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life is pure emotion | Cléoden
Mar 27 Aoû 2019 - 15:41
Pensées versatiles, ma petite valise en main, je déambulais dans les couloirs d’un pas tranquille, suivi de prêt par ma nouvelle protégée qui observait tout autour d’elle. Il est tôt, rudement tôt. Matinale, comme à mon habitude, je laissais nos pas nous guider à travers l'amphithéâtre. Une fois de retour à la maison, j’observais les lieux, pratiquement comme je l’avais laissé, avec quelques couches de poussière en plus, les arrosoirs enchantés pratiquement vide. Je souriais vaguement en fermant la porte derrière moi.
« Bienvenue chez toi. »
Fis-je d’une voix douce dirigée vers la chienne récemment adoptée tout en m’approchant des arrosoirs pour les remplir d’un coup de baguette tout en ouvrant les fenêtres pour laisser l’espace s’aérer. Un détour par la cuisine pour laisser couler un café en un mug, et j’étais partis dans le rangement de mes valises.
Les rituels habituels du matin se succédaient ensuite, me changer pour aller courir après avoir descendu mon café cul sec, au détail proche d’avoir changé de la vaisselle en gamelle d’eau et de nourriture et une paire de coussins en un panier confortable, déposé dans un coin, ainsi qu’une suite d’enchantement pour taire les odeurs des plantes olfactives. Quelques gouttes d’huiles essentielles vaporisées dans l’air pour rafraîchir l’endroit, et nous voilà partis pour plusieurs kilomètres de course, entre autres, pour aller faire des courses et investir en un nécessaire, notamment de nourriture pour le bien être de cette petite boule de poils.
Tout un rituel, donc. Après un retour, une bonne douche, j'arborais uniquement un vieux pull, un peu trop grand, assez pour que je n’ai pas nécessairement besoin de porter de sous-vêtement pour aller m’installer sur le canapé, attrapant mollement mon téléphone pour laisser Message from Atlantis s’étendre de mon système son d’assez bonne facture, fermant les yeux pour profiter des notes, un bras ramené derrière ma tête, chantonnant en même temps que les paroles.
« I want to find her so much
and I don't need more time
I will do everything to make it happen… »
Ma voix se mêlait à celle du chanteur, harmonisée plus haut, avant d’entonner les choeurs du pont, un vague sourire se manifestant à mon minois en entendant le bruit de la porte bouger, me redressant lentement, mes fines et longues jambes ramenées vers moi, mon code posé sur le canapé pour redresser un peu mon minois, l’une de mes épaules dénudée à mon pull au vaste col, dévoilant ma clavicule, ma nuque de par mes cheveux ramenés de l’autre côté, une partie de mon décolleté. Pas besoin d’hésitations, il n’y a qu’une personne qui connais les méridiens magiques de l’organisme d’enchantement de cette porte, alors ça ne peut être que…
« Cléo’, nous sommes rentrées ! »
Fis-je en me redressant un peu plus, basculant légèrement pour poser ma main le long de l’assise, donnant un visuel plus que suggestif sans que je n’en prenne immédiatement conscience, mon regard venant se plonger vers le sien, resplendissant d’une lueur rose pâle, un sourire des plus tendre trônant à mon minois.
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Re: life is pure emotion | Cléoden
Sam 31 Aoû 2019 - 14:57
« life is pure emotion »
Le grand jour est arrivé. Tu t’es levée extrêmement tôt ce matin, non habituée à cela mais tu en trouve la force tout de même. Tu es plutôt du genre à avoir besoin de sommeil, contrairement à la personne que tu vas (re)voir aujourd’hui. Eden rentre ce matin sur l’Université, alors tu te prépares, tu prends soin de parfaire le contour de tes lèvres carmin, parfumant ta peau d’une fragrance citronnée et envoûtante, celle que tu portes pour les grandes occasions. Rapidement, tu chausses tes talons hauts et noirs, enfile une robe bleue nuit et te diriges vers la sortie de tes propres appartements. Tu dévales les escaliers d’une allure vive, le bruit de tes pas résonnant d’autant plus qu’il n’y a personne dans les couloirs du château. Tu arrives enfin au rez-de-chaussée, tu passes l’amphithéâtre réservé aux enseignements de métamorphoses et de soins aux créatures magiques. Lieux baignés de la douce lueur du soleil qui se lève tout doucement. Tu admires le parc et le lac qui s’étendent au-delà des grandes baies vitrées. La journée s’annonce magnifique. Tu montes les escaliers en colimaçon qui te permettent de regagner le petit pas-de-porte sur lequel tu t’arrêtes un instant. Tu peux respirer la subtile odeur de sa peau, différente depuis un certain temps.
