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wake-up call (ft. lincoln)
Sam 6 Juil 2019 - 2:22
▣ Chants, petits crépitements et gazouillis des oisillons perchés à sa fenêtre, endroit qu’ils ont appelé maison pour le bonheur de Joey. Sa santé dépend de ses petits détails de la vie qui rendent celle-ci si douce et unique. Leurs douces réponses lorsqu’elle leur parle la soulève de terre. C’est dans ce genre de moments qu’elle se rend compte de la chance qu’elle a d’étudier à Hungcalf. Depuis sa plus tendre enfance qu’elle rêve d’aider son prochain et non d’essayer de les écrabouiller ou de les conformés à des choses qu’ils ne seront jamais. Elle a bien tourné pourtant après toutes les épreuves qu’elle a subi durant son enfance. En voyant le chat du voisin dans les escaliers, elle se souvenu soudainement de Castalupea, son chat que sa mère avait enfermé dans une pièce jusqu’à ce qu’il mange le poison à rat dans son bol de nourriture. La folie de sa mère l’affecte toujours à chaque instant de ses jours beaux ou mauvais. Avec cette leçon, elle lui avait fait comprendre que seuls les démons possèdent des chats noirs comme la nuit. Cette femme l’avait dépossédé de son être avec toutes ses excuses pour sa fille à l’âme brûlée par la poussière des enfers. Pourtant, elle sourit au chat, le caresse. C’est drôle à quel point toutes ces histoires farfelues sont maintenant derrière elle. Après la pluie vient le beau temps après tout, et c’est ce qui l’a rendu forte et plus douce que jamais, pour répondre à la torture, elle touche sa cicatrice et ferme doucement les yeux comme si elle lui pardonnait. La maladie de sa mère était dû à sa naissance et elle le comprend maintenant. C’est ainsi qu’elle prit la route vers le chemin qui la mènerait à Inverness sans problème. Sa robe jaune à fleurs blanche volait au vent tout en dessinant ses courbes fines et bien proportionnés. Les épaules couvertes de boucles blondes, elle prend des allées sombres pour aboutir à un cul-de-sac. Un porte-au-loin entre quelques déchets étendus par terre, elle empoigne le sceau en bronze pour y poser un pied et disparaître pour Inverness. La tête toujours un peu ébranlée par le voyage, elle ne se remet à marcher droit qu’après trois ou quatre coins de rue pour enfin entrer sur la rue principale d’Inverness déjà remplie de gens tous plus excités les uns des autres de la température clémente et presque automnale en plein mois de juillet. Joey respire l’odeur des fleurs sur son passage et retrouve tout de suite son chemin vers les boutiques qui l’intéressent vraiment. Mais avant toute chose, la merveille qu’est la Moufette Enchantée. Non pas par plaisir mais par simple affection pour l’endroit, elle zyeute l’intérieur de loin pour se rassurer que la qualité soit meilleure que la quantité, une philosophie qu’elle respecte tous les jours pour éviter de tout acheter. Malgré sa richesse, son esprit aussi était plus reposer lorsque son appartement n’avait pas 15 paires de soulier à l’entrée et trébucher par-dessus des décombres d’objets plus inutiles les uns des autres. Un café pourtant serait consommé et apprécié alors qu’elle lit le livre qu’elle porte entre ses bras comme un nouveau-né : Botanique avancé pour les parfumeurs au nez fin. Un nom long pour un livre qui possède tout, avec une formule, des mots apparaissent entre les lignes normales pour présenter des secrets de recettes populaires ou pour faire émaner un échantillon d’un parfum connu à travers le monde entier. En passant le paillasson, la petite cloche retentit, des yeux se lèvent et retournent à leurs journaux en voyant que ce n’est pas la personne qu’ils attendaient et pourtant, elle ne regarde que droit devant vers le comptoir. Joey, les yeux fixés sur le menu, elle ne réalise pas que le jeune barista la regarde comme si eux deux c’étaient le destin. Il se gratte la nuque avec gêne et sourit en coin alors qu’elle demande un café plumé, au goût doux de noisettes. Des tasses qui volent au-dessus de sa tête, des cuillères en décoration