- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1976
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
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Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Jeu 11 Juin 2020 - 19:24
Victorian Market, 18 heures le 13 juin 2020
Juliet était rose de plaisir, une tasse de thé à la main, un joli garçon face à elle. Ca fait tout bizarre n'est ce pas ? Pour elle aussi. Son thé à l'abricot et à la bergamote refroidissait tendit qu'elle discutait avec William Lewis, un Lufkin rencontré quelques semaines plus tôt. Tout avait commencé quand il lui avait demandé des cours en études de Runes. Juliet s'était fait un plaisir de l'aider et ils avaient finit par se voir en dehors de se contexte de tutorat. Ils sortaient aujourd'hui pour la première fois et avaient décidé de se rendre au salon de thé préféré de Juliet a Inverness, au sein du Victorian Market.
Une vitre en verre les séparait des badauds qui faisaient du lèche vitrine, Juliet regardait parfois par la fenêtre mais elle était vraiment ravie d'être là, avec William. Elle appréciait vraiment le jeune homme. Sous sa carapace de timidité, il était drôle, charmant et ses yeux bleus pétillaient quand il parlait. Juliet aurait bien prolongé ce moment mais le jeune homme avait rendez-vous avez sa soeur et l'heure de se séparer arriva trop rapidement. Elle fit la bise à William, après un instant de flottement et demeura seule assise sur sa petite table.
Juliet termina son thé froid d'une gorgée et sorti de son sac un petit carnet à dessin. Elle était bien là, elle n'avait pas vraiment envie de rentrer au château. Elle savait que Luce ne serait pas dans leur chambre ce soir. Elle reprit l'esquisse de Lys et Eliott en tenue de mariés, qu'elle avait commencé le jour de leur union, afin de leur offrir un jour. Le voile de Lys lui donnait du fil à retordre. Elle allait commander un autre thé malgré l'heure tardive lorsqu'entendit quelqu'un tirer la chaise face à elle.
SUNSHINE
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Lun 29 Juin 2020 - 14:40
Déambulations paisibles dans les ruelles d’Inverness, pour une fois Adalia ne s’épanche pas sur les récents évènements qui ont secoué son quotidien. Ses pas la mènent à la fois loin de l’université et de son appartement, tentative de s’évader même si la fuite n’est pas bien exotique. Au détour d’un croisement, la lufkin se retrouve devant un salon de thé et derrière la vitrine elle reconnait sans mal les traits de Juliet, accompagné d’un garçon qu’il lui semble reconnaitre comme étant de sa maison. Léger froncement de sourcils elle fait mine de rien et continue son chemin. Pourtant l’échange rougissant des deux jeunes gens ne cesse de lui tourner en tête. Elle ne tarde de fait pas à retourner devant l’établissement avec la ferme intention de découvrir ce qu’il se passe entre les deux étudiants.
Nouveau regard lancé dans la vitrine, la chaise est vide en face de Juliet. Il n’en faut pas plus pour qu’Adalia entre dans l’établissement, salutations polies à la gérante des lieux elle se glisse silencieusement jusqu’à la petite table où se trouvait sa cousine. Concentrée sur son carnet de dessin, cette dernière ne s’est pas rendue compte de son arrivée. « Hello sweetheart. » Sourire papelard adressé à sa cousine, Adalia dépose son sac à main sous sa chaise dans des gestes travaillé avant de croiser les jambes sous la table, robe sombre qui remonte légèrement sur ses cuisses tandis qu’elle appuie un coude sur la table pour y laisser choir son menton, regard qui scrute les traits de la jolie blonde avant de demander d'une voix calme, bien loin de se fendre d’une logorrhée inutile : « Comment vas-tu? J’ai vu que tu étais agréablement accompagnée je n’ai pas voulu vous déranger mais tu sais à quel point je peux être curieuse. » Yeux océan qui papillonnent légèrement, elle se fend d’un sourire un peu plus large qui aurait pu être rassurant s’il n’avait pas cette inclinaison un peu carnassière.
Serveuse qui se présente à la table, paroles mielleuse et sourire d’apparat elle jette un coup d’oeil à la carte. « Je vais vous prendre un thé vert s’il vous plait, tu veux quelque chose d’autre ma chérie ? » Demande-t’elle d’une voix aimable à la plus jeune, pantalonnade d’un naturel évaltonné, au fond de ses pupilles elle guette les réactions de sa cousine. Si elle se parait de la nolonté de la mettre mal à l’aise, elle souhaitait obtenir des réponses et n’aimait pas qu’on lui tienne tête l’espagnole. Néanmoins il n’y avait guère de raisons que leur échange prenne des chemins déraisonnables.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Ven 3 Juil 2020 - 12:25
La chaise racle le sol doucement et Juliet lève les yeux de son carnet de dessin. Sur le coup, elle était persuadée que c'était quelqu'un qui allait lui demander s'il pouvait prendre l'assise. Après tout, elle n'attendait personne... Elle allait donc répondre que la chaise était parfaitement libre lorsqu'elle croisa le regard azur de sa cousine. Un vent de panique souffla tout autour de la plus jeune des Blackthorn et elle déglutit si fort que tout Inverness devait l'avoir entendu. Elle savait qu'Adalia savait. Et Adalia savait que Juliet savait qu'elle savait... Et surtout Adalia savait que depuis des jours elle esquivait soigneusement la Lufkin histoire d'éviter toute discussion au sujet de William...
Pourtant, la jeune blondinette fut surprise par le ton de sa presque soeur. Elle avait un doux sourire au visage et elle l'avait appelée joli coeur... Evidemment, Juliet aurait du se méfier. Parce qu'elle savait ce qu'en pensait Adalia. Elle savait parfaitement. Et aussi, elle savait qu'amalia ne l'appelait jamais joli coeur. Sun, à la limite quand elle était dans de bonnes dispositions... Mais pas joli coeur. Bref, même si d'apparence tout semblait rouler, tout les feux étaient au rouge -pardonnez moi l'expression moldue que Juliet n'aurait même pas l'idée d'utiliser - et pourtant la Summerbee se laissa berner par Moon sans sourciller un instant. Au contraire, une fois l'angoisse première passée, la blondinette se laissa totalement avoir et elle offrit un sourire radieux à sa cousine qui s'installait face à elle. Elle aurait du voir le sourire carnassier de son ainée... Elle aurait dû.
- Ca va plutôt bien... et toi ?
Sincère, elle déballa même son sac à la simple question de savoir qui était celui qui avait accompagné Juliet dans ce petit salon de thé intimiste que la blondinette aimait tant.
- Il est très gentil oui, il s'appelle William Lewis, il est en première année de Lettres, on s'est rencontré en cours de Runes.
Juliet ne pu s'empêcher de piquer un fard. Meme si pour l'instant il ne s'était rien passé de très concret avec William, c'était la première fois que Juliet ressentait quelque chose comme ça, qu'elle avait d'ailleurs bien du mal à identifier. Etait elle entrain de tomber amoureuse ? En tout cas, le jeune Lufkin lui plaisait beaucoup... et ça semblait réciproque. Elle s'abstient malgré tout d'en dire plus même si ça lui brulait les lèvres... Elle n'avait pas vraiment ce genre de relation de confidence avec Adalia. Elle pensait plutôt en parler à Lucrèce ou à Raphael...
- La même chose s'il vous plait.
Demanda la jeune fille à la serveuse suite à la sollicitation de Moon. Tant qu'à passer un peu de temps ici, autant reprendre un thé, même si ce n'était plus vraiment l'heure d'en boire...
