouchement jalouses. »
« Il faut dire que celui qui a choisit la robe à beaucoup de goût. »
Le serveur me tira la chaise pour que je puisse m’asseoir, Lust en fit de même.
« Je sais que nous sommes partis sur de mauvaises bases, faisons une trêve. Au moins pour ce soir. C'est ta soirée, paraît-il, et il est vrai que ces derniers temps ont été difficiles pour nous tous. »
« Je suis tout à fait d’accord, nous pouvons essayer, cela ne coûte pas grand-chose. »
Le serveur nous apporta un sceau en cristal remplit de glace ou était déposé une bouteille de champagne, il nous remplit nos coupes et déposa les cartes de menu sur la table. Il s’éloigna, nous étions en fin seul face à face.
« A nous deux. »
« A nous deux. » Lui répondis-je dans un souffle.
Il porta la coupe à ses lèvres et je fis de même, la fraicheur du champagne dans ma bouche fit retomber un peu la chaleur qui m’envahissait, mais j’avais intérêt à ne pas trop en abuser si je voulais rester pleinement consciente de mes actes. Lust pris la carte et j’en fis de même, il n’y avait aucun prix marqué sur la mienne, ce qui était tout à fait normal dans ce genre de restaurant, je commençais à lire les entrées, passant les poissons et les viandes pour regarder les légumes. En tant que végétarienne je ne comptais déroger à mes habitudes alimentaire même si j’étais invitée dans un grand restaurant. Malgré la faim qui se faisait ressentir mon esprit lui pensait à autre chose, me ramenant aux souvenirs, même si nous nous étions promis de recommencer à zéro, de faire une trêve pour ce soir, je n’arrivais pas à oublier ce qu’il c’était passé, comme pour l’attaque loup-garou mais à ce moment là je n’étais pas avec lui.
« Lust… Par rapport à ce qui c’est passé dans le vestiaire de quidditch, je pense que c’était déplacé de ma part, je n’aurais jamais du agir ainsi. »
« Lust m’invite pour la Saint Valentin, tu y crois toi ? »
« Tseuh chanceuse va. »
Je me suis assise un instant le temps de reprendre mes esprits, comment cela était-il possible. Mes yeux se sont posé sur la boite en carton, que pouvait-elle bien contenir ? Mes mains ont glissé sur la surface du paquet et mon regard c’est porté vers mon frère.
« Je l’ouvre ? »
Il hocha la tête tout aussi impatient que moi de découvrir ce qu’elle cachait. J’ai défait le gros nœud qui trônait sur le dessus, et délicatement j’ai ôté le papier qui entourait la boite. Mon cœur battait la chamade lorsque j’ai soulevé le couvercle, j’allais enfin savoir, je poussais le papier de soie et je découvris une magnifique robe rouge rubis, que je n’osais prendre dans mes mains. La découverte de la robe me fit monter une bouffé de chaleur, je me décidais enfin à sortir le précieux présent de sa boite veillant à la tenir bien haut pour ne pas qu’elle traine. Je n’avais pour le moment vu la robe que de devant mais quand je vis sur la bouche de mon frère se dessiner un o d’étonnent et que ses yeux s’écarquillèrent, j’avais encore plus hâte de voir le derrière.
« Putin, mais Orphée, attends regarde. »
Il s’était emparé de la robe avec délicatesse et l’avait tourné afin que je puisse admirer le dos, mon dieux Lust avait vraiment des goût de roi même moi je n’aurais pas pu choisir mieux, plus séduisant. Je regardais mon frère souriante. Qu’elle idée avait-il derrière la tête en m’offrant une robe pareil, après l’accident du loup-garou tout le monde avait plus ou moins changé, même moi. D’un côté je me suis vue mourir, depuis je regarde la vie d’un autre point de vue, même mes promesses n’avaient plus vraiment d’importance après ça. Mais franchement j’étais bien loin de m’attendra à quelque chose de pareil de la part de Lust, j’en étais encore toute retournée, devais-je refuser l’invitation ou y aller, enfin la question ne se posait pas je mourrais d’envie d’y aller.
« Mais Orphée qu’est-ce que tu attends pour l’essayer. »
Je me suis emparée de la robe et j’ai fille dans la salle de bain, j’ai bien mis cinq bonnes minutes avant de revenir dans la chambre vêtu comme une princesse, mon frère de l’autre côté de la porte s’impatientait, tambourinant sur celle-ci. Quand je me suis décidée à sortir de la pièce pour me retrouver face à mon frère, celui-ci chancelât.
« Alors Jack comment tu me trouves ? »
« Bah en te cherchant … »
« Non allez Jack, sérieusement. »
« Tu es … *pouffe* Splendide, Magnifique, Divine, Merveilleuse et tout le reste… Bordel Orphée pourquoi t’es ma sœur ? »
« Arrêtes, je vais rougir. Bon on se revoit demain, promis je te raconterais tout, enfin tout ce qui sera racontable, il faut que je me prépare et il me reste… Quoi ? Même pas une heure, bon dieux Jack allé bouge. Je t’aime. »
Bon commençons par la douche, Ah non il faut que j’enlève la robe, vite et puis quelles chaussures je vais mettre avec, et les dessous : dentelles ou soie, une pochette ? Mes cheveux : lisses, bouclés, attachés, libres ? Et le maquillage plutôt discret, non ? Ah, Orphée tu perds ton temps file à la douche et arrête de réfléchir tu vas finir par te rider à force…
Finalement en seulement une heure je m’étais plutôt bien débrouillée, douchée, parfumée, maquillée, habillée et coiffée. J’avais choisit de laisser mes cheveux libre, d’accentuer mes yeux d’un trait de crayon noir et mes lèvres d’un gloss irisé au goût cerise. J’avais accessoirisé ma tenu d’un collier de perle naturelle, et de boucle d’oreille en diamant. J’étais prête, ah non mes chaussures, j’avais opté pour des escarpins aux talons aiguilles noirs. Et je me mis en route pour rejoindre Lust sur le lieu de notre rendez-vous.
Je rentrais dans le restaurant m’avançant vers les maitre d’hôtel, lorsqu’il releva la tête vers moi, je vis à son regard que je ne le laissais pas indifférent, un sourire se dessina alors sur mes lèvres, j’avais beau être gênée cela ne déplaisais de faire autant d’effet.
« Bonsoir mademoiselle, vous avez une réservation. »
« Bonsoir, oui je suis attendue par monsieur Whitaker. Lust Whitaker. »
« En effet, suivez moi, je vous mène à sa table. »
Tout en avançant je m’attardais sur la décoration, qui me faisait penser aux anciens salons de la bourgeoisie française, chic et raffiné. Décidément Lust est plein de surprise, mais je me sentais tout à fait à mon aise dans ce lieu réservé aux gens de la haute société même si c’était des endroits que je fréquentais peu, j’avais eu une éducation de jeune fille de bonne famille ayant pour but de me faire aimer et apprécier ce genre de luxe. Au fur et à mesure que j’avançais vers Lust je voyais son sourire se dessiner sur ses lèvres, remarquant aussi les regards de certaine personne s’attardant sur moi. Enfin j’arrivais à sa hauteur, mon cœur battait la chamade, la traversé du restaurant m’avais paru longue et interminable et j’étais enfin la, devant lui récupérant avec grâce les roses blanches qu’il me tendait avec délicatesse.
« Vous êtes si pure... C'est ce qu'elles signifient dans le langage des fleurs. »
« Qu’elle délicate attention, elles sont magnifique et sentent divinement bon, merci beaucoup. »
« Je savais que je n'aurais pas dû t'offrir cette robe. »
Mon cœur qui battait la chamade quelques minutes plutôt c’était brutalement arrêté, est-ce que je ne lui plaisais pas ainsi ? Pourtant vu les regards tournés vers moi, j’aurais pensé le contraire. J’allais ajouter quelque chose quand Lust reprit la parole.
« Tu es splendide, elles vont toutes être farouchement jalouses. »
« Il faut dire que celui qui a choisit la robe à beaucoup de goût. »
Le serveur me tira la chaise pour que je puisse m’asseoir, Lust en fit de même.
