(mood) (tenue) Il n’a qu’un costume approprié pour ces bals, et a dû apprendre les sortilèges d’entretien des textiles (au prix de quelques chemises) pour maintenir les apparences, le revêtant lors de chaque représentation de l’orchestre philharmonique. Glissant sur la piste de danse, ils partagent un secret, entourés de moldus de la haute société viennoise – bal de charité dans lequel il est de bon goût d’inviter quelques étoiles montantes, et le surprenant nouveau soliste a été ajouté à la liste des invités avec sa cavalière. La première valse prenant fin, ses doigts restent posés sur la taille de Priya, tentés de l’attirer à lui davantage. « Que diriez vous d'une coupe de champagne cher ami ?» Son regard pétille. « J’en dirais que vous êtes aussi belle que sagace », répondit-il, adressant un nouveau regard admiratif à celle qui l’accompagne – l’auteure a une aisance sociale qui l’a instantanément charmé, lorsqu’ils se sont retrouvés par hasard à Vienne. L’œil observateur des écrivains, qui semblent s’imprégner si aisément des lieux où ils se trouvent – ces derniers mois ont filé avec la paisibilité des jours se ressemblant sans ennui, le plaisir simple de son appartement tout sauf riche, mais partagé sans vétille. S’il s’est habitué à l’absence des conforts matériels de son héritage, Priya a apporté des accents de logis à ce qui n’était jadis qu’un habitat sans prétention. Le musicien s’est habitué à sentir les accents de miel épicé sur sa peau, lire ses livres par-dessus son épaule – et s’éveiller à ses côtés. Douceur tranquille et simple de l’exil volontaire – sans savoir exactement quand il mettrait fin à son errance (et si ce jour viendrait seulement).
Les verres minuscules de ces galas taillés dans la coupe traditionnellement attribuée au bonnet d’une certaine reine ayant perdu la tête se vident plus rapidement qu’une bouteille de whisky entre Écossais. Emboîtant le pas à sa cavalière, il mène – énième valse. Répondant d’un sourire amusé à son compliment, il lui adresse un léger clin d’œil complice. « Un don? Surtout un ennui. On nous a appris ces danses très tôt, mais je les ai toujours trouvées terriblement contraignantes », admet le sorcier à la haute stature, ses deux mètres en faisant un point d’ancrage naturel des regards – mais pas autant que la beauté de sa partenaire. « Aucune originalité, on pourrait tenir une conversation entière en suivant le carré », dit-il, illustrant par le fait même ses propos, sourire entendu peint sur son visage. « Parfois », murmure-t-il à son oreille, l’air d’un co-conspirateur expliquant un mauvais coup de la plus haute importante à exécuter à sa douce, « je soudoie les musiciens pour qu’ils n’y consacrent pas trop de chansons ». Discrètement, ni vu ni connu, il embrasse la naissance de sa mâchoire, avant de se retirer rapidement, reprenant sa posture de cavalier exemplaire – le maintien droit et faussement sérieux, adressant des œillades taquines à la danseuse aux mouvements fluides.
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Il était une fois à Vienne+ Evya
Tu glisses sur la piste de danse dans les bras de ton partenaire. Tu es dans un autre pays, et vu la féerie de cette soirée, tu as l'impression d'être dans un autre monde. Juchée sur tes talons hauts, la robe rose fluide tourbillonne dans un mouvement fluide. Tu te sentirais pousser des ailes emporter par le port parfait d'Evan. Une échappée dans cette vie de bohème que vous partagez, le moment où vous quittez le matelat déposé à même le sol négligemment pour vous transformer en prince et princesse d'un royaume lointain, d'où à n'importe quel moment pourrait surgir Sissi l'impératrice. Danser t'avais manqué durant ces années d'escapade en solitaire. Tu as redécouvert ce plaisir quand tu as trouvé Evan. Heureux hasard qui vous a conduit l'un vers l'autre, heureux coup du destin qui t'a poussée à rester plus longtemps dans la capitale autrichienne où jusque là tu ne pensais faire qu'un passage. De là tu as réussi à débusquer des robes de bal de plusieurs couleurs pour pouvoir participer à ce genre de soirée. A Vienne on ne peux pas sortir sans tenues appropriées.
