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how to speak with the dead (awa)
Jeu 11 Juin 2020 - 22:06
jeudi 12 mars 2020, 16h
@awa blackthorn
Les talons en bois des chaussures de la professeur de potions claquent sur la pierre constituant le sol de la salle de cours. Peu de bruits se font entendre dans la pièce, en dehors du crépitement des flammes, du bouillon à l'intérieur des chaudrons, ou du bruissement des pages qui se tournent. Après plusieurs cours magistraux présentant les propriétés de chaque élément constituant la potion tue-loup, les étudiants de DEFI peuvent enfin passer à la pratique. Les étudiants de fin de cursus universitaire sont généralement plus sérieux que leurs camarades de DUC ou MAGIC, il n'est donc pas nécessaire pour la sorcière d'user des techniques d'intimidation qu'elle a perfectionnées à Uagadou. Elle déambule dans la pièce, observant en silence la technique de chaque élève, son stade d'avancement de la potion, jetant parfois un oeil à sa montre de manière presque détachée pour faire comprendre à untel qu'il doit se dépêcher s'il veut terminer à l'heure. Finalement, après avoir expliqué aux étudiants les prochaines étapes qui seront à effectuer au prochain cours, Yolandi leur donne congé.
"Blackthorn." Revenue derrière son bureau, assise sur le siège capitonné, elle ne relève pas les yeux du parchemin sur lequel elle griffonne quelques notes de cours. Au fond d'elle, quelque chose se réveille, comme à chaque fois qu'elle pose les yeux sur cette jeune femme, qu'elle entend son nom en salle des professeurs, ou que son esprit dérive vers elle, cette étudiante mystérieuse qui porte le prénom de ce minuscule poupon, arrachée des bras de sa mère à peine trois jours après sa naissance. Raz-de-marrée d'émotions qui l'a submergée lorsqu'elle a lu pour la première fois le nom de la Pokeby, et posé les yeux sur elle. Difficile de garder son calme, de rester impartiale lorsque la personne en face fait resurgir des décennies de souffrance. Partagée entre la crainte et l'espoir que ce bout de femme soit cette fille que Yolandi a mis au monde lorsqu'elle était adolescente, la sorcière pouvait se montrer très dure avec l'étudiante, la poussant plus loin que les autres, lui demandant un niveau de rigueur exceptionnel. L'agressivité des débuts s'est lentement estompé au fil des mois, au fur et à mesure que la Togolaise s'adaptait au fait de lire et prononcer ce prénom. Relevant enfin les yeux vers la jeune femme, Yolandi se tend imperceptiblement. Cherchant ses mots, elle l'observe quelques instants de son regard lourds. Comment aborder cette jeune femme d'une manière qui ne trahirait pas ses motivations plus profondes ? "I want to talk to you about your last essay." La voix grave aux accents d'Afrique prend le temps d'énoncer tous les mots, ne se presse pas. Masochiste, Yolandi souhaite affronter cette épreuve la tête haute, sans prendre de raccourci.
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Re: how to speak with the dead (awa)
Dim 14 Juin 2020 - 9:44
Les doigts d'Awa brisait méticuleusement l'ingrédient en poudre, ses yeux accrochant chacun de ses gestes alors qu'elle suivait ses notes avec précision. Elle avait toujours eu une facilité concernant les potions, mettant cette aisance sur l'entraînement que lui offrait la dentelle. A deux matières pourtant très différentes, Awa trouvait des similitudes dans les gestes, la précision et la lenteur des gestes effectués pour un résultat parfait. Les cheveux frisés relevés en un chignon, la sorcière ajoutait le dernier ingrédient à son chaudron, remuant doucement en voyant la couleur changer encore une fois. Un fin sourire s'était inscrit sur ses lèvres en constant qu'elle avait réussis.
