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La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison. PV Cassie
Mer 31 Mar 2010 - 17:19
« So give me something to believe
Cause I am living just to breathe
And I need something more
To keep on breathing for
So give me something to believe. »
Cette foutue pièce était toujours la même, rien n'avait changé, la noirceur était mon seul compagnon & je n'avais aucun moyen de sortir. Il n'y avait pas de fenêtre, pas de porte, juste ces quatre murs qui me retenaient enfermés. Seulement & en une fraction de secondes, quelque chose se produisit & changea complétement le cours de mon rêve. Ce rêve que je faisais depuis ma rupture avec Riley, celui où j'étais enfermé dans cette pièce, où je me laissais tranquillement mourir accueillant la mort comme une amie. Ce rêve avait changé, il sembla qu'un nouvel élément c'était rajouté, j'avais désormais le choix … Mais, le choix ne m'apportait aucun réconfort, il ne rajoutait que de la difficulté à ce moment. Mourir avait été mon seul choix pendant bien des semaines, je ne pouvais me plaindre de la fin, elle me semblait équitable & j'avais appris à l'apprécier. Seulement maintenant je pouvais choisir de vivre, de sortir de cette pièce oppressante & d'accorder une seconde chance à celle qui m'avait volé mon cœur. Le choix aurait pu paraître simple pour la plupart des gens, pourquoi se compliquer la vie quand on peut être heureux avec la fille qu'on aime ? Pourquoi aller chercher plus loin que ce que désire notre cœur ? Je ne savais pas pourquoi j'étais si indécis, après tout la lumière m'avait toujours plus attirée que la pénombre mais, en même temps à quoi cela pouvait-il bien servir de reprendre espoir si c'était pour finir brisé quelques jours plus tard ? Je ne voulais plus souffrir, mon cœur ne pourrait supporter d'être brisé une troisième fois, il n'était plus assez solide pour subir une fissure de plus. Ouvrant les yeux subitement, je fixais le plafond de ma chambre. Encore une fois, j'étais allongé sur mon lit & il faisait encore nuit, il ne devait pas être plus de cinq heure du matin pourtant je ne pouvais me résoudre à rester ici allongé sur mon lit à simplement regarder mon plafond & attendre que le temps passe. Enlevant violemment la couette de mon corps simplement habillé par un sous-vêtement, je me dirigeais déjà bien réveillé vers ma salle de bain pour me prendre une douche & y rester beaucoup plus longtemps que d'habitude. Je laissais l'eau chaude couler sur ma peau, le bruit des gouttes était la seule chose que mon esprit voulait bien entendre, j'essayais d'oublier le choix que je devais faire & qui m'énervait à chaque instant. Malheureusement ce moment de répit pour mon cerveau & pour mon cœur fut de courte durée, l'eau chaude fut bien trop rapidement remplacé par de l'eau froide qui renforça un peu plus cet état d'exaspération dans lequel j'étais depuis quelques jours.
Je ne pouvais plus rester chez moi à me tourner les pouces, l'estomac plein j'attrapais sans attendre un de mes balais au hasard & transplanais directement à Hungcalf pour me diriger avec hâte sur le terrain de Quidditch. Essayer de rattraper un vif d'or était un très bon moyen de se changer les idées, je me savais obligé de me concentrer si je voulais pouvoir le retrouver & l'attraper, pourtant mon idée fut un véritable échec. Je partais aux bouts de quelques minutes dans mes pensées & j'en oubliais complétement le petit objet dorée que j'étais censé rattraper. Bien sûr un jour, sans aucun doute bientôt, je devrais faire face à la situation & réfléchir longuement à la question, choisir ce qui était le mieux pour moi mais, pour l'instant je n'en avais pas envie, j'étais trop fatigué pour pouvoir réfléchir convenablement. Le moment de faire mon choix n'était pas arrivé & je ne pouvais me résoudre à le faire maintenant. Dans un dernier soupir j'abandonnais l'idée de rattraper le vif d'or & le rangeais avec mécontentement. Je devais maintenant trouver une nouvelle idée, il n'était que 6h20 du matin & les cours ne commençaient pas avant deux bonnes heures, la bibliothèque était fermé & les nombreuses pièces du château ne m'apportaient plus aucun réconfort désormais. Non ce que je désirais c'était de me défouler, de subir une douleur encore plus importante que celle qui me tiraillé. Ne réfléchissant plus, j'attrapais un cognard & une batte avant de remonter dans les airs, je laissais le cognard faire son travail & je le réceptionnais avec le morceau de bois qui serait ma seule défense. Seulement ce n'était pas mon poste habituel & mon physique correspondait parfaitement avec mon rôle d'attrapeur & non celui de batteur. Le premier coup renvoyé me procura une sensation étrange & déplaisante au bras, mon corps n'était pas habitué à recevoir des chocs aussi violent mais, j'appréciais l'idée de souffrir. J'étais peut-être fou voir même masochiste mais, j'oubliais la douleur dans une autre douleur & cette douleur physique prenait le pas sur celle qui était morale. Un sourire se dessina sur mon visage, je venais enfin de trouver un moyen d'être tranquille pendant ces deux heures malheureusement, j'aurais sûrement dû être plus attentif à ce qu'il se passait autour de moi & au cognard que j'avais lâché puisqu'il me frappa avec violence dans les côtes. Tombant de mon balais, je percutai le sol boueux avec force. Une douleur vive prit possession de mon corps alors que le ballon fou se jetait de nouveau sur moi, l'évitant de justesse je réussis par je ne sais quel miracle à lui lancer un sort pour qu'il s'immobilise enfin. La douleur était fulgurante & me cloua au sol pour plusieurs minutes mais, je ne pu retenir un rire face à la situation, j'étais pathétique, ma situation était pathétique pourtant cela ne faisait que réconforter mon idée de ne pas prendre de décision maintenant. J'étais capable faire le mauvais choix, restant ainsi sur le sol j'aspirais de longue bouffée d'air frais pour calmer mon mal de ventre, la douleur était impressionnante pourtant ce n'était pas ça qui allait m'arrêter. Me relevant avec difficulté je remontais sur mon balais pour reprendre le jeu stupide que j'avais commencé. Le cognard volait dans tous les sens pour toujours revenir sur moi dans une danse complétement désorganisée, la douleur ne s'arrêtait pas & ne s'arrêterait probablement pas avant que je sois allé à l'infirmerie pour me faire examiner, cependant ce n'était pas non plus dans mes projets. Jouant ainsi pendant plus d'une heure, je compris à la vision des premiers élèves près du château que je devais arrêté de jouer. Il était temps de redevenir sérieux, de ne plus jouer au con & de rentrer chez moi pour prendre une bonne douche afin de ressembler à quelque chose.