« Je sais que nous sommes partis sur de mauvaises bases, faisons une trêve. Au moins pour ce soir. C'est ta soirée, paraît-il, et il est vrai que ces derniers temps ont été difficiles pour nous tous. »
« Je suis tout à fait d’accord, nous pouvons essayer, cela ne coûte pas grand-chose. »
Le serveur nous apporta un sceau en cristal remplit de glace ou était déposé une bouteille de champagne, il nous remplit nos coupes et déposa les cartes de menu sur la table. Il s’éloigna, nous étions en fin seul face à face.
« A nous deux. »
« A nous deux. » Lui répondis-je dans un souffle.
Il porta la coupe à ses lèvres et je fis de même, la fraicheur du champagne dans ma bouche fit retomber un peu la chaleur qui m’envahissait, mais j’avais intérêt à ne pas trop en abuser si je voulais rester pleinement consciente de mes actes. Lust pris la carte et j’en fis de même, il n’y avait aucun prix marqué sur la mienne, ce qui était tout à fait normal dans ce genre de restaurant, je commençais à lire les entrées, passant les poissons et les viandes pour regarder les légumes. En tant que végétarienne je ne comptais déroger à mes habitudes alimentaire même si j’étais invitée dans un grand restaurant. Malgré la faim qui se faisait ressentir mon esprit lui pensait à autre chose, me ramenant aux souvenirs, même si nous nous étions promis de recommencer à zéro, de faire une trêve pour ce soir, je n’arrivais pas à oublier ce qu’il c’était passé, comme pour l’attaque loup-garou mais à ce moment là je n’étais pas avec lui.
« Lust… Par rapport à ce qui c’est passé dans le vestiaire de quidditch, je pense que c’était déplacé de ma part, je n’aurais jamais du agir ainsi. »
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Re: Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Ven 5 Mar 2010 - 12:21
Je me faisais prince charmant quand bien trop d'arrières pensées venaient assaillir mon esprit fourbe. La robe rouge échancrée de la demoiselle, portée sur le teint diaphane de son épiderme lumineux, la rendait bien plus femme que ce qu'elle avait dès lors l'habitude d'être. La finesse de ses traits dessinant un visage frais et ovale, le port de sa nuque d'une ampleur impériale, son dos droit et frêle se cambrant légèrement au dossier de sa chaise finement sculptée, laissait tomber les voiles d'une jeune fille trop candide pour laisser se dessiner les ombres lumineuses d'une dame séductrice. La coupe divine de ses lèvres vermeilles, d'une couleur cerise s'accordant divinement avec le tissu fin de sa robe que je me promettais d'enlever ce soir, se heurta avec douceur au cristal du verre qu'elle porta à sa bouche pour mieux accueillir les bulles dorées du champagne offert. Je ne daignais dès lors pas détourner mes pupilles fauves de l'ange vêtu d'un pourpre rubis, la dévorant de mes yeux affamés et pourtant charmeurs qui se voulaient gentlemen. Levant mon verre à notre rendez-vous galant que j'espérais bien finir sous mes draps froissés, je laissais tomber le masque du jeune homme trop agressif, pour endosser le rôle du prince charmant. Mieux valait néanmoins pas se fier aux apparences.
« Lust… Par rapport à ce qui c’est passé dans le vestiaire de quidditch, je pense que c’était déplacé de ma part, je n’aurais jamais du agir ainsi. »
J'eus alors un bref sourire malicieux mais charmeur envers la candide demoiselle qui s'excusait pour si peu. J'avais en face de moi les traits psychologiques certains d'une jeune fille trop réservée mais ne souhaitant que s'épanouir ; aussi détournant volontairement mon regard fauve de son visage gracile pour ne pas la mettre d'avantage mal à l'aise – question sournoise de stratégie -, je tendais de nouveau la carte à notre serveur attitré avant de lui souffler un suave et presque méprisant « Surprenez-moi », sans même choisir ma commande. Par ailleurs ce n'était pas comme si mon métabolisme, habitué aux coupe-faims naturels de la drogue et de ses illusions perdues, était habitué à trop manger. L'homme en costume acquiesça d'un signe de tête avant de se saisir de la carte tendue par Orphée, et j'attendais pour ma part qu'il ne daigne tourner les talons pour reprendre notre amusante conversation. Gentleman, j'avais perdu mon rictus carnassier au profit d'un sourire charmeur, néanmoins l'apparence d'un prince n'était pas toujours la meilleure en laquelle se confier, bien au contraire.
« Tu t'excuses pour si peu, sweetheart, alors que c'est moi qui devrais le faire... » fis-je alors en arquant les sourcils sans jamais daigner la quitter de mon regard fauve, accroché à sa lumière blafarde mais sublime. Pour autant je n'avançais pas un seul mot d'excuse, alors même que ma main puissante était venue saisir son cou fin, alors même que ma haine et ma brutalité l'avaient faite pleurer, alors même que j'avais joué avec la petite poupée simplement parce que j'avais considéré sa fierté triomphale comme mal placée. « J'ai vu bien pire, de la part d'autres demoiselles, ne sois pas gênée pour cela. »
Un sourire lubrique et assuré se dessina sur mon visage amusé ; ce dernier parlait pour moi à défaut de ma réplique que je ne développais pas. Le baiser chaste de la belle Summerbee avait été loin d'être désagréable, et bien au contraire il esquissait les prémices de ma partie de chasse intensive. J'étais fort bien décidé à l'avoir dans mes filets : si mon côté bourreau la faisait défaillir, sans doute n'avais-je rien à perde avec ma facette princière. Ma demande de trêve n'était pas un mensonge, elle était juste prétexte à attirer un peu plus le papillon vers la lumière sordide. Me calant un peu plus contre ma chaise sans jamais cesser de la dévisager, je rajoutais d'un murmure épicé et trop direct des paroles sans doutes inconvenantes pour un restaurant si luxuriant.
« Je tiendrais ma promesse. » soufflais-je dans un sourire en coin, en référence à mes derniers mots lancés à son encontre ce jour là dans les vestiaires. « Ce soir je te raccompagnerais, je te parlerais de tes yeux de velours et du parfum de ton sourire, tu rougiras de me sentir si proche. Puis devant ta porte tu hésiteras à me faire rentrer, mais ma main sur ta peau t'arrachera des frissons... » Mon murmure suave se faisait lent et délicat, comme mon regard accrocheur et envoûtant ne daignait plus quitter le nid délicieux de ses pupilles brodées d'étoiles. Chaque mot soufflé se faisait frémissement et suspens à rude épreuve, d'une indécence princière qui ne jamais se déteignait. J'accentuais au contraire mon récit de mon timbre alangui et bas, susurrant des paroles promptes à faire battre le coeur. « Je passerais la porte et j'ôterais délicatement ta robe pour mieux dévorer ton cou, tes épaules, tes courbes fines... Tu n'auras pas même le temps de comprendre que ta virginité s'envolera pour le garçon le plus amoureux de la luxure, et l'ennemi des cris de ton palpitant de mésange... »
Un silence frissonnant plana au-dessus de mes dires l'espace d'une seconde, comme me redressant dans toute ma superbe, j'eus alors un sourire taquin ; ma mine soudain changeante laissant planer le doute : entre vérité ou plaisanterie malsaine, nul ne saurait dire où je me trouvais. Et alors que le serveur revint avec nos plats commandés qu'il posa sur la table habillée de couverts d'argent, que je ne daignais pas même regarder, je rajoutais alors avec un peu trop d'assurance.
« Je plaisante, darling... C'était déplacé de ma part.» fis-je alors malicieusement. «Vois-tu, nous sommes quittes. » répliquais-je alors d'un timbre audacieux.
