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Hello my sunshine.
Lun 8 Mar 2010 - 23:05
Cassandra Ledoux & Tyler M. Jackson
- « Le temps prend tout, qu’on le veuille ou non, le temps prend tout. Le temps emporte tout et à la fin, il n’y a que l’obscurité. Parfois, on trouve d’autre personne dans cette obscurité et parfois, c’est là qu’on les perd à nouveau. »
STEPHEN KING
FLASH BACK
« Laissez moi passer, c’est mon fils ! & Puis qui êtes-vous au juste vous ?! »
« Cassandra Ledoux »
Mes yeux s’ouvraient lentement, me laissant la vision de deux anges en face de moi, deux magnifiques anges. Je devais être au paradis si cela existait réellement, le premier était plus âgé d’une quinzaine d’années & ses traits étaient beaucoup plus froids mais, ses yeux semblaient s’illuminer quand ils se plongèrent dans les miens lui donnant le statut de beauté intouchable. Le deuxième ange semblait plus en retrait mais, ses yeux étaient deux océans dans lequel il était plaisant de se plonger. Malheureusement cet état d’euphorie disparu bien rapidement au profit d’une vive douleur qui me tenait allongé sur ce lit, Merlin devait avoir eu une conversation avec ce quelque chose que l’on nomme Dieu & je devais être condamné à aller en enfer. Je devais voir les deux anges, les voir pour m’assurer qu’on ne m’enlevait pas du paradis, ouvrant difficilement les yeux je remarquais que rien n’avait changé si ce n’est que désormais j’avais droit à des yeux inquiets & que l’ange supérieur me tenait fort dans ses bras, renforçant un peu plus la douleur dans mon dos.
« Aïe, j’ai ... je … »
Qui étais-je d’ailleurs ? Qu’est-ce que je faisais ici ? Mon simple prénom me sembla impossible à trouver, je n’étais nulle part, je n’étais personne. Je ne savais plus qui j’étais, ce qu’avait été ma vie, comment est-ce que j’étais arrivé ici, il semblait qu’un trou noir avait envahis mon cerveau & mon cœur souffrait le martyr face à cette incapacité à se rappeler qui était son propriétaire. »
FIN FLASH BACK
Je n’avais jamais été au paradis & n’y avait même pas approché pour tout dire. Je devais être loin d’être parfait sans aucun doute & il s’agissait là d’une futile idée que j’avais eu. La mort cependant m’avait tenté, elle était passionnante & passionné dans sa faim du pouvoir, peut-être qu’elle aurait pu m’apporter un peu moins de souffrance mais j’étais encore ici, bien trop lâche pour oser passer le cap d’agir. Ma situation était complexe dans un sens & simple dans un autre, sans doute préférais-je ne voir que le côté complexe de la chose pour me dire que la vie m’avait joué un mauvais tour une fois de plus & qu’il ne s’agissait guère de ma faute. Suite à l’attaque d’un loup-garou, j’avais eu la stupidité de faire partie d’un groupe d’élève qui irait tenter de sauver ceux qui avait été surpris par l’attaque, certains diront qu’il faut du courage pour avoir fait ça moi je dirais que c’est simplement de la stupidité. « Le courage est un flamboyant mélange de triomphe et de tragédie. Un homme doit faire son devoir quelle qu’en soit les conséquences pour lui, quelque soit les obstacles quelque soit les risques et les pressions qu’il subit. C’est là la base de ce que l’on appelle la moralité. » Kennedy avait raison sur bien des points, mon courage m’avait poussé sur un lit d’infirmerie, complètement amnésique. Je serais encore bien incapable de pouvoir vous raconter ma vie dans son ensemble, les pièces du puzzle avaient tout simplement disparu, j’avais les contours seulement. Le centre se remplissait peu à peur mais, je n’avais qu’une vague idée de ma vie dans son ensemble. Pourtant il s’agissait là du début de ma déchéance, heureusement j’avais des points d’ancrages qui n’avaient pas bougé d’un pouce. Le plus important était sans aucun doute possible mon ange, celui qui m’avait semblé un peu plus en retrait m’avait apporté un soutient sans faille à mes yeux. Cassandra Ledoux était ce qu’elle avait toujours été à mes yeux, une amie parfaite & elle me le montra parfaitement à cet instant de ma vie.
Un autre ange fit rapidement son apparition à mes yeux, sa perfection était juste exceptionnelle & j’appris qu’il s’agissait de ma petite amie, je devais avoir fait quelque chose de merveilleux pour la mériter. Mon cœur semblait lui être destiné puisqu’il la reconnu rapidement mais, l’idiotie avait reprit le dessus & je mis un certain temps avant de me l’avouer & de me remettre avec elle. Sans doute trop longtemps puisque j’appris qu’elle s’était laissée aller dans les bras d’un autre. Dans la vie il y a deux tragédies, la première est de gagner ce que notre cœur désire & la deuxième est de le perdre, ma déchéance était d’autant plus forte que j’avais accomplit ces deux tragédies en un laps de temps records. Heureusement Cassandra était toujours présente & je n’avais pas abandonné l’idée d’aller à Paris avec elle, il n’y avait pas de meilleurs moyens pour se changer un peu l’esprit que de passer le week-end avec une amie proche, sans compter qu’il s’agissait de le passer à Paris, capital de beaucoup de chose que j’appréciais comme la nourriture, la mode ou encore la culture.
C’est souriant que j’avais frappé à la porte de la blonde, être sorcier à un gros avantage quand on part en vacances ou deux jours de repos, l’avion moldu est une invention bien pratique mais lente, sans compter qu’eux se balade avec deux ou trois sacs pour mettre autant d’affaire que ce qu’un sorcier peut mettre dans un simple sac à dos grâce à quelques petits sorts. Le voyage fut rapide, il fallut cependant le faire en plusieurs étapes car, le transplanage a un rayon limité dans l’espace mais 15 minutes pour faire Norwich/Paris est un temps convenable par rapport au moldu qui eux auraient mit bien une heure. Je me laissais guidé par mon amie qui connaissait bien mieux les lieux que moi, j’avais cependant un regard émerveillé sur tout, il n’y avait aucun doute … Cette ville me plaisait déjà, l’architecture, les gens, les filles. & Oui, le cœur brisé influence chaque individu, chez moi il déclenche une envie d’alcool & de fille, juste oublier pendant une soirée comment on a pu en arriver là. Manière stupide de réparer un cœur mais, je m’en moquais bien, de toute façon qu’est-ce que cela pouvait faire ? Je devais avoir l’air bien stupide face à tant de beauté, simplement habillé de mon jean & de ma chemise grise, ma petite barbe de trois jours devait également me faire paraitre bien sale puisqu’il semblait qu’à Paris tout le monde soit bien habillé & bien propre. C’est avec ironie que je pris la situation, au moins je serais différent sans compter que je ne comprenais pas grand-chose à la langue maternelle de mon ange mais, elle était plaisante à entendre & tellement sexy que j’oubliais légèrement le détail qu’on pouvait bien m’insulter, je n’y comprendrais rien. Décidément ce w.e ne s’annonçait pas si mal même si je trouvais dans chacune des filles que je voyais, un détail, un quelque chose qui faisait que ça me ramenait à Riley, à sa beauté, au fait qu’elle soit unique. Mon cœur recommençait à saigner par de fine entaille, seule cette souffrance me rappelait que j’avais encore un cœur, qu’il battait encore dans ma cage thoracique.
Je laissais mon amie s’occuper des détails administratifs mais, elle avait fait fort … Très fort. La simple vue de ce palais ou hôtel était merveilleuse & cet enchantement ne fit que se confirmer en entrant dans la chambre. Quoi que le mot chambre était peut-être un peu trop simpliste au vu de celle-ci, il s’agissait plus d’un petit appartement que d’une simple chambre, en faite elle avait sortit le grand jeu en nous réservant la suite. Tout du moins c’était la réponse à laquelle j’étais arrivé, bien sûr certains détails de la chambre me semblaient bizarres, que pouvait bien être ce rectangle noir ? Les images défilaient dedans, les moldus sont de bien étrange individus tout de même. Seulement mon regard fut attiré par un seul objet dans cette magnifique pièce, ce piano à queue. Il était magnifique, ça faisait bien des années que je n’en avais pas vu & que je n’avais pas pu en jouer, j’étais vraiment bouche bée par tout ce qu’elle avait fait. Cassandra venait de me faire passer la meilleure journée possible depuis un bon mois, laissant tomber mon sac à dos par terre je m’approchais lentement du piano avant de laisser courir mes doigts sur le clavier, laissant échapper un doux début de mélodie dans la pièce. Me retournant vers mon amie je lui adressais un sourire sincère, un sourire que je n’avais pas fait depuis déjà bien trop longtemps.
« Waouhhh … C’est parfait, Cassie c’est vraiment parfait. Il ne fallait pas te donner autant de mal. » Elle n’aurait jamais du faire tout ça, je n’en avais pas besoin & n’en méritait pas le quart mais, je trouvais ça tout de même touchant. C’est toujours avec ce petit sourire que je me rapprochais d’elle & que je l’a prit dans mes bras avant de lui déposer un baiser sur sa joue. « J’ai vraiment de la chance d’avoir une amie comme toi ma parole. Qu’est-ce que je ferais sinon … » Je me détachais d’elle pour planter mon regard dans le siens & je m’y perdis pendant quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Je me dirigeais vers le balcon pour observer la vue de la capital mais, pas seulement. Sortant un paquet de cigarette de ma poche, j’en alluma une que je fis glisser sur mes lèvres pour me délecter de cette première bouffée de nicotine ici. Pour autant, je ne voulais pas perdre une minute de ce week-end, s’occuper l’esprit pour que le cœur oublie, profiter au maximum du temps qui m’était donné, voilà l’objectif que je m’étais fixé & j’avais bien prévu d’en profiter avec mon soleil. « Choisis le programme ce soir, tu connais mieux la ville que moi. Alors fais-nous une petite soirée de folie. » Un petit rire sortit de ma bouche pour se perdre dans le bruit de la ville, cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas été ainsi. Reprenant une bouffée de ma cigarette, j’attendis sa réponse, je voulais bouger. Voir tout ce qu’on devait voir, faire tout ce qu’il était possible de faire même si cela signifiait ne pas dormir durant deux jours.
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Re: Hello my sunshine.
Mar 9 Mar 2010 - 21:02
TYLER JACKSON & CASSANDRA LEDOUX
Kids . MGMT
« Paris, Paris, t'es ma seule famille,
Paris, Paris, je rêve que tu me déshabilles,
Paris, Paris, si j'te vois pas dès demain,
Paris, je vais mourir... »
«Bien, vous pouvez sortir. Je vous souhaite un bon week end et n’oubliez pas que je n’assurerais pas mes cours la semaine prochaine. »
Mes élèves sortirent de ma salle de classe dans euphorie bruyante et dynamique qui ne manqua pas de m’amuser. Tout le monde y était allé de bon train, quant à mon étrange absence de la semaine qui suivrait. Mes élèves croyaient en un amant caché quelque part en France, ou a une double vie de mafieuse ukrainienne, aucun n’imagina cependant une seule seconde que je m’y rendais pour sauver ma pauvre mère de la débauche, et oublier mon amant perdu, en compagnie d’un charmant summerbee du quel je m’étais rapprochée plus que de nature ces derniers mois. Les étudiants quittèrent donc la pièce dans un puissant brouhaha, me laissant seule avec tous mes parchemins et mes plumes éparpillées sur le bureau que je m’empressai de ranger dans mon sac de manière distraite et peu soignée. Mon week end s’annoncerait meilleur que tous ceux qui lui avaient précédés, tous baignés de larmes amères et de sanglots étouffés, il ne pouvait que l’être de toute façon… Je n’étais que trop heureuse de le passer avec Tyler, que je savais malheureux depuis sa rupture avec sa douce Riley, et j’avais fermement décidée de mettre mes soucis de côté pour m’assurer de lui faire oublier les siens. Ce week end serait le nôtre, et je ne laisserais ni son cœur brisé, ni le mien, faire obstacle à notre bonheur. Nos deux âmes en peine seraient oubliées le temps d’un instant, et nous nous amuserions à notre façon, dans une débauche incertaine à la manière de deux dépravés sans foi ni loi. Je m’inquiétais cependant pour mon ami, qui n’avait pas vécu de très bons moments ces derniers temps, notamment depuis son amnésie provoquée par l’attaque du loup garou. J’avais sans doute eu la peur de ma vie cette nuit là, lorsqu’à l’aube, j’avais appris le mal qui touchait mon ami. Je m’étais rendue à son chevet sur le champ, et s’il était inconscient, je n’avais pu m’empêcher de le cribler de baisers humidifiés par les larmes qui coulaient à flot sur mes joues de porcelaine. Ciel, que je m’en étais voulue de pas avoir été à ses côtés, cette nuit là, de pas avoir été là pour lui sauver la vie, de rien avoir pu faire. Ce voyage serait pour moi un moyen de me faire pardonner, de lui redonner le sourire, comme il avait su le faire avec moi, et qu’importait le prix et le temps, j’étais déterminée à atteindre mon but. D’un geste impatient, je fermai dans un claquement sec l’énorme livre ouvert sur mon bureau, et lui fis subir le même sort que les autres en le glissant avec peu de précaution dans mon sac, avant d’enfin quitter la salle de classe que je ne pris pas la peine de fermer à clef. D’un pas léger, je gagnai lentement mon appartement où mes bagages m’attendaient déjà. J’avais pris soin de tout préparer la veille, de sorte qu’il ne me restait plus qu’à m’en emparer et attendre sagement que Tyler tape à ma porte pour enfin rejoindre notre destination. Les minutes passèrent, et j’eu juste le temps de prendre une douche délicieusement tiède et de me glisser dans quelques vêtements confortables et pourtant accompagnés d’une classe certaine. J’avais encore une serviette éponge dans les cheveux lorsque Tyler daigna pointer le bout de son nez à la courbe parfaite, je lui ouvris la porte et le laissais pénétrer ma demeure, avant de refermer derrière lui et de lui adresser un sourire magnifique.
« Prêt pour le meilleur week end de ta vie, Jackson ? »
Une lueur de défit de faufila dans mes yeux d’azur, avant de laisser un rire cristallin s’échapper de mes lèvres vermeilles et de m’emparer de la main de Tyler que j’entraînai dès lors sur les chemins de la capitale de la mode. Les joies d’être nés sorciers nous permirent d’arriver à destination à une vitesse hallucinante, si bien qu’en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, nous nous retrouvâmes au pied du prestigieux hôtel qui sera notre port t’attache ce week end ci. J’y avais réservé une suite royale, payée par mes soins et mes économies. Je n’avais jamais été très économe, sachant pertinemment qu’on n’emportait pas son argent avec soit, le jour du jugement dernier. Vivant de mon seul salaire d’étudiant cependant, je n’avais pu trouver hôtel plus luxueux dans mes prix, et espérais que Tyler se contenterait de celui-ci, que j’avais pris grand soin de choisir moldu, dans l’unique but de faire des rencontre aussi bien sorcières que moldues. Je n’eu pas déjà posé un pied dans Paris, que déjà, une vague de souvenirs endiablés me submergea dans ma totalité, me rappelant un peu plus à Paris, comme une mère appelle son enfant. Paris avait toujours été mon premier amour, j’y avais découvert les joies de la vie, et la ville lumineuse ne manquait jamais de m’éblouir de ses rayons radiants. J’étais heureuse de faire partager cette partie de moi-même à Tyler, qui n’était, après tout, rien de plus qu’une partie de mon cœur et de mon âme. Malgré la relation fusionnelle qui me liée à mon ami, je n’avais jamais souhaité mon confier sur mon passé aux sombres recoins. S’il connaissait les marques brunâtres qui parsemaient ma peau pour les avoir caressé de bien nombreuses fois, il ne savait pas d’où elles provenaient et sans doute était-ce mieux ainsi. Mais l’idée saugrenue de lui en apprendre plus sur moi m’avait traversé l’esprit et j’espérai trouver les bons endroits pour lui redonner son sourire rayonnant qu’il semblait avoir oublié quelque part dans la forêt, le soir de l’attaque du loup garou. Laissant l’air parisien infiltrer mes poumons sans aucune réserve, je suivis Tyler dans l’hôtel, et nous laissais guider par le garçon d’étage qui ne tarda pas à nous mener à notre chambre. J’ouvris la porte dans un claquement de serrure et le laissais entrer avant de lui suivre d’un pas timide. J’étais venue le week end précédent, le temps d’une heure, pour faire du repérage et m’assurer que la chambre serait parfaite, je n’attendais par conséquent, plus que son feu vert pour me remettre à respirer.
Je l’observai d’un regard inquiet s’avancer dans la chambre, laisser glisser son sac le long de son épaule splendide, et se diriger vers l’immense piano à queue que j’avais ordonné d’apporter. Je voulais absolument que Tyler se sente à son aise dans cette chambre d’hôtel, et pour que cela se fasse, il fallait un air musical dans la pièce, d’où la présence du vieil instrument que j’avais fait accorder. Il laissa courir ses longs doigts de musiciens sur le clavier zébré du piano, habillant dès lors la pièce d’une douce mélodie fredonnée. Enfin, il se retourna et me fit face, son visage d’ange m’adressant alors le plus beau sourire qu’il m’eut été de voir depuis bien longtemps. Je le lui rendis dans la plus grande simplicité du monde, me laissant bercer par sa voix suave qui raisonnait dans la chambre « Waouhhh … C’est parfait, Cassie c’est vraiment parfait. Il ne fallait pas te donner autant de mal. ». Il avait murmuré cela avec temps douceur, que mes yeux pétillèrent d’un bonheur sans faille. Je l’observai s’approcher de moi de son pas tranquille, et glissai doucement mes bras sur sa taille lorsqu’il fut à portée de main, le laissant avec amusement déposer une doux baiser sur ma joue désireuse. Secouant doucement la tête, je soupirais d’un air las que je voulais blaser « Il n’y a rien d’assez beau pour toi, mon amour ». J’avais accentué avec aisance mon accent français et lui lançais un regard charmeur avant d’éclater de rire. Je stéréotypais à merveille mes camarades français, qui ne pouvaient se résoudre à ne pas draguer une personne à leur goût. « J’ai vraiment de la chance d’avoir une amie comme toi ma parole. Qu’est-ce que je ferais sinon … », je ne répondis pas, me perdant dans son regard enchanteur, avant de le laisser se détourner de moi et de se diriger vers le balcon au quel il se pencha pour observer la vue. La capitale, dans sa splendeur émerveillant, s’offrait à nos yeux avides, tandis qu’il sortait un paquet de cigarettes de sa poche. Je l’observai, totalement fascinée, sortir une cigarette du paquet et se la glisser entre ses lèvres délicieusement sucrées. D’un air distrait, je m’adossai au mur, ne décrochant pas un seul instant mon regard de son corps finement sculpté, laissant la fumée âcre de sa cigarette taquiner mes narines envieuses. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fumé une cigarette entière, peut être était-ce temps pour moi de gouter une nouvelle fois aux plaisirs interdits. D’un geste doux je m’emparai du paquet de cigarette pour m’en sortir une à mon tour et me la glisser d’un geste expert au coin des lèvres. Sans doute était-ce comme le vélo moldu, cela ne s’oublie pas. Je l’allumai lentement avant d’aspirer ma toute première bouffée et de la recracher avec finesse, me délectant de la nicotine entrant dans mon organisme. « Choisis le programme ce soir, tu connais mieux la ville que moi. Alors fais-nous une petite soirée de folie. », je restais songeuse et silencieuse à sa requête. Il me fallait du temps, je devais réfléchir, ne pas me lancer les yeux fermés dans un programme inutile, il me fallait des points stratégiques qui m’assureraient de redonner le sourire que Tyler avait perdu. Portant une fois encore la cigarette à mes lèvres, aspirant une énième bouffée de fumée grisâtre, je décidai enfin à briser le silence qui s’était instauré entre nous.
« Je t’emmène dans un bon petit restaurant au pied de la tour Eiffel, le propriétaire vient du Sud et fait une bouillabaisse divine, expliquais-je d’un ton neutre. Ensuite, je propose de vagabonder dans la ville, il y a des boutiques ouvertes toute la nuit, autant en profiter. Enfin, on finira la soirée en boîte de nuit, moldue évidemment. Et il est interdit d’en ressortir sans une fille, déclarais-je avec un sourire amusé. Mais avant tout… »
Je lui donnais ma cigarette d’un air occupé, avant de me diriger vers ma valise, de l’ouvrir et de fouiller dedans pendant quelques longues secondes. Enfin, je trouvais l’objet désiré. Je sortis doucement un long écrin de velours noir que je lui tendis avec excitation. Lorsqu’il ouvrit enfin, ce fut pour découvrir un long bracelet d’argent au maillon d’une finesse particulière. C’était en réalité une gourmette pour homme que j’avais acheté la veille même, à Paris, et avais fait graver le mot « Paris », avec, au dos, la date de nos week end. D’un sourire malicieux, je m’emparais du bijou que je m’empressais d’attacher à son poignet magnifique en murmurant « Une année de plus pour notre amitié, Tyler. Trois ans, jour pour jour que nous avons couché ensemble dans ce pub miteux. Ca se fête. », et je déposai un baiser furtif sur ses lèvres. C’était ce genre de baiser enfantin qu’une mère pose sur les lèvres de son enfant, et quiconque nous aurait vu dans ce geste tendre, aurait compris l’étendu de cette amitié fusionnelle, et la chasteté de ce doux baiser.
Mes élèves sortirent de ma salle de classe dans euphorie bruyante et dynamique qui ne manqua pas de m’amuser. Tout le monde y était allé de bon train, quant à mon étrange absence de la semaine qui suivrait. Mes élèves croyaient en un amant caché quelque part en France, ou a une double vie de mafieuse ukrainienne, aucun n’imagina cependant une seule seconde que je m’y rendais pour sauver ma pauvre mère de la débauche, et oublier mon amant perdu, en compagnie d’un charmant summerbee du quel je m’étais rapprochée plus que de nature ces derniers mois. Les étudiants quittèrent donc la pièce dans un puissant brouhaha, me laissant seule avec tous mes parchemins et mes plumes éparpillées sur le bureau que je m’empressai de ranger dans mon sac de manière distraite et peu soignée. Mon week end s’annoncerait meilleur que tous ceux qui lui avaient précédés, tous baignés de larmes amères et de sanglots étouffés, il ne pouvait que l’être de toute façon… Je n’étais que trop heureuse de le passer avec Tyler, que je savais malheureux depuis sa rupture avec sa douce Riley, et j’avais fermement décidée de mettre mes soucis de côté pour m’assurer de lui faire oublier les siens. Ce week end serait le nôtre, et je ne laisserais ni son cœur brisé, ni le mien, faire obstacle à notre bonheur. Nos deux âmes en peine seraient oubliées le temps d’un instant, et nous nous amuserions à notre façon, dans une débauche incertaine à la manière de deux dépravés sans foi ni loi. Je m’inquiétais cependant pour mon ami, qui n’avait pas vécu de très bons moments ces derniers temps, notamment depuis son amnésie provoquée par l’attaque du loup garou. J’avais sans doute eu la peur de ma vie cette nuit là, lorsqu’à l’aube, j’avais appris le mal qui touchait mon ami. Je m’étais rendue à son chevet sur le champ, et s’il était inconscient, je n’avais pu m’empêcher de le cribler de baisers humidifiés par les larmes qui coulaient à flot sur mes joues de porcelaine. Ciel, que je m’en étais voulue de pas avoir été à ses côtés, cette nuit là, de pas avoir été là pour lui sauver la vie, de rien avoir pu faire. Ce voyage serait pour moi un moyen de me faire pardonner, de lui redonner le sourire, comme il avait su le faire avec moi, et qu’importait le prix et le temps, j’étais déterminée à atteindre mon but. D’un geste impatient, je fermai dans un claquement sec l’énorme livre ouvert sur mon bureau, et lui fis subir le même sort que les autres en le glissant avec peu de précaution dans mon sac, avant d’enfin quitter la salle de classe que je ne pris pas la peine de fermer à clef. D’un pas léger, je gagnai lentement mon appartement où mes bagages m’attendaient déjà. J’avais pris soin de tout préparer la veille, de sorte qu’il ne me restait plus qu’à m’en emparer et attendre sagement que Tyler tape à ma porte pour enfin rejoindre notre destination. Les minutes passèrent, et j’eu juste le temps de prendre une douche délicieusement tiède et de me glisser dans quelques vêtements confortables et pourtant accompagnés d’une classe certaine. J’avais encore une serviette éponge dans les cheveux lorsque Tyler daigna pointer le bout de son nez à la courbe parfaite, je lui ouvris la porte et le laissais pénétrer ma demeure, avant de refermer derrière lui et de lui adresser un sourire magnifique.
« Prêt pour le meilleur week end de ta vie, Jackson ? »
Une lueur de défit de faufila dans mes yeux d’azur, avant de laisser un rire cristallin s’échapper de mes lèvres vermeilles et de m’emparer de la main de Tyler que j’entraînai dès lors sur les chemins de la capitale de la mode. Les joies d’être nés sorciers nous permirent d’arriver à destination à une vitesse hallucinante, si bien qu’en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, nous nous retrouvâmes au pied du prestigieux hôtel qui sera notre port t’attache ce week end ci. J’y avais réservé une suite royale, payée par mes soins et mes économies. Je n’avais jamais été très économe, sachant pertinemment qu’on n’emportait pas son argent avec soit, le jour du jugement dernier. Vivant de mon seul salaire d’étudiant cependant, je n’avais pu trouver hôtel plus luxueux dans mes prix, et espérais que Tyler se contenterait de celui-ci, que j’avais pris grand soin de choisir moldu, dans l’unique but de faire des rencontre aussi bien sorcières que moldues. Je n’eu pas déjà posé un pied dans Paris, que déjà, une vague de souvenirs endiablés me submergea dans ma totalité, me rappelant un peu plus à Paris, comme une mère appelle son enfant. Paris avait toujours été mon premier amour, j’y avais découvert les joies de la vie, et la ville lumineuse ne manquait jamais de m’éblouir de ses rayons radiants. J’étais heureuse de faire partager cette partie de moi-même à Tyler, qui n’était, après tout, rien de plus qu’une partie de mon cœur et de mon âme. Malgré la relation fusionnelle qui me liée à mon ami, je n’avais jamais souhaité mon confier sur mon passé aux sombres recoins. S’il connaissait les marques brunâtres qui parsemaient ma peau pour les avoir caressé de bien nombreuses fois, il ne savait pas d’où elles provenaient et sans doute était-ce mieux ainsi. Mais l’idée saugrenue de lui en apprendre plus sur moi m’avait traversé l’esprit et j’espérai trouver les bons endroits pour lui redonner son sourire rayonnant qu’il semblait avoir oublié quelque part dans la forêt, le soir de l’attaque du loup garou. Laissant l’air parisien infiltrer mes poumons sans aucune réserve, je suivis Tyler dans l’hôtel, et nous laissais guider par le garçon d’étage qui ne tarda pas à nous mener à notre chambre. J’ouvris la porte dans un claquement de serrure et le laissais entrer avant de lui suivre d’un pas timide. J’étais venue le week end précédent, le temps d’une heure, pour faire du repérage et m’assurer que la chambre serait parfaite, je n’attendais par conséquent, plus que son feu vert pour me remettre à respirer.
Je l’observai d’un regard inquiet s’avancer dans la chambre, laisser glisser son sac le long de son épaule splendide, et se diriger vers l’immense piano à queue que j’avais ordonné d’apporter. Je voulais absolument que Tyler se sente à son aise dans cette chambre d’hôtel, et pour que cela se fasse, il fallait un air musical dans la pièce, d’où la présence du vieil instrument que j’avais fait accorder. Il laissa courir ses longs doigts de musiciens sur le clavier zébré du piano, habillant dès lors la pièce d’une douce mélodie fredonnée. Enfin, il se retourna et me fit face, son visage d’ange m’adressant alors le plus beau sourire qu’il m’eut été de voir depuis bien longtemps. Je le lui rendis dans la plus grande simplicité du monde, me laissant bercer par sa voix suave qui raisonnait dans la chambre « Waouhhh … C’est parfait, Cassie c’est vraiment parfait. Il ne fallait pas te donner autant de mal. ». Il avait murmuré cela avec temps douceur, que mes yeux pétillèrent d’un bonheur sans faille. Je l’observai s’approcher de moi de son pas tranquille, et glissai doucement mes bras sur sa taille lorsqu’il fut à portée de main, le laissant avec amusement déposer une doux baiser sur ma joue désireuse. Secouant doucement la tête, je soupirais d’un air las que je voulais blaser « Il n’y a rien d’assez beau pour toi, mon amour ». J’avais accentué avec aisance mon accent français et lui lançais un regard charmeur avant d’éclater de rire. Je stéréotypais à merveille mes camarades français, qui ne pouvaient se résoudre à ne pas draguer une personne à leur goût. « J’ai vraiment de la chance d’avoir une amie comme toi ma parole. Qu’est-ce que je ferais sinon … », je ne répondis pas, me perdant dans son regard enchanteur, avant de le laisser se détourner de moi et de se diriger vers le balcon au quel il se pencha pour observer la vue. La capitale, dans sa splendeur émerveillant, s’offrait à nos yeux avides, tandis qu’il sortait un paquet de cigarettes de sa poche. Je l’observai, totalement fascinée, sortir une cigarette du paquet et se la glisser entre ses lèvres délicieusement sucrées. D’un air distrait, je m’adossai au mur, ne décrochant pas un seul instant mon regard de son corps finement sculpté, laissant la fumée âcre de sa cigarette taquiner mes narines envieuses. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fumé une cigarette entière, peut être était-ce temps pour moi de gouter une nouvelle fois aux plaisirs interdits. D’un geste doux je m’emparai du paquet de cigarette pour m’en sortir une à mon tour et me la glisser d’un geste expert au coin des lèvres. Sans doute était-ce comme le vélo moldu, cela ne s’oublie pas. Je l’allumai lentement avant d’aspirer ma toute première bouffée et de la recracher avec finesse, me délectant de la nicotine entrant dans mon organisme. « Choisis le programme ce soir, tu connais mieux la ville que moi. Alors fais-nous une petite soirée de folie. », je restais songeuse et silencieuse à sa requête. Il me fallait du temps, je devais réfléchir, ne pas me lancer les yeux fermés dans un programme inutile, il me fallait des points stratégiques qui m’assureraient de redonner le sourire que Tyler avait perdu. Portant une fois encore la cigarette à mes lèvres, aspirant une énième bouffée de fumée grisâtre, je décidai enfin à briser le silence qui s’était instauré entre nous.
« Je t’emmène dans un bon petit restaurant au pied de la tour Eiffel, le propriétaire vient du Sud et fait une bouillabaisse divine, expliquais-je d’un ton neutre. Ensuite, je propose de vagabonder dans la ville, il y a des boutiques ouvertes toute la nuit, autant en profiter. Enfin, on finira la soirée en boîte de nuit, moldue évidemment. Et il est interdit d’en ressortir sans une fille, déclarais-je avec un sourire amusé. Mais avant tout… »
Je lui donnais ma cigarette d’un air occupé, avant de me diriger vers ma valise, de l’ouvrir et de fouiller dedans pendant quelques longues secondes. Enfin, je trouvais l’objet désiré. Je sortis doucement un long écrin de velours noir que je lui tendis avec excitation. Lorsqu’il ouvrit enfin, ce fut pour découvrir un long bracelet d’argent au maillon d’une finesse particulière. C’était en réalité une gourmette pour homme que j’avais acheté la veille même, à Paris, et avais fait graver le mot « Paris », avec, au dos, la date de nos week end. D’un sourire malicieux, je m’emparais du bijou que je m’empressais d’attacher à son poignet magnifique en murmurant « Une année de plus pour notre amitié, Tyler. Trois ans, jour pour jour que nous avons couché ensemble dans ce pub miteux. Ca se fête. », et je déposai un baiser furtif sur ses lèvres. C’était ce genre de baiser enfantin qu’une mère pose sur les lèvres de son enfant, et quiconque nous aurait vu dans ce geste tendre, aurait compris l’étendu de cette amitié fusionnelle, et la chasteté de ce doux baiser.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Mer 10 Mar 2010 - 15:00
« Il n’y a rien d’assez beau pour toi, mon amour » Ce surnom m’apporta une bouffée d’oxygène dans ce monde de noirceur. Mon cœur aurait dû recommencer à saigner à l’entente de ce doux mots que l’on réservait généralement à l’élu de son cœur mais, il n’en était rien. Quand elle le prononçait elle, mon cœur n’avait qu’une seule réaction, il se gonflait un peu plus fort & la sensation était plaisante. Savoir que son cœur bat bien sous sa poitrine & le savoir grâce à une sensation de joie, qu’est-ce que ça pouvait changer de la perpétuelle douleur qui le tordait dans tous les sens d’habitudes. Cette douleur qui avait prit pour habitude d’ignorer complètement le reste, en profitant sans aucun scrupule, allant même jusqu’à tordre mon âme comme s’il s’agissait d’un vulgaire torchon. Cassandra méritait parfaitement son statut d’ange, elle me faisait sourire, rire & ne me donnait pas l’impression d’être entouré par un chaos dès plus complets mais, surtout elle arrivait à me faire sentir entier simplement par sa présence. Sa phrase m’arracha d’ailleurs un rire qui se joignit au sien, elle avait joué à merveille de son charme français, son simple accent était craquant à la base alors quand elle le renforçait légèrement comme elle venait de le faire, elle en devenait horriblement sexy. Si toutes les françaises avaient ce merveilleux accent & si elles étaient toutes aussi belles que l’échantillon de filles que j’avais pu voir dans la rue, alors ce week-end serait un véritable paradis. Il se rapprochait déjà de la perfection puisqu’il s’agissait de la passer avec Cassandra, sans compter les nombreux efforts qu’elle avait faits. Cette idée même de perfection se renforça quand je découvris la vue qui s’offrait à nous depuis le balcon, que dire à part que cette ville était réellement magnifique habillée de ses plus beaux habits de lumières. La cigarette que je venais d’allumer n’était qu’un infime bonus dans ce week-end, la perfection avait déjà été atteinte et ce depuis un certains temps déjà. Depuis l’instant où elle m’avait proposé de partir à Paris avec elle le temps d’un week-end, passer une soirée en sa compagnie en faisait une soirée géniale. Un week-end avec mon ange était en soi parfait, il n’avait pas besoin d’artifice, que ce soit le piano, la chambre magnifique, cette cigarette, tout n’était que des bonus, certes des bonus qui me faisait réellement plaisir mais cela restait des bonus à mes yeux, le principal était de passer ces deux jours avec elle.