« Blackthorn. » L'étudiante releva lentement les yeux vers la sorcière, plantant son regard sombre dans celui de la professeure, inspirant légèrement en hochant la tête avant de prendre son temps pour ranger ses affaires. La pression qu'elle ressentait en cette matière s'expliquait aux nombreuses confrontations entre élève et professeure. Ne comprenant au départ pas d'où venait cette réelle envie de la confronter à des exercices plus difficiles que certains autres, elle mit sur le compte de ses compétences ce qui gonflait ainsi aisément son égo. Pourtant, plus elle s'appliquait et plus la sorcière lui en demandait. Habituée à ce genre de confrontation dû à l'éducation familiale, là ou d'autres auraient pu y voir forme d'injustice et de colère, Awa y voyait une certaine fierté. Plus les mots de son pères étaient durs, plus il en attendait d'elle, plus il était fier. Le lien n'était pas difficile à faire. « Yes, professor Niaré ? » demanda t-elle avec un mélange délicieux d'insolence et de douceur. « I want to talk to you about your last essay. » Glissant la lanière de son sac sur son épaule, les talons d'Awa claquèrent jusqu'au bureau alors qu'elle croisait les bras sous sa poitrine. « Did you not like it ? » demanda t-elle innocemment, observant la professeure avec peut-être un peu trop d'insistance pour que le tout soit réellement naturel.
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Re: how to speak with the dead (awa)
Mar 21 Juil 2020 - 10:09
Yolandi n’avait jamais été très maternelle. A vrai dire, elle ne s’était jamais posé la question, et si d’aventure quelqu’un lui posait la question, elle y répondrait en lançant des éclairs de ses yeux noirs et changerait de sujet au mieux, au pire menacerait son interlocuteur de lui brûler les sourcils s’il venait à lui reposer la question. « Avez-vous des enfants ? » Quelle question à lui poser. Cela pourrait sembler logique pour la plupart des gens qu’une femme ayant une quarantaine d’année ait enfanté. Personne ne songe à la possibilité que certaines choisissent de ne pas avoir d’enfants, et que d’autres n’y arrivent tout simplement pas. Et quelle réponse pourrait-elle possiblement proposer ? « Oui, trois. Morts-nés. A eux s’ajoutent les quatre dont la grossesse n’a pas été menée à terme. » Ce serait bien trop acide et franc de sa part. Pas son genre. Elle pourrait aussi répondre qu’elle a bien un enfant, une fille. Que ses parents l’ont forcée à l’abandonner alors qu’elle n’était qu’un nourrisson, un petit être de la taille de son avant-bras et dormant la majorité du temps. Mais ce secret est très bien gardé par la Niaré, elle l’a enfoui au fond de son crâne, n’a plus jamais reparlé de cet enfant à quiconque, et a fait de son mieux pour supprimer le souvenir de ces trois jours de son crâne.
Cela s’est avéré plus compliqué que prévu. Cet enfant maudit qui a déclenché la malédiction s’abattant sur ses futurs essais de conception s’invitait dans ses pensées tous les jours, parfois plusieurs fois par jour. Yolandi se demandait où elle était, si elle avait gardé le prénom qu’elle lui avait donné à sa naissance, si elle avait trouvé une famille aimante ou si elle était livrée à elle-même à ses dix-sept ans. Aujourd’hui, elle devait avoir vingt-sept ans. Ce qui est environ l’âge de l’étudiante en face d’elle. Elle porte son prénom. Elle a le même âge. Et même si le fait de voir son nom sur la liste des élèves était devenu plus aisé depuis le mois de septembre, la professeure a toujours du mal à la regarder en face. Elle la considérait avec des regards en coin, feignant l’ignorer alors que tout son corps était tendu en sa présence, épiant chaque fait et geste de l’étudiante lorsqu’elle se trouvait dans sa salle de classe.