Rangeant le matériel dans les vestiaires & essayant de trouver deux ou trois potions censé être là au cas où pendant les entrainements, je compris qu'ils n'en restaient plus. Dans un dernier soupire qui m'arracha une grimace, je me retournais pour partir, après tout je n'avais plus rien à faire ici désormais. Cependant je ne m'attendais pas à me retrouver devant ma douce française, souriant je finis par m'asseoir sur le banc mordant violemment l'intérieur de ma lèvre afin qu'elle ne puisse pas remarquer une quelconque douleur sur mon visage. « Salut. » Mon accueil n'était pas aussi chaleureux que d'habitude, rien n'avait changé entre nous pourtant. La gourmette qu'elle m'avait offerte en signe de nos trois années d'amitiés trônait toujours sur mon poignet & j'espérais qu'elle appréciait mon cadeau. « Qu'est-ce que tu fais ici aussi tôt ? » Je ne devrais pas me comporter comme ça avec Cassandra, surtout pas avec elle. Il s'agissait après tout de ma meilleure amie, de ma confidente, de tellement de chose pour moi qu'il aurait été impensable à mes yeux que je me comporte un jour ainsi. J'avais tout de même un petit sourire sur le visage mais, je n'arrivais pas à être aussi tendre que d'habitude, j'étais trop fatigué, énervé, trop de chose m'affectaient pour que je puisse l'être.
Je ne pouvais plus rester chez moi à me tourner les pouces, l'estomac plein j'attrapais sans attendre un de mes balais au hasard & transplanais directement à Hungcalf pour me diriger avec hâte sur le terrain de Quidditch. Essayer de rattraper un vif d'or était un très bon moyen de se changer les idées, je me savais obligé de me concentrer si je voulais pouvoir le retrouver & l'attraper, pourtant mon idée fut un véritable échec. Je partais aux bouts de quelques minutes dans mes pensées & j'en oubliais complétement le petit objet dorée que j'étais censé rattraper. Bien sûr un jour, sans aucun doute bientôt, je devrais faire face à la situation & réfléchir longuement à la question, choisir ce qui était le mieux pour moi mais, pour l'instant je n'en avais pas envie, j'étais trop fatigué pour pouvoir réfléchir convenablement. Le moment de faire mon choix n'était pas arrivé & je ne pouvais me résoudre à le faire maintenant. Dans un dernier soupir j'abandonnais l'idée de rattraper le vif d'or & le rangeais avec mécontentement. Je devais maintenant trouver une nouvelle idée, il n'était que 6h20 du matin & les cours ne commençaient pas avant deux bonnes heures, la bibliothèque était fermé & les nombreuses pièces du château ne m'apportaient plus aucun réconfort désormais. Non ce que je désirais c'était de me défouler, de subir une douleur encore plus importante que celle qui me tiraillé. Ne réfléchissant plus, j'attrapais un cognard & une batte avant de remonter dans les airs, je laissais le cognard faire son travail & je le réceptionnais avec le morceau de bois qui serait ma seule défense. Seulement ce n'était pas mon poste habituel & mon physique correspondait parfaitement avec mon rôle d'attrapeur & non celui de batteur. Le premier coup renvoyé me procura une sensation étrange & déplaisante au bras, mon corps n'était pas habitué à recevoir des chocs aussi violent mais, j'appréciais l'idée de souffrir. J'étais peut-être fou voir même masochiste mais, j'oubliais la douleur dans une autre douleur & cette douleur physique prenait le pas sur celle qui était morale. Un sourire se dessina sur mon visage, je venais enfin de trouver un moyen d'être tranquille pendant ces deux heures malheureusement, j'aurais sûrement dû être plus attentif à ce qu'il se passait autour de moi & au cognard que j'avais lâché puisqu'il me frappa avec violence dans les côtes. Tombant de mon balais, je percutai le sol boueux avec force. Une douleur vive prit possession de mon corps alors que le ballon fou se jetait de nouveau sur moi, l'évitant de justesse je réussis par je ne sais quel miracle à lui lancer un sort pour qu'il s'immobilise enfin. La douleur était fulgurante & me cloua au sol pour plusieurs minutes mais, je ne pu retenir un rire face à la situation, j'étais pathétique, ma situation était pathétique pourtant cela ne faisait que réconforter mon idée de ne pas prendre de décision maintenant. J'étais capable faire le mauvais choix, restant ainsi sur le sol j'aspirais de longue bouffée d'air frais pour calmer mon mal de ventre, la douleur était impressionnante pourtant ce n'était pas ça qui allait m'arrêter. Me relevant avec difficulté je remontais sur mon balais pour reprendre le jeu stupide que j'avais commencé. Le cognard volait dans tous les sens pour toujours revenir sur moi dans une danse complétement désorganisée, la douleur ne s'arrêtait pas & ne s'arrêterait probablement pas avant que je sois allé à l'infirmerie pour me faire examiner, cependant ce n'était pas non plus dans mes projets. Jouant ainsi pendant plus d'une heure, je compris à la vision des premiers élèves près du château que je devais arrêté de jouer. Il était temps de redevenir sérieux, de ne plus jouer au con & de rentrer chez moi pour prendre une bonne douche afin de ressembler à quelque chose.