« Lust… Par rapport à ce qui c’est passé dans le vestiaire de quidditch, je pense que c’était déplacé de ma part, je n’aurais jamais du agir ainsi. »
J'eus alors un bref sourire malicieux mais charmeur envers la candide demoiselle qui s'excusait pour si peu. J'avais en face de moi les traits psychologiques certains d'une jeune fille trop réservée mais ne souhaitant que s'épanouir ; aussi détournant volontairement mon regard fauve de son visage gracile pour ne pas la mettre d'avantage mal à l'aise – question sournoise de stratégie -, je tendais de nouveau la carte à notre serveur attitré avant de lui souffler un suave et presque méprisant « Surprenez-moi », sans même choisir ma commande. Par ailleurs ce n'était pas comme si mon métabolisme, habitué aux coupe-faims naturels de la drogue et de ses illusions perdues, était habitué à trop manger. L'homme en costume acquiesça d'un signe de tête avant de se saisir de la carte tendue par Orphée, et j'attendais pour ma part qu'il ne daigne tourner les talons pour reprendre notre amusante conversation. Gentleman, j'avais perdu mon rictus carnassier au profit d'un sourire charmeur, néanmoins l'apparence d'un prince n'était pas toujours la meilleure en laquelle se confier, bien au contraire.
« Tu t'excuses pour si peu, sweetheart, alors que c'est moi qui devrais le faire... » fis-je alors en arquant les sourcils sans jamais daigner la quitter de mon regard fauve, accroché à sa lumière blafarde mais sublime. Pour autant je n'avançais pas un seul mot d'excuse, alors même que ma main puissante était venue saisir son cou fin, alors même que ma haine et ma brutalité l'avaient faite pleurer, alors même que j'avais joué avec la petite poupée simplement parce que j'avais considéré sa fierté triomphale comme mal placée. « J'ai vu bien pire, de la part d'autres demoiselles, ne sois pas gênée pour cela. »
Un sourire lubrique et assuré se dessina sur mon visage amusé ; ce dernier parlait pour moi à défaut de ma réplique que je ne développais pas. Le baiser chaste de la belle Summerbee avait été loin d'être désagréable, et bien au contraire il esquissait les prémices de ma partie de chasse intensive. J'étais fort bien décidé à l'avoir dans mes filets : si mon côté bourreau la faisait défaillir, sans doute n'avais-je rien à perde avec ma facette princière. Ma demande de trêve n'était pas un mensonge, elle était juste prétexte à attirer un peu plus le papillon vers la lumière sordide. Me calant un peu plus contre ma chaise sans jamais cesser de la dévisager, je rajoutais d'un murmure épicé et trop direct des paroles sans doutes inconvenantes pour un restaurant si luxuriant.
« Je tiendrais ma promesse. » soufflais-je dans un sourire en coin, en référence à mes derniers mots lancés à son encontre ce jour là dans les vestiaires. « Ce soir je te raccompagnerais, je te parlerais de tes yeux de velours et du parfum de ton sourire, tu rougiras de me sentir si proche. Puis devant ta porte tu hésiteras à me faire rentrer, mais ma main sur ta peau t'arrachera des frissons... » Mon murmure suave se faisait lent et délicat, comme mon regard accrocheur et envoûtant ne daignait plus quitter le nid délicieux de ses pupilles brodées d'étoiles. Chaque mot soufflé se faisait frémissement et suspens à rude épreuve, d'une indécence princière qui ne jamais se déteignait. J'accentuais au contraire mon récit de mon timbre alangui et bas, susurrant des paroles promptes à faire battre le coeur. « Je passerais la porte et j'ôterais délicatement ta robe pour mieux dévorer ton cou, tes épaules, tes courbes fines... Tu n'auras pas même le temps de comprendre que ta virginité s'envolera pour le garçon le plus amoureux de la luxure, et l'ennemi des cris de ton palpitant de mésange... »
Un silence frissonnant plana au-dessus de mes dires l'espace d'une seconde, comme me redressant dans toute ma superbe, j'eus alors un sourire taquin ; ma mine soudain changeante laissant planer le doute : entre vérité ou plaisanterie malsaine, nul ne saurait dire où je me trouvais. Et alors que le serveur revint avec nos plats commandés qu'il posa sur la table habillée de couverts d'argent, que je ne daignais pas même regarder, je rajoutais alors avec un peu trop d'assurance.
« Je plaisante, darling... C'était déplacé de ma part.» fis-je alors malicieusement. «Vois-tu, nous sommes quittes. » répliquais-je alors d'un timbre audacieux.
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Re: Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Mar 16 Mar 2010 - 19:31
« Je tiendrais ma promesse. »
Serait-ce vrai ? Il continuait de parler, sans me lâcher du regard, il déversait ces mots avec un flux si naturel, il était tellement sûr de lui, comme si déjà je lui appartenais. La possibilité de m’imaginer encore plus proche était alléchante, l’idée de me laisser dévêtir par ses mains douces me donnait quelques frissons sur la peau et réveillait en moi un sentiment plus que troublant. Mais en y pensant bien serais-je plus heureuse après ? Au réveil de cette nuit dans ses bras que me resterait-il ? Est-ce que j’aimais vraiment Lust pour aller jusqu’au bout ou était-il seulement un fantasme ? Est-ce que c’était seulement mon corps qui le voulait ou bien aussi mon cœur ? Et une fois qu’il aurait eu ce cadeau si précieux à mes yeux, reviendrait-il pour en demander encore ou irait-il voir ces autres femmes qui seraient prête à se prostituer pour lui. Que deviendrai-je moi une fois que je lui aurais donné ce que j’avais de plus cher, une ombre comme une autre ? Je perdrais alors le peu de beauté qu’il m’avait été offert à la naissance et je deviendrais comme toutes ces filles qui ont cru l’espace d’une nuit que le prince charmant existaient, complètement effacée et torturée ne voulant qu’oublier pour laver l’affront qui avait été fait. A moins que je ne devienne suppliante en lui redemandant encore une autre nuit, mais à cet instant j’aurais alors vraiment tout perdu ma virginité et ma dignité. Il mit fin à mon malaise en m’annonçant que c’était une plaisanterie, mes membres se détendirent à nouveau et mon cœur repris presque un rythme normal. Lust et ses plaisanteries douteuses il m’avait mise au supplice, comment est-ce que je pourrais offrir mon dépucelage à un homme pareil, même si au fond de moi la vue de son corps et son regard dans le mien me rendais toute chose.
« Je plaisante, darling... C'était déplacé de ma part. »
Ô Lust Whitaker qui es-tu ? J’étais frustré, la proposition qu’il avait faite quelques minutes plus tôt m’avait fait peur et mise mal à l’aise, mais maintenant qu’il s’en excusait, le jeu - fallait-il qu’il en soit un – devenait moins drôle, et j’étais plutôt en colère, on ne joue pas avec ces choses la. Orphée que veux tu vraiment, il faut choisir. Maintenant que je savais que ce n’était qu’une plaisanterie, je trouvais ça dommage, j’aurais aimé goûter aux courbes de Lust, rester l’espace d’un instant dans ses bras afin de savoir ce que cela ferait à mon petit cœur. Celui-ci se ferait-il sourd tant il battait la chamade ou resterait-il silencieux au point qu’on le croirait arrêter. Je restais silencieuse à chacun de ses propos, que pouvais-je bien dire, il était vrai que des tas de jeunes filles m’auraient tué pour être à ma place, je ne pouvais nier la chance que j’avais d’être en compagnie du beau Lust. Mais si je m’offrais entièrement à lui cette nuit, au petit matin il aurait disparu et moi je serais seule dans un nouveau cauchemar interminable. C’était affreux d’être ainsi tiraillée entre l’envie d’être à lui et celle de ne pas lui céder, pourquoi fallait-il qu’il me fascine autant, il me mettait le feu au corps pour l’éteindre à grand coup de douche glacée. Quel manipulateur.
«Vois-tu, nous sommes quittes. »
Quitte ? Laissais moi rire, il menait largement la dance, il avait les cartes en mains et moi, ne m’attendais que la potence, mais il n’était pas question qu’il s’en tire à si bon compte. Orphée dit quelque chose. Je ne pus m’empêcher de détourner le regard encore une fois, jamais je n’avouerais que j’avais peur sinon c’était déclarer forfait avant même d’avoir commencé la guerre. Mes yeux se reposèrent délicatement sur les siens qui me fixaient toujours. Malgré l’angoisse de ne pas savoir comment finirait cette soirée, je ne pu m’empêcher de lui offrir un sourire et de murmurer enfin quelques mots.