Yolandi pouvait donc savoir qu’après avoir appelé l’étudiante à son bureau prétextant vouloir discuter de son dernier devoir, celle-ci s’était approchée lentement, le son de ses talons claquant sur la pierre. Lorsque la Pokeby arriva face au bureau, l’Africaine tira un parchemin de la pile en cours de correction et le plaça devant elle. Sur celui-ci, on pouvait lire les lettres EE encerclées en encre rouge. La note la plus haute que Yolandi décernait, la professeure étant très exigeante. L’étudiante l’avait donc impressionnée, atteignant constamment les objectifs toujours plus ambitieux que Yolandi lui proposait. Sans un mot, elle tourna le parchemin de telle sorte que la thésarde puisse l’observer. « It’s rare for a fashion student to deliver work of this quality about the kind of potions that are not useful for textile work. » Elle avait parlé avec sa lenteur caractéristique, sa voix grave posant chaque mot, l’articulant avec attention comme si elle prononçait une incantation. Laissant le temps à l’étudiante de découvrir sa note, lui tendant le morceau de parchemin pour qu’elle examine plus en détail les remarques écrites dans l’écriture trahissant l’éducation de qualité de sa professeur, Yolandi profita de ces instants pour la détailler des yeux, loin des regards indiscrets des autres étudiants, tous ayant quitté la salle. Malgré le frisson étrange qui lui parcourt l’échine à chaque fois où elle se trouve dans la même pièce que la Blackthorn, elle ne pouvait s’empêcher de vouloir en savoir un peu plus sur cette femme qui possède le même prénom et la même couleur de peau que sa fille. « Have you found a subject for your thesis ? It should be more or less precise in this time of the year. » Awa se rendait-elle compte de l’exception que Yolandi faisait en s’intéressant plus précisément à son travail académique ? Elle n’avait accepté de superviser la thèse de DEFI que d’un seul étudiant, qui avait par la même occasion obtenu le poste d’assistant. Et Darius Belby avait uniquement obtenu le poste car un collègue d’Uagadou l’avait personnellement recommandé. Bien sûr, la professeur savait qu’elle ne pouvait pas superviser cette étudiante, compte tenu du malaise qu’elle ressentait et de l’adrénaline qui coulait dans ses veines à chaque fois qu’elle était en sa présence, mais elle pouvait au moins s’enquérir de son avancée.
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Re: how to speak with the dead (awa)
Sam 8 Aoû 2020 - 18:34
Parfaitement droite, perchée sur ses talons face au professeure, la cambrure de son dos faisait flotter sa crinière lissée avec précision, une mèche retombant mollement sur sa poitrine alors qu'elle souriait innocemment. Parfaite incarnation de l'héritière qu'elle devait être, elle oscillait entre innocence et indécence. “Did you not like it?” demanda t-elle au sujet de son essai, sans montrer une once d'inquiétude. Elle travaillait particulièrement dur dans cette matière, relevant chaque défi avec plus d'ardeur pour pouvoir suivre le degré de difficulté imposé par sa professeure. Ses yeux firent un aller retour sur la table où Miss Niaré venait de poser son devoir, les deux lettres en rouge reflétant l'excellent travail qu'elle avait effectué. “It's rare for a fashion student to deliver work of this quality about the kind of potions that are not useful for textile work.” Ses lèvres s'étirèrent en un sourire poli alors qu'elle penchait doucement la tête vers l'avant, comme pour la remercier du compliment informulé. “I always had a facility in potions. The scrupulousness enquired to practice this form of art. Also, mastering the potions makes me a good addition to the family business, so...”
Récupérant son devoir du bout des doigts, elle le rangea dans son sac sans plus y faire attention alors que la sorcière face à elle reprenait la parole, “have you found a subject for your thesis ? It should be more or less precise in this time of the year” qui ne put qu'étonner Awa. Bien qu'elle ne l'ai pas montré extérieurement, la Pokeby se demandait quelle mouche l'avait piquée, elle qui avait la réputation de ne s'intéresser à personne, la voilà à questionner une étudiante (pourtant douée dans sa matière, elle l'accorde) en textile magique sur ses projets de thèse. Malgré tout, Awa répondit après un court instant de réflexion, cherchant à formuler correctement ses paroles. “I have two projects that could end up being one. First of all, I work on my own compagny to mix up the muggle and wizarding fashion. Using the best of both worlds to make a collection that could work eitherway. I'm working with spells to add some details only visible in the wizard side of the world. The second one is more specific. To play with some fabrics and create a more adherent cloth to potions and spells, that could make a good base to the witch fashion.”