Rangeant le matériel dans les vestiaires & essayant de trouver deux ou trois potions censé être là au cas où pendant les entrainements, je compris qu'ils n'en restaient plus. Dans un dernier soupire qui m'arracha une grimace, je me retournais pour partir, après tout je n'avais plus rien à faire ici désormais. Cependant je ne m'attendais pas à me retrouver devant ma douce française, souriant je finis par m'asseoir sur le banc mordant violemment l'intérieur de ma lèvre afin qu'elle ne puisse pas remarquer une quelconque douleur sur mon visage. « Salut. » Mon accueil n'était pas aussi chaleureux que d'habitude, rien n'avait changé entre nous pourtant. La gourmette qu'elle m'avait offerte en signe de nos trois années d'amitiés trônait toujours sur mon poignet & j'espérais qu'elle appréciait mon cadeau. « Qu'est-ce que tu fais ici aussi tôt ? » Je ne devrais pas me comporter comme ça avec Cassandra, surtout pas avec elle. Il s'agissait après tout de ma meilleure amie, de ma confidente, de tellement de chose pour moi qu'il aurait été impensable à mes yeux que je me comporte un jour ainsi. J'avais tout de même un petit sourire sur le visage mais, je n'arrivais pas à être aussi tendre que d'habitude, j'étais trop fatigué, énervé, trop de chose m'affectaient pour que je puisse l'être.
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Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Jeu 1 Avr 2010 - 21:50
« Qui est ce jeune homme sur la photo ?
Tyler.
Qui est-ce ?
Mon meilleur ami.
Uniquement ?
Non. »
Non, maman, ce n’est pas uniquement mon meilleur ami. C’est une part de moi-même, une âme sœur, un amant, un frère, un père. Il est exactement tout ce que je n’ai jamais eu. Oui, je sais bien, tu ne me comprends pas, tu penses que je perds la tête. Il est très jeune, n’est-ce pas ? Très beau aussi, si tu savais Ô combien j’aime perdre mes mains dans ses cheveux, juste pour m’amuser, un moment de complicité, comme on les aime. Je ne couche plus avec. Pourquoi ? Parce que je suis amoureuse d’un autre, oui, passionnément amoureuse. Mais ça ne change rien. Tyler reste une partie de moi, à jamais. Je te vois bien, maman, admirer cet angélisme qui émane de lui, sur cette photo que nous avons prise à Paris, lui et moi. Son sourire est un véritable astre, tu n’as jamais du connaître le bonheur de vivre une amitié si sincère, si pure. Je crois que l’âge ne compte pas, ou bien si, il compte, mais seul celui que l’on a dans l’esprit. Je sais bien que je n’ai plus vingt ans, que ça ne se fait pas d’avoir de telle relation avec ses élèves… Mais je revis à travers Tyler. Avec Lust, tout est si compliqué. J’aime la complexité, bien sûr, tu me connais, tu sais comme j’adule la difficulté, mais, ciel, que ça m’agace de devoir nous cacher sans cesse. Avec Tyler, c’est différent. Nous ne nous cachons pas. Les élèves murmurent sur notre passage, mais je n’ai rien à me reprocher. Ne me regarde pas comme ça maman, je sais bien que c’est mal, je sais bien que ce n’est pas sain, mais le bonheur ne connait pas le manichéisme. Je préfère mourir dans la honte d’avoir aimé, que dans cette de n’avoir jamais connu l’amour. C’est pathétique, de mourir sans avoir aimé. Il y a plusieurs amours, tu sais, tu n’en connais qu’un seul toi. Celui de la chair, celui de l’amant. Moi, je connais celui de l’amant et de la passion, de l’ami et de sa chaleur, et un jour peut être, de l’enfant et de sa sincérité.
Je levai les yeux vers ma mère, tout aussi songeuse que moi. Je l’avais invité à venir diner dans mon appartement ce soir. Je n’avais pas perdu espoir de la rendre plus humaine. Elle était cependant si lunatique qu’il m’était difficile de comprendre ce qu’elle était vraiment. Ange ou démon, il me semblait apercevoir une auréole, parfois, bien vite remplacée par des cornes diaboliques. En entrant, elle avait tout de suite vu cette photo de Tyler et de moi, pris en bas de la tour Eiffel. J’aimais cette photo, le sourire de Tyler y était resplendissant, et je me souvenais encore de la chaleur de sa main dans la mienne. C’était bon. Elle n’avait pas vu, bien sur, l’autre photo, qui me sert de marque page, elle est bien plus intime, il s’agit de Lust et moi, dessus, au petit matin de nos retrouvailles. Ce soir, j’avais décidé de cuisiner des plats français, dans l’espoir désillusionné de plaire à ma mère, de l’attendrir, mais en vain, ma génitrice s’était faite démone ce soir. Un énième conflit, elle me reprocha, dans son sempiternel discours de catin, de coucher avec un élève et d’être si proche avec un autre. Je crois la détester, l’instant d’après je l’aime. Etrange. Je ne crois plus en l’amour maternel, je ne suis plus une enfant, j’ai cessé de me laisser bercer par quelques furtives illusions, je préfère croire en l’amour de mes amis, de mon amant. Après le départ de ma mère, je rejoignis finalement mon lit, totalement exténuée par cette soirée agitée, que j’avais passé à lui faire comprendre combien l’amour d’une mère était important pour sa fille, même âgée de trente ans. Je m’endormis plus vite que je ne l’aurais cru, et sombrai bien tôt dans un sommeil sans rêve, sans illusion, uniquement peuplé de bons souvenirs. Vous savez, comme dans les vieux films moldus, où les séquences d’antan passent au ralenti, en noir et blanc, avec une douce mélodie, en fond. La nostalgie, je crois. Je réveillai très tôt. Sans doute à cause du hibou qui donnait de grands coups de becs au carreau de ma fenêtre, hululant avec acharnement. Je crus bien mourir, mais finalement, par pitié pour le pauvre animal, je me levai, ouvris la fenêtre, laissai l’oiseau pénétrer. Il vint se poser sur le bord de mon lit, tendis la patte, attendis. Encore endormie, je m’approchai difficilement de l’animal, récupérai non sans mal son message, et le renvoyai d’où il venait. J’ouvris le parchemin.
