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[terminé] "- This is... Jaïna's Birthday !" [Darius]
Mar 28 Jan 2020 - 13:53
Le 31 octobre. Meilleur jour et soirée de l’année puisqu’il s’agissait là de ton anniversaire. En plus d’Halloween, fête que tu apprécies d’autant plus puisque c’est le jour où ton imagination débordante peut s’exprimer en idée de déguisement des plus drôle, macabre mais toujours sexy. Comme l’an passé, quand tu déambulais dans les rues en zombie cheerleader ou l’année encore d’avant où vampirella n’avait qu’à bien se tenir vu ta tenue. Cette année encore, tu avais investi dans beaucoup de tubes de faux sang, n’ayant pas non plus hésité à déchiqueter une de tes anciennes robes sur l’avant et l’arrière pour donner un effet attaque de bête affamée. Dans ta tête, forcément, il s’agissait d’un loup garou. Tu n’as pas oublié non plus de déchirer ta paire de bas, pour une rendue plus crédible. Tu enfiles un body couleur chair –totalement invisible, on croirait presque ta peau en fait- sur lequel tu as bricolé trois balafres semblables à des griffures dans le dos, avant de commencer le carnage accompagné de ta chère et tendre Rose. ”- N’hésite pas, mets la dose. Il faut que ça soit crédible.” que tu dis debout dans ta baignoire historie d’en mettre le moins possible partout. Atelier art plastique chez les MacLeòid.
Après avoir lourdement insisté sur les bras, la poitrine et même la base du visage -après avoir fait ton teint parfait avec ton make-up, faut pas déconner- tu attends que ça sèche comme idiote dans la baignoire, debout en secouant les bras pour que ça aille plus vite. Tu as toujours de bonnes idées, n’empêche. Tu finis enfin de te maquiller, faux-cils coller et rouge à lèvre bien rouge sur les lèvres, tu enfiles le reste de ta robe, le collant où tu rajoutes encore une fois du sang dessus. Ce n’était pas encore assez crédible pour toi il faut croire. Tu relèves tes cheveux en une queue de cheval que tu ébouriffes totalement. Tu enfiles tes chaussures, t’observes dans le miroir, c’était parfait. Tu entraines alors ta comparse à se dépêcher, alors que tu lui as bouffer son temps à te badigeonner. Egoïste. Cette année serait probablement plus calme que les autres, avec un passage au village d’Halloween puis si l’humeur vous en dis, finir la soirée dans un bar. Prendre de l’âge te rendait sérieuse. Ou pas.
Après avoir déambulé dans les rues un instant, tu insistes auprès de Rose pour aller à la taverne du Troll. Pour une raison simple : tu n’as pas pris de veste et tu as un peu –beaucoup- froid avec tes manches courtes. Tu passes au bar pour commander deux mojitos, tournée d’anniversaire pour fêter tes vingt-huit ans. Ca faisait mal de vieillir. Accoudée à une des rares tables hautes qui était disponible, tu bouges sur place au rythme de la musique qui passe, sirotant tranquillement ta boisson. Hors de question de te mettre une mine, tu vas boire tout doucement, profiter de la soirée, barbouiller de faux sang ceux qui se collait à toi. Il n’y avait pas mieux comme costume repousse dragueur. Mais même en prenant ton temps, cette boisson se vide bien vite et en bonne copine sympas, tu te proposes d’aller en chercher un deuxième pendant que Rose garde la table. Tu traverses la foule, te frayant un chemin jusqu’à destination du côté du bar après être passé par la case repoudrement de nez. Et en te disant que quitte à laisser Rose surveiller la table –et probablement dragouiller un beau jeune homme encore- tu vas en profiter pour aller fumer dans le grand froid. Tu fais quelques pas devant le bar, sortant tes précieuses cigarettes et ton briquet, galérant avec le vent à allumer quoi que ce soit. Frissons du au froid, insulte au bout de la langue. ”- Bordel allume toi...”
