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William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 15:39
Je suis un Lufkin | Scénario
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Rédigez quelques lignes sur les particularités (physiques, intellectuelles ou magiques) de votre personnage ainsi que sa baguette, son épouvantard, son animal de compagnie, sa matière préférée ... bref, tout ce qui vous passe par la tête ! Trop bon, trop con ? Non, pas William. On pourrait penser que sa gentillesse puise son essence dans une certaine naïveté, mais il n’en est rien. Il est fin d’esprit, William. Intelligent, vif, il remarque des choses que d’autres ne voient pas. Mais il se tait, il ne dit rien ; il laisse les choses se faire. Il n’est pas de ceux qui racontent leur vie à tout va. Son jardin secret lui est précieux, et il ne le partage qu’avec sa sœur. Insistez tant que vous voulez, vous n’arriverez pas à lui faire piper mot. C’est qu’il est têtu, le William. Il n’y a que sa sœur qui arrive à le faire céder. Ah, sa sœur… Toute une histoire. Mais on y reviendra plus tard. |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Dites, Mère, pourquoi vous n’êtes pas là ?
Déjà que grandir dans une famille noble, ce n’est pas chose aisée. Savoir dès son plus jeune âge qu’on est l’héritier d’un Comte, et qu’on destiné à un jour reprendre les rennes, ce n’est pas évident non plus. L’éducation stricte, les exigences, les cours de piano, d’équitation, de bienséance ; tout cela, tu as suivi assidûment sans mot dire. Tu n’as connu que ça, après tout. Et tu donnais de ton âme à n’en plus pouvoir. Ton père était fier de te voir t’investir autant. Mais tout ce que tu désirais, toi, c’était la reconnaissance de ta mère.
Mère est réputée pour soigner les gens, c’est quelqu’un de bien.
Les années filent et tu te répètes cette phrase en boucle, essayant tant bien que mal de te convaincre que son absence n’est pas due à ton existence. Ce n’est pas qu’elle t’aime pas, elle a juste des choses plus importantes à faire. Alors pourquoi as-tu autant de mal à la croire quand elle dit t’aimer ? Tu le sais, que c’est une femme occupée. Pourtant, les rares fois où elle est là, elle te regarde et te répète que tu es son petit ange. Tu y es imperméable ; ce n’est pas assez. Tu as l’impression que ses discours ne sont que cassettes préenregistrées. Elle se répète, mais ses yeux préoccupés ne suivent pas le sens de ses mots. Alors tu te réfugies dans les bras de ta sœur pendant les vacances ; le reste de l’année, tu passes des heures enfermé dans ta chambre à lui écrire. C’est elle qui sèche tes larmes.
Père, lui, est bien là. Il te transmet valeurs et sagesse, et tu écoutes attentivement, persuadé que si tu arrives à être le parfait futur Comte, ta mère reviendra vers toi. Trop obnubilé par le manque de cette dernière, tu en oublies de ressentir l’amour de ton père qui, de loin, de te regarde t’éloigner avec tristesse. Il aimerait pouvoir t’aider, mais tu n’es qu’un enfant en quête d’amour maternel. Tout ce que tu auras pris de lui, au final, c’est l’art et la manière d’être Comte ainsi que son amour inconditionnel pour les animaux.
Dis, Kate, je dois être Comte ou sorcier ?
Tu as enfin onze ans, depuis quelques mois maintenant. Et, aussi nerveux que surexcité, tu rejoins la table des Rouge & Or dans le célèbre collège Poudlard. Tu as hâte de faire tes preuves, de montrer à qui veut bien l’entendre que tu es le petit garçon que tout le monde rêverait d’avoir. Mais tu es perdu entre tes deux identités. Tu ne fais pas la part des choses, et tu te pavanes dans les couloirs, racontant à tes copains avides d’en savoir plus sur le monde moldu à quel point ton sang est noble. Ça te permet d’effacer les remarques désobligeantes des enfants de sang-purs qui se prennent pour les rois du monde. Toi aussi, tu es le roi du monde, mais dans un autre univers qu’eux dévalorisent. Tu vaux tout autant qu’eux, pourtant, et tu n’hésites pas à le rappeler.