Tu te lances. De ta main droite, le pouce, l’index et le majeur levés en direction de la porte, tu traces une symbolique complexe dans les airs afin de retirer la multitude d’enchantements protecteurs dont seule Eden a la clef – et toi désormais, parce qu’elle t’as permis de les étudier et de les comprendre pour mieux les briser. Tu tournes la poignée de la porte et entre, discrète. Respectueuse et rigoureuse, tu replaces aussitôt les protections enchanteresses derrière toi. L’accueil se fait aussitôt chaleureux. Tes lèvres s’étirent sur ton faciès maquillé. La jeune femme est resplendissante, iris teintés de cette habituelle couleur rosée. Tu t’approches, le timbre doux. « Hey » lances-tu en venant l’embrasser tendrement, te tournant alors vers la nouvelle habitante des lieux. « Voici donc notre petite Malah ? » dis-tu en t’approchant de l’animal que tu viens flatter avec tendresse. « Je suis Cléopatra » te présentes-tu en lui tendant la paume de ta main en guise de salut. « Vous avez fait bon voyage toutes les deux ? » Questionnes-tu en te tournant vers ta belle. « Comment va ton père ? »
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Re: life is pure emotion | Cléoden
Jeu 5 Sep 2019 - 15:24
« Hey »
Le simple fait de te voir, Cléopatra, génère en moi un bonheur infini… Mon coeur clairsemé de glace semble s’embraser, et c’est tout un océan qui remue en mon être. Nos lèvres s’entrechoquent, mes prunelles se closent, profitant d’un instant certes furtif, mais l’un des rituels que j’apprécie le plus. Chaque jours à tes côtés, je sais prendre temps de les apprécier, de les marquer en mon esprit, grâce à toi je connais la crainte, la crainte d’avoir quelqu’un à perdre. Et si cela peut parfois m’effrayer, ça raive mon esprit et me donne des objectifs. Devenir meilleure, toujours meilleure, pour toi, pour moi, pour nous.
« Voici donc notre petite Malah ? »
« La seule et l’unique ! »
Une fierté maternelle se lisait en mon regard attendris par l’échange entre les deux femmes de ma vie, deux perles rares, que j’aime plus que tout. Bon. L’une est un peu plus… Poilue, et moins intelligente que l’autre, mais là n’est pas un critère d’amour, il est différent. Par erreur, peut-être, ou non, j’ai entrepris un attachement pour Petite Malah lié à sa condition, solitaire, livrée à elle-même, abandonnée de tous. Elle me rappelle un peu mon enfance. Et c’est probablement la raison pour laquelle je désire tout mettre en oeuvre pour la rendre heureuse.
« Je suis Cléopatra »
Ca, pas de doute. Je m’approchais lentement en passant ma main autour de l’une des hanches de ma compagne en observant avec minutie son comportement. Elle est plus à l’aise que moi avec les animaux, c’est une certitude. Cléo’ a toujours été disciplinée, contrairement à moi qui suis une passionnée. Sa rigueur lui permet d’évoluer rapidement en le bon sens et de s’adapter à son environnement. Me concernant, c’est ma détermination et mon ingéniosité qui font que je m’en sors, ma foi je trouve relativement bien.