lumos maxima
@Darius Belby
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Re: [terminé] "- This is... Jaïna's Birthday !" [Darius]
Mar 28 Jan 2020 - 21:35
☩ Il y a de ces friselis des couloirs qui indiffèrent. Ragots et violations des pudeurs. Juste liasse de mensonges brodés par des jalousies ou des fantasmes -ou parfois de simples expectatives de pimenter la fadeur des jours. Mais d’autres s’usent habilement. Guettant dans l’air pour chatouiller l’ouïe du bon entendeur. Et ici, le Belby sait jouer le rôle à merveille. Un peu plus tôt de ça, sa frimousse s’était glissée dans les cohues généreuses et costumées de Myrddin Wyllt District. Véloce, esquivant marmots excités -qu’on aurait dus priver définitivement de sucre- et leurs mères excédées. Quelques autres adulateurs d’épouvantes de son âge se pavanaient dans certains recoins. Toutefois ce ne fut pour se joindre à l’un d’eux que filait la mangouste. Non ; l’animal s’obnubilait d’une quête bien plus capitale. Celle-là même qui engouffre dorénavant un petit paquet sous son bras. Le carton se pare d’une étiquette : Chocogrenouille d’Halloween, par-dessous quoi sautille le croquis d’une de ces bêtes -orange pour l’occasion. Le biker a craqué. Si des adorations sont à énoncer à son compte, les friandises sauteuses prime quasiment sur la liste. Une douceur qui a harponnée plus de deux décennies de cela les papilles de l’enfant ausonien. Sa récompense -ou peut être son entrée définitive dans un monde qui serait à jamais le sien ; l’univers des mages. Et bien que le sarde peine à témoigner de la hauteur de son apanage ésotérique, il en garde tout de même ce petit plaisir qui l’a trainé jusqu’au milieu de la foule. Sa gourmandise, il y plie tant qu’il a ajourné même d’une heure sa tournée sur le palefroi métallique -et a plaidé être déguisé en motard malgré l’air suspicieux de la sécurité à qui il fut confronté. Mais maintenant qu’il possède de quoi se sustenter, plus rien ne retient le baroudeur à gober bitume et miles. Des vêpres parfaites selon lui -surtout l’une des premières qu’il s’octroie depuis bien longtemps. La hâte cravache alors ses enjambés. Son parcours longeant enfin la périphérie de ce maudit village festif, pourtant fournisseur exceptionnel de petites gâteries quasi-inédites. Connaisseur des lieux, il bifurque. Rosse les pavés. Et s’engouffre dans des artères rurales où non loin il pourrait transplaner. Le destrier mécanique dort sur la chaussée moldue. Mesure de sécurité ainsi que de confort ; les quartiers sorciers ne sont friands de tout véhicule, ni confectionnés pour les accueillir. Sans parler des piétons qui s’imposent en plein passage. Une grosse différence entre communautés de mages et de leurs opposés, qui ne peut être aussi flagrante que pour un toqué d’asphalte. Au détour d’un carrefour, les limites des galeries de Samhain frôlent la devanture de la Taverne du Troll. Un scintillement dans le bistre trahit son contentement. Il s’émoustille d’avance de sa silhouette fouettée par l’éther, fendu et rancunier. Il frémit à songer au fumet du cétane. Il a soif de liberté qui serait l’amante de sa nuit. Toutefois une autre s’enchevêtre dans le parcours. Ou plutôt, dorénavant, une réminiscence de son devoir estudiantin -puisqu’il oublie qu’elle en soit également une de ses draps. Car trône dans la ruelle une silhouette qu’il ne peut démentir aguicheuse. Interpellé par de premiers reflets chrysocales, ses prunelles s’accrochent aux courbes. Il note leur beauté avec pudeur, et se refroidit aussitôt en reconnaissant leur maitresse. La vipère. Sa course ralentit progressivement. Il mire encore à elle. Indécis. Il ne sait plus vraiment quoi faire. Il la hait -la rancune sommeille sous plexus. Néanmoins dernièrement, il ne peut que reconnaitre une facette quasi-amène de l’orvet. C’en est même surprenant ; trop pour ne guère se méfier. Mais l’inusité d’absence immédiat de rancœur le gêne. Les orbes vissés encore à elle, alors qu’il se conforte dans son mutisme. Il hésite presque à la plonger dans son ignorance. Après tout, ne pas avoir été cruelle ne fait d’elle une compagnie qu’il