Tu grandis, et l’adolescence finit par te frapper avec son lot de mauvaises nouvelles. Une voix qui mue, un corps qui change ; tu es perdu et te renfermes sur toi-même, ta confiance en toi déjà fragile en prend un coup. Tu parles toujours à Kate, lui écrivant toutes les semaines. Tu es en cinquième année à présent, avec aucune idée de ce que tu veux faire quand tu seras grand. On ne t’a jamais vraiment posé la question, après tout : William, quand il sera grand, il sera Comte.
Heureux de revoir ta sœur, tu rentres au château familial pour les vacances de Noël. Là, tu te dis que, peut-être, ta mère vous accordera du temps. Gabriel est présent, aussi. Tu l’aimes bien, Gabriel. Tu l’aimes bien parce que, quand tu regardes Kate, tu la vois plus heureuse que jamais, et tu sais que c’est grâce à lui. Alors tu es heureux pour elle. Mais le lot de mauvaises nouvelles reprend son court, et ton père te quitte. Vous quitte. Soudainement, sans prévenir, il vous abandonne, et tu te retrouves propulsé au statut de Comte, mais tu n’en as plus rien à faire. Ton père est mort, et tu es plus seul que jamais.
Ne pleure pas, Kate, je suis là, moi. Et je ne te laisserai jamais. C’est promis.
Désemparé, tu vois son âme se déchirer. Impuissant que tu es. Ta sœur a toujours été là pour toi, à te protéger, à te réconforter, à endosser tous les rôles qu’il te fallait au moment où il le fallait. Et là, tu ne sais plus quoi faire. Tu la regardes te filer entre les doigts, lente destruction. Elle s’en va, loin, et ton cœur est brisé.
Tu retournes à Poudlard, le cœur lourd, l’âme maussade. Ton deuil te pèse tellement que tu en oublies de jouer au petit Comte. Tu as compris douloureusement que même la mort de ton père ne te rendrait pas ta mère, alors tu te désintéresses de toutes ces conneries que tu envoies au Diable.
Et puis tu la rencontres, elle. Avec sa chevelure de feu et ses yeux en amande ; son rire cristallin et sa peau délicate. Elle te rend fou, Lisa. Et elle non plus n’est pas indifférente à ton charme. Vous flirtez, un moment – tu ne comprends pas toutes ses subtilités mais tu te laisses porter doucement. L’amour te guérit, et c’est avec elle que tu te vois faire ta vie.
Toi aussi, tu me quittes ? Mais pourquoi tout le monde se barre, putain !
Tu serres les dents, les poings. Tu accumules ta rage que tu t’interdis d’exprimer, comme Père te l’a si bien appris. Après deux ans d’amour, alors que tu t’imaginais commencer une nouvelle aventure à l’université avec ta bien-aimée, elle te quitte pour le monde. Elle s’en va explorer la Terre, sans toi. Toi, tu t’es découvert de nouvelles passions, tu as enfin appris à penser par toi-même, pour toi-même – du moins, tu commences. Et tu ne veux pas retourner dans ton château familial pour y régner, tu veux étudier ; tu as soif de savoir, tu commences à peine ta renaissance. Alors vous vous séparez, sans que tu n’aies véritablement ton mot à dire. Tu arrives à Hungcalf, et heureusement, tu n’es pas seul.
Salut, Kate. Je t’avais dit que je ne te laisserai pas.