qui dansent au plafond. Elle n’est dans ses pensées que quelques secondes avant d’être sortie par le son de son nom. Elle prend la tasse qui est sur le point de déborder, puis elle regarde un peu partout pour enfin trouver un endroit parfait, lumineux, mais assez loin pour être personnel et impossible de la déranger. Sauf qu’avec ses habiletés d’enfant de deux ans, elle n’arrive pas à se tenir en équilibre pour arriver jusqu’à la table du fond. C’est un singe, elle devrait être agile, et pourtant cette faculté n’a pas été écrite dans son code génétique. Deux, trois, quatre pas, et voilà, c’est fait, elle trébuche et son café tombe. Elle arrive à reprendre pied, mais elle a perdu de vue son café, rependu sur les vêtements d’un jeune homme en face d’elle. Merde, merde, merde. « Excusez-moi, oh mon dieu, c’est chaud? Euh, je suis désolée. Attendez prenez ça. » Elle prend une serviette et commence à le nettoyer malgré qu’il soit peut-être inapproprié pour lui. Elle frôle ses cuisses, et s’agenouille. En reprenant la tasse par terre, elle la pose sur la table et relève les yeux de sur le café vers son visage. Son bouquin, ouvert par terre, est la dernière chose à laquelle elle pense pour le moment lorsqu'elle fixe les yeux du garçon qu'elle croit avoir déjà vu à Hungcalf. |
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Re: wake-up call (ft. lincoln)
Sam 6 Juil 2019 - 15:16
wake-up call
Joey & Lincoln ✧ « Compris. » A la suite de ce simple mot, Lincoln fit un demi-tour sur lui-même, tournant le dos à son interlocuteur avant d'avancer en prenant la direction de la salle commune des Grymm. Il venait de marquer, par ce geste, la fin de la conversation qu'il venait d'avoir avec une personne qu'il connaissait depuis maintenant quelques années. Sur le chemin qui le conduisait dans l'endroit où vivait sa deuxième famille, le jeune homme afficha une posture assez décontractée, les deux mains dans les poches avec un sourire qui semblait se dessiner sur son visage. Ce n'était pas une attitude inhabituelle chez Lincoln, cela voulait tout simplement dire que les affaires étaient reparties. Arrivant alors chez les Grymm, l'étudiant vint directement se poser sur le canapé, croisant alors ses jambes et prenant ainsi une position de réflexion. Mais à quoi pouvait-il réfléchir ? Sa prochaine mission bien évidemment. Sa discussion qui datait maintenant de plusieurs minutes n'était pas qu'une simple conversation entre deux personnes. Lugh, l'interlocuteur de Lincoln à ce moment-là, voulait que le jeune homme récolte des informations sur une demoiselle au nom de Joey Allen. C'était bien la première fois qu'il entendait ce nom au détour d'une conversation. Peut-être l'avait-il déjà vu, mais il ne pouvait mettre un nom sur son visage. La première étape était donc de trouver la jeune femme en question et pour cela, il avait déjà une petite idée. Regardant autour de lui, ses yeux se posèrent sur une étudiante qui paraissait avoir à peu près le même âge que Lincoln et l'appela. « Hey madame populaire, toi qui connait un peu tout le monde, tu sais qui est Joey Allen ? » La jeune femme se retourna en direction de l'étudiant avant de s'avancer vers ce dernier, certainement pour répondre à sa question. « Joey ? Je ne la connais pas personnellement, mais je sais qu'elle est en botanique et magizoologie et aussi qu'elle affectionne la Moufette Enchantée. Attends j'te montre à quoi elle ressemble. » D'un coup de baguette, elle fit apparaitre une photo de groupe et elle pointa du doigt une demoiselle sur la photographie. Lincoln se pencha pour regarder de plus près avant de remercier sa camarade Grymm du service qu'elle venait de lui rendre. Il trouvait ça assez flippant de savoir que cette madame populaire avait des photos d'à peu près tout le monde de l'université. Elle adorait récolter des images pour pouvoir mettre un visage sur un nom. Chacun ses passions. C'était peut-être flippant mais assez utile pour Lincoln. Sa prochaine destination était donc donnée : la Moufette Enchantée.