« Réunion des professeurs dans le bureau du directeur à neuves heures précises. Ne soyez pas en retard. »
Je soupirai devant tant d’impolitesse. Il fallait être bien culotté pour oser envoyer un hibou à tous les professeurs à une heure si matinale. Je jetai un coup d’œil à mon réveil, qui n’affichait que six malheureuses petites heures. De toute évidence, j’étais réveillée à présent, et il me serait sans doute impossible de me rendormir. J’optais donc pour une petite virée matinale dans le parc de Hungcalf, pour me délecter de l’air frais et de la sérénité des lieux. En quelques minutes, vingt, tout au plus, je fus prête. Sans un mot, sans un bruit, je quittai mon appartement que je pris soin de fermer à clef, simple précaution pour que ma mère ne vienne pas tout mettre à sac, avant de parcourir les couloirs déserts et d’enfin gagner le grand Hall, tout aussi vide. Hungcalf était un réel désert humain, lorsqu’il s’agissait d’être matinal. Le soleil s’était tout juste levé, et dehors, il me semblait entendre les tous premiers oiseaux donner leur concert. Non sans peine, je poussais les grandes portes de chêne pour enfin me retrouver face au grand parc. L’air que je n’aurais soupçonné si frais vint mordre mes joues déjà pourpres, et je resserrai autour de mon cou décharné la fine écharpe que j’avais pris soin d’emporter. Heureuse, je l’étais, et sans doute était-ce pour cela, que je m’étais décidée à sortir. Le monde n’appartient-il pas à celui qui se lève tôt ? Je levai les yeux vers le ciel, tout de bleu vêtu, pas un seul nuage ne venait troubler cette paix naturelle qui s’était installée dans la verdure environnante. Dame Nature avait reprit, en bon droit, ce qui lui appartenait, et offrait à notre vue corrompue les plaisirs simples que l’on oublie parfois. Soudain, il me sembla voir un énorme oiseau tourbillonner au dessus du terrain de Quidditch. Non, il s’agissait d’un élève. Intriguée de voir quelque si matinal, je m’approchai du stade d’un pas souple et léger. J’entraperçu Tyler entrer dans les vestiaires, le matériel de Quidditch sous le bras. Je souris. A pas de loup, je le suivis sans un bruit, attendant patiemment qu’il en sorte pour enfin me trouver face à lui. Je lui offris mon plus grand sourire, telle une enfant ouvrant ses paquets de noël, je semblais au paroxysme du bonheur. Sans doute avais-je l’air niais. Qu’importait. Je l’observai, il sourit. Nous nous assîmes sur le banc le plus proche, après nous être salués en bonne et due forme. Enfin, la question que nous nous posions tous les deux tomba, Tyler le premier.
« Qu'est-ce que tu fais ici aussi tôt ? »
« Rien de particulier. Envie d’air frais. Et toi ? »
Je le toisai, le dévorai des yeux sans retenu. Il avait l’air… différent. De mauvaise humeur, et une étrange contracture s’était formée sur son front de marbre. Il semblait souffrir. Je savais que sa rupture avec Riley l’avait beaucoup affecté, et puis que nous étions là et avions un peu de temps devant nous, je décidai qu’il était tant pour moi de raisonner Tyler et de le persuader de rejoindre Riley, de lui pardonner, de l’aimer. Cependant, je le soupçonnai de s’être blessé, et, d’un air détaché, je murmurai. « Ca va ? Tu as l’air… »
Tyler.
Qui est-ce ?
Mon meilleur ami.
Uniquement ?
Non. »
Non, maman, ce n’est pas uniquement mon meilleur ami. C’est une part de moi-même, une âme sœur, un amant, un frère, un père. Il est exactement tout ce que je n’ai jamais eu. Oui, je sais bien, tu ne me comprends pas, tu penses que je perds la tête. Il est très jeune, n’est-ce pas ? Très beau aussi, si tu savais Ô combien j’aime perdre mes mains dans ses cheveux, juste pour m’amuser, un moment de complicité, comme on les aime. Je ne couche plus avec. Pourquoi ? Parce que je suis amoureuse d’un autre, oui, passionnément amoureuse. Mais ça ne change rien. Tyler reste une partie de moi, à jamais. Je te vois bien, maman, admirer cet angélisme qui émane de lui, sur cette photo que nous avons prise à Paris, lui et moi. Son sourire est un véritable astre, tu n’as jamais du connaître le bonheur de vivre une amitié si sincère, si pure. Je crois que l’âge ne compte pas, ou bien si, il compte, mais seul celui que l’on a dans l’esprit. Je sais bien que je n’ai plus vingt ans, que ça ne se fait pas d’avoir de telle relation avec ses élèves… Mais je revis à travers Tyler. Avec Lust, tout est si compliqué. J’aime la complexité, bien sûr, tu me connais, tu sais comme j’adule la difficulté, mais, ciel, que ça m’agace de devoir nous cacher sans cesse. Avec Tyler, c’est différent. Nous ne nous cachons pas. Les élèves murmurent sur notre passage, mais je n’ai rien à me reprocher. Ne me regarde pas comme ça maman, je sais bien que c’est mal, je sais bien que ce n’est pas sain, mais le bonheur ne connait pas le manichéisme. Je préfère mourir dans la honte d’avoir aimé, que dans cette de n’avoir jamais connu l’amour. C’est pathétique, de mourir sans avoir aimé. Il y a plusieurs amours, tu sais, tu n’en connais qu’un seul toi. Celui de la chair, celui de l’amant. Moi, je connais celui de l’amant et de la passion, de l’ami et de sa chaleur, et un jour peut être, de l’enfant et de sa sincérité.