« Nous sommes loin d’être quittes, j’ai encore tant à apprendre sur toi, alors que toi j’ai l’impression que tu connais déjà tout de moi, et je me demande bien qui sont tes sources. »
Je décidais de jeter un œil aux assiettes que le serveur avait déposé quelques instants plus tôt afin de voir ce qu’elles contenaient vu que Lust avait demandé de nous surprendre. Je les trouvais très bien présentées et appétissante, peut-être que de manger détendrait l’atmosphère plutôt électrique et puis quel dommage de laisser repartir des assiettes aussi appétissantes. Je regardais à nouveau Lust dans les yeux, prenais ma fourchette et lui souhaitais bon appétit. De mettre quelque chose dans mon estomac me lèverais le nœud qui s’était installer suite à la drôle de plaisanterie de mon hôte, puis il fallait le dire j’avais un peu faim. L’entrée me plut ainsi que la suite du repas, le tout arrosé d’un bon champagne qui se laissait boire, mais je faisais attention à ne pas en abuser, je ne souhaitais pas finir le repas complètement saoul et ne plus être maître de mes actes. Le repas fut plutôt silencieux, appréciant tous deux les différents mets que le serveur apportait, mais il fût riche en sourire et regard complice. L’atmosphère était agréable, je me sentais très à mon aise surtout par le fait du silence de Lust, ce qui évitait de mettre mon cœur en émoi, et d’apprécier le repas sans qu’il me reste sur l’estomac. C’est au moment du dessert que je me décidais à rompre le silence.
« Cher Lust même si tu es l’un des plus séduisants garçons d’Hungcalf ou peut-être même le plus séduisant, et que toutes les filles tombent - claque des doigts - comme ça dans ton lit, il n’en sera pas de même pour moi plaisanterie ou non - sourire en coin. Il se trouve que ce cadeau la ne s’offre que lorsqu’il est mérité et que les sentiments sont vrais et partagés, toi tout ce que tu souhaites c’est ajouter un trophée de plus à ta collection. Maintenant si ce n’est pas ce que tu penses et que tu as au fond de toi cette petite flamme qui pourrait ressembler à un petit sentiment amoureux, il ne te reste plus qu’a te faire chevalier et à franchir les épreuves qui toucheront mon cœur et t’offriront peut-être ce cadeau que tu espères tant. Voilà la balle est dans ton camp mon cher, à toi de te montrer digne pour obtenir ce que tu désires. »
Je lançais à Lust un regard langoureux qui en disait très long. Je restais sérieuse quelques secondes avant de partir dans un rire cristallin qui me value le regard de la gente masculine qui se trouvait autour de nous. Je prenais ma coupe de champagne, la levait pour poster un toast et dans un ton que je voulais le plus sérieux possible j’ajoutai avec ironie.
« Là nous sommes quittes mon cher. Je ne suis pas aussi ingénue que j’en ai l’air, je ne suis pas née de la dernière pluie. Ce n’est pas parce qu’aux yeux de tout le monde je passe pour une jeune fille chaste que je n’aime pas m’amuser. Mais ce que j’ai dit est vrai, si tu c’est être un bon chevalier, il se pourrait que tu sois récompensé mais sache que tu n’es pas seul et comme dans tous les tournois ou la gente demoiselle est mise en jeu il y a des perdants mais un seul gagnant... »
Je lui jetais un regard provocateur, et posais à nouveau mes lèvres sur la coupe de champagne avec un petit sourire en coin.
Serait-ce vrai ? Il continuait de parler, sans me lâcher du regard, il déversait ces mots avec un flux si naturel, il était tellement sûr de lui, comme si déjà je lui appartenais. La possibilité de m’imaginer encore plus proche était alléchante, l’idée de me laisser dévêtir par ses mains douces me donnait quelques frissons sur la peau et réveillait en moi un sentiment plus que troublant. Mais en y pensant bien serais-je plus heureuse après ? Au réveil de cette nuit dans ses bras que me resterait-il ? Est-ce que j’aimais vraiment Lust pour aller jusqu’au bout ou était-il seulement un fantasme ? Est-ce que c’était seulement mon corps qui le voulait ou bien aussi mon cœur ? Et une fois qu’il aurait eu ce cadeau si précieux à mes yeux, reviendrait-il pour en demander encore ou irait-il voir ces autres femmes qui seraient prête à se prostituer pour lui. Que deviendrai-je moi une fois que je lui aurais donné ce que j’avais de plus cher, une ombre comme une autre ? Je perdrais alors le peu de beauté qu’il m’avait été offert à la naissance et je deviendrais comme toutes ces filles qui ont cru l’espace d’une nuit que le prince charmant existaient, complètement effacée et torturée ne voulant qu’oublier pour laver l’affront qui avait été fait. A moins que je ne devienne suppliante en lui redemandant encore une autre nuit, mais à cet instant j’aurais alors vraiment tout perdu ma virginité et ma dignité. Il mit fin à mon malaise en m’annonçant que c’était une plaisanterie, mes membres se détendirent à nouveau et mon cœur repris presque un rythme normal. Lust et ses plaisanteries douteuses il m’avait mise au supplice, comment est-ce que je pourrais offrir mon dépucelage à un homme pareil, même si au fond de moi la vue de son corps et son regard dans le mien me rendais toute chose.
« Je plaisante, darling... C'était déplacé de ma part. »
Ô Lust Whitaker qui es-tu ? J’étais frustré, la proposition qu’il avait faite quelques minutes plus tôt m’avait fait peur et mise mal à l’aise, mais maintenant qu’il s’en excusait, le jeu - fallait-il qu’il en soit un – devenait moins drôle, et j’étais plutôt en colère, on ne joue pas avec ces choses la. Orphée que veux tu vraiment, il faut choisir. Maintenant que je savais que ce n’était qu’une plaisanterie, je trouvais ça dommage, j’aurais aimé goûter aux courbes de Lust, rester l’espace d’un instant dans ses bras afin de savoir ce que cela ferait à mon petit cœur. Celui-ci se ferait-il sourd tant il battait la chamade ou resterait-il silencieux au point qu’on le croirait arrêter. Je restais silencieuse à chacun de ses propos, que pouvais-je bien dire, il était vrai que des tas de jeunes filles m’auraient tué pour être à ma place, je ne pouvais nier la chance que j’avais d’être en compagnie du beau Lust. Mais si je m’offrais entièrement à lui cette nuit, au petit matin il aurait disparu et moi je serais seule dans un nouveau cauchemar interminable. C’était affreux d’être ainsi tiraillée entre l’envie d’être à lui et celle de ne pas lui céder, pourquoi fallait-il qu’il me fascine autant, il me mettait le feu au corps pour l’éteindre à grand coup de douche glacée. Quel manipulateur.
«Vois-tu, nous sommes quittes. »
Quitte ? Laissais moi rire, il menait largement la dance, il avait les cartes en mains et moi, ne m’attendais que la potence, mais il n’était pas question qu’il s’en tire à si bon compte. Orphée dit quelque chose. Je ne pus m’empêcher de détourner le regard encore une fois, jamais je n’avouerais que j’avais peur sinon c’était déclarer forfait avant même d’avoir commencé la guerre. Mes yeux se reposèrent délicatement sur les siens qui me fixaient toujours. Malgré l’angoisse de ne pas savoir comment finirait cette soirée, je ne pu m’empêcher de lui offrir un sourire et de murmurer enfin quelques mots.