Je la regardais, mes yeux ne pouvaient se détacher d’elle & ne pouvait se résoudra à cette idée, j’aurais bien le temps de regarder Paris plus tard de toute façon. Elle m’accompagna jusqu’au balcon où je profitais pleinement de cette exquise cigarette que je savais bien trop néfaste pour laisser tomber, ma douce compagnie me suivit dans ce moment de torture pour nos poumons. Sortant délicatement mon paquet de cigarette de ma poche arrière, elle en prit une pour la porter à ses lèvres finement dessinée. Nous ne nous lâchions pas du regard, je profitais pleinement de ses courbes délicates qui s’offraient à mes yeux, nous étions amis certes mais, je connaissais également son corps parfaitement pour l’avoir adoré & touché pendant plusieurs nuits. Dans un silence parfait j’attendais qu’elle me confie le programme de notre soirée, elle connaissait la ville, savait ce qu’on pouvait y faire & je lui faisais parfaitement confiance. Attendant sa réponse je laissais mes yeux profiter encore une fois du physique de Cassandra avant de m’appuyer contre la rambarde de notre balcon pour mieux observer la nuit, les silhouettes se dessinaient lentement dans la pénombre, dansant sous mes yeux avides de visiter chaque endroit dans la capital. La cigarette entre mes lèvres, j’aspirais une longue bouffée pour mieux torturer mes poumons, puis lançant un dernier coup d’œil au monde qui serait mien pour les deux prochains jours, je recommençais à regarder la jolie blonde. Ses yeux s’étaient perdus dans l’immensité de la nuit & je la savais dans une réflexion intense, ne voulant pas la déranger des pensées j’attendis simplement qu’elle reprenne la parole.
« Je t’emmène dans un bon petit restaurant au pied de la tour Eiffel, le propriétaire vient du Sud et fait une bouillabaisse divine. Ensuite, je propose de vagabonder dans la ville, il y a des boutiques ouvertes toute la nuit, autant en profiter. Enfin, on finira la soirée en boîte de nuit, moldue évidemment. Et il est interdit d’en ressortir sans une fille. Mais avant tout… »
Je n’eu pas le temps de répondre que son programme semblait parfait, qu’elle me tendait déjà sa cigarette pour se diriger à l’intérieur. Portant une énième fois la cigarette à mes lèvres j’attendis patiemment de voir ce qu’elle allait me dire ou tout du moins ce qu’elle faisait. La réponse apparue néanmoins très rapidement, elle tenait dans sa main un écrin de velours noir, mon cerveau engourdit avait du mal à voir où elle voulait en venir. Je la laissais faire tout de même, m’accrochant le bijou au poignet & j’observais plus son magnifique sourire malicieux que l’objet en lui-même. « Une année de plus pour notre amitié, Tyler. Trois ans, jour pour jour que nous avons couché ensemble dans ce pub miteux. Ca se fête. » Tout s’assembla, cela faisait donc trois ans jour pour jour que nous nous étions rencontré, mes yeux se posèrent vers le présent qu’elle venait de m’offrir & je vis alors l’inscription de « Paris » dessus mais, ce n’était pas tout. Derrière il y avait également marqué les dates de notre week-end ici, face à un tel cadeau un sourire prit naissance sur mon visage alors qu’elle déposait un chaste baiser sur mes lèvres. J’aurais sans doute dû être surpris par ce geste mais, je n’y voyais rien de déplacer à cet instant précis, elle était Cassandra & j’étais Tyler. C’était une explication largement suffisante en sois. « Trois ans déjà … Si quelqu’un m’avait dit avant de rentrer dans ce bar que j’allais rencontrer une des personnes les plus importantes de ma vie & à mon cœur, j’aurais rigolé. » J’émis un petit rire avant de la prendre tendrement dans mes bras, elle était une partie de ma vie depuis trois ans. Trois années qui avaient fait naitre une complicité extrême entre nous, trois années qui avaient crée une amitié fusionnelle que je chérissais plus que tout aujourd’hui. « Heureux d’avoir couché avec toi ce soir-là, nous n’en serions peut-être pas ici sinon. » Toujours souriant, je déposais un baiser sur son front avant de m’éloigner d’elle pour m’appuyer contre le balcon. Je n’avais rien à lui offrir & c’était principalement ce qui me gênait, je n’avais même pas été capable de remarquer que ce week-end coïncidait parfaitement avec notre rencontre. Me promettant de lui acheter un petit quelque chose avant de rentrer sur Norwich pour fêter également cette troisième année, je finis ma cigarette apaisé.
« Le programme est parfait mais, ce soir ça sera ensemble ou rien. Si tu ne ressors pas avec un homme, je ne ressortirais pas avec une fille. » Je préférais passer ma soirée en sa compagnie que de me laisser aller dans les bras d’une inconnue, c’était ainsi que je voyais notre première soirée ici. J’observais une dernière fois la ville dans laquelle nous allions passer les deux prochaines soirées, pour me retourner vers elle & de la prendre tendrement par l’épaule pour nous ramener tous les deux à l’intérieur de la chambre. « Cependant, pour la survie des françaises & des français de la ville, je pense que je devrais tout de même aller prendre une douche pour être un peu plus présentable. Enfin si tu n’y vois aucun inconvénient mon ange. » Après un dernier baiser déposé sur sa tempe & un rire amusé je m’éloignais d’elle pour me diriger vers mon sac que j’avais laissé à quelques mètres de là, je n’en aurais pas pour longtemps, quinze voir vingt minutes tout au plus mais, j’attendais tout de même sa permission avec ce même sourire amusé. Cassandra était mon meilleur remède contre le cœur brisé & contre la déprime, en sa présence j’oubliais toute la noirceur qui m’avait entouré ces derniers temps. Elle me faisait rire, sourire, elle me faisait me sentir heureux & j’espérais arriver à lui faire ressentir ne serais-ce qu’un dixième de ce qu’elle me faisait ressentir.
Je la regardais, mes yeux ne pouvaient se détacher d’elle & ne pouvait se résoudra à cette idée, j’aurais bien le temps de regarder Paris plus tard de toute façon. Elle m’accompagna jusqu’au balcon où je profitais pleinement de cette exquise cigarette que je savais bien trop néfaste pour laisser tomber, ma douce compagnie me suivit dans ce moment de torture pour nos poumons. Sortant délicatement mon paquet de cigarette de ma poche arrière, elle en prit une pour la porter à ses lèvres finement dessinée. Nous ne nous lâchions pas du regard, je profitais pleinement de ses courbes délicates qui s’offraient à mes yeux, nous étions amis certes mais, je connaissais également son corps parfaitement pour l’avoir adoré & touché pendant plusieurs nuits. Dans un silence parfait j’attendais qu’elle me confie le programme de notre soirée, elle connaissait la ville, savait ce qu’on pouvait y faire & je lui faisais parfaitement confiance. Attendant sa réponse je laissais mes yeux profiter encore une fois du physique de Cassandra avant de m’appuyer contre la rambarde de notre balcon pour mieux observer la nuit, les silhouettes se dessinaient lentement dans la pénombre, dansant sous mes yeux avides de visiter chaque endroit dans la capital. La cigarette entre mes lèvres, j’aspirais une longue bouffée pour mieux torturer mes poumons, puis lançant un dernier coup d’œil au monde qui serait mien pour les deux prochains jours, je recommençais à regarder la jolie blonde. Ses yeux s’étaient perdus dans l’immensité de la nuit & je la savais dans une réflexion intense, ne voulant pas la déranger des pensées j’attendis simplement qu’elle reprenne la parole.
« Je t’emmène dans un bon petit restaurant au pied de la tour Eiffel, le propriétaire vient du Sud et fait une bouillabaisse divine. Ensuite, je propose de vagabonder dans la ville, il y a des boutiques ouvertes toute la nuit, autant en profiter. Enfin, on finira la soirée en boîte de nuit, moldue évidemment. Et il est interdit d’en ressortir sans une fille. Mais avant tout… »
Je n’eu pas le temps de répondre que son programme semblait parfait, qu’elle me tendait déjà sa cigarette pour se diriger à l’intérieur. Portant une énième fois la cigarette à mes lèvres j’attendis patiemment de voir ce qu’elle allait me dire ou tout du moins ce qu’elle faisait. La réponse apparue néanmoins très rapidement, elle tenait dans sa main un écrin de velours noir, mon cerveau engourdit avait du mal à voir où elle voulait en venir. Je la laissais faire tout de même, m’accrochant le bijou au poignet & j’observais plus son magnifique sourire malicieux que l’objet en lui-même. « Une année de plus pour notre amitié, Tyler. Trois ans, jour pour jour que nous avons couché ensemble dans ce pub miteux. Ca se fête. » Tout s’assembla, cela faisait donc trois ans jour pour jour que nous nous étions rencontré, mes yeux se posèrent vers le présent qu’elle venait de m’offrir & je vis alors l’inscription de « Paris » dessus mais, ce n’était pas tout. Derrière il y avait également marqué les dates de notre week-end ici, face à un tel cadeau un sourire prit naissance sur mon visage alors qu’elle déposait un chaste baiser sur mes lèvres. J’aurais sans doute dû être surpris par ce geste mais, je n’y voyais rien de déplacer à cet instant précis, elle était Cassandra & j’étais Tyler. C’était une explication largement suffisante en sois. « Trois ans déjà … Si quelqu’un m’avait dit avant de rentrer dans ce bar que j’allais rencontrer une des personnes les plus importantes de ma vie & à mon cœur, j’aurais rigolé. » J’émis un petit rire avant de la prendre tendrement dans mes bras, elle était une partie de ma vie depuis trois ans. Trois années qui avaient fait naitre une complicité extrême entre nous, trois années qui avaient crée une amitié fusionnelle que je chérissais plus que tout aujourd’hui. « Heureux d’avoir couché avec toi ce soir-là, nous n’en serions peut-être pas ici sinon. » Toujours souriant, je déposais un baiser sur son front avant de m’éloigner d’elle pour m’appuyer contre le balcon. Je n’avais rien à lui offrir & c’était principalement ce qui me gênait, je n’avais même pas été capable de remarquer que ce week-end coïncidait parfaitement avec notre rencontre. Me promettant de lui acheter un petit quelque chose avant de rentrer sur Norwich pour fêter également cette troisième année, je finis ma cigarette apaisé.
« Le programme est parfait mais, ce soir ça sera ensemble ou rien. Si tu ne ressors pas avec un homme, je ne ressortirais pas avec une fille. » Je préférais passer ma soirée en sa compagnie que de me laisser aller dans les bras d’une inconnue, c’était ainsi que je voyais notre première soirée ici. J’observais une dernière fois la ville dans laquelle nous allions passer les deux prochaines soirées, pour me retourner vers elle & de la prendre tendrement par l’épaule pour nous ramener tous les deux à l’intérieur de la chambre. « Cependant, pour la survie des françaises & des français de la ville, je pense que je devrais tout de même aller prendre une douche pour être un peu plus présentable. Enfin si tu n’y vois aucun inconvénient mon ange. » Après un dernier baiser déposé sur sa tempe & un rire amusé je m’éloignais d’elle pour me diriger vers mon sac que j’avais laissé à quelques mètres de là, je n’en aurais pas pour longtemps, quinze voir vingt minutes tout au plus mais, j’attendais tout de même sa permission avec ce même sourire amusé. Cassandra était mon meilleur remède contre le cœur brisé & contre la déprime, en sa présence j’oubliais toute la noirceur qui m’avait entouré ces derniers temps. Elle me faisait rire, sourire, elle me faisait me sentir heureux & j’espérais arriver à lui faire ressentir ne serais-ce qu’un dixième de ce qu’elle me faisait ressentir.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Mer 10 Mar 2010 - 16:43
« Trois ans déjà … Si quelqu’un m’avait dit avant de rentrer dans ce bar que j’allais rencontrer une des personnes les plus importantes de ma vie & à mon cœur, j’aurais rigolé. », je lui adressai un sourire sincère, et attendris. Je pensais exactement la même chose, à vrai dire. Je me souvenais à la perfection de notre première rencontre, de l’alcool ingéré en trop grande quantité, de nos regards qui s’étaient accrochés, de nos rires qui s’étaient mêlés, de nos murmures si chaleureux. Je me souvenais de nos cœurs qui s’étaient pressés, l’un contre l’autre dans une danse alanguie, de nos mains qui se cherchaient, de nos lèvres qui se trouvaient…
Il était tard, trop tard, au moment où je posais ma main sur la porte en bois vieillit du vieux pub miteux qui serait ce soir mon logis. Dehors, il faisait froid, et un vent glacial s’engouffrait dans les vêtements des pauvres fous qui flânaient encore dans les rus pourtant désertes. Je n’échappai pas à la règle, et bien trop frileuse, je m’étais refusée à rester dans le mordant de l’hiver, préférant de loin me réchauffer le corps avec un peu d’hydromel, ou pourquoi pas du whiski. Resserrant doucement mon écharpe autour de mon cou bien trop nu, je pénétrai le vieux pub bruyant et me faufilai parmi les ivrognes déjà morts pour enfin atteindre le comptoir poussiéreux. Il était bondé, et voyait s’aligner derrière lui une rangée de personnes tous plus différents les uns que les autres. Une bourgeoise aux parures dorées, un vieil homme au crâne dégarni, un jeune homme en smoking, une catin presque nue. Il y avait aussi un couple attendrissant qui se murmurait à l’oreille, un autre, moins tendre, qui se criblait de baisers passionnés, et au milieu, il y avait ce jeune homme, à la chevelure marbrée d’or et aux yeux endormis. D’un geste assuré, je m’approchai doucement, avant de tirer la chaise vide à côté de lui et de plonger mon regard dans le sien, en murmurant « Je peux ? », j’avais du attendre son signe de tête avant de m’accouder au comptoir et de commander un verre que j’avalai bien trop vite. S’en suivirent un second, puis un troisième, avant que je ne me décide enfin à adresser la parole à l’Apollon qui frôlait ma jambe de la sienne, dans la plus sincère inattention. Mes yeux d’azur se plongèrent une nouvelle fois dans les siens, et je sentis une vague de chaleur m’animer, mon cœur bondir, mes jambes trembler, ciel, qu’il était beau dans cette décadence divine. Je lui demandai s’il allait bien, il me répondit que non, il avait le cœur brisé, sans doute autant que mon âme. Nos rires raisonnèrent bien vite dans la pièce, nous étions ivres, nous ne comprenions pas ce qu’il nous arrivait, mes lèvres effleurèrent les siennes, ses mains se posèrent sur mes hanches ondulantes, et nous réclamâmes une chambre. Animés par nos pulsions les plus intimes, nous n’avions pas réfléchit à quoi que se soit, et nous nous perdîmes dans les bras l’un de l’autre, sans aucune pudeur, sans aucun regret. Nous ne connaissions pas même l’identité de l’autre, et pourtant, ciel, qu’il me semblait proche…
Trois ans, déjà, que cette nuit s’était écoulée dans la passion la plus farouche. Je n’avais jamais regretté, ni cette première fois, ni les fois qui suivirent. Et si, le jour où je le découvris être mon élève, j’avais été déstabilisée et troublée, je n’en avais pas moins éprouvé du plaisir à côtoyer tous les jours ce qui serait désormais, une partie de mon âme. Rien n’avait changé depuis ce soir là, nous étions tout aussi complices, peut être plus, je ne sais pas. J’étais toujours amoureuse de son rire et de ses yeux pétillants, et adorais le regarder de longues heures, dormir ou jouer de la musique, pour le plaisir des yeux uniquement. Je le laissai s’approcher de moi et me prendre tendrement dans ses bras, tandis que le cliquetis de son nouveau bijou vint tinter à mes oreilles. Une fois encore, je me laissai envouter par son odeur enivrante, et déposai candidement un baiser dans le creux de son cou, avant de tendre l’oreille à ses nouvelles paroles, avant que je n’ai eu le temps de répliquer quoi que se soit. « Heureux d’avoir couché avec toi ce soir-là, nous n’en serions peut-être pas ici sinon. », un rire amusé s’échappa de mes lèvres vermillon, trouvant sa façon de le dire absolument amusante. Il était rare de pouvoir rester ami avec un amant, mais je crois qu’au fond, nous avions été amis avant d’être amants. Il avait raison. Nous ne serions sans doute pas là, dans cette chambre d’hôtel et cette si douce étreinte, si nos corps ne s’étaient pas trouvés, au milieu de cette nuit sombre et si froide. Trois ans plus tard, nous étions encore là, et j’espérai plus que tout, que les années à venir soient aussi parfaites que les précédentes, pour notre amitié, pour lui, pour moi, pour nous. Son sourire sincère vint apaiser mon âme tourmentée, j’avais peur de ne pouvoir le faire rire durant notre week end, de le rendre heureux. Il déposa un baiser sur mon front, ce qui ne manqua pas de me faire frémir, et je soufflais avec mystère… « Sans doute, nous n’en serions pas là. Qui sait avec qui tu serais à cet instant précis… », je lui adressai une moue boudeuse et jalouse, avant d’éclater de rire, une fois encore et de le laisser s’éloigner vers le balcon où je l’y suivis. D’un geste tendre, je posai une main sur son dos, tandis qu’il s’accoudait à la barrière du balcon, et me perdis dans la contemplation de la ville qui s’offrait à nous. Comme toujours, Paris m’éblouissait. Malgré la nuit tombante et la fraîcheur des ténèbres, j’étais plus que jamais amoureuse de la capitale française, qui resterait à jamais mon port d’attache. Mon regard apaisé se posa sur la silhouette des personnes flânant encore dans les rues, et il me sembla apercevoir la bourgeoise aux parures dorées, le vieil homme au crâne dégarni, le jeune homme en smoking et une catin presque nue. Au loin, il y avait aussi un couple attendrissant qui se murmurait à l’oreille, un autre, moins tendre, qui se criblait de baisers passionnés… Et au milieu de tout cela, il y avait ce jeune homme. Tyler. Rien n’avait changé, et sans doute était-ce cela qui me plaisait tant, quand j’étais avec lui.
« Le programme est parfait mais, ce soir ça sera ensemble ou rien. Si tu ne ressors pas avec un homme, je ne ressortirais pas avec une fille. », une lueur de défi s’instaura dans mes prunelles provocatrices, et j’hochais la tête avec résignation. Certainement pas, il s’agissait du week end de Tyler, et c’était à lui de s’amuser. Je me promis de tout faire pour qu’il ne ressorte pas sans une jolie française pendue à son coup de la boîte de nuit, et me félicitais d’avoir choisi une suite dans la quelle se trouvaient deux chambres à l’opposée. Au moins, lorsqu’il s’amuserait dans les bras de la jolie française qu’il aurait trouvé, je n’aurais pas droit aux nuisances sonores. « Nous verrons… », soupirais-je d’un air las et faussement blasé. Je lui adressai un clin d’œil charmeur, avant de lui sourire, amusée avant de frissonner une nouvelle fois lorsque son bras vint glisser sur mes épaules pour me ramener à l’intérieur. « Cependant, pour la survie des françaises & des français de la ville, je pense que je devrais tout de même aller prendre une douche pour être un peu plus présentable. Enfin si tu n’y vois aucun inconvénient mon ange. », je laissai un rire doucereux s’échapper de ma gorge, avant de l’observer d’un œil que je voulais critique et de siffler entre mes dents moqueuses « Fais donc, il est hors de question que je sorte avec malpropre. Mais dépêche toi, Paris n’attend pas. ». Je lui adressai un ultime sourire avant de me retourner et de le laisser gagner la salle de bain, ou du moins, l’une des trois salles de bains qui nous étaient offertes. Je décidai d’en faire de même d’ailleurs, et entrai dans la salle d’eau la plus proche, avant de me dénuder et de faire ma toilette avec douceur. L’eau tiède sur mon corps tendu apaisa mes muscles crispés, et je soupirai d’aise face au week end qui nous attendait. Au loin, j’entendis le verrou de la salle de bain de Tyler cliqueter, et je compris qu’il avait déjà finis. Je m’empressai donc de sortir à mon tour et de revêtir un haut blanc et un pantalon quelque peu moulant, ainsi qu’une collier pur habiller mon cou (click). Je sortis avec hâte de la salle de bain, pour me retrouver nez à nez avec Tyler et lui sourire d’un air enfantin. Je me dirigeai vers mon sac, du quel je sortis une paire de chaussure que j’enfilais rapidement, avant d’enfin me trouver prête et de tendre une main à Tyler, m’emparant de la sienne. Sans un traitre mot, je le tirai doucement vers la porte de la suite et nous atteignîmes en quelques minutes la rue parisienne, d’où la rumeur montait. Entremêlant doucement mes doigts à ceux de Tyler, je me retournai d’un air totalement euphorique et déclarai.
« C’est bon d’être chez soi… »
Paris m’avait horriblement manqué, et je comprenais dès lors que c’était mon unique remède, avec Tyler bien sûr. J’avais longue hésité à me faire oublier, à l’aide d’une potion, mon idylle avec Lust. Pas définitivement, non, seulement le temps d’un week end, pour en profiter un peu plus, mais je ne l’avais finalement pas fait : on n’oublie pas l’amour de sa vie. Je laissai ce soin à la magie de Paris, afin de ne plus penser qu’à Tyler. D’un geste doux, je passais mon bras autour du sien, et me collais tendrement à son corps, tout en continuant à avancer. Sans doute avions nous l’air d’un couple, mais que ce soit en Angleterre où en France, je ne faisais jamais attention au regard des gens, et je savais que Tyler non plus. Nous marchâmes donc un moment comme cela, silencieux, nous délectant du spectacle qui s’offrait à nous. Pour ma part, j’appréciai plus que jamais le fait d’entendre ma langue maternelle, et sans doute Tyler avait du mal à comprendre tous les mots, mais de toute façon, de nos jours, tout le monde savait parler anglais et il n’aurait aucun mal à se faire comprendre. Enfin, après quelques minutes encore, nous arrivâmes devant le petit restaurant dont je lui avais parlé. L’odeur ne tarda pas à venir taquiner mes narines, et je ne mis pas plus de temps à avoir l’eau à la bouche. Traînant doucement Tyler, nous pénétrâmes le lieu et nous dirigeâmes vers le maître de service.
« Bonsoir, j’aimerais savoir si nous pouvions avoir une table pour deux personnes, demandais-je dans le français le plus parfait.
Bien sûr, suivez moi je vous prie. »
Nous le suivîmes, et très vite, nous nous vîmes attribuer une charmante petite table, où deux chandelles faisaient danser leur flamme avec rythme. L’hôtelier me tira une chaise sur la quelle je pris place, et en fit de même avec Tyler, avant de nous apporter les cartes. J’ouvris la mienne d’un geste brusque, pour m’apercevoir que je n’avais aucun prix d’afficher. Soucieuse, je m’emparai de celle de Tyler sans crier gare et lui plaçais la mienne entre les mains. Ce soir, c’était moi qui régalais, pas lui. Croisant mes jambes sous la table, je me penchai vers Tyler et murmurai avec amusement.
« Ratatouille ou bouillabaisse, je te laisse le choix. De toute façon, quoi que tu prennes, tu te régaleras. »
Flash Back
Il était tard, trop tard, au moment où je posais ma main sur la porte en bois vieillit du vieux pub miteux qui serait ce soir mon logis. Dehors, il faisait froid, et un vent glacial s’engouffrait dans les vêtements des pauvres fous qui flânaient encore dans les rus pourtant désertes. Je n’échappai pas à la règle, et bien trop frileuse, je m’étais refusée à rester dans le mordant de l’hiver, préférant de loin me réchauffer le corps avec un peu d’hydromel, ou pourquoi pas du whiski. Resserrant doucement mon écharpe autour de mon cou bien trop nu, je pénétrai le vieux pub bruyant et me faufilai parmi les ivrognes déjà morts pour enfin atteindre le comptoir poussiéreux. Il était bondé, et voyait s’aligner derrière lui une rangée de personnes tous plus différents les uns que les autres. Une bourgeoise aux parures dorées, un vieil homme au crâne dégarni, un jeune homme en smoking, une catin presque nue. Il y avait aussi un couple attendrissant qui se murmurait à l’oreille, un autre, moins tendre, qui se criblait de baisers passionnés, et au milieu, il y avait ce jeune homme, à la chevelure marbrée d’or et aux yeux endormis. D’un geste assuré, je m’approchai doucement, avant de tirer la chaise vide à côté de lui et de plonger mon regard dans le sien, en murmurant « Je peux ? », j’avais du attendre son signe de tête avant de m’accouder au comptoir et de commander un verre que j’avalai bien trop vite. S’en suivirent un second, puis un troisième, avant que je ne me décide enfin à adresser la parole à l’Apollon qui frôlait ma jambe de la sienne, dans la plus sincère inattention. Mes yeux d’azur se plongèrent une nouvelle fois dans les siens, et je sentis une vague de chaleur m’animer, mon cœur bondir, mes jambes trembler, ciel, qu’il était beau dans cette décadence divine. Je lui demandai s’il allait bien, il me répondit que non, il avait le cœur brisé, sans doute autant que mon âme. Nos rires raisonnèrent bien vite dans la pièce, nous étions ivres, nous ne comprenions pas ce qu’il nous arrivait, mes lèvres effleurèrent les siennes, ses mains se posèrent sur mes hanches ondulantes, et nous réclamâmes une chambre. Animés par nos pulsions les plus intimes, nous n’avions pas réfléchit à quoi que se soit, et nous nous perdîmes dans les bras l’un de l’autre, sans aucune pudeur, sans aucun regret. Nous ne connaissions pas même l’identité de l’autre, et pourtant, ciel, qu’il me semblait proche…
FLASH BACK
Trois ans, déjà, que cette nuit s’était écoulée dans la passion la plus farouche. Je n’avais jamais regretté, ni cette première fois, ni les fois qui suivirent. Et si, le jour où je le découvris être mon élève, j’avais été déstabilisée et troublée, je n’en avais pas moins éprouvé du plaisir à côtoyer tous les jours ce qui serait désormais, une partie de mon âme. Rien n’avait changé depuis ce soir là, nous étions tout aussi complices, peut être plus, je ne sais pas. J’étais toujours amoureuse de son rire et de ses yeux pétillants, et adorais le regarder de longues heures, dormir ou jouer de la musique, pour le plaisir des yeux uniquement. Je le laissai s’approcher de moi et me prendre tendrement dans ses bras, tandis que le cliquetis de son nouveau bijou vint tinter à mes oreilles. Une fois encore, je me laissai envouter par son odeur enivrante, et déposai candidement un baiser dans le creux de son cou, avant de tendre l’oreille à ses nouvelles paroles, avant que je n’ai eu le temps de répliquer quoi que se soit. « Heureux d’avoir couché avec toi ce soir-là, nous n’en serions peut-être pas ici sinon. », un rire amusé s’échappa de mes lèvres vermillon, trouvant sa façon de le dire absolument amusante. Il était rare de pouvoir rester ami avec un amant, mais je crois qu’au fond, nous avions été amis avant d’être amants. Il avait raison. Nous ne serions sans doute pas là, dans cette chambre d’hôtel et cette si douce étreinte, si nos corps ne s’étaient pas trouvés, au milieu de cette nuit sombre et si froide. Trois ans plus tard, nous étions encore là, et j’espérai plus que tout, que les années à venir soient aussi parfaites que les précédentes, pour notre amitié, pour lui, pour moi, pour nous. Son sourire sincère vint apaiser mon âme tourmentée, j’avais peur de ne pouvoir le faire rire durant notre week end, de le rendre heureux. Il déposa un baiser sur mon front, ce qui ne manqua pas de me faire frémir, et je soufflais avec mystère… « Sans doute, nous n’en serions pas là. Qui sait avec qui tu serais à cet instant précis… », je lui adressai une moue boudeuse et jalouse, avant d’éclater de rire, une fois encore et de le laisser s’éloigner vers le balcon où je l’y suivis. D’un geste tendre, je posai une main sur son dos, tandis qu’il s’accoudait à la barrière du balcon, et me perdis dans la contemplation de la ville qui s’offrait à nous. Comme toujours, Paris m’éblouissait. Malgré la nuit tombante et la fraîcheur des ténèbres, j’étais plus que jamais amoureuse de la capitale française, qui resterait à jamais mon port d’attache. Mon regard apaisé se posa sur la silhouette des personnes flânant encore dans les rues, et il me sembla apercevoir la bourgeoise aux parures dorées, le vieil homme au crâne dégarni, le jeune homme en smoking et une catin presque nue. Au loin, il y avait aussi un couple attendrissant qui se murmurait à l’oreille, un autre, moins tendre, qui se criblait de baisers passionnés… Et au milieu de tout cela, il y avait ce jeune homme. Tyler. Rien n’avait changé, et sans doute était-ce cela qui me plaisait tant, quand j’étais avec lui.
« Le programme est parfait mais, ce soir ça sera ensemble ou rien. Si tu ne ressors pas avec un homme, je ne ressortirais pas avec une fille. », une lueur de défi s’instaura dans mes prunelles provocatrices, et j’hochais la tête avec résignation. Certainement pas, il s’agissait du week end de Tyler, et c’était à lui de s’amuser. Je me promis de tout faire pour qu’il ne ressorte pas sans une jolie française pendue à son coup de la boîte de nuit, et me félicitais d’avoir choisi une suite dans la quelle se trouvaient deux chambres à l’opposée. Au moins, lorsqu’il s’amuserait dans les bras de la jolie française qu’il aurait trouvé, je n’aurais pas droit aux nuisances sonores. « Nous verrons… », soupirais-je d’un air las et faussement blasé. Je lui adressai un clin d’œil charmeur, avant de lui sourire, amusée avant de frissonner une nouvelle fois lorsque son bras vint glisser sur mes épaules pour me ramener à l’intérieur. « Cependant, pour la survie des françaises & des français de la ville, je pense que je devrais tout de même aller prendre une douche pour être un peu plus présentable. Enfin si tu n’y vois aucun inconvénient mon ange. », je laissai un rire doucereux s’échapper de ma gorge, avant de l’observer d’un œil que je voulais critique et de siffler entre mes dents moqueuses « Fais donc, il est hors de question que je sorte avec malpropre. Mais dépêche toi, Paris n’attend pas. ». Je lui adressai un ultime sourire avant de me retourner et de le laisser gagner la salle de bain, ou du moins, l’une des trois salles de bains qui nous étaient offertes. Je décidai d’en faire de même d’ailleurs, et entrai dans la salle d’eau la plus proche, avant de me dénuder et de faire ma toilette avec douceur. L’eau tiède sur mon corps tendu apaisa mes muscles crispés, et je soupirai d’aise face au week end qui nous attendait. Au loin, j’entendis le verrou de la salle de bain de Tyler cliqueter, et je compris qu’il avait déjà finis. Je m’empressai donc de sortir à mon tour et de revêtir un haut blanc et un pantalon quelque peu moulant, ainsi qu’une collier pur habiller mon cou (click). Je sortis avec hâte de la salle de bain, pour me retrouver nez à nez avec Tyler et lui sourire d’un air enfantin. Je me dirigeai vers mon sac, du quel je sortis une paire de chaussure que j’enfilais rapidement, avant d’enfin me trouver prête et de tendre une main à Tyler, m’emparant de la sienne. Sans un traitre mot, je le tirai doucement vers la porte de la suite et nous atteignîmes en quelques minutes la rue parisienne, d’où la rumeur montait. Entremêlant doucement mes doigts à ceux de Tyler, je me retournai d’un air totalement euphorique et déclarai.