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Re: how to speak with the dead (awa)
Dim 23 Aoû 2020 - 17:50
Le sourire de l'étudiante la troublait bien plus que Yolandi ne le laissait paraître. A vrai dire, son expression était neutre au possible, les seules marques de l'intérêt que portait la professeure à la thésarde étaient les paroles qu'elle lui adressait. Le compliment déguisé fut accepté avec un sourire poli, comme si Awa Blackthorn en recevait des dizaines par jour. L'aisance avec laquelle la Pokeby répondit vexa légèrement la Togolaise, qui, elle, n'en donnait pas tous les jours. Pendant un instant, elle eut l'impression d'avoir en face d'elle l'une de ses nièces, n'importe laquelle. Après tout, ces jeunes femmes étaient faites du même bois, le même port de reine, la même suffisance et la même aisance dans une société où tout leur est dû. Lorsque Yolandi revint dans la conversation, elle réussit à attraper les derniers mots de l'étudiante. "Also, mastering the potions makes me a good addition to the family business, so..." Hochant la tête en signe de compréhension, la sorcière remit en place un parchemin dépassant d'une pile sur son bureau. "Yes, I've had the opportunity to visit the Three Crows, I believe your family owns the store."
Toujours concentrée dans un effort de ne pas observer trop fixement cette jeune femme qui lui rappelle définitivement trop sa fille, sa malédiction, ainsi que la mort de son mari, Yolandi se battait intérieurement contre une partie de sa conscience souhaitant connaître la vérité sur l'étudiante. Alors, pour faire en sorte de la garder dans la salle de classe encore un peu plus longtemps, la professeure s'enquit de l'avancement de sa thèse, privilège qu'elle ne réservait qu'à une poignée d'étudiants. Si l'étudiante était surprise de la question, elle ne le montra cependant pas, et la Togolaise patienta le temps qu'elle organise ses idées. "I have two projects that could end up being one. First of all, I work on my own compagny to mix up the muggle and wizarding fashion. Using the best of both worlds to make a collection that could work eitherway. I'm working with spells to add some details only visible in the wizard side of the world. The second one is more specific. To play with some fabrics and create a more adherent cloth to potions and spells, that could make a good base to the witch fashion." Réfléchissant aux deux possibilités évoquées par l'étudiante, Yolandi croisa ses doigts sous son menton. "I think the second option would be best suited for an academic thesis. Don't forget your subject has to add to the wizarding world's knowledge by discovering something, or creating a new process." Malgré le fait qu'Awa Blackthorn ne l'ait pas directement sollicitée pour obtenir des conseils, Yolandi ne pouvait s'empêcher de partager son opinion. Après tout, c'était son travail, et elle était investie dans ce travail. La réussite de chaque étudiant lui était importante, il en relevait de sa crédibilité. "Now that I think about it, you should try to mix the two options, that way your thesis can be built on your three main subjects." Et c'est ce qu'on demandait aux thésards, la plupart du temps : que leur sujet de thèse se base sur les trois matières obligatoires de leur cursus.