envie. Mais à force de la darder, il sait que ses égards ont été notifiés par d’autres passants. De même que l’éclat de la Vénus -bien que fardée étrangement. Un second point qui taquine l’œil, et pousse à l’excorier davantage du regard. Décidément, il a l’allure du pervers sans vergogne. Une moue s’installe sur son labre -contrite et embarrassée. Le malaise bavant dans ses veines comme dans sa gorge : « Ehrm. Ton répertoire ne connait pas de sort pour te protéger du vent ? » Le tacle est indirect et même à demi-souhaité. Le visage impassible craquelant dans une surprise timide. Ecartant presque toute culpabilité et torts de ses lèvres. En réalité, il n’est que victime de l’étrangeté de leurs rapports. |
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Re: [terminé] "- This is... Jaïna's Birthday !" [Darius]
Mer 29 Jan 2020 - 16:40
Ta tête se relève, surprise par le son de la voix qui se porte à tes oreilles. Aurais-tu halluciné ? Les yeux ronds, tu restes un instant comme une idiote avec ta cigarette dans la bouche, la main protégeant celle-ci du vent toujours en place et le pouce appuyé sur la détente du briquet. La voix étranglé un instant alors que tes yeux voguent de son regard à ta cigarette. C’était bien à toi qu’il s’adressait, alors que tu restes bête encore un instant. Loin de prendre mal ce petit tacle, tu redresses ta tête légèrement, penchant celle-ci sur le côté d’un air réfléchi. ”- Je n’y avait pas songé, en vérité.” Tes lèvres restent pincés lorsque tu parles, gardant prisonnière la cigarette que tu repeins de rouge à lèvres à force de les bouger. Mais toujours de cet air réfléchi et quelque peu amusé, l’esquisse d’un sourire se dessinant sur tes lèvres, tu lèves ton index libre, signe que tu as une idée lumineuse qui traverse ton petit cerveau. ”- Ne bouges surtout pas...” Tu lances ça en t’approchant -mais pas de trop près non plus- profitant alors de sa grandeur comme pare-vent. La flamme dansant enfin au-dessus de l’objet alors que tu aspires doucement. ”- Ha. C’est mieux.” Non seulement ça réchauffait mais ça permettait d’occuper tes doigts.
Tu t’éloignes d’un pas, remerciant de la tête et d’un sourire, en profitant pour l’observer de haut en bas. Attarder tes yeux sur le carton dans ses bras, vue qui te décroche malgré toi un sourire amusé. Non pas seulement parce que ça te rappelle certains souvenirs mais aussi parce que ça te fait songer à ceux que tu lui envoie à son anniversaire, en secret. Comme une idiote. Juste pour lui faire plaisir alors que tu lui menais la vie dure. Te renvoyant à la figure ton côté complètement bipolaire par moment. Mais c’était du passé, tu tends à être une personne meilleure et sans te forcer. Peste, mais meilleure quand même. Mais tu n’arrives pas à la retenir, la petite remarque qui sort d’un même ton que celui de tes lèvres, avec un rire dissimulé dans la voix. Légèrement moqueuse sans être vilaine, juste amusé. ”- Ca, c’est une grosse envie de chocolat.” Mais cela n’avait rien d’étonnant, connaissant l’amour de la mangouste pour ces grenouilles chocolatée, alors s’il y a une édition spécial, pour sûre que le carton entier était obligé d’être acheté. Forcée de constater que même avec l’âge, certaines choses ne changeaient pas. Comme ton amour pour la tentacula.
Mais il y avait quelque chose d’étrange dans l’air. Gêne malgré le sourire, tu hausses un sourcil. Une question taraudant ton esprit quant à son déguisement. Tu n’as pas à t’en plaindre, tes yeux apprécient clairement ce qu’ils voient. Si tu n’es pas loin de la fracture de la rétine -alors qu’il est habillé- tu n’en gardes pas moins un peu de contenance, ce serait bête de lui faire peur pour si peu. Une légère moue s’affiche sur ton visage, interrogative. ”- Tu as réussis à faire croire aux vigiles que tu étais déguisé en biker ? Je suis étonnée.” Non pas que ça ne lui allait pas à la perfection -il suffit Jaïna- mais tu les pensais plus observateurs. ”- Enfin, non pas que tu ne sois pas crédible, c’est parfait.” Tu dodelines de la tête avec un petit sourire. Laissant glisser un petit compliment l’air de rien, sans le faire exprès.