1, 2, 3... Alors que tu inclines la tête le temps d'une pause, ton regard tombe dans celui de ton cavalier. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu es heureuse de partager ce moment avec lui. La cascade de cheveu brun glisse de ton épaule dans ton dos. Encore quelques notes et puis la musique prend fin. Les couples prennent une pause, reprennent leur souffle. Le cadre tombe, mais tu gardes la main sur l'épaule d'Evan. "Que diriez vous d'une coupe de champagne cher ami ?" Voilà qui pourra vous requinquez non pas que vous soyez épuisé encore. Tu adores ce genre de bal, à vrai dire ça te rappelle un moment de ta vie où tu vivais à travers la danse, avant d'écrire. Tu es comme un drogué en manque de sa dose quotidienne. Parfois tu te dis que tu ne serais pas contre l'idée de rester ici pour toujours. Tu vis d'amour et d'eau fraîche depuis un moment déjà. Vienne t'inspire de nouveau comte, ceux d'un autre temps, une voie que tu n'as pas souvent exploré. Etrangement, l'Europe ne t'avais pas attiré jusque là. Une opportunité t'avais d'abord mener à Munich, les châteaux de Bavière ont attisés ton esprit, et tu es arrivée à Vienne tout naturellement après ça. La main dans la sienne tu l'attires parmi la foule alors que la musique reprend. "On t'a déjà dis que tu avais un don pour la valse?" Tu dois lui dire à peu près à chaque fois que vous participer à ce genre de soirée. Tu finis par t'accrocher à son bras pour percer à travers les autour de vous
@Evan Wakefield
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
A la différence de ton cavalier tu n'as pas évolué dans un monde dorée de sang pur, où il n'y avait que bal et gala mondains. Toi, fille simple qui a plus souvent mangé avec les doigts au court de tes voyages plutôt qu'avec des couverts en argent, tu trouves délicieux que l'homme qui te fais virevolter s'y prenne si bien. Ca ne t'es pas arrivé souvent dans toutes ces années de danse. D'ailleurs les danses de salon ne sont pas celles que tu as le plus pratiquées, mais tu y as toujours pris un plaisir fou. « Un don? Surtout un ennui. On nous a appris ces danses très tôt, mais je les ai toujours trouvées terriblement contraignantes. » Tu lèves les yeux au ciel te prenant au jeu de ton charmant cavalier. « Aucune originalité, on pourrait tenir une conversation entière en suivant le carré » C'est vrai que la valse n'est pas la danse la plus originale que tu ais eu l'occasion de danser. Sans doute que tes origines maternelles ont d'autres couleurs qui n'ont jamais ébloui les murs des vieilles bâtisses viennoises. Mais tu ne portes pas de sari ce soir, sinon une somptueuse robe qui suit parfaitement le compte muet de vos pieds. Tu te prends parfois à sourire d'imaginer Evan avec un sherwani. Peut être que ton frère déjà immense parmi les indiens pourrait en avoir un à sa taille... « Parfois... Je soudoie les musiciens pour qu’ils n’y consacrent pas trop de chansons » Confessions coupables d'une canaille du dimanche. Cependant tes pensées sont distraites par les lèvres qui se posent dans ton coup, baiser d'un doux papillon tout aussi éphémère, légèrement frustrant. « Laisse moi admirer les talents de danseur de mon partenaire. Je n'ai pas eu souvent l'occasion d'en profiter... » Une pause, le dos cambré, Evan se penchant sur toi. A nouveau droite tu suis toujours le pas sûr. « Mais si tu es adepte des nouveaux challenges, je t'apprends le Bollywood. Crois moi c'est d'autant plus sportif que la valse. » Fausse menace que tu lui fais, mais cependant réelle proposition, tu serais prête à te faire professeur de danse. Toutes les occasions sont bonnes pour faire ce que tu aimes, que ça soit écrire sur un bout de table en terrasse d'un café, ou pousser le matelas qui vous sert de lit pour faire de la place et danser au milieu de la chambre. La bohème, ça voulait dire: on est heureux... Si tu connaissais cette chanson tu la chantonnerais sans doute régulièrement ces derniers temps. Vous attirez les regards, couple atypique qui se déploie comme si il avait des ailes. Tu sens les regards sur ta nuque alors qu'une main te guide pour te faire tournoyer un moment avant de retrouver le bras sûr du cavalier qui tient toujours parfaitement son cadre. Tu profites tant que tu n'as pas encore les pieds en feu, ça viendra bien assez tôt.