« Vous avez fait bon voyage toutes les deux ? »
« Très bon, elle a dormis comme un bébé le gros du trajet et j’ai pu finir l’intégralité de mes cours du premier semestre. Et puis nous sommes allées courir et jouer à cache cache dans la forêt, c’était assez drôle. Elle est douée ! »
En la voyant se retourner, je me sentais rougir de par cette proximité, ma main toujours à sa taille, me mordillant vaguement la lèvre inférieure pour venir chercher le contact, nos bustes s’effleurant alors que mon regard fuyait. Peu importe le temps, il m’est toujours si difficile de soutenir son regard sur le long terme.
« Comment va ton père ? »
« Merveilleusement bien. Je crois qu’il est en voie de rémission. C’est un véritable soulagement, ça va faire une décennie que je lui ai lancé ce maléfice, je n’en voyais plus le bout de ma culpabilité, même s’il ne m’en tient pas vraiment pour coupable ou même responsable… Ses liens magiques se refont petit à petit, nous avons même pu faire un peu de sport ensemble. Ca m’a énormément soulagé de retrouver notre complicité d’antan au travers de la compétition qui ces dernières années se limitait aux jeux de stratégie. »
Tu parles trop Eden… Comme je le disais, une passionnée. Je secouais lentement la tête avant de sourire timidement pour spécifier que j’avais pris conscience d’en dire trop, une fois de plus, alors que les notes de I’ve got you under my skin retentissaient, m’arrachant un vague frisson, les poils de mes bras se hérissant alors que je venais nicher mes lèvres proches de son oreille.
« N’hésite pas à me faire taire si je suis trop bavarde… Tu me connais assez pour savoir qu’on ne m’arrête plus quand je suis lancée. »
Une voix basse, lente et douce, chaleureuse et peut-être un brin sensuel, arrosé d’un brin de rire des plus charmeurs, embrassant furtivement la joue de l’egyptienne pour passer ma seconde main à sa taille et reculer un peu mon visage pour la contempler un vague instant. A force, je ne disais plus rien concernant ses choix vestimentaires, toujours impeccables. A vrai dire, est-ce bien nécessaire ? Pour entendre un sempiternel « tu est si belle aujourd’hui », c’en risque presque de perdre de sa valeur et ne devenir qu’un rituel. Mais mon regard, lui, trahissais toute mon attirance, tout mon amour, et toute l’admiration pour la beauté que je contemplais.
Le simple fait de te voir, Cléopatra, génère en moi un bonheur infini… Mon coeur clairsemé de glace semble s’embraser, et c’est tout un océan qui remue en mon être. Nos lèvres s’entrechoquent, mes prunelles se closent, profitant d’un instant certes furtif, mais l’un des rituels que j’apprécie le plus. Chaque jours à tes côtés, je sais prendre temps de les apprécier, de les marquer en mon esprit, grâce à toi je connais la crainte, la crainte d’avoir quelqu’un à perdre. Et si cela peut parfois m’effrayer, ça raive mon esprit et me donne des objectifs. Devenir meilleure, toujours meilleure, pour toi, pour moi, pour nous.
« Voici donc notre petite Malah ? »
« La seule et l’unique ! »
Une fierté maternelle se lisait en mon regard attendris par l’échange entre les deux femmes de ma vie, deux perles rares, que j’aime plus que tout. Bon. L’une est un peu plus… Poilue, et moins intelligente que l’autre, mais là n’est pas un critère d’amour, il est différent. Par erreur, peut-être, ou non, j’ai entrepris un attachement pour Petite Malah lié à sa condition, solitaire, livrée à elle-même, abandonnée de tous. Elle me rappelle un peu mon enfance. Et c’est probablement la raison pour laquelle je désire tout mettre en oeuvre pour la rendre heureuse.
« Je suis Cléopatra »
Ca, pas de doute. Je m’approchais lentement en passant ma main autour de l’une des hanches de ma compagne en observant avec minutie son comportement. Elle est plus à l’aise que moi avec les animaux, c’est une certitude. Cléo’ a toujours été disciplinée, contrairement à moi qui suis une passionnée. Sa rigueur lui permet d’évoluer rapidement en le bon sens et de s’adapter à son environnement. Me concernant, c’est ma détermination et mon ingéniosité qui font que je m’en sors, ma foi je trouve relativement bien.