Aujourd'hui, jour J car le jeune homme avait décidé de passer à la phrase II et de rencontrer en personne Joey Allen. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait eu cette fameuse conversation avec Lugh au sujet de la jeune femme. L'étudiant n'aimait pas précipiter les choses, prenant le temps pour se préparer. De plus, d'autres affaires demandaient également toute son attention dont celle qui concernait son petit frère et cette secte qui vénérait un peu trop le sang pur. Mais ça, c'était une autre histoire. Pour l'instant, il devait se préparer pour sa rencontre hasardeuse -ou pas- avec Joey à la Moufette Enchantée. Ayant déjà une vague idée de la manière dont les événements allaient se dérouler, le jeune homme préféra mettre un simple t-shirt avec un pantalon, une tenue des plus banales. Vu son plan, s'habiller classe ne servirait à rien. Direction le café à Inverness.
Arrivant dans la ruelle qui donnait à l'angle où se trouvait la Moufette Enchantée, Lincoln entra dans le bâtiment, regardant alors les personnes qui s'y trouvaient avant de prendre place à une table. Une serveuse vint alors le voir, prenant sa commande. « Un chocolat chaud je vous prie. Merci. » Malgré sa maturité, Lincoln avait gardé certaines choses qui le reliaient à son enfance dont son amour pour le chocolat chaud. Il s'en fichait que cela puisse faire enfantin, il adorait cette boisson et ne pouvait s'en passer d'ailleurs. Une fois sa commande arrivée, il but une gorgée du délicieux liquide qui se trouvait dans la tasse, son regard porté sur la porte. En attendant sa cible, le jeune homme était en train d'élaborer un plan pour provoquer la rencontre et il eut une idée qui allait permettre de couvrir ses arrières à l'avenir. Provoquer leur rencontre en jetant la faute sur Joey et se faire passer pour la victime. Rien de tel qu'un petit accident. Sitôt son plan élaboré que la demoiselle entra à son tour dans le café et alla se commander une boisson. De là où Lincoln se trouvait, il ne pouvait entendre la commande passée par Joey mais par déduction il partit sur une boisson chaude telle que le café par exemple. C'était la boisson la plus vendue après tout. Quoiqu'il en soit, il en profita pour sortir sa baguette et la mettre sur ses jambes, en dessous de la table pour que personne ne puisse la voir. Enfin pour que la Summerbee ne puisse pas la voir surtout. Là voilà qui s'approchait dangereusement du jeune homme qui agita sa baguette, faisant en sorte que le contenu de la tasse se renverse sur lui. Et ce fut exactement ce qui se passa. Cependant, il ne s'attendait pas à ce que le café soit si chaud et il fit une légère grimace au contact de la boisson chaude sur son corps. Faisant mine d'être déboussolé par ce qui venait de se produire, le Grymm n'eut le temps de répondre au questionnement de la demoiselle que cette derrière avait pris une serviette et essuya les dégâts de sa catastrophe. Il sentit la serviette frôler sa cuisse, se relevant avant de prendre une autre serviette pour s'essuyer lui-même. On ne touchait pas Lincoln comme ça. Il se plaisait à dire qu'il fallait respecter son espace personnel. Mais bon, pour cette fois, il voulait bien passer outre. S'essuyant donc, son attention se porta rapidement sur la demoiselle. « Par définition le café est une boisson chaude. Sauf pour les personnes qui aiment le café froid mais elles ne doivent pas être beaucoup. Donc oui, c'est chaud. » Finit-il par dire avant de prendre sa baguette qu'il avait rangé après avoir provoqué l'incident. En un coup de baguette, il redevint sec, comme si rien ne s'était passé. « Ne soyez pas désolée, ce n'est qu'un regrettable accident et puis aux dernières nouvelles, le café n'a jamais tué quelqu'un. » Lança-t-il avec un léger rictus avant de reprendre place sur sa chaise, devant sa tasse de chocolat chaud. La serveuse vint à leur table pour ramasser les dégâts. « Vous pouvez apporter un autre de ce café à la demoiselle s'il vous plait ? » Demanda-t-il en souriant à la serveuse avant que cette dernière ne reparte. A nouveau, son attention se porta sur la jeune femme. « Joignez vous à moi et disons que nous serons quittes ainsi. » Nullement dans l'idée de la forcer à se joindre à lui, Lincoln montra de la main la chaise vide qui était en face de lui, lui proposant ainsi de s'installer à sa table. A voir si Joey allait accepter ou non. Mais dans les deux cas, le Grymm allait savoir rebondir.