lumos maxima
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Re: [terminé] "- This is... Jaïna's Birthday !" [Darius]
Sam 1 Fév 2020 - 15:42
☩ La vipère rampe et aborde son virage. Il s’en crispe. Bouillonne d’appréhension. Si le mouvement de recul s’amenuise lorsqu’il la lorgne, inoffensive -pour une fois- en contre-bas, le réflexe de la fuite sommeille. Au moindre crochet apparent, il filerait. Peu friand de rixe avec les démons en ces heures de repos. Pourtant a contrario de la dernière décennie, l’étonnement résulte de l’amabilité qui veille sous les écailles. La mangouste constate cet inusité comme face à un miracle. Il en doute également. Friselis gambadant entre ses méninges, qui lui souffle la malsaine ressouvenance : l’orvet est bon comédien. Ainsi sa réserve ne s’en étiole et dompte chacun de ses gestes. Parmi eux, l’œillade qui accompagne les primes remarques sur sa gourmandise. Ses traits ne témoignent d’aucun sentiment, tandis que les mots ne décollent de sa gorge ; pas même une risette ne rétorque. Seul le bistre se mouve. Mirant bêtement à sa charge -et futur plaisir gustatif. Puis il remonte. Malgré lui, s’accrochant dans cet exode au galbe de l’interlocutrice. Qu’il souligne. Observe. Et s’admoneste aussitôt de cette attitude qui en rosit ses pommettes. Décidément… A sa décharge toutefois, ce costume chatouillerait la rétine d’un aveugle. Le Belby possède même l’assurance que là est l’objectif du serpent. Le défi du gore séduisant. Celui-là même qui avantage ses courbes maquillées de sang. Lacérées. Sans que cela n’évite les égards admiratifs sur ses vénustés. Au contraire, de curiosité les pupilles se focalisent sur elles, puis alors s’éveille naturellement la concupiscence. L’idée est habile pour l’infatuée qui doit ronronner de toutes ces attentions. Après tout, l’ophidien adule comme adore sa supériorité sur autrui. Elle se gave de ses pouvoirs. Ecœurante presque dans son ambition. Pourtant même le motard mord à l’arnaque. Mouche engluée dans le miel affriolant. Dorénavant victime d’hésitation à ne plus savoir où poser le regard. Rapidement, il définit l’interstice de sécurité et de politesse : entre front et menton. Et il se hait de n’être qu’un homme. C’est alors avec l’indécision du marmot ayant fait une bêtise qu’il finit par percuter prudemment les iris de son vis-à-vis. Là où toute gène se corrode par l’inordinaire comportement de l’infante d’Ecosse. Il accuse son compliment sans trop l’étiqueter comme tel. Surement encore un humour sibyllin dont il ne distille l’essence -néanmoins il vient à croire en l’absence de malveillance, sans trop savoir pourquoi. Ou peut-être est-ce ses fossettes. Faciès d’ange grimé mais éclatant de son séraphique pouvoir. Cette mine de véritable allégresse. Tous ses muscles s’en détendent. Au fond, la défense guette encore mais il se laisse berner par les reflets d’une probable conversation civilisée. Sans grognement ni persifflage ; une nouvelle ère. « L’avantage entre la scission moldu-sorcier : chaque parti ne connait pas vraiment l’autre. » Les épaules se haussent. Il stagne dans sa quiétude aux allures d’indifférence. Bien que ses orbes fuient très vite lorsque le silence pèse sur leurs éclanches. Lui, dépourvu de tous sujets sur lesquels échanger. En vérité, en a-t-il même envie ? Il regrette alors de s’être arrêté. Intimidé, la position inconfortable lui tire une moue. Ses intérêts flirtant jusqu'au bar qui leur est adjacent. Celui dont les fenêtres s’égayent de divers accoutrements. Il les use en excuse. Une réflexion s’immisçant dans son crâne : peut-être est-il temps de partir ? Maintenant qu’il a avorté son intronisation du plus grand pervers, plus rien ne le retient. |
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Re: [terminé] "- This is... Jaïna's Birthday !" [Darius]
Mar 4 Fév 2020 - 16:20
Tu secoues la tête, un air amusé sur le visage. Hochant délicatement de la tête pour lui donner raison. A quoi bon ne pas profiter de l’ignorance des sorciers sur le monde moldu, bien que tu t’en agace parfois. C’était un monde riche à côté du quel beaucoup de personne passait, sans raison forcément valable à tes yeux. Mais tu passes bien vite à autre chose, remarquant alors que tu as de plus en plus d’aisance à êtresympas avec l’italien. Sans te forcer. Même s’il restait difficile pendant les cours, tu ne peux pas le blâmer. D'une, de part ce que tu as fait dans le passé. De deux, de par sa non-affinité de la matière dont tu t’es infligée le tutorat par bonne conscience et envie de réparation de karma.