« Vous avez fait bon voyage toutes les deux ? »
« Très bon, elle a dormis comme un bébé le gros du trajet et j’ai pu finir l’intégralité de mes cours du premier semestre. Et puis nous sommes allées courir et jouer à cache cache dans la forêt, c’était assez drôle. Elle est douée ! »
En la voyant se retourner, je me sentais rougir de par cette proximité, ma main toujours à sa taille, me mordillant vaguement la lèvre inférieure pour venir chercher le contact, nos bustes s’effleurant alors que mon regard fuyait. Peu importe le temps, il m’est toujours si difficile de soutenir son regard sur le long terme.
« Comment va ton père ? »
« Merveilleusement bien. Je crois qu’il est en voie de rémission. C’est un véritable soulagement, ça va faire une décennie que je lui ai lancé ce maléfice, je n’en voyais plus le bout de ma culpabilité, même s’il ne m’en tient pas vraiment pour coupable ou même responsable… Ses liens magiques se refont petit à petit, nous avons même pu faire un peu de sport ensemble. Ca m’a énormément soulagé de retrouver notre complicité d’antan au travers de la compétition qui ces dernières années se limitait aux jeux de stratégie. »
Tu parles trop Eden… Comme je le disais, une passionnée. Je secouais lentement la tête avant de sourire timidement pour spécifier que j’avais pris conscience d’en dire trop, une fois de plus, alors que les notes de I’ve got you under my skin retentissaient, m’arrachant un vague frisson, les poils de mes bras se hérissant alors que je venais nicher mes lèvres proches de son oreille.
« N’hésite pas à me faire taire si je suis trop bavarde… Tu me connais assez pour savoir qu’on ne m’arrête plus quand je suis lancée. »
Une voix basse, lente et douce, chaleureuse et peut-être un brin sensuel, arrosé d’un brin de rire des plus charmeurs, embrassant furtivement la joue de l’egyptienne pour passer ma seconde main à sa taille et reculer un peu mon visage pour la contempler un vague instant. A force, je ne disais plus rien concernant ses choix vestimentaires, toujours impeccables. A vrai dire, est-ce bien nécessaire ? Pour entendre un sempiternel « tu est si belle aujourd’hui », c’en risque presque de perdre de sa valeur et ne devenir qu’un rituel. Mais mon regard, lui, trahissais toute mon attirance, tout mon amour, et toute l’admiration pour la beauté que je contemplais.
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Re: life is pure emotion | Cléoden
Jeu 5 Sep 2019 - 22:16
« life is pure emotion »
La seule et l’unique Malah. Tu décryptes cette attention qui vient en dire long, celle d’une mère vis-à-vis de son enfant. D’un côté tu partages cet émerveillement, de l’autre c’est avec appréhension que tu l’aborde. N’est-ce pas un peu cliché dans ces couples qui ne peuvent avoir d’enfants que de se tourner vers un substitut – souvent animal ? Tu soupires, te disant qu’au fond les idées préconçues tu t’en fous totalement. L’important restera l’amour que vous porterez à cette chienne ainsi que le vôtre. En vérité c’est la maternité qui t’inquiète. Es-tu capable de subvenir aux besoins d’un être dépendant ? C’est une responsabilité qui t’effraie un peu. Toi, cette femme libre et indépendante que rien ne peut freiner. Un frisson chasse ces pensées intrusives, la main de la belle Eden vient se poser contre ta hanche. L’esquisse sur tes lèvres s’étend légèrement plus suite à ce contact. Vous êtes belles, toutes les trois.
A la réponse de ta compagne, tu apprends que le voyage a été bon, que Malah a dormi sur la plupart du trajet et qu’Eden a pu terminer la préparation de ses enseignements du premier semestre. A la suite de ses mots, tu constates combien vous êtes différentes l’une de l’autre. Eden possède de réelles capacités physiques, c’est une femme surentrainée, capable d’une endurance impressionnante. Toi, tu n’es pas nécessairement sportive. Ta silhouette est admirable malgré le manque d’efforts. Les seules fois où tu bouges réellement c’est principalement pour tes entrainements en compagnie des duellistes d’Inverness. Là, tu n’hésites pas à faire part de ton énergie au corps-à-corps ainsi que lors d’affrontements magiques. A bien réfléchir tu restes en forme.