Je levai les yeux vers ma mère, tout aussi songeuse que moi. Je l’avais invité à venir diner dans mon appartement ce soir. Je n’avais pas perdu espoir de la rendre plus humaine. Elle était cependant si lunatique qu’il m’était difficile de comprendre ce qu’elle était vraiment. Ange ou démon, il me semblait apercevoir une auréole, parfois, bien vite remplacée par des cornes diaboliques. En entrant, elle avait tout de suite vu cette photo de Tyler et de moi, pris en bas de la tour Eiffel. J’aimais cette photo, le sourire de Tyler y était resplendissant, et je me souvenais encore de la chaleur de sa main dans la mienne. C’était bon. Elle n’avait pas vu, bien sur, l’autre photo, qui me sert de marque page, elle est bien plus intime, il s’agit de Lust et moi, dessus, au petit matin de nos retrouvailles. Ce soir, j’avais décidé de cuisiner des plats français, dans l’espoir désillusionné de plaire à ma mère, de l’attendrir, mais en vain, ma génitrice s’était faite démone ce soir. Un énième conflit, elle me reprocha, dans son sempiternel discours de catin, de coucher avec un élève et d’être si proche avec un autre. Je crois la détester, l’instant d’après je l’aime. Etrange. Je ne crois plus en l’amour maternel, je ne suis plus une enfant, j’ai cessé de me laisser bercer par quelques furtives illusions, je préfère croire en l’amour de mes amis, de mon amant. Après le départ de ma mère, je rejoignis finalement mon lit, totalement exténuée par cette soirée agitée, que j’avais passé à lui faire comprendre combien l’amour d’une mère était important pour sa fille, même âgée de trente ans. Je m’endormis plus vite que je ne l’aurais cru, et sombrai bien tôt dans un sommeil sans rêve, sans illusion, uniquement peuplé de bons souvenirs. Vous savez, comme dans les vieux films moldus, où les séquences d’antan passent au ralenti, en noir et blanc, avec une douce mélodie, en fond. La nostalgie, je crois. Je réveillai très tôt. Sans doute à cause du hibou qui donnait de grands coups de becs au carreau de ma fenêtre, hululant avec acharnement. Je crus bien mourir, mais finalement, par pitié pour le pauvre animal, je me levai, ouvris la fenêtre, laissai l’oiseau pénétrer. Il vint se poser sur le bord de mon lit, tendis la patte, attendis. Encore endormie, je m’approchai difficilement de l’animal, récupérai non sans mal son message, et le renvoyai d’où il venait. J’ouvris le parchemin.
« Réunion des professeurs dans le bureau du directeur à neuves heures précises. Ne soyez pas en retard. »
Je soupirai devant tant d’impolitesse. Il fallait être bien culotté pour oser envoyer un hibou à tous les professeurs à une heure si matinale. Je jetai un coup d’œil à mon réveil, qui n’affichait que six malheureuses petites heures. De toute évidence, j’étais réveillée à présent, et il me serait sans doute impossible de me rendormir. J’optais donc pour une petite virée matinale dans le parc de Hungcalf, pour me délecter de l’air frais et de la sérénité des lieux. En quelques minutes, vingt, tout au plus, je fus prête. Sans un mot, sans un bruit, je quittai mon appartement que je pris soin de fermer à clef, simple précaution pour que ma mère ne vienne pas tout mettre à sac, avant de parcourir les couloirs déserts et d’enfin gagner le grand Hall, tout aussi vide. Hungcalf était un réel désert humain, lorsqu’il s’agissait d’être matinal. Le soleil s’était tout juste levé, et dehors, il me semblait entendre les tous premiers oiseaux donner leur concert. Non sans peine, je poussais les grandes portes de chêne pour enfin me retrouver face au grand parc. L’air que je n’aurais soupçonné si frais vint mordre mes joues déjà pourpres, et je resserrai autour de mon cou décharné la fine écharpe que j’avais pris soin d’emporter. Heureuse, je l’étais, et sans doute était-ce pour cela, que je m’étais décidée à sortir. Le monde n’appartient-il pas à celui qui se lève tôt ? Je levai les yeux vers le ciel, tout de bleu vêtu, pas un seul nuage ne venait troubler cette paix naturelle qui s’était installée dans la verdure environnante. Dame Nature avait reprit, en bon droit, ce qui lui appartenait, et offrait à notre vue corrompue les plaisirs simples que l’on oublie parfois. Soudain, il me sembla voir un énorme oiseau tourbillonner au dessus du terrain de Quidditch. Non, il s’agissait d’un élève. Intriguée de voir quelque si matinal, je m’approchai du stade d’un pas souple et léger. J’entraperçu Tyler entrer dans les vestiaires, le matériel de Quidditch sous le bras. Je souris. A pas de loup, je le suivis sans un bruit, attendant patiemment qu’il en sorte pour enfin me trouver face à lui. Je lui offris mon plus grand sourire, telle une enfant ouvrant ses paquets de noël, je semblais au paroxysme du bonheur. Sans doute avais-je l’air niais. Qu’importait. Je l’observai, il sourit. Nous nous assîmes sur le banc le plus proche, après nous être salués en bonne et due forme. Enfin, la question que nous nous posions tous les deux tomba, Tyler le premier.