Pourtant, la jeune blondinette fut surprise par le ton de sa presque soeur. Elle avait un doux sourire au visage et elle l'avait appelée joli coeur... Evidemment, Juliet aurait du se méfier. Parce qu'elle savait ce qu'en pensait Adalia. Elle savait parfaitement. Et aussi, elle savait qu'amalia ne l'appelait jamais joli coeur. Sun, à la limite quand elle était dans de bonnes dispositions... Mais pas joli coeur. Bref, même si d'apparence tout semblait rouler, tout les feux étaient au rouge -pardonnez moi l'expression moldue que Juliet n'aurait même pas l'idée d'utiliser - et pourtant la Summerbee se laissa berner par Moon sans sourciller un instant. Au contraire, une fois l'angoisse première passée, la blondinette se laissa totalement avoir et elle offrit un sourire radieux à sa cousine qui s'installait face à elle. Elle aurait du voir le sourire carnassier de son ainée... Elle aurait dû.
- Ca va plutôt bien... et toi ?
Sincère, elle déballa même son sac à la simple question de savoir qui était celui qui avait accompagné Juliet dans ce petit salon de thé intimiste que la blondinette aimait tant.
- Il est très gentil oui, il s'appelle William Lewis, il est en première année de Lettres, on s'est rencontré en cours de Runes.
Juliet ne pu s'empêcher de piquer un fard. Meme si pour l'instant il ne s'était rien passé de très concret avec William, c'était la première fois que Juliet ressentait quelque chose comme ça, qu'elle avait d'ailleurs bien du mal à identifier. Etait elle entrain de tomber amoureuse ? En tout cas, le jeune Lufkin lui plaisait beaucoup... et ça semblait réciproque. Elle s'abstient malgré tout d'en dire plus même si ça lui brulait les lèvres... Elle n'avait pas vraiment ce genre de relation de confidence avec Adalia. Elle pensait plutôt en parler à Lucrèce ou à Raphael...
- La même chose s'il vous plait.
Demanda la jeune fille à la serveuse suite à la sollicitation de Moon. Tant qu'à passer un peu de temps ici, autant reprendre un thé, même si ce n'était plus vraiment l'heure d'en boire...
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Mer 8 Juil 2020 - 1:23
A observer ainsi Juliet et William, attablés comme d’innocents adolescents au temps des premiers émois, Adalia avait l’impression de se revoir, des années en arrière. Bien sûr, elle était plus brune et un peu plus jeune, elle avait toujours cette distance avec les gens que Juliet ne subissait pas. Mais elle était souriante et naïve comme sa cadette ce jour-là. Face à elle, un garçon qui n’avait rien de commun avec elle, lumineux, rêveur, jeune homme qui aurait pu lui offrir une autre vie. De lui il ne restait plus que l’ombre nauséabonde des souvenirs. Le deuil, elle n’en parlait jamais, secrets enfermés au plus loin de son être, faiblesse qu’elle se refusait d’avouer, même pas à ses plus proches. Nausée qui la prend, elle s’éloigne pour oublier mais ses pas la mènent à nouveau au salon de thé, cette fois décidée à éviter la même peine à sa cadette. Courbettes, sourires, elle se fend de politesses, se dirige vers la table de sa cousine, reine en son royaume.
Elle remarque bien l’air interdit de la jeune Blackthorn, l’inquiétude qui se lit quelques instants au fond de ses yeux clairs lorsqu’elle la reconnait face à elle. Mais elle ne tarde pas à reprendre ses esprits, visiblement, le jeu de l’ainée semblait fonctionner à merveille. « Oui oui ça va. » Les confidences n’étaient pas de rigueur pour sa part aujourd’hui, dernières paroles échangées qui lui restaient en tête, aveux de faiblesse qu’elle ne s’était autorisé que parce que l’humeur de Juliet s’était assombrie dans la salle de danse. Elle avait fait un pas vers elle, entrouvert la porte de son jardin secret afin de gagner la confiance de sa cadette, mais Adalia n’était pas de ceux qui parlaient d’eux. Elle préférait largement écouter, les informations pouvaient valoir cher.
La blonde s’anime, parle de ce rendez-vous, elle a les joues rougissantes et les yeux brillants alors qu’elle présente son compagnon de l’après-midi. « Comme c’est charmant. » Léger sourire qui se voulait doux, comme si l’espagnole s’amusait des premiers émois amoureux de sa cousine mais il n’en était finalement rien. Derrière l’océan de ses pupilles, elle avait les yeux qui lançaient des éclairs. « Lewis, comme miss Katherine Lewis si je ne m’abuse ? » Elle ne connaissait pas réellement la jeune femme mais avait entendu quelques fois son nom dans les couloirs de l’université. Cela suffisait pour savoir que son sang était mêlé, et ainsi que la fréquentation de jeune homme ne ferait pas l’unanimité auprès de la famille Blackthorn, bien étrange que Juliet qui était habituellement si posée et réfléchie, ne fasse pas le calcul elle même. Sentiments naissants qui jetaient certainement un voile sur la raison. « Tu l’aimes bien n’est-ce pas ? Tu es toute pimpante, comme une petite amoureuse. » Elle a la voix mutine Adalia, le rôle de la confidente enfilé comme un gant de soie, elle se fait douce, elle se fait à l’écoute, elle sait jouer l’espagnole, et feindre était bien simple face à Juliet.
La conversation est quelques instants mis en suspens par l’arrivée de leur consommation. « Merci. » Glissa-t’elle à la serveuse une fois que la théière fumante fut déposée sur la petite table. « Je te sers ? » Aimables paroles, sourire avenant, comme une sortie improvisée entre deux cousines, elle n’attendait que de nouvelles informations sur la relation qui liait les deux sorciers, elle voulait avoir toutes les cartes en main.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Dim 19 Juil 2020 - 19:15
Pour être honnête, la question de Juliet était purement rhétorique. Non pas qu'elle se fichait de savoir comment allait sa cousine, loin de là d'ailleurs, mais parce que Juliet savait pertinemment que la brune ne répondrait que par l'affirmative sans en dire plus. Elle était comme ça Adalia, elle en disait le moins possible et les occasions de confidences de sa part étaient si rares... L'autre fois, dans la salle de danse, Adalia avait entrouvert son âme pour la refermer aussitôt, ne laissant même pas la blondinette essayer de panser les plaies du coeur de la bleue.
Juliet n'était pas comme ça. Juliet était douce et charmante, elle était positive et elle n'avait pas peur de se confier. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle fit. Mais Juliet était aussi naïve. Un simple sourire de la part d'Adalia et la peur de la réaction de sa cousine fut endormie aussitôt, comme si elle ne l'avait jamais craint. Ce changement s'était opéré en un battement de cil, le temps pour Adalia de minauder et Juliet de vider son sac. Elle aussi... elle le trouvait charmant. Juliet ne vit pas non plus la menace venir lorsqu'Adalia demanda si Willian était le frère de Katherine Lewis.
- Mhm, oui, c'est possible. Pourquoi ? Tu la connais ?
Demanda la blondinette, dans son innocence. Elle ne connaissait pas encore assez bien William pour prétendre décrire son arbre généalogique mais il avait déjà mentionné qu'il avait une soeur et l'avait dénommée "Kate" alors c'était tout à fait plausible. Elle hocha la tête et tendit sa tasse tandis que sa cousine proposait de lui servir le thé qui venait d'être déposé sur la table. Au passage, elle réfléchissait à quoi répondre à sa cousine. Non pas qu'elle n'ait l'intention de lui mentir... mais elle ne savait pas trop quoi répondre en réalité... C'était si... nouveau. Si imprévu. Jusque là elle ne s'était pas trop posé de questions, elle avait juste passé du temps avec William... c'est tout. Mais maintenant elle se rendait compte qu'il lui plaisait vraiment...
- Je sais pas trop quoi te dire... J'ai pas vraiment l'habitude de sortir comme ça en tête à tête avec des garçons ...
Elle sourit. Non, vraiment, elle n'en avait pas du tout l'habitude. Mais alors pas du tout. Et si elle y réfléchissait c'était peut être bien la première fois.
