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mirrors ㄨ laelia
Lun 21 Oct 2019 - 17:51
mirrors
laelia & cordelia
Yeux cernés et visage pale, Cordelia avait beau chercher à donner le change face à ses collègues, il ne fallait pas être voyant pour comprendre que quelque chose n’allait pas; prétextant une maladie, légère grippe automnale elle parvenait à les tenir éloignés, suffisamment pour qu’elle n’ait pas à justifier de son état mais il fallait avouer qu’elle ne tiendrait pas comme ça éternellement. Le déménagement avait été des plus rapides : en une journée elle avait été mise au ban de la demeure des Warrington à Inverness. Installée ici et là le temps de retomber sur ses pieds elle avait passé la première semaine comme dans un cauchemars : incapable de se rendre compte si ce qu’elle avait vécu était réel ou non. Puis, elle avait réalisé et la chute n’avait été qu’encore plus douloureuse. Ce n’est que quelques jours auparavant qu’elle était parvenue à aller au delà et la publication du Chineur, journal qui méritait de bruler autant que ses rédacteurs, avait détruit ce qu’elle s’évertuait à reconstruire. Heureusement pour la blonde, ce torchon n’arrivait pas jusqu’à Londres, Réginald avait déjà été suffisamment énervé de découvrir que l’on parlait de lui sans que tous leurs collègues soient aussi au courant.
Malgré la douleur qui lui vrillait le crâne, conséquences des pleurs et des reniflements constants qu’elle ne parvenait à réprimer elle tentait de se concentrer au mieux sur son travail. Elle avait perdu beaucoup ce dernières semaines : dont l’espoir futile qu’elle avait toujours eu de pouvoir un jour rendre sa mère fière, mais elle ne voulait pas perdre cette opportunité qu’elle avait eue au ministère. Sa chance de pouvoir prouver qu’elle n’était pas qu’une étudiante prête à écarter les cuisses pour parvenir à ses fins même si, avec le tuteur qu’elle avait et l’étiquette qu’on lui collait maintenant au dos, c’était peine perdue. La journée était bien avancée, quelques uns de ses collègues avaient déjà rangé leurs affaires pour rejoindre leur foyer mais Cordelia, qui n’arrivait pas encore à se sentir chez elle dans sa collocation, préférait rester un peu plus. Soudain, un bruit la sort de sa concentration : « Oh Lae. » Léger froncement de sourcils, la blonde ferme l’ouvrage qu’elle étudiait pour rejoindre son amie qui avait fait irruption dans la pièce. « Qu’est-ce que tu fais-là ? » Elle demande d’une voix légèrement rauque avant de l’éclaircir d’une légère toux. Jetant un coup d’oeil autour d’elles elle prend la sorcière par le bras pour l’entrainer dans une salle de réunion inoccupée : elle avait appris à ses dépends que les murs avaient des oreilles ici, et des yeux. « Tout va bien ? » S’inquiète-t’elle scrutant le visage de son amie en quête de la raison qui aurait pu la pousser à se déplacer jusqu’à ses bureaux.
Malgré la douleur qui lui vrillait le crâne, conséquences des pleurs et des reniflements constants qu’elle ne parvenait à réprimer elle tentait de se concentrer au mieux sur son travail. Elle avait perdu beaucoup ce dernières semaines : dont l’espoir futile qu’elle avait toujours eu de pouvoir un jour rendre sa mère fière, mais elle ne voulait pas perdre cette opportunité qu’elle avait eue au ministère. Sa chance de pouvoir prouver qu’elle n’était pas qu’une étudiante prête à écarter les cuisses pour parvenir à ses fins même si, avec le tuteur qu’elle avait et l’étiquette qu’on lui collait maintenant au dos, c’était peine perdue. La journée était bien avancée, quelques uns de ses collègues avaient déjà rangé leurs affaires pour rejoindre leur foyer mais Cordelia, qui n’arrivait pas encore à se sentir chez elle dans sa collocation, préférait rester un peu plus. Soudain, un bruit la sort de sa concentration : « Oh Lae. » Léger froncement de sourcils, la blonde ferme l’ouvrage qu’elle étudiait pour rejoindre son amie qui avait fait irruption dans la pièce. « Qu’est-ce que tu fais-là ? » Elle demande d’une voix légèrement rauque avant de l’éclaircir d’une légère toux. Jetant un coup d’oeil autour d’elles elle prend la sorcière par le bras pour l’entrainer dans une salle de réunion inoccupée : elle avait appris à ses dépends que les murs avaient des oreilles ici, et des yeux. « Tout va bien ? » S’inquiète-t’elle scrutant le visage de son amie en quête de la raison qui aurait pu la pousser à se déplacer jusqu’à ses bureaux.