Rapprochement qui se fait sentir entre vous, vos bustes s’effleurent sous le regard fuyant de la douce Sykes. Tu choisis évidemment cet instant-là pour lui demander comment va son père. Tes lèvres charnues s’étirent de nouveau. Tu es soulagée, ravie d’entendre que cet homme va mieux. Difficile récit qui forge la relation qui les unie. « Je suis contente. » Tu passes une main au niveau de ta chevelure que tu replaces délicatement. Tu te dis que tu n’es pas très causante. Il suffit de constater et de comparer la différence de vos interactions verbales. D’ailleurs, ta compagne souligne être trop bavarde. Tu ne peux que rire à une telle remarque. « Je pensais justement que je n’étais pas très bavarde. » Tu préfères parler peu mais aller droit au but. Les longs discours n’en restent pas moins dans tes cordes, au contraire. « Il en faut bien une pour parler pour deux, non ? » Tu forces le trait d’humour alors que son autre main s’agrippe à ta taille. Ce regard qu’elle te lance te ferait fondre sur place. Tes prunelles se perdent dans les siennes, tes lèvres se joignent aux siennes dans un baiser chaud et sensuel. Elle est belle, Eden. Séduisante également. Ce sont cette fois tes phalanges aux ongles manucurés qui parcourent ses cuisses dénudées avec douceur.
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Re: life is pure emotion | Cléoden
Jeu 5 Sep 2019 - 22:43
« Je suis contente. »
Mes yeux circulent le long de ses cheveux, filaments sombres circulant le long d’un minois délicatement sculpté. C’est un geste que je la vois souvent reproduire, replacer ses mèches. Presque autant que je peux cligner des yeux ou fuir du regard. Comme quoi, nous avons tous des mouvements forts probablements inconscients devenus habituels. Mais je m’abstiendrai de tout commentaire, à vrai dire, ça a un côté charmant, d’un oeil extérieur, et mignon en une relation plus profonde et intimiste.
« Je pensais justement que je n’étais pas très bavarde. »
Son rire se communique. Il est vrai. Tant que mes envies d’en raconter toujours plus ne la dérange pas, alors qu’à cela ne tienne…
« Il en faut bien une pour parler pour deux, non ? »
Il est vrai. Tes mots se font rare et ils en sont d’autant plus précieux, Cléopatra… Et même si souvent, j’aimerais t’entendre parler plus, je ne veux pas perdre la magie, cette sensualité que tu dégages, cette forme de mystère qui pèse sur toi et correspond tant à ton milieu professionnel qu’à ta personnalité. Chaque jours à tes côtés est une énigme, chaque jours, tu me rends curieuse, mais surtout…
Chaque jours, tu me rends heureuse.
« Il est vrai… Et puis, cela donne plus de saveur au silence… »
Le silence, une chose que j’ai en horreur, une addiction forte à la musique, un besoin d’une suite d’accords, d’un tempo s’alliant à chaque circonstances, je pourrais dormir, manger, donner cours… Enfin, je pourrais vivre en musique. Coupée dans mes pensées en ce baiser plus intense qu’à l’accoutumée, je laisse mes prunelles se clore, mes doigts fins et tièdes venant effleurer l’une des joues de mon amante, éprise d’un frisson puissant, ma respiration s’intensifiant en sentant ses doigts longer la peau de mes cuisses.
Nouveau morceau, bien plus sensuel, et mes humeurs suivent, lentement, au gré des notes, redressant l’une de mes jambes pour passer l’une de mes cuisses au niveau de sa hanche, mon pull remontant dangereusement sur le haut de ma cuisse sans m’exposer, à la verticale, venant enlacer ses jambes de la mienne, remontant mon deuxième bras pour approfondir timidement, mais sûrement ce baiser tout en l’enlaçant, venant mordiller son labial inférieur, sauvagement sensuelle, emplie d’un désir certain, resserrant lentement mon étreinte comme un serpent autour de sa proie, l’une de mes mains se glissant sous le tissu de sa robe pour venir griffer son dos en douceur. Bestiale, certes, mais le geste de ma cuisse n’en démontrait pas moins, je m’offrais à elle, toute entière.