« Nous sommes loin d’être quittes, j’ai encore tant à apprendre sur toi, alors que toi j’ai l’impression que tu connais déjà tout de moi, et je me demande bien qui sont tes sources. »
Je décidais de jeter un œil aux assiettes que le serveur avait déposé quelques instants plus tôt afin de voir ce qu’elles contenaient vu que Lust avait demandé de nous surprendre. Je les trouvais très bien présentées et appétissante, peut-être que de manger détendrait l’atmosphère plutôt électrique et puis quel dommage de laisser repartir des assiettes aussi appétissantes. Je regardais à nouveau Lust dans les yeux, prenais ma fourchette et lui souhaitais bon appétit. De mettre quelque chose dans mon estomac me lèverais le nœud qui s’était installer suite à la drôle de plaisanterie de mon hôte, puis il fallait le dire j’avais un peu faim. L’entrée me plut ainsi que la suite du repas, le tout arrosé d’un bon champagne qui se laissait boire, mais je faisais attention à ne pas en abuser, je ne souhaitais pas finir le repas complètement saoul et ne plus être maître de mes actes. Le repas fut plutôt silencieux, appréciant tous deux les différents mets que le serveur apportait, mais il fût riche en sourire et regard complice. L’atmosphère était agréable, je me sentais très à mon aise surtout par le fait du silence de Lust, ce qui évitait de mettre mon cœur en émoi, et d’apprécier le repas sans qu’il me reste sur l’estomac. C’est au moment du dessert que je me décidais à rompre le silence.
« Cher Lust même si tu es l’un des plus séduisants garçons d’Hungcalf ou peut-être même le plus séduisant, et que toutes les filles tombent - claque des doigts - comme ça dans ton lit, il n’en sera pas de même pour moi plaisanterie ou non - sourire en coin. Il se trouve que ce cadeau la ne s’offre que lorsqu’il est mérité et que les sentiments sont vrais et partagés, toi tout ce que tu souhaites c’est ajouter un trophée de plus à ta collection. Maintenant si ce n’est pas ce que tu penses et que tu as au fond de toi cette petite flamme qui pourrait ressembler à un petit sentiment amoureux, il ne te reste plus qu’a te faire chevalier et à franchir les épreuves qui toucheront mon cœur et t’offriront peut-être ce cadeau que tu espères tant. Voilà la balle est dans ton camp mon cher, à toi de te montrer digne pour obtenir ce que tu désires. »
Je lançais à Lust un regard langoureux qui en disait très long. Je restais sérieuse quelques secondes avant de partir dans un rire cristallin qui me value le regard de la gente masculine qui se trouvait autour de nous. Je prenais ma coupe de champagne, la levait pour poster un toast et dans un ton que je voulais le plus sérieux possible j’ajoutai avec ironie.
« Là nous sommes quittes mon cher. Je ne suis pas aussi ingénue que j’en ai l’air, je ne suis pas née de la dernière pluie. Ce n’est pas parce qu’aux yeux de tout le monde je passe pour une jeune fille chaste que je n’aime pas m’amuser. Mais ce que j’ai dit est vrai, si tu c’est être un bon chevalier, il se pourrait que tu sois récompensé mais sache que tu n’es pas seul et comme dans tous les tournois ou la gente demoiselle est mise en jeu il y a des perdants mais un seul gagnant... »
Je lui jetais un regard provocateur, et posais à nouveau mes lèvres sur la coupe de champagne avec un petit sourire en coin.
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Re: Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Dim 21 Mar 2010 - 12:38
Le repas se passa sans plus de sous-entendus savamment tournés ni même de jeux de mots trop explicites. Il me semblait néanmoins qu'il y avait des lustres que je n'avais pas mis un pied dans un restaurant : mon estomac anesthésié par la drogue dont j'étais devenu dépendant, la faim demeurait inexistante en mon sein, annihilée par la poudre blanche devenue mon égérie. Ainsi il n'était pas rare de me voir sauter des repas que je jugeais inutile, excepté à la veille des match de quidditch dans lesquels je déployais force et brutalité pour abattre mes adversaire par des cognards violents et sanguinaires. La discussion entre Orphée et moi était loin néanmoins de demeurer des plus sereines : si je lui avais certifié que nous serions en trêve ce soir, je gardais toujours cette étrange animosité envers la demoiselle, aussi désirable qu'elle pouvait être. Ma nature véhémente m'empêchait de demeurer trop sympathique, et une fois que l'on avait attisé ma colère, cette dernière ne s'éteignait jamais, quitte à rougeoyer sous les cendres d'une soit-disant sympathie. Le dessert néanmoins apporta avec lui un regain de confiance de la part de la Summerbee, qui visiblement déployait force et conviction pour avoir le dernier mot. Malheureusement pour elle, l'interlocuteur que j'étais avait toujours le besoin et l'envie de m'imposer par les mots, aussi je me résignais bien à l'achever si je ne parvenais pas à la séduire : la princesse pouvait bien vite se muer en proie si cette dernière se montrait trop combattive.
« Cher Lust même si tu es l’un des plus séduisants garçons d’Hungcalf ou peut-être même le plus séduisant, et que toutes les filles tombent - claque des doigts - comme ça dans ton lit, il n’en sera pas de même pour moi plaisanterie ou non - sourire en coin. Il se trouve que ce cadeau la ne s’offre que lorsqu’il est mérité et que les sentiments sont vrais et partagés, toi tout ce que tu souhaites c’est ajouter un trophée de plus à ta collection. Maintenant si ce n’est pas ce que tu penses et que tu as au fond de toi cette petite flamme qui pourrait ressembler à un petit sentiment amoureux, il ne te reste plus qu’a te faire chevalier et à franchir les épreuves qui toucheront mon cœur et t’offriront peut-être ce cadeau que tu espères tant. Voilà la balle est dans ton camp mon cher, à toi de te montrer digne pour obtenir ce que tu désires. »
Un sourire en coin cynique et amusé vint habiller mes lèvres carmins comme je la toisais d'un regard carnassier et arrogant. Il fallait avouer que la demoiselle avait enfin su trouver les mots, elle que j'avais trouvé frissonnante et en larmes dans les vestiaires de Quidditch lors de notre dernier tête-à-tête catastrophique. Néanmoins il me paraissait improbable que la brebis hésitante ne se mue en louve assurée, ainsi je m'employais à guetter chaque faux pas d'Orphée, m'abreuvant de chacun de ses mots sans jamais laisser s'échapper une syllabe, l'écoutant taciturne et une lueur maligne brillant dans l'ambre de mes prunelles. La jeune fille continua donc avec panache, non sans un rictus assuré et une oeillade langoureuse qui me laissa néanmoins de marbre malgré mon sourire en coin, avide d'écouter la suite : ainsi mes yeux fauves accrochèrent les siens sans jamais ciller, d'une lueur outrecuidante et emplie d'une arrogance certaine. Ce soir visiblement, nous partagerions un jeu dont je ne me lassais pas, comprenant néanmoins que la donne avait changé : la petite brebis n'était donc pas si naïve, et il me revenait alors de faire taire tous ses espoirs qui lui feraient penser qu'elle gagnerait la partie. Laissant ainsi Orphée continuer, j'étouffais un bref rire amusé et méprisant lorsque le mot « récompensé » passa la barrière de ses lèvres rubis, comme je portais à mon tour une coupe de champagne aux miennes. Amusé, je repérais tous les paradoxes piquant le discours de la jolie Summerbee, bien résigné à lui faire part de ce que je pensais de son monologue.
« Il semblerait que la petite princesse ne sache pas ce qu'elle veut... S'abandonner au loup ou feinter de le traquer. » susurrais-je avant de poser mon verre d'une main assurée. « … Scandant ne pas être un trophée pour ensuite se qualifier elle-même comme un simple objet en certifiant être mise en jeu comme dans un vulgaire tournoi de joute. Possible que je ne veuille pas être "récompensé", comme tu l'affirmes si bien ... » Arborant un sourire carnassier et un regard de braise, je continuais ainsi sur ma lancée avant de lancer un ultimatum : « Voyons voir ce que tu veux vraiment.... Le dîner touche à sa fin : tu peux partir maintenant ou me laisser te raccompagner. Dans les deux cas, tu auras perdu quelque chose : la partie, ou ta dignité. Pile... ou face ? » murmurais-je alors en arquant les sourcils d'un faux air innocent.