(c) DΛNDELION @laelia trejo
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Re: mirrors ㄨ laelia
Mar 22 Oct 2019 - 12:50
Récréée par ce nouveau numéro du Chineur, Laelia se délectait lors d’une de ces pauses bien méritées. La nuque lui démangeant parfois, ses ongles passaient dessus en créant le vide dans son esprit, évitant le stress trop important pour ne pas sombrer, s’enfoncer un peu plus dans les ténèbres. À chaque revue, l’on dressait son harem, différent à chaque parution donc elle s’en moquait, Laelia, inconsciente, mais trop concentrée sur sa marque pour s’occuper des langues de vipères. Alors, lorsqu’un article attirait toute son attention, l’orchidée se levait en furie de sa chaise, les pieds grinçant sous cette impulsion et en un coup de baguette, la créatrice avait rassemblé toutes ses affaires. Demandant à Agneas et Ymkje de tenir la boutique en son absence, ses animaux également puisque ce n’était pas conseillé de les faire transplaner, elle confiait sa vie à ces deux femmes de confiance. Mouvement rapide de magie qui l’expédiait devant le Ministère de la magie, Laelia y pénétrait par l’entrée des visiteurs, cette cabine téléphonique typique permettant de s’infiltrer au sein du bâtiment. Effervescente, la foule se déplaçait en harmonie, mélodie des talons claquant le sol brillant, marbre scintillant sur lequel se reflétaient les reflets, les essences éclatées ou non. Bonne mémoire, elle se souvenait exactement de l’endroit où elle devait se rendre, la jeune femme, arpentant les longs couloirs, l’ascenseur, en esquivant les notes furieuses de services. Heureusement que les hiboux ne passaient plus, craignant de salir sa belle tenue automnale, des couleurs chaudes en fusion avec les épices de son épiderme basané. Irruption presque impulsive, ses paumes propulsaient la lourde porte d’un seul geste précis, la mine fermée et la chevelure soyeuse ondulant au rythme des pas, cette détonation usuelle des talons aiguilles. « Je viens te voir. » Qu’elle lui lançait en déposant son manteau ainsi que son sac à main, faisant face à Cordelia dont la mine l’effrayait, un mélange de fatigue, de pâleur et d’inquiétude. La connaissant, Laelia se doutait qu’elle cachait son mal-être, elle qui voulait être la fierté de sa mère s’était retrouvée sans rien, du jour au lendemain. Pas le temps de plus s’expliquer, les jeunes femmes s’isolèrent dans une salle de réunion vide et la créatrice s’installait sur une des tables, les cuisses croisées. « Viens vivre chez moi, j’ai de la place. » Ou comment dire qu’elle était au courant, Laelia, de cette situation qui la rendait ainsi, les obstacles de la vie. Ses mains attrapaient celles de Cordelia, dans une délicate étreinte, l’orchidée lui adressait un sourire affectueux, fleur attentive, toujours loyale envers ceux qu’elle aimait. « Tu ne me gêneras pas, je m’occuperai de toi… » Baiser déposé contre son front, ses bras remontaient jusqu’à ses épaules afin de l’enlacer, le silence comme repos de l’âme, la tendresse comme apaisement.
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Re: mirrors ㄨ laelia
Mar 22 Oct 2019 - 18:33
mirrors
laelia & cordelia
Elle balaie le visage de son amie d’un regard inquiet : Laelia n’avait pas souvent fait le chemin jusqu’à Londres pour lui rendre visite elle avait peur que quelque chose de grave soit arrivé. Néanmoins, rien ne lui laissait présager une telle chose dans le regard de la créatrice et il ne lui fallut pas longtemps pour avouer la raison de sa visite : l’état de la stagiaire. « Oh… J’imagine que tu as lu le Chineur n’est-ce pas ? » La blonde se voyait à la fois soulagée que la présence de Laelia ne soit pas liée à un autre problème, et gênée que ses frasques à elle soient venus déranger sa tendre amie. Elle ne souhaitait pas déranger, elle ne voulait pas être source d’inquiétude, elle aurait voulu que l’évènement reste privé surtout : la présence de la jolie sorcière ne laissant aucun doute sur le fait qu’elle pense les rumeurs véridiques. Et si Laelia y croyait, d’autres y croiraient aussi. Les paroles de la brune font chaud au coeur de la blonde même si elle sent des larmes lui monter aux yeux : « Ma chérie… » Elle murmure doucement yeux clairs plongés dans ceux de son amie. Elle se laisse glisser entre ses bras, étreinte rassurante et réconfortante qui lui permettait de faire un peu le point. L’invitation la touchait, certes, mais elle ne pouvait accepter. Ce n’était même plus une question de fierté, Cordelia avait abandonné cette idée depuis bien longtemps : mais elle devait apprendre à se débrouiller toute seule, il était plus que temps. « Je ne veux plus être un poids pour quiconque. » Avoue-t’elle finalement dans un souffle : elle avait vite fait de quitter la demeure de Reginald où elle avait trouvé refuge quelques jours, vite fait de libérer Marcus de sa présence larmoyante lorsqu’elle était venue se réfugier chez lui pour palier la solitude qui la brisait. Elle avait trouvé un foyer pour lequel elle ne pouvait remercier qu’elle même, et si pour le moment elle ne s’y sentait pas chez elle : timide Cordelia reprenant le pas sur sa fausse assurance depuis que l’évènement était venu bouleverser ses certitudes. « Il est temps que j’apprenne à me débrouiller toute seule tu crois pas ? J’ai passé l’âge de dépendre des autres depuis longtemps. » Elle se redresse doucement, passant une main sous ses yeux larmoyants pour ne pas avoir l’air plus pathétique qu’elle ne l’était déjà. Léger sourire qui se voulait rassurant elle soupire doucement : « J’ai juste été jetée du nid un peu brusquement : ce n’est pas la première fois pourtant, mais c’est toujours douloureux. » Landry lui avait vivre la désagréable expérience bien des fois, la poussant à se relever encore et encore, à devenir plus forte : qu’il la dédaignerait aujourd’hui de se laisser dépasser ainsi par les mots de sa mère.