« Qu'est-ce que tu fais ici aussi tôt ? »
« Rien de particulier. Envie d’air frais. Et toi ? »
Je le toisai, le dévorai des yeux sans retenu. Il avait l’air… différent. De mauvaise humeur, et une étrange contracture s’était formée sur son front de marbre. Il semblait souffrir. Je savais que sa rupture avec Riley l’avait beaucoup affecté, et puis que nous étions là et avions un peu de temps devant nous, je décidai qu’il était tant pour moi de raisonner Tyler et de le persuader de rejoindre Riley, de lui pardonner, de l’aimer. Cependant, je le soupçonnai de s’être blessé, et, d’un air détaché, je murmurai. « Ca va ? Tu as l’air… »
- InvitéInvité
Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Dim 4 Avr 2010 - 20:14
J'étais stupide, complétement stupide. Masochiste aussi sans aucun doute, il aurait été tellement plus simple de ma part d'arrêter de faire le con, d'arrêter de souffrir & de faire un choix pour que tout s'arrête. Mais, il semblait que j'ai prit goût à l'autodestruction, que j'appréciais ces moments de perdition, faire un choix était quelque chose que je devais faire & rapidement je le savais mais, j'avais peur également. Mon cerveau fonctionnait à cent à l'heure, se perdait dans un million de possibilité, cherchait désespérément tous les scénarios possibles, il fonctionnait comme si sa survie en dépendait mais, en faite il s'éloignait de celle-ci. Je devenais fou à force d'y penser, j'avais déjà essayé mais, il y avait tellement de scénario différent que je finissais toujours avec un mal de tête plus qu'impressionnant & une envie de remettre ce questionnement à plus tard, surtout qu'au final je n'avais toujours aucune solution. J'étais bloqué dans une situation infernale, mon cœur me dictait de tout arrêter & de tenter le tout pour le tout. Il préférait être brisé & foutu à jamais plutôt que de ne plus ressentir cette sensation de bonheur, d'extase que Riley était la seule à me procurer. Seulement la bataille faisait rage & mon cerveau me dictait lui d'être plus terre à terre, attraper le bonheur c'est bien mais, retomber de haut après est pire, pourquoi vouloir être heureux pendant quelques instants si c'est pour être plus malheureux que jamais après, autant abandonner le malheur pour se reconstruire lentement & être tranquille ? Qui allait être le gagnant dans cette histoire ? Le cœur avec la passion ou le cerveau avec la raison ? Je n'en savais rien, les deux choix étaient tentant l'un dans l'immédiat & l'autre dans le temps. Le problème de ce dilemme était justement sa nature, tellement importante à mes yeux que je me faisais un devoir de faire le bon choix même si je devais perdre la raison pour cela. Mais, justement ce n'était pas ce que j'étais en train de faire ? De perdre la raison. Je venais de passer plus deux heures sur un terrain de Quidditch à éviter un cognard, j'aurais pu très bien pu rester chez moi à rien faire, à jouer de la guitare ou à faire mes devoirs pour m'avancer. Mais, non j'avais choisit de souffrir, de continuer à voler sur mon balais alors que j'avais probablement dû me casser une ou deux côtes en me prenant le ballon fou & en tombant de mon balais. La raison m'avait abandonné.
Pourtant je devrais être heureux de voir Cassandra, elle est bien la seule capable de me changer les idées mais, non. Son sourire enfantin & si radieux aurait dû me faire oublier en partit mes problèmes, ma curiosité aurait normalement reprit le dessus & j'aurais voulu savoir la raison de son bonheur si intense. J'aurais fait en sorte de ne rien gâcher de sa joie car, elle méritait d'être heureuse, non j'aurais essayé l'impossible en essayant de la rendre encore plus heureuse, de la faire sourire voir même rire. J'en étais incapable cependant, j'étais d'une humeur massacrante, fatigué & malheureusement il n'y avait qu'une seule personne qui allait la supporter aujourd'hui & c'était elle. Pourquoi donc était-elle venue ici pour me voir ? Si elle avait simplement décidé de continuer son chemin, de ne pas venir me voir elle aurait été tranquille & n'aurait pas eu le malheurs de devoir me supporter ainsi. Nous saluant comme il se devait de le faire, nous nous assîmes sur le banc, je fixais la porte en face de moi alors que je sentais son regard brulant me parcourir de haut en bas. J'étais dans un piètre état, mes habits étaient marron à cause de la boue, mes cheveux plus que dégoutant car cette même boue avait séché. Préférant arrêté tout de suite ce minutieux examens, je lui demandais ce qu'elle faisait ça. Avec un peu de chance le son de sa voix me calmerait & je n'aurais pas le malheurs de me comporter comme un con. « Rien de particulier. Envie d’air frais. Et toi ? » Sa voix raisonna dans les vestiaires comme une mélodie qui avait toujours eu le pouvoir de m'apaiser & de me faire oublier mes problèmes. Nous nous retrouvions donc devant une situation nouvelle puisque sa voix ne me fit aucun effet, serrant mes poings jusqu'au sang j'oubliais ainsi la douleur au niveau de mon abdomen. Il était hors de question que je lui avoue ma situation actuelle, que ce soit pour ma blessure ou pour état mental qui me semblait de plus en plus proche de la folie. « Pareil » Peut-être qu'en répondant par monosyllabe elle finirait par partir, depuis quand d'ailleurs avais-je envie de la voir partir ? Il y avait quelque chose chez moi qui ne tournait pas rond & mon comportement avec elle en était l'exemple même. Son regard sur moi me sembla plus lourd que jamais, si elle avait l'espoir de lire dans mes yeux mes tourments je ne lui en laisserais pas l'occasion. Mon regard était fixé sur la porte qui me faisait face, ne me retournant pas d'un centimètre sur le côté pour pouvoir la regarder, je n'en avais de toute manière par la force étant dans l'incapacité de me tourner.