Mes yeux circulent le long de ses cheveux, filaments sombres circulant le long d’un minois délicatement sculpté. C’est un geste que je la vois souvent reproduire, replacer ses mèches. Presque autant que je peux cligner des yeux ou fuir du regard. Comme quoi, nous avons tous des mouvements forts probablements inconscients devenus habituels. Mais je m’abstiendrai de tout commentaire, à vrai dire, ça a un côté charmant, d’un oeil extérieur, et mignon en une relation plus profonde et intimiste.
« Je pensais justement que je n’étais pas très bavarde. »
Son rire se communique. Il est vrai. Tant que mes envies d’en raconter toujours plus ne la dérange pas, alors qu’à cela ne tienne…
« Il en faut bien une pour parler pour deux, non ? »
Il est vrai. Tes mots se font rare et ils en sont d’autant plus précieux, Cléopatra… Et même si souvent, j’aimerais t’entendre parler plus, je ne veux pas perdre la magie, cette sensualité que tu dégages, cette forme de mystère qui pèse sur toi et correspond tant à ton milieu professionnel qu’à ta personnalité. Chaque jours à tes côtés est une énigme, chaque jours, tu me rends curieuse, mais surtout…
Chaque jours, tu me rends heureuse.
« Il est vrai… Et puis, cela donne plus de saveur au silence… »
Le silence, une chose que j’ai en horreur, une addiction forte à la musique, un besoin d’une suite d’accords, d’un tempo s’alliant à chaque circonstances, je pourrais dormir, manger, donner cours… Enfin, je pourrais vivre en musique. Coupée dans mes pensées en ce baiser plus intense qu’à l’accoutumée, je laisse mes prunelles se clore, mes doigts fins et tièdes venant effleurer l’une des joues de mon amante, éprise d’un frisson puissant, ma respiration s’intensifiant en sentant ses doigts longer la peau de mes cuisses.
Nouveau morceau, bien plus sensuel, et mes humeurs suivent, lentement, au gré des notes, redressant l’une de mes jambes pour passer l’une de mes cuisses au niveau de sa hanche, mon pull remontant dangereusement sur le haut de ma cuisse sans m’exposer, à la verticale, venant enlacer ses jambes de la mienne, remontant mon deuxième bras pour approfondir timidement, mais sûrement ce baiser tout en l’enlaçant, venant mordiller son labial inférieur, sauvagement sensuelle, emplie d’un désir certain, resserrant lentement mon étreinte comme un serpent autour de sa proie, l’une de mes mains se glissant sous le tissu de sa robe pour venir griffer son dos en douceur. Bestiale, certes, mais le geste de ma cuisse n’en démontrait pas moins, je m’offrais à elle, toute entière.
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Re: life is pure emotion | Cléoden
Ven 6 Sep 2019 - 22:41
« life is pure emotion »
A l’unisson, vos rires se mêlent à propos de la situation. Tu parles peu alors qu’Eden parle pour deux. Parfois, tu es capable d’enchainer un verbatim plus construit, plus étoffé bien sûr. Mais n’est-ce pas là le problème ? Le langage ne vient-il pas border un malaise ? En dire peu c’est sans doute aller à l’essentiel et se concentrer sur ce qui doit être dit. Sur ce qu’il est primordial d’expliquer. Sur ce qui est inestimable. Le silence abordé par la belle t’es familier désormais. Tu as appris à le dompter. A te confronter à cette peur du silence qui résidait en toi par le passé. Tu as probablement fait un sérieux travail d’introspection. Avant tu parlais sans t’arrêter, ne laissant aucune place au vide. Maintenant il est presque omniprésent. Tu as changé. Tu lui adresse un sourire tendre en guise de réponse. Derrière vous, la musique laisse place à un nouveau morceau, plus chaud sans doute, et certainement plus sensuel. Tu fermes les yeux dès les premières notes, tes lèvres contre les siennes, douces et enivrantes.