Aujourd'hui, jour J car le jeune homme avait décidé de passer à la phrase II et de rencontrer en personne Joey Allen. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait eu cette fameuse conversation avec Lugh au sujet de la jeune femme. L'étudiant n'aimait pas précipiter les choses, prenant le temps pour se préparer. De plus, d'autres affaires demandaient également toute son attention dont celle qui concernait son petit frère et cette secte qui vénérait un peu trop le sang pur. Mais ça, c'était une autre histoire. Pour l'instant, il devait se préparer pour sa rencontre hasardeuse -ou pas- avec Joey à la Moufette Enchantée. Ayant déjà une vague idée de la manière dont les événements allaient se dérouler, le jeune homme préféra mettre un simple t-shirt avec un pantalon, une tenue des plus banales. Vu son plan, s'habiller classe ne servirait à rien. Direction le café à Inverness.
Arrivant dans la ruelle qui donnait à l'angle où se trouvait la Moufette Enchantée, Lincoln entra dans le bâtiment, regardant alors les personnes qui s'y trouvaient avant de prendre place à une table. Une serveuse vint alors le voir, prenant sa commande. « Un chocolat chaud je vous prie. Merci. » Malgré sa maturité, Lincoln avait gardé certaines choses qui le reliaient à son enfance dont son amour pour le chocolat chaud. Il s'en fichait que cela puisse faire enfantin, il adorait cette boisson et ne pouvait s'en passer d'ailleurs. Une fois sa commande arrivée, il but une gorgée du délicieux liquide qui se trouvait dans la tasse, son regard porté sur la porte. En attendant sa cible, le jeune homme était en train d'élaborer un plan pour provoquer la rencontre et il eut une idée qui allait permettre de couvrir ses arrières à l'avenir. Provoquer leur rencontre en jetant la faute sur Joey et se faire passer pour la victime. Rien de tel qu'un petit accident. Sitôt son plan élaboré que la demoiselle entra à son tour dans le café et alla se commander une boisson. De là où Lincoln se trouvait, il ne pouvait entendre la commande passée par Joey mais par déduction il partit sur une boisson chaude telle que le café par exemple. C'était la boisson la plus vendue après tout. Quoiqu'il en soit, il en profita pour sortir sa baguette et la mettre sur ses jambes, en dessous de la table pour que personne ne puisse la voir. Enfin pour que la Summerbee ne puisse pas la voir surtout. Là voilà qui s'approchait dangereusement du jeune homme qui agita sa baguette, faisant en sorte que le contenu de la tasse se renverse sur lui. Et ce fut exactement ce qui se passa. Cependant, il ne s'attendait pas à ce que le café soit si chaud et il fit une légère grimace au contact de la boisson chaude sur son corps. Faisant mine d'être déboussolé par ce qui venait de se produire, le Grymm n'eut le temps de répondre au questionnement de la demoiselle que cette derrière avait pris une serviette et essuya les dégâts de sa catastrophe. Il sentit la serviette frôler sa cuisse, se relevant avant de prendre une autre serviette pour s'essuyer lui-même. On ne touchait pas Lincoln comme ça. Il se plaisait à dire qu'il fallait respecter son espace personnel. Mais bon, pour cette fois, il voulait bien passer outre. S'essuyant donc, son attention se porta rapidement sur la demoiselle. « Par définition le café est une boisson chaude. Sauf pour les personnes qui aiment le café froid mais elles ne doivent pas être beaucoup. Donc oui, c'est chaud. » Finit-il par dire avant de prendre sa baguette qu'il avait rangé après avoir provoqué l'incident. En un coup de baguette, il redevint sec, comme si rien ne s'était passé. « Ne soyez pas désolée, ce n'est qu'un regrettable accident et puis aux dernières nouvelles, le café n'a jamais tué quelqu'un. » Lança-t-il avec un léger rictus avant de reprendre place sur sa chaise, devant sa tasse de chocolat chaud. La serveuse vint à leur table pour ramasser les dégâts. « Vous pouvez apporter un autre de ce café à la demoiselle s'il vous plait ? » Demanda-t-il en souriant à la serveuse avant que cette dernière ne reparte. A nouveau, son attention se porta sur la jeune femme. « Joignez vous à moi et disons que nous serons quittes ainsi. » Nullement dans l'idée de la forcer à se joindre à lui, Lincoln montra de la main la chaise vide qui était en face de lui, lui proposant ainsi de s'installer à sa table. A voir si Joey allait accepter ou non. Mais dans les deux cas, le Grymm allait savoir rebondir.