« C’est bon d’être chez soi… »
Paris m’avait horriblement manqué, et je comprenais dès lors que c’était mon unique remède, avec Tyler bien sûr. J’avais longue hésité à me faire oublier, à l’aide d’une potion, mon idylle avec Lust. Pas définitivement, non, seulement le temps d’un week end, pour en profiter un peu plus, mais je ne l’avais finalement pas fait : on n’oublie pas l’amour de sa vie. Je laissai ce soin à la magie de Paris, afin de ne plus penser qu’à Tyler. D’un geste doux, je passais mon bras autour du sien, et me collais tendrement à son corps, tout en continuant à avancer. Sans doute avions nous l’air d’un couple, mais que ce soit en Angleterre où en France, je ne faisais jamais attention au regard des gens, et je savais que Tyler non plus. Nous marchâmes donc un moment comme cela, silencieux, nous délectant du spectacle qui s’offrait à nous. Pour ma part, j’appréciai plus que jamais le fait d’entendre ma langue maternelle, et sans doute Tyler avait du mal à comprendre tous les mots, mais de toute façon, de nos jours, tout le monde savait parler anglais et il n’aurait aucun mal à se faire comprendre. Enfin, après quelques minutes encore, nous arrivâmes devant le petit restaurant dont je lui avais parlé. L’odeur ne tarda pas à venir taquiner mes narines, et je ne mis pas plus de temps à avoir l’eau à la bouche. Traînant doucement Tyler, nous pénétrâmes le lieu et nous dirigeâmes vers le maître de service.
« Bonsoir, j’aimerais savoir si nous pouvions avoir une table pour deux personnes, demandais-je dans le français le plus parfait.
Bien sûr, suivez moi je vous prie. »
Nous le suivîmes, et très vite, nous nous vîmes attribuer une charmante petite table, où deux chandelles faisaient danser leur flamme avec rythme. L’hôtelier me tira une chaise sur la quelle je pris place, et en fit de même avec Tyler, avant de nous apporter les cartes. J’ouvris la mienne d’un geste brusque, pour m’apercevoir que je n’avais aucun prix d’afficher. Soucieuse, je m’emparai de celle de Tyler sans crier gare et lui plaçais la mienne entre les mains. Ce soir, c’était moi qui régalais, pas lui. Croisant mes jambes sous la table, je me penchai vers Tyler et murmurai avec amusement.
« Ratatouille ou bouillabaisse, je te laisse le choix. De toute façon, quoi que tu prennes, tu te régaleras. »
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Mer 10 Mar 2010 - 22:12
Si nous n’avions pas couché ensemble ce soir-là, si elle avait décidé de ne pas rentrer dans ce pub miteux mais, dans un autre. A quel point nos vies respectives seraient différentes ? Bien sûr nous nous connaitrions tous les deux, forcement puisque je serais tout de même allé à Hungcalf & qu’elle y était professeur mais, serions nous resté simplement professeur-élève, peut-être que nous aurions eu une conversation un jour au détour d’un couloir. Peut-être qu’on se serait apprécié à ce moment-là, peut-être pas. Le problème des peut-être c’est qu’on peut inventer un monde avec, une vie parallèle comme on aurait voulu la vivre si on avait fait des choix. Seulement la vie n’est pas dans un monde parallèle, elle est ici, nulle part ailleurs & pour tout dire, à l’heure qu’il est je n’ai envie d’être qu’à un seul endroit, j’ai sûrement un peu de chance puisque j’y suis. Pour rien au monde je n’aurais changé ma place, je préférais perdre tout mon argent, être à la rue, me faire amputer d’une jambe s’il le fallait mais, je préférais tout cela à ne pas la connaitre, à un jour ne plus pouvoir la voir ou ne plus être son ami car elle aurait décidé autrement de notre amitié. Elle était devenue une condition nécessaire à mon bonheur, me l’enlever ressemblerait à m’enlever une partie de mon âme & de moi-même & je ne pouvais décidément pas me résoudre à cette idée. Avec qui j’aurais pu être si elle n’avait pas été dans ce bar miteux, je n’en sais absolument rien, n’ayant de toute manière pas envie de la savoir, je savais juste que j’aimais la manière dont nous commencions nos petites vacances, le reste m’importait peu. Je ne voulais pas réfléchir durant ces deux jours qui nous été destiné, je voulais juste profiter au maximum, oublier que j’avais une vie à Norwich, qu’il me faudrait d’ici deux jours rentrer là-bas pour recommencer mon isolement. Recommencer à m’enfermer dans mon appartement, ne plus aller en cours, boire & fumer trop, recommencer à faire souffrir mon cœur en dessinant les traits si parfait de celle à qui j’avais donné mon cœur & qui me l’avait brisé avec une simple vérité, faisant passer tout le reste pour un mensonge, écrire pour soulager mes peines, pour coucher sur papier mes idées noirs, mes anciens souvenirs si parfait, écrire des chansons qui finiraient brulé pour ce qu’elles racontaient. Il s’agissait là de ma vie depuis ma rupture jusqu’à notre départ, ca serait de nouveau ma vie en rentrant, ce week-end était un moment de pause, le jour dans une longue nuit.
Elle se donnait tant de mal à rendre cette soirée parfaite que je me demandais à quel point est-ce que je faisais pitié & quand elle m’annonça que nous verrions pour sa possibilité de rentrer elle aussi accompagner d’un homme, je lui rendis son sourire blasé. Je ne pouvais bien évidemment pas l’obliger à le faire mais, je pouvais tout faire pour que cela arrive & malheureusement pour elle je suis un garçon assez têtu. Pour l’instant la seule chose dont j’avais le droit était à un regard critique face à ma tenue, il était vrai que je n’avais fait absolument aucun effort pour ressembler à quelque chose & je devais faire tâche à côté de mon amie qui était tout simplement splendide. « Fais donc, il est hors de question que je sorte avec malpropre. Mais dépêche toi, Paris n’attend pas. » Bien sûr elle rigolait mais, elle avait également raison dans le fond, c’est après un petit sourire amusé qu’elle se dirigea vers une salle de bain, prenant mon sac que je balançais négligemment sur le lit, je partis directement dans la salle de bain pour prendre une douche brulante. Il ne me fallut pas plus de dix minutes pour me laver & en faire de même avec mes cheveux, sortant de la salle de bain habillé d’une simple serviette autour de la taille, je vidais mon sac sur le lit que ce soit le bordel dans le sac ou sur mon lit ça n’avait pas beaucoup d’importance. C’est après un petit coup de baguette magique & d’un sort bien utile que mes affaires se rangèrent toutes seules à mon plus grand bonheur, prenant un simple tee-shirt, jean & veste je ne faisais pas non plus d’effort énorme pour ressembler à quelque chose mais, déjà j’étais propre. Je me dirigeais alors de nouveau vers le salon qui était vide puisqu’il semblait que mon amie se lavait toujours, mon regard se posa alors sur le piano à queue qui était tout simplement magnifique, je ne pu résister à m’asseoir devant & à jouer quelques notes d’un petit quelque chose que j’avais écrit sur mon piano bien minable comparé à celui-là. Lorsque j’entendis le cliquetis de l’autre salle de bain je m’arrêtais automatiquement & me retournais vers l’endroit où apparaitrait celle qui arrivait à me changer les idées par sa simple présence. Mon ange arriva d’ailleurs bien rapidement, habillé parfaitement, cette tenue lui allait à merveille. Elle était magnifique, attirante & classe à la fois, si elle ne trouvait pas un garçon ce soir alors ils devaient être aveugle ou gay, il n’y avait pas d’autre solution possible. En tout cas encore une fois je faisais bien tâche dans ma tenue même les femmes préféreraient devenir bisexuelle pour finir la soirée avec elle plutôt qu’avec moi & je ne pourrais pas leur en vouloir. Un sourire apparu de nouveau sur mon visage & je ne pouvais détacher mes yeux d’elle, c’est sans un mot que nous rejoignîmes les rues de Paris.
Entremêlant nos doigts, je tournais mon regard vers elle qui était plus que radieuse. « C’est bon d’être chez soi… » Je ne pu la contre dire sur ce point, Paris était une ville formidable & je mis sentais parfaitement à l’aise alors que je n’y étais jamais venu, sans doute la présence de Cassandra aidait pas mal. Souriant toujours nous collâmes un peu plus nos deux corps l’un contre l’autre, je passais ma main dans son dos pour finalement la déposer sur ses hanches gracieuses. Nous avions l’air d’un couple sans aucun doute, nous l’étions en quelque sorte mais, d’une autre manière que reliait par l’amour. Pour tout dire de quoi nous avions l’air n’avait pas grande importance, je ne connaissais personne ici & ils pouvaient dire ce qu’ils désiraient, nous nous en moquions pas mal. Me délectant de ce que je voyais, je laissais mon amie nous diriger dans les rues & ruelles de la ville, je profitais du silence qui s’était installé entre nous pour voir tout ce qui était à ma portée, pour écouter les conversations françaises auxquelles je ne comprenais rien mais, qui donnait envie d’apprendre à parler cette langue. Nous arrivâmes en quelques minutes devant le fameux restaurant dont elle m’avait parlé tout à l’heure, je la laissais faire après avoir jeté un dernier coup d’œil à la tour Eiffel qui dominait les environ. Ne comprenant absolument rien à la conversation qu’elle avait avec le maitre des lieux, je ne pus m’empêcher de me dire que j’avais été bien stupide de ne pas lui demander de m’apprendre à parler sa langue maternelle mais, je changerais ça durant le week-end & durant les mois à venir. C’était bizarre pour moi de la voir parler dans cette langue qui m’était inconnu, j’avais tellement l’habitude de l’entendre parler en anglais avec son petit accent français que j’en avais oublié qu’il ne s’agissait pas de sa langue principale. Nous nous retrouvâmes rapidement assis l’un en face de l’autre dans ce petit restaurant cosy qui me faisait d’ores & déjà appréciait la cuisine qui allait être servit, l’odeur qui régnait dans ce lieu était tout simplement enivrante.
Avant même d’avoir eu le temps d’ouvrir ma carte, elle les échangea pour que je me retrouve avec une qui n’indiquait aucun prix. Si elle croyait qu’en ne connaissant pas les prix je la laisserais payé, elle se trompait lourdement, cependant elle se pencha vers moi avant que j’ai pu lui exposer mon point de vue sur la question. « Ratatouille ou bouillabaisse, je te laisse le choix. De toute façon, quoi que tu prennes, tu te régaleras. » Je lui affichais un petit sourire amusé avant de réfléchir à cette question, je ne connaissais aucun des deux plats & j’en choisirais un au hasard, celui qui avait l’air le plus appétissant à l’évocation de son nom. Mais, comme elle l’avait dit, quoi que je prenne je me régalerais, j’aimais la cuisine en général & elle venait de m’amener dans un restaurant qui avait l’air de servir des plats succulents rien qu’à leur odeur. « Disons bouillabaisse. » Fermant ma carte qui ne m’était plus d’aucune utilité maintenant, je regardais rapidement autour de nous qui se trouvais puis me retournant de nouveau vers mon amie, je lui affichais toujours un magnifique sourire. J’étais comme un gamin devant un sapin de Noël ici, dans cette capitale. Tout n’était qu’émerveillement à mes yeux. « Comment dit-on : Have you met … En français ? » J’avais une idée derrière la tête mais, elle n’avait pas besoin de la connaître pour l’instant, attendant que le serveur vienne prendre notre commande, je plantais mon regard dans l’azur du siens, je ne me laisserais sans aucun doute jamais de la regarder. Finalement nous prîmes commande, enfin Cassandra donna notre commande plutôt mais, avant que le serveur ne parte je lui demandai dans mon anglais natal une bouteille du meilleur vin qu’il avait. Ce n’était pas pour que nous buvions réellement, boire pour boire n’était pas non plus l’idée de notre soirée, non c’était simplement parce qu’une bouteille de vin n’a jamais fait de mal à personne surtout pour accompagner des mets délicieux. « Avant qu’un gars un peu trop bourré ne soit le premier à te le dire. Je préfère te le dire moi pour éviter qu'il ne puisse utiliser des mots bien loin de la réalité. Tu es magnifique comme ça. »
Elle se donnait tant de mal à rendre cette soirée parfaite que je me demandais à quel point est-ce que je faisais pitié & quand elle m’annonça que nous verrions pour sa possibilité de rentrer elle aussi accompagner d’un homme, je lui rendis son sourire blasé. Je ne pouvais bien évidemment pas l’obliger à le faire mais, je pouvais tout faire pour que cela arrive & malheureusement pour elle je suis un garçon assez têtu. Pour l’instant la seule chose dont j’avais le droit était à un regard critique face à ma tenue, il était vrai que je n’avais fait absolument aucun effort pour ressembler à quelque chose & je devais faire tâche à côté de mon amie qui était tout simplement splendide. « Fais donc, il est hors de question que je sorte avec malpropre. Mais dépêche toi, Paris n’attend pas. » Bien sûr elle rigolait mais, elle avait également raison dans le fond, c’est après un petit sourire amusé qu’elle se dirigea vers une salle de bain, prenant mon sac que je balançais négligemment sur le lit, je partis directement dans la salle de bain pour prendre une douche brulante. Il ne me fallut pas plus de dix minutes pour me laver & en faire de même avec mes cheveux, sortant de la salle de bain habillé d’une simple serviette autour de la taille, je vidais mon sac sur le lit que ce soit le bordel dans le sac ou sur mon lit ça n’avait pas beaucoup d’importance. C’est après un petit coup de baguette magique & d’un sort bien utile que mes affaires se rangèrent toutes seules à mon plus grand bonheur, prenant un simple tee-shirt, jean & veste je ne faisais pas non plus d’effort énorme pour ressembler à quelque chose mais, déjà j’étais propre. Je me dirigeais alors de nouveau vers le salon qui était vide puisqu’il semblait que mon amie se lavait toujours, mon regard se posa alors sur le piano à queue qui était tout simplement magnifique, je ne pu résister à m’asseoir devant & à jouer quelques notes d’un petit quelque chose que j’avais écrit sur mon piano bien minable comparé à celui-là. Lorsque j’entendis le cliquetis de l’autre salle de bain je m’arrêtais automatiquement & me retournais vers l’endroit où apparaitrait celle qui arrivait à me changer les idées par sa simple présence. Mon ange arriva d’ailleurs bien rapidement, habillé parfaitement, cette tenue lui allait à merveille. Elle était magnifique, attirante & classe à la fois, si elle ne trouvait pas un garçon ce soir alors ils devaient être aveugle ou gay, il n’y avait pas d’autre solution possible. En tout cas encore une fois je faisais bien tâche dans ma tenue même les femmes préféreraient devenir bisexuelle pour finir la soirée avec elle plutôt qu’avec moi & je ne pourrais pas leur en vouloir. Un sourire apparu de nouveau sur mon visage & je ne pouvais détacher mes yeux d’elle, c’est sans un mot que nous rejoignîmes les rues de Paris.
Entremêlant nos doigts, je tournais mon regard vers elle qui était plus que radieuse. « C’est bon d’être chez soi… » Je ne pu la contre dire sur ce point, Paris était une ville formidable & je mis sentais parfaitement à l’aise alors que je n’y étais jamais venu, sans doute la présence de Cassandra aidait pas mal. Souriant toujours nous collâmes un peu plus nos deux corps l’un contre l’autre, je passais ma main dans son dos pour finalement la déposer sur ses hanches gracieuses. Nous avions l’air d’un couple sans aucun doute, nous l’étions en quelque sorte mais, d’une autre manière que reliait par l’amour. Pour tout dire de quoi nous avions l’air n’avait pas grande importance, je ne connaissais personne ici & ils pouvaient dire ce qu’ils désiraient, nous nous en moquions pas mal. Me délectant de ce que je voyais, je laissais mon amie nous diriger dans les rues & ruelles de la ville, je profitais du silence qui s’était installé entre nous pour voir tout ce qui était à ma portée, pour écouter les conversations françaises auxquelles je ne comprenais rien mais, qui donnait envie d’apprendre à parler cette langue. Nous arrivâmes en quelques minutes devant le fameux restaurant dont elle m’avait parlé tout à l’heure, je la laissais faire après avoir jeté un dernier coup d’œil à la tour Eiffel qui dominait les environ. Ne comprenant absolument rien à la conversation qu’elle avait avec le maitre des lieux, je ne pus m’empêcher de me dire que j’avais été bien stupide de ne pas lui demander de m’apprendre à parler sa langue maternelle mais, je changerais ça durant le week-end & durant les mois à venir. C’était bizarre pour moi de la voir parler dans cette langue qui m’était inconnu, j’avais tellement l’habitude de l’entendre parler en anglais avec son petit accent français que j’en avais oublié qu’il ne s’agissait pas de sa langue principale. Nous nous retrouvâmes rapidement assis l’un en face de l’autre dans ce petit restaurant cosy qui me faisait d’ores & déjà appréciait la cuisine qui allait être servit, l’odeur qui régnait dans ce lieu était tout simplement enivrante.
Avant même d’avoir eu le temps d’ouvrir ma carte, elle les échangea pour que je me retrouve avec une qui n’indiquait aucun prix. Si elle croyait qu’en ne connaissant pas les prix je la laisserais payé, elle se trompait lourdement, cependant elle se pencha vers moi avant que j’ai pu lui exposer mon point de vue sur la question. « Ratatouille ou bouillabaisse, je te laisse le choix. De toute façon, quoi que tu prennes, tu te régaleras. » Je lui affichais un petit sourire amusé avant de réfléchir à cette question, je ne connaissais aucun des deux plats & j’en choisirais un au hasard, celui qui avait l’air le plus appétissant à l’évocation de son nom. Mais, comme elle l’avait dit, quoi que je prenne je me régalerais, j’aimais la cuisine en général & elle venait de m’amener dans un restaurant qui avait l’air de servir des plats succulents rien qu’à leur odeur. « Disons bouillabaisse. » Fermant ma carte qui ne m’était plus d’aucune utilité maintenant, je regardais rapidement autour de nous qui se trouvais puis me retournant de nouveau vers mon amie, je lui affichais toujours un magnifique sourire. J’étais comme un gamin devant un sapin de Noël ici, dans cette capitale. Tout n’était qu’émerveillement à mes yeux. « Comment dit-on : Have you met … En français ? » J’avais une idée derrière la tête mais, elle n’avait pas besoin de la connaître pour l’instant, attendant que le serveur vienne prendre notre commande, je plantais mon regard dans l’azur du siens, je ne me laisserais sans aucun doute jamais de la regarder. Finalement nous prîmes commande, enfin Cassandra donna notre commande plutôt mais, avant que le serveur ne parte je lui demandai dans mon anglais natal une bouteille du meilleur vin qu’il avait. Ce n’était pas pour que nous buvions réellement, boire pour boire n’était pas non plus l’idée de notre soirée, non c’était simplement parce qu’une bouteille de vin n’a jamais fait de mal à personne surtout pour accompagner des mets délicieux. « Avant qu’un gars un peu trop bourré ne soit le premier à te le dire. Je préfère te le dire moi pour éviter qu'il ne puisse utiliser des mots bien loin de la réalité. Tu es magnifique comme ça. »
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Jeu 11 Mar 2010 - 21:21
D’un œil inquisiteur, j’observai la pièce dans ses moindres détails, n’en oubliant aucun. Rien n’avait changé depuis la dernière fois, sauf peut être les prix, qui avaient considérablement augmentés, mais cela ne me dérangeait pas, car je savais leur cuisine de très bonne qualité, et d’une finesse sans égale, qui savait taquiner les papilles avec douceur. Depuis des années, ce restaurant était mon endroit fétiche, j’aimais y passer du temps, seule ou accompagnée, me régaler de petits plats, observer les clients. Cela faisait déjà des années que je fréquentais l’établissement, sans jamais m’en lasser. J’étais tombée dessus par hasard, un soir d’été où il faisait encore tiède. J’étais entrée, sans savoir vraiment ce que c’était, m’étais faite apporter à manger, et avais dînée, seule, mais heureuse de retrouver des saveurs oubliées. Jamais bouillabaisse n’avait été meilleure, jamais ratatouille n’avait été préparée avec tant de soins, jamais cuisinier n’avait mis tant d’amour dans sa cuisine, et en cela, je l’admirais. Il avait su conserver son intégrité, ses origines provinciales, et partout dans le restaurant, on pouvait sentir la douce odeur de la lavande et des oliviers. Peut être n’était-ce qu’un stéréotype de plus, mais, d’aussi loin que remontaient mes souvenirs, je n’avais jamais trouvé odeur si particulière autre part que dans ce restaurant et dans ma Provence natale. Je revoyais encore les champs de lavandes qui s’étendaient jusqu’à perte de vue, des cigales qui chantaient avec douceur, des arbres fruitiers en fleur, que l’on ne tarderait pas à dévêtir, pour le plaisir de leurs fruits juteux. Et dans cette pièce, au milieu du brouhaha qui montait parmi la clientèle affamée, je ne voyais que des Parisiens désabusés qui ne connaissaient rien de la vie. Bien sûr, j’aimais Paris, mais les parisiens avaient tous cet air déçu, comme si leur environnement ne leur convenait pas. Ils avaient la chance de vivre la plus belle ville du monde, de côtoyer Tour Eiffel et Arc de Triomphe, de frôler la pierre fraîche de Notre-Dame, d’avoir des biens nombreux musées, et des théâtres aux scènes splendides. Ils ne voyaient plus la beauté de la ville, à force de la fréquenter, et s’en lassaient sans un mot, se contentant d’assister aux soirées mondaines pour critiquer l’art d’un nouveau Van Gogh. Blasés jusqu’à la moelle, ils ne ressentaient pas l’excitation vagabonde qui vous fait frémir sans remord, ni même la tendresse infinie qui enveloppe votre être. « Disons bouillabaisse. », sa voix suave me sortit de mes pensées, et je lui adressai un petit sourire, lorsque j’assimilai son choix. C’était un bon choix, la bouillabaisse était un plat typiquement français, et spécialement de ma chère Provence. J’étais incapable d’en réussir une convenablement, et si j’avais bon nombre de fois essayé, il était hors de question que je fasse goûte mon désastre à mon ami. Aussi, cette solution était la meilleure pour enfin lui faire goûter aux joies de cette soupe particulière, qui lui ferait découvrir des saveurs inattendues. D’un air entendu, je murmurai dans une douce provocation amusée « Bonne idée, ça te changera du poisson sans goût d’Angleterre. Fish&Chip’s. », bien sûr, c’était faux, les anglais avaient de très bons poissons, après tout, ils étaient situés au beau milieu des mers et océans. Mais je m’amusais à critiquer ouvertement les britanniques, dont la plupart se contentait d’une alimentation rapide et grasse, le midi. Je savais Tyler, bien trop amoureux de cuisine, pour se laisser aller à ce genre de repas peu sains, mais il y avait toujours eu un jeu de provocation et de séduction entre nous, et Paris ou non, il n’y couperait pas.
Calme et sereine, je n’arrivais pas à détacher mes yeux de mon ami qui avait l’air de se sentir bien ici. J’étais heureuse de lui faire enfin découvrir mon pays, car autant l’un que l’autre, ils faisaient partie de ma vie. Tyler sans Paris m’aurait déchiré le cœur, Paris sans Tyler en aurait fait de même. Bien sûr, il y avait une part sombre de mon histoire, surtout dans cette ville fantastique, mais j’étais bien décidée à ne pas m’étaler sur le sujet, sauf s’il me posait des questions, aux quelles je répondrais sans aucun secret. Un petit sourire se dessina à nouveau sur les lèvres de mon compagnon d’un soir, et mon cœur s’allégea un peu plus encore. Depuis combien de temps ne l’avais-je pas vu sourire avec tant de facilité et tant de sincérité ? Je savais que sa rupture avec Riley avait été fort difficile, je n’en connaissais pas les détails cependant, je m’étais résolue à ne pas le lui demander et à attendre qu’il m’en parle de lui-même, si l’envie lui prenait. Je ne pu m’empêcher cependant à lui adresser un regard complice, avant de m’emparer de sa main qu’il avait posé sur la table, et de m’amuser doucement avec chacun de ses doigts de musicien. Un court silence d’apaisement s’instaura entre nous, et je ne pu que me délecter un peu plus de ses courbes splendides, de ses yeux rieurs et de ses lèvres pourpres. « Comment dit-on : Have you met … En français ? », je lui lançais un regard perplexe, ne comprenant absolument pas où il voulait en venir. Je n’avais pas même compris le sens de sa question, au début tout du moins, et avais presque était surprise de l’entendre parler d’une autre langue que l’anglais. J’avais pris l’habitude de toujours parler anglais, et ne pratiquais plus le français depuis longtemps déjà, excepté durant mes voyages en France, bien sûr. Jamais l’idée de lui apprendre ma langue maternelle ne m’avait traversée l’esprit, et je me dis finalement, qu’il s’agissait là d’une occasion en or pour débuter l’apprentissage. Après tout, j’avais fais l’effort d’apprendre l’anglais, en venant étudier à Hungcalf, pourquoi mes amis ne feraient-ils pas l’effort d’apprendre ma langue natale ? Toujours suspicieuse néanmoins, je mis un certain temps à encore lui répondre. « On dit Avez-vous rencontré…. Mais je ne vois pas pourquoi tu veux demander cela, et surtout à qui. » Je lui lançai un ultime regard interrogateur, avant de détourner les yeux des siens pour les poser sur le serveur qui s’approchait vaillamment. Plantant mon regard dans le sien, j’attendis un instant, avant d’enfin prendre la parole, en français, bien que je ne doutais pas qu’il sache parler anglais tout aussi bien que nous.
« Monsieur prendra de la bouillabaisse, la meilleure. Pour ma part, ce sera de la Ratatouille. Avec légèrement plus de poivrons, de préférence. »
J’étais sans doute une cliente difficile, mais j’aimais bien trop la cuisine pour me contenter du médiocre. Je savais néanmoins que je ne serais pas déçue, je ne l’avais jamais été. Le serveur acquiesça et tourna les talons pour regagner les cuisines. La commande ne tarderait pas arriver, aussi ne patienterions-nous que peu de temps. J’allais d’ailleurs reprendre la parole, en m’adressant à Tyler, quand je sentis soudain une main se poser sur mon épaule. Surprise, je me retournais avec brutalité, pour me retrouver face à un trio pour le moins étrange. L’unique femme du groupe, celle qui avait posé sa main sur mon épaule, était une jolie jeune femme à la chevelure ondulante très brune. Elle avait les yeux d’un bleu à la pâleur inquiétante, qui contrastaient étrangement avec sa crinière sombres. Les deux autres, étaient deux hommes à l’air enfantin, qui arborait cependant la trentaine. L’un était blond, la peau singulièrement pas opaline, et les yeux d’un vert étonnant, quant à l’autre, il était particulièrement bien fait, un corps d’athlète de haut niveau, des cheveux raides, chocolats, et un regard ténébreux qui semblait sonder l’âme de quiconque le regardait. Malgré les années qui s’étaient écoulées, je ne mis que très peu de temps à reconnaître chacun des trois. Je me levai brusquement pour leur faire face, un large sourire aux lèvres, avant de me jeter dans les bras de la jolie brune. Pas besoin de mots, lorsque les gestes suffisent. J’embrassai les trois sur les deux joues, avant de me retourner vers Tyler dont j’avais lâché la main et de lui expliquer avec euphorie.
« Tyler, je te présente Victoria, Kirill et Justin. Ce sont de vieux amis… »
Je ne précisai pas la nationalité de chacun, car l’on n’avait aucun mal à détecter le sang italien qui coulait dans les veines de la jolie brunette, à associer le teins pâle de Kirill à celui des Russes, ainsi que le regard charmeur de Justin, notre digne Parisien, pure souche. D’un geste de tête, j’invitais mes amis à s’installer autour de la table. Tyler se retrouva coincé entre Kirill et Victoria, tandis que je me retrouvais en face de luis, entourée de Justin et Victoria. J’espérai que cela ne le dérangerait pas, que mes amis s’incrustent ainsi à notre petit dîner en tête à tête, mais j’étais persuadée qu’il s’entendrait à merveille avec chacun d’entre eux, d’autant plus que Victoria était plus jeune que nous tous, et arborait fièrement ses vingt cinq années de fraîcheur. J’adressai d’ailleurs à l’italienne un regard complice lorsque je la vis se pencher un peu trop sur Tyler, lui laissant le loisir de contempler son décolleté parfaitement dessiné. D’un air farouche, je m’emparai de la main de Tyler, avant de me retourner sur mon trio infernal et de leur expliquer, en anglais, pour que Tyler comprenne.
« Je vous présente Tyler. Il est anglais, donc, je vous fais confiance, ce soir, c’est English Night. »
Et mes amis ne manquèrent pas de prouver à Tyler le raffinement de la politesse parisienne. C’est d’ailleurs Victoria qui prit la parole la première, se penchant un peu plus encore vers Tyler pour plonger ses yeux dans les siens avec douceur. De son accent italien magnifique, elle ne manqua pas de me charmer.
« Alors, beau Tyler… Comme ça, on invite Cassie au restaurant ? Tu sais t’y prendre avec les françaises, mais qu’en est-il des italiennes ?, susurra-t-elle avant de se retourner vers moi. Depuis quand tu nous ramènes des Apollons ? Ne me dis pas que tu couches avec, je risquerai d’être jalouse.
Vic’…
Cassie, laisse donc répondre ton charmant ami. Salut, Tyler. Moi c’est Justin. J’ai accessoirement couché avec Vic’ et laisse moi te dire que c’est un bon coup, renchérit le français avec un air rieur. »
Victoria s’empara de l’autre main de Tyler, et se mit à caresser le dos de sa main avec douceur, attendant patiemment la réponse de mon ami. Ils n’avaient pas changé, et sans doute était-ce cela que j’aimais. Les pupilles dilatées de Kirill, jusqu’alors silencieux, m’apprirent qu’il était défoncé, et sans doute vivait il son trip dans son imaginaire, ce qui nous valait son silence. Vic’ et Justin étaient sobres, pour l’instant tout du moins, mais mêmes sobres, ils n’avaient strictement aucun tabou, et pouvaient mettre à l’aise n’importe qui les approchait, ou mal à l’aise, s’il s’agissait d’un gros coincé, ce qui n’était absolument pas le cas de Tyler. J’adressai d’ailleurs un regard désolé à mon ami, avant de murmurer un vague « Tu n’es pas obligé de répondre à ce genre de question. » et de détourner les yeux vers le serveur que j’appelai d’un hochement de tête et demandais d’apporter les plats préférés de chacun d’entre eux…
Calme et sereine, je n’arrivais pas à détacher mes yeux de mon ami qui avait l’air de se sentir bien ici. J’étais heureuse de lui faire enfin découvrir mon pays, car autant l’un que l’autre, ils faisaient partie de ma vie. Tyler sans Paris m’aurait déchiré le cœur, Paris sans Tyler en aurait fait de même. Bien sûr, il y avait une part sombre de mon histoire, surtout dans cette ville fantastique, mais j’étais bien décidée à ne pas m’étaler sur le sujet, sauf s’il me posait des questions, aux quelles je répondrais sans aucun secret. Un petit sourire se dessina à nouveau sur les lèvres de mon compagnon d’un soir, et mon cœur s’allégea un peu plus encore. Depuis combien de temps ne l’avais-je pas vu sourire avec tant de facilité et tant de sincérité ? Je savais que sa rupture avec Riley avait été fort difficile, je n’en connaissais pas les détails cependant, je m’étais résolue à ne pas le lui demander et à attendre qu’il m’en parle de lui-même, si l’envie lui prenait. Je ne pu m’empêcher cependant à lui adresser un regard complice, avant de m’emparer de sa main qu’il avait posé sur la table, et de m’amuser doucement avec chacun de ses doigts de musicien. Un court silence d’apaisement s’instaura entre nous, et je ne pu que me délecter un peu plus de ses courbes splendides, de ses yeux rieurs et de ses lèvres pourpres. « Comment dit-on : Have you met … En français ? », je lui lançais un regard perplexe, ne comprenant absolument pas où il voulait en venir. Je n’avais pas même compris le sens de sa question, au début tout du moins, et avais presque était surprise de l’entendre parler d’une autre langue que l’anglais. J’avais pris l’habitude de toujours parler anglais, et ne pratiquais plus le français depuis longtemps déjà, excepté durant mes voyages en France, bien sûr. Jamais l’idée de lui apprendre ma langue maternelle ne m’avait traversée l’esprit, et je me dis finalement, qu’il s’agissait là d’une occasion en or pour débuter l’apprentissage. Après tout, j’avais fais l’effort d’apprendre l’anglais, en venant étudier à Hungcalf, pourquoi mes amis ne feraient-ils pas l’effort d’apprendre ma langue natale ? Toujours suspicieuse néanmoins, je mis un certain temps à encore lui répondre. « On dit Avez-vous rencontré…. Mais je ne vois pas pourquoi tu veux demander cela, et surtout à qui. » Je lui lançai un ultime regard interrogateur, avant de détourner les yeux des siens pour les poser sur le serveur qui s’approchait vaillamment. Plantant mon regard dans le sien, j’attendis un instant, avant d’enfin prendre la parole, en français, bien que je ne doutais pas qu’il sache parler anglais tout aussi bien que nous.
