Nostalgie légère qui taraude tes esprits dès lors que tu contemples le ciel par la fenêtre. Alignant quelques dernières lignées d’une thérapie, tu t’empares finalement d’une veste en cuir et te renfermes sur la musique résonnant au creux de tes oreilles. Il y a cette proposition d’Aedan, plutôt cet état d’alerte qui te tracasses depuis l’aube. Tes semelles arpentant le sol londonien de grandes enjambées, tu te recentres sur toi-même, pleine conscience salutaire à laquelle tu te remets quotidiennement. Ce besoin de faire le tri, de se retrouver.
Les aiguilles tournent, tu disparais, emplissant une ruelle du quartier sorcier d’un craquement vif. Ta silhouette se matérialise à nouveau au-devant des hautes grilles de l’Université. Soupire étranger pour lequel tu ignores s’il s’agit d’une satisfaction d’être ainsi de retour. Cet endroit représente énormément, architecture chérie de tes prunelles. Murailles franchies sans encombre, tu grimpes jusqu’à la tour des bleu et bronze. Sur le chemin, l’envoi rapide d’un texto afin de t’enquérir du passe-droit.
Là, l’allure reconnue entre mille. Celle d’un italien flegmatique dont la pudeur commune t’es rassurante. Miroir de l’âme dans lequel tu aimes à te contempler. Tu t’éclaircis la gorge, signifiant ta présence déjà remarquée. Tu désignes simplement ton téléphone moldu que tu brandis en sa direction. « Je garde espoir, un jour tu t’y mettras ». Une paume sur son épaule, en guise de salutations brèves mais signifiantes. Les mirettes faussement accusatrices, doux jeu de provocation avec lequel tu aimes à le sortir de sa morosité.
« Pintade farcie … » souffles-tu, l’air désespéré prégnant sur ton faciès. Les baskets immaculées plantées dans le sol, le portrait finit par laisser la voie libre. Tu reviens sur les termes énoncés, l’air interrogateur. « Rosebury a cédé la direction des Lufkin à Whitmore … ? » questionnes-tu à l’encontre du rital, l’humour au bout des lèvres, tandis que tu franchis l’entrée. Tu redécouvres avec émerveillement cette immense salle circulaire. « Je m’attendais davantage à une locution latine, en vérité » avoues-tu en prenant le chemin des dortoirs. Tu finis par toquer chez votre ami. « Aedan ? »
- InvitéInvité
(FB du 11/04) Help me please ! Aemirius ~ Evan
Feat les vrais
Je suis dans une mouise épouvantable, je me suis lancé dans une chose que je ne maitrise absolument pas. J’ai réservé des billets et une chambre alors que je n’ai rien demandé à Rose encore. Est-ce que je suis un lamentable looser ? Je ne sais pas comment être avec les filles et encore moins avec elle. J’ignore si c’est une bonne idée de partir, comme ça, sans raison, juste nous deux. J’en avais envie depuis un moment mais je jugeais cela trop tôt et puis un soir…J’ai ouvert mon ordinateur, j’ai passé bien deux heures à tout comparer et me renseigner sur la destination déjà, où est-ce qu’on allait aller, j’ai regardé ce que j’avais sur mon compte et je devais choisir non loin du Royaume-Unis. Paris a été rapidement une évidence. Je n’ai juste jamais été. J’ai pris un hôtel, non loin des grand-boulevard…je ne sais pas vraiment ce que cela représente. J’ai regardé des photos, de nombreuses enseignes, des restaurants, l’immeuble de l’hôtel Aston est attrayant et il est bien noté. J’ai pris les billets de train, c’est vrai que l’on pourrait y aller en portoloin mais…je voulais qu’on se laisse du temps, juste tous les deux. C’est égoïste ?
Je soupire, retire mes lunettes et pince l’arrête de mon nez. Je veux juste bien faire. Je me laisse tomber sur mon lit, et regarde autour du moi. Aedan tu n’es qu’un pauvre étudiant en dernière année, encore dans une chambre du campus, seul à attendre tes amis pour qu’ils te viennent en aide. J’avais besoin d’être rassuré au fond. Est-ce que, ce que je fais est bien ? Est-ce que ça va lui plaire ? J’ai besoin de mots sincères de mes deux acolytes et de mon » frère » en réalité, ils sont tous les trois comme des frères. J’aurais bien demandé à Caël…mais j’avais probablement peur qu’il trouve ça bizarre. C’est la mère de son fils…J’hausse les épaules. C’est bizarre. Aujourd’hui, je les attends, tous les trois, deux en particulier, un viendra plus tard si j’ai bien compris. Ils ont le droit de venir dans ma chambre comme ça ? Enfin particulièrement un qui est extérieur de Hung. Je me lève, putain je n’ai pas pensé à ça. Je me rassois, tant pis, c’est fait. Je remets mes lunettes. Je suis nerveux.