Mais les blancs te mettent mal à l’aise. Surtout celui-là, alors que tu es encore sobre –pour une fois. Même si tu es suspendue à ta cigarette pour faire genre que tu ne peux pas parler, tu ne sais pas vraiment quoi dire. Ni même par quel bout commencer. Fallait-il vraiment parler, en vérité ? D’ailleurs, tu te poses toujours cette question : pourquoi était-il venu à ta rencontre ? Il aurait pu tracer sa route et t’ignorer que tu ne l’aurais même pas remarqué, trop occuper à allumer ton calumet de la paix. Il ne fallait pas que tu commences à te poser mille questions non plus. Ce n’était pas comme ça que ça irait mieux dans ta tête. Un frisson te parcourt, vent frais qui te glace un instant alors que tu fermes les yeux en te secouant. La prochaine fois, prend une veste.
C’est à ce moment que tu relèves la tête, décollant ta cigarette des lèvres, placé entre tes doigts que tu baisses le long du corps. Léger sourire qui ne te quitte pas, après tout c’est ta soirée, tu n’as pas à faire la tête. Te viens alors cette idée bête. Stupide. Les mots allant plus vite que ta pensée qui souhaitent briser l’ère glaciaire qui s’étendait là. ”- Je t’aurais bien proposer une cigarette, mais j’ai laissé mon sac auprès de ma gardienne de table.” Tu n’avais pris que le nécessaire en vérité pour sortir –clopes et un billet pour les mojitos. Idée bête, puisque tu aurais pu en sortir ton plaid pour ne pas mourir de froid. Mais tu roules des yeux, continuant sur ta lancé. Cette même lancé qui en ferait presque demander ce que tu avais consommé ce soir. ”- Tu veux venir boire un verre ? Je suis avec Rose, elle serait ravie de te saluer, je pense.” Mais où as-tu la tête, MacLeòid ? Tu retiens tes membres de te frapper le front gardant la tête haute malgré cette proposition ridiculement sympathique. Même tes joues ne rougissent pas, assumer ses idées folles et propositions surprenante fait partie de ta personnalité, après tout.
Tu n’attends pas de réponse positive, tu ne te fais pas d’illusion. Mais on ne pouvait pas dire que tu ne proposais pas. Ni même que tu n’aidais pas à avoir des rapports positifs. Tu poses tes yeux sur lui, moitié de cigarette atteinte alors que tu portes à ta bouche, ajoutant alors avant de recracher la fumée. ”- Enfin, je comprendrais qu’autre chose de plus sympathique t’attende.” Œillade sur le carton, ton sourire est pourtant plus doux qu’amusé, sans plus de sous-entendu. A croire que prendre de l’âge, ça te rendait sage. Ou alors juste que ta folie avait atteint un tout autre stade, que ta sympathie te servirait à mieux la lui mettre profonde, comme dirait certain.