« Monsieur prendra de la bouillabaisse, la meilleure. Pour ma part, ce sera de la Ratatouille. Avec légèrement plus de poivrons, de préférence. »
J’étais sans doute une cliente difficile, mais j’aimais bien trop la cuisine pour me contenter du médiocre. Je savais néanmoins que je ne serais pas déçue, je ne l’avais jamais été. Le serveur acquiesça et tourna les talons pour regagner les cuisines. La commande ne tarderait pas arriver, aussi ne patienterions-nous que peu de temps. J’allais d’ailleurs reprendre la parole, en m’adressant à Tyler, quand je sentis soudain une main se poser sur mon épaule. Surprise, je me retournais avec brutalité, pour me retrouver face à un trio pour le moins étrange. L’unique femme du groupe, celle qui avait posé sa main sur mon épaule, était une jolie jeune femme à la chevelure ondulante très brune. Elle avait les yeux d’un bleu à la pâleur inquiétante, qui contrastaient étrangement avec sa crinière sombres. Les deux autres, étaient deux hommes à l’air enfantin, qui arborait cependant la trentaine. L’un était blond, la peau singulièrement pas opaline, et les yeux d’un vert étonnant, quant à l’autre, il était particulièrement bien fait, un corps d’athlète de haut niveau, des cheveux raides, chocolats, et un regard ténébreux qui semblait sonder l’âme de quiconque le regardait. Malgré les années qui s’étaient écoulées, je ne mis que très peu de temps à reconnaître chacun des trois. Je me levai brusquement pour leur faire face, un large sourire aux lèvres, avant de me jeter dans les bras de la jolie brune. Pas besoin de mots, lorsque les gestes suffisent. J’embrassai les trois sur les deux joues, avant de me retourner vers Tyler dont j’avais lâché la main et de lui expliquer avec euphorie.
« Tyler, je te présente Victoria, Kirill et Justin. Ce sont de vieux amis… »
Je ne précisai pas la nationalité de chacun, car l’on n’avait aucun mal à détecter le sang italien qui coulait dans les veines de la jolie brunette, à associer le teins pâle de Kirill à celui des Russes, ainsi que le regard charmeur de Justin, notre digne Parisien, pure souche. D’un geste de tête, j’invitais mes amis à s’installer autour de la table. Tyler se retrouva coincé entre Kirill et Victoria, tandis que je me retrouvais en face de luis, entourée de Justin et Victoria. J’espérai que cela ne le dérangerait pas, que mes amis s’incrustent ainsi à notre petit dîner en tête à tête, mais j’étais persuadée qu’il s’entendrait à merveille avec chacun d’entre eux, d’autant plus que Victoria était plus jeune que nous tous, et arborait fièrement ses vingt cinq années de fraîcheur. J’adressai d’ailleurs à l’italienne un regard complice lorsque je la vis se pencher un peu trop sur Tyler, lui laissant le loisir de contempler son décolleté parfaitement dessiné. D’un air farouche, je m’emparai de la main de Tyler, avant de me retourner sur mon trio infernal et de leur expliquer, en anglais, pour que Tyler comprenne.
« Je vous présente Tyler. Il est anglais, donc, je vous fais confiance, ce soir, c’est English Night. »
Et mes amis ne manquèrent pas de prouver à Tyler le raffinement de la politesse parisienne. C’est d’ailleurs Victoria qui prit la parole la première, se penchant un peu plus encore vers Tyler pour plonger ses yeux dans les siens avec douceur. De son accent italien magnifique, elle ne manqua pas de me charmer.
« Alors, beau Tyler… Comme ça, on invite Cassie au restaurant ? Tu sais t’y prendre avec les françaises, mais qu’en est-il des italiennes ?, susurra-t-elle avant de se retourner vers moi. Depuis quand tu nous ramènes des Apollons ? Ne me dis pas que tu couches avec, je risquerai d’être jalouse.
Vic’…
Cassie, laisse donc répondre ton charmant ami. Salut, Tyler. Moi c’est Justin. J’ai accessoirement couché avec Vic’ et laisse moi te dire que c’est un bon coup, renchérit le français avec un air rieur. »
Victoria s’empara de l’autre main de Tyler, et se mit à caresser le dos de sa main avec douceur, attendant patiemment la réponse de mon ami. Ils n’avaient pas changé, et sans doute était-ce cela que j’aimais. Les pupilles dilatées de Kirill, jusqu’alors silencieux, m’apprirent qu’il était défoncé, et sans doute vivait il son trip dans son imaginaire, ce qui nous valait son silence. Vic’ et Justin étaient sobres, pour l’instant tout du moins, mais mêmes sobres, ils n’avaient strictement aucun tabou, et pouvaient mettre à l’aise n’importe qui les approchait, ou mal à l’aise, s’il s’agissait d’un gros coincé, ce qui n’était absolument pas le cas de Tyler. J’adressai d’ailleurs un regard désolé à mon ami, avant de murmurer un vague « Tu n’es pas obligé de répondre à ce genre de question. » et de détourner les yeux vers le serveur que j’appelai d’un hochement de tête et demandais d’apporter les plats préférés de chacun d’entre eux…
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Ven 12 Mar 2010 - 22:17
« Bonne idée, ça te changera du poisson sans goût d’Angleterre. Fish&Chip’s. » Je ne pu m’empêcher de rigoler en entendant sa remarque, que nous changions de pays ou non, nous étions toujours pareil & son grand jeu était de critiquer ouvertement l’Angleterre. Certains auraient pu prendre mal la plupart de ses remarques mais, la grande différence entre ces personnes & moi c’est que je savais parfaitement qu’il s’agissait d’un jeu. Un simple jeu qui consistait à critiquer le pays de l’autre ou à faire des petites remarques directes, il n’y avait là rien de bien méchant même si je savais qu’après ce week-end j’aurais bien du mal à dire à critiquer la France ou tout du moins Paris. Depuis le début nous nous taquinions ainsi, rien n’avait changé au cours de ces trois années d’amitiés si ce n’est que nous étions devenus de plus en plus proche & l’être encore plus était impossible à mes yeux, pourtant le plus important c’était que je ne pouvais me lasser de la présence de mon amie. Certes nous n’avions pas toujours les conversations les plus passionnantes, ni même de grand moment de fou rire mais, même dans un silence totale elle arrivait à m’apaiser. J’aimais notre relation ainsi, que ce soit à Londres, à Norwich, à Paris, ça aurait pu être au Groenland j’aimais profondément le lien qui nous unissait sans pour autant pouvoir le définir. Il suffisait de nous voir dans ce petit restaurant, plongeant simplement notre regard dans celui de l’autre, elle était ma dose de bonheur en quelque sorte. Nos regards complices me réchauffaient l’âme, ses doigts entremêlaient avec les miens sur cette table, elle jouant avec mes doigts, toutes ces sensations étaient plaisantes. Nous avions l’air d’un parfait petit couple, nous étions un couple en quelque sorte, nous nous comportions en tout cas comme tel mais, l’amour que nous nous portions était différent, plus intense. Ressemblant plus au diamant qu’à un saphir, notre relation était unique en son genre, peut-être seulement exceptionnelle mais, elle était unique pour nous, irremplaçable selon mes propres dires. Mais, le plus important était qu’elle était solide, en trois ans pas un mot de travers, pas un haussement de voix, le mot dispute n’avait jamais pointé le bout de son nez & l’idée même de me disputer avec elle me rendait malade. Au risque de paraitre complètement stupide, Cassandra Ledoux est l’une des femmes de ma vie, pas à la manière dont l’avait été Riley aux yeux de mon cœur mais, elle avait cette même importance dans ma vie. Je me délectais de chaque instant passé à ses côtés, j’aimais d’ailleurs ce regard perplexe qu’elle me lança quand je lui demanda de me traduire une phrase en français, elle n’avait donc aucune idée de ce que je lui réservais mais, ce n’était pas plus mal ainsi comme ça elle ne pourrait pas m’empêcher.
« On dit Avez-vous rencontré…. Mais je ne vois pas pourquoi tu veux demander cela, et surtout à qui. » Son regard se posa sur moi comme pour essayer de deviner qu’elle était mon idée mais, je restais impassible alors que le serveur approchait pour prendre notre commande, répétant sans cesses ces trois mots qu’elle venait de me traduire j’abandonnais rapidement préférant amplement fixer mon regard sur les lèvres de Cassandra qui semblaient danser lorsqu’elle parlait le français. A peine eut-elle finit de prendre notre commande & lorsque j’emmêlais un peu plus nos doigts entre eux, qu’une jeune femme brune accompagnait de deux garçons déposa sa main sur l’épaule de mon ange. Tout se passa très vite, mon amie démêla nos doigts avant de se lever pour prendre la brune dans ses bras & d’embrasser les trois personnes sur les deux joues puisque c’est ainsi que les français semblaient se saluer. Je ne bougeais pas d’un poil, observant la scène qui se déroulait sous mes yeux même si je ne comprenais pas un traitre de ce qui pouvait bien se passer. « Tyler, je te présente Victoria, Kirill et Justin. Ce sont de vieux amis… » Elle sembla comprendre que j’étais un peu perdu & d’un simple regard je la remercia avant de commencer à me lever pour saluer les trois personnes, seulement la dite Victoria fut beaucoup plus rapide que moi & avant même d’avoir eu le temps de me lever, elle se penchait déjà pour me faire la bise sur les deux joues me laissant profiter au maximum de son décolleté. J’émis un rapide rire après ce bonjour des plus étranges de la part d’une parfaite inconnu avant de me lever pour serrer la main des deux garçons qui complétaient le trio. Bien rapidement nous nous retrouvâmes beaucoup plus serré qu’au départ sur cette petite table mais, ce n’était pas un problème. Ce revirement était d’autant plus marrant qu’il s’agissait d’ami de Cassandra, bien sûr j’avais un petit pincement au cœur en me disant que nous n’aurions finalement pas notre soirée rien que tous les deux mais, nous avions un week-end & puis elle semblait réellement heureuse de les retrouver. Ne laissant rien paraitre de mon léger malaise, je me retrouvais bien vite entouré de Victoria & de Kirill, Cassandra & Justin se trouvant en face de nous.
La présence des trois nouveaux arrivant ne sembla pas gêner mon amie qui prit ma main comme si de rien n’était malgré le regard de ceux-ci sur son geste. Je pris également soin d’ignorer leur regard, de toute façon Cassie reprit la parole en anglais, ce dont je lui étais reconnaissante « Je vous présente Tyler. Il est anglais, donc, je vous fais confiance, ce soir, c’est English Night. » Emettant un rire sincère face à cette remarque, je sentais que cette soirée s’annonçait légèrement différente de son programme de base. Victoria se pencha un peu plus à mes côté & plongea sans attendre son regard dans le mien, je ne bougeais pas pour autant ma main de celle de Cassie, cette Victoria m’intriguait au plus haut point. « Alors, beau Tyler… Comme ça, on invite Cassie au restaurant ? Tu sais t’y prendre avec les françaises, mais qu’en est-il des italiennes ? Elle avait dit ça dans un petit murmure qui ne manqua pas de me faire sourire, puis elle continua en s’adressant à Cassandra. Depuis quand tu nous ramènes des Apollons ? Ne me dis pas que tu couches avec, je risquerai d’être jalouse. » Souriant toujours, je tournais légèrement la tête vers la jolie blonde, attendant sa réponse qui ne se fit pas attendre « Vic’… » Malheureusement pour elle, elle n’eu pas le temps de continuer sa phrase puisque le garçon qui se trouvait à côté d’elle lui coupa la parole. « Cassie, laisse donc répondre ton charmant ami. Salut, Tyler. Moi c’est Justin. J’ai accessoirement couché avec Vic’ et laisse moi te dire que c’est un bon coup » Effectivement cette soirée s’annonçait des plus mémorables au vu de ces deux personnes, seul Kirill n’avait pas encore prit la parole, lui jetant un rapide coup d’œil je ne remarquais pas encore qu’il était complètement défoncé. Je ne pu de toute façon pas continuer à observer celui des trois qui étaient le plus silencieux, la douce italienne c’était emparé de ma deuxième main de libre & commençait déjà à la caresser avec douceur.
« Tu n’es pas obligé de répondre à ce genre de question. » Cassandra avait dit ça d’un air désolé, je lui adressais un petit sourire alors qu’elle se retournait vers le serveur pour prendre commande pour les trois nouveaux arrivants. Chose qu’elle fit rapidement, j’avais gardé ce sourire sur mon visage, la situation était vraiment marrante à mes yeux ou tout du moins étonnante mais, je ne pouvais m’en plaindre. « C’est bon, ne tant fais pas, c’est une question comme une autre. Je suis sûr que Victoria aurait pu tout aussi bien me demander quel endroit je préfère pour le faire. » Emettant un petit rire, je me retournais vers l’italienne qui ne manqua pas de confirmer ce que je venais de dire par un petit hochement de tête ce qui ne fit que renforcer un peu plus mon rire. Me retournant de nouveau vers Justin & Victoria qui semblaient tout de même attendre une réponse à la question, je repris la parole assez rapidement avec un petit sourire charmeur sur les lèvres. « Merci Justin pour le conseil mais, et j’en suis désolé Victoria … Seulement les bons coups ne me suffisent pas, je préfère les filles inoubliables. » Les deux personnes concernées se regardèrent brièvement avant de lancer un regard vers Cassandra pour finalement joindre leur rire au mien. Ils avaient réussit à nous mettre tous très à l’aise & à faire comme si la conversation durait depuis déjà bien longtemps. « Et qui te dit que je ne suis pas inoubliable ? » Elle remonta sa main le long de mon bras pour descendre lentement vers ma cuisse, j’arrêtais cependant rapidement ce geste. Ce n’était pas le moment, ni vraiment l’endroit pour faire ça, cependant elle ne sembla pas se fâcher puisqu’elle reprit tout simplement ma main avant de se retourner vers mon amie. « Cassandra, si tu couches avec je suis réellement jalouse ! » Victoria laissa échapper un petit rire, avant de continuer comme si elle ne venait pas de s’arrêter. « Promis Tyler, je te montrerais à quel point je suis inoubliable. » Me lançant un petit clin d’œil, je lui retournais simplement ce geste avant de me concentrer à nouveau sur Cassandra qui n’avait pas encore dit un mot. Le serveur arriva avec la bouteille de vin que j’avais commandé & nous servit à tous un verre, je n’avais pas lâché mon ange des yeux durant ce petit temps, puis reprenant la parole, je levais mon verre & dis simplement « A notre week-end à Paris Cassandra & a vos retrouvailles. » Celle-ci n'avait d'ailleurs pas menti quant à la qualité de ce restaurant puisque seulement quelques minutes après, nous nous retrouvâmes tous les 5 avec un succulente assiette devant les yeux.
« On dit Avez-vous rencontré…. Mais je ne vois pas pourquoi tu veux demander cela, et surtout à qui. » Son regard se posa sur moi comme pour essayer de deviner qu’elle était mon idée mais, je restais impassible alors que le serveur approchait pour prendre notre commande, répétant sans cesses ces trois mots qu’elle venait de me traduire j’abandonnais rapidement préférant amplement fixer mon regard sur les lèvres de Cassandra qui semblaient danser lorsqu’elle parlait le français. A peine eut-elle finit de prendre notre commande & lorsque j’emmêlais un peu plus nos doigts entre eux, qu’une jeune femme brune accompagnait de deux garçons déposa sa main sur l’épaule de mon ange. Tout se passa très vite, mon amie démêla nos doigts avant de se lever pour prendre la brune dans ses bras & d’embrasser les trois personnes sur les deux joues puisque c’est ainsi que les français semblaient se saluer. Je ne bougeais pas d’un poil, observant la scène qui se déroulait sous mes yeux même si je ne comprenais pas un traitre de ce qui pouvait bien se passer. « Tyler, je te présente Victoria, Kirill et Justin. Ce sont de vieux amis… » Elle sembla comprendre que j’étais un peu perdu & d’un simple regard je la remercia avant de commencer à me lever pour saluer les trois personnes, seulement la dite Victoria fut beaucoup plus rapide que moi & avant même d’avoir eu le temps de me lever, elle se penchait déjà pour me faire la bise sur les deux joues me laissant profiter au maximum de son décolleté. J’émis un rapide rire après ce bonjour des plus étranges de la part d’une parfaite inconnu avant de me lever pour serrer la main des deux garçons qui complétaient le trio. Bien rapidement nous nous retrouvâmes beaucoup plus serré qu’au départ sur cette petite table mais, ce n’était pas un problème. Ce revirement était d’autant plus marrant qu’il s’agissait d’ami de Cassandra, bien sûr j’avais un petit pincement au cœur en me disant que nous n’aurions finalement pas notre soirée rien que tous les deux mais, nous avions un week-end & puis elle semblait réellement heureuse de les retrouver. Ne laissant rien paraitre de mon léger malaise, je me retrouvais bien vite entouré de Victoria & de Kirill, Cassandra & Justin se trouvant en face de nous.
La présence des trois nouveaux arrivant ne sembla pas gêner mon amie qui prit ma main comme si de rien n’était malgré le regard de ceux-ci sur son geste. Je pris également soin d’ignorer leur regard, de toute façon Cassie reprit la parole en anglais, ce dont je lui étais reconnaissante « Je vous présente Tyler. Il est anglais, donc, je vous fais confiance, ce soir, c’est English Night. » Emettant un rire sincère face à cette remarque, je sentais que cette soirée s’annonçait légèrement différente de son programme de base. Victoria se pencha un peu plus à mes côté & plongea sans attendre son regard dans le mien, je ne bougeais pas pour autant ma main de celle de Cassie, cette Victoria m’intriguait au plus haut point. « Alors, beau Tyler… Comme ça, on invite Cassie au restaurant ? Tu sais t’y prendre avec les françaises, mais qu’en est-il des italiennes ? Elle avait dit ça dans un petit murmure qui ne manqua pas de me faire sourire, puis elle continua en s’adressant à Cassandra. Depuis quand tu nous ramènes des Apollons ? Ne me dis pas que tu couches avec, je risquerai d’être jalouse. » Souriant toujours, je tournais légèrement la tête vers la jolie blonde, attendant sa réponse qui ne se fit pas attendre « Vic’… » Malheureusement pour elle, elle n’eu pas le temps de continuer sa phrase puisque le garçon qui se trouvait à côté d’elle lui coupa la parole. « Cassie, laisse donc répondre ton charmant ami. Salut, Tyler. Moi c’est Justin. J’ai accessoirement couché avec Vic’ et laisse moi te dire que c’est un bon coup » Effectivement cette soirée s’annonçait des plus mémorables au vu de ces deux personnes, seul Kirill n’avait pas encore prit la parole, lui jetant un rapide coup d’œil je ne remarquais pas encore qu’il était complètement défoncé. Je ne pu de toute façon pas continuer à observer celui des trois qui étaient le plus silencieux, la douce italienne c’était emparé de ma deuxième main de libre & commençait déjà à la caresser avec douceur.
« Tu n’es pas obligé de répondre à ce genre de question. » Cassandra avait dit ça d’un air désolé, je lui adressais un petit sourire alors qu’elle se retournait vers le serveur pour prendre commande pour les trois nouveaux arrivants. Chose qu’elle fit rapidement, j’avais gardé ce sourire sur mon visage, la situation était vraiment marrante à mes yeux ou tout du moins étonnante mais, je ne pouvais m’en plaindre. « C’est bon, ne tant fais pas, c’est une question comme une autre. Je suis sûr que Victoria aurait pu tout aussi bien me demander quel endroit je préfère pour le faire. » Emettant un petit rire, je me retournais vers l’italienne qui ne manqua pas de confirmer ce que je venais de dire par un petit hochement de tête ce qui ne fit que renforcer un peu plus mon rire. Me retournant de nouveau vers Justin & Victoria qui semblaient tout de même attendre une réponse à la question, je repris la parole assez rapidement avec un petit sourire charmeur sur les lèvres. « Merci Justin pour le conseil mais, et j’en suis désolé Victoria … Seulement les bons coups ne me suffisent pas, je préfère les filles inoubliables. » Les deux personnes concernées se regardèrent brièvement avant de lancer un regard vers Cassandra pour finalement joindre leur rire au mien. Ils avaient réussit à nous mettre tous très à l’aise & à faire comme si la conversation durait depuis déjà bien longtemps. « Et qui te dit que je ne suis pas inoubliable ? » Elle remonta sa main le long de mon bras pour descendre lentement vers ma cuisse, j’arrêtais cependant rapidement ce geste. Ce n’était pas le moment, ni vraiment l’endroit pour faire ça, cependant elle ne sembla pas se fâcher puisqu’elle reprit tout simplement ma main avant de se retourner vers mon amie. « Cassandra, si tu couches avec je suis réellement jalouse ! » Victoria laissa échapper un petit rire, avant de continuer comme si elle ne venait pas de s’arrêter. « Promis Tyler, je te montrerais à quel point je suis inoubliable. » Me lançant un petit clin d’œil, je lui retournais simplement ce geste avant de me concentrer à nouveau sur Cassandra qui n’avait pas encore dit un mot. Le serveur arriva avec la bouteille de vin que j’avais commandé & nous servit à tous un verre, je n’avais pas lâché mon ange des yeux durant ce petit temps, puis reprenant la parole, je levais mon verre & dis simplement « A notre week-end à Paris Cassandra & a vos retrouvailles. » Celle-ci n'avait d'ailleurs pas menti quant à la qualité de ce restaurant puisque seulement quelques minutes après, nous nous retrouvâmes tous les 5 avec un succulente assiette devant les yeux.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Dim 14 Mar 2010 - 12:00
« C’est bon, ne t’en fais pas, c’est une question comme une autre. Je suis sûr que Victoria aurait pu tout aussi bien me demander quel endroit je préfère pour le faire. »
Malheureusement pour lui, il ne connaissait pas Victoria aussi bien que moi. La jolie italienne était une amie loyale et sincère, que j’appréciais pour sa franchise et sa joie de vivre, néanmoins, elle avait un goût légèrement prononcé pour les hommes, et, déterminée comme personne, ne lâchait jamais prise, lorsqu’elle s’entichait d’un homme a son goût. Tyler ne pouvait qu’être à son goût. C’était un jeune homme magnifique, sculpté dans le marbre le plus pur. Sa chevelure brune striée d’or était d’une souplesse envoutante, si bien que l’on n’aspirait qu’à y laisser glisser ses mains, et entremêler ses doigts dans la jungle de ses cheveux. Son visage était particulièrement bien fait, puisqu’il était fin et lumineux, avec de magnifiques lèvres pourpres que l’on aurait embrassé volontiers, des heures durant. Pour le reste, Tyler arborait les proportions parfaites de Leonard de Vinci, ses muscles saillants étaient malheureusement cachés par sa chemise, mais, pour moi qui les connaissais par cœur, il n’y avait aucun remède à l’ivresse que son corps divin provoquait. Ainsi, pour mon plus grand désarroi ce soir, Tyler serait la victime de Victoria, qui refuserait de rentrer chez elle sans avoir embrassé les lèvres de mon ami et parcouru son corps de ses mains audacieuses. A cette pensée, j’éprouvai une pointe de jalousie, mais je ne laissai rien paraître, Tyler était majeur et vacciné et couchait avec qui bon lui semblait. Je lui adressai un petit sourire qui voulait tout dire : une excuse, celle de ne pas lui faire passer la soirée que je lui avais promise, de l’amusement, celui de le voir ainsi se faire draguer par ma jeune amie, de l’amour, sans faille et sans limite, un amour sain et platonique. Mes doigts, toujours entremêlés avec les siens, jouaient nerveusement avec le bout de ses ongles, s’enfonçant légèrement dans sa chair, tel un chat qui pétrit avant de s’endormir en ronronnant. J’étais légèrement soucieuse de voir Victoria aussi entreprenante et avais peur qu’elle ne fasse quelques choses déplacées dans un restaurant. D’un œil inquisiteur, je ne la lâchais pas d’une semelle, m’assurant qu’elle ne pose pas une main sur la cuisse de Tyler ou qu’elle se mette à lui faire du pied. « Merci Justin pour le conseil mais, et j’en suis désolé Victoria … Seulement les bons coups ne me suffisent pas, je préfère les filles inoubliables. », je laissai un petit rire cristallin glisser de mes lèvres souriantes, comme je croisais le regard rieur de mon bel anglais. Je pris cela pour un compliment, après tout, nous avions couché ensemble de bien nombreuses fois, et j’espérai bien avoir été inoubliable, tout autant qu’il l’avait été pour moi. Victoria et Justin éclatèrent de rire à leur tour, mais je ne pus m’empêcher de remarquer une moue vexée apparaitre sur le doux visage angélique de la jolie brune. « Et qui te dit que je ne suis pas inoubliable ? », je ne dis rien, mais je serrai la mâchoire quand je vis sa main descendre le long du bras de Tyler pour venir se nicher sur sa cuisse. Heureusement, Tyler ne se laissa pas faire et la repoussa avec sa douceur naturelle, ce dont je lui fus reconnaissante, plus que jamais. Je lançais un coup d’œil à Victoria qui m’adressa un clin d’œil enjoué, comme elle en avait si bien l’habitude.
Ce qu’il fallait savoir, c’était qu’entre Victoria et moi, ça avait toujours été un jeu de provocation, de défi, de pari. L’une comme l’autre, nous avions un orgueil bien trop gros, et ne savions pas nous arrêter, dépassant sans peine aucune les limites que la décence souhaite instaurer. Depuis que nous nous connaissions, nous avions toujours été à la fois amie et adversaires. C’était à celle qui aurait le garçon que veut l’autre, la première. Un jeu de séduction et de coup bas. Nous n’avions ni remord, ni regret, ni moral non plus. Tous les coups étaient permis, car à nos yeux, la fin justifiait les moyens. Nous étions deux junkies défoncées en permanence, ne savions que baiser et se piquer, deux reines de débauche dans leur splendeur. Si aujourd’hui, nous n’étions plus deux ivrognes, deux droguées, nous avions conservé ce goût prononcé pour la provocation et les plaisirs charnels. Jamais je n’avais eu adversaire plus coriace que ma jolie Victoria, et sans doute cela devait il être réciproque, car déjà, notre jeu de chasse à l’homme avait commencé. J’avais l’avantage sur elle, puisque je connaissais Tyler depuis bien longtemps déjà, alors qu’elle ne l’avait rencontré que quelques minutes plutôt, mais elle s’accrocherait, et jouerait sur son charme italien, comme elle savait si bien le faire. « Cassandra, si tu couches avec je suis réellement jalouse ! », je détournai mon regard de Tyler pour le poser sur ma jeune amie, et de lui adresser un sourire amusé, et un regard provocateur. Si, j’avais déjà couché avec Tyler, avais déjà embrassé ses lèvres rebondies, caresser son torse sculpté, mordu tendrement la robe de son cou, griffer doucement le creux de ses reins. Je ne répondis pas à sa question néanmoins, car finalement, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas partagé ce genre de moment intime avec Tyler, favorisant une amitié fusionnelle et chaste. Je jeter un coup d’œil à Tyler, avant d’étendre mes jambes sous la table et venir frôler les siennes, avant de lui adresser un petit sourire pour lui faire comprendre que ce soir, il n’était qu’à moi, et que je me refusais catégoriquement de le partager avec une Italienne un peu trop pressante. « Promis Tyler, je te montrerais à quel point je suis inoubliable. », je donnai un petit coup de pied à Victoria sous la table et serrer un peu plus ma main autour de celle de Tyler, avant de détourner les yeux vers le serveur qui arrivait, une bouteille de Bourgogne à la main. Il nous servit un verre chacun en quelques secondes, temps durant le quel je me perdais dans la contemplation de regard de Tyler qui ne me lâchait pas. Je ne baissai les yeux vers mon verre plein que lorsque l’odeur sucrée du vin vint taquiner mes narines. Je ne devais pas boire. J’avais décidé d’arrêter, mais je n’en avais pas encore parlé à Tyler, ni de mon adhésion à une association d’alcooliques anonymes, il faudrait que je lui en parle, pendant le week end. Cependant, comme le voulait la coutume, je levai mon verre, comme les quatre autres, et adressai un sourire à chacun d’entre eux, tandis que Tyler trinquait « A notre week-end à Paris Cassandra & a vos retrouvailles. ».
Tous portèrent le verre à leurs lèvres, tandis que je le reposai sur la nappe blanche, et me contentais de regarder Tyler boire une gorgée du breuvage raffiné. Quelques minutes plus tard, on vint nous apporter nos plats, encore chauds et délicieusement parfumés. Justin, toujours assis à côté de moi, se pencha légèrement et vint placer son bras sur le dossier de ma chaise, avant de caresser doucement mon épaule. Je me retournai vers lui avec douceur avant de plonger mes yeux dans les siens qui brillaient d’envie et de luxure. J’éclatai de rire et pris la parole d’une voix mesquine « N’y pense même pas. » Justin afficha une moue boudeuse, mais n’en démordit pas et reprit de plus belle la conquête de mon épaule. Détachant mon regard du sien, je le posai sur mon assiette et après avoir souhaité un bon appétit à chacun d’entre eux, nous attaquâmes notre délicieux repas. Kirill n’avait toujours pas dit un mot, perdu dans la contemplation de son verre de vin. D’un geste tendre je vins poser une main sur son épaule et lui demandais d’un air inquiet « Ca ne va pas, Kirill ? », il me regarda d’un air soucieux sans un mot. « Il a un peu forcer sur l’héroïne, je crois ». Je restai un moment silencieuse. Ils n’avaient donc pas renoncé à la drogue ? Ils en étaient encore à ce stade de leur vie ? Je détournai les yeux, une nouvelle fois, sans oser les poser sur Tyler. Bien sûr, il savait que je n’avais pas eut une vie très chaste et sainte, surtout durant mon adolescence où j’avais goûté à toutes les drogues douces et dures, sans jamais hésiter, mais je ne tenais pas à ce qu’il connaisse chaque détail de ma vie décadente.
« Et sinon, Tyler, quel âge as-tu ? 24 ans ? 25 peut être ?
20 ans, Vic. Il a vingt ans. répondis-je avant que Tyler n’ai eu le temps de le faire.
Quoi ? Et tu couches avec ? Vilaine fille.