- InvitéInvité
Re: (FB du 11/04) Help me please ! Aemirius ~ Evan
☩ Des rayons prospèrent à travers les carreaux. Ils lui griffent sa cime, avachie contre la pierre. L’ausonien veille, stupidement. En quête, au mieux d’une trogne affublés de lunettes, ou tout du moins d’un renard en volutes d’argent. Pour qu’à l’un ou l’autre flanche le lourd madrier de bois, encastré entre les briques de basaltes du château. Il sent même l’objet le narguer, et n’y délaisse que des regrets un brin salés d’ire envers une moue mutine. Il la revoit, la veille, enlacée dans les effluves de son chaudron, bavassant dès qu’une consigne claquait l’air. L’ingrate eut même l’offense de mimer la surprise, lorsque subitement elle fut recouverte de sa potion désinfectante -attendue violette mais tirant plutôt sur un canari douteux. Ca brûle, geignit-elle. Le cours s’avorta de rif en hâte pour panser l’étudiante victime de sa mixture sauteuse -et corrosive. S’ensuivit une chasse à l’élixir, ayant crépi jusqu’au plafond par endroits ; où aurait été le fun sinon ? Ainsi, ce fut un rital fourbu et au moral malingre qui débarqua au dîner. Peu bavard, il offrit alors un argumentaire d’acier à ceux le prétendant renfrogné. Son mutisme inaltérable ne céda pas même au compagnon Walsh. Exceptée une acceptation brève pour le fameux rendez-vous de ce jour. Sous le joug de ses humeurs, le Belby n’ayant pas eu de réflexion quant à la manière d’accéder aux appartements de l’irlandais -ou tout simplement à la salle réservée aux Luftkins. Une erreur dont il s’aperçoit trop tardivement… Son seul recours sur l’instant est une mangouste nébuleuse. La brume animale s’engouffrant dans l’antre des écoliers de smalt pour quérir leur hôte. Puis dans l’attente, le latin sillonne le corridor de prunelles curieuses. A l’espoir que débarquerait peut-être une mine familière : l’ultime compère de leur trio. Kash, lui, y aura pensé sans doute. |
- InvitéInvité
Re: (FB du 11/04) Help me please ! Aemirius ~ Evan
- InvitéInvité
Re: (FB du 11/04) Help me please ! Aemirius ~ Evan
☩ L’espoir qui n’est point vain. Matérialisé en courbes familières, le sourire qui éclot sur sa trogne. A son niveau, le messie s’annonce d’un raclement de gorge. En réponse, l’émail latin rutile plus fort. Le bistre scintillant de malice. Il s’attendait à une telle remarque. Mais comme d’usité, le flegmatisme l’habite. Ses paumes vouées au ciel, d’un haussement d’éclanches il se grime impuissant. « J’ai tenté le patronus. Mais il a dû préférer faire de toi mon sauveur. » Des fossettes qui s’accordent, à l’instar de leur sarcasme ; jumeaux d’âme. Cependant, une vérité contredit presque l’ausonien : il doit sa peau au libanais, et ce plus d’une fois. Mais la reconnaissance n’asphyxie guère son pouffement lorsqu’il capte le friselis de son confère. Il concède de l’insulte à ce que les gonds tremblotent à cette formule. Le madrier flanche, et offre à la paire l’occasion de s’immiscer sous le dôme étoilé. Curieuses, les prunelles mordorées se promènent par endroits. Fascinées comme déboussolées par l’élégante chaleur de l’antre des écoliers de smalt. Tout est si décalé des blafards murs dédiés à sa patrie. Toutefois, un soupire décolle de son labre. Roulement des orbes jusqu’au plafond. « Ne m’en parle pas. C’est nous qui en avons hérités. » Whitmore, aka le singe du MACUSA crachotant sa carte de visite à tout va -mais dont tous doutent de la gloire. Notamment le Belby, rancunier. L’épine au cœur pour des pitreries de Miss Belby à l’attention d’une certaine flavescente, ainsi qu’une avanie salée en début d’année. L’acrimonie s’étiole rapidement dans un cynisme affable : « Elle a dû penser ça trop compliqué pour la gent masculine. Surtout que certains oublient facilement les mots de passe. » L’ironie dans le rictus. Tous deux savent assez pour apprécier ce sous-entendu, égaré sur le perron du fautif désigné. |