« Ca va ? Tu as l’air… » L'air ? Qu'elle finisse sa phrase que je sache de quoi j'ai l'air. Non qu'elle ne le fasse pas en faite, je savais parfaitement de quoi j'avais l'air. D'un abruti, d'un gars plus que pathétique, oui j'avais l'air de tout ça sans aucun doute. Un silence s'installa lentement mais, sûrement entre nous pendant quelques secondes, j'avais toujours les yeux posaient sur ce fichu morceau de bois. Mon cerveau m'ordonnait de répondre quelque chose, n'importe quoi même si c'est un mensonge horrible, de toute façon je n'allais pas lui dire mon état actuel. Comment pourrais-je le faire ? J'ai toujours gardé mes problèmes pour moi, ils ne regardent que moi & les autres n'ont pas besoin de les savoir. De toute façon même s'ils s'imaginent avoir besoin de les savoir, ils n'en ont pas besoin, personne n'est capable de les résoudre si ce n'est moi, alors pourquoi est-ce que je les mêler à ceux-ci ? « Bien … Je vais bien. » Honteux mensonge de ma part, j'aurais largement mérité une baffe pour oser lui faire ça à elle, mentir à Cassandra … Celle qui comptait le plus à mes yeux avec Riley, Riley d'ailleurs … Non ma mauvaise humeur l'emportait sur tout, tournant légèrement la tête je lui affichais un sourire qui ressemblait plus à une grimace qu'à autre chose. Bon dieu mais, qu'est-ce que je pouvais être stupide. Mon abdomen me faisait un mal de chien, j'avais dû me casser une côté mais, je ne devais rien montrer à ma douce française. Reprenant mon air impassible, je recommençais à fixer un point imaginaire devant moi. Il n'y avait aucune raison qu'elle me touche l'abdomen, elle ne pouvait pas savoir que je souffrais. Il me suffisait de la faire parler elle au maximum, avec un peu de chance & par la barbe de Merlin je ne demandais qu'un peu de chance, elle partirait rapidement pour donner un cours. Du moins c'est ce que j'espérais même si j'appréciais la présence de quelqu'un à côté de moi. Je n'étais pas complétement seul mais, l'inverse aurait sûrement été mieux pour elle. « & toi, ça va ? » Je ne bougeais pas d'un cil en disant cela, détourner la conversation sur elle, faire en sorte qu'elle ne remarque rien. « Tu as l'air de bonne humeur en tout cas. »
Pourtant je devrais être heureux de voir Cassandra, elle est bien la seule capable de me changer les idées mais, non. Son sourire enfantin & si radieux aurait dû me faire oublier en partit mes problèmes, ma curiosité aurait normalement reprit le dessus & j'aurais voulu savoir la raison de son bonheur si intense. J'aurais fait en sorte de ne rien gâcher de sa joie car, elle méritait d'être heureuse, non j'aurais essayé l'impossible en essayant de la rendre encore plus heureuse, de la faire sourire voir même rire. J'en étais incapable cependant, j'étais d'une humeur massacrante, fatigué & malheureusement il n'y avait qu'une seule personne qui allait la supporter aujourd'hui & c'était elle. Pourquoi donc était-elle venue ici pour me voir ? Si elle avait simplement décidé de continuer son chemin, de ne pas venir me voir elle aurait été tranquille & n'aurait pas eu le malheurs de devoir me supporter ainsi. Nous saluant comme il se devait de le faire, nous nous assîmes sur le banc, je fixais la porte en face de moi alors que je sentais son regard brulant me parcourir de haut en bas. J'étais dans un piètre état, mes habits étaient marron à cause de la boue, mes cheveux plus que dégoutant car cette même boue avait séché. Préférant arrêté tout de suite ce minutieux examens, je lui demandais ce qu'elle faisait ça. Avec un peu de chance le son de sa voix me calmerait & je n'aurais pas le malheurs de me comporter comme un con. « Rien de particulier. Envie d’air frais. Et toi ? » Sa voix raisonna dans les vestiaires comme une mélodie qui avait toujours eu le pouvoir de m'apaiser & de me faire oublier mes problèmes. Nous nous retrouvions donc devant une situation nouvelle puisque sa voix ne me fit aucun effet, serrant mes poings jusqu'au sang j'oubliais ainsi la douleur au niveau de mon abdomen. Il était hors de question que je lui avoue ma situation actuelle, que ce soit pour ma blessure ou pour état mental qui me semblait de plus en plus proche de la folie. « Pareil » Peut-être qu'en répondant par monosyllabe elle finirait par partir, depuis quand d'ailleurs avais-je envie de la voir partir ? Il y avait quelque chose chez moi qui ne tournait pas rond & mon comportement avec elle en était l'exemple même. Son regard sur moi me sembla plus lourd que jamais, si elle avait l'espoir de lire dans mes yeux mes tourments je ne lui en laisserais pas l'occasion. Mon regard était fixé sur la porte qui me faisait face, ne me retournant pas d'un centimètre sur le côté pour pouvoir la regarder, je n'en avais de toute manière par la force étant dans l'incapacité de me tourner.
« Ca va ? Tu as l’air… » L'air ? Qu'elle finisse sa phrase que je sache de quoi j'ai l'air. Non qu'elle ne le fasse pas en faite, je savais parfaitement de quoi j'avais l'air. D'un abruti, d'un gars plus que pathétique, oui j'avais l'air de tout ça sans aucun doute. Un silence s'installa lentement mais, sûrement entre nous pendant quelques secondes, j'avais toujours les yeux posaient sur ce fichu morceau de bois. Mon cerveau m'ordonnait de répondre quelque chose, n'importe quoi même si c'est un mensonge horrible, de toute façon je n'allais pas lui dire mon état actuel. Comment pourrais-je le faire ? J'ai toujours gardé mes problèmes pour moi, ils ne regardent que moi & les autres n'ont pas besoin de les savoir. De toute façon même s'ils s'imaginent avoir besoin de les savoir, ils n'en ont pas besoin, personne n'est capable de les résoudre si ce n'est moi, alors pourquoi est-ce que je les mêler à ceux-ci ? « Bien … Je vais bien. » Honteux mensonge de ma part, j'aurais largement mérité une baffe pour oser lui faire ça à elle, mentir à Cassandra … Celle qui comptait le plus à mes yeux avec Riley, Riley d'ailleurs … Non ma mauvaise humeur l'emportait sur tout, tournant légèrement la tête je lui affichais un sourire qui ressemblait plus à une grimace qu'à autre chose. Bon dieu mais, qu'est-ce que je pouvais être stupide. Mon abdomen me faisait un mal de chien, j'avais dû me casser une côté mais, je ne devais rien montrer à ma douce française. Reprenant mon air impassible, je recommençais à fixer un point imaginaire devant moi. Il n'y avait aucune raison qu'elle me touche l'abdomen, elle ne pouvait pas savoir que je souffrais. Il me suffisait de la faire parler elle au maximum, avec un peu de chance & par la barbe de Merlin je ne demandais qu'un peu de chance, elle partirait rapidement pour donner un cours. Du moins c'est ce que j'espérais même si j'appréciais la présence de quelqu'un à côté de moi. Je n'étais pas complétement seul mais, l'inverse aurait sûrement été mieux pour elle. « & toi, ça va ? » Je ne bougeais pas d'un cil en disant cela, détourner la conversation sur elle, faire en sorte qu'elle ne remarque rien. « Tu as l'air de bonne humeur en tout cas. »