Victoria, arrête…
Cassandra, laissons les jeunes ensemble, ce soir, et allons nous trouver un coin tranquille, me susurra Justin à l’oreille. »
Je secouai doucement la tête, en signe de négation, et retirai doucement le bras trop pressant de Justin de mon épaule, avant de resserrer un peu plus mon étreinte autour de la main de Tyler. Je ne tenais pas spécialement à laisser Tyler seul avec Victoria, car j’étais presque certaine de la retrouver dans notre chambre d’hôtel, demain au petit matin, en train de s’étirer à la manière d’un félin dans le lit de Tyler. Glissant un peu plus mes jambes entre celle de Tyler, je cherchai son contact réconfortant. Je ne lui faisais pas du pied, je voulais juste être près de lui, physiquement, le sentir non loin, être en contact permanant avec lui, pour me sentir vivre un peu. « Alors, Tyler, non seulement tu couches avec notre Cassandra, mais en plus, tu as la chance d’être invité à Paris, par ses soins ? Ce n’est pas donné à tout le monde. Cassie a des secrets, bien enfouis au cœur de notre capitale, vous devez être très proches pour qu’elle te fasse ainsi confiance. » Justin avait raison cependant, je n’invitais pas n’importe qui à Paris, en fait, c’était l’unique personne que j’avais invité depuis des années. Je ne répondis a rien cependant, car c’était à Tyler que Justin s’était adressé…
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Lun 15 Mar 2010 - 21:16
La chanson qui va avec c'est numéro 2 mais, bon j'étais obligé de tout mettre, désolé :/
La sensation de la jambe de Cassandra contre la mienne n’avait absolument rien de déplaisant, bien au contraire je l’appréciais & savourais cette délicieuse sensation. Un frisson parcouru rapidement mon corps alors que j’abandonnais les beaux yeux de Victoria préférant me plonger dans l’océan azur de mon ange. Il n’y aurait aucune hésitation de ma part si je devais choisir entre une nuit de plaisir charnel avec Victoria & une soirée banale en compagnie de ma douce blonde, mon choix serait évident & la française gagnerait ce match haut la main. C’est toujours souriant face à cette situation des plus étranges à mes yeux, que je pris calmement la main de Cassandra qui ne cessait de jouer avec, lui caressant lentement le dos j’ignorais la brune qui se trouvait à mes côtés. Ce n’était pas contre elle mais, elle n’avait absolument aucune chance face à son amie, ce week-end à Paris était censé être un week-end à deux, bien sûr quelques dizaines de minutes plutôt nous avions dit que nous finirions accompagné de deux superbes personnes du sexe opposé. Mais, pour l’instant l’idée même de la laisser tomber pour les beaux yeux de l’italienne me semblait stupide. L’alcool arriva rapidement à table & après avoir porté un petit toast en l’honneur de la soirée qui débutait, je ne détachais pas mes yeux de Cassie qui ne toucha pas à son verre. Je ne compris pas pourquoi elle ne buvait pas mais, ce n’était qu’un détail qui n’avait guère d’importance, seulement avoir quelque chose à boire pour tout le monde à table était également une bonne idée, lâchant la main de Victoria je levais le bras & commandais une bouteille d’eau dans mon anglais natale. Je me contentais de regarder mon amie & de faire la conversation à l’italienne qui n’avait apparemment pas envie de voir un refus dans le fait que je lui refusais l’accès à ma main. Coucher avec elle était plus que tentant, elle était extrêmement sexy & me ferait sans aucun doute passer une nuit inoubliable mais, ce n’était pas le programme de mon week-end & ça ne le serait sûrement pas.
Heureusement au bout de quelques minutes nos plats arrivèrent à table, Cassandra & moi ne nous lâchions pas pour autant la main mais, l’autre serait forcément occupé à attaquer mon plat. Par conséquent & dans une logique extrême, Victoria ne pourrait pas prendre ma main. Ce n’était pas que je ne voulais pas lui prendre la main mais, plutôt pour qu’elle comprenne dès maintenant qu’il n’y avait qu’une infime chance pour que je finisse par poser mes mains sur son corps si tentant ce soir. Me penchant légèrement je profitais des délicieux arômes qui se dégageaient de ce plat, il avait l’air succulent & mon amie ne m’avait absolument pas menti sur ce restaurant, il semblait que chaque plat que nous avions à notre table se rapprochait d’un repas que l’on pouvait trouver au paradis. D’ici j’aurais pu affirmer que je voudrais bien mourir ici dans la seconde si la nourriture de l’autre côté se rapprochait de ce que l’on pouvait trouver ici. Cependant en relevant les yeux je revenais également sur terre, observant la tentative d’approche de Justin avec Cassandra. Le doux rire de mon ange résonna dans la pièce. « N’y pense même pas. » Un petit sourire s’élargit également sur mon visage, ce n’était pas que je n’avais pas envie qu’elle finisse la nuit avec lui, elle le pouvait bien évidement si elle le voulait & je n’aurais rien à dire mais, je voulais également profiter pleinement de ma douce Cassie ce soir, juste pour cette première nuit à Paris. Je voulais qu’elle soit mon guide dans cette ville, qu’elle me montre ses endroits préféraient, qu’elle soit avec moi tout simplement. L’odeur qui émanait de mon plat me rappela qu’il valait mieux le manger chaud, de ma main libre j’attrapais rapidement ma cuillère & commençait à gouter la soupe seule. Cassandra était peut-être un peu loin de la vérité en disant que ce restaurant était parfait finalement, il était un cran au dessus au vu du plaisir que l’on pouvait prendre en venant simplement manger.
« Ca ne va pas, Kirill ? » Finissant de prendre une bouchée de poisson, je relevais la tête pour observer le dit Kirill qui n’avait toujours pas ouvert la bouche & n’avait pas encore touché à son assiette. « Il a un peu forcé sur l’héroïne, je crois » Avalant de travers mon morceau de poisson, je commençais à tousser. Victoria profita de ce court instant où je lâchais la main de Cassandra pour porter la serviette à ma bouche pour poser sa main fermement sur ma cuisse. Au bout de quelques secondes & après avoir prit un verre d’eau j’enlevais de nouveau la main de Victoria, si elle ne le comprenait pas par des mots je lui expliquerais clairement la situation quitte à paraitre pour un connard mais, certaines choses peuvent être horripilantes. Mes yeux se posèrent sans attendre sur Cassandra, je voulais juste avoir un regard rassurant me confirmant qu’elle ne touchait plus à la drogue, si ça avait été le cas je l’aurais remarqué, j’aurais vu ses pupilles dilatés en plongeant mon regard dans le sien. Je l’aurais vu après tout, non ? Mais, je n’avais pas remarqué les pupilles de Kirill, ce détail m’avait échappé. Kirill n’était pas Cassandra, elle était différente & je ne pouvais pas douter d’elle-même si c’était dur à cet instant précis.
« Et sinon, Tyler, quel âge as-tu ? 24 ans ? 25 peut être ? » Je faisais donc plus âgé à ce point ? Elle me rajoutait tout de même 4 années minimum, m’apprêtant à répondre, je fus coupé dans mon élan par Cassandra qui ne me regardait toujours pas, tout du moins elle fuyait le mien & je n’aimais pas ça. « 20 ans, Vic. Il a vingt ans. » Elle avait semblait dire ça d’un ton lasse, je ne comprenais plus grand-chose mais, est-ce réellement important de le comprendre ? Je laissais simplement couler & les laissais dans leur conversation qui parlait de moi mais, pourtant il n’était pas utile que je m’y joigne. « Quoi ? Et tu couches avec ? Vilaine fille. » Cette remarque exaspéra un peu plus mon ange, ses sourcils étaient désormais froncé & l’idée qu’ils puissent croire qu’on couche ensemble la gênait apparemment. C’était étrange pour moi, tout du moins nouveau, non pas que je n’aimais pas qu’elle soit gênait par ça, il n’y aurait rien de gênant si c’était vrai. Mais, ce n’était pas le cas & elle avait toujours était la première à se moquer du regard des autres, seulement là il semblait que c’était important. A ses yeux tout de moins car au miens rien n’avait changé, les gens pouvaient penser ce qu’ils voulaient je m’en moquais toujours, la vérité n’était pas là de toute manière. « Victoria, arrête … » La conversation ne me semblait pas destiné, reprenant mes couverts je recommençais à manger tranquillement ma bouillabaisse qui s’était considérablement refroidit durant ce court laps de temps. Relevant de nouveau la tête, je vis Justin se pencher de nouveau vers Cassandra pour lui demander quelque chose qui échappa à mes oreilles. D’un seul coup les conversations des autres clients étaient devenus plus bruyantes, de toute façon je n’avais plus vraiment envie de savoir ce qu’il venait de lui proposer même si je compris clairement le non qu’exprimait la française. En quelques secondes le monde semblait avoir basculé, tout était devenu bizarre & quand Cassie reprit ma main pour me la serrer un peu plus fort, je ne bougeais pas mon regard préférant soudainement observer un point imaginaire de la pièce. Pourtant ignorer la confusion totale de mon cerveau était difficile mais y remédier était encore plus difficile, surtout quand je mourrais d’envie de me perdre dans les yeux de Cassandra & que Victoria ne semblait pas avoir comprit mon refus.
Après un petit soupire, je lançais un petit regard vers la délicieuse blonde qui se trouvait en face de moi & lui adressait également un sourire. Je n’étais pas fâché, ni même en colère contre qui que se soit mais, je n’aimais pas ne rien comprendre & l’héroïne m’avait également un peu refroidit il fallait l’avouer. La jambe de Cassandra contre la mienne se fit un peu plus pressante, j’accentuais à mon tour ce contacte mais, ne changeait pas de visage, il s’agissait là d’une conversation silencieuse & physique que nous seul pouvait comprendre. « Alors, Tyler, non seulement tu couches avec notre Cassandra, mais en plus, tu as la chance d’être invité à Paris, par ses soins ? Ce n’est pas donné à tout le monde. Cassie a des secrets, bien enfouis au cœur de notre capitale, vous devez être très proches pour qu’elle te fasse ainsi confiance. » Le faisait-il exprès ? Mon ange évita mon regard, elle semblait plus distante mais, ses pieds disaient le contraire. Ce soir était une leçon pour perdre quelqu’un en quelques secondes. Je ne pu retenir un soupire blasé en l’entendant pourtant il me donnait là une parfaite raison de me montrer clair & c’est le pied de Victoria qui suivait le même exemple que mon amie qui me donna envie d’être encore plus clair. « Désolé mais, là je crois que je vais mettre les choses au point. » Un air sérieux envahit mon visage. « Premièrement, Victoria tu es horriblement sexy mais, & le mais est très important, je ne coucherais pas avec toi ce soir alors tu peux enlever ton pied. » Il n’était pas dans mes habitudes d’être aussi sec cependant il y avait certaines choses qui me faisaient craquer & là je ne pouvais que l’être. « Deuxièmement, Cassandra & moi ne couchons pas ensemble, cela peut vous sembler bizarre pourtant c’est bien le cas. Pour finir, Justin si tu veux mon avis quand une fille te dit non, c’est non. Quand elle te dit non deux fois laisses réellement tombé, à la troisième c’est moi qui devrait t’expliquer le principe d’un refus. » Ma diplomatie habituelle avait complètement disparu, je n’avais pas envie de me tuer à expliquer quelques choses à deux personnes qui ne voulaient rien entendre. Justin n’apprécia pas le passage où je lui disais clairement que je n’hésiterais pas à lui faire comprendre le non de mon amie, bien au contraire, il se leva légèrement & me fixa dans les yeux prêt à réagir au moindre mouvement suspect de ma part. Son attitude me sembla pathétique, je lançais un regard désolé à Cassandra, j’étais désolé de mon attitude, de la manière dont je venais de plomber l’ambiance en quelques secondes mais, il m’avait été impossible de me retenir. « Si vous voulez bien m’excuser » Ma baguette était prête à être utilisé devant les moldus de ce restaurant si Justin avait un geste déplacé, me relevant précipitamment je me dirigeais directement vers l’accueil où je réglais l’addition avant que mon amie le fasse & je laissais également assez pour un éventuel futur dessert, sinon il s’agirait là d’un magnifique pourboire. Mais, au lieu de revenir sur mes pas je continuais tout droit pour revenir à l’air pur. La tour Eiffel me faisait face dans toute sa grandeur & je l’admirais en m’allumant une cigarette qui avait pour but de me rendre plus aimable peut-être. Me rappelant que je venais de laisser Cassandra sans une situation bien délicate, j’écrasais sans aucune douceur mon mégot par terre nullement calmais & me décidais à revenir sur mes pas pour retrouver la seule personne avec qui j’avais envie de passer un week-end en ce moment. J’espérais de tout mon être n’avoir pas froissé celle qui comptait à mes yeux, je ne voulais pas qu’elle m’en veuille pour ma réaction, je ne pouvais imaginer cette possibilité de première dispute.
Heureusement au bout de quelques minutes nos plats arrivèrent à table, Cassandra & moi ne nous lâchions pas pour autant la main mais, l’autre serait forcément occupé à attaquer mon plat. Par conséquent & dans une logique extrême, Victoria ne pourrait pas prendre ma main. Ce n’était pas que je ne voulais pas lui prendre la main mais, plutôt pour qu’elle comprenne dès maintenant qu’il n’y avait qu’une infime chance pour que je finisse par poser mes mains sur son corps si tentant ce soir. Me penchant légèrement je profitais des délicieux arômes qui se dégageaient de ce plat, il avait l’air succulent & mon amie ne m’avait absolument pas menti sur ce restaurant, il semblait que chaque plat que nous avions à notre table se rapprochait d’un repas que l’on pouvait trouver au paradis. D’ici j’aurais pu affirmer que je voudrais bien mourir ici dans la seconde si la nourriture de l’autre côté se rapprochait de ce que l’on pouvait trouver ici. Cependant en relevant les yeux je revenais également sur terre, observant la tentative d’approche de Justin avec Cassandra. Le doux rire de mon ange résonna dans la pièce. « N’y pense même pas. » Un petit sourire s’élargit également sur mon visage, ce n’était pas que je n’avais pas envie qu’elle finisse la nuit avec lui, elle le pouvait bien évidement si elle le voulait & je n’aurais rien à dire mais, je voulais également profiter pleinement de ma douce Cassie ce soir, juste pour cette première nuit à Paris. Je voulais qu’elle soit mon guide dans cette ville, qu’elle me montre ses endroits préféraient, qu’elle soit avec moi tout simplement. L’odeur qui émanait de mon plat me rappela qu’il valait mieux le manger chaud, de ma main libre j’attrapais rapidement ma cuillère & commençait à gouter la soupe seule. Cassandra était peut-être un peu loin de la vérité en disant que ce restaurant était parfait finalement, il était un cran au dessus au vu du plaisir que l’on pouvait prendre en venant simplement manger.
« Ca ne va pas, Kirill ? » Finissant de prendre une bouchée de poisson, je relevais la tête pour observer le dit Kirill qui n’avait toujours pas ouvert la bouche & n’avait pas encore touché à son assiette. « Il a un peu forcé sur l’héroïne, je crois » Avalant de travers mon morceau de poisson, je commençais à tousser. Victoria profita de ce court instant où je lâchais la main de Cassandra pour porter la serviette à ma bouche pour poser sa main fermement sur ma cuisse. Au bout de quelques secondes & après avoir prit un verre d’eau j’enlevais de nouveau la main de Victoria, si elle ne le comprenait pas par des mots je lui expliquerais clairement la situation quitte à paraitre pour un connard mais, certaines choses peuvent être horripilantes. Mes yeux se posèrent sans attendre sur Cassandra, je voulais juste avoir un regard rassurant me confirmant qu’elle ne touchait plus à la drogue, si ça avait été le cas je l’aurais remarqué, j’aurais vu ses pupilles dilatés en plongeant mon regard dans le sien. Je l’aurais vu après tout, non ? Mais, je n’avais pas remarqué les pupilles de Kirill, ce détail m’avait échappé. Kirill n’était pas Cassandra, elle était différente & je ne pouvais pas douter d’elle-même si c’était dur à cet instant précis.
« Et sinon, Tyler, quel âge as-tu ? 24 ans ? 25 peut être ? » Je faisais donc plus âgé à ce point ? Elle me rajoutait tout de même 4 années minimum, m’apprêtant à répondre, je fus coupé dans mon élan par Cassandra qui ne me regardait toujours pas, tout du moins elle fuyait le mien & je n’aimais pas ça. « 20 ans, Vic. Il a vingt ans. » Elle avait semblait dire ça d’un ton lasse, je ne comprenais plus grand-chose mais, est-ce réellement important de le comprendre ? Je laissais simplement couler & les laissais dans leur conversation qui parlait de moi mais, pourtant il n’était pas utile que je m’y joigne. « Quoi ? Et tu couches avec ? Vilaine fille. » Cette remarque exaspéra un peu plus mon ange, ses sourcils étaient désormais froncé & l’idée qu’ils puissent croire qu’on couche ensemble la gênait apparemment. C’était étrange pour moi, tout du moins nouveau, non pas que je n’aimais pas qu’elle soit gênait par ça, il n’y aurait rien de gênant si c’était vrai. Mais, ce n’était pas le cas & elle avait toujours était la première à se moquer du regard des autres, seulement là il semblait que c’était important. A ses yeux tout de moins car au miens rien n’avait changé, les gens pouvaient penser ce qu’ils voulaient je m’en moquais toujours, la vérité n’était pas là de toute manière. « Victoria, arrête … » La conversation ne me semblait pas destiné, reprenant mes couverts je recommençais à manger tranquillement ma bouillabaisse qui s’était considérablement refroidit durant ce court laps de temps. Relevant de nouveau la tête, je vis Justin se pencher de nouveau vers Cassandra pour lui demander quelque chose qui échappa à mes oreilles. D’un seul coup les conversations des autres clients étaient devenus plus bruyantes, de toute façon je n’avais plus vraiment envie de savoir ce qu’il venait de lui proposer même si je compris clairement le non qu’exprimait la française. En quelques secondes le monde semblait avoir basculé, tout était devenu bizarre & quand Cassie reprit ma main pour me la serrer un peu plus fort, je ne bougeais pas mon regard préférant soudainement observer un point imaginaire de la pièce. Pourtant ignorer la confusion totale de mon cerveau était difficile mais y remédier était encore plus difficile, surtout quand je mourrais d’envie de me perdre dans les yeux de Cassandra & que Victoria ne semblait pas avoir comprit mon refus.
Après un petit soupire, je lançais un petit regard vers la délicieuse blonde qui se trouvait en face de moi & lui adressait également un sourire. Je n’étais pas fâché, ni même en colère contre qui que se soit mais, je n’aimais pas ne rien comprendre & l’héroïne m’avait également un peu refroidit il fallait l’avouer. La jambe de Cassandra contre la mienne se fit un peu plus pressante, j’accentuais à mon tour ce contacte mais, ne changeait pas de visage, il s’agissait là d’une conversation silencieuse & physique que nous seul pouvait comprendre. « Alors, Tyler, non seulement tu couches avec notre Cassandra, mais en plus, tu as la chance d’être invité à Paris, par ses soins ? Ce n’est pas donné à tout le monde. Cassie a des secrets, bien enfouis au cœur de notre capitale, vous devez être très proches pour qu’elle te fasse ainsi confiance. » Le faisait-il exprès ? Mon ange évita mon regard, elle semblait plus distante mais, ses pieds disaient le contraire. Ce soir était une leçon pour perdre quelqu’un en quelques secondes. Je ne pu retenir un soupire blasé en l’entendant pourtant il me donnait là une parfaite raison de me montrer clair & c’est le pied de Victoria qui suivait le même exemple que mon amie qui me donna envie d’être encore plus clair. « Désolé mais, là je crois que je vais mettre les choses au point. » Un air sérieux envahit mon visage. « Premièrement, Victoria tu es horriblement sexy mais, & le mais est très important, je ne coucherais pas avec toi ce soir alors tu peux enlever ton pied. » Il n’était pas dans mes habitudes d’être aussi sec cependant il y avait certaines choses qui me faisaient craquer & là je ne pouvais que l’être. « Deuxièmement, Cassandra & moi ne couchons pas ensemble, cela peut vous sembler bizarre pourtant c’est bien le cas. Pour finir, Justin si tu veux mon avis quand une fille te dit non, c’est non. Quand elle te dit non deux fois laisses réellement tombé, à la troisième c’est moi qui devrait t’expliquer le principe d’un refus. » Ma diplomatie habituelle avait complètement disparu, je n’avais pas envie de me tuer à expliquer quelques choses à deux personnes qui ne voulaient rien entendre. Justin n’apprécia pas le passage où je lui disais clairement que je n’hésiterais pas à lui faire comprendre le non de mon amie, bien au contraire, il se leva légèrement & me fixa dans les yeux prêt à réagir au moindre mouvement suspect de ma part. Son attitude me sembla pathétique, je lançais un regard désolé à Cassandra, j’étais désolé de mon attitude, de la manière dont je venais de plomber l’ambiance en quelques secondes mais, il m’avait été impossible de me retenir. « Si vous voulez bien m’excuser » Ma baguette était prête à être utilisé devant les moldus de ce restaurant si Justin avait un geste déplacé, me relevant précipitamment je me dirigeais directement vers l’accueil où je réglais l’addition avant que mon amie le fasse & je laissais également assez pour un éventuel futur dessert, sinon il s’agirait là d’un magnifique pourboire. Mais, au lieu de revenir sur mes pas je continuais tout droit pour revenir à l’air pur. La tour Eiffel me faisait face dans toute sa grandeur & je l’admirais en m’allumant une cigarette qui avait pour but de me rendre plus aimable peut-être. Me rappelant que je venais de laisser Cassandra sans une situation bien délicate, j’écrasais sans aucune douceur mon mégot par terre nullement calmais & me décidais à revenir sur mes pas pour retrouver la seule personne avec qui j’avais envie de passer un week-end en ce moment. J’espérais de tout mon être n’avoir pas froissé celle qui comptait à mes yeux, je ne voulais pas qu’elle m’en veuille pour ma réaction, je ne pouvais imaginer cette possibilité de première dispute.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Mar 16 Mar 2010 - 22:00
Je n’aurais pas du, fuir ainsi le regard de mon ami, mais j’avais tellement honte de mon passé, qu’avouer devant mes amis que nous avions déjà couché ensemble, pouvait donner à Tyler une réputation à peu près aussi bonne que celle que j’avais. Les hommes respectables ne couchent pas avec les junkies, et je ne voulais pas dés lors, coller l’étiquette d’homme de mauvaise réputation sur le font de Tyler, non, je tenais bien trop à lui pour cela. Je connaissais parfaitement le trio diabolique qui s’était incrusté à notre table. En quelques mots, ils pouvaient répandre toutes les rumeurs possibles et inimaginables dans tous les bas fonds de la société parisienne. Ils me connaissaient bien trop, ou du moins, ils connaissaient la Cassandra que j’étais autrefois. Je pensais valoir un peu mieux aujourd’hui, mais après tout, j’avais trompé l’homme que j’aimais avec un autre, sous l’influence de l’alcool. Je n’avais pas vraiment changé, au fond. Aux mots de Justin, je remarquai que Tyler était de plus en plus énervé. Il fallait savoir que Justin n’était pas du genre à se taire, et aimant taquiner les gens, même ceux qu’il ne connaissait que très peu. Il avait une curiosité malsaine et une ironie mordante, en quelques mots il pouvait détruire toute une vive, car sa grandiloquence avait fait bien des victimes. Je tentais désespérément d’apaiser mon bel anglais en pressant doucement mon pied contre sa jambe, la caressant doucement de ma cheville osseuse, en vain, je le sentais de plus en plus agité, et savais que lui non plus, il n’était pas du genre à se taire. Justin ne savait pas qu’il venait de tomber sur un adversaire sa taille, peut être même supérieur, car Tyler, en plus d’avoir la grandiloquence, connaissait quelques moyens fort persuasifs pour calmer les ardeurs d’un homme trop entreprenant. Justin n’avait jamais été très doué en magie, et on l’avait même soupçonné longtemps d’être un cracmol, à son plus grand désarroi, lui qui venait d’une famille de sang pur.
« Désolé mais, là je crois que je vais mettre les choses au point. »
Je baissai les yeux sur mon assiette de Ratatouille pour me retenir de rire. La situation n’était pas drôle, elle était même plutôt conflictuelle, mais j’aimais voir Tyler sortir de ses gonds de temps en temps, car, si ce n’était jamais contre moi, je le trouvais particulièrement beau, avec une lueur de défit dans le regard. Je relevai les yeux vers Justin, qui semblait surpris d’entendre Tyler prendre la parole avec cette voix sérieuse, et même Kirill sembla s’intéresser à la conversation, et sortit enfin de sa léthargie. La première à qui mon beau brun ténébreux s’adressa fut Victoria, qui n’en pouvait plus d’offrir son décolleté à la vue de Tyler, et de lui lancer des regards langoureux sans la moindre retenu. « Premièrement, Victoria tu es horriblement sexy mais, & le mais est très important, je ne coucherais pas avec toi ce soir alors tu peux enlever ton pied. », je sentis Victoria s’agiter sous la table et retirer son pied de la jambe de Tyler, qui fut dés lors ma propriété. J’en profitai pour me l’accaparer un peu plus, avant de jeter un coup d’œil à Vic’ qui s’était visiblement offusquée, puis qu’elle s’écarta légèrement de Tyler et s’accouda à la table avant d’attaque son plat qu’elle n’avait pas encore touché et de soupirer d’un air las. « Deuxièmement, Cassandra & moi ne couchons pas ensemble, cela peut vous sembler bizarre pourtant c’est bien le cas. Pour finir, Justin si tu veux mon avis quand une fille te dit non, c’est non. Quand elle te dit non deux fois laisse réellement tombé, à la troisième c’est moi qui devrait t’expliquer le principe d’un refus. », je levais les yeux vers Tyler, d’un air sceptique. Je le savais diplomate, mais il semblait bien remonté, pour ainsi menacer quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Je lui fus reconnaissante cependant de déclarer que nous ne couchions pas ensemble, mais une fois encore, je me répétais, c’était pour lui maintenir une réputation relativement saine. Justin, dont la fierté venait d’être touchée, se leva doucement sur la table, dans une posture menaçante. Je posais une main sur la sienne et lui assignais d’un regard de se calmer et de se rasseoir au plus vite, s’il ne voulait pas avoir à faire à moi : il était hors de question qu’il ne fasse que menacer mon meilleur ami, sous mes yeux qui plus est. Ce dernier me lança un regard désolé, avant de se lever. « Si vous voulez bien m’excuser », il quitta la table et se dirigea vers l’accueil sans me jeter un seul coup d’œil. Je le vis payer l’addition, et me sentis submergée par une vague de rage. Mes amis étaient allés bien trop loin. Je leur jetai à chacun un regard haineux.
« Vous ne changerez jamais…
Oh, arrête. Ton british ne sait pas s’amuser.
S’amuser ? Mais Vic’, tu ne peux pas le forcer à coucher avec toi ! »
Je devais néanmoins avouer que je n’étais pas encline à laisser mon ami coucher avec une femme comme Victoria, qui n’était ni plus ni moins qu’une mangeuse d’hommes. J’étais en colère contre chacun d’entre eux, et étais bien décidée à leur dire à tous leurs quatre vérités. Ce que je fis d’ailleurs, m’emportant avec rage, même contre Kirill, qui m’agaçait à ne pas dire un mot. Ils étaient pires que ceux que j’avais connu, quelques années plutôt. Je me tournai doucement et n’aperçu pas Tyler qui avait du sortir. J’avais peur qu’il ne parte et me laisse seule, et je ne voulais rien d’autre que de passer toute ma soirée avec lui, main dans la main, à partager une glace ou n’importe quoi d’autre. « A vingt piges, ils sont tous suceptibles. », déclara calmement Justin de sa voix grave, avant de repasser une main autour de mes épaules. Lasse, je le repoussai doucement, avant de me lever à mon tour et de les regarder tour à tour. « Vous n’êtes que des junkies », crachais-je avec venimosité avant de me retourner et de me retrouver face au torse de Tyler. Il était rentré, j’étais rassurée. Je levais les yeux vers lui et lui adressai un regard désolé et pourtant infiniment tendre. Avec douceur, je glissai doucement mes doigts vers sa main dont je m’emparai et, me retournant vers les trois autres, je murmurai avec froideur. « Bonne soirée », puis j’entraînai Tyler vers la sortie, et me laissai envahir par l’air frais parisien. Je frissonnai et me collai un peu à Tyler avant de plonger mon regard dans le sien et de me hisser sur le pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue parfumée de mon ami.
« Je suis vraiment désolée… Si j’avais su, je ne les aurais pas laissé s’incruster à notre table. Me pardonneras-tu ? »
J’espérai que oui. Mes yeux, emplis de regrets, se plongèrent avec douceur dans ceux de mon ami, tandis que je jouais nerveusement avec sa main. Je me serrai doucement contre lui et, à la recherche d’une étreinte, passais doucement mes mains derrière son dos pour les nicher dans le creux de ses reins. Sa chaleur humaine vint me réchauffer doucement, et je me laissai transporter par son odeur et sa respiration paisible. Relevant le bout de mon nez, je murmurais. « Tu sais, j’étais un peu comme ça avant… Je ne valais pas vraiment mieux, déclarais-je avec conviction. Laissant un silence de quelques secondes, je repris. Rentrons… Nous te trouverons bien une jolie française sur la route. »
Ma dernière phrase était bien sûr pour le taquiner un peu, mais je ne voulais pas le laisser ruminer la douleur qu’avait occasionnée sa rupture avec Riley. Il lui fallait s’amuser, et pour cela, rien de mieux qu’une jolie jeune femme pour lui montrer les joies de Paris.
« Désolé mais, là je crois que je vais mettre les choses au point. »
Je baissai les yeux sur mon assiette de Ratatouille pour me retenir de rire. La situation n’était pas drôle, elle était même plutôt conflictuelle, mais j’aimais voir Tyler sortir de ses gonds de temps en temps, car, si ce n’était jamais contre moi, je le trouvais particulièrement beau, avec une lueur de défit dans le regard. Je relevai les yeux vers Justin, qui semblait surpris d’entendre Tyler prendre la parole avec cette voix sérieuse, et même Kirill sembla s’intéresser à la conversation, et sortit enfin de sa léthargie. La première à qui mon beau brun ténébreux s’adressa fut Victoria, qui n’en pouvait plus d’offrir son décolleté à la vue de Tyler, et de lui lancer des regards langoureux sans la moindre retenu. « Premièrement, Victoria tu es horriblement sexy mais, & le mais est très important, je ne coucherais pas avec toi ce soir alors tu peux enlever ton pied. », je sentis Victoria s’agiter sous la table et retirer son pied de la jambe de Tyler, qui fut dés lors ma propriété. J’en profitai pour me l’accaparer un peu plus, avant de jeter un coup d’œil à Vic’ qui s’était visiblement offusquée, puis qu’elle s’écarta légèrement de Tyler et s’accouda à la table avant d’attaque son plat qu’elle n’avait pas encore touché et de soupirer d’un air las. « Deuxièmement, Cassandra & moi ne couchons pas ensemble, cela peut vous sembler bizarre pourtant c’est bien le cas. Pour finir, Justin si tu veux mon avis quand une fille te dit non, c’est non. Quand elle te dit non deux fois laisse réellement tombé, à la troisième c’est moi qui devrait t’expliquer le principe d’un refus. », je levais les yeux vers Tyler, d’un air sceptique. Je le savais diplomate, mais il semblait bien remonté, pour ainsi menacer quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Je lui fus reconnaissante cependant de déclarer que nous ne couchions pas ensemble, mais une fois encore, je me répétais, c’était pour lui maintenir une réputation relativement saine. Justin, dont la fierté venait d’être touchée, se leva doucement sur la table, dans une posture menaçante. Je posais une main sur la sienne et lui assignais d’un regard de se calmer et de se rasseoir au plus vite, s’il ne voulait pas avoir à faire à moi : il était hors de question qu’il ne fasse que menacer mon meilleur ami, sous mes yeux qui plus est. Ce dernier me lança un regard désolé, avant de se lever. « Si vous voulez bien m’excuser », il quitta la table et se dirigea vers l’accueil sans me jeter un seul coup d’œil. Je le vis payer l’addition, et me sentis submergée par une vague de rage. Mes amis étaient allés bien trop loin. Je leur jetai à chacun un regard haineux.
« Vous ne changerez jamais…
Oh, arrête. Ton british ne sait pas s’amuser.
S’amuser ? Mais Vic’, tu ne peux pas le forcer à coucher avec toi ! »
Je devais néanmoins avouer que je n’étais pas encline à laisser mon ami coucher avec une femme comme Victoria, qui n’était ni plus ni moins qu’une mangeuse d’hommes. J’étais en colère contre chacun d’entre eux, et étais bien décidée à leur dire à tous leurs quatre vérités. Ce que je fis d’ailleurs, m’emportant avec rage, même contre Kirill, qui m’agaçait à ne pas dire un mot. Ils étaient pires que ceux que j’avais connu, quelques années plutôt. Je me tournai doucement et n’aperçu pas Tyler qui avait du sortir. J’avais peur qu’il ne parte et me laisse seule, et je ne voulais rien d’autre que de passer toute ma soirée avec lui, main dans la main, à partager une glace ou n’importe quoi d’autre. « A vingt piges, ils sont tous suceptibles. », déclara calmement Justin de sa voix grave, avant de repasser une main autour de mes épaules. Lasse, je le repoussai doucement, avant de me lever à mon tour et de les regarder tour à tour. « Vous n’êtes que des junkies », crachais-je avec venimosité avant de me retourner et de me retrouver face au torse de Tyler. Il était rentré, j’étais rassurée. Je levais les yeux vers lui et lui adressai un regard désolé et pourtant infiniment tendre. Avec douceur, je glissai doucement mes doigts vers sa main dont je m’emparai et, me retournant vers les trois autres, je murmurai avec froideur. « Bonne soirée », puis j’entraînai Tyler vers la sortie, et me laissai envahir par l’air frais parisien. Je frissonnai et me collai un peu à Tyler avant de plonger mon regard dans le sien et de me hisser sur le pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue parfumée de mon ami.