- Il ne s'est rien passé tu sais mais je me sens un peu stressée mais en même temps je suis toujours ravie de passer du temps avec lui ... J'ai comme...
Sa discussion avec Luce lui revint à l'esprit comme un flash. Les fameux papillons dans le ventre... donc c'était ça... Juliet ne finit par sa phrase, elle avait porté son thé brulant à sa bouche. Elle but un gorgée, elle aimait son thé très chaud...
Juliet n'était pas comme ça. Juliet était douce et charmante, elle était positive et elle n'avait pas peur de se confier. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle fit. Mais Juliet était aussi naïve. Un simple sourire de la part d'Adalia et la peur de la réaction de sa cousine fut endormie aussitôt, comme si elle ne l'avait jamais craint. Ce changement s'était opéré en un battement de cil, le temps pour Adalia de minauder et Juliet de vider son sac. Elle aussi... elle le trouvait charmant. Juliet ne vit pas non plus la menace venir lorsqu'Adalia demanda si Willian était le frère de Katherine Lewis.
- Mhm, oui, c'est possible. Pourquoi ? Tu la connais ?
Demanda la blondinette, dans son innocence. Elle ne connaissait pas encore assez bien William pour prétendre décrire son arbre généalogique mais il avait déjà mentionné qu'il avait une soeur et l'avait dénommée "Kate" alors c'était tout à fait plausible. Elle hocha la tête et tendit sa tasse tandis que sa cousine proposait de lui servir le thé qui venait d'être déposé sur la table. Au passage, elle réfléchissait à quoi répondre à sa cousine. Non pas qu'elle n'ait l'intention de lui mentir... mais elle ne savait pas trop quoi répondre en réalité... C'était si... nouveau. Si imprévu. Jusque là elle ne s'était pas trop posé de questions, elle avait juste passé du temps avec William... c'est tout. Mais maintenant elle se rendait compte qu'il lui plaisait vraiment...
- Je sais pas trop quoi te dire... J'ai pas vraiment l'habitude de sortir comme ça en tête à tête avec des garçons ...
Elle sourit. Non, vraiment, elle n'en avait pas du tout l'habitude. Mais alors pas du tout. Et si elle y réfléchissait c'était peut être bien la première fois.
- Il ne s'est rien passé tu sais mais je me sens un peu stressée mais en même temps je suis toujours ravie de passer du temps avec lui ... J'ai comme...
Sa discussion avec Luce lui revint à l'esprit comme un flash. Les fameux papillons dans le ventre... donc c'était ça... Juliet ne finit par sa phrase, elle avait porté son thé brulant à sa bouche. Elle but un gorgée, elle aimait son thé très chaud...
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Mer 22 Juil 2020 - 16:00
Les premiers mots de la conversation son rapidement balayés, elle ne se fend jamais de longs discours Adalia, bavardages qui l’importunent plus qu’autre choses et elle préfère évoquer rapidement le sujet de son incursion dans la vie privée de sa petite cousine. Heureusement, ou pas, car cela imposerait à l'espagnole de faire valoir des paroles moins agréables par la suite, Juliet se laissa facilement attendrir par les quelques sourires papelards de la brune qui, d'un air faussement innocent s’enquérait de ses fréquentations. « Vaguement, il me semble qu’elle évolue chez les Wrights. » A vrai dire elle n'avait que faire de la jeune femme « Je sais surtout que les Lewis ne font pas partie du cercle privilégié des relations de nos parents. » Première mise en garde, plutôt légère, elle espérait ne pas avoir à mettre de véritable mots sur tout ce qui rendait cette potentielle amourette risible, et dangereuse, aux yeux de leurs ainés.
Le discours de Juliet aurait pu être attendrissant, dans d’autres circonstances l’ainée aurait souri tendrement, cherché à encourager sa cadette à prendre un peu plus confiance, aurait cherché à savoir s’ils s’accordaient suffisamment pour que le gamin la rende heureuse sur le plus ou moins long terme. Mais ils étaient des Blackthorn et les circonstances n’étaient pas compatibles avec de telles préoccupations. Elle se souvenait pourtant avoir ressenti les mêmes sensations, ce léger picotement au coeur, cette impression de perdre ses moyens, bien que l’on ait jamais vraiment vu Adalia rougissante, le palpitant qui s’accélère et l’envie de passer tout son temps avec ce garçon qui était si différent d’elle. Elle mentirait si elle disait à Juliet qu’elle ne comprenait pas, mais ce qu’elle comprenait aussi c’était qu’ils n’avaient aucun droit à ce type de relations, et qu’aimer, c’était risquer de perdre l’être adoré, aimer, c’était souffrir car la génération précédente avait des plans pour chacun d’entre eux.
Les mots de Juliet la rassurent néanmoins un peu, il ne s’était rien passé, c’était toujours ça de pris. Moins difficile de mettre fin à une idylle récente qu’à des sentiments installés. Cela serait certainement moins douloureux pour la jolie blonde, après tout, elle était bien trop jeune pour se fendre d’une relation de toute façon. Hypocrisie de l’espagnole qui cherchait à lui éviter, maladroitement malgré elle, les erreurs et revers qu’elle avait elle-même subits. Soufflant légèrement sur son thé, prenant quelques prudentes gorgées avant de reposer la tasse dans un bruit léger sur la petite table, la madrilène pencha légèrement la tête sur le côté elle reprit d’une petite voix, presque complice : « Des papillons dans le ventre ? » Elle avait beau ne pas s’émouvoir de tels sentiments, ou plutôt les réfréner, les oublier, cela ne voulait pas dire qu’elle ne savait pas ce qu’il était d’être amoureuse. Oscillant entre deux humeurs elle finit par se pencher légèrement vers Sixtine, comme une confidence : « Écoute sweetheart, le surnom s’échappe une seconde fois de ses lèvres, discours romancé qu’elle s’apprêtait à tenir qui restait dans la lignée de ses minauderies, lorsque j’avais ton âge, j’ai rencontré un garçon, il était comme William, charmant, il était gentil avec moi, je pense que je suis tombée amoureuse, un peu. Mais ces gens-là ne sont jamais capables de comprendre ce que nous vivons, ils finissent toujours par nous rejeter, je ne veux pas que tu souffres à cause de ce garçon… » Ce n'était pas totalement faux, mais il y avait d'autres choses, d'autres choses dont elle voulait préserver sa cadette, les affres familiaux, malédiction de leur nom.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Ven 24 Juil 2020 - 17:24
Quatre minutes. Le rêve avait duré quatre minutes. Quatre minutes pendant lesquelles Juliet avait pensé que sa cousine ne lui tomberait finalement pas dessus après avoir pu savoir qu'elle côtoyait un jeune sang mêlé... Encore une fois, la cadette Blackthorn avait été naïve. Naïve de penser que ça pourrait passer inaperçu. Evidemment, elle pouvait encore le cacher à ses parents qui n'avaient pas l'oeil sur ce qui se passait à Hungcalf et à Inverness. Mais elle ne pouvait décidément pas le cacher à sa fratrie qui était littéralement partout autour d'elle... En ville... Au château. Il était certain qu'amalia finirait par savoir, Juliet ne s'était pas faite d'idée la dessus. Mais pendant quatre minutes elle avait cru que sa cousine ne lui en tiendrait pas rigueur.
Juliet se raidit donc en entendant l'avertissement sous jacent à la phrase de la madrilène qui soulignait que les Lewis n'étaient guère de ceux qui pouvaient être croisés durant les réceptions parentales. Evidemment, puisque leur sang était considéré comme impur par la soit disant élite sorcière. Juliet se flagella mentalement d'avoir cru qu'amalia aurait pu approuver. Elle se flagella également en repensant à ce qu'elle venait de dire... des papillons dans le ventre... Non mais n'importe quoi. Elle aurait vraiment mieux fait de se taire, elle était parfaitement ridicule. Juliet reposa donc la tasse de thé qu'elle allait porter à ses lèvres alors qu'elle n'avait même pas avalé une gorgé.
