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l'espoir du diable (nour)
Dim 7 Juil 2019 - 9:48
L'année n'avait pas été facile pour les ouznadji. Jahani avait été une nouvelle fois admise à sainte marie, mais cette fois-ci, il avait été lourdement proposé à son fils de la laisser en chambre médicalisée. Si on voulait soulager et aider sa mère, hadi devait accepter le fait que les sorciers s'en occupent et qu'elle vive à l'hôpital pour le moment. À cette information, le soleil qu'était l'égyptien avait doucement pris l'ombre, refusant de laisser sa mère en institut. Jahani ne lui adressait pas la parole. Relation tumultueuse entre une mère et son fils. Fils danseur, fils prodige, mais fils sorcier. Fille sorcière. Père aux cieux. Jahani mourrait doucement, tout le monde le savait, mais Hadi refusait d'y croire. Le nouveau traitement concocté par Ariadne Eberhart aidait sa mère à ne plus avoir mal, et malgré la fatigue, elle était en meilleur état. Assez pour sermonner son fils.
« Où est ta sœur ? » Hadi releva les yeux. Il s'était assis sur le fauteuil près du lit de sa mère, couchée. Il détourna la tête pour regarder vers la porte avant de regarder à nouveau son téléphone. « Elle va arriver, mama. Elle avait un cours. » Le soupire de sa mère fit serrer les lèvres au garçon, se retenant de soupirer à son tour. « C'est vrai, la magie. (elle reprend en arabe) Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? ». Hadi regarda sa mère avec un petit sourire. « Tu as aimé un-... » L'égyptienne lui coupa la parole, tournant son visage dur vers lui. « (en arabe) Ne parle pas de lui. » Fronçant les sourcils, Hadi s'adossa à son siège en silence, croisant les bras. Sa mère était effectivement dans un meilleur état physique, mais son traitement jouait beaucoup sur ses humeurs. Elle qui était d'habitude si douce, était en colère. « Et puis, quand me présenteras-tu ta petite amie, mon fils ? (en arabe) il faudrait y songer, ta mère se fait vieille. Je veux voir ton mariage. » Sourire carnassier, mais pourtant, cœur en miette, hadi relève les yeux vers sa mère pour plonger son regard dans le siens. « Maman... » Les traditions ont la peau dure chez les ouznadji, dans la religion qu'ils pratiquent et dans leur pays. Malgré tout l'amour qu'à Jahani pour son fils, elle ne comprendra jamais ses choix. Ses pensées filèrent vers Hunter. Leurs deux corps, torse contre torse, leur danse, leur intimité, leurs yeux qui se cherchent, leurs cœurs qui se crie. Un sourire en coin s'afficha sur son visage. « Veux-tu rencontrer mon petit ami ? » Sa mère chassa cette idée avec un rire indigné, un mouvement de main devant ses yeux. Elle se recoucha et s'installa un peu mieux. Le garçon la couvait du regard. « C'est ça... repose toi... » Souffla-t-il.
Le silence reprit ses droits dans la chambre alors que la mère se rendort et hadi lui, fixe la porte en soupirant, maudissant sa sœur du retard dont elle fait preuve. Si sa mère se rendormait, il fallait la laisser faire. La porte s'ouvrit après une demi-heure sur la plus jeune des Ouznadji. Hadi leva les bras en courrouçant sa sœur du regard. « T'en as mis du temps. » dit il en chuchotant, montrant leur mère endormie du doigt. « la réveille pas, elle est fatiguée. T'as raté la partie ou elle veux que je trouve une épouse. Encore. » Il tapota le siège à côté de lui, remontant ses genoux contre son torse. « Comment tu vas (en arabe) petite sœur? ». Une fois nour à sa portée, hadi l'attrapa par les épaules pour venir embrasser sa joue, un sourire malicieux sur le visage, sachant sa sœur encore plus sauvage que lui.
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