Sorciers fondus dans un univers qui n'a de magique que le lieu ce soir, comme si le temps d'une soirée tu devenais princesse indienne aux saveurs sucrés d'un pays lointain. Un sourire toujours sur les lèvres, toujours prêtes à bondir pour répondre à la joute verbale que tu entretiens avec ton partenaire, ton amant. Tu glisses à son oreille une requête toute nouvelle. « Est ce que tu crois qu'il serait malvenu d'abandonner nos hôtes pour explorer les jardins ? » Tu as cette malicieuse idée depuis que tu les as entraperçu alors qu'il faisait encore jour.
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
(mood) (tenue) Leurs pas les lient, et la stature droite de la danseuse se fait habile malgré la prévisibilité de leur danse. En connaissant les codes depuis l’adolescence, Evan se permet quelques fioritures – des mouvements ne cadrant pas tout à fait avec les schèmes de ce qui avait pourtant jadis été une danse scandaleuse à Vienne. L’idée de ces gestes rapprochés et du contact direct entre les danseurs avait un jour été vus comme scabreux lui parait presque risible à présent, et il profite du caractère prévisible de leurs pas pour échanger avec sa cavalière, se penchant sur la courbe gracieuse de sa gorge alors qu’elle le met au défi à mi-mot, lui proposant d’apprendre une nouvelle danse. Sourcil haussé, le violoniste observe la belle, lisant le jeu dans ses yeux sombres. Une sorte de malice remplie de douceur qui lui rappelle sa ballerine défunte sans qu’il en prenne conscience, se contentant d’être charmé. « Pour vos beaux yeux, je pourrais être convaincu de faire bien des choses », souffle-t-il sur un ton de confidence, n’attendant que d’être mis au défi de façon formelle pour accepter son offre. L’Indienne a ce talent particulier de se montrer à l’aise dans tous les cadres, et malgré tout, de le sortir juste assez de sa zone de confort pour teinter les heures d’un grain d’aventure glissé entre les mailles des jours passés ensemble. Le matelas au sol, comme une île entre les vagues de ce qui les lie – tendresse et murmures, et un océan de déni menaçant de les engouffrer. Not for now, though. Nul doute, pour l’instant – que l’envie de faire tournoyer la danseuse, ses doigts pour ancre et ses bras pour port.
Un murmure, caressant son oreille. « Est ce que tu crois qu'il serait malvenu d'abandonner nos hôtes pour explorer les jardins ? » La malice dans son regard, le pétillement qui valse au même rythme qu’eux. « Ma foi, mademoiselle », fait-il, orientant légèrement l’angle de leurs pas vers une direction nouvelle, le changement se faisant de façon si naturelle qu’on y croirait que la trajectoire était prévue depuis le début – n’est-ce pas? « S’il m’était venu à l’esprit que vous puissiez être une exploratrice, j’aurais volontairement pris place avec vous sur le parquet précisément là où la porte leur donnant accès se trouve ». Le cadet des Wakefield, tenter d’échapper à une soirée mondaine dès que la première occasion se présente? Ce n’est aucunement son genre, allons. Ses doigts se font légers sur sa taille, une poussée subtile, presque imperceptible, et l’angle évolue à nouveau – si près du but. Amusé, le Calédonien se fait taquin. « mais je suis un homme respectueux des conventions, vous savez. Quelle raison me pousserait possiblement à abandonner mes hôtes? » N’importe quelle excuse suffirait, en vérité – mais le plaisir des mots lancés en bouquet réside dans la présence d’une partenaire agile, sachant les attraper et les lui renvoyer en une nouvelle création rhétorique.