Déjà que grandir dans une famille noble, ce n’est pas chose aisée. Savoir dès son plus jeune âge qu’on est l’héritier d’un Comte, et qu’on destiné à un jour reprendre les rennes, ce n’est pas évident non plus. L’éducation stricte, les exigences, les cours de piano, d’équitation, de bienséance ; tout cela, tu as suivi assidûment sans mot dire. Tu n’as connu que ça, après tout. Et tu donnais de ton âme à n’en plus pouvoir. Ton père était fier de te voir t’investir autant. Mais tout ce que tu désirais, toi, c’était la reconnaissance de ta mère.
Mère est réputée pour soigner les gens, c’est quelqu’un de bien.
Les années filent et tu te répètes cette phrase en boucle, essayant tant bien que mal de te convaincre que son absence n’est pas due à ton existence. Ce n’est pas qu’elle t’aime pas, elle a juste des choses plus importantes à faire. Alors pourquoi as-tu autant de mal à la croire quand elle dit t’aimer ? Tu le sais, que c’est une femme occupée. Pourtant, les rares fois où elle est là, elle te regarde et te répète que tu es son petit ange. Tu y es imperméable ; ce n’est pas assez. Tu as l’impression que ses discours ne sont que cassettes préenregistrées. Elle se répète, mais ses yeux préoccupés ne suivent pas le sens de ses mots. Alors tu te réfugies dans les bras de ta sœur pendant les vacances ; le reste de l’année, tu passes des heures enfermé dans ta chambre à lui écrire. C’est elle qui sèche tes larmes.
Père, lui, est bien là. Il te transmet valeurs et sagesse, et tu écoutes attentivement, persuadé que si tu arrives à être le parfait futur Comte, ta mère reviendra vers toi. Trop obnubilé par le manque de cette dernière, tu en oublies de ressentir l’amour de ton père qui, de loin, de te regarde t’éloigner avec tristesse. Il aimerait pouvoir t’aider, mais tu n’es qu’un enfant en quête d’amour maternel. Tout ce que tu auras pris de lui, au final, c’est l’art et la manière d’être Comte ainsi que son amour inconditionnel pour les animaux.
Dis, Kate, je dois être Comte ou sorcier ?
Tu as enfin onze ans, depuis quelques mois maintenant. Et, aussi nerveux que surexcité, tu rejoins la table des Rouge & Or dans le célèbre collège Poudlard. Tu as hâte de faire tes preuves, de montrer à qui veut bien l’entendre que tu es le petit garçon que tout le monde rêverait d’avoir. Mais tu es perdu entre tes deux identités. Tu ne fais pas la part des choses, et tu te pavanes dans les couloirs, racontant à tes copains avides d’en savoir plus sur le monde moldu à quel point ton sang est noble. Ça te permet d’effacer les remarques désobligeantes des enfants de sang-purs qui se prennent pour les rois du monde. Toi aussi, tu es le roi du monde, mais dans un autre univers qu’eux dévalorisent. Tu vaux tout autant qu’eux, pourtant, et tu n’hésites pas à le rappeler.
Tu grandis, et l’adolescence finit par te frapper avec son lot de mauvaises nouvelles. Une voix qui mue, un corps qui change ; tu es perdu et te renfermes sur toi-même, ta confiance en toi déjà fragile en prend un coup. Tu parles toujours à Kate, lui écrivant toutes les semaines. Tu es en cinquième année à présent, avec aucune idée de ce que tu veux faire quand tu seras grand. On ne t’a jamais vraiment posé la question, après tout : William, quand il sera grand, il sera Comte.
Heureux de revoir ta sœur, tu rentres au château familial pour les vacances de Noël. Là, tu te dis que, peut-être, ta mère vous accordera du temps. Gabriel est présent, aussi. Tu l’aimes bien, Gabriel. Tu l’aimes bien parce que, quand tu regardes Kate, tu la vois plus heureuse que jamais, et tu sais que c’est grâce à lui. Alors tu es heureux pour elle. Mais le lot de mauvaises nouvelles reprend son court, et ton père te quitte. Vous quitte. Soudainement, sans prévenir, il vous abandonne, et tu te retrouves propulsé au statut de Comte, mais tu n’en as plus rien à faire. Ton père est mort, et tu es plus seul que jamais.