« Cher Lust même si tu es l’un des plus séduisants garçons d’Hungcalf ou peut-être même le plus séduisant, et que toutes les filles tombent - claque des doigts - comme ça dans ton lit, il n’en sera pas de même pour moi plaisanterie ou non - sourire en coin. Il se trouve que ce cadeau la ne s’offre que lorsqu’il est mérité et que les sentiments sont vrais et partagés, toi tout ce que tu souhaites c’est ajouter un trophée de plus à ta collection. Maintenant si ce n’est pas ce que tu penses et que tu as au fond de toi cette petite flamme qui pourrait ressembler à un petit sentiment amoureux, il ne te reste plus qu’a te faire chevalier et à franchir les épreuves qui toucheront mon cœur et t’offriront peut-être ce cadeau que tu espères tant. Voilà la balle est dans ton camp mon cher, à toi de te montrer digne pour obtenir ce que tu désires. »
Un sourire en coin cynique et amusé vint habiller mes lèvres carmins comme je la toisais d'un regard carnassier et arrogant. Il fallait avouer que la demoiselle avait enfin su trouver les mots, elle que j'avais trouvé frissonnante et en larmes dans les vestiaires de Quidditch lors de notre dernier tête-à-tête catastrophique. Néanmoins il me paraissait improbable que la brebis hésitante ne se mue en louve assurée, ainsi je m'employais à guetter chaque faux pas d'Orphée, m'abreuvant de chacun de ses mots sans jamais laisser s'échapper une syllabe, l'écoutant taciturne et une lueur maligne brillant dans l'ambre de mes prunelles. La jeune fille continua donc avec panache, non sans un rictus assuré et une oeillade langoureuse qui me laissa néanmoins de marbre malgré mon sourire en coin, avide d'écouter la suite : ainsi mes yeux fauves accrochèrent les siens sans jamais ciller, d'une lueur outrecuidante et emplie d'une arrogance certaine. Ce soir visiblement, nous partagerions un jeu dont je ne me lassais pas, comprenant néanmoins que la donne avait changé : la petite brebis n'était donc pas si naïve, et il me revenait alors de faire taire tous ses espoirs qui lui feraient penser qu'elle gagnerait la partie. Laissant ainsi Orphée continuer, j'étouffais un bref rire amusé et méprisant lorsque le mot « récompensé » passa la barrière de ses lèvres rubis, comme je portais à mon tour une coupe de champagne aux miennes. Amusé, je repérais tous les paradoxes piquant le discours de la jolie Summerbee, bien résigné à lui faire part de ce que je pensais de son monologue.
« Il semblerait que la petite princesse ne sache pas ce qu'elle veut... S'abandonner au loup ou feinter de le traquer. » susurrais-je avant de poser mon verre d'une main assurée. « … Scandant ne pas être un trophée pour ensuite se qualifier elle-même comme un simple objet en certifiant être mise en jeu comme dans un vulgaire tournoi de joute. Possible que je ne veuille pas être "récompensé", comme tu l'affirmes si bien ... » Arborant un sourire carnassier et un regard de braise, je continuais ainsi sur ma lancée avant de lancer un ultimatum : « Voyons voir ce que tu veux vraiment.... Le dîner touche à sa fin : tu peux partir maintenant ou me laisser te raccompagner. Dans les deux cas, tu auras perdu quelque chose : la partie, ou ta dignité. Pile... ou face ? » murmurais-je alors en arquant les sourcils d'un faux air innocent.
- InvitéInvité
Re: Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Dim 21 Mar 2010 - 18:25
J’avais agis inconsciemment, j’avais parlé sûrement trop vite aussi. Je voulais tellement un jour pouvoir avoir raison mais avec Lust cela était impossible, monsieur avait toujours le dernier mot et il savait comment retourner mes propres paroles contre moi. C’était injuste, je me retrouvais encore une fois cette petite chose prise au piège, je savais que je m’aventurais sans cesse sur un terrain glissant avec lui mais le jeu était trop bon pour y mettre fin, trop tentant, j’avais tellement à apprendre de lui. Si Lust savait anticiper ce n’était pas mon cas. Il déversait ses mots sur moi, et je ne pouvais rien dire, avec lui je ne prenais pas le temps de réfléchir j’avais tellement envie de pouvoir sortir victorieuse de l’une de nos rencontres, mais il arrivait toujours à retourner chacune de mes phrases contre moi, me laissant ainsi plus fragile que je ne l’étais déjà. Mes yeux avaient lâchés prise depuis longtemps maintenant, cherchaient de l’aide en regardant chaque coin de la salle. J’étais perdue, ma gorge commençait à se faire sèche, mon cœur battait trop fort et les larmes commençaient à me monter aux yeux les rendant ainsi plus brillants. Qu’allai-je faire, je ne voulais pas être un trophée et je m’étais trahie moi-même en voulant lancer le jeu de qui aurait le dernier mot. Décidément notre trêve était terminée, la tension était à son comble et mes mains moites commençaient à trembler. Soudain Lust m’offrit deux possibilités :
« Voyons voir ce que tu veux vraiment.... Le dîner touche à sa fin : tu peux partir maintenant ou me laisser te raccompagner. Dans les deux cas, tu auras perdu quelque chose : la partie, ou ta dignité. Pile... ou face ? »
Je le regardais d’un air dégoûté, il se savait déjà gagnant et moi perdante. J’aurais aimé un jour pouvoir être aussi sûr de moi, pouvoir lui tenir tête sans laisser une faille apparaitre, mais je n’avais malheureusement pas encore le niveau, c’était presque minable, moi et tout le reste. Restait-il vraiment quelque chose à perdre ? Pour moi tout était déjà joué d’avance. Je décidais finalement de me lever avec le plus de calme possible, malgré l’énervement qui me rongeais, de plus je savais que lorsque ce sentiment s’emparait de moi les larmes ne tardaient pas. Je me débrouillais pour enlever mes chaussures, il serait plus facile de courir pieds-nu qu’avec des talons aiguilles. Puis je laissais tomber la robe qu’il m’avait offerte, je l’ai laissé glissé le long de mon corps jusqu'à ce qu’elle découvre mes sous vêtements satinés de la même teinte de rouge rubis que la robe que je portais quelques secondes plutôt. Je ne prenais pas le temps de remarquer tous les regards posaient sur moi avec insistance, je n’avais d’yeux que pour Lust, lui qui savait si bien torturer mon cœur. Je ramassais la robe qui n’était à présent plus mienne et la lançait sur le Grymm en me permettant quelques propos acides qui ne durerait pas.
« Tu l’offriras à ta mère ou bien à l’une de tes prochaines proies, mais moi je ne joue plus, je ne veux plus jouer. »
Je sentais les larmes couler le long de mes joues, ma respiration avait beau être saccadée je voulais continuer, lui dire ce que je pensais vraiment, quitte à ce que cela se retourne encore une fois contre moi, de toute façon au point ou j’en étais il ne pourrait sûrement rien arriver de plus grave.