(c) DΛNDELION @laelia trejo
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Re: mirrors ㄨ laelia
Mer 23 Oct 2019 - 23:47
Déterminée, cadence ponctuée par le tintement de ses talons aiguilles, Laelia se pavanait dans les couloirs interminables du Ministère : pourquoi y avait-il autant d’étages, avec la même décoration, qui plus est ? Il y avait beaucoup à refaire, notamment le personnel et les costumes plus ou moins de qualité : à deux doigts de jeter sa carte de visite partout. Mais là n’était pas le sujet, son amie à l’esprit, elle voulait savoir si ce qu’elle avait lu était réel, officiel et non modifié par le Chineur. Repoussant la porte du bureau, Laelia faisait irruption dans la pièce, se délaissant de ses affaires tout en s’avançant vers Cordelia. Plus de doute à avoir lorsque la fleur aperçut son visage ainsi que ses traits tirés par la fatigue, le tracas du quotidien. Alors, pas besoin de vérification : son amie était mal donc elle se devait d’être là, quitte à sacrifier une partie de son travail (elle en avait bien besoin, elle qui travaillait même le dimanche). « Je voulais savoir si c’était vrai, mais j’en ai la certitude maintenant. Ne le prends pas personnellement. » Rictus amusé visant à détendre l’atmosphère, les femmes s’isolaient ensuite dans une pièce, les murs avaient des oreilles, ici, à la manière de la Cour à l’époque. La croupe aplatie sur la table, elle venait enlacer son amie, lui offrant chaleur et réconfort, la présence qu’elle espérait apaisante. Fébrile entre ses bras, Laelia venait caresser sa chevelure claire, doux contraste entre ces deux amies, l’ange et le démon. « Ce n’est pas parce que tes amis prennent soin de toi, comme toi tu le fais pour nous, que tu es un poids, mon chat… » Paroles douces, ses petites mains venaient se déposer contre ses joues, les pouces chassant ces vilaines larmes. « Tu as le droit d’être triste et de te reposer sur les autres. Courageuse comme tu es, tu reprendras des forces, prête à retourner le Ministère. » Rire tendre, ses doigts continuaient de caresser sa peau de pêche, veloutée à souhait. Bienveillante, tendre, on la sentait calme, la sirène, une plénitude atteinte il y a peu grâce aux potions de Darcy, lui qui l’aidait tant. « Tu trouveras toujours la force de te relever. » Seconde étreinte moins ferme, la fleur cajolait son dos, lentement, se voulant rassurante, une épaule sur laquelle se reposer, elle l’âme fidèle et loyale. « Viens à la maison, un ou deux jours, ça te fera du bien… » Au fond, Laelia avait également besoin d’une compagnie, maintenant que sa vie était de nouveau en désordre : l’addiction présente, bien que contenue par des potions, l’orchidée laissait aller un soupire. « Laisse les gens prendre soin de toi en retour. » Les mains liées, la créatrice affichait cet air serein, maigre sourire aux lèvres, l’envie de bien faire et de s’occuper de son amie, après tous ces services rendus par Cordelia.
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Re: mirrors ㄨ laelia
Ven 25 Oct 2019 - 15:49
mirrors
laelia & cordelia
Petite fille triste, triste et fragile. Qualificatif que son entourage avait bien souvent utilisés pour décrire la candide blonde lorsqu’elle était plus jeune et auxquels elle aurait voulu ne plus jamais être associée. Souvenirs désagréables des rires, des moqueries, des pleurs, des moments de solitude. De cette impression de n’être rien d’autre qu’un poids pour ses proches, ce sentiment de ne faire que faillir, de ne pas être à la hauteur. Elle avait fait son possible pour s’en éloigner, pour être la plus proche parfaite de l’image qu’elle se faisait d’une femme accomplie mais la voilà, de retour à la case départ : faible et blessée. « J’ai toujours essayé de la rendre fière, ma mère i mean, et ça n’a jamais été suffisant. » Elle fronce légèrement les sourcils, à la fois agacée du constat et toujours aussi perplexe de la relation qui l’avait liée à sa mère. « J’imagine qu’il faut que j’apprenne à vivre pour moi et non pour l’image que je voulais lui renvoyer… Maintenant qu’elle ne me regardera plus jamais. » Paroles amères, cette impression de ne plus avoir de but. Bien sûr, ce qu’elle faisait, elle le faisait pour elle-même, et parce qu’elle avait cette ambition de pouvoir être utile aux autres, mais au fond, il y avait toujours eu cette envie de la rendre fière, elle. Inutile de dire qu’elle comprenait maintenant que cela n’aurait jamais été possible.