« Je suis vraiment désolée… Si j’avais su, je ne les aurais pas laissé s’incruster à notre table. Me pardonneras-tu ? »
J’espérai que oui. Mes yeux, emplis de regrets, se plongèrent avec douceur dans ceux de mon ami, tandis que je jouais nerveusement avec sa main. Je me serrai doucement contre lui et, à la recherche d’une étreinte, passais doucement mes mains derrière son dos pour les nicher dans le creux de ses reins. Sa chaleur humaine vint me réchauffer doucement, et je me laissai transporter par son odeur et sa respiration paisible. Relevant le bout de mon nez, je murmurais. « Tu sais, j’étais un peu comme ça avant… Je ne valais pas vraiment mieux, déclarais-je avec conviction. Laissant un silence de quelques secondes, je repris. Rentrons… Nous te trouverons bien une jolie française sur la route. »
Ma dernière phrase était bien sûr pour le taquiner un peu, mais je ne voulais pas le laisser ruminer la douleur qu’avait occasionnée sa rupture avec Riley. Il lui fallait s’amuser, et pour cela, rien de mieux qu’une jolie jeune femme pour lui montrer les joies de Paris.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Sam 20 Mar 2010 - 16:19
L’air frais n’avait absolument aucun effet sur moi, même la cigarette n’avait pas réussit à me calmer. Ma réaction avait été impulsive, sans aucun doute trop impulsive. Le fait qu’ils soient droguée n’avait aucune importance, je m’en moquais royalement, non ce que je n’avais pas apprécié c’était l’insistance de Justin & de Victoria qui avaient décidé de nous mettre Cassandra & moi dans leur lit qui m’avait poussé à bout. L’ironie est également une des choses que je préfère mais, il faut savoir l’utiliser, le mettre au bon moment, le doser juste comme il faut. Or Justin se trouvait bien loin de cette maitrise & quand il l’utilisait il ne faisait que m’énerver un peu plus, sans compter qu’il devenait de plus en plus lourd en affirmant que Cassandra & moi couchions ensemble. Je n’aurais pas dû m’énerver, je n’aurais jamais dû réagir comme ça, ce n’est pas ainsi que l’on se comporte lors d’un diner ou d’une soirée. Normalement même si on est énervé, on se tait & on fait bonne figure avec un petit sourire qui donne bonne impression même s’il est faux mais, là je n’avais pas réussit à me retenir. Je n’avais pas eu envie d’appliquer les années de soirées ennuyantes que j’avais à mon actif, quand je suis avec Cassandra je n’ai pas besoin d’être quelqu’un d’autre, je n’ai pas besoin de mentir en portant un masque. Peut-être que j’aurais dû en mettre un ce soir, accepter les avances de Victoria & lui expliquer calmement la situation une fois que nous aurions été tout les deux, j’aurais sans doute dû également laisser Justin faire son petit numéro au près de mon ange mais, il n’y avait là que des peut-être. Malheureusement je n’en avais fait qu’à ma tête & j’avais probablement gâché la soirée de Cassandra, elle venait tout de même de retrouver des amis à elle, Paris était sa ville & je n’avais absolument pas le droit de me comporter ainsi.
Lançant un dernier regard vers la tour Eiffel habillé de ses plus beaux habits, je faisais marcher mon cerveau à cent à l’heure, il fallait que je trouve un moyen de me faire pardonner mon attitude des plus égoïstes. Comme avait dit St Exupéry « Voyez-vous dans la vie, il n'y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions les suivent. » Il n’y avait aucune solution à mon problème mais, je pouvais toujours faire en sorte de trouver quelque chose qui ferait arriver la solution de mon problème avec. Oubliant complètement le trio qui s’était rajouté à nous ce soir, je rentrais de nouveau dans le restaurant pour me diriger directement vers l’accueil, je n’avais que l’idée de faire sourire la française pour l’instant & c’était la seule chose importante pour moi. En regardant brièvement vers notre table je remarquais sans difficulté que la situation semblait tendue, Cassandra était en train de s’agiter sur sa chaise. Ce petit spectacle me donna un peu plus envie de me faire pardonner au près de ma douce, me tournant alors vers la jeune femme qui occupait l’accueil, je lui lançais un petit sourire charmeur avant d’engager la conversation en anglais avec le petit espoir qu’elle me comprendrait. La chance ne m’avait peut-être pas abandonné puisqu’elle parlait parfaitement ma langue natale, c’est toujours avec ce petit sourire que j’accentuais bien souvent d’un rire que je lui expliquais ma situation actuelle & mon envie de me rattraper au près d’une amie qui était réellement important à mes yeux. A force de négociation, de sourire en coin & à l’aide d’une petite somme d’argent moldu j’arrivais enfin à la convaincre de livrer un peu de chacun des plats qu’il y avait sur la carte à notre hôtel, avec en bonus quelques desserts. Avant de retourner à ma table, je lui donnais tout de même le nom de l’hôtel qu’elle m’affirma connaître ainsi que le numéro de notre chambre en plus de mon nom si elle avait un problème à l’entrée de celui-ci, elle me donna également un petit bout de papier sur lequel était écrit quelques numéros qui ne rimait pas à grand-chose selon moi mais, qui devait avoir une signification puisque lorsque je la remercia & lui dit au revoir, elle me lança un grand sourire. Peut-être que je me trompais & qu’il n’y avait là que de la gentillesse, je ne savais pas trop, en tout cas je me dirigeais à grand pas vers notre table où les esprits s’échauffaient de plus en plus.
« Vous n’êtes que des junkies » Je ne l’avais jamais entendu parler ainsi à quelqu’un, elle avait utilisé un ton très dur qui contrastait avec la douceur que je lui connaissais d’habitude. Se retournant sans attendre après la fin de sa phrase, elle me fit face. Semblant au départ surprise puis rassurée, elle leva les yeux doucement vers les miens pour s’y ancrer. La tendresse qui se dégageait de ma douce me rassura & m’enleva la boule que j’avais au ventre, elle ne m’en voulait pas mais, c’était bien pire, elle était désolé elle. Je lui lançais un regard surpris ne comprenant pas bien la situation, elle n’avait pas a être désolé, c’était moi qui avait merdé, elle avait été parfaite. Descendant doucement ma main, je l’attrapais avec une douceur infinie & me perdais de nouveau dans son regard que j’aimais tant. « Bonne soirée » Je n’eu pas le temps de réagir que déjà elle m’entrainait déjà dehors où l’air frais nous fit frissonner. Son regard se perdit de nouveau dans le mien, enlevant ma main de la sienne je l’a prit dans mes bras alors qu’elle déposait un baiser sur ma joue, je laissais alors son parfum sucrée envahir mes poumons & m’en délectais pleinement. « Je suis vraiment désolée… Si j’avais su, je ne les aurais pas laissé s’incruster à notre table. Me pardonneras-tu ? »
Sa phrase fut le retour à la réalité, elle s’en voulait de les avoir invités à notre table. Mais, pourquoi donc s’en voulait-elle ? Je n’aurais pas dû réagir ainsi, c’était entièrement de ma faute, elle n’avait rien à voir avec le fiasco de ce début de soirée. Surpris par sa phrase, je m’éloignais légèrement de mon ange qui recommença à jouer nerveusement avec ma main, touchant chacun de mes doigts, essayant d’y trouver un certain réconfort. J’arrêtais son geste bien rapidement en lui prenant sa main & en lui caressant sa paume dans un geste que je voulais réconfortant, me rapprochant de nouveau d’elle je ne pouvais la laisser s’imaginer pareil sottise. Comme s’il était possible qu’elle soit à l’origine de sa dispute avec ses amis, je me demandais où elle avait pu chercher cette idée. Ma main libre vint se placer naturellement en bas de son dos, celle-ci commença une danse en remontant & descendant le long de sa colonne vertébrale. « Arrêtes, s’il te plait arrêtes. Tu n’es en rien responsable de ce qui s’est passé. C’est de ma faute, entièrement de ma faute, je n’aurais jamais dû réagir ainsi & c’est à moi de me faire pardonner, pas à toi. » Déposant un baiser furtif sur son front je profitais de ce moment où tout était simple. Il n’y avait là rien de bien compliqué entre nous, nous profitions simplement de l’instant présent mais, surtout de la présence de l’autre. Cette simplicité qui s’était instauré entre nous était des plus plaisante & c’était sans aucun doute ce qui nous avait permit d’être amant puis ami. Notre relation avait évolué de manière naturelle, nous ne nous étions pas posé un million de questions plus compliquées les unes que les autres, nous avions laissé les choses se faire pour tout dire. « Tu sais, j’étais un peu comme ça avant… Je ne valais pas vraiment mieux.» Elle avait dit ça d’un ton convaincu, comme si elle était persuadée qu’elle n’avait pas valu mieux qu’eux. Je n’étais pas d’accord, peut-être parce qu’il s’agissait de mon amie & que je ne pouvais pas me l’imaginer comme Victoria, Justin ou Kirill, peut-être aussi parce qu’il s’agissait de son passé & qu’aujourd’hui elle était bien différente. Cassandra n’était plus comme eux, elle n’était pas une droguée, une catin qui sautait sur tout ce qui bougeait, non elle était à des millions de kilomètre d’eux & pour moi c’était le aujourd’hui qui était le plus important, le passé est passé & on ne peut pas le modifier malheureusement. Aux bouts de quelques secondes, elle reprit tout de même la parole. « Rentrons… Nous te trouverons bien une jolie française sur la route. »
Affichant toujours un petit sourire amusait, je laissais ma main dans la sienne. Pourtant je n’avais pas prévue de la laisser dans l’erreur, nous ne me trouverons pas une jolie française sur le chemin du retour, comme nous ne lui trouverons pas un joli français. « Intéressant mais, si tu valais mieux qu’eux puisque tu as réussit à t’en sortir toi … & Puis c’est du passé, on passe tous par des moments dur qui nous amène à changer. » Je renforçais mon sourire & profitais de l’air frais parisien. Moi aussi j’avais ressemblé à Justin ce soir, prêt à tout pour mettre une fille dans mon lit, sûrement drogué la plus part du temps & un vrai con quand je ne l’étais pas. Mais, c’était du passé justement & je préférais me dire qu’aujourd’hui je m’étais amélioré, devant quelqu’un d’autre. La grande différence était aussi que lui était toujours à ce point de sa vie alors que moi j'avais changé mais, c'était un triste constat pour lui, pas pour moi. « Pas besoin de me trouver une jolie française au faite. J’en ai déjà trouvé une & c’est bizarre … C’est toi avec qui j’ai envie de passer la soirée. » Enlevant ma main de la sienne, j’enroulais mon bras autour de son épaule pour être encore un peu plus près d’elle. Je la laissais nous conduire dans les rues parisiennes qu’elle connaissait bien mieux que moi, il ne servait à rien de nous perdre dans cette immense ville après tout. Profitant de ce que je voyais, je regardais tout de même les vitrines des différents magasins qui étaient non loin de nous dans l’espoir de trouver quelque chose à acheter à la jolie française. Après tout je lui devais toujours un cadeau pour fêter nos trois ans d’amitiés, si je ne trouvais pas ce soir, je trouverais bien demain & dans le pire des cas je trouverais quelque chose avant de partir mais, l’idée de ne rien lui offrir en retour était à oublié, le bijou qu’elle m’avait offert régnait humblement sur mon poignet. Ce n’est que quinze minute plus tard que nous passâmes enfin la porte de notre chambre, ne la lâchant toujours pas je me laissais tomber sur l’immense canapé dont nous disposions & gardant toujours sa main dans la mienne, je forçais légèrement ce geste pour qu’elle tombe à son tour sur le canapé. J’étais bien ainsi, mon ange dans mes bras, dans une ville qui m’était inconnu & attirante à la fois. Soupirant lentement, je laissais l’exquise odeur de Cassandra venir titiller mon nez avant de lui murmurer. « Apprends-moi à parler ta langue s’il te plait. » C’était une simple demande qu’elle pouvait bien évidemment refuser si elle le désirait mais, disons que j’avais envie de connaitre ne serais-ce que deux ou trois mots dans sa langue natale. De toute façon même si elle venait à me dire non, je ne lui en voudrais pas & d'ici dix minutes le repas qui devait nous être livré seraient là pour remplir nos estomacs de la délicieuse nourriture dont nous avions pu profiter pleinement tout à l'heure par ma faute.
Lançant un dernier regard vers la tour Eiffel habillé de ses plus beaux habits, je faisais marcher mon cerveau à cent à l’heure, il fallait que je trouve un moyen de me faire pardonner mon attitude des plus égoïstes. Comme avait dit St Exupéry « Voyez-vous dans la vie, il n'y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions les suivent. » Il n’y avait aucune solution à mon problème mais, je pouvais toujours faire en sorte de trouver quelque chose qui ferait arriver la solution de mon problème avec. Oubliant complètement le trio qui s’était rajouté à nous ce soir, je rentrais de nouveau dans le restaurant pour me diriger directement vers l’accueil, je n’avais que l’idée de faire sourire la française pour l’instant & c’était la seule chose importante pour moi. En regardant brièvement vers notre table je remarquais sans difficulté que la situation semblait tendue, Cassandra était en train de s’agiter sur sa chaise. Ce petit spectacle me donna un peu plus envie de me faire pardonner au près de ma douce, me tournant alors vers la jeune femme qui occupait l’accueil, je lui lançais un petit sourire charmeur avant d’engager la conversation en anglais avec le petit espoir qu’elle me comprendrait. La chance ne m’avait peut-être pas abandonné puisqu’elle parlait parfaitement ma langue natale, c’est toujours avec ce petit sourire que j’accentuais bien souvent d’un rire que je lui expliquais ma situation actuelle & mon envie de me rattraper au près d’une amie qui était réellement important à mes yeux. A force de négociation, de sourire en coin & à l’aide d’une petite somme d’argent moldu j’arrivais enfin à la convaincre de livrer un peu de chacun des plats qu’il y avait sur la carte à notre hôtel, avec en bonus quelques desserts. Avant de retourner à ma table, je lui donnais tout de même le nom de l’hôtel qu’elle m’affirma connaître ainsi que le numéro de notre chambre en plus de mon nom si elle avait un problème à l’entrée de celui-ci, elle me donna également un petit bout de papier sur lequel était écrit quelques numéros qui ne rimait pas à grand-chose selon moi mais, qui devait avoir une signification puisque lorsque je la remercia & lui dit au revoir, elle me lança un grand sourire. Peut-être que je me trompais & qu’il n’y avait là que de la gentillesse, je ne savais pas trop, en tout cas je me dirigeais à grand pas vers notre table où les esprits s’échauffaient de plus en plus.
« Vous n’êtes que des junkies » Je ne l’avais jamais entendu parler ainsi à quelqu’un, elle avait utilisé un ton très dur qui contrastait avec la douceur que je lui connaissais d’habitude. Se retournant sans attendre après la fin de sa phrase, elle me fit face. Semblant au départ surprise puis rassurée, elle leva les yeux doucement vers les miens pour s’y ancrer. La tendresse qui se dégageait de ma douce me rassura & m’enleva la boule que j’avais au ventre, elle ne m’en voulait pas mais, c’était bien pire, elle était désolé elle. Je lui lançais un regard surpris ne comprenant pas bien la situation, elle n’avait pas a être désolé, c’était moi qui avait merdé, elle avait été parfaite. Descendant doucement ma main, je l’attrapais avec une douceur infinie & me perdais de nouveau dans son regard que j’aimais tant. « Bonne soirée » Je n’eu pas le temps de réagir que déjà elle m’entrainait déjà dehors où l’air frais nous fit frissonner. Son regard se perdit de nouveau dans le mien, enlevant ma main de la sienne je l’a prit dans mes bras alors qu’elle déposait un baiser sur ma joue, je laissais alors son parfum sucrée envahir mes poumons & m’en délectais pleinement. « Je suis vraiment désolée… Si j’avais su, je ne les aurais pas laissé s’incruster à notre table. Me pardonneras-tu ? »
Sa phrase fut le retour à la réalité, elle s’en voulait de les avoir invités à notre table. Mais, pourquoi donc s’en voulait-elle ? Je n’aurais pas dû réagir ainsi, c’était entièrement de ma faute, elle n’avait rien à voir avec le fiasco de ce début de soirée. Surpris par sa phrase, je m’éloignais légèrement de mon ange qui recommença à jouer nerveusement avec ma main, touchant chacun de mes doigts, essayant d’y trouver un certain réconfort. J’arrêtais son geste bien rapidement en lui prenant sa main & en lui caressant sa paume dans un geste que je voulais réconfortant, me rapprochant de nouveau d’elle je ne pouvais la laisser s’imaginer pareil sottise. Comme s’il était possible qu’elle soit à l’origine de sa dispute avec ses amis, je me demandais où elle avait pu chercher cette idée. Ma main libre vint se placer naturellement en bas de son dos, celle-ci commença une danse en remontant & descendant le long de sa colonne vertébrale. « Arrêtes, s’il te plait arrêtes. Tu n’es en rien responsable de ce qui s’est passé. C’est de ma faute, entièrement de ma faute, je n’aurais jamais dû réagir ainsi & c’est à moi de me faire pardonner, pas à toi. » Déposant un baiser furtif sur son front je profitais de ce moment où tout était simple. Il n’y avait là rien de bien compliqué entre nous, nous profitions simplement de l’instant présent mais, surtout de la présence de l’autre. Cette simplicité qui s’était instauré entre nous était des plus plaisante & c’était sans aucun doute ce qui nous avait permit d’être amant puis ami. Notre relation avait évolué de manière naturelle, nous ne nous étions pas posé un million de questions plus compliquées les unes que les autres, nous avions laissé les choses se faire pour tout dire. « Tu sais, j’étais un peu comme ça avant… Je ne valais pas vraiment mieux.» Elle avait dit ça d’un ton convaincu, comme si elle était persuadée qu’elle n’avait pas valu mieux qu’eux. Je n’étais pas d’accord, peut-être parce qu’il s’agissait de mon amie & que je ne pouvais pas me l’imaginer comme Victoria, Justin ou Kirill, peut-être aussi parce qu’il s’agissait de son passé & qu’aujourd’hui elle était bien différente. Cassandra n’était plus comme eux, elle n’était pas une droguée, une catin qui sautait sur tout ce qui bougeait, non elle était à des millions de kilomètre d’eux & pour moi c’était le aujourd’hui qui était le plus important, le passé est passé & on ne peut pas le modifier malheureusement. Aux bouts de quelques secondes, elle reprit tout de même la parole. « Rentrons… Nous te trouverons bien une jolie française sur la route. »
Affichant toujours un petit sourire amusait, je laissais ma main dans la sienne. Pourtant je n’avais pas prévue de la laisser dans l’erreur, nous ne me trouverons pas une jolie française sur le chemin du retour, comme nous ne lui trouverons pas un joli français. « Intéressant mais, si tu valais mieux qu’eux puisque tu as réussit à t’en sortir toi … & Puis c’est du passé, on passe tous par des moments dur qui nous amène à changer. » Je renforçais mon sourire & profitais de l’air frais parisien. Moi aussi j’avais ressemblé à Justin ce soir, prêt à tout pour mettre une fille dans mon lit, sûrement drogué la plus part du temps & un vrai con quand je ne l’étais pas. Mais, c’était du passé justement & je préférais me dire qu’aujourd’hui je m’étais amélioré, devant quelqu’un d’autre. La grande différence était aussi que lui était toujours à ce point de sa vie alors que moi j'avais changé mais, c'était un triste constat pour lui, pas pour moi. « Pas besoin de me trouver une jolie française au faite. J’en ai déjà trouvé une & c’est bizarre … C’est toi avec qui j’ai envie de passer la soirée. » Enlevant ma main de la sienne, j’enroulais mon bras autour de son épaule pour être encore un peu plus près d’elle. Je la laissais nous conduire dans les rues parisiennes qu’elle connaissait bien mieux que moi, il ne servait à rien de nous perdre dans cette immense ville après tout. Profitant de ce que je voyais, je regardais tout de même les vitrines des différents magasins qui étaient non loin de nous dans l’espoir de trouver quelque chose à acheter à la jolie française. Après tout je lui devais toujours un cadeau pour fêter nos trois ans d’amitiés, si je ne trouvais pas ce soir, je trouverais bien demain & dans le pire des cas je trouverais quelque chose avant de partir mais, l’idée de ne rien lui offrir en retour était à oublié, le bijou qu’elle m’avait offert régnait humblement sur mon poignet. Ce n’est que quinze minute plus tard que nous passâmes enfin la porte de notre chambre, ne la lâchant toujours pas je me laissais tomber sur l’immense canapé dont nous disposions & gardant toujours sa main dans la mienne, je forçais légèrement ce geste pour qu’elle tombe à son tour sur le canapé. J’étais bien ainsi, mon ange dans mes bras, dans une ville qui m’était inconnu & attirante à la fois. Soupirant lentement, je laissais l’exquise odeur de Cassandra venir titiller mon nez avant de lui murmurer. « Apprends-moi à parler ta langue s’il te plait. » C’était une simple demande qu’elle pouvait bien évidemment refuser si elle le désirait mais, disons que j’avais envie de connaitre ne serais-ce que deux ou trois mots dans sa langue natale. De toute façon même si elle venait à me dire non, je ne lui en voudrais pas & d'ici dix minutes le repas qui devait nous être livré seraient là pour remplir nos estomacs de la délicieuse nourriture dont nous avions pu profiter pleinement tout à l'heure par ma faute.
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Re: Hello my sunshine.
Sam 20 Mar 2010 - 23:09
J’aimais cette simplicité. Non, en réalité, j’aimais Tyler. Vous ne pouvez pas comprendre, ce lien unique qui nous unissait. C’était à la fois passionné et platonique, fraternel et pourtant incestueux. C’était une complicité si présente qu’elle en était malsaine aux yeux des autres, et vitale à nos propres yeux. Bien sur, que nous aurions pu passer pour un couple, dans les rues parisiennes. Je ne pouvais me résoudre à marcher à côté de lui sans avoir un seul contact. Il me fallait toujours avoir sa main dans la mienne, ou bien mon bras autour de sa taille, ou le sien autour de mes épaules. J’aimais m’arrêter en pleine rue pour l’embrasser tendrement sur la joue, et profiter de son odeur épicée, de sa joue rugueuse que j’affectionnais tant. J’étais tellement désolée, et honteuse, d’avoir fait rencontrer à Tyler mes anciens amis. Aveuglée par l’amitié que je leur portais, je n’avais pas vu qu’ils n’avaient pas changé depuis notre dernière rencontre, à savoir, lorsque nous étions encore des junkies errants. A trente ans, ils n’avaient pas changé, et ne faisaient rien de leur vie. J’espérai valoir mieux qu’eux, j’espérai pouvoir dire que j’avais réussis ma vie, si ce n’était amoureuse, j’avais réussis celle professionnelle, puis que je touchais un salaire convenable à chaque fin de mois, et que j’aimais mon métier et mes élèves plus que quiconque. D’humeur câline, je ne pu m’empêcher de coller doucement mon corps contre le sien, et de me laisser envahir par la chaleur de sa peau lumineuse, et son odeur envoutante, un mélange de miel et de cannelle que j’aimais particulièrement. C’était un parfum doux et pourtant piquant qui le représentait à merveille, ciel, que j’aurais été malheureuse s’il se parfumait avec quelques artifices comme des parfums de haute gamme. J’affectionnais tant ses effluves naturelles qu’il m’était impossible de l’imaginer sans. Nichant mon nez dans le creux de son cou que je mordillai avec douceur, je me redressai légèrement quand sa voix grave et suave vint éveiller mon ouïe endormie par les bruits de la nuit et de la circulation moldue. « Intéressant mais, si tu valais mieux qu’eux puisque tu as réussi à t’en sortir toi … & Puis c’est du passé, on passe tous par des moments durs qui nous amènent à changer. » Il avait raison, mais je me serais aisément passée des dis moments difficiles, que j’avais eu l’art d’attirer, à une époque. Car, il le savait, je n’avais pas été quelqu’un de très fréquentable dans ma jeunesse de dépravation décadente. Je me voyais encore trainer dans les rues de Paris, de la coke plein le nez, un joint à la main, une bouteille d’alcool dans l’autre. Je me voyais aguicher tous les hommes que je trouvais appétissant, briser les couples sans le moindre remord, coucher avec n’importe qui, juste dans l’espoir infime de goûter au Nirvana autrement que par une injection d’héroïne dans les veines. J’étais pathétique. J’avais honte de ce que j’avais été, et espérée que mes nouvelles rencontres, Tyler, Lust, et tant d’autres suffiraient à m’éloigner totalement de cette vie d’antan qui m’avait totalement détruite, physiquement et psychiquement. Plongeant mon regard d’azur dans les siens ambrés, je me délectai de la lueur pétillante de ses prunelles, avant d’acquiescer d’un signe de tête, un petit sourire timide au coin de mes lèvres roses. « Tu as sans doute raison. Tu m’as amené à changer, Tyler. Tu es sans doute l’une des plus belles choses qui ne me soient jamais arrivées. », et j’accompagnai mes mots d’un doux baiser posé sur son menton qui était juste à ma hauteur. Je laissai un petit rire s’échapper de ma gorge qui semblait s’être desserrée, désormais plus légère, quand je lui signifiais d’un coup d’œil qu’il était bien trop grand pour moi. Non, il était parfait.
« Pas besoin de me trouver une jolie française, au faite. J’en ai déjà trouvé une & c’est bizarre … C’est toi avec qui j’ai envie de passer la soirée. » Je sentis mon teint s’empourprer légèrement à ses mots, tandis que je resserrai ma main autour de la sienne. Il la retira néanmoins, ce qui ne manqua pas de faire se dessiner une moue boudeuse sur mon visage, mais je sentis très vite son bras s’enrouler autour de mes épaules et m’arracher une délicieuse vague de frissons. Laissant ma tête s’appuyer sur son épaule, je décidai finalement de nous guider jusqu’à l’hôtel, d’un pas tranquille, après tout, nous avions le temps. Je n’avais pas envie, non plus, de le voir s’envoyer en l’air avec une jeune femme, croisée au détour d’une rue. Je voulais le garder jalousement pour moi, toute la soirée, toute la nuit. Pour notre première soirée parisienne, je voulais qu’il n’appartienne qu’à moi, autant que je n’appartenais qu’à lui, et me laisser bercer par sa voix enchanteresse jusqu’au beau milieu de la nuit, où je me serais endormie dans ses bras, pour me réveiller au petit matin et lui servir le petit déjeuner au lit. J’aimais ce romantisme insouciant qui nous animait, cette sensation de bien être, cette fraternité inquiétante, sa proximité délicieuse. Au bout de quelques secondes, ou peut être quelques minutes, j’avais perdu toute notion du temps, dans cette ville fabuleuse, dans les bras de Tyler, nous arrivâmes à l’hôtel. Je ne savais pas quelle heure il était, mais nous n’étions pas bien avancés dans la soirée, et nous pourrions profiter de tous les services que proposaient l’hôtel, dans notre chambre. J’avais pris soin de prendre une suite royale, ce qui incluait forcément un délicieux jacuzzi à l’eau pétillante, une table de massage avec diverses huiles essentielles ainsi qu’un immense lit aux centaines d’oreillers multicolores. Nous entrâmes dans notre suite, et je fermai la porte derrière nous, pour ne pas être dérangés. Tyler se dirigea directement vers le canapé sur le quel il s’affala avec un soupire d’aise. Amusée, je le sentis me tirer par le bras et je finis moi aussi par m’affaler sur le canapé. Enfin, sur Tyler plutôt, étant donné qu’il prenait toute la place sur le sofa, je me retrouvai dans ses bras protecteurs avec délice, et posai ma tête blonde sur son torse, pour mieux entendre battre son cœur. Silencieuse, je fermai les yeux, me délectant de son odeur, des soubresauts de son cœur, de sa respiration paisible et apaisante, de ses mains sur mon dos qui me secouaient de quelques frissons impromptus. Finalement, ce fut une nouvelle fois sa voix sensuelle et délicate qui vint me sortir de ma léthargie.
« Apprends-moi à parler ta langue s’il te plait. »
Surprise, je me redressai doucement pour pouvoir plonger mes yeux dans les siens. Apprendre ma langue ? Un sourire se dessina sur mes lèvres, comme je retouchai peu à peu au bonheur. D’un soupire chaleureux, je murmurais doucement. « Je ne sais pas… Tu risquerais de comprendre bien trop de choses… », un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres, avant d’éclater de rire et de déposer un baiser sur sa joue que j’eu grande peine à atteindre de ma bouche cerise. Je finis par me lever complètement, confortablement assise sur les jambes de Tyler, et de chercher finalement quels mots j’allais lui apprendre ce soir, dans ma langue natale. Quelques secondes s’écroulèrent, quand enfin, je me décidai pour deux phrases, que je jugeai les plus utiles, enfin, celles qui m’arrangeaient le plus. Me penchant doucement vers lui, je susurrai.
« Répète après moi, je marquai une pause, avant de reprendre, en français celle fois. Je m’appelle Tyler et je suis dingue de Paris et notamment de Cassandra, ma française favorite. »
J’éclatai de mon rire cristallin, avant de lui traduire la phrase en anglais, pour qu’il comprenne ce qu’il était en train de répéter. Bien sur, il savait que je n’étais pas en train de prendre le grosse tête, c’était juste un autre moyen, pour moi, de le taquiner et de me l’approprier un peu plus, l’espace d’une soirée. Alors que nous rions de bon cœur, j’entendis quelqu’un frapper à la porte. Surprise, je me laissais glisser des jambes de Tyler pour avancer d’un pas léger vers la porte que j’ouvris. Je me retrouvai nez à nez avec une jeune femme à la chevelure rousse et aux yeux profondément verts, qui tenait dans ses bras divers plats qui sentaient bons la Provence. Intriguée, je me retournai vers Tyler avant de reposer mes yeux sur la demoiselle qui me demanda de sa voix fluette « Euh, Madame Jackson… Voici les plats que vous avez commandés. » Surprise, je ne su quoi répondre et tandis les bras vers elle pour récupérer ce qu’elle me tendait, je lui souhaitais une bonne soirée et la regardai partir sans même demander son du. Elle faisait du bénévolat ? Intriguée, je me redirigeai vers le salon et déposai les plats sur la table devant Tyler. J’ouvris l’un d’entre eux pour y découvrir une délicieuse ratatouille. Un sourire attendris aux lèvres, je m’approchai de Tyler, m’agenouillant devant lui, assis sur le canapé.
« Il ne fallait pas tu sais… C’est vraiment… Magique. Merci. »
Ce qui était magique, c’était de passer ma soirée dans une suite royale, à manger de la ratatouille et surtout, à dévorer du regard mon bel anglais qui avait su se faire prince charmant, par cette nuit doucement étoilée. Ne détournant pas mes yeux des siens, je m’y perdais avec contemplation, absolument envoutée par ses prunelles magnifiques. Je m’approchai doucement pour déposer un baiser sur sa joue, au coin de ses lèvres, avant de me reculer et de m’adosser au canapé, toujours assise par terre, sentant le regard de Tyler sur mes omoplates. Que j’étais heureuse, de vivre un moment si heureux avec lui. Et j’espérai vraiment avoir pu lui faire oublier Riley l’espace d’une soirée, pour lui changer les idées.
« Pas besoin de me trouver une jolie française, au faite. J’en ai déjà trouvé une & c’est bizarre … C’est toi avec qui j’ai envie de passer la soirée. » Je sentis mon teint s’empourprer légèrement à ses mots, tandis que je resserrai ma main autour de la sienne. Il la retira néanmoins, ce qui ne manqua pas de faire se dessiner une moue boudeuse sur mon visage, mais je sentis très vite son bras s’enrouler autour de mes épaules et m’arracher une délicieuse vague de frissons. Laissant ma tête s’appuyer sur son épaule, je décidai finalement de nous guider jusqu’à l’hôtel, d’un pas tranquille, après tout, nous avions le temps. Je n’avais pas envie, non plus, de le voir s’envoyer en l’air avec une jeune femme, croisée au détour d’une rue. Je voulais le garder jalousement pour moi, toute la soirée, toute la nuit. Pour notre première soirée parisienne, je voulais qu’il n’appartienne qu’à moi, autant que je n’appartenais qu’à lui, et me laisser bercer par sa voix enchanteresse jusqu’au beau milieu de la nuit, où je me serais endormie dans ses bras, pour me réveiller au petit matin et lui servir le petit déjeuner au lit. J’aimais ce romantisme insouciant qui nous animait, cette sensation de bien être, cette fraternité inquiétante, sa proximité délicieuse. Au bout de quelques secondes, ou peut être quelques minutes, j’avais perdu toute notion du temps, dans cette ville fabuleuse, dans les bras de Tyler, nous arrivâmes à l’hôtel. Je ne savais pas quelle heure il était, mais nous n’étions pas bien avancés dans la soirée, et nous pourrions profiter de tous les services que proposaient l’hôtel, dans notre chambre. J’avais pris soin de prendre une suite royale, ce qui incluait forcément un délicieux jacuzzi à l’eau pétillante, une table de massage avec diverses huiles essentielles ainsi qu’un immense lit aux centaines d’oreillers multicolores. Nous entrâmes dans notre suite, et je fermai la porte derrière nous, pour ne pas être dérangés. Tyler se dirigea directement vers le canapé sur le quel il s’affala avec un soupire d’aise. Amusée, je le sentis me tirer par le bras et je finis moi aussi par m’affaler sur le canapé. Enfin, sur Tyler plutôt, étant donné qu’il prenait toute la place sur le sofa, je me retrouvai dans ses bras protecteurs avec délice, et posai ma tête blonde sur son torse, pour mieux entendre battre son cœur. Silencieuse, je fermai les yeux, me délectant de son odeur, des soubresauts de son cœur, de sa respiration paisible et apaisante, de ses mains sur mon dos qui me secouaient de quelques frissons impromptus. Finalement, ce fut une nouvelle fois sa voix sensuelle et délicate qui vint me sortir de ma léthargie.