- Je sais.
Répondit elle avec un petit air pincé, agacée de s'être faite avoir par les risettes de son aînée. Quand Adalia se pencha vers elle pour répéter "des papillons dans le ventre", Juliet cru que la Lukfin allait se moquer d'elle. Encore une fois, la blondinette regretta d'en avoir trop dit à sa cousine mais il était trop tard pour revenir en arrière. Elle pouvait peut être fuir ? Esquiver le reste de la conversation ? Juliet regarda sa tasse de thé absolument pleine. Elle ne pouvait décidément pas prétendre qu'elle devait partir puisqu'elle avait accepté de partager ce moment avec la madrilène.
Le discours ne fut pas tout à fait le même de celui auquel elle s'attendait. Elle pensait que sa cousine allait la traiter d'inconsciente, qu'elle allait s'attirer les foudre de leurs parents et autres joyeusetés. Mais au lieu de ça, la jeune femme lui raconta comment un jour elle était tombée amoureuse d'un garçon "comme William" sous entendu "impur". Elle témoigna de ses difficultés relationnelles avec lui et comment ils étaient trop différents pour se comprendre et comment elle avait finit par être rejetée.
Ca aurait pu fonctionner. Ca aurait pu. Sauf que Juliet aimait vraiment vraiment beaucoup William et qu'il était vraiment, vraiment super adorable avec elle. Et qu'en plus de ça ils se comprenaient parfaitement et que tous leurs moments passés ensemble étaient géniaux. Alors elle ne pouvait une seconde imaginer que William lui fasse du mal, même involontairement.
- Oh non, ne t'en fait pas. William est vraiment adorable et même si vient de deux familles différentes on se comprend plutôt bien. Je suis sûre que ça va bien se passer.
C'était vrai, de ce côté là elle ne s'en faisait pas du tout, elle était persuadée que jamais le Lufkin ne la ferait souffrir. Mais malgré tout, et pour bien faire comprendre à Adalia qu'elle prenait en compte ce qu'elle lui disait, Juliet ajouta un peu précipitamment.
- Mais merci de me dire ça, je ferais attention, c'est promis.
Et dire qu'elle pensait vraiment avec cette simple assurance convaincre sa cousine...
Juliet se raidit donc en entendant l'avertissement sous jacent à la phrase de la madrilène qui soulignait que les Lewis n'étaient guère de ceux qui pouvaient être croisés durant les réceptions parentales. Evidemment, puisque leur sang était considéré comme impur par la soit disant élite sorcière. Juliet se flagella mentalement d'avoir cru qu'amalia aurait pu approuver. Elle se flagella également en repensant à ce qu'elle venait de dire... des papillons dans le ventre... Non mais n'importe quoi. Elle aurait vraiment mieux fait de se taire, elle était parfaitement ridicule. Juliet reposa donc la tasse de thé qu'elle allait porter à ses lèvres alors qu'elle n'avait même pas avalé une gorgé.
- Je sais.
Répondit elle avec un petit air pincé, agacée de s'être faite avoir par les risettes de son aînée. Quand Adalia se pencha vers elle pour répéter "des papillons dans le ventre", Juliet cru que la Lukfin allait se moquer d'elle. Encore une fois, la blondinette regretta d'en avoir trop dit à sa cousine mais il était trop tard pour revenir en arrière. Elle pouvait peut être fuir ? Esquiver le reste de la conversation ? Juliet regarda sa tasse de thé absolument pleine. Elle ne pouvait décidément pas prétendre qu'elle devait partir puisqu'elle avait accepté de partager ce moment avec la madrilène.
Le discours ne fut pas tout à fait le même de celui auquel elle s'attendait. Elle pensait que sa cousine allait la traiter d'inconsciente, qu'elle allait s'attirer les foudre de leurs parents et autres joyeusetés. Mais au lieu de ça, la jeune femme lui raconta comment un jour elle était tombée amoureuse d'un garçon "comme William" sous entendu "impur". Elle témoigna de ses difficultés relationnelles avec lui et comment ils étaient trop différents pour se comprendre et comment elle avait finit par être rejetée.
Ca aurait pu fonctionner. Ca aurait pu. Sauf que Juliet aimait vraiment vraiment beaucoup William et qu'il était vraiment, vraiment super adorable avec elle. Et qu'en plus de ça ils se comprenaient parfaitement et que tous leurs moments passés ensemble étaient géniaux. Alors elle ne pouvait une seconde imaginer que William lui fasse du mal, même involontairement.
- Oh non, ne t'en fait pas. William est vraiment adorable et même si vient de deux familles différentes on se comprend plutôt bien. Je suis sûre que ça va bien se passer.
C'était vrai, de ce côté là elle ne s'en faisait pas du tout, elle était persuadée que jamais le Lufkin ne la ferait souffrir. Mais malgré tout, et pour bien faire comprendre à Adalia qu'elle prenait en compte ce qu'elle lui disait, Juliet ajouta un peu précipitamment.
- Mais merci de me dire ça, je ferais attention, c'est promis.
Et dire qu'elle pensait vraiment avec cette simple assurance convaincre sa cousine...
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Mer 29 Juil 2020 - 16:41
Elle joue l’innocente Juliet mais ça ne trompe personne. Surtout pas Adalia qui était habituée à user de tels subterfuges. Elle voit bien derrière ses yeux clairs que la petite blonde pense réussir à s’extirper de cette situation avec quelques phrases pseudo rassurantes à l'intention de son ainée. Et si elles n’avaient pas fait parti de cet empire de pacotille, si elles n’avaient pas porté ce nom maudit qui les obligeait à vivre sous le jougs de parents cruels et moralisateurs, elle aurait pu être rassurée de savoir que William était un gentil garçon, elle n’en doutait d’ailleurs même pas. Dans une autre vie elle aurait poussé Juliet dans ses bras, dans une autre vie très lointaine.
Quelques instants, elle pourra croire que cela a fonctionné, en effet, silencieuse, Adalia, s’appuie un peu plus sur sa chaise, tasse qui cache légèrement son visage elle boit calmement quelques gorgées de sa boisson. Mais ce n’est que le temps de reprendre contenance, ne pas s’énerver, ne pas se risquer à dépasser, par ses paroles, les limites qu’elle s’était fixée : ne jamais parler de lui, en particulier. Cela aurait pourtant été bien plus facile, faire valoir le drame qui l’a frappée, tenter de faire comprendre à Juliet qu’elle ne cherchait pas à la frustrer, seulement à la protéger de l’horreur dont étaient capables leurs parents. Peur panique de voir le petit soleil brisé par les manigances morbides de leurs ainés. « Ne fais pas semblant de pas comprendre ce que je veux dire, Sixtine, le surnom claque légèrement sous sa langue, accents comparables à ceux de Claudia lorsqu’elle fait des remontrances à la fratrie, t’es bien plus intelligente que ça on le sait très bien. » Elle se retient de rouler des yeux, elle ne veut pas se laisser envahir par l’agacement.
Se redressant sur sa chaise, penchée légèrement vers Juliet pour ne pas faire profiter le reste des clients de l’établissement de leurs paroles, Adalia reprend, d’une voix calme mais décidée : « Je ne suis pas ta mère, heureusement, mais ils sont beaucoup plus imaginatifs que moi pour que l’on reste dans les rangs. » Elle devrait savoir, elle devrait se douter qu’ils n’avaient aucune limite pour atteindre leurs objectifs. « Je me contente de te faire une mise en garde, parce qu’à la fin, c’est toi qui souffrira, cependant, si tu tiens à n’en faire qu’à ta tête, tu ne viendras pas pleurer lorsque ça aura, évidemment, mal tourné. » Elle tente un autre discours, bien loin de la jeune femme complice qui s’était présentée à elle dans un premier temps. La peur fonctionne peut-être mieux mais elle doute que cela suffise à détourner la petite blonde de ses émotions naissantes. Ne pouvait donc-elle pas s’amouracher d’un héritier de sang-pur ? Cela serait bien plus aisé pour tout le monde.