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
Les pas de danse soignés de ton cavalier te comblent d'un bonheur tendre, sincère, doux. Tu aimes virevolter, te sentir légère dans des bras calmes, confiants, et sûrs. Princesse d'une soirée éphémère, mais princesse quand même. Aucune fille ne pourrait seulement ignoré son regard sur toi, et ne pas être jalouse. C'est facile, limpide, allant de soi. Tu n'as pas besoin de te poser de questions, à quoi bon de toute façon? Vivre au jour le jour c'est un concept qui pour l'instant -parce qu'il est récent et heureux. Tu n'as pas envie de le laisser s'échapper ce moment, tu veux en profiter autant que possible avant que tout ne se termine. Tu n'es pas du genre à te leurrer trop longtemps, tu sais que la vie de bohème devra s'arrêter, mais il n'y a rien qui presse. Qui dit que quand la vie d'amour et d'eau fraîche deviendra autre chose, vous ne pourrez pas continuer ce bout de chemin ensemble ? « Ma foi, mademoiselle. » Tu le laisses te guider sans opposer de résistance. Tu sais qu'il va accéder à ta demande. Tu aimes l'air mutin sur son visage. « S’il m’était venu à l’esprit que vous puissiez être une exploratrice, j’aurais volontairement pris place avec vous sur le parquet précisément là où la porte leur donnant accès se trouve » Tu laisses échapper un rire malicieux. Tu as raconté beaucoup de choses de tes voyages à Evan. Il est au courant de ton affinité avec les aventures quelles qu'elles soient. « Que voulez vous mon bon Prince ? Je suis une femme adepte de fantaisies. » Une pause élégante grâce au drapé de la robe rose soyeuse qui s'enroule autour de tes chevilles alors que vous vous dirigez vers la porte fenêtre. « Mais je suis un homme respectueux des conventions, vous savez. Quelle raison me pousserait possiblement à abandonner mes hôtes ? » Levant ton regard tu croises les yeux d'Evan. « Vous n'aurez qu'à leur dire qu'étant de faible nature, vous avez dû conduire votre charmante cavalière pour lui permettre de prendre l'air. La valse aura eu raison de ses forces. Mais si vous pensez que je ne suis pas assez bonne comédienne, vous pourrez toujours parlez d'une princesse indienne qui n'a jamais visité le moindre jardin européen et qu'il est important de satisfaire sa soif de curiosité. N'est il pas important de favoriser les échanges entre les cultures? » Que n'est pas sous entendu dans le mot "échange"... ? Puisque tu sembles avoir convaincue l'homme qui te fait tournoyer vos pas finissent par vous porter dehors sur une terrasse en pierre à peine illuminé par des luminaires extérieurs. Ici pas de magie, seulement celle provoquée par des centaines d'années d'histoire et des images romantiques écrites par de grand dramaturges. Tenant la main d'Evan tu l'attires à ta suite jusqu'à la ballustrade taillée dans le granit qui permet de surplomber le jardin. Vous êtes dans un petit palais viennois dans un des jardins la ville. La lune parvient à illuminer les détails du jardin à la française, ainsi que des lampadaires. Cette fois ci c'est toi qui guide Evan l'attirant à ta suite par les escaliers. « Deviendrez vous aventurier avec moi ce soir Monsieur Wakefield ? » Dans le noir on voit surtout briller ton regard et les pierre de la robe. Il fait frais, mais pas froid, le champagne aidant à chauffer le corps.