« Apprends-moi à parler ta langue s’il te plait. »
Surprise, je me redressai doucement pour pouvoir plonger mes yeux dans les siens. Apprendre ma langue ? Un sourire se dessina sur mes lèvres, comme je retouchai peu à peu au bonheur. D’un soupire chaleureux, je murmurais doucement. « Je ne sais pas… Tu risquerais de comprendre bien trop de choses… », un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres, avant d’éclater de rire et de déposer un baiser sur sa joue que j’eu grande peine à atteindre de ma bouche cerise. Je finis par me lever complètement, confortablement assise sur les jambes de Tyler, et de chercher finalement quels mots j’allais lui apprendre ce soir, dans ma langue natale. Quelques secondes s’écroulèrent, quand enfin, je me décidai pour deux phrases, que je jugeai les plus utiles, enfin, celles qui m’arrangeaient le plus. Me penchant doucement vers lui, je susurrai.
« Répète après moi, je marquai une pause, avant de reprendre, en français celle fois. Je m’appelle Tyler et je suis dingue de Paris et notamment de Cassandra, ma française favorite. »
J’éclatai de mon rire cristallin, avant de lui traduire la phrase en anglais, pour qu’il comprenne ce qu’il était en train de répéter. Bien sur, il savait que je n’étais pas en train de prendre le grosse tête, c’était juste un autre moyen, pour moi, de le taquiner et de me l’approprier un peu plus, l’espace d’une soirée. Alors que nous rions de bon cœur, j’entendis quelqu’un frapper à la porte. Surprise, je me laissais glisser des jambes de Tyler pour avancer d’un pas léger vers la porte que j’ouvris. Je me retrouvai nez à nez avec une jeune femme à la chevelure rousse et aux yeux profondément verts, qui tenait dans ses bras divers plats qui sentaient bons la Provence. Intriguée, je me retournai vers Tyler avant de reposer mes yeux sur la demoiselle qui me demanda de sa voix fluette « Euh, Madame Jackson… Voici les plats que vous avez commandés. » Surprise, je ne su quoi répondre et tandis les bras vers elle pour récupérer ce qu’elle me tendait, je lui souhaitais une bonne soirée et la regardai partir sans même demander son du. Elle faisait du bénévolat ? Intriguée, je me redirigeai vers le salon et déposai les plats sur la table devant Tyler. J’ouvris l’un d’entre eux pour y découvrir une délicieuse ratatouille. Un sourire attendris aux lèvres, je m’approchai de Tyler, m’agenouillant devant lui, assis sur le canapé.
« Il ne fallait pas tu sais… C’est vraiment… Magique. Merci. »
Ce qui était magique, c’était de passer ma soirée dans une suite royale, à manger de la ratatouille et surtout, à dévorer du regard mon bel anglais qui avait su se faire prince charmant, par cette nuit doucement étoilée. Ne détournant pas mes yeux des siens, je m’y perdais avec contemplation, absolument envoutée par ses prunelles magnifiques. Je m’approchai doucement pour déposer un baiser sur sa joue, au coin de ses lèvres, avant de me reculer et de m’adosser au canapé, toujours assise par terre, sentant le regard de Tyler sur mes omoplates. Que j’étais heureuse, de vivre un moment si heureux avec lui. Et j’espérai vraiment avoir pu lui faire oublier Riley l’espace d’une soirée, pour lui changer les idées.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Dim 21 Mar 2010 - 1:41
Allongé sur ce canapé & dans cette chambre d’hôtel, la perfection semblait atteinte, même l’engueulade avec ses amis semblait déjà avoir disparue de nos esprits. C’était ça qui était bien quand nous étions ensemble, il n’y avait que nous deux & le reste devenait moindre. Plus rien n’avait vraiment d’importance si ce n’est que l’autre soit heureux & bien, c’est sans aucun doute pour ça que j’aimais tant passer du temps en compagnie de cette délicieuse blonde. Le monde était oppressant parfois, voir même bien souvent malheureusement mais, à son contacte, à la simple vue de son sourire, on en oubliait complètement la noirceur qui pouvait exister autour. Je ne mentais pas quand je disais qu’elle était un soleil, elle était cette petit pointe d’espoir dans le chaos qui régnait dans mon cœur aujourd’hui, elle était la seule à me faire oublier Riley simplement en étant là. S’il avait s’agit d’une autre femme, je me serais sentit mal à rigoler, à sourire & être aussi tendre avec une autre que celle à qui j’avais donné mon cœur mais, il s’agissait de Cassandra & là était toute la différence à mes yeux & aux doux rythmes de mon cœur. Alors oui, nous avions sans aucun doute possible l’air d’un couple, nos regards, nos sourires & nos étreintes ne pouvaient que donner cette image, cet incessant besoin de sentir la présence de l’autre, sentir le parfum délicieux qui se dégageait de l’autre était quelque chose que nous apprécions. Ici dans Paris qui plus est, personne ne nous connaissait, personne ne pouvait nous dire que ce que nous faisions été déplacé. Les regards à Hungcalf aurait été durs & mauvais si nous nous comportions ainsi. Elle était mon professeur de sortilège & j’étais son élève, rien de plus & ces dans ces moments-là que je me rendais compte qu’il avait dû être également très dur pour elle de devoir résister à celui qui avait été son amant. Soupirant légèrement, je renforçais mon étreinte contre elle & humait pleinement ses cheveux qui dégageait cette odeur très fruitée & veloutée à la fois. Je laissais mon regard parcourir le plafond de la pièce & profitais au maximum de l’instant présent, gâchant honteusement le silence apaisant qui avait envahit la pièce, je lui demandais de m’apprendre quelques mots dans sa langue natale. Baissant les yeux vers celle qui serait peut-être mon professeur de langue pour quelques minutes, j’attendais sa réponse avec patience & je plongeais alors de nouveau mon regard dans le siens, guettant le moindre signe de sa future réponse. Un sourire chaleureux arriva sur son visage bien rapidement & je pris ça comme un signe de victoire par rapport à ma demande, en souriant elle venait d’avouer que l’idée était tentante, aussi bien à ses yeux qu’aux miens, & je me disais qu’elle ne pourrait dès lors pas dire non.
« Je ne sais pas… Tu risquerais de comprendre bien trop de choses… » Je souriais également à l’entente de sa phrase, il était vrai que si je venais à apprendre à parler le français, je comprendrais bien plus de chose que ce soir mais, cela pourrait être également plaisant. Elle n’aurait plus besoin de toujours faire l’effort de parler anglais & je pourrais prendre ce rôle en parlant dans une langue dès plus attirante. Mon rire se rejoignit au siens alors qu’elle se remettait correctement assise sur mes jambes, passant un bras derrière ma tête, j’attendais maintenant les instructions de mon nouveau professeur & me disais déjà que je serais bien pitoyable avec mon accent à couper. « Répète après moi, je prenais une grande inspiration & attendais la phrase qui la ferait sûrement mourir de rire quand je la répéterais à mon tour. C’est donc naturellement qu’elle reprit la parole en français cette fois-ci. Je m’appelle Tyler et je suis dingue de Paris et notamment de Cassandra, ma française favorite. » Les seuls mots que je comprenais étaient mon prénom, le nom de la ville où nous étions & le sien, le reste de la phrase me sembla incompréhensible & avant d’avoir pu répéter cette phrase que je ne comprenais pas, elle me la traduisit en anglais. Mon rire se joignit au sien de nouveau. Sa phrase était parfaitement trouvé & je trouvais qu’il était très mignon de sa part de m’apprendre une phrase telle que celle-ci & non une bateau qui ne me serait d’aucun utilité comme celle que nous apprenions en anglais avec par exemple : où est mon parapluie ? Il est vrai que c’est assez utile vu qu’il pleut plus que régulièrement mais, j’aimais l’originalité dont elle venait de faire preuve. Souriant toujours, quelqu’un vint frapper à notre porte & il devait sans aucun doute s’agir des plats du restaurant que j’avais négocié. Cependant Cassandra fut beaucoup plus rapide que moi & ouvrit en moins de quelques secondes la porte d’où elle me lança un regard intrigué. Je me levais à mon tour pour venir me placer derrière le corps si attirant de mon amie & je lançais un sourire à la jeune femme rousse qui se trouvait devant nous. « Euh, Madame Jackson… Voici les plats que vous avez commandés. » Je ne compris pas le madame & ne pouvait pas conséquent pas la chose drôle à ce moment-là pourtant j’étais décidé aussi à me servir de la phrase que m’avait dit mon ange quelques secondes plus tôt, alors que la jeune femme donnait les sacs de papiers remplit à Cassandra & à moi, je lançais dans un français assez peu compréhensible à cause de mon accent anglais trop prononcé. « Je m’appelle Tyler & je suis dingue de Paris. Emettant un rire complètement stupide, je repris la parole en anglais cette fois-ci. & désolé, je ne me rappelle plus de la suite. »
Peu de temps après, nous nous retrouvions de nouveau sur le sol de la grande chambre d’hôtel où nous commencions à étaler les différents plats qui étaient dans les sacs. Je trouvais également quelques sachets contenant des macarons & autres desserts français qui me semblaient délicieux rien qu’à la vue de ceux-ci. « Il ne fallait pas tu sais… C’est vraiment… Magique. Merci. » Je lui lançais alors un sourire triomphale, j’étais vraiment heureux d’avoir réussit à la surprendre en commandant simplement de la nourriture de son restaurant préféré ici. Toujours souriant, j’attrapais le petit plat de bouillabaisse que je n’avais pas pu finir de manger au restaurant & qui semblait tout aussi délicieux ici, sortant ma baguette magique je réchauffais tout de même un peu le plat pour qu’il soit à juste température. Puis plongeant de nouveau mon regard dans celui de Cassandra, je m’y perdais avec une envie de ne jamais en ressortir, de ne pas trouver la sortie de ce labyrinthe sans fin qui était un véritable plaisir à regarder. Un simple sourire s’afficha en réponse, je préférais rester encore un peu dans la contemplation de ses yeux azurs qui étaient comme deux océans profonds & doux à la fois. Se rapprochant doucement de moi, elle déposa un tendre baiser au coin de mes lèvres avant de se mettre contre le canapé. Après avoir trouvé deux cuillères plastiques dans un sac, je la rejoignis & lui donnais un des couverts qui l’aiderait sans aucun doute à manger un peu plus proprement que si elle l’avait mangé avec les doux. Toujours souriant, je me penchais vers elle & lui susurrais à l’oreille. « Il ne fallait peut-être pas mais, ça me fait plaisir, alors profites & ne me remercies pas. C’est autant mon week-end que le tient. » Lui affichant toujours un petit sourire, je déposais un baiser sur la tempe de mon amie avant de venir frapper mon petit récipient contre le siens & d’attaquer notre repas après un petit bon appétit qui s’imposait. Aux bouts de quelques secondes cependant je me rendis compte qu’il manquait quelque chose d’assez important puisque qu’il s’agissait de l’eau ou d’un bon jus de citrouille mais, je savais aussi que les moldus n’étaient pas très friands de ces boissons. C’est donc après avoir finit mon premier échantillon de plat que je recommençais à regarder dans les différents sacs plastiques qui étaient évidemment vides. Lançant un regard amusé vers Cassandra, je lui demandais légèrement gêné. « Dis-moi … Tu es douée avec la technologie moldue ? Non parce que je suppose que ce n’est pas comme pour les sorciers pour commander de l’eau. » Lui affichant toujours un petit sourire, je me rappelais alors l’incident de tout à l’heure au restaurant quand elle n’avait pas bu son verre de vin, cependant il ne s’agissait probablement pas de l’endroit ou du moment le plus propice pour en parler même si elle avait piquée ma curiosité à vif.
« Je ne sais pas… Tu risquerais de comprendre bien trop de choses… » Je souriais également à l’entente de sa phrase, il était vrai que si je venais à apprendre à parler le français, je comprendrais bien plus de chose que ce soir mais, cela pourrait être également plaisant. Elle n’aurait plus besoin de toujours faire l’effort de parler anglais & je pourrais prendre ce rôle en parlant dans une langue dès plus attirante. Mon rire se rejoignit au siens alors qu’elle se remettait correctement assise sur mes jambes, passant un bras derrière ma tête, j’attendais maintenant les instructions de mon nouveau professeur & me disais déjà que je serais bien pitoyable avec mon accent à couper. « Répète après moi, je prenais une grande inspiration & attendais la phrase qui la ferait sûrement mourir de rire quand je la répéterais à mon tour. C’est donc naturellement qu’elle reprit la parole en français cette fois-ci. Je m’appelle Tyler et je suis dingue de Paris et notamment de Cassandra, ma française favorite. » Les seuls mots que je comprenais étaient mon prénom, le nom de la ville où nous étions & le sien, le reste de la phrase me sembla incompréhensible & avant d’avoir pu répéter cette phrase que je ne comprenais pas, elle me la traduisit en anglais. Mon rire se joignit au sien de nouveau. Sa phrase était parfaitement trouvé & je trouvais qu’il était très mignon de sa part de m’apprendre une phrase telle que celle-ci & non une bateau qui ne me serait d’aucun utilité comme celle que nous apprenions en anglais avec par exemple : où est mon parapluie ? Il est vrai que c’est assez utile vu qu’il pleut plus que régulièrement mais, j’aimais l’originalité dont elle venait de faire preuve. Souriant toujours, quelqu’un vint frapper à notre porte & il devait sans aucun doute s’agir des plats du restaurant que j’avais négocié. Cependant Cassandra fut beaucoup plus rapide que moi & ouvrit en moins de quelques secondes la porte d’où elle me lança un regard intrigué. Je me levais à mon tour pour venir me placer derrière le corps si attirant de mon amie & je lançais un sourire à la jeune femme rousse qui se trouvait devant nous. « Euh, Madame Jackson… Voici les plats que vous avez commandés. » Je ne compris pas le madame & ne pouvait pas conséquent pas la chose drôle à ce moment-là pourtant j’étais décidé aussi à me servir de la phrase que m’avait dit mon ange quelques secondes plus tôt, alors que la jeune femme donnait les sacs de papiers remplit à Cassandra & à moi, je lançais dans un français assez peu compréhensible à cause de mon accent anglais trop prononcé. « Je m’appelle Tyler & je suis dingue de Paris. Emettant un rire complètement stupide, je repris la parole en anglais cette fois-ci. & désolé, je ne me rappelle plus de la suite. »
Peu de temps après, nous nous retrouvions de nouveau sur le sol de la grande chambre d’hôtel où nous commencions à étaler les différents plats qui étaient dans les sacs. Je trouvais également quelques sachets contenant des macarons & autres desserts français qui me semblaient délicieux rien qu’à la vue de ceux-ci. « Il ne fallait pas tu sais… C’est vraiment… Magique. Merci. » Je lui lançais alors un sourire triomphale, j’étais vraiment heureux d’avoir réussit à la surprendre en commandant simplement de la nourriture de son restaurant préféré ici. Toujours souriant, j’attrapais le petit plat de bouillabaisse que je n’avais pas pu finir de manger au restaurant & qui semblait tout aussi délicieux ici, sortant ma baguette magique je réchauffais tout de même un peu le plat pour qu’il soit à juste température. Puis plongeant de nouveau mon regard dans celui de Cassandra, je m’y perdais avec une envie de ne jamais en ressortir, de ne pas trouver la sortie de ce labyrinthe sans fin qui était un véritable plaisir à regarder. Un simple sourire s’afficha en réponse, je préférais rester encore un peu dans la contemplation de ses yeux azurs qui étaient comme deux océans profonds & doux à la fois. Se rapprochant doucement de moi, elle déposa un tendre baiser au coin de mes lèvres avant de se mettre contre le canapé. Après avoir trouvé deux cuillères plastiques dans un sac, je la rejoignis & lui donnais un des couverts qui l’aiderait sans aucun doute à manger un peu plus proprement que si elle l’avait mangé avec les doux. Toujours souriant, je me penchais vers elle & lui susurrais à l’oreille. « Il ne fallait peut-être pas mais, ça me fait plaisir, alors profites & ne me remercies pas. C’est autant mon week-end que le tient. » Lui affichant toujours un petit sourire, je déposais un baiser sur la tempe de mon amie avant de venir frapper mon petit récipient contre le siens & d’attaquer notre repas après un petit bon appétit qui s’imposait. Aux bouts de quelques secondes cependant je me rendis compte qu’il manquait quelque chose d’assez important puisque qu’il s’agissait de l’eau ou d’un bon jus de citrouille mais, je savais aussi que les moldus n’étaient pas très friands de ces boissons. C’est donc après avoir finit mon premier échantillon de plat que je recommençais à regarder dans les différents sacs plastiques qui étaient évidemment vides. Lançant un regard amusé vers Cassandra, je lui demandais légèrement gêné. « Dis-moi … Tu es douée avec la technologie moldue ? Non parce que je suppose que ce n’est pas comme pour les sorciers pour commander de l’eau. » Lui affichant toujours un petit sourire, je me rappelais alors l’incident de tout à l’heure au restaurant quand elle n’avait pas bu son verre de vin, cependant il ne s’agissait probablement pas de l’endroit ou du moment le plus propice pour en parler même si elle avait piquée ma curiosité à vif.
hj : Si jamais on te demande, c'est mon esprit qui a écrit & posté pendant que mon corps dormait pour récupérer :D. C'est court aussi & ça fait pas avancé grand chose, promis je me rattraperais au prochain (l)(l).
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Dim 21 Mar 2010 - 19:10
Je crois bien que je n’avais jamais été aussi heureuse depuis des jours et de jours. En fait, je ne l’avais jamais vraiment été depuis ma rupture avec Lust, qui n’avait pas manqué de contorsionner mon cœur avant de le faire se briser dans l’horrible venin que lui avait insufflait la violence de cette passion déchue. Tyler et moi nous ressemblions beaucoup, l’un et l’autre. Surtout à cette période de notre vie où notre âme sœur nous avait l’un et l’autre laissé tombés. Pourtant, c’était différent, car pour ma part, j’étais l’unique fautive de la destruction de mon couple, puis que c’était moi qui avait couché avec un autre que Lust. Au fond, même si je détestai Riley pour ce qu’elle avait fait subir à mon meilleur ami, je la comprenais et espérais qu’elle regrettait autant son geste que le mien. D’ailleurs, dès notre retour en Angleterre, je m’étais promis de retrouver Riley et de la persuader de demander une seconde chance à Tyler, si elle ne l’avait pas déjà fait. Ce week end était donc un bon moyen pour alléger l’âme tourmentée de mon bel anglais et panser ses plaies béantes, qui, je le savais, devait le faire souffrir plus que jamais. Je devais oublier mes propres démons pour mieux m’occuper de Tyler qui méritait toute l’attention du monde, et ce n’était pas vraiment difficile, car mon cœur, à chaque contacte avec Tyler, n’en pouvait plus de s’emballer et d’exploser de bonheur, plus qu’il ne l’avait jamais fait, autre part que dans les bras de Lust en tout cas. J’étais donc surprise que Tyler ait eu la délicate intention de demander au restaurant français de nous livrer les plats que nous n’avions pas eu le temps de terminer, et j’imaginais qu’il avait du payer le prix fort, car le restaurant n’était pas vraiment réputé pour ses services à domicile. D’un air avide et affamé, je pris l’assiette de ratatouille que je réchauffai moi aussi à l’aide de ma baguette, puis, récupérant la fourchette en plastique que me tendait Tyler, je commençai notre festin. Le gout des poivrons et de l’aubergine vint doucement titiller mes papilles finement aiguisée, et mes souvenirs d’enfance remontèrent à la surface en un rien de temps. Je me voyais encore, gamine, passer mes après midis chez la petite voisine où sa mère, en très bonne cuisinière, nous faisait goûter ses nouvelles recettes à longueur de journée. C’était à cette femme rondelette et maternelle que je devais ce goût pour la cuisine, et toutes mes recettes provenaient d’elle. Au fond, elle avait toujours été la mère que je n’avais jamais eu, et j’avais été bien attristée, l’année précédente, lorsque j’appris qu’elle était décédée suite à un atroce cancer des poumons, elle qui ne fumait pourtant pas. A cette pensée, j’eu un petit pincement au cœur, bien vite oublié lorsque je sentis Tyler se pencher à mon oreille et susurrer de sa voix si suave et sensuelle qu’elle m’en donna des frissons.
« Il ne fallait peut-être pas mais, ça me fait plaisir, alors profite & ne me remercie pas. C’est autant mon week-end que le tien. »
Comme toujours, Tyler faisait preuve d’un altruisme qui lui était propre. Jamais personne, jamais homme n’avait été aussi généreux et attendrissant que celui qui trônait à mes côtés. Et ciel, que je l’aimais dans cette sensibilité et ce charme qui n’appartenaient qu’à lui. Le mot même avait été inventé pour lui. Son sourire en fit naître un sur mes lèvres roses, tandis que je laissais ma tempe appuyer sur sa bouche qui apposait sur mon front désireux un doux baiser. Nous continuâmes à manger en silence, et j’en déduis que le menu lui plaisant. J’étais heureuse de lui faire goûter des plats qui me représentaient plus que tout autre, et me promis de lui en faire goûter bien d’autres tout au long de notre séjour à Paris. Adossés contre le canapé, assis par terre, nous ne faisions pas vraiment honneur à notre suite royale, mais finalement, le plaisir d’une suite royale est de pouvoir s’y comporter comme on le souhaite, et ce soir, nous faisions nos modestes. M’appuyant légèrement contre l’épaule de Tyler, je me laissai bercer par les battements de son cœur, réel métronome qui réglait mon propre cœur avec une douceur tendre. Finalement, quelques minutes passèrent avant que mon bel ange vint briser le silence de sa voix somptueuse. « Dis-moi … Tu es douée avec la technologie moldue ? Non parce que je suppose que ce n’est pas comme pour les sorciers pour commander de l’eau. » Je lui rendis son sourire avant de me lever et de poser mon assiette sur la table, pour rejoindre ma chambre. Sur la petite table de nuit, malicieusement posée à côté du lit à baldaquin aux coussins moelleux, trônait un téléphone. Je savais me servir de cet appareil depuis ma plus tendre enfance, car mon père était, ne l’oublions pas, moldu, et détestait tout ce qui pouvait être magique. Aussi, malgré le faible revenu de mes parents, nous avions un téléphone fixe. Celui de l’hôtel était quelque peu compliqué, avec pleins de petits boutons que je n’avais jamais vu au paravent, j’en vis un cependant qui indiquait l’accueil du restaurant, au rez de chaussé de l’hôtel. Sans plus attendre, je pressai le bouton et portai le combiné à mon oreille attentive. Enfin, une voix raisonna, en français, à l’autre bout du fil, et je compris que cela avait marché, fort heureusement. « Oui, bonsoir, je voulais savoir s’il était possible que vous nous apportiez de l’eau, du jus de fruit et une bouteille de champagne. » Bien sûr, la bouteille de champagne n’était pas pour moi, j’étais résolue à ne pas en boire une goutte, mais il était hors de question que je prive mon ami qui n’avait pas fait vœu de sobriété. Je commandai donc du jus de poire, d’orange, de pamplemousse et d’abricot, dans l’espoir qu’au moins un des quatre plaisent à Tyler. Je me retournai brièvement pour apercevoir Tyler toujours en train de manger, puis me dirigeai à pas de loup vers la salle de bain où je pris deux fioles avant de regagner le salon et de retrouver Tyler assis à la même place. Doucement, je vins m’installer sur le canapé, juste derrière Tyler, et passais mes jambes de chaque côté de lui, avant de venir poser mes mains sur ses épaules. Audacieusement, je plongeai mes mains dans avant et déboutonnai un à un les boutons de sa chemise, de manière à dégager légèrement ses épaules du tissu encombrant. Me penchant en avant, je vins gagner le lobe de son oreille où je murmurai d’un air taquin « Menthe poivrée ou bergamote ? », je ne lui laissai pas le temps de répondre, et choisi finalement la fiole d’huile essentielle à la menthe poivrée, qui se marierait très bien à son odeur.
Je laissais couler un peu de liquide sur mes mains avant de les poser sur les épaules musclées de Tyler que je commençais à masser doucement. Je ne massai les gens que très rarement. Pour moi, c’était un geste très intime qui ne s’offrait pas à tout le monde, et j’avais décidé que c’était un excellent moyen pour détendre Tyler avec douceur. Je passai donc mes mains sur ses épaules, descendant doucement vers ses omoplates pour mieux remonter vers sa nuque que j’embrassai parfois avec taquinerie. Je me murai dans un silence presque religieux, m’appliquant plus que jamais à masser chaque point stratégique de la peau satiné et lumineuse de mon anglais, me laissant bercer par l’odeur de l’huile essentielle et la sérénité des lieux. Après quelques minutes, je fis descendre un peu plus la chemise de Tyler, et me penchai doucement en avant pour atteindre sa joue et y déposer un baiser enflammé. Je le fis se retourner tendrement, pour finalement ne plus retenir mes envies et déposer un baiser langoureux sur les lèvres de Tyler. Oui, je savais parfaitement ce que je faisais, et je ne le regrettai pas. Je ne regrettai jamais quand il s’agissait de Tyler. Peut être n’était-ce pas vraiment le bon moment, pour me laisser aller à quelques désirs charnels, mais j’étais persuadée que même si nous allions plus rien, je ne regretterai absolument pas de me réveiller dans ses bras au petit matin, et en rirait sans doute avec détachement. Glissant doucement du canapé pour venir m’installer sur les jambes de Tyler, je posai habilement le plat qu’il avait dans les mains sur la table du salon, pour mieux me serrer contre lui et l’embrasser plus fougueusement. Je ne voulais pas le forcer cependant, et concevait parfaitement qu’il ne souhaite pas aller plus loin, aussi étais-je à l’affût de chacun de ses gestes, pour voir s’il me repoussait ou non. Cependant ce ne fut pas lui qui vint rompre notre étreinte, mais bien quelques coups délicatement abattus sur la porte. Je compris que les boissons arrivaient, et, déçue d’avoir été dérangée, j’abandonnai Tyler à contre cœur pour aller ouvrir la porte à la volée. Un jeune homme cette fois, m’adressa un petit sourire et me tendit les boissons, posées sur un plateau doré, avant de se retirer de la chambre et de nous souhaiter une très bonne soirée. Amusée, je me retournai vers Tyler, presque torse nu, et m’avançai vers lui, en poussant le chariot. Lorsque j’arrivai à sa hauteur, je revins m’asseoir à ses côtés, et lui tendis une coupe de champagne, tandis que je prenais un verre de jus de fruit délicieusement pressé. Devant son regard interrogateur, je décidai de lui avouer sans détour. « J’ai pris la décision de soigner mon alcoolisme. J’ai un groupe de soutien, et pour le moment, je crois que ça marche. » Je lui adressai un petit sourire gêné avant d’entrechoquer nos deux verres et de boire à sa santé. Le breuvage coula avec délice dans ma gorge enflammée d’avoir laissé s’échapper un tel aveu, tandis que mes yeux se posèrent sur le torse de Tyler avec envie. Non, il ne devait pas avoir la tête à cela…
« Il ne fallait peut-être pas mais, ça me fait plaisir, alors profite & ne me remercie pas. C’est autant mon week-end que le tien. »
Comme toujours, Tyler faisait preuve d’un altruisme qui lui était propre. Jamais personne, jamais homme n’avait été aussi généreux et attendrissant que celui qui trônait à mes côtés. Et ciel, que je l’aimais dans cette sensibilité et ce charme qui n’appartenaient qu’à lui. Le mot même avait été inventé pour lui. Son sourire en fit naître un sur mes lèvres roses, tandis que je laissais ma tempe appuyer sur sa bouche qui apposait sur mon front désireux un doux baiser. Nous continuâmes à manger en silence, et j’en déduis que le menu lui plaisant. J’étais heureuse de lui faire goûter des plats qui me représentaient plus que tout autre, et me promis de lui en faire goûter bien d’autres tout au long de notre séjour à Paris. Adossés contre le canapé, assis par terre, nous ne faisions pas vraiment honneur à notre suite royale, mais finalement, le plaisir d’une suite royale est de pouvoir s’y comporter comme on le souhaite, et ce soir, nous faisions nos modestes. M’appuyant légèrement contre l’épaule de Tyler, je me laissai bercer par les battements de son cœur, réel métronome qui réglait mon propre cœur avec une douceur tendre. Finalement, quelques minutes passèrent avant que mon bel ange vint briser le silence de sa voix somptueuse. « Dis-moi … Tu es douée avec la technologie moldue ? Non parce que je suppose que ce n’est pas comme pour les sorciers pour commander de l’eau. » Je lui rendis son sourire avant de me lever et de poser mon assiette sur la table, pour rejoindre ma chambre. Sur la petite table de nuit, malicieusement posée à côté du lit à baldaquin aux coussins moelleux, trônait un téléphone. Je savais me servir de cet appareil depuis ma plus tendre enfance, car mon père était, ne l’oublions pas, moldu, et détestait tout ce qui pouvait être magique. Aussi, malgré le faible revenu de mes parents, nous avions un téléphone fixe. Celui de l’hôtel était quelque peu compliqué, avec pleins de petits boutons que je n’avais jamais vu au paravent, j’en vis un cependant qui indiquait l’accueil du restaurant, au rez de chaussé de l’hôtel. Sans plus attendre, je pressai le bouton et portai le combiné à mon oreille attentive. Enfin, une voix raisonna, en français, à l’autre bout du fil, et je compris que cela avait marché, fort heureusement. « Oui, bonsoir, je voulais savoir s’il était possible que vous nous apportiez de l’eau, du jus de fruit et une bouteille de champagne. » Bien sûr, la bouteille de champagne n’était pas pour moi, j’étais résolue à ne pas en boire une goutte, mais il était hors de question que je prive mon ami qui n’avait pas fait vœu de sobriété. Je commandai donc du jus de poire, d’orange, de pamplemousse et d’abricot, dans l’espoir qu’au moins un des quatre plaisent à Tyler. Je me retournai brièvement pour apercevoir Tyler toujours en train de manger, puis me dirigeai à pas de loup vers la salle de bain où je pris deux fioles avant de regagner le salon et de retrouver Tyler assis à la même place. Doucement, je vins m’installer sur le canapé, juste derrière Tyler, et passais mes jambes de chaque côté de lui, avant de venir poser mes mains sur ses épaules. Audacieusement, je plongeai mes mains dans avant et déboutonnai un à un les boutons de sa chemise, de manière à dégager légèrement ses épaules du tissu encombrant. Me penchant en avant, je vins gagner le lobe de son oreille où je murmurai d’un air taquin « Menthe poivrée ou bergamote ? », je ne lui laissai pas le temps de répondre, et choisi finalement la fiole d’huile essentielle à la menthe poivrée, qui se marierait très bien à son odeur.