Ton esquisse s’agrandit légèrement sous ses fines phalanges qui viennent effleurer ta joue. D’une oreille distraite tu peux écouter sa respiration se faire un peu plus bruyante suite à tes caresses sur ses cuisses dénudées. Les paroles se poursuivent et finalement tu peux sentir ses jambes se resserrer autour de ta taille. L’étreinte est chaleureuse, tout comme le baiser échangé. Tu joues de ta langue contre la sienne avec envie, lentement. Dans un soupire de satisfaction, tu brises légèrement votre proximité à la mesure que ses mains s’attaquent à ton dos, directement sous le tissu de ta robe. Là, tu ne perds pas cette risette qui t’anime.
Dans le prolongement de ses gestes, tes prunelles fixent les siennes avec adoration. Cette femme est … « remarquablement belle » souffles-tu sans réellement te rendre compte que tu penses à haute voix. Cette fois, tes paumes frôlent ses hanches après t’être frayée un chemin sous son pull. Là, tu laisses glisser tes doigts le long de son épiderme réchauffée par la laine. Tu t’amuses à monter un peu plus haut à chaque vas-et-viens dont tes ongles manucurés dessinent le trajet. Tu t’arrêtes au niveau de ses épaules et lui lance une nouvelle esquisse. Enfin, tu te décides à déposer plusieurs baisers le long de sa mâchoire, partant de sa nuque jusqu’à son menton. Tes doigts s’emparent désormais de sa zone ventrale que tu espères plus érogène que les autres. Chaque être humain était fait différemment, avec cependant de grandes généralités. Tu meurs d’envie de remonter plus haut jusqu’à sa poitrine mais tu prendras le temps d’avoir son accord.
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Re: life is pure emotion | Cléoden
Ven 6 Sep 2019 - 23:50
Nos langues s’épousent, et le temps semble s’arrêter. Plus rien ne compte. Je ressens tant une forme d’empressement qu’un besoin de faire les choses lentement. Contradiction intense que je ne parviens et que je ne désire surtout pas formuler. Ses mains s’immiscent comme les miennes à ma peau, bien plus chaude sous le vêtement, bouillonnante de désir, c’était un instinct presque sauvage qui m’animait. Ses doigts fleurant le long de mon corps, mes hanches, particulièrement, m’en donnerait presque le tournis.
Je m’embrase. Lentement. Passionnément, alors que nos lèvres se séparent, certes avec un peu de regret, mais au moins je peux un peu mieux respirer. « remarquablement belle » sa voix semble pensive, partiellement absente. Se rends-elle seulement compte qu’elle à parlé ? L’idée m’amuse légèrement sans que je n’en trahisse rien et en même temps ses mots m'émeuvent d’un désir ardent de la combler, de répondre à ses attentes, moi qui n’ait pas la moindre expérience, si je peux au moins me rattraper sur le physique, c’est toujours cela de pris.
A ses baisers, qui poussent un sourire à mes lèvres, je ne peux m’empêcher de pencher légèrement la tête afin de lui offrir mon cou, tout entier, son souffle le berçant m'emplissent de frissons et mon contrôle devient petit à petit une suite de pulsions agissant les unes par dessus les autres. Je m’abandonne.
Alors que je sentais sa main se diriger à mon ventre, c’est le bas de celui-ci qui s’enflammait, sans que je ne trouve réellement la réaction adéquat. Ma lèvre inférieure se faisait quelques instants torturer entre mes dents avant que je ne suppose qu’elle puisse peut-être attendre un feu vert, quelque chose… Perdre le contrôle me fait un bien fou, je sens tout un poids s’alléger en mon for intérieur alors que je décide d’agir en conséquence pour le lui spécifier.