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
Vus de l’extérieur, les sorciers infiltrés dans la haute société moldue semblent parfaitement à leur aise – car ils le sont. Ces soirées ont malgré tout le défaut d’être répétitives et prévisibles, même chez les sangs purs. On se faufilerait entre les éléments du programme les yeux fermés, se surprenant de ne pas s’être pris les pieds dans la crinoline d’une ambassadrice. Tentateur facétieux, il demande une dernière excuse à sa cavalière, trop heureux de voir en elle une partenaire de joutes oratoires si douée pour la valse (si ennuyeuse soit cette danse). « Je te qualifierais de beaucoup de choses, Priya », glisse-t-il à l’oreille de sa cavalière, l’attirant un peu plus près du cadre des portes doubles donnant sur les jardins du domaine. Il pourrait dénombrer ses traits les plus satisfaisants sur ses doigts, si on les lui demandait. « … mais je n’oserais jamais inclure une faible nature parmi celles-ci » La capacité de se déraciner de façon constante et de retrouver ses repères partout où elle va – un trait enviable, ne témoignant aucunement d’une nature fragile. « Quant à favoriser les échanges interculturels, c’est un objectif louable vers lequel nous tendons tous les jours depuis quelques mois, n’est-ce pas? Il serait mal avisé de s’arrêter entre temps ». Un clin d’œil léger accompagne leurs pas, les danseurs franchissant ce qui semble être un portail vers un autre monde – celui des jardins impériaux autrichiens. « Mademoiselle n’a jamais vu de tels jardins », lance le cadet à la dérobée à un vieux couple de convives, qui leur font signe d’avancer comme s’il était impératif que la mystérieuse étrangère y goûte immédiatement.
« Deviendrez vous aventurier avec moi ce soir Monsieur Wakefield ? » Ses prunelles, scintillant avec la même intensité que les gemmes brodées sur sa robe. « Je me reconvertirais en bien des choses pour vos beaux yeux », lance-t-il en guise de réponse. Peut-être serait-ce terriblement guindé (ou cliché) dans la bouche d’un autre – mais lorsqu’on est un géant de deux mètres au charisme social indéniable, certaines règles ne s’appliquent pas réellement. La lueur des réverbères moldus encadre les deux marcheurs d’un écrin doux, et il tend un bras à sa cavalière, murmurant à son oreille « un sorcier bien avisé doté d’un certain talent en matière de sortilèges repousse-moldu pourrait créer une zone propice à l’apprentissage d’une certaine danse bollywoodienne … Si une enseignante avait assez de patience pour ses réactions face aux figures d’autorité ». Le parfum des dernières fleurs estivales les enveloppe comme d’une cape délicate, et le musicien jette un œil derrière, vers le balcon – vide. Il semble entendre la voix de son aîné lui susurrer à l’oreille – blatant disregard for rules and anything that might hinder your wishes et son sourire s’élargit. Réagir vertement à l’autorité de son frère au loin, même en son absence – sa spécialité. « Tu surveilles? », demande-t-il, libérant sa baguette de la sangle la maintenant dissimulée dans sa manche gauche. Pivotant légèrement le visage pour attendre le signal de la sorcière, il trace un arc de cercle rapide dans les airs, ses lèvres immobiles alors qu’il visualise le sortilège à la sphère d’action restreinte. Repello muggletum. « Je suis à ta merci, Priya », prononce-t-il comme on annoncerait un jugement, replaçant l’instrument magique dans sa manche. Pour la forme, le violoniste défait le nœud papillon ornant son cou, pressentant le besoin d’oxygène à venir.