Les douces caresses de la sorcière la réconfortent un peu. Cette impression finalement de ne pas être totalement en tord. Laelia était l’une des premières personnes à ne pas insinuer qu’elle avait fait quelque chose de mal. Qu’au final, elle méritait un peu ce qu’il lui arrivait. Reginald le premier avait insinué, même plus qu’insinué, qu’elle ne récoltait que ce qu’elle avait semé. Il y avait aussi eu Marcus qui malgré l’affection qu’il pouvait porter à la blonde n’avait pu s’empêcher d’être réprobateur face à la relation qu’elle partageait avec son tuteur. « Tu es sûre que je ne te dérangerai pas ? » Elle baisse légèrement les yeux, gênée de se trouver dans cette position face à la créatrice. Elle savait que la jeune femme avait une vie bien remplie, entre son travail et ses relations, elle ne voulait pas n’être qu’une difficulté supplémentaire à gérer. Mais au final, ne se trouverait-elle pas plus à l’aise accompagnée d’une amie ? Plutôt qu’à devoir apprendre à connaitre des inconnus avec qui elle partageait maintenant son logement ? « Les gens ont bien souvent dû me relever Laelia, je me demande comment vous avez encore espoir que je ne tombe plus. » Elle renifle, légèrement amère avant soupirer doucement, essuyant les larmes qui avaient perlé au coin de ses yeux, en entendant des éclats de voix à l’extérieur de la pièce où les deux amies s’étaient installées. Le bureau n’était pas encore vide d’employés, elle ne pouvait décemment pas se retrouver dans un tel état face à ses collègues.
Les douces caresses de la sorcière la réconfortent un peu. Cette impression finalement de ne pas être totalement en tord. Laelia était l’une des premières personnes à ne pas insinuer qu’elle avait fait quelque chose de mal. Qu’au final, elle méritait un peu ce qu’il lui arrivait. Reginald le premier avait insinué, même plus qu’insinué, qu’elle ne récoltait que ce qu’elle avait semé. Il y avait aussi eu Marcus qui malgré l’affection qu’il pouvait porter à la blonde n’avait pu s’empêcher d’être réprobateur face à la relation qu’elle partageait avec son tuteur. « Tu es sûre que je ne te dérangerai pas ? » Elle baisse légèrement les yeux, gênée de se trouver dans cette position face à la créatrice. Elle savait que la jeune femme avait une vie bien remplie, entre son travail et ses relations, elle ne voulait pas n’être qu’une difficulté supplémentaire à gérer. Mais au final, ne se trouverait-elle pas plus à l’aise accompagnée d’une amie ? Plutôt qu’à devoir apprendre à connaitre des inconnus avec qui elle partageait maintenant son logement ? « Les gens ont bien souvent dû me relever Laelia, je me demande comment vous avez encore espoir que je ne tombe plus. » Elle renifle, légèrement amère avant soupirer doucement, essuyant les larmes qui avaient perlé au coin de ses yeux, en entendant des éclats de voix à l’extérieur de la pièce où les deux amies s’étaient installées. Le bureau n’était pas encore vide d’employés, elle ne pouvait décemment pas se retrouver dans un tel état face à ses collègues.
(c) DΛNDELION @laelia trejo
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Re: mirrors ㄨ laelia
Mar 29 Oct 2019 - 20:41
Semblable à une lionne lorsqu’on s’attaquait à ses proches, Laelia ne tardait jamais à montrer les canines, protectrice et loyale qu’elle était à l’égard de ses amis. Ainsi, elle blâmait en silence la mère de Cordelia, elle qui n’avait guère pris le temps d’écouter sa progéniture et qui l’avait expulsé pour une vulgaire chimère du passé. Autant dire que la jeune femme avait également une certaine colère envers ce fameux Reginald, bien que Laelia taisait ses pensées meurtrières, décidée à aller lui toucher quelques mots de par son tempérament bien trop explosif. Impétueuse tornade, l’audace dans les veines et la réplique facile, digne d’un film, caractère qui tourmentait autant qu’effrayait, arrachant parfois des rictus face au culot de la fleur. Logée entre ses bras frêles, les tremblements d’une crise passée encore en tête, Laelia se concentrait sur son amie, l’air évasif quelques instants alors que les perles salées de la blonde s’échouaient sur son épaule. « Ce n’est pas plus mal, Cordy, tu dois vivre pour toi et pas pour elle. » Des mots simples, peut-être un peu trop brutes, mais cela faisait son charme : cette spontanéité, poupée sans filtre. « Oui, je pars au Mexique à la fin du mois et j’ai besoin de quelqu’un pour garder Tate avec les cochons, donc tu seras en bonne compagnie. » Elle ne les dissimulait plus, ses bestioles atypiques : fierté dans les prunelles avec cette risette épanouie, raide dingue de ses animaux au pelage dru, aux groins humides, minuscule malgré les âges : ils demeuraient des bébés à ses yeux. « L’erreur est humaine, les échecs le sont également. Si tu ne tombes pas, tu n’apprends pas, c’est une douleur qui en vaut la peine. » Le lys savait parfaitement de quoi elle parlait, elle qui n’avait cessé de s’écorcher vive après de trop nombreuses chutes, des erreurs commises qui l’avait incinérée vivante, jusqu’à transpercer, atteindre, sa carcasse endolorie. « Je crois en toi, je n’ai jamais douté de ta force et de ta persévérance. » Main affectueuse caressant son crâne jusqu’à sa joue, l’épine cajolait sa peau, en jetant un oeil aux trois personnes qui discutaient dans le bureau juste à côté. Dressée rapidement sur ses jambes, la créatrice osait ouvrir la porte et leur demander, d’un ton autoritaire, de faire moins de bruit. Silence radio, l’on ne daignait guère répondre à cette orchidée et les perturbateurs s’en allaient, après avoir rassemblé les affaires manquantes. Virevoltant, les talons claquant le sol brillant, le paon s’avançait, cette lascivité usuelle dans les hanches lorsqu’elle déambulait. « Est-ce que tu veux qu’on aille chercher tes affaires pour t’installer chez moi ? » Qu’elle demandait en nouant avec affection ses doigts aux siens, plus tendre que jamais.