« Je … Je, je ne prendrais même plus la peine de savoir comment t’approchais, de toute façon je n’y arriverais jamais, même si je me donnais tout le mal du monde tu resteras toujours inaccessible enfermé derrière ta carapace, je préfère t’ignorer que supporter ton mépris, Lust Whitaker. Et … Et tu peux aller brûler en enfer. »
Je décidais de tourner les talons le laissant seul face à un siège vide, de toute façon cela ne devait pas lui faire grand-chose, il était incapable d’éprouver quelconques sentiments, son âmes comme son cœur étaient de pierre, et moi j’avais cru pouvoir le changer, j’avais cru que je pourrais cerner cette autre facette qu’il prend plaisir à cacher, mais j’avais eu tord du début à la fin. Je gagnais la sortie récupérant le manteau que j’avais laissé au maître d’hôtel, celui-ci avait marmonné quelque chose dans sa barbe mais je n’avais pas daigné écouter. Je ne voulais plus rien entendre, je n’avais qu’une envie, m’enfermais dans le noir de ma chambre et oublier cet affront et cette maudite soirée de Saint Valentin. Je savais que je me mentais à moi-même, je ne resterais pas anéanti plus de deux jours, je serais d’abord vexée et passerais sûrement une journée sans parler à qui que ce soit mais il était évident que je ne m’attarderais pas sur ce sujet. Dehors le froid mordait ma peau me ramenant à la dure réalité, je cherchais un banc ou une pierre ou je pourrais m’asseoir, ou encore un endroit où je pourrais me rouler en boule, me mettre en position de fœtus et pleurer pour déverser toute ma haine. Je passais une main sur mes yeux me moquant à présent du maquillage qui aurait coulé ou non, cela n’avait à présent plus du tout d’importance. Après que j’ai tourné en rond pendant cinq, dix minutes je trouvais enfin un banc, je reprenais ma respiration et m’arrêtais de pleurer comme un gros bébé, au fond je n’étais que ça, un bébé qui ne savait pas ce qu’il voulait, clamant un coup blanc, un coup noir. Il fallait que tôt ou tard j’arrête de me soucier des autres surtouts de Lust et que je pense un jour à moi. La blessure dont j’avais hérité lors de la partie de chasse du loup-garou, refaisait doucement surface, venant tirailler ma peau qui frissonnait. Je regardais encore une fois autour de moi, me rendant compte que je connaissais les lieux, j’étais souvent venue ici avec mon frère les jours de beau temps, l’appartement ne devais donc pas être loin, de plus Jack ne serait pas là ce soir, lui aussi était occupé pour la Saint Valentin et il irait sûrement boire un coup après. Je serais donc seule dans un lit assez grand pour trois et je pourrais alors pleurer à ma guise. Je ne m’étais encore jamais aventurée seule à cette heure ci dans les rues de Norwich, ainsi vêtu. Je m’étais remise à marcher à vive allure, me retournant souvent ayant peur d’être suivi. Je me rendis compte que je l’étais en me retournant après avoir ouvert la porte de l’appartement. Je voyais une silhouette se dessiner dans la nuit sombre malgré la pleine lune, une ombre disparaissant trop vite derrière la lumière des lampadaires. Peut-être que ce n’était qu’un rêve parce qu’il est vrai que j’avais souhaité plus fort que tout que Lust me rejoigne dehors et me console tout en s’excusant mais ça ne serait jamais possible. Pas avec moi. Nos deux êtres avaient été conçus pour se haïr, même si moi je brûlais d’envie de le toucher, de laisser rouler mes larmes contre son torse de marbre, cela n’arriverait jamais. C’était comme la glace et le feu, deux éléments qui ne pourraient jamais être réunis sans s’autodétruire. Il ne serait jamais le prince de mes rêves, et puis Orphée redescend sur terre les contes de fée ça n’a jamais existé et ça n’existera jamais. Pour Lust je ne serais jamais qu’un jouet facilement manipulable, un petit être fragile que l’on peut faire souffrir à sa guise sans songer aux conséquences. J’avais un cœur qui avait été écorché par Lust mais pour lui cela n’avait aucune importance vu que lui n’en avait pas, il ne risquait pas de souffrir.
« Voyons voir ce que tu veux vraiment.... Le dîner touche à sa fin : tu peux partir maintenant ou me laisser te raccompagner. Dans les deux cas, tu auras perdu quelque chose : la partie, ou ta dignité. Pile... ou face ? »
Je le regardais d’un air dégoûté, il se savait déjà gagnant et moi perdante. J’aurais aimé un jour pouvoir être aussi sûr de moi, pouvoir lui tenir tête sans laisser une faille apparaitre, mais je n’avais malheureusement pas encore le niveau, c’était presque minable, moi et tout le reste. Restait-il vraiment quelque chose à perdre ? Pour moi tout était déjà joué d’avance. Je décidais finalement de me lever avec le plus de calme possible, malgré l’énervement qui me rongeais, de plus je savais que lorsque ce sentiment s’emparait de moi les larmes ne tardaient pas. Je me débrouillais pour enlever mes chaussures, il serait plus facile de courir pieds-nu qu’avec des talons aiguilles. Puis je laissais tomber la robe qu’il m’avait offerte, je l’ai laissé glissé le long de mon corps jusqu'à ce qu’elle découvre mes sous vêtements satinés de la même teinte de rouge rubis que la robe que je portais quelques secondes plutôt. Je ne prenais pas le temps de remarquer tous les regards posaient sur moi avec insistance, je n’avais d’yeux que pour Lust, lui qui savait si bien torturer mon cœur. Je ramassais la robe qui n’était à présent plus mienne et la lançait sur le Grymm en me permettant quelques propos acides qui ne durerait pas.
« Tu l’offriras à ta mère ou bien à l’une de tes prochaines proies, mais moi je ne joue plus, je ne veux plus jouer. »
Je sentais les larmes couler le long de mes joues, ma respiration avait beau être saccadée je voulais continuer, lui dire ce que je pensais vraiment, quitte à ce que cela se retourne encore une fois contre moi, de toute façon au point ou j’en étais il ne pourrait sûrement rien arriver de plus grave.
« Je … Je, je ne prendrais même plus la peine de savoir comment t’approchais, de toute façon je n’y arriverais jamais, même si je me donnais tout le mal du monde tu resteras toujours inaccessible enfermé derrière ta carapace, je préfère t’ignorer que supporter ton mépris, Lust Whitaker. Et … Et tu peux aller brûler en enfer. »
Je décidais de tourner les talons le laissant seul face à un siège vide, de toute façon cela ne devait pas lui faire grand-chose, il était incapable d’éprouver quelconques sentiments, son âmes comme son cœur étaient de pierre, et moi j’avais cru pouvoir le changer, j’avais cru que je pourrais cerner cette autre facette qu’il prend plaisir à cacher, mais j’avais eu tord du début à la fin. Je gagnais la sortie récupérant le manteau que j’avais laissé au maître d’hôtel, celui-ci avait marmonné quelque chose dans sa barbe mais je n’avais pas daigné écouter. Je ne voulais plus rien entendre, je n’avais qu’une envie, m’enfermais dans le noir de ma chambre et oublier cet affront et cette maudite soirée de Saint Valentin. Je savais que je me mentais à moi-même, je ne resterais pas anéanti plus de deux jours, je serais d’abord vexée et passerais sûrement une journée sans parler à qui que ce soit mais il était évident que je ne m’attarderais pas sur ce sujet. Dehors le froid mordait ma peau me ramenant à la dure réalité, je cherchais un banc ou une pierre ou je pourrais m’asseoir, ou encore un endroit où je pourrais me rouler en boule, me mettre en position de fœtus et pleurer pour déverser toute ma haine. Je passais une main sur mes yeux me moquant à présent du maquillage qui aurait coulé ou non, cela n’avait à présent plus du tout d’importance. Après que j’ai tourné en rond pendant cinq, dix minutes je trouvais enfin un banc, je reprenais ma respiration et m’arrêtais de pleurer comme un gros bébé, au fond je n’étais que ça, un bébé qui ne savait pas ce qu’il voulait, clamant un coup blanc, un coup noir. Il fallait que tôt ou tard j’arrête de me soucier des autres surtouts de Lust et que je pense un jour à moi. La blessure dont j’avais hérité lors de la partie de chasse du loup-garou, refaisait doucement surface, venant tirailler ma peau qui frissonnait. Je regardais encore une fois autour de moi, me rendant compte que je connaissais les lieux, j’étais souvent venue ici avec mon frère les jours de beau temps, l’appartement ne devais donc pas être loin, de plus Jack ne serait pas là ce soir, lui aussi était occupé pour la Saint Valentin et il irait sûrement boire un coup après. Je serais donc seule dans un lit assez grand pour trois et je pourrais alors pleurer à ma guise. Je ne m’étais encore jamais aventurée seule à cette heure ci dans les rues de Norwich, ainsi vêtu. Je m’étais remise à marcher à vive allure, me retournant souvent ayant peur d’être suivi. Je me rendis compte que je l’étais en me retournant après avoir ouvert la porte de l’appartement. Je voyais une silhouette se dessiner dans la nuit sombre malgré la pleine lune, une ombre disparaissant trop vite derrière la lumière des lampadaires. Peut-être que ce n’était qu’un rêve parce qu’il est vrai que j’avais souhaité plus fort que tout que Lust me rejoigne dehors et me console tout en s’excusant mais ça ne serait jamais possible. Pas avec moi. Nos deux êtres avaient été conçus pour se haïr, même si moi je brûlais d’envie de le toucher, de laisser rouler mes larmes contre son torse de marbre, cela n’arriverait jamais. C’était comme la glace et le feu, deux éléments qui ne pourraient jamais être réunis sans s’autodétruire. Il ne serait jamais le prince de mes rêves, et puis Orphée redescend sur terre les contes de fée ça n’a jamais existé et ça n’existera jamais. Pour Lust je ne serais jamais qu’un jouet facilement manipulable, un petit être fragile que l’on peut faire souffrir à sa guise sans songer aux conséquences. J’avais un cœur qui avait été écorché par Lust mais pour lui cela n’avait aucune importance vu que lui n’en avait pas, il ne risquait pas de souffrir.