Ne pleure pas, Kate, je suis là, moi. Et je ne te laisserai jamais. C’est promis.
Désemparé, tu vois son âme se déchirer. Impuissant que tu es. Ta sœur a toujours été là pour toi, à te protéger, à te réconforter, à endosser tous les rôles qu’il te fallait au moment où il le fallait. Et là, tu ne sais plus quoi faire. Tu la regardes te filer entre les doigts, lente destruction. Elle s’en va, loin, et ton cœur est brisé.
Tu retournes à Poudlard, le cœur lourd, l’âme maussade. Ton deuil te pèse tellement que tu en oublies de jouer au petit Comte. Tu as compris douloureusement que même la mort de ton père ne te rendrait pas ta mère, alors tu te désintéresses de toutes ces conneries que tu envoies au Diable.
Et puis tu la rencontres, elle. Avec sa chevelure de feu et ses yeux en amande ; son rire cristallin et sa peau délicate. Elle te rend fou, Lisa. Et elle non plus n’est pas indifférente à ton charme. Vous flirtez, un moment – tu ne comprends pas toutes ses subtilités mais tu te laisses porter doucement. L’amour te guérit, et c’est avec elle que tu te vois faire ta vie.
Toi aussi, tu me quittes ? Mais pourquoi tout le monde se barre, putain !
Tu serres les dents, les poings. Tu accumules ta rage que tu t’interdis d’exprimer, comme Père te l’a si bien appris. Après deux ans d’amour, alors que tu t’imaginais commencer une nouvelle aventure à l’université avec ta bien-aimée, elle te quitte pour le monde. Elle s’en va explorer la Terre, sans toi. Toi, tu t’es découvert de nouvelles passions, tu as enfin appris à penser par toi-même, pour toi-même – du moins, tu commences. Et tu ne veux pas retourner dans ton château familial pour y régner, tu veux étudier ; tu as soif de savoir, tu commences à peine ta renaissance. Alors vous vous séparez, sans que tu n’aies véritablement ton mot à dire. Tu arrives à Hungcalf, et heureusement, tu n’es pas seul.
Salut, Kate. Je t’avais dit que je ne te laisserai pas.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>timothée chalamet</b> ━ @"william lewis"</bottin>
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 15:45
Mon frère de l'amour de moi que j'aime de la vie !!!!!! ta fiche est parfaite !!!! Je ne pouvais pas rêvé mieux comme petit frère
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 15:45
Love you grande soeur d'amour
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 16:21
Bienvenue Monsieur le Comte
J'aime beaucoup ton perso ! Amuse-toi bien avec lui !
J'aime beaucoup ton perso ! Amuse-toi bien avec lui !
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 16:22
Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 21:12
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, créer tes moyens de communication ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion (ou ton passe temps-favori, osef), n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé(e) ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu ne sais pas qui aime les femmes ou les hommes ici ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a les : Référentiels de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : Quel joli personnage pour un super scénario je te valide avec plaisir, have fun
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Jeu 19 Déc 2019 - 22:59
rebienvenue sur le fofo
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Ven 20 Déc 2019 - 8:30
re-bienvenue !
J'imagine qu'il faudra qu'on discute tous les deux !
J'imagine qu'il faudra qu'on discute tous les deux !
- InvitéInvité
Re: William Lewis | Comme une douceur sur le bout de la langue.
Ven 20 Déc 2019 - 10:16
Message de Mme Référentiels
William, je t'informe que tu es bien référencé(e) ici. Le référentiel de Hungcalf peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi, qui vient de quelle école, ou encore qui suit les mêmes cours que toi ! Le référentiel amoureux, lui, te permet de savoir qui est de la même orientation que toi, et quels sont les ships du moment Tout cela est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum
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