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
Vous finissez par arriver à vous échapper, sans pour autant entamer votre joute verbale. Cependant de joutes vos échanges n’en ont que le nom, car il faut être clair: vous vous entendez comme larrons en foire. Tu l’entraines à ta suite dehors, il ne fait pas de manière. La nuit est noire, mais l’astre lunaire fait malgré tout briller tes atouts. « Je me reconvertirais en bien des choses pour vos beaux yeux. » Avec de telle paroles, surtout de telles promesses, il est difficile de garder la tête froide. Tu n’es pas une naïve jeune femme qui en est à son coup d’essai, mais disons qu’il est très facile de se faire emporter dans le tourbillon des émotions. Ton cavalier est magnifique, sa façon de parler fait le même effet qu’un torrent de diamant qui se déverserait sur toi, il te fait te sentir autant femme que désirable, intelligente et sûre de toi. « Mon cher ami ne seriez vous pas entrain de faire de belles promesses pour vous attirer mes faveurs ? » Le ton espiègle, peut être légèrement moqueur. Une accusation que tu sais vraie, mais tes faveurs il les a déjà bien entendu. Vous avancez à pas de loup, tu tiens son bras pour t’assurer, mais aussi par simple plaisir d’y être pendue. « un sorcier bien avisé doté d’un certain talent en matière de sortilèges repousse-moldu pourrait créer une zone propice à l’apprentissage d’une certaine danse bollywoodienne … Si une enseignante avait assez de patience pour ses réactions face aux figures d’autorité » Le sourire amusé a tes lèvres en dit long. Peut être qu’effectivement pour toi il pourrait se reconvertir en bien des choses. Ca donnerait presque le vertige. Une porte entrebâillée sur le bonheur que vous pourriez partager. « Le dit sorcier supporte assez bien l’autorité quand son assiduité est récompensée. » Mine de rien comme ça, sur le ton de la conversation désinvolte tu donnes ce genre d’argument. Ton regard pétille, tu aimes le complot. « Je suis cependant déçue qu’il faille se cacher pour danser le bollywood... » Priya tu t’amuses à taquiner ton petit camarade mais tu sais qu’il te le rends bien. « Tu surveilles? » Tu fais le guet, comme si de rien était, pendant qu’une baguette magique s’agite dans ton dos. Tu sais que personne ne vous vois. Les moldus de cette ne sont pas du genre à vous suivre dans vos jeux, ils sont trop distingués pour ça. Le sort lancé vous êtes dans une bulle de mages. Personnes sans doute ne viendra troubler votre entraînement. « Je suis à ta merci, Priya » Interessant comme informations n’est ce pas ? Il desserre son noeud papillon réellement prêt à en découdre avec cette danse comme si aucune danse inventée ne pouvait lui résister de près ou de loin. « Moins de paroles et plus d’actions soldat! » C’est le moment même où tu profites d’un instant, un baiser volé sur la pointe des pieds, tu n’as pas le choix pour atteindre les lèvres du géant violoniste. « Il nous faut de la musique. » Et là rien de tel qu’une petite boîte ensorcelée. Objet que tu as avec toi, donnée par une cousine indienne. Il faut dire que tu es une danseuse il faut que tu emmènes avec toi ce qui fait ton art. La petite boite se retrouve au sol, elle est en bois sombre, et un coup de baguette permet de l’actionner. De là sort une musique parfaite pour ce rôle, entraînante et rythmée. Cela tranche parfaitement avec l’esthétique si ancienne et sobre de la boîte. « Je ne suis pas sûre que tu sois prêt à une telle expérience… Mais soit. » Et par cela tu entends que ça va changer sans doute sa vie. « Un jour je te ferais un sari à ta taille. » Promesse que tu comptes tenir. « Allons y. Suis moi !» Tu te place à côté de lui dans le kiosque. Les mains jointes à hauteur de poitrine, tu commences par bouger la tête en rythme, tu ouvres ensuite les bras en déhanchant ton bassin comme seuls les initiés savent faire. Tu regardes du coin de l’oeil ton élève.