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Re: wake-up call (ft. lincoln)
Sam 6 Juil 2019 - 21:49
▣ Elle se relève d’un bon en se rendant compte de ses gestes inappropriés. « Pardonnez mon impolitesse, je ne voulais pas que cela se produise ainsi. Je sais très bien qu’il est chaud, tout est de ma faute. » Elle ne cesse de s’excuser, elle pince les lèvres, comme pour s’arrêter de parler. Le public la regarde et sa tension monte, elle qui ne voulait que lire un livre dans le coin du café sans être dérangée et voilà que ses plans étaient ruinés. Une chance que sa gentillesse trône au-dessus de ses autres sentiments parce que sinon, elle serait partie en peur du modeste café qu’elle chérie tant. Un peu distante, ou plutôt distraite, elle soupire et s’essuie les mains avec la serviette trempée. Sans même prendre sa baguette, elle la nettoya en la passant sur ses paumes et comme si de rien était, la serviette était comme neuve, blanche et pure. Certains la regardaient les yeux écarquillés par son « exploit » sans baguette et pourtant, ce genre de magie est plutôt primitif, les bases des sorts. C’est ce qui la rend unique, une fille de Uagadou, aux airs d’une européenne comme les autres. Si ce n’est qu’un petit accent et les mœurs qui sont différentes, elle se fond dans la masse. Cela fait tout de même huit ans qu’elle côtoie les Anglais et leur monde d’opportunités. En entendant le jeune homme commander un autre café, elle se souvint de sa devise, la qualité sur la quantité, et pour le moment, c’était un café renversé qui avait gagné sur elle. Elle se tourna vers la jeune fille derrière le comptoir et fit un joli sourire en s’exclamant : « Cette fois-ci pour emporter s’il vous plait! » Avec des mouvements précipités, la jeune serveuse lui apporte dans les mains avant de repartir servir d’autres clients. « Et pourquoi devrais-je rester? Ne suis-je pas pardonnée par mon humiliation juste à l’instant? » Son ton est légèrement stressé et rapide, sa voix réduit à un chuchotement en fin de phrase pour ne pas que tout le monde les écoutent. Elle se baisse une dernière fois en voyant son livre par terre, ce petit bout d’elle-même qui a été surpris dans ses plans. Johanna n’est pas comme les autres, elle essaie de vivre normalement, sans l’usage de la magie pour les choses quotidiennes, et donc ce n’est pas un simple accio qui rapporte son livre, mais bien ses mains qui touche la couverture et qui enlève la poussière. « Je devrais peut-être partir, ou alors vous avez une bonne raison de me faire asseoir? » Elle ne savait pas du tout pour Lugh, c’était pour l’instant un garçon qu’elle aimait bien regarder jouer au Quidditch et faire ses tours de passe-passe. La jeune Summerbee, bien timide, mais sociable et naïve, ne réalisait pas que tout cela était un coup monté pour en savoir plus sur ses habitudes et sa vie en général. Et puisque ce n’était pas la première fois qu’elle faisait une gaffe de la sorte, elle avait tout avalé comme si c’était de sa faute. Lugh chasse sa proie, mais envoie un pigeon pour tout savoir avant de l’attraper. Seuls les riches font faire le boulot par un autre, ou alors ce sont les lâches, mais si elle le savait, si seulement elle comprenait tout, elle serait partie ou alors elle aurait pu être touchée que quelqu’un s’intéresse enfin à elle par pur intérêt et non pour son physique ou ses talents. Le nombre de fois qu’un garçon la séduit pour qu’elle fasse ses devoirs et par gentillesse, elle accepte est totalement répugnant. Elle s’y était habitué, mais maintenant tout cela est terminé, allez-vous faire foutre tous ceux qui l’utilisent. Elle n’est pas un chien égaré, ni une bête de foire, c’est sa vie et ça lui appartient. Joey continua de serrer son livre contre sa poitrine, en le pressant