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Re: mirrors ㄨ laelia
Mer 30 Oct 2019 - 1:19
mirrors
laelia & cordelia
Elle soupire doucement, malgré la dureté des mots de la brune, elle savait qu’elle avait raison. Mais c’était difficile à entendre pour l’enfant qui pleurait au fond de son esprit, tourmenté par les affres de l’échec. « Je sais bien, mais j’ai toujours cru que je parviendrai à me modeler à l’image qu’elle souhaitait pour moi. » Idée stupide lorsqu’elle y pensait à postériori, mais elle avait eu la naïveté de croire qu’elle pourrait y arriver. Inconsciemment elle pense que sa mère lui donnait aussi cet espoir, elle pensait qu’un lien aussi fort ne pouvait pas être réduit à néant malgré la rancoeur et la déception. Il fallait croire qu’elle s’était lourdement trompée. « Mais le sang était tout ce qui lui importait, enfin, l’est toujours. » La Warrington était obnubilée par sa réputation, par sa classe sociale, par le sang qui coulait dans les veines des siens, bien ironique pour une sorcière qui s’était jetée dans les bras d’un moldu il y a vingt-huit ans. Elle baisse un peu le ton, regard lancé autour d’elles comme pour s’assurer qu’elles n’étaient pas écoutées elle reprend d’une voix légèrement rauque, pleine d’amertume : « Elle préfère prendre sa défense à lui tu te rends compte, elle dit que je vais salir sa lignée, qu’il mérite pas ça. » Cela lui donnait la nausée, avec toute l’affection qu’elle portait au sorcier, sentiments destructeurs et irrationnels qu’elle ressentait pour lui depuis des années, elle ne pouvait s’empêcher de le jalouser pour avoir réussi à se faire une place auprès de sa mère là où elle n’y était jamais parvenue. « Je ne l’ai jamais forcé à quoi que ce soit par Merlin et il n'y a rien d'illégal à ce que... » Elle se bloque dans ses paroles, refusant d'énoncer les faits. C’était plutôt l’inverse même, la blonde avait tenté d’expliquer au Nott qu’il valait peut être mieux mettre leur histoire, quelle histoire, entre parenthèses le temps de son stage, mais cela n’avait pas été au gout de ce dernier. Et quand Reginald voulait quelque chose, il l’obtenait, surtout de la part de la Wright.
Elle acquiesce légèrement aux dernières paroles de la brune, sans avoir réellement le courage de dire quoi que ce soit d’autre avant de serrer doucement les doigts de Laelia dans les siens : « Laisse moi deux minutes, j’ai du travail à récupérer à mon bureau, j’ai pris du retard dans certains dossiers. » Elle passe une main sous ses yeux, faisant disparaitre au mieux les traces de larme sur ses joues avant de s’éclipser quelques minutes de la pièce où elles se trouvaient, s’empressant de regrouper écrits et parchemins qui étaient déroulés à son poste de travail. Cela n’aurait été pour la créatrice, elle aurait passé encore quelques heures à travailler mais finalement, rien ne l’empêchait d’étudier quelques articles de loi supplémentaires bien confortablement installée chez son amie. Dossiers sous le bras, manteau sur les épaules, visage encore traversé par l’inquiétude mais plus par les larmes elle rejoint son amie d’un pas rapide, ne souhaitant pas croiser un collègue tardif. Revenant auprès de la sorcière elle reprend, un peu plus posée : « Je ne resterai qu’une paire de jours, entre Reginald et Marcus qui m'ont accueillie ces derniers temps, chacun s’étant proposé, pour des raisons bien différentes, de se faire hôte de la demoiselle, je n’ai pas trop eu l’occasion de rencontrer mes nouveaux colocataires, je pense qu’il va falloir que je m’habitue à les côtoyer, il vaut mieux que je ne tarde pas trop. » Les nouvelles rencontres n’étaient pas le point fort de la sorcière qui se perdait dans une timidité presque maladive dans des situations inconnues. Entrainant Laelia dans les dédales de couloirs elle demande, lueur de curiosité au fond des prunelles : « Le Mexique huh ? Pour le travail ? »
Elle acquiesce légèrement aux dernières paroles de la brune, sans avoir réellement le courage de dire quoi que ce soit d’autre avant de serrer doucement les doigts de Laelia dans les siens : « Laisse moi deux minutes, j’ai du travail à récupérer à mon bureau, j’ai pris du retard dans certains dossiers. » Elle passe une main sous ses yeux, faisant disparaitre au mieux les traces de larme sur ses joues avant de s’éclipser quelques minutes de la pièce où elles se trouvaient, s’empressant de regrouper écrits et parchemins qui étaient déroulés à son poste de travail. Cela n’aurait été pour la créatrice, elle aurait passé encore quelques heures à travailler mais finalement, rien ne l’empêchait d’étudier quelques articles de loi supplémentaires bien confortablement installée chez son amie. Dossiers sous le bras, manteau sur les épaules, visage encore traversé par l’inquiétude mais plus par les larmes elle rejoint son amie d’un pas rapide, ne souhaitant pas croiser un collègue tardif. Revenant auprès de la sorcière elle reprend, un peu plus posée : « Je ne resterai qu’une paire de jours, entre Reginald et Marcus qui m'ont accueillie ces derniers temps, chacun s’étant proposé, pour des raisons bien différentes, de se faire hôte de la demoiselle, je n’ai pas trop eu l’occasion de rencontrer mes nouveaux colocataires, je pense qu’il va falloir que je m’habitue à les côtoyer, il vaut mieux que je ne tarde pas trop. » Les nouvelles rencontres n’étaient pas le point fort de la sorcière qui se perdait dans une timidité presque maladive dans des situations inconnues. Entrainant Laelia dans les dédales de couloirs elle demande, lueur de curiosité au fond des prunelles : « Le Mexique huh ? Pour le travail ? »