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Re: how to speak with the dead (awa)
Mer 26 Aoû 2020 - 12:39
Parfaitement entraînée pour paraître exactement comme on l'attendait d'elle, Awa se tenait droite, souriait légèrement, semblait assez polie tout en gardant une pointe hautaine dans son regard, parfois cherchant les yeux et l'approbation de sa professeure, et parfois à regarder la salle ou le sol afin de ne jamais fixer trop longtemps son interlocutrice. Elle avait répondu de manière assez concise à la question, et observait silencieusement la potionniste réfléchir à ses sujets de thèse. « I think the second option would be the best suited for an academic thesis. Don't forget your subject has to add to the wizarding world's knowledge by discovering something, or creating a new process. »
Hochant doucement la tête, Awa regardait la sorcière avec beaucoup de respect. Elle savait la femme en face d'elle très douée dans sa matière, et se flattait d'être tombée dans ses bonnes grâces, malgré le niveau de difficulté élevé demandé. « Now that I think about it, you should try to mix the two options, that way your thesis can be built on three main subjects. » Son sourire s'agrandit alors qu'une étincelle vie s'alluma dans son regard. « You're right. I could make a collection based on this very new fabric. In that way I could show my skills and my creativity. » Réfléchissant un instant, Awa fini par sortir de son sac un de ses dossiers d'expériences, une étude entre les sortilèges et les potions afin de savoir lequel de ces deux medium fonctionnerait le mieux. « Actually, maybe you could help me, if that's okay. I started a study to find the best tool to create this new fabrics, and collected a few potions that could be used. Could you take a look ? » Ses doigts parfaitement manucurés tendirent le dossier à sa professeure, son sourire s'affichant poliment, presque faussement, comme une toile peinte et parfaitement répétée.
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Re: how to speak with the dead (awa)
Sam 3 Oct 2020 - 17:14
Avoir l'étudiante en face d'elle n'était pas chose aisée pour Yolandi. Elle ne savait que faire entre l'observer ou prétendre qu'elle n'existait pas. Heureusement pour elle, elle avait réussi à trouver un sujet de discussion qu'elle maîtrisait : les études. Cachant son intérêt pour la Pokeby sous un voile purement professionnel, la professeure s'assurait que la jeune femme ne se sente pas mal à l'aise, ni qu'elle se doute de quelque chose. Le sujet l'intéressait assez pour qu'elle partage avec la Blackthorn ses idées, qu'elle la conseille. L'idée de travailler le tissu pour qu'il soit plus perméable aux effets des potions était intéressant, et il ne lui semblait pas qu'autre étudiant ait eu cette idée. Cependant, ambitieuse et entêtée, Yolandi n'avait pu s'empêcher de suggérer à l'étudiante un troisième plan d'attaque, qui consistait à combiner les deux idées précédemment énoncées. Cela ferait pour une étude hardue et pointue, qui combinerait les trois options obligatoires de la filière mode et textile magique, et qui, si bien menait, l'emmenait droit vers un Optimal.
La jeune femme, voyant une brèche dans la façade impassible de la Togolaise, s'y engouffra la tête la première, avec une pugnacité surprenante. Se forçant à ne pas laisser paraître sa surprise, Yolandi observa Awa Blackthorn sortir un dossier propre et rangé de son sac. "Actually, maybe you could help me, if that's okay. I started a study to find the best tool to create this new fabrics, and collected a few potions that could be used. Could you take a look ?" Prenant d'une main ferme, aux ongles courts et nus, les parchemins, la professeure observa quelques instants l'objet devant elle. Silencieuse, elle ouvrit le dossier pour parcourir des yeux la première page de notes, bien propres et délicatement écrites. Tiraillée par la tentation que représentait ce dossier, une entrée dérobée dans l'esprit de la jeune femme, et cette sensation viscérale de danger que lui inspirait la Pokeby, elle prit le temps de réfléchir. Cédant finalement, la prêtresse vaudou posa son regard sombre dans celui de l'étudiante. "I will study this and let you know what I think. If I find the time." Elle s'était empressée de rajouter la deuxième phrase pour ne pas sembler trop intéressée, replacer son masque d'indifférence. Choisissant de clore la conversation pour ne pas trop sombrer dans l'abysse de ses questions et pour éviter d'effrayer la Blackthorn, Yolandi se redressa légèrement et redressa le menton pour reprendre son air dédaigneux habituel. "You can go. I have a class to teach and you have a class to attend, I'm sure." Elle avait surtout un énorme dossier à lire le plus vite possible.- RP terminé
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