sur son cœur, elle arrivait presque à calmer son cœur affolé. S’il ne savait toujours pas quelles émotions lui venaient, elles étaient visibles maintenant, la honte, mélangé à un sentiment de déni. « Si j’avais un retourneur de temps, je l’utiliserais volontiers pour ne pas vous déranger plus longtemps. Non pas que vous êtes de mauvaise compagnie, juste que c’est une regrettable erreur de vous avoir éclabousser. » La chaise vide devant elle lui donnait envie, parce qu’être debout attirait les chuchotements et les yeux jugeurs. Pour ne pas bloquer d’avantage les autres, elle s’assieds sur la chaise, la jambe droite croisé sur le dessus de la gauche comme à son habitude, son café pour emporter posé à ses lèvres. Elle avala et s’assura de ne pas être de trop. « Si vous êtes certain que je ne vous dérange pas, je peux rester, j’espère que vous n’attendiez personne? » Elle faisait cela par pitié, parce qu’elle croyait qu’un homme comme lui n’avait pas besoin de ça dans sa journée, et la gentillesse de l’inconnu l’avait touché, beaucoup l’aurait renvoyé de la main ou aurait hurlé sur elle. Pour ça, elle lui faisait confiance. |
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Re: wake-up call (ft. lincoln)
Dim 7 Juil 2019 - 0:22
wake-up call
Joey & Lincoln ✧ Son plan était pour l'instant synonyme de succès car il avait réussi à attirer l'attention de la demoiselle. Celle-ci paraissait tellement confuse que cela démontrait une certaine gentillesse dans son caractère. Peut-être se trompait-il en pensant cela. Seul l'avenir le lui dira et la suite de cette conversation, en partant du principe qu'il y ait une suite bien sûr. Lui commandant un autre café, Joey précisa à la serveuse qu'il serait à emporter ce coup-ci. Pas très bon signe pour le jeune homme car pour le coup, cette décision montrait son désir de quitter l'endroit et cela pouvait se comprendre vu que tout le monde la regardait. Et ce détail ne semblait pas lui avoir échappé vu qu'elle le souligna subtilement à Lincoln qui se contenta dans un premier temps de hausser les épaules avant de lui répondre. « Votre humiliation ? Vous exagérez je pense. Certes, les gens vous regardent mais c'est dans la nature humaine d'être curieux. Ne vous souciez pas de leurs regards car ça peut tout autant leur arriver. D'ailleurs regardez. » Sortant sa baguette, le jeune homme la pointa vers une table où le couple de personne avait repris leur conversation et il fit renverser la tasse ce coup-ci sur la table pour éviter trop de dégâts corporels. Après quoi, il rangea immédiatement sa baguette. « Voyez-vous par vous même. Tout le monde regarde ce regrettable accident simplement parce qu'ils sont curieux et moqueurs pour certains d'entre eux. » Fit-il avant d'inviter la demoiselle à venir s'asseoir à sa table. Cette dernière paraissait plutôt indécise et Lincoln allait devoir la convaincre que rester lui tenir compagnie pendant au minimum quelques minutes. Une tâche impossible pour certaines personnes mais pas pour le jeune homme qui n'était pas à son premier coup d'essai. Convaincre les gens faisait partit de ses spécialités. Avait-il une bonne raison pour qu'elle reste ? Techniquement non car il ne connaissait pas la demoiselle. Seulement, il avait une mission et par conséquent, le jeune homme devait pondre une bonne raison dans les secondes qui allaient suivre. « Une bonne raison ? Vous êtes venue ici pour un café et vous aviez l'intention de le boire ici. Donc pourquoi changer vos plans ? Surtout que tout le monde semble avoir oublié l'incident qui vient de se produire. Par conséquent plus rien ne vous empêche de vous asseoir à ma table. » L'invitant à nouveau d'un signe de la main à venir s'asseoir, Lincoln espérait avoir réussi à la convaincre de rester en sa compagnie.