lumos maxima
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Re: [terminé] "- This is... Jaïna's Birthday !" [Darius]
Mar 4 Fév 2020 - 22:20
☩ Sur les filets mordorés de ses iris s’encrent ces silhouettes grimées. Spectres, morts éveillés ou encore peuples des eaux ; un ballet de métamorphoses parcoure les pavés et les tavernes. Enclave leur silence. Distrait l’embarras par des rires inconnus. Vieux fond sonore pour un ausonien convoitant les vêpres préparées tantôt. A quelques mots près et la liberté de voguer sur l’asphalte serait sienne. La bravoure cependant est malicieuse. Elle s’immisce entre les plis de politesse, ceux du bien élevé qui n’ose admettre que la conversation ne lui sied. Puis elle gicle sur la langue persiffleuse l’invitation. Une pomme tendue par Lucifer que le sarde lorgne. S’il n’hésite guère à ce qu’il retorquera, son bistre caresse le vis-à-vis de rif. Impassible mais intéressé. C’est sa surprise sérieuse. Celle qui visse ses mâchoires. Et pourfend l’air par son havane, qui s’enchevêtre à l’azur. Il ne croit point à une entourloupe -pas si la Coldridge siège non loin. Non pas que le bouton saurait être le pourfendeur de tous crimes rossant l’éphèbe, toutefois il se plait à croire que sous les épines sommeille des onces d’affection partagée. Ces mêmes étincelles qui ravissent subtilement -sans crier gare- les lippes autrefois fontaines de ciguë. Une vipère cordiale -voire amicale ; si sibyllin que c’en est presque effrayant. Par expertise ancienne du démon, il a science que jamais le succube plierait l’échine, même pour une consœur. Il n’a de telle valeur pour Rose pour qu’un sacrifice s’opère à son nom ; ni même pour se mesurer à l’égo de l’ophidien en ses heures de règne. Par ailleurs, pourquoi l’accepte-t-elle aujourd’hui ? Arrive un gong. Nécessité d’offrir sa tirade -aka sa révérence. L’instant même où les questions s’embourbent dans une pénurie. Entassées dans coin de son crâne où elles s’éteindront sous la bienveillance du temps. Les mystères du serpent ne le concernent plus gère. Son menton annonce alors la négative. Avec sérénité. Ses orbes se raccrochant au séraphiques traits qui rayonnent de leur éclat malgré le lit d’hémoglobine. « Non, en effet. Je suis désolé. » Sans qu’il ne rectifie les esquisses de sa nuitée, et encore moins ajourne la sollicitation. Même avenante –anormalement d’ailleurs-, le sauvage n’est saisi à désirer sa compagnie. Sa persévérance toutefois se confère ses égards. Débonnaireté qui flambe chez un monstre d’écailles. « Je ne te retiens pas plus longtemps de toute façon. » S’il veut pleinement s’affairer sur le palefroi. Fendre l’éther à mesure qu’il sème ses contrariétés. L’exquis espace o ù il acquiert son souffle d’indépendance. Sa ressource qui le déconnecte pour pleinement l’adonner aux horizons. Ce sont de ses voyages seuls, avec lui-même ; sa vitesse, son myocarde et le monde. Un raclement de la gorge ponctue sa comptine. Il shunte leurs regards. Couve les fenêtres du bistrot d’égards, comme pour déceler la second flavescente -mais sans réels efforts. Ils s’admettent vains bien tôt d’ailleurs. « Bonne soirée. » Il confirme et encastre l’exode par un acquiescement. Une patte se glisse dans le sillon qui voue à le déporter au loin. Toutefois il s’ose à une légère halte. Plus proche d’elle. Brisant leurs bulles d’intimité sans le vouloir. Timide, il n’arrive à joindre leurs prunelles, enclumant les siennes à ses lèvres comme prise de sauvetage. Sans arrière-pensée, il ne les soupèse pas même. En vérité il est obnubilé. Il ne conçoit pas de pouvoir ignorer ce jour -même si parfois elle l’aurait mérité. Sa voix s’emmitoufle alors de douceur. « Et euhm, joyeux anniversaire Jaïna. » Les pupilles grimpent, timorées, jusqu’aux étendues cérulescentes. Il se farde alors d’une risette -amène bien que fade. Son cadeau, car il n’a que ça pour elle. Sa sympathie, qui le déchire autant que l’apaise. Il ne sait quoi attendre d’elle ; donc rien devient un néant de choix. Le pivot de leur rixe à amabilité l’égratigne encore. Par aubaine pour lui, il l’oubliera cet épisode dans la seconde au profit de sa bécane. |