Je laissais couler un peu de liquide sur mes mains avant de les poser sur les épaules musclées de Tyler que je commençais à masser doucement. Je ne massai les gens que très rarement. Pour moi, c’était un geste très intime qui ne s’offrait pas à tout le monde, et j’avais décidé que c’était un excellent moyen pour détendre Tyler avec douceur. Je passai donc mes mains sur ses épaules, descendant doucement vers ses omoplates pour mieux remonter vers sa nuque que j’embrassai parfois avec taquinerie. Je me murai dans un silence presque religieux, m’appliquant plus que jamais à masser chaque point stratégique de la peau satiné et lumineuse de mon anglais, me laissant bercer par l’odeur de l’huile essentielle et la sérénité des lieux. Après quelques minutes, je fis descendre un peu plus la chemise de Tyler, et me penchai doucement en avant pour atteindre sa joue et y déposer un baiser enflammé. Je le fis se retourner tendrement, pour finalement ne plus retenir mes envies et déposer un baiser langoureux sur les lèvres de Tyler. Oui, je savais parfaitement ce que je faisais, et je ne le regrettai pas. Je ne regrettai jamais quand il s’agissait de Tyler. Peut être n’était-ce pas vraiment le bon moment, pour me laisser aller à quelques désirs charnels, mais j’étais persuadée que même si nous allions plus rien, je ne regretterai absolument pas de me réveiller dans ses bras au petit matin, et en rirait sans doute avec détachement. Glissant doucement du canapé pour venir m’installer sur les jambes de Tyler, je posai habilement le plat qu’il avait dans les mains sur la table du salon, pour mieux me serrer contre lui et l’embrasser plus fougueusement. Je ne voulais pas le forcer cependant, et concevait parfaitement qu’il ne souhaite pas aller plus loin, aussi étais-je à l’affût de chacun de ses gestes, pour voir s’il me repoussait ou non. Cependant ce ne fut pas lui qui vint rompre notre étreinte, mais bien quelques coups délicatement abattus sur la porte. Je compris que les boissons arrivaient, et, déçue d’avoir été dérangée, j’abandonnai Tyler à contre cœur pour aller ouvrir la porte à la volée. Un jeune homme cette fois, m’adressa un petit sourire et me tendit les boissons, posées sur un plateau doré, avant de se retirer de la chambre et de nous souhaiter une très bonne soirée. Amusée, je me retournai vers Tyler, presque torse nu, et m’avançai vers lui, en poussant le chariot. Lorsque j’arrivai à sa hauteur, je revins m’asseoir à ses côtés, et lui tendis une coupe de champagne, tandis que je prenais un verre de jus de fruit délicieusement pressé. Devant son regard interrogateur, je décidai de lui avouer sans détour. « J’ai pris la décision de soigner mon alcoolisme. J’ai un groupe de soutien, et pour le moment, je crois que ça marche. » Je lui adressai un petit sourire gêné avant d’entrechoquer nos deux verres et de boire à sa santé. Le breuvage coula avec délice dans ma gorge enflammée d’avoir laissé s’échapper un tel aveu, tandis que mes yeux se posèrent sur le torse de Tyler avec envie. Non, il ne devait pas avoir la tête à cela…
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Sam 27 Mar 2010 - 23:10
« All I wanna do is touch you
I wanna I wanna I wanna touch you
You wanna touch me too »
Je laissais Cassandra faire, elle savait utiliser la technologie moldue bien mieux que moi apparemment. En même temps ce n'était pas une chose difficile compte tenu de mon incapacité totale à comprendre leur technologie. Souriant toujours, j'observais mon ange se diriger vers sa chambre, profitant de la vue qui m'était offerte j'en oubliais complètement qu'il s'agissait de mon amie depuis bien longtemps. Trois ans ce soir précisément. Trois ans que nous avions couché ensemble pour la première fois avant de récidiver alors qu'elle était mon professeur. Je reviens lentement sur terre alors que ma belle avait complétement disparu de mon champs de vision, dans un silence total je recommençais enfin à manger cette fameuse soupe de poisson qui était plus que divine. Nous devions avoir l'air bien stupide ainsi, mangeant par terre à même le sol de la nourriture commandé alors que nous étions dans une suite magnifique. Seulement ce n'était qu'un détail, nous avions l'air stupide peut-être mais, est-ce réellement important ? Je me moquais de ce que pouvait penser les gens, je me moquais de ce qu'il pouvait imaginer & dire, j'appréciais cette soirée pour sa simplicité & parce que je la passais avec une personne que j'estimais formidable. D'ailleurs celle-ci avait fait les choses en grand & je regardais le piano à queue qui se trouvait à côté, je ne savais pas s'il devait être là ou pas mais, en tout cas je savais que je ne pourrais pas passer le week-end sans y jouer. Cette instrument était magnifique & j'avais déjà envie d'y jouer mais, je préférais tout de même profiter pleinement de mon amie. Mon regard se détourna à contre cœur de cet objet somptueux pour jeter un coup d'œil vers la chambre de Cassandra, elle était partit depuis un long moment déjà. Alors que j'allais me lever pour vérifier qu'elle n'avait aucun problème, elle revint dans la pièce. « J'ai cru que tu étais morte ... » Lui affichant un petit sourire je la regardais revenir s'installer derrière moi avec deux petites fioles dans ses mains.
Les deux jambes de Cassandra se retrouvèrent de chaque côté de moi & elle vint placer doucement ses mains sur mes épaules. Un long frisson me parcouru le corps alors qu'elle plongeait ses mains dans ma chemise pour déboutonner quelques boutons & de dégager mes épaules. Son souffle se perdit dans mon cou, elle était légèrement penché & son odeur vint taquiner mes narines alors qu'elle se penchait un peu plus à mon oreille. « Menthe poivrée ou bergamote ? » Je n'avais pas comprit jusque-là ce qu'il se passait, je n'avais pas vraiment cherché de toute manière à le comprendre. Je la laissais faire puisqu'elle semblait avoir une idée derrière la tête, d'ailleurs avant même d'avoir pu répondre, elle ouvrait déjà l'une des deux fioles & je sentis quelques secondes plus tard ses mains huileuses se poser sur mes épaules. L'odeur de menthe poivrée envahit rapidement notre petit monde, ses mains se baladant & ses baisers me faisaient frisonner, chose qu'elle avait pleinement le loisir de sentir sous ses doigts de fée qui s'appliquaient à me masser à la perfection. Nous nous enfermions dans un long silence presque religieux, nous n'avions pas besoin de parler à ce moment précis. A quoi cela aurait-il pu servir de toute manière ? La pièce faiblement éclairé, cette odeur de menthe & ce silence, ces trois éléments donnaient une impression de tranquillité qui était plus que plaisante, fermant les yeux je profitais au maximum de ce moment qui m'était offert. Au bout de quelques minutes, elle plongea de nouveau ses mains dans ma chemise pour la déboutonner un peu plus & déposa un doux baiser sur ma joue. Mon cerveau comprenait parfaitement ce qu'il se déroulait & ce qui allait suivre si nous continuions ainsi, j'aurais pu la repousser gentiment, lui dire non comme je l'avais fait avec Victoria un peu plus tôt. Mais, il y avait une grande différence entre tout à l'heure & maintenant, il ne s'agissait plus de Victoria, c'était Cassandra qui était en face de moi, c'était elle qui me donnait envie de capturer ses lèvres, de redécouvrir son corps une énième fois, de laisser mes mains se balader sur ce corps qu'elles connaissaient par cœur maintenant. Il y avait une grande différence, nous nous comprenions parfaitement, les mots n'avaient pas besoin d'être utilisé, nos corps savaient comment réagir au moindre geste de l'autre sans que notre cerveau n'ai besoin de réagir. Me retournant vers elle, elle déposa un baiser langoureux sur mes lèvres, je répondis avec envie à ce baiser, ses lèvres sur les miennes … Cela faisait tellement longtemps que ce n'était pas arrivé, pourtant j'avais également l'impression que nous nous étions embrassé pour la dernière fois hier. Cassandra était effectivement inoubliable & le serait toujours. Mon ange m'enleva l'assiette que j'avais sur mes genoux pour la poser sur la table basse qui se trouvait non loin de nous, je la regardais faire avec envie. Par Merlin qu'elle était belle & séduisante ainsi assise sur mes genoux, je n'avais aucun moyen de lui résister, je n'en avais pas envie de toute façon. Si demain nous venions à nous réveiller dans le même lit, je ne regretterais pas ma soirée, je ne me dirais pas qu'il s'agissait d'une erreur & que je n'aurais pas dû coucher avec elle. Nous étions célibataire, brisé par l'amour & elle était une des choses qui étaient le plus chère à mes yeux. Comment pourrais-je regretter ? C'était tout bonnement impossible. Déposant de longs baisers dans son cou alors qu'elle était toujours penché, je les remontais rapidement pour capturer de nouveaux ses fines lèvres.
Malheureusement il semblait que ça ne devait pas se passer ainsi puisque nous furent rapidement interrompu par quelqu'un qui vint frapper à la porte. Émettant un léger grognement de mécontentement, je laissais Cassandra qui s'était rapidement lever, ouvrir la porte. Il s'agissait des boissons qu'elle avait commandé quelques minutes auparavant, un jeune homme fit son apparition dans la pièce avec un chariot remplit de diverses boissons. Mon énervement s'envola à la vision de l'ange amusé qui me lançait un grand sourire que je lui rendis sans attendre, elle revint s'asseoir à mes côtés après avoir poussé le chariot à nos côtés & elle me tendit une flute de champagne alors qu'elle se contentait d'un jus de fruit. Je l'interrogeais d'un regard interrogateur face à ce comportement qui ne lui était pas habituel. « J’ai pris la décision de soigner mon alcoolisme. J’ai un groupe de soutien, et pour le moment, je crois que ça marche. » Elle entrechoqua nos verres & commença à boire son verre alors que je restais interdit face à ce qu'elle venait de m'avouer. Elle essayait d'arrêter de boire de l'alcool, je trouvais sa décision surprenante même si je savais que quand elle commençait à boire elle enchainait les verres sans difficulté, je n'avais jamais vraiment cru qu'elle avait un réel problème avec l'alcool. Pourtant je ne pouvais m'empêcher d'être fière d'elle & de sa décision, me penchant en avant je lui murmurais à l'oreille. « Tu sais que maintenant je me sens bête d'avoir commandé du vin au restaurant & tu n'avais pas besoin de commander du champagne ... » Me reculant légèrement je lui affichais un grand sourire avant de déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Je me tournais légèrement pour poser mon verre de champagne sur le plateau & prendre à la place un jus de fruit. Bien sûr j'étais touché qu'elle ait commandé du champagne spécialement pour moi mais, je ne voulais pas non plus boire devant elle alors qu'elle faisait attention. De plus ses lèvres me faisaient toujours terriblement envie & son regard appuyé n'arrangeait absolument rien, il aurait été sadique de boire de l'alcool & de l'embrasser juste après alors qu'elle faisait attention. Je trinquais de nouveau avec elle avant de boire une gorgée de ma boisson & déposais mon verre sur la table, j'avais toujours ce sourire sur le visage. Toujours assis par terre, je la pris dans mes bras & lui susurra : « On en était où déjà ma douce ? » J'aurais sûrement dû faire quelque chose de plus par rapport à sa révélation, dire quelque chose mais, je ne voyais pour l'instant rien à ajouter. Mon souffle se perdit sur sa peau alors que je déposais un baiser sur son épaule, mes lèvres frôlèrent son cou & j'embrassais alors sa mâchoire avant de m'attaquer à ses lèvres. Je me faisais doux & tendre, j'appréciais chacun de ses baisers, profitant de ses lèvres sucrées ayant encore le goût du jus de fruit qu'elle venait de boire. « Ici si je ne me trompe pas ... » Mes mains se posèrent directement sur sa joue & sur sa hanche, je rapprochais un peu plus encore nos deux corps alors que mes mains se firent déjà plus envieuses de parcourir à nouveau ce corps que je connaissais par cœur, mes baisers plus désireux adoraient déjà cette énième rencontre avec les siennes.
Les deux jambes de Cassandra se retrouvèrent de chaque côté de moi & elle vint placer doucement ses mains sur mes épaules. Un long frisson me parcouru le corps alors qu'elle plongeait ses mains dans ma chemise pour déboutonner quelques boutons & de dégager mes épaules. Son souffle se perdit dans mon cou, elle était légèrement penché & son odeur vint taquiner mes narines alors qu'elle se penchait un peu plus à mon oreille. « Menthe poivrée ou bergamote ? » Je n'avais pas comprit jusque-là ce qu'il se passait, je n'avais pas vraiment cherché de toute manière à le comprendre. Je la laissais faire puisqu'elle semblait avoir une idée derrière la tête, d'ailleurs avant même d'avoir pu répondre, elle ouvrait déjà l'une des deux fioles & je sentis quelques secondes plus tard ses mains huileuses se poser sur mes épaules. L'odeur de menthe poivrée envahit rapidement notre petit monde, ses mains se baladant & ses baisers me faisaient frisonner, chose qu'elle avait pleinement le loisir de sentir sous ses doigts de fée qui s'appliquaient à me masser à la perfection. Nous nous enfermions dans un long silence presque religieux, nous n'avions pas besoin de parler à ce moment précis. A quoi cela aurait-il pu servir de toute manière ? La pièce faiblement éclairé, cette odeur de menthe & ce silence, ces trois éléments donnaient une impression de tranquillité qui était plus que plaisante, fermant les yeux je profitais au maximum de ce moment qui m'était offert. Au bout de quelques minutes, elle plongea de nouveau ses mains dans ma chemise pour la déboutonner un peu plus & déposa un doux baiser sur ma joue. Mon cerveau comprenait parfaitement ce qu'il se déroulait & ce qui allait suivre si nous continuions ainsi, j'aurais pu la repousser gentiment, lui dire non comme je l'avais fait avec Victoria un peu plus tôt. Mais, il y avait une grande différence entre tout à l'heure & maintenant, il ne s'agissait plus de Victoria, c'était Cassandra qui était en face de moi, c'était elle qui me donnait envie de capturer ses lèvres, de redécouvrir son corps une énième fois, de laisser mes mains se balader sur ce corps qu'elles connaissaient par cœur maintenant. Il y avait une grande différence, nous nous comprenions parfaitement, les mots n'avaient pas besoin d'être utilisé, nos corps savaient comment réagir au moindre geste de l'autre sans que notre cerveau n'ai besoin de réagir. Me retournant vers elle, elle déposa un baiser langoureux sur mes lèvres, je répondis avec envie à ce baiser, ses lèvres sur les miennes … Cela faisait tellement longtemps que ce n'était pas arrivé, pourtant j'avais également l'impression que nous nous étions embrassé pour la dernière fois hier. Cassandra était effectivement inoubliable & le serait toujours. Mon ange m'enleva l'assiette que j'avais sur mes genoux pour la poser sur la table basse qui se trouvait non loin de nous, je la regardais faire avec envie. Par Merlin qu'elle était belle & séduisante ainsi assise sur mes genoux, je n'avais aucun moyen de lui résister, je n'en avais pas envie de toute façon. Si demain nous venions à nous réveiller dans le même lit, je ne regretterais pas ma soirée, je ne me dirais pas qu'il s'agissait d'une erreur & que je n'aurais pas dû coucher avec elle. Nous étions célibataire, brisé par l'amour & elle était une des choses qui étaient le plus chère à mes yeux. Comment pourrais-je regretter ? C'était tout bonnement impossible. Déposant de longs baisers dans son cou alors qu'elle était toujours penché, je les remontais rapidement pour capturer de nouveaux ses fines lèvres.
Malheureusement il semblait que ça ne devait pas se passer ainsi puisque nous furent rapidement interrompu par quelqu'un qui vint frapper à la porte. Émettant un léger grognement de mécontentement, je laissais Cassandra qui s'était rapidement lever, ouvrir la porte. Il s'agissait des boissons qu'elle avait commandé quelques minutes auparavant, un jeune homme fit son apparition dans la pièce avec un chariot remplit de diverses boissons. Mon énervement s'envola à la vision de l'ange amusé qui me lançait un grand sourire que je lui rendis sans attendre, elle revint s'asseoir à mes côtés après avoir poussé le chariot à nos côtés & elle me tendit une flute de champagne alors qu'elle se contentait d'un jus de fruit. Je l'interrogeais d'un regard interrogateur face à ce comportement qui ne lui était pas habituel. « J’ai pris la décision de soigner mon alcoolisme. J’ai un groupe de soutien, et pour le moment, je crois que ça marche. » Elle entrechoqua nos verres & commença à boire son verre alors que je restais interdit face à ce qu'elle venait de m'avouer. Elle essayait d'arrêter de boire de l'alcool, je trouvais sa décision surprenante même si je savais que quand elle commençait à boire elle enchainait les verres sans difficulté, je n'avais jamais vraiment cru qu'elle avait un réel problème avec l'alcool. Pourtant je ne pouvais m'empêcher d'être fière d'elle & de sa décision, me penchant en avant je lui murmurais à l'oreille. « Tu sais que maintenant je me sens bête d'avoir commandé du vin au restaurant & tu n'avais pas besoin de commander du champagne ... » Me reculant légèrement je lui affichais un grand sourire avant de déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Je me tournais légèrement pour poser mon verre de champagne sur le plateau & prendre à la place un jus de fruit. Bien sûr j'étais touché qu'elle ait commandé du champagne spécialement pour moi mais, je ne voulais pas non plus boire devant elle alors qu'elle faisait attention. De plus ses lèvres me faisaient toujours terriblement envie & son regard appuyé n'arrangeait absolument rien, il aurait été sadique de boire de l'alcool & de l'embrasser juste après alors qu'elle faisait attention. Je trinquais de nouveau avec elle avant de boire une gorgée de ma boisson & déposais mon verre sur la table, j'avais toujours ce sourire sur le visage. Toujours assis par terre, je la pris dans mes bras & lui susurra : « On en était où déjà ma douce ? » J'aurais sûrement dû faire quelque chose de plus par rapport à sa révélation, dire quelque chose mais, je ne voyais pour l'instant rien à ajouter. Mon souffle se perdit sur sa peau alors que je déposais un baiser sur son épaule, mes lèvres frôlèrent son cou & j'embrassais alors sa mâchoire avant de m'attaquer à ses lèvres. Je me faisais doux & tendre, j'appréciais chacun de ses baisers, profitant de ses lèvres sucrées ayant encore le goût du jus de fruit qu'elle venait de boire. « Ici si je ne me trompe pas ... » Mes mains se posèrent directement sur sa joue & sur sa hanche, je rapprochais un peu plus encore nos deux corps alors que mes mains se firent déjà plus envieuses de parcourir à nouveau ce corps que je connaissais par cœur, mes baisers plus désireux adoraient déjà cette énième rencontre avec les siennes.
- InvitéInvité
Re: Hello my sunshine.
Dim 28 Mar 2010 - 20:32
Même si Tyler était un ami, même si je le considérais comme mon meilleur ami, mon frère, mon amant, mon père, mon fils, mon époux, même s’il occupait bien plus de place dans mon cœur que ma famille toute entière, il était difficile pour moi d’avouer que j’avais un réel problème avec l’alcool. Car c’était le cas. Bien sur, je m’étais voilée la face, longtemps, j’avais crus pouvoir m’en passer, mais finalement, l’alcool m’avait fait perdre l’être le plus cher à mes yeux, il m’avait fait perdre Lust, et c’était en arrêtant l’alcool que j’étais bien décidée à le récupérer. J’avais mis du temps pour me décider à enfin voir un groupe, régulièrement, plusieurs fois par semaine, pour me sentir mieux. Parfois, cela fait du bien de parler à des inconnus, qui ne connaissent pas votre histoire, votre passé, votre présent, ni même votre future. Ils ne vous jugent pas, se contentent de vous écouter, de vous rassurer, de vous réconforter. Au début, je m’étais montrée froide et distante, avec les autres membres du groupe de soutiens, et puis, au fil des jours, des semaines, des liens s’étaient tissés, et je m’étais finalement rendue compte que je n’étais pas seule. Maintenant, je me sentais mieux. Encore écrasée sous le poids de l’amour incessant que j’avais pour Lust et par sa non-réciprocité, certes, mais le fardeau de l’alcool avait été retiré de mes épaules frêles et décharnées, si bien que j’étais bien plus apte à parler de mon problème avec mon entourage à présent. C’était donc à Tyler que j’avais décidé d’en parler. Après tout, qui d’autre aurait su m’écouter mieux que lui, qui d’autre aurait su panser mes plaies aussi bien que mon anglais ? Il était l’unique à mes yeux, à mon cœur, le seul qui pouvait assurer ce rôle que je lui laissais endosser égoïstement. Entrechoquant mon verre au sien, je l’observai d’un air songeur et nerveux. Comment allait-il réagir à cette révélation ? Je ne voulais pas vraiment m’attarder sur le sujet, je voulais juste qu’il le sache, puis passer à autre chose, car je n’aimais pas lui cacher quoi que se soit. Tyler me toisa de son œil doux et attendri qui me faisait littéralement fondre, avant de se pencher à mon oreille frémissante et de murmurer de sa voix suave et délicieusement délicate. « Tu sais que maintenant je me sens bête d'avoir commandé du vin au restaurant & tu n'avais pas besoin de commander du champagne ... » Il ne devait pas se sentir bête, il ne savait pas, il ne pouvait pas savoir. Je secouai doucement la tête en signe de négation, j’étais d’ailleurs sur le point de répliquer qu’il n’y avait pas de quoi, que de toute façon, tout était de ma faute, si je ne savais pas me contenter d’un verre d’alcool sans en enchaîner d’autres pas la suite, c’était mon problème. Cependant, mon bel ange ne me laissa pas le temps de quoi que se soit, et se pencha langoureusement vers moi pour venir déposer un chaste baiser sur mes lèvres quémandeuses. C’était ce que j’aimais avec lui. Le fait de pouvoir vivre une passion sans pareille, puis une fraternité inconcevable. Pouvoir s’embrasser avec ferveur, puis avec austérité, sans jamais regretter quoi que se soit. Il était ce non regret que très peu de gens avaient le loisir de connaître. Vous savez, ce genre de personne dont vous êtes si proche que vous ne faites plus qu’un avec, ce genre de personne avec qui vous pouvez entretenir une fraternité incestueuse, ou bien une passion fraternelle. Finalement, Tyler se détourna de moi pour poser sa flûte de champagne sur la table, et se servit, sous mes yeux amusés, un verre de jus de fruit, similaire au mien. J’esquissai un sourire tendre et timide, avant de murmurer un bref « Tu n’es pas obligé, tu sais ? », je lui en étais cependant bien plus que reconnaissante, car peu d’amis auraient fait cela pour moi. La meilleure façon de résister à la tentation, ce n’était pas d’y céder, comme disait un certain philosophe dont j’oubliais le nom, mais de s’entourer d’amis sûrs et loyaux, qui s’assureraient de votre bien être. Tyler faisait parti de ces gens là, bien évidement.
Tyler arborait un magnifique sourire qui ne me laissait pas indifférente, car plus que jamais je le trouvais beau comme un David minutieusement sculpté dans le marbre le plus pur. Je l’observai, attentive, poser son verre à peine touché sur la table qui se tenait face à nous, avant de sentir son bras s’enrouler autour de ma taille. Mon corps frêle et désireux, ondula vers le sien avec une envie que je ne cachais plus. Que faisions-nous ? Il ne fallait pas se voiler la face, nous étions sur le point de nous offrir l’un à l’autre, dans la plus simple intimité. Tels Adam et Eve, nous étions sur le point de goûter le fruit interdit, et ni l’un ni l’autre ne semblait pris de remord. Je vins perdre l’une de mes mains dans sa chevelure parsemée d’or. Je n’avais pas peur. Avec lui, je n’avais jamais peur, car en réalité, il était mon seul port d’attache, et j’aimais retourner aux sources de notre amitié en me perdant dans ses bras l’espace d’une nuit. Après tout, malgré nos ailes brûles, nos cœur brisés, nos âmes déchues, nous étions tous les deux célibataires et sobres, nous savions parfaitement ce que nous faisions, et mieux encore, loin du regard des éternels rapaces qu’étaient les élèves, nous n’avions guères à nous cacher, dans cette chambre d’hôtel aux allures luxueuses et luxuriantes. « On en était où déjà ma douce ? » souffla-t-il de sa voix suave qui m’arracha une vague de frissons. Un petit rire bref et doux s’échappa d’entre mes lèvres rosées, lorsque je l’entendis murmurer ces quelques mots. Alors il ne se refusait pas à moi ? Tant mieux, car à présent que j’avais goûté au délice de ses lèvres sucrées, j’avais sombré dans l’appétence de son corps magnifique que je voulais caresser de toutes parts, dès lors. Je lui étais reconnaissante de ne pas s’être attardé sur le sujet de l’alcool, et je le gratifiai d’un regard chaleureux. Son souffle vint alors heurter ma peau envieuse, et soudain, il vint apposer un délicieux baiser dans le creux de mon cou, me laissant frémir et gémir doucement de plaisir. Ses lèvres délicatement sucrées remontèrent à ma mâchoire qu’elles criblèrent de baisers assurés, avant d’enfin venir effleurer mes lèvres qui n’en pouvaient plus d’attendre. Sa douceur et sa tendresse eurent très vite raison de moi, et mes mains, perdues dans la jungle de ses cheveux, s’accrochaient doucement à ses racines pour mieux presser mon corps au sien, ma poitrine à la sienne, mes lèvres aux siennes. Je me délectais de chacun de ses baisers enflammés, les lui rendant avec une ferveur audacieuse. Dès lors, ni lui, ni moi, n’osait nier ce qui allait suivre. Les seuls témoins de cette étreinte passionnée, seraient quelques bouteilles de jus de fruit, quelques plats français délicieusement cuisinés, et une bouteille de champagne.
« Ici si je ne me trompe pas ... » Je lui adressai un nouveau sourire amusé et taquin entre deux baisers, tandis que je déboutonnais sans même m’en rendre compte sa chemise sombre. Guidée par mes sens aiguisé, je ne réfléchissais à rien d’autre qu’au corps de Tyler que j’allais dévorer de baisers érotiques. Finalement, décidant que ce n’était pas vraiment un lieu confortable que de s’offrir à un homme à même le sol, je me relevai avec souplesse et tirais doucement Tyler par le bras avant de l’entraîner malicieusement jusqu’à ma chambre où je le jetai tendrement sur le lit. Très vite, je vins me placer à califourchon sur son bassin, et me penchai en avant pour mieux l’embrasser. Bien sûr, s’en suivit une nuit aux senteurs lubriques sensiblement similaire à celle que nous connûmes trois ans au paravent, à la différence près que ni lui, ni moi n’étions ivres. Pleinement conscients de nos actes, nous passâmes une nuit passionnée, tendre et douce, où nos deux chairs s’entremêlèrent dans la plus parfaite symbiose. Nos deux corps ne se séparèrent qu’au petit matin d’ailleurs, et nous nous endormîmes dans une sérénité apaisante. Je me blottie dans un soupire d’aise dans les bras de Tyler, avant de sombrer dans un sommeil profond. Je ne me réveillai que plusieurs heures plus tard, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, et je me doutai que l’après midi avait déjà débuté. Levant un regard ensommeillé vers la fenêtre, j’y vis un petit carré de ciel bleu, et déduisis simplement qu’il faisait un temps magnifique dehors, et qu’il fallait en profiter, car Paris n’attendait pas. M’étirant à la manière d’un félin, remontant mes cheveux en un chignon négligé au dessus de ma nuque, je me redressai difficilement sur le lit, avant de jeter un coup d’œil à mon bel ange, tendrement endormis à mes côtés. Sa respiration lente et profonde me fit conclure qu’il dormait encore, mais je du me résoudre à le réveiller, car il ne fallait pas passer notre journée à dormir, un week end à Paris n’était pas prêt de se renouveler de si tôt.
Doucement, je me penchai en avant pour venir déposer un baiser sur son torse nu, avant de m’approcher de son oreille pour y mordre le lobe avec affection. Finalement, je finis par murmurer d’une voix doucement tendre. « Debout, Belle au bois Dormant. Paris n’attend pas. Et puis, tu sais très bien que je déteste te regarder dormir sans pouvoir te cribler de baisers. »
Tyler arborait un magnifique sourire qui ne me laissait pas indifférente, car plus que jamais je le trouvais beau comme un David minutieusement sculpté dans le marbre le plus pur. Je l’observai, attentive, poser son verre à peine touché sur la table qui se tenait face à nous, avant de sentir son bras s’enrouler autour de ma taille. Mon corps frêle et désireux, ondula vers le sien avec une envie que je ne cachais plus. Que faisions-nous ? Il ne fallait pas se voiler la face, nous étions sur le point de nous offrir l’un à l’autre, dans la plus simple intimité. Tels Adam et Eve, nous étions sur le point de goûter le fruit interdit, et ni l’un ni l’autre ne semblait pris de remord. Je vins perdre l’une de mes mains dans sa chevelure parsemée d’or. Je n’avais pas peur. Avec lui, je n’avais jamais peur, car en réalité, il était mon seul port d’attache, et j’aimais retourner aux sources de notre amitié en me perdant dans ses bras l’espace d’une nuit. Après tout, malgré nos ailes brûles, nos cœur brisés, nos âmes déchues, nous étions tous les deux célibataires et sobres, nous savions parfaitement ce que nous faisions, et mieux encore, loin du regard des éternels rapaces qu’étaient les élèves, nous n’avions guères à nous cacher, dans cette chambre d’hôtel aux allures luxueuses et luxuriantes. « On en était où déjà ma douce ? » souffla-t-il de sa voix suave qui m’arracha une vague de frissons. Un petit rire bref et doux s’échappa d’entre mes lèvres rosées, lorsque je l’entendis murmurer ces quelques mots. Alors il ne se refusait pas à moi ? Tant mieux, car à présent que j’avais goûté au délice de ses lèvres sucrées, j’avais sombré dans l’appétence de son corps magnifique que je voulais caresser de toutes parts, dès lors. Je lui étais reconnaissante de ne pas s’être attardé sur le sujet de l’alcool, et je le gratifiai d’un regard chaleureux. Son souffle vint alors heurter ma peau envieuse, et soudain, il vint apposer un délicieux baiser dans le creux de mon cou, me laissant frémir et gémir doucement de plaisir. Ses lèvres délicatement sucrées remontèrent à ma mâchoire qu’elles criblèrent de baisers assurés, avant d’enfin venir effleurer mes lèvres qui n’en pouvaient plus d’attendre. Sa douceur et sa tendresse eurent très vite raison de moi, et mes mains, perdues dans la jungle de ses cheveux, s’accrochaient doucement à ses racines pour mieux presser mon corps au sien, ma poitrine à la sienne, mes lèvres aux siennes. Je me délectais de chacun de ses baisers enflammés, les lui rendant avec une ferveur audacieuse. Dès lors, ni lui, ni moi, n’osait nier ce qui allait suivre. Les seuls témoins de cette étreinte passionnée, seraient quelques bouteilles de jus de fruit, quelques plats français délicieusement cuisinés, et une bouteille de champagne.
« Ici si je ne me trompe pas ... » Je lui adressai un nouveau sourire amusé et taquin entre deux baisers, tandis que je déboutonnais sans même m’en rendre compte sa chemise sombre. Guidée par mes sens aiguisé, je ne réfléchissais à rien d’autre qu’au corps de Tyler que j’allais dévorer de baisers érotiques. Finalement, décidant que ce n’était pas vraiment un lieu confortable que de s’offrir à un homme à même le sol, je me relevai avec souplesse et tirais doucement Tyler par le bras avant de l’entraîner malicieusement jusqu’à ma chambre où je le jetai tendrement sur le lit. Très vite, je vins me placer à califourchon sur son bassin, et me penchai en avant pour mieux l’embrasser. Bien sûr, s’en suivit une nuit aux senteurs lubriques sensiblement similaire à celle que nous connûmes trois ans au paravent, à la différence près que ni lui, ni moi n’étions ivres. Pleinement conscients de nos actes, nous passâmes une nuit passionnée, tendre et douce, où nos deux chairs s’entremêlèrent dans la plus parfaite symbiose. Nos deux corps ne se séparèrent qu’au petit matin d’ailleurs, et nous nous endormîmes dans une sérénité apaisante. Je me blottie dans un soupire d’aise dans les bras de Tyler, avant de sombrer dans un sommeil profond. Je ne me réveillai que plusieurs heures plus tard, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, et je me doutai que l’après midi avait déjà débuté. Levant un regard ensommeillé vers la fenêtre, j’y vis un petit carré de ciel bleu, et déduisis simplement qu’il faisait un temps magnifique dehors, et qu’il fallait en profiter, car Paris n’attendait pas. M’étirant à la manière d’un félin, remontant mes cheveux en un chignon négligé au dessus de ma nuque, je me redressai difficilement sur le lit, avant de jeter un coup d’œil à mon bel ange, tendrement endormis à mes côtés. Sa respiration lente et profonde me fit conclure qu’il dormait encore, mais je du me résoudre à le réveiller, car il ne fallait pas passer notre journée à dormir, un week end à Paris n’était pas prêt de se renouveler de si tôt.
Doucement, je me penchai en avant pour venir déposer un baiser sur son torse nu, avant de m’approcher de son oreille pour y mordre le lobe avec affection. Finalement, je finis par murmurer d’une voix doucement tendre. « Debout, Belle au bois Dormant. Paris n’attend pas. Et puis, tu sais très bien que je déteste te regarder dormir sans pouvoir te cribler de baisers. »
Sujet Terminé (l)
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