Cependant, le Grymm ne put s'empêcher de remarquer la manière dont elle tenait son livre contre elle. Avait-elle peur de le faire tomber une nouvelle fois au sol ou bien était-ce un moyen de protection ? Pour le moment, il ne connaissait pas trop la Summerbee pour le savoir même si la deuxième hypothèse paraissait plus plausible. La voilà qui enchaîna sur une éventuelle utilisation d'un retourneur de temps dans l'hypothèse où elle en avait un. Malheureusement ou heureusement, cela dépendait du point de vue, Lincoln en avait déduit qu'elle n'en possédait aucun. Et dans un sens, c'était bien mieux ainsi car le temps n'était pas un jeu. Il ne voulait pas faire son rabat-joie et dont préféra se taire sur l'utilisation d'un retourneur de temps. Il se contenta de faire simplement une remarque concernant sa deuxième phrase. « Nous faisons tous des erreurs et puis comme je vous l'ai dit, je ne suis pas mort. Alors arrêtez de vous inquiéter pour ça. Pour ma part, cela fait partit du passé maintenant. » Lincoln ne manqua pas de noter qu'il n'était pas de mauvaise compagnie. Un point pour lui. Maintenant il fallait que les choses continuent ainsi. Un autre point pour le jeune homme lorsque la demoiselle décida enfin de s'asseoir. Avait-elle était convaincu par le Grymm ou bien une autre raison l'avait-elle poussée à s'asseoir ? Qu'importe vu que le principal était qu'elle se trouvait maintenant à la table du jeune homme et qu'une vraie conversation allait pouvoir commencer. Enfin après avoir fait comprendre à la Summerbee qu'elle ne dérangeait nullement. Après tout, Lincoln se trouvait ici pour elle. « Je n'attendais personne. D'ailleurs maintenant que vous avez décidé de rester, je pense que c'est préférable de se tutoyer. Après tout, on doit être certainement tous les deux étudiants. » Prenant sa tasse d'une main, le jeune homme but une gorgée de son chocolat chaud avant que la serveuse ne revienne pour déposer le café à emporter sur la table, repartant aussi. « Au fait, je me présente : Lincoln Eisenhower. » Lança-t-il avec un léger sourire qui commençait à se dessiner sur son visage, tendant sa main pour une poignée de main.
Cependant, le Grymm ne put s'empêcher de remarquer la manière dont elle tenait son livre contre elle. Avait-elle peur de le faire tomber une nouvelle fois au sol ou bien était-ce un moyen de protection ? Pour le moment, il ne connaissait pas trop la Summerbee pour le savoir même si la deuxième hypothèse paraissait plus plausible. La voilà qui enchaîna sur une éventuelle utilisation d'un retourneur de temps dans l'hypothèse où elle en avait un. Malheureusement ou heureusement, cela dépendait du point de vue, Lincoln en avait déduit qu'elle n'en possédait aucun. Et dans un sens, c'était bien mieux ainsi car le temps n'était pas un jeu. Il ne voulait pas faire son rabat-joie et dont préféra se taire sur l'utilisation d'un retourneur de temps. Il se contenta de faire simplement une remarque concernant sa deuxième phrase. « Nous faisons tous des erreurs et puis comme je vous l'ai dit, je ne suis pas mort. Alors arrêtez de vous inquiéter pour ça. Pour ma part, cela fait partit du passé maintenant. » Lincoln ne manqua pas de noter qu'il n'était pas de mauvaise compagnie. Un point pour lui. Maintenant il fallait que les choses continuent ainsi. Un autre point pour le jeune homme lorsque la demoiselle décida enfin de s'asseoir. Avait-elle était convaincu par le Grymm ou bien une autre raison l'avait-elle poussée à s'asseoir ? Qu'importe vu que le principal était qu'elle se trouvait maintenant à la table du jeune homme et qu'une vraie conversation allait pouvoir commencer. Enfin après avoir fait comprendre à la Summerbee qu'elle ne dérangeait nullement. Après tout, Lincoln se trouvait ici pour elle. « Je n'attendais personne. D'ailleurs maintenant que vous avez décidé de rester, je pense que c'est préférable de se tutoyer. Après tout, on doit être certainement tous les deux étudiants. » Prenant sa tasse d'une main, le jeune homme but une gorgée de son chocolat chaud avant que la serveuse ne revienne pour déposer le café à emporter sur la table, repartant aussi. « Au fait, je me présente : Lincoln Eisenhower. » Lança-t-il avec un léger sourire qui commençait à se dessiner sur son visage, tendant sa main pour une poignée de main.