Reposant lentement ma jambe à terre, je retirais mes mains d’autour d’elle pour attraper la sienne et me retourner, me retrouvant dos à elle. Mes doigts toujours autour de son poignet, je venais lentement replacer sa paume le long de ma chute de reins, appuyant légèrement sur ses doigts pour lui spécifier qu’elle était libre d’un contact doux, ou moins doux. De caresser comme de planter ses ongles en ma chaire.
C’est en lien à ce précédent contact que mon dos se creusait pour forcer le contact, sa main se retrouvant entre sa hanche et mes chairs, penchant légèrement la tête en arrière pour que celle-ci tombe contre son épaule, les yeux clos, mes lèvres entrouvertes, mon épaule la plus proche d’elle libérée par mon pull, dévoilant une partie de ma poitrine alors que je basculais légèrement mon visage vers le sien pour embrasser sa mâchoire à mon tour avant de reprendre à voix basse.
« Je suis tienne, Cléopatra… Entièrement... »
Cela insinuait plusieurs choses. D’une part, que j’étais en pleine confiance avec elle et que le premier et dernier incident ayant frappé notre couple était loin derrière moi, d’autres part, je lui partageais ce besoin, cette envie de perdre le contrôle, d’être guidée, de subir et obéir en perdant une capacité de direction, mais aussi que mon accord était là, et qu’elle peut aller jusqu’où elle le juge bon.
Je m’embrase. Lentement. Passionnément, alors que nos lèvres se séparent, certes avec un peu de regret, mais au moins je peux un peu mieux respirer. « remarquablement belle » sa voix semble pensive, partiellement absente. Se rends-elle seulement compte qu’elle à parlé ? L’idée m’amuse légèrement sans que je n’en trahisse rien et en même temps ses mots m'émeuvent d’un désir ardent de la combler, de répondre à ses attentes, moi qui n’ait pas la moindre expérience, si je peux au moins me rattraper sur le physique, c’est toujours cela de pris.
A ses baisers, qui poussent un sourire à mes lèvres, je ne peux m’empêcher de pencher légèrement la tête afin de lui offrir mon cou, tout entier, son souffle le berçant m'emplissent de frissons et mon contrôle devient petit à petit une suite de pulsions agissant les unes par dessus les autres. Je m’abandonne.
Alors que je sentais sa main se diriger à mon ventre, c’est le bas de celui-ci qui s’enflammait, sans que je ne trouve réellement la réaction adéquat. Ma lèvre inférieure se faisait quelques instants torturer entre mes dents avant que je ne suppose qu’elle puisse peut-être attendre un feu vert, quelque chose… Perdre le contrôle me fait un bien fou, je sens tout un poids s’alléger en mon for intérieur alors que je décide d’agir en conséquence pour le lui spécifier.
Reposant lentement ma jambe à terre, je retirais mes mains d’autour d’elle pour attraper la sienne et me retourner, me retrouvant dos à elle. Mes doigts toujours autour de son poignet, je venais lentement replacer sa paume le long de ma chute de reins, appuyant légèrement sur ses doigts pour lui spécifier qu’elle était libre d’un contact doux, ou moins doux. De caresser comme de planter ses ongles en ma chaire.
C’est en lien à ce précédent contact que mon dos se creusait pour forcer le contact, sa main se retrouvant entre sa hanche et mes chairs, penchant légèrement la tête en arrière pour que celle-ci tombe contre son épaule, les yeux clos, mes lèvres entrouvertes, mon épaule la plus proche d’elle libérée par mon pull, dévoilant une partie de ma poitrine alors que je basculais légèrement mon visage vers le sien pour embrasser sa mâchoire à mon tour avant de reprendre à voix basse.
« Je suis tienne, Cléopatra… Entièrement... »
Cela insinuait plusieurs choses. D’une part, que j’étais en pleine confiance avec elle et que le premier et dernier incident ayant frappé notre couple était loin derrière moi, d’autres part, je lui partageais ce besoin, cette envie de perdre le contrôle, d’être guidée, de subir et obéir en perdant une capacité de direction, mais aussi que mon accord était là, et qu’elle peut aller jusqu’où elle le juge bon.
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