« Excusez moi ? » Elle interpelle la serveuse qui passait non loin de leur table, ton affable qui contraste allègrement avec les sifflements étouffés dont elle faisait part à sa cousine : « Je vais vous prendre une part de carrot cake je vous prie. » Il y avait une lueur de défi au fond de son regard lorsqu’elle se tourna à nouveau vers Juliet, haussant un sourcil interrogatrice comme pour lui proposer silencieusement quelques douceurs. Elle se trouvait fort bien à sa place, bien décidée à faire durer leur entrevue le temps d’obtenir la certitude que la summerbee ne risquait pas de se mettre en fâcheuse posture. Mais est-ce que la plus jeune tiendrait le coup ? Ou déciderait-elle de fuir son regard inquisiteur ? L’invitation à rester dans le salon de thé était lancée et Adalia n’aimait pas les refus.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Dim 2 Aoû 2020 - 19:08
Juliet se mordit l'intérieur de la joue. Encore une fois, elle avait l'impression de s'être faite roulée dans la farine... Encore une fois, elle pensait que sa cousine avait besoin d'être rassurée sur les intentions de William, d'entendre dire que c'était un jeune homme vraiment gentil et respectable et qu'elle l'appréciait vraiment et qu'il le lui ferait jamais et mal et ... et ... et ... Si ça n'avait été que cela, Juliet aurait pu faire entendre raison à la madrilène sans le moindre problème tellement elle avait, elle même, confiance en le jeune Lewis. Même s'ils se fréquentaient depuis peu de temps, elle ne voyait pas ce qui pouvait mal se passer.
Elle avait comprit à la façon lente et réfléchie d'Adalia de boire sa tasse de thé, que ce n'était guère la réponse qu'elle attendait. Juliet s'était mordue l'intérieur de la joue avant même que la Lufkin ne lui demande de ne pas faire semblant de ne pas comprendre. La blondinette fronça son nez en entendant son prénom de naissance qu'elle n'aimait guère. Sixtine, la sixième et dernière. Pour le coup, elle n'avait même pas fait semblant de ne pas comprendre. Elle avait juste pensé que tout ce qui importait sa presque soeur c'était sa sécurité émotionnelle et non la qualité du sang de son rencard.
- Pas assez intelligente pour comprendre tes sous-entendu, il faut croire. Peut être que si tu me parlais clairement et franchement on n'en serait pas là.
Le ton de la blondinette était neutre. Il n'était pas agressif, ni sarcastique. Il était aussi neutre qu'une page blanche. Elle avait baissé les yeux dans son thé, incapable de regarder son ainée en face parce qu'elle n'avait pas envie d'entendre ce que celle-ci avait à lui dire. La voix d'Adalia est calme elle aussi, mais plus franche, plus incisive, alors qu'elle lui dit que leurs parents feraient n'importe quoi pour la faire rentrer dans le moule et qu'elle n'aurait pas à venir pleurer une fois qu'elle aurait comprit sa douleur. Le coeur de Juliet se serra en entendant cette phrase. Petite, Adalia l'avait si souvent consolée qu'elle ne pouvait pas compter les fois où sa cousine lui avait soigné un bobo, ou une peine de coeur... Entendre cette même personne, des années plus tard, lui dire qu'elle ne lèvera pas le petit doigt si il lui arrivait quelque-chose... voila qui était blessant.
Pourtant ce n'est pas à cela que Juliet répondit. Elle se braqua clairement. Elle posa sa passe de thé encore fumante, croisa les bras sur sa menue poitrine et se cala dans le fond de son siège pour enfin oser regarder la Lufkin dans les yeux. Aucune attitude de provocation dans le regard de la Summerbee, loin de là. Mais la blondinette venait de se renfermer et d'ériger une muraille entre son coeur et celui de sa cousine.
- Et je te remercie pour cette mise en garde qui, bien que peu éloquente, ne semble pas vraiment me concerner. Que je sache, je ne suis ni fiancée, ni promise, ou alors personne n'a jugé bon de m'en aviser.
La jeune Blackthorn avait presque ajouté un "contrairement à toi". Mais le sujet de son futur mariage avec le frère de Juliet était assez problématique pour que Juliet n'en rajoute pas une couche là maintenant. Elle fit donc une pose et ajouta :
- Je ne suis pas stupide Adalia, je sais que William ne plaira pas à mes parents ni aux tiens. En attendant, nous n'avons pas de projet de mariage dans l'immédiat à ce que je sache et ils n'ont même pas conscience que je fréquente quelqu'un. A priori, il n'est pas question que je leur en parle, sauf si toi même tu décides de leur vendre la mèche. C'est ce que tu envisages ?
Demanda franchement la jeune fille, désireuse de savoir à quel point sa soeur était soumise à leurs parents respectifs et si elle l'était au point de trahir le secret de la cadette. En réalité, elle n'était même pas certaine d'attendre la réponse d'Adalia tant elle était bouleversée à l'instant. Elle n'avait qu'une envier : partir. Loin. Retrouver William. Ou Isaac. Ou n'importe qui avec qui elle pourrait parler d'autre chose que de ses obligations familiales.
Evidemment, ce départ ne serait pas au goût de sa presque soeur qui était entendre de commander une part de gâteau et de la regarder, à la fois pour lui demander si elle voulait quelque-chose, et en même temps la défier de partir alors qu'elle venait expressément de démontrer qu'elle était loin d'avoir l'intention de s'en aller. Juliet serra sa langue contre son palais d'agacement. Elle se sentait comme une souris piégée et était furieuse contre elle même de s'être laissée avoir. Elle tourna la tête vers la serveuse et répondit.
- Non merci, rien pour moi, il est un peu tard pour manger du gâteau.
Répondit elle à la serveuse d'un ton aimable.
Elle avait comprit à la façon lente et réfléchie d'Adalia de boire sa tasse de thé, que ce n'était guère la réponse qu'elle attendait. Juliet s'était mordue l'intérieur de la joue avant même que la Lufkin ne lui demande de ne pas faire semblant de ne pas comprendre. La blondinette fronça son nez en entendant son prénom de naissance qu'elle n'aimait guère. Sixtine, la sixième et dernière. Pour le coup, elle n'avait même pas fait semblant de ne pas comprendre. Elle avait juste pensé que tout ce qui importait sa presque soeur c'était sa sécurité émotionnelle et non la qualité du sang de son rencard.
- Pas assez intelligente pour comprendre tes sous-entendu, il faut croire. Peut être que si tu me parlais clairement et franchement on n'en serait pas là.
Le ton de la blondinette était neutre. Il n'était pas agressif, ni sarcastique. Il était aussi neutre qu'une page blanche. Elle avait baissé les yeux dans son thé, incapable de regarder son ainée en face parce qu'elle n'avait pas envie d'entendre ce que celle-ci avait à lui dire. La voix d'Adalia est calme elle aussi, mais plus franche, plus incisive, alors qu'elle lui dit que leurs parents feraient n'importe quoi pour la faire rentrer dans le moule et qu'elle n'aurait pas à venir pleurer une fois qu'elle aurait comprit sa douleur. Le coeur de Juliet se serra en entendant cette phrase. Petite, Adalia l'avait si souvent consolée qu'elle ne pouvait pas compter les fois où sa cousine lui avait soigné un bobo, ou une peine de coeur... Entendre cette même personne, des années plus tard, lui dire qu'elle ne lèvera pas le petit doigt si il lui arrivait quelque-chose... voila qui était blessant.