(c) DΛNDELION @laelia trejo
- InvitéInvité
Re: mirrors ㄨ laelia
Mer 13 Nov 2019 - 21:13
Laelia laissait aller un soupire. Au fond, elle rêverait de pouvoir comprendre et pleinement être là pour soutenir son amie, mais les problèmes de famille, elle ne les avait pas connus, la nymphe. Excepté avec son oncle, mais le décor n’était pas le même : Laelia ne l’avait jamais porté dans son coeur, seulement lorsqu’elle avait été aveuglé, un voile devant les yeux jusqu’à ce que la réalité l’atteigne, lui saute aux yeux : à la manière d’une révélation. Preuves de son amitié, Laelia gardait le silence, mais demeurait à l’écoute, tout en lui proposant de séjourner quelques jours chez elle. Avec son prochain déplacement, la créatrice lui offrait la possibilité de rester au calme et de se retrouver, tout en prenant soin de ses animaux de compagnie, dont deux atypiques. « Va, je t’attends. » De nouveau dressée sur ses gambettes, elle récupérait ses affaires en balayant les bureaux du regard, jugeant la décoration triste et froide, bien différente de celle de la boutique Lilium. Cordelia revenait vers elle et la tornade Texane glissait sa paume autour de son bras, ouvrant la marche, un sourire apaisé aux lèvres. « Tu me parleras d’eux lorsque tu les connaîtras. Vous êtes combien, là-bas ? » Les couloirs étaient calmes, simplement perturbés par le claquement des talons, détonation électrisante et Laelia qui se laissait aller à une risette plus large, les mirettes rivées sur l’horizon. « Il est revenu. » Celui dont elle lui avait parlé la dernière fois. « Ymkje avait raison et… Je revis. Je me sens bien, il m’accompagne au Mexique, même si… » Soudainement, son visage se fermait et laissait apparaître l’inquiétude, l’on verrait presque des chimères dans son regard turquoise. « Je… » Les mots ne sortaient plus et rapidement, ses ongles venaient gratter son épiderme au niveau de sa nuque, perforée par les crocs de Mirko. « J’ai des soucis dont je te parlerai à la maison. » Elle savait qu’elles n’étaient pas à l’abri entre ces murs froids, alors les femmes empruntaient rapidement le réseau de cheminée afin de rentrer chez la créatrice. Imposante villa de luxe où, lorsqu’on ouvrait la porte, les animaux arrivaient en courant : un mélange d’aboiement et de grouinements des petits cochons, tout ce petit monde qui sautait et tournait autour des amies. « Bonjour mes amours… » Les cochons portés contre sa poitrine, des caresses pour Tate, Laelia resplendissait au milieu de ses compagnons. Désormais, la sirène s’installait sur le canapé, les cochons allongés sur ses cuisses et les ventres gratouillés, de manière à leur arracher des bruits de bien-être. « J’ai des soucis d’addiction. »
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Re: mirrors ㄨ laelia
Dim 24 Nov 2019 - 13:52
mirrors
laelia & cordelia
Ayant récupéré l’ensemble de ses dossiers, Cordelia retourna auprès de son amie qui l’entraina rapidement vers la sortie des bureaux, air moins grave sur son joli visage. « Nous sommes six, je pense que cela peut vraiment être agréable, mais tu connais mon amour pour la nouveauté, j’ai un peu de mal à m’y faire. » Elle hausse les épaules, cela la mettait dans une situation bien délicate mais elle ne pouvait pas réellement se permettre de chercher à se défiler. C’était la seule solution viable qu’elle ait trouvé. Il n’était pas réellement possible de rester bien longtemps chez Réginald, la maison du Nott la mettait plutôt mal à l’aise malgré les moments très agréables qu’elle pouvait passer avec le propriétaire et elle ne voulait pas être un poids pour Marcus qui avait subit ses sautes d’humeurs et ses crises d’angoisse depuis le début de cette histoire. Large sourire qui se glisse sur le visage de la texane, elle évoque cet homme qui semblait visiblement avoir une place très importante dans son coeur. « Oh c’est une formidable nouvelle ma chérie. » Elle esquisse un sourire tendre, visiblement, la jeune femme était apaisée depuis le retour de son compagnon, ce n’était que ce qu’elle pouvait lui souhaiter. Néanmoins, la situation ne pouvait être idyllique et Laelia évoque des soucis qu’elle aurait. « Des soucis ? Rien de grave j’espère Lae ? » Elle fronce légèrement les sourcils, masque d’inquiétude qui vient se poser sur son visage pale. Mais la créatrice refuse d’en dire plus entre les murs du Ministère et Cordelia ne pouvait lui en tenir rigueur, connaissant par expérience la rapidité avec laquelle les rumeurs et « on-dit » pouvaient se répandre entre les services et dans tout leur monde sorcier.