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Re: wake-up call (ft. lincoln)
Dim 7 Juil 2019 - 5:38
▣ « Une chance que ce n’est pas toi qui as fait renverser ma tasse, et d’ailleurs, ne recommence pas, si moi j’étais mal, eux aussi doivent l’être… » Elle hoche la tête en signe de désaccord. De loin, elle fait des cercles avec son index et tout se remets en ordre sur la table voisine. Pour elle, vivre en harmonie et ne pas causer de chao sont des règles, et cet acte n’était pas justifié malgré qu’ils aient rit d’elle. « Simple règle de vie, ne jamais riposter, toujours avoir fière allure dans le calme et la paix. » Elle sourit au jeune homme, elle ne lui faisait pas la leçon, mais elle savait qu’il s’en souviendrait la prochaine fois qu’il la verrait. C’est drôle à quel point son passé est derrière elle, malgré les embuches. Elle a pardonné à sa mère et cela l’a libéré, complètement. « Vois-tu, selon moi, toute action est justifiée, et en un sens, celle-ci n’était qu’une manière de m’impressionnée pour me ‘soulager’ qui s’est retournée contre toi. » Malgré qu’elle soit aveugle pour voir les sentiments des autres pour elle, elle n’est pas non plus stupide. Il l’avait donc convaincu de s’asseoir, et pourtant, elle était sur le bout de sa chaise, le dos droit et les jambes croisées, prête à bondir si quoi que ce soit de regrettable ne se produisait. Au moins, son bon vieux livre était là pour elle. Oui, elle le serait sur sa poitrine, mais dans un petit coin, une image cachotière pointa le bout de son nez et finit par tomber par terre. Face au sol, l’inscription à l’endos disait, « Cœur et âmes avec toi Johanna, signé Eve. » L’image d’une femme noire avec un joli chignon et une robe avec un tablier avec une jeune fille sur les genoux apparaissait à l’endos. Éveline, sa plus grande amie, c’est elle qui l’a élevé. C’est la seule personne qui reste dans son cœur et à qui elle envoi toujours de l’argent mensuellement. Une femme d’exception. Avec la cacophonie des lieux, elle n’entendit pas la photo tomber et ne s’en rendit pas compte tout de suite. Elle repensa aux mots de l’homme, une raison pour s’asseoir ah! Parce qu’elle y était déjà pour prendre un café, bien sûr, et pour étudier aussi. « Si si, j’ai décidé de rester, et donc le tutoiement est de vigueur. Tu dis être étudiant… à Hungcalf j’imagine? Wright, ou bien Elthered, ah ah! Grymm. Tu as une tête de Grymm. Comme tu peux surement le deviner, moi je suis une simple et mignonne petite Summerbee habillée avec les couleurs de ma maison. » Elle sourit en se penchant vers lui, déposant enfin son livre sur ses genoux. Elle but une autre gorgée de son savoureux café. Au fond, elle l’avait pris pour emporter parce qu’elle ne voulait pas le renverser, celui-ci avec un capuchon, ferait beaucoup moins de dégâts, et sur elle et sur lui. « Moi c’est Joha… Joey Allen. » Elle se gratta la nuque, elle avait fait une gaffe. Dire son ancien nom était une traitre gaffe. C’est le passé maintenant, on en parle plus surtout avec les étrangers. Son sourire s’effaça, en espérant qu’il n’y avait pas porté attention. Au fond, ce n’était pas un interrogatoire ou pas encore. Elle ne savait pas du tout de qui elle avait affaire, et puis elle était bien chanceuse de ne pas savoir ce qu’il faisait dans ses temps libres, rechercher et apprendre des choses sur les gens. « Oh oh, mais c’est quoi cette poignée de main, on ne fait pas vraiment affaire je crois… » Elle sourit de nouveau comme pour ne pas l’insulter et elle prit sa main pressant ses doigts dans sa paume, envoyant de la chaleur à l’intérieur par magie pour l’apaiser, c’est vrai qu’il avait l’air un peu froid à première vue. « Si je suis parfois difficile à cernée, c’est que je n’ai pas grand-chose à cacher, j’essaie d’avoir l’air mystérieuse. » Mensonge, elle en avait un tas à cacher, son existence même a été effacée avant son entrée à Hungcalf, mais il est vrai qu’elle aimait bien se donner une figure mystérieuse. Elle n’aimait pas avoir l’air de la petite fille innocente et gentille qu’elle est réellement. Maintenant qu’elle était presque en sécurité assise, elle se laissait un peu ramollir la colonne pour s’asseoir plus posée. « Alors, tu étudies en quoi? Médicomagie pour faire plaisir à tes parents? Forces publiques pour attirer les filles? Arts journalistiques pour faire de tout le monde tes victimes? » Arrogante, étrangement une facette d’elle qui ne ressortait pas souvent, elle avait simplement du mal à le cerner complètement cette fois-ci, comme si sa filière ne transparaissait pas totalement, signe qu’il cachait bien son jeu. |
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