Pourtant ce n'est pas à cela que Juliet répondit. Elle se braqua clairement. Elle posa sa passe de thé encore fumante, croisa les bras sur sa menue poitrine et se cala dans le fond de son siège pour enfin oser regarder la Lufkin dans les yeux. Aucune attitude de provocation dans le regard de la Summerbee, loin de là. Mais la blondinette venait de se renfermer et d'ériger une muraille entre son coeur et celui de sa cousine.
- Et je te remercie pour cette mise en garde qui, bien que peu éloquente, ne semble pas vraiment me concerner. Que je sache, je ne suis ni fiancée, ni promise, ou alors personne n'a jugé bon de m'en aviser.
La jeune Blackthorn avait presque ajouté un "contrairement à toi". Mais le sujet de son futur mariage avec le frère de Juliet était assez problématique pour que Juliet n'en rajoute pas une couche là maintenant. Elle fit donc une pose et ajouta :
- Je ne suis pas stupide Adalia, je sais que William ne plaira pas à mes parents ni aux tiens. En attendant, nous n'avons pas de projet de mariage dans l'immédiat à ce que je sache et ils n'ont même pas conscience que je fréquente quelqu'un. A priori, il n'est pas question que je leur en parle, sauf si toi même tu décides de leur vendre la mèche. C'est ce que tu envisages ?
Demanda franchement la jeune fille, désireuse de savoir à quel point sa soeur était soumise à leurs parents respectifs et si elle l'était au point de trahir le secret de la cadette. En réalité, elle n'était même pas certaine d'attendre la réponse d'Adalia tant elle était bouleversée à l'instant. Elle n'avait qu'une envier : partir. Loin. Retrouver William. Ou Isaac. Ou n'importe qui avec qui elle pourrait parler d'autre chose que de ses obligations familiales.
Evidemment, ce départ ne serait pas au goût de sa presque soeur qui était entendre de commander une part de gâteau et de la regarder, à la fois pour lui demander si elle voulait quelque-chose, et en même temps la défier de partir alors qu'elle venait expressément de démontrer qu'elle était loin d'avoir l'intention de s'en aller. Juliet serra sa langue contre son palais d'agacement. Elle se sentait comme une souris piégée et était furieuse contre elle même de s'être laissée avoir. Elle tourna la tête vers la serveuse et répondit.
- Non merci, rien pour moi, il est un peu tard pour manger du gâteau.
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Lun 3 Aoû 2020 - 1:09
Si elle avait un instant espéré que la discussion soit rapidement pliée, mais les vents s'étaient levés sur leur échange, tempête qui se préparait sous leurs masques, les deux jeunes femmes ne parvenaient qu'à s'opposer ces derniers temps. « Tu cherches réellement à me faire sortir de mes gongs ou je me trompe ? » Fait remarquer, la jeune femme d’une voix légèrement marquée par l’agacement alors qu'elle relève ses yeux clairs vers le visage étrangement neutre de sa cousine, elle apprenait vite finalement, une vraie Blackthorn, compliment réel ou dégout latent ? Impossible à dire. « Vraiment quel intérêt as-tu à pousser mes nerfs à bout ? » Petite plainte qui se fait entendre entre ses dents serrées, Adalia est fatiguée par tout ce qui se passe en ce moment et l’idée de se battre avec la benjamine des Blackthorn ne lui était, malgré les apparences et sa tendance à aller au conflit, que très peu agréable. Visiblement, Juliet n’appréciait pas plus qu'elle la situation, tout dans sa posture, qui changea du tout au tout laissa transparaitre une distance qu'elle n'avait que rarement subit. Et les mots, bien que relativement calmes, laissent imaginer la peine déclenchée par les attaques de la lufkin. « Tes sous-entendus ne sont pas particulièrement heureux Juliet. » Car elle sait très bien les mots que la pudeur de sa cousine laisse taire, l’évocation de ses propres fiançailles dont l’approche était de plus en plus imminente. Et elle n’apprécie ni l’évocation, ni l'idée, ses propres problèmes étaient suffisamment lourds à porter sans que le poids du jugement de la gamine ne s'y ajoute.
« Tu crois réellement qu’ils attendent de t’avoir fiancée à un quelconque héritier pour chercher à limiter tes fréquentations à des personnes qu'ils acceptent et qui s’apparentent à leurs moeurs? Juliet je t’en prie, dans quelle famille as-tu grandis ? J’ai l'impression que nous n’avons pas vraiment grandis auprès des mêmes parents. » Car les siens lui avaient bien rapidement fait comprendre que les écarts n'étaient pas autorisés. Oh bien sûr, elle avait eu son quart d'heure de liberté, mais chaque jour avec le souvenir de la douleur et de la culpabilité, sa tombe dont les fleurs viennent fleurir chaque année sous ses mains tremblantes. Ils l’avaient laissée embrasser un autre homme que celui à qui elle était destinée mais l'ombre de leur sentence avait empêcher Adalia de s’investir jusqu’à mener sa propre relation au désastre. Et elle avait peur de ce qu’ils pourraient faire, dire, de ce que leur imagination morbide pourrait les pousser à faire s'ils se rendaient compte que la benjamine entamait le même chemin. Mais elle ne leur dira pas, parce qu'elle a peur, mais qu’elle a encore plus peur pour Juliet, oh cela ne semble pas ainsi, mais ce qu’elle fait, maladroitement, avec un détachement presque violent, c’était pour elle. « Que je leur dise ou pas, ils ne tarderont pas à être au courant, le château est plein de leurs partisans, familles vassales ou même parentes, et William et toi en plein milieu d’un établissement connu de tous les étudiants de l’université, que vous pouvez être naïfs mes pauvres. » Ils avaient des yeux partout, des oreilles partout, elle avait arrêté d’espérer Adalia, arrêté de croire qu'elle pourrait leur échapper.
Nouvelle commande, défi à moitié soutenu. Juliet ne plie pas face au regard froid de sa cousine, ne s’enfuit pas, elle ne se soumet pas et Merlin savait qu’Adalia aurait cru qu’elle allait partir. Soupçon de fierté mais le temps n'est pas au félicitations, elle est amère, elle est frustrée, elle ne parvient pas à obtenir ce qu'elle veut et ça a le don de l’agacer. « Comme quoi tu sais être raisonnable alors tu ne pourras même pas faire croire à un égarement d’esprit. » Lâche-t’elle une fois que la serveuse eut tourné le dos, sourire aimable qui se fait légèrement moins avenant, froid car elle savait que les hostilités ne se calmeraient pas. Bien sûr, pas de guerre ouverte, Adalia avait toujours fait preuve d'une retenue glaciale, certainement était-ce la même retenue, cette fois bien malsaine, qui l’empêchait d’avouer que ses paroles n'étaient pas faites seulement pour embêter sa cadette, que ses mots n'étaient pas seulement cruels mais bien le miroir de maux bien enfermés au fond de son esprit meurtris.
Léger soupir refoulé, elle remercie d’un sourire léger la part de gâteau qui est déposée sur la table, cuillerée goulument avalée, comme pour compenser son humeur par quelques mets sucrés elle finit par reprendre la parole après qu’un silence légèrement pesant se soit posé entre les deux jeunes femmes : « Tu vas faire quoi ? L’aimer, deux mois ? Deux ans ? Apprendre à le connaitre, l’apprécier, partager tes premières fois avec lui ? Vous allez devenir inséparables, vous aurez l’impression que le monde est à vos pieds et un jour, tes parents te présenteront ton fiancé avec l’interdiction immédiate d’en approcher un autre. Un homme somme toute correct, du moins de leur point de vue, qui n’aura ni la douceur, ni le sourire de William. Tu ne l’aimeras pas au premier abord et que feras-tu ? Est-ce que tu tireras un trait sur ta jolie histoire ? Pour un garçon que tu ne connais, n’admire pas ? » Car c’était la finalité et les parents Blackthorn, même si la mère de Juliet avait une douceur qui était totalement inconnue à Claudia, ne supportait pas les refus, encore moins que l’espagnole.