Il ne leur fallu que peu de temps pour quitter le ministère par le réseau de cheminées pour rejoindre l’imposante villa de la jeune américaine où elles furent accueillies par les exclamations joyeuses de ses nombreux animaux de compagnie. « Que tu es bien entourée ici. » Elle s’amuse de la relation fusionnelle de Laelia avec ses animaux, elle qui n’avait jamais souhaité en avoir ayant un rythme de vie bien trop décousu pour s’en occuper correctement. Néanmoins, l’idée la titillait de plus en plus, compagnie agréable pour compenser la solitude. Ce n’était pourtant pas le moment de s’engager dans un tel échange, elle avait bien trop de travail pour remettre en ordre sa vie. S’installant à côté de Laelia sur le canapé elle l’observe quelques secondes avant qu’elle ne daigne avouer la teneur de ses problèmes. « Des soucis d’addictions ? Comment ça ? » Il semblait difficile de l’imaginer étant donner le véritable soleil qu’était la sorcière au milieu de son foyer. Elle connaissait bien les signes de l’addiction, pour avoir manqué d'y glisser quelques fois ces derniers mois, tremblements, comportement excessif, crises de manque, et elle ne parvenait à en détecter aucun chez son amie. Serait-ce autre chose qu’une addiction à la drogue ? Elle ne comprenait pas.
Il ne leur fallu que peu de temps pour quitter le ministère par le réseau de cheminées pour rejoindre l’imposante villa de la jeune américaine où elles furent accueillies par les exclamations joyeuses de ses nombreux animaux de compagnie. « Que tu es bien entourée ici. » Elle s’amuse de la relation fusionnelle de Laelia avec ses animaux, elle qui n’avait jamais souhaité en avoir ayant un rythme de vie bien trop décousu pour s’en occuper correctement. Néanmoins, l’idée la titillait de plus en plus, compagnie agréable pour compenser la solitude. Ce n’était pourtant pas le moment de s’engager dans un tel échange, elle avait bien trop de travail pour remettre en ordre sa vie. S’installant à côté de Laelia sur le canapé elle l’observe quelques secondes avant qu’elle ne daigne avouer la teneur de ses problèmes. « Des soucis d’addictions ? Comment ça ? » Il semblait difficile de l’imaginer étant donner le véritable soleil qu’était la sorcière au milieu de son foyer. Elle connaissait bien les signes de l’addiction, pour avoir manqué d'y glisser quelques fois ces derniers mois, tremblements, comportement excessif, crises de manque, et elle ne parvenait à en détecter aucun chez son amie. Serait-ce autre chose qu’une addiction à la drogue ? Elle ne comprenait pas.