- InvitéInvité
Re: Guns & Roses [VAL.] {Orphée}
Sam 17 Avr 2010 - 18:44
Le dîner finalement n'avait rien d'une trêve éphémère, peut-être avais-je l'âme pure d'un guerrier, et non pas d'un pacifiste : j'éprouvais ce besoin d'exorciser mon poison pour mieux me sentir exister ; un mal nécessaire abattu sur mes pauvres victimes. La belle n'avait pour simple crime que celui de vouloir me tenir tête, ou bien était-ce simplement parce que je la voulais comme proie que je réagissais ainsi. Après tout, nombre de mes amis avaient déjà osé croiser le fer avec moi, par quelques joutes verbales, mais jamais je ne m'étais montré aussi acide et virulent envers eux. Inconsciemment peut-être, la jeune Orphée était demeurée ma poupée de son, mon bouc émissaire qui m'amusait fortement par sa timidité et l'hésitation de son assurance peu présente. Son innocence malhabile était une distraction fort réjouissante pour le félin que j'étais ; bien malgré elle, elle était devenue mon cobaye, celui que j'analysais sous toutes les coutures et que je blessais volontairement pour mieux observer la façon dont elle soignait ses plaies. Comme les autres, je l'aurais conduite à mon lit pour mieux m'en débarrasser le lendemain, et comme les autres je la berçais de belles paroles jusqu'à ce qu'elle ne se braque et tente inutilement de jouer les fortes têtes. Malheureusement pour la belle demoiselle, j'avais le venin assez virulent pour retourner ses propres propos à son encontre, et ne la pousser que face à deux choix : me suivre ou me fuir. Peu à peu, la demoiselle semblait perdre de ses couleurs face à mes syllabes enfiellées, quand bien même elle ne se gênait guère pour me toiser avec dégoût. Qu'elle me haïsse, c'était visiblement toute la jouissance que j'en retirerais, à défaut de l'avoir dans mes draps pour cette nuit et les nuits à venir. La petite poupée finit néanmoins par se lever d'un air calme, malgré la rage de ses larmes naissantes au coin de ses beaux yeux ; la toisant d'un air dubitatif, je m'attendais à la voir tourner simplement les talons, mais le geste qu'elle eut alors eut le mérite, enfin, de me surprendre. Ôtant ses talons d'un geste gracile mais quelque peu tremblant sous la colère froide, elle finit par lever les bras pour mieux se défaire de sa robe sous le regard étonné des clients du restaurant. Les regards des curieux se posèrent tour à tour sur Orphée jusqu'à mon visage qui n'esquissait qu'un froncement de sourcils, lorsque la Summerbee me lança le vêtement rouge que je rattrapais d'un geste de premier abord furieux. Grande classe, miss Cameron. Je pouvais lui tirer sincèrement mon chapeau pour cette sortie théâtrale.
« Tu l’offriras à ta mère ou bien à l’une de tes prochaines proies, mais moi je ne joue plus, je ne veux plus jouer. »
Je ne pus m'empêcher d'esquisser un bref sourire moqueur sous ses paroles secouées de larmes, ignorant vraiment pourquoi je faisais preuve de raillerie à son encontre. L'absurdité de ses mots, peut-être, je ne voyais pas vraiment ce que ma mère venait ainsi faire dans la conversation, mais je pouvais mettre l'incohérence de ses propos sur sa fureur la déstabilisant alors.
« Je … Je, je ne prendrais même plus la peine de savoir comment t’approchais, de toute façon je n’y arriverais jamais, même si je me donnais tout le mal du monde tu resteras toujours inaccessible enfermé derrière ta carapace, je préfère t’ignorer que supporter ton mépris, Lust Whitaker. Et … Et tu peux aller brûler en enfer. »
Mon regard s'assombrit face à la fureur lancée par la demoiselle qui sortit alors du restaurant dans une insouciance accablante. Qu'y pouvais-je si la demoiselle ne pouvait pas se contrôler ? … Vraiment. Roulant mes yeux vers le plafond dans un soupir las, je pouvais me plaire à penser que la guerre semblait être ouverte entre la Summerbee et moi-même. Si je n'avais pas sa virginité, au moins aurais-je hérité de toute son inimité : l'un comme l'autre, cela semblait me satisfaire étrangement. Ignorant les regards des badauds me fixant avec insistance voire froideur, je serrais la mâchoire non sans lever brièvement mon verre de vin, avant de souffler un trop arrogant :
« Santé. »
Quelle triste soirée pour elle, un peu plus distrayante pour moi. Quand bien même je devais avouer que la belle demoiselle avait su éveiller de l'intérêt en moi, par sa simple sortie pleine de panache et d'audace qui m'avait alors plu. Pas pour le spectacle donné en pâture de ses fines courbes, mais par sa réaction plus que royale. Posant mon regard sombre sur la porte, je plongeais dans une réflexion profonde : en faire d'avantage ma victime, ou bien tenter de la prendre sous mon aile pour mieux la modeler. A méditer.
« Tu l’offriras à ta mère ou bien à l’une de tes prochaines proies, mais moi je ne joue plus, je ne veux plus jouer. »
Je ne pus m'empêcher d'esquisser un bref sourire moqueur sous ses paroles secouées de larmes, ignorant vraiment pourquoi je faisais preuve de raillerie à son encontre. L'absurdité de ses mots, peut-être, je ne voyais pas vraiment ce que ma mère venait ainsi faire dans la conversation, mais je pouvais mettre l'incohérence de ses propos sur sa fureur la déstabilisant alors.
« Je … Je, je ne prendrais même plus la peine de savoir comment t’approchais, de toute façon je n’y arriverais jamais, même si je me donnais tout le mal du monde tu resteras toujours inaccessible enfermé derrière ta carapace, je préfère t’ignorer que supporter ton mépris, Lust Whitaker. Et … Et tu peux aller brûler en enfer. »
Mon regard s'assombrit face à la fureur lancée par la demoiselle qui sortit alors du restaurant dans une insouciance accablante. Qu'y pouvais-je si la demoiselle ne pouvait pas se contrôler ? … Vraiment. Roulant mes yeux vers le plafond dans un soupir las, je pouvais me plaire à penser que la guerre semblait être ouverte entre la Summerbee et moi-même. Si je n'avais pas sa virginité, au moins aurais-je hérité de toute son inimité : l'un comme l'autre, cela semblait me satisfaire étrangement. Ignorant les regards des badauds me fixant avec insistance voire froideur, je serrais la mâchoire non sans lever brièvement mon verre de vin, avant de souffler un trop arrogant :
« Santé. »
Quelle triste soirée pour elle, un peu plus distrayante pour moi. Quand bien même je devais avouer que la belle demoiselle avait su éveiller de l'intérêt en moi, par sa simple sortie pleine de panache et d'audace qui m'avait alors plu. Pas pour le spectacle donné en pâture de ses fines courbes, mais par sa réaction plus que royale. Posant mon regard sombre sur la porte, je plongeais dans une réflexion profonde : en faire d'avantage ma victime, ou bien tenter de la prendre sous mon aile pour mieux la modeler. A méditer.
- RP CLOS -