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Jeu 6 Aoû 2020 - 19:43
Voulait elle énerver Adalia ? Souhaitait elle que la Lufkin ne lui crie dessus pour lui faire rentrer son message dans le crâne ? Non, certainement pas. D'ailleurs, Juliet était a peu près sure de ne rien avoir demandé du tout à son aînée. C'était bien elle qui s'était installée là, sur cette chaise vide, mielleuse à souhait avant de devenir carrément intrusive avec ses conseils déplacés ? Il semblait bien que c'était le cas, n'est ce pas ? La blondinette n'avait pas rêvé cette scène ubuesque n'est ce pas.
Juliet ne répondit pas, gardant un silence butée face aux accusations de sa cousine. Quel intérêt de lui répondre de toute manière ? Bien sûr que non, elle ne voulait pas que la madrilène ne s'emporte. Surtout pas là, devant toute la communauté sorcière d'Inverness, à propos de son amourette de très jeune adulte. Mais pour autant, elle n'était pas décidée à écouter les conseils avisés de sa cousine. D'ailleurs c'est vrai que ce n'était pas très sympa d'avoir souligné leur différence entre elle qui était fiancée officieusement et Juliet qui ne l'était guère et qui jouissait d'une liberté dont elle entendait bien profiter pleinement. Non... son sous entendu n'était pas heureux. D'ailleurs Juliet n'en était pas très fière. Elle était même sur le point de s'excuser lorsqu'Adalia s'emporta dans une tirade concernant leurs parents ...
- Cesse donc de les voir comme le diable incarné ! Nos parents ne sont pas les gens les plus aimants du monde mais Kiran a bien su trouver un arrangement et aujourd'hui il est plus heureux que jamais avec Pina. Pourquoi ne pourrais-je pas négocier moi aussi ?
Oui hein ! Pourquoi ne pourrait elle pas vivre heureuse elle aussi ? Après tout, Mikhail lui même l'avait toujours encouragée vers l'indépendance. Ailla et Kaiden se rangeraient surement à ses côtés si un jour elle devait poser tout ça sur la table. Juliet fut malgré tout un peu déstabilisée par la suite des paroles d'Adalia. Elle n'avait pas tort sur le fait que leurs parents finiraient bien par l'apprendre... Mais encore une fois, pourquoi elle ne pourrait pas suivre la voix de Kiran !?
- Peut être le savent-il déjà ! Et pourtant, je n'ai eu droit à aucune réprimande. Peut être qu'ils s'en fichent ! Pour l'instant, il n'y a vraiment que toi pour m'opposer ton avis.
Juliet refusa du gâteau et souleva un sourcil alors que la madrilène commentait sa raison et soulignait qu'elle ne pouvait plus jouer à l'idiote. Elle serra les dents. Elle aimait Adalia du plus profond de son coeur, malgré le contexte qui les séparaient depuis des années et pourtant, là, elle se serait bien levée pour l'étrangler tant la Lufkin l'agaçait avec son air moralisateur et ses réprimandes verbales. Un silence pesant s'installa, le temps pour le gâteau d'être servi, pour l'espagnole d'en manger un morceau avant d'exploser de nouveaux en reproches.
- Ecoute Adalia, tu as bien su m'ignorer pendant sept ans, je ne vois pas en quoi le fait que je puisse potentiellement avoir un petit copain puisse t'empêcher de continuer à m'ignorer. Tu persistes à voir le pire qui pourrait m'arriver, excuse moi si pour ma part je préfère espérer le meilleur.
Juliet ne répondit pas, gardant un silence butée face aux accusations de sa cousine. Quel intérêt de lui répondre de toute manière ? Bien sûr que non, elle ne voulait pas que la madrilène ne s'emporte. Surtout pas là, devant toute la communauté sorcière d'Inverness, à propos de son amourette de très jeune adulte. Mais pour autant, elle n'était pas décidée à écouter les conseils avisés de sa cousine. D'ailleurs c'est vrai que ce n'était pas très sympa d'avoir souligné leur différence entre elle qui était fiancée officieusement et Juliet qui ne l'était guère et qui jouissait d'une liberté dont elle entendait bien profiter pleinement. Non... son sous entendu n'était pas heureux. D'ailleurs Juliet n'en était pas très fière. Elle était même sur le point de s'excuser lorsqu'Adalia s'emporta dans une tirade concernant leurs parents ...
- Cesse donc de les voir comme le diable incarné ! Nos parents ne sont pas les gens les plus aimants du monde mais Kiran a bien su trouver un arrangement et aujourd'hui il est plus heureux que jamais avec Pina. Pourquoi ne pourrais-je pas négocier moi aussi ?
Oui hein ! Pourquoi ne pourrait elle pas vivre heureuse elle aussi ? Après tout, Mikhail lui même l'avait toujours encouragée vers l'indépendance. Ailla et Kaiden se rangeraient surement à ses côtés si un jour elle devait poser tout ça sur la table. Juliet fut malgré tout un peu déstabilisée par la suite des paroles d'Adalia. Elle n'avait pas tort sur le fait que leurs parents finiraient bien par l'apprendre... Mais encore une fois, pourquoi elle ne pourrait pas suivre la voix de Kiran !?
- Peut être le savent-il déjà ! Et pourtant, je n'ai eu droit à aucune réprimande. Peut être qu'ils s'en fichent ! Pour l'instant, il n'y a vraiment que toi pour m'opposer ton avis.
Juliet refusa du gâteau et souleva un sourcil alors que la madrilène commentait sa raison et soulignait qu'elle ne pouvait plus jouer à l'idiote. Elle serra les dents. Elle aimait Adalia du plus profond de son coeur, malgré le contexte qui les séparaient depuis des années et pourtant, là, elle se serait bien levée pour l'étrangler tant la Lufkin l'agaçait avec son air moralisateur et ses réprimandes verbales. Un silence pesant s'installa, le temps pour le gâteau d'être servi, pour l'espagnole d'en manger un morceau avant d'exploser de nouveaux en reproches.
- Ecoute Adalia, tu as bien su m'ignorer pendant sept ans, je ne vois pas en quoi le fait que je puisse potentiellement avoir un petit copain puisse t'empêcher de continuer à m'ignorer. Tu persistes à voir le pire qui pourrait m'arriver, excuse moi si pour ma part je préfère espérer le meilleur.
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Ven 7 Aoû 2020 - 1:24
Les jérémiades de Juliet, ce semblant de quête d’indépendance vrille le crâne d’Adalia qui, si elle s’était attendue à ce que la petite blonde n’accepte pas facilement ses arguments, ne pensait pas que les méninges de Juliet l’entrainent dans de telles réflexions. « Mais que tu peux être naïve et bornée quand tu t’y mets. » Qu’elle siffle entre ses dents en jaugeant Juliet d’un regard accusateur, pupilles claires fixées sur le visage ingénu de sa presque petite soeur. L’exemple bien que plutôt parlant n’était pas des plus heureux une nouvelle fois : faisait appel à des souvenirs que la jeune femme aurait voulu garder enfermés au plus loin d’elle même. « Kiran a manqué de se suicider l’an dernier. » Les mots claquent sur son palais déjà asséché malgré la boisson chaude qui fumait toujours dans la tasse entre ses doigts. Le rappel est amer autant pour elle qu’elle souhaite qu’il soit pour sa cadette. « Se donner la mort, Juliet, je ne parle pas d’un caprice de gamine pour son petit amoureux. » Le mal-être de son frère était tel qu’il avait failli les abandonner tous, elle se souvenait encore du sentiment d’horreur qui l’avait étreinte lorsqu’elle avait appris, des nuits passées à l’hôpital en attendant qu’il se réveille : ils avaient faits ça, les parents avaient fait ça, aussi. N'était-ce pas suffisant pour les considérer comme monstrueux ? Elle n'était pas prête à ajouter une autre histoire, plus personnelle Adalia pour justifier son point de vue, il était encore bien trop douloureux d'y penser.