(c) DΛNDELION @laelia trejo
- InvitéInvité
Re: mirrors ㄨ laelia
Ven 13 Déc 2019 - 19:14
Peu de temps pour quitter le ministère et les demoiselles s’en allaient chez la Princesse, dans cette villa immense, certainement trop grande, massive, pour elle seule, bien qu’elle était en bonne compagnie. À peine rentrées que les animaux de Laelia accouraient dans l’entrée, dans une symphonie des plus joviales, agréables, un festival d’amour comme de paix. Les cochons, plutôt atypiques comme animaux de compagnie, étaient portés contre sa poitrine, à la manière des enfants dont la belle rêvait, lovés sur elle puis sur ses cuisses, lorsque sa croupe se retrouvait aplatie sur le divan. Moment serein envolé, elle se confiait sur la peine qui la terrassait ces derniers temps, l’addiction aux morsures de Mirko, une dépendance capable de la réveiller en pleine nuit, jusqu’à quémander les crocs du chasseur dans sa nuque, douleur rendue aphrodisiaque, exaltante. Sentiment incomparable, semblable à la plénitude, Laelia baissait les yeux, gardant encore un peu le silence avant de le briser, d’une voix peu assurée, tremblante. « Je… J’ai été mordue une fois, par cet homme âgé dont je t’ai parlé. Et… Puisque je suis faible mentalement, j’ai développé une addiction à ses morsures, comme un junkie en manque… Les crises sont terribles et se font lorsque je stresse trop, lorsque je suis anxieuse… » Tous les signes s’accumulaient lorsque celle-ci subissait l’assuétude, les tremblements, l’envie de toujours plus, de soumission totale et l’esprit envoûté par celui que ses prunelles contemplaient lors de ces passages désastreux. Non, il n’y avait aucune fierté dans les mirettes céruléennes de la sirène, si bien que Laelia ne regardait plus Cordelia, se perdant dans les caresses sur ses cochons, qui grouinaient de bien-être. « Je dois trouver de quoi m’en défaire. » Il y avait la dernière morsure, à la mi-octobre, qui marquait encore sa nuque et que la créatrice dévoilait à son amie, le coeur serré, de peur de la décevoir, de la rendre triste. Rien de pire pour la Texane que voir s’éteindre le sourire de Cordelia, son soleil, une de ses rares amitiés solides, bienveillantes. Tendrement, le visage de la nymphe se posait sur l’épaule de son amie fidèle, fermant quelques minutes les paupières. « Je vais m’en sortir, je te le promets. » La chose était compliquée lorsqu’on savait que son coeur commençait à battre pour cette même personne, bousculée entre deux hommes.
- InvitéInvité
Re: mirrors ㄨ laelia
Dim 29 Déc 2019 - 22:38
mirrors
laelia & cordelia
Le retour à la maison de la jolie créatrice entraine joie de ses animaux de compagnie et elle sent son amie se délaisser de ses chaines de froideur, de ses airs de reine, de pouvoir finalement respirer sans se préoccuper des regards des autres. Evidemment, auprès de Cordelia, il n’était plus question de ces apparences, la Wright ayant toujours eu un certain don à lire au travers des carapaces et au delà des masques de ses proches mais elle voyait tout de même la différence jusque dans la posture de la sorcière qui était moins rigide, plus gracieuse encore qu’elle ne pouvait l’être à l’extérieur. Quelques secondes de répit avant que l’aveux ne tombe finalement, sous le regard bleu de la wright. Incompréhension dans un premier temps. « C’est un vampire ? » Elle fronce un peu les sourcils, ombre qui se glisse devant ses pupilles claires le temps de faire le lien avec ce que Laelia lui avait raconté auparavant. Loin de juger son amie, bien au contraire, mais habitée d’une réelle inquiétude qui la tiraillait jusque dans son coeur. Et dire qu’elle lui avait conseillé de se rapprocher de cet homme si elle pensait que ça pouvait lui être bénéfique, Cordelia se sentait désormais bien bête d’avoir prodigué un tel conseil, sachant maintenant son amie victime de ce lien de sang malsain.
Laelia semble gênée, inquiète de la réaction que pourrait avoir la blonde et pourtant, elle tente de rester la plus neutre possible Cordelia, hors de question d’acculer Laelia par des jugements ou des réactions disproportionnées : elle était consciente du problème, il y avait forcément une solution à son mal. « Je suis certaine que tu t’en sortiras Laelia. » Elle marque une légère pause, main qui vient se déposer sur la tempe de son amie, comme une caresse délicate l’invitant à rester un peu plus contre son épaule. « Tu t’en sors toujours. » Murmure qui se veut de bonne augure, elle ne peut tout de même s’empêcher de se mordre doucement l’intérieur de la lèvre, anxieuse à la vue de la marque d’une morsure, sur la douce nuque de la texane. « Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? » Elle savait bien que Laelia était une grande fille, qu’elle n’avait jamais eu besoin d’elle pour se sortir de quelconque travers, mais, il y avait cette petite voix qui la poussait à demander, cet esprit maternel qu’elle ne parvenait à faire taire, tout comme l’inquiétude qui la tenait en haleine. « Quoi que ce soit ? »
Laelia semble gênée, inquiète de la réaction que pourrait avoir la blonde et pourtant, elle tente de rester la plus neutre possible Cordelia, hors de question d’acculer Laelia par des jugements ou des réactions disproportionnées : elle était consciente du problème, il y avait forcément une solution à son mal. « Je suis certaine que tu t’en sortiras Laelia. » Elle marque une légère pause, main qui vient se déposer sur la tempe de son amie, comme une caresse délicate l’invitant à rester un peu plus contre son épaule. « Tu t’en sors toujours. » Murmure qui se veut de bonne augure, elle ne peut tout de même s’empêcher de se mordre doucement l’intérieur de la lèvre, anxieuse à la vue de la marque d’une morsure, sur la douce nuque de la texane. « Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? » Elle savait bien que Laelia était une grande fille, qu’elle n’avait jamais eu besoin d’elle pour se sortir de quelconque travers, mais, il y avait cette petite voix qui la poussait à demander, cet esprit maternel qu’elle ne parvenait à faire taire, tout comme l’inquiétude qui la tenait en haleine. « Quoi que ce soit ? »
(c) DΛNDELION @laelia trejo
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