@Evan Wakefield
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Re: Il était une fois à Vienne+ Evya
(mood) (tenue) Jeune rebelle explosif devenu adulte esseulé, c’est qu’il se plaisait malgré tout dans ses errances, le Wakefield – et avait juste assez de lucidité pour admettre (certains de) ses défauts. « Le dit sorcier supporte assez bien l’autorité quand son assiduité est récompensée » et son sourire, en guise de récompense. « C’est que sa tutrice est généreuse et fort agréable à regarder – il y puise sa patience ». La réplique, ponctuée d’un clin d’œil alors qu’il cherchait du regard un endroit où installer leur piste de danse improvisée. « Je suis cependant déçue qu’il faille se cacher pour danser le bollywood... » Reconnaissant le ton taquin de la belle, il ne fit aucune remarque en retour, se contentant de demander à la sorcière si elle assurerait leurs arrières. « Je suis à ta merci, Priya ». Le coeur corps offert, défaisant son nœud papillon en lui adressant son meilleur sourire.
Se plaçant au garde à vous sous l’exclamation de l’auteure, immédiatement déconcentré par le baiser volé – c’est qu’on se déconcentre si facilement avec une enseignante du genre. La musique se fit entendre, mélodie d’un autre monde auquel les oreilles entrainées au classique du musicien ne sont pas habituées – mais le rythme avait de quoi plaire, et les accents chaleureux de la chanson conquirent instantanément ses instincts d’artiste. Suivant Priya de peine et de misère, il ponctuait parfois les gestes de quelques exclamations – l’Écossais avait beau avoir le sens du rythme, seul un miracle aurait pu le transformer en danseur de bollywood inné du premier coup. « maaaaaais ces mouvements de doigts! », s’exclama-t-il, ayant à peine réussi à épouser les formes que prenait sa (diablement charmante) tutrice. En d’autres circonstances, le violoniste aurait peut-être adressé un sourire en coin à la limite de la gourmandise à sa partenaire, mais il était trop concentré sur le défi qui se présentait à lui pour risquer la promesse de progrès – on lui connaissait un sens du rythme recueilli dans sa jeunesse (ce qui surprenait peu, pour un musicien) et une grâce certaine dans la gestuelle (ce qui avait appuyé maints duels).
Lui jetant un regard, il fut frappé par la paix qui l’habitait.
Avec elle, tout était simple – non pas de cette simplicité qu’on reproche parfois aux honnêtes gens qui ne commettent de crime que celui d’être prévisibles. Il y avait en Priya une honnêteté lui rappelant des échos d’ailleurs. La façon qu’avaient ses prunelles de briller, faisant concurrence aux gemmes ornant sa robe, et ses sourires qui ne semblaient attendre rien d’autre qu’une proposition de bout du monde. Le genre de femme qui acquiescerait si on lui murmurait à l’oreille viens, on part au bout du monde, et on laisse tout derrière, parce qu’elle n’avait pas d’attaches, elle non plus, ou si peu – il préférait l’imaginer ainsi, Priya, même s’il savait que loin derrière, un foyer aimant n’attendait probablement que son retour, et que les ponts qu’elle choisissait de traverser n’étaient pas brûlés sur son passage, interdisant les regrets.
« Tu m’emmèneras en Inde, un jour? », souffla-t-il à son oreille, expiration légèrement saccadée par les efforts de la danse – ses entrainements de duelliste mis de côté à Vienne, ayant préféré se fondre dans la masse des moldus ici. Sa mère était née dans ces soirées de gala sorciers germanophones, et le Calédonien n’avait aucune intention de répéter les schèmes du passé dans un autre pays. Intégré aux musiciens et aux artistes de la ville, il fréquentait à peine les quartiers sorciers – leur poids était trop lourd de sens et de responsabilités fuies depuis longtemps. « voir les couleurs, entendre la musique, goûter à tout … » le ton rêveur – c’est que l’oiseau avait soif d’ailleurs depuis l’enfance, toujours échapper davantage à la cage dorée dans laquelle on l’avait élevé. L’inconnu lui paraissait toujours plus reluisant, dès l’adolescence, et y trouver des échos au fond des iris sombres de la sorcière n’était qu’une raison supplémentaire de la suivre. Trop occupé à rêver qu’il ne réalisait pas qu’en voulant s’enfuir avec elle, il ne faisait que creuser davantage de tranchées entre son cœur et lui. « ça ne te manque jamais? » et malgré tout, la distance – le besoin d’appartenance.
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