« Il a vendu son âme pour Pina, c’est tout à son honneur mais ils ne le laisseront jamais partir. » Maintenant, il était engagé dans la compagnie familiale et s’ils n’étaient plus capables, jusqu’à preuve du contraire, de décider de l’avenir amoureux de leur fils, elle ne doutait pas que Claudia et Aloysius seraient aux premières loges pour dessiner son avenir professionnel, et sa vie, comme ils l’avaient toujours faits dans la famille. « As-tu ton âme à offrir pour garder ton charmant jeune homme ? » L’insinuation était toute trouvée, est-ce que Juliet avait quelque chose à offrir en échange de la liberté de son coeur ? Oh elle le lui souhaitait même si les apparences étaient contre elle, mais elle doutait que Juliet parviennent à faire le même tour de force. Tiberius et Alicia avaient déjà perdu Kaiden, ils ne se risqueraient pas à laisser s’éloigner leur benjamine.
Les derniers mots de Juliet arrachent un nouveau roulements d’yeux à l’espagnole : voilà la blonde qui remettait sur le tapis leurs maux immuables. Chamailleries d’une enfant, finalement elle ne grandissait pas. Aggacée plus que de raison, elle décida d’arrêter son manège : « T’as raison, je me fatigue à tenter de te faire entendre raison mais t’es trop bornée. » Elle qui avait parfois reproché à Juliet son manque de force de caractère se voyait aujourd’hui confrontée à l’effet inverse : crise d’adolescence à retardement ? Elle n’avait aucune énergie à se fendre d’étude psychologique pour sa cadette. Ainsi, prenant une dernière bouchée de son gâteau, elle déposa quelques pièces sonnantes sur la table avant de souffler d’un ton résigné : « Je te souhaite une bonne continuation avec ton cher William, Juliet, crois moi, j’aimerais réellement me tromper sur les intentions de tes parents, mais, soyons sérieux quelques instants, ça finira mal. » Elle haussa une nouvelle fois des épaules, elle l’avait prévenue elle ne pouvait pas la forcer à accepter l’inévitable si elle restait naïvement persuadée que son conte de fée survivrait à la tempête Blackthorn.
Pourtant, lorsqu’elle quitta le salon de thé, elle fulminait Adalia et certainement ses pensées étaient un peu trop vagabondes lorsque, appelée en dernière minute pour sa mère, elle dû se rendre au manoir pour préparer une énième réception. Mettant à mal le petit secret de sa cousine en même temps qu’elle perdait la main sur son propre esprit.fin pour ada
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Re: Embarrassed blondie pv. Adalia - terminé
Dim 9 Aoû 2020 - 14:21
Toujours les bras croisés, la blondinette n'en démordait pas. Elle était persuadée qu'elle passerait entre les mailles sur filet Blackthorn. Elle pensait d'ailleurs que c'était déjà le cas, qu'elle ne serait pas contrainte comme l'avaient pu l'être d'autres des membres de sa fratrie, comme Adalia par exemple. Et si ce n'était pas le cas, elle pensait que comme Kiran, elle pourrait s'arranger.
Juliet n'avait pas besoin de la piqure de rappelle réalisée par sa cousine. Elle se souvenait parfaitement des jours sombres qu'avait traversé son cousin. Elle se rappelait parfaitement la colère qu'elle avait eut contre lui, d'avoir voulu les quitter, elle ressentait encore aujourd'hui les restes de la culpabilité qu'elle avait pu éprouver lorsqu'elle avait apprit que ce qu'elle considérait comme des caprices et je menfoutisme étaient en réalité les symptômes de maux psychotiques qu'elle avait complètement sous estimé... Alors oui elle s'en souvenait et non elle n'avait peut être pas grand chose à négocier. Mes ses parents étaient moins terrible que les leurs et il existait beaucoup moins d'attente sur les épaules de Juliet que sur celles de Kiran alors... pourquoi pas.
Et puisqu'elle était trop bornée, Juliet décida de se taire. De ne plus répondre. D'attendre qu'Adalia ne se lasse de jouer la mère moralisatrice, qu'encaisser et puis d'être libérée. Adalia n'était pas la plus patiente de la fratrie et elle l'était bien moins que Juliet. Elle finirait par jeter l'éponge et de dire à Juliet de se demerder avec ses futurs problèmes avant d'ajouter qu'au moins elle l'aurait bien prévenue.
Et c'est exactement ce qui se passa. Après de longues minutes de pesant silence, Adalia avait finit sa pâtisserie, Juliet n'avait plus touché à son thé et la Lufkin la quitta en lui souhaitant ses bons voeux de continuation sur un ton particulièrement sarcastique. Juliet ne rajouta pas un mot, la salua d'un geste sec de la tête et attendit que sa cousine ne soit définitivement partie pour attraper son porte monnaie et en sortir à son tour des pièces tout en marmonnant :
- Elle m'agace, mais qu'est ce qu'elle m'agace...
Heureusement, la soirée de Juliet devrait être bien remplie et lui occuper l'esprit. Un pique nique au parc avait été organisé par Grace avec leurs amis de Poudlard. Normalement, tout le monde serait là.. Grace, Elwin, Lys, Victor... Voila qui la remettrait de bonne humeur et l'éviterait de ressasser cette déplaisante rencontre.
Terminé ! Merci love, j'ai tellement adoré cette confrontation
Juliet n'avait pas besoin de la piqure de rappelle réalisée par sa cousine. Elle se souvenait parfaitement des jours sombres qu'avait traversé son cousin. Elle se rappelait parfaitement la colère qu'elle avait eut contre lui, d'avoir voulu les quitter, elle ressentait encore aujourd'hui les restes de la culpabilité qu'elle avait pu éprouver lorsqu'elle avait apprit que ce qu'elle considérait comme des caprices et je menfoutisme étaient en réalité les symptômes de maux psychotiques qu'elle avait complètement sous estimé... Alors oui elle s'en souvenait et non elle n'avait peut être pas grand chose à négocier. Mes ses parents étaient moins terrible que les leurs et il existait beaucoup moins d'attente sur les épaules de Juliet que sur celles de Kiran alors... pourquoi pas.
Et puisqu'elle était trop bornée, Juliet décida de se taire. De ne plus répondre. D'attendre qu'Adalia ne se lasse de jouer la mère moralisatrice, qu'encaisser et puis d'être libérée. Adalia n'était pas la plus patiente de la fratrie et elle l'était bien moins que Juliet. Elle finirait par jeter l'éponge et de dire à Juliet de se demerder avec ses futurs problèmes avant d'ajouter qu'au moins elle l'aurait bien prévenue.
Et c'est exactement ce qui se passa. Après de longues minutes de pesant silence, Adalia avait finit sa pâtisserie, Juliet n'avait plus touché à son thé et la Lufkin la quitta en lui souhaitant ses bons voeux de continuation sur un ton particulièrement sarcastique. Juliet ne rajouta pas un mot, la salua d'un geste sec de la tête et attendit que sa cousine ne soit définitivement partie pour attraper son porte monnaie et en sortir à son tour des pièces tout en marmonnant :
- Elle m'agace, mais qu'est ce qu'elle m'agace...
Heureusement, la soirée de Juliet devrait être bien remplie et lui occuper l'esprit. Un pique nique au parc avait été organisé par Grace avec leurs amis de Poudlard. Normalement, tout le monde serait là.. Grace, Elwin, Lys, Victor... Voila qui la remettrait de bonne humeur et l'éviterait de ressasser cette déplaisante rencontre.
Terminé ! Merci love, j'ai tellement adoré cette confrontation
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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