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Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Mer 7 Avr 2010 - 12:06
Tyler ne semblait pas être dans son état normal. Bien sur, je savais bien, qu’en ce moment, rien n’était facile pour lui, surtout depuis sa rupture avec Riley. Cependant, aujourd’hui semblait être particulièrement un mauvais jour. Il était différent des jours précédents où nous nous étions rencontrés. Malgré son malheur, je l’avais vu sourire plus d’une fois, notamment pendant notre séjour à Paris, où, malgré nos cœurs brisés, nous avions réussis à être heureux l’espace de deux jours entiers. Ce voyage en sa compagnie resterait à jamais gravé dans ma mémoire, car je ne m’étais pas amusée avec quelqu’un de la sorte depuis bien longtemps. Assise sur ce banc, à côté de mon bel anglais, je ne savais que faire. J’étais tiraillée entre la peine qui l’entourait, ce malheur qui le torturait, cette solitude qui l’isolait, et ma joie de vivre, d’avoir retrouvé l’amour, d’être heureuse, enfin. J’avais la désagréable impression que Tyler ne souhaitait pas que je reste au près de lui, comme s’il n’attendait qu’une chose : que je m’en aille. Ce n’était cependant pas dans mes projets, et j’entendais bien le raisonner et le convaincre de revenir au près de Riley. Coute que coute, j’étais prête à passer ma matinée avec lui, et lui prouver combien la jolie blonde était importante, pour lui et son bonheur. Peut être n’était-ce pas mon rôle de professeur, que de m’immiscer dans la vie amoureuse d’un de mes élèves, mais c’était mon rôle d’amie, de le guider vers ce qui était le mieux pour lui, puisqu’il ne le voyait pas lui-même. Je savais que Riley n’avait pas agit de façon exemplaire, mais, pour avoir vécu la même chose, j’étais intimement convaincue qu’elle regrettait plus que jamais son infidélité. Je me souvenais encore de ma détresse, le jour où j’avais annoncé à Lust que je l’avais trompé, et, Ciel, que j’étais rongée par les remords. Bien sûr, que j’en voulais à Riley d’avoir brisé le cœur de mon meilleur ami, bien sûr que je la haïssais de s’être conduite comme une idiote, mais c’aurait été hypocrite de ma part que de lui jeter la pierre et de ne pas lui donner de seconde chance, quand j’avais moi-même supplié Lus de m’en donner une. J’arquais un sourcil lorsque je l’entendis répondre qu’il était là, pour l’air frais aussi. Je n’y croyais pas un seul instant, et mon cœur saignait de le voir si impassible, alors qu’il avait été démonstratif avec moi depuis le début de notre amitié. Je n’aimais pas l’absence de sourire sur ses lèvres livides, je n’aimais pas non plus ses yeux fuyants qui refusaient de s’enfoncer dans les miens apaisants, j’exécrai son impassibilité. Pourquoi m’infligeait-il ce silence ? Pourquoi refusait-il de me parler, j’étais prête à tout, à l’écouter, l’épauler… Les secondes s’écoulèrent, et pas une seule fois il ne me laissa le loisir de croiser son regard, il s’obstinait à regarder la porte qui se tenait face à nous, sans jamais daigner tourner la tête de mon côté et plonger ses yeux ambrés et magnifiques dans les miens inquiets. Je t’en prie, mon ange, regarde moi, explique moi… J’ai peur, peur que tu ailles mal, que tu ne puisses plus remonter la pente, peur que tu ne te laisses sombrer, que tu t’oublies, que tu n’en crèves.
Un cœur brisé ne se reconstruit jamais totalement, j’en étais certainement, j’en avais la conviction. Je savais combien c’était difficile, mais, me trouvant à la place de Riley, je savais que le seul moyen de lui redonner cette joie de vivre, c’était qu’il retrouve les bras de sa douce Summerbee. Je vins poser une main tendre et chaleureuse sur son épaule, resserrant doucement mes doigts fins autour de sa musculature imposante. Ce contact m’arracha un frisson, et je me sentis plus sereine, plus apaisée, plus prête à me lancer dans cette discussion qui ne serait pas aisée à aborder avec mon beau Tyler. « Bien … Je vais bien. » Je ne crus pas un seul instant à ces moments murmurés, et, déçue, malheureuse, je retirai ma main de son épaule. Pourquoi me mentait-il, alors que nous avions toujours tout partagé ? Pourquoi restait-il silencieux et rigide, quand je ne demandai que l’entendre se confier. Mes yeux se détourner de son visage magnifique pour se poser sur la porte qui nous faisait face. Je devais faire face à un étrange dilemme, difficile, d’ailleurs. Le laisser, seul, sur ce banc, dans sa misère, ou bien rester, et tant pis pour le venin qu’il tenterait de m’insuffler, tant pis pour la douleur, tant pis pour la tristesse. Je craignais que Tyler ne fasse une énorme erreur en ne retournant jamais au près de Riley, j’avais peur de le voir détruire sa vie, quand la femme de son cœur n’attendait que lui. L’amour n’attendait pas. Il fallait qu’il le sache. Pivotant ma tête blonde en sa direction, je redessinai ses courbes de mes yeux avides et inquiets. Parle-moi, mon ange… Explique moi, apprend moi… Pleure la, souffre la, mais aime la, je t’en supplie. Je ne peux pas te laisser te détruire de la sorte, et aussi immorale que je pouvais être, j’étais prête à user de la magie et de quelques potions pour t’embobiner. Qu’on ne me dise pas qu’il est interdit d’ensorceler quelqu’un pour l’amour, car si ce n’est pour cela, pourquoi pourrait-on le faire ? Si l’on ne peut pas mettre la magie au service de l’Amour, alors il n’y a plus d’intérêt à vivre de sortilèges. Au nom de l’amour, rien n’était interdit, absolument rien, et pour la première fois de ma misérable vie, je m’en ferais défenseuse, pour Tyler, pour Riley, pour Lust… Pour moi. Mais à cet instant précis, c’était au nom de notre amitié que je le haïssais. Pourquoi m’infligeait-il pareil mensonge, quand quiconque aurait pu jurer qu’il n’allait certainement pas bien ? Mon cœur, quelques instants au paravent allégé, s’était soudain alourdis dans la détresse que m’infligeait Tyler. Comment être heureuse lorsque votre meilleur ami commence à vous mentir et sombre dans les affres de l’amour en parfaite chute libre ? Agacée, je laissais s’échapper un sourire froid d’entre mes lèvres livides. Tant pis, je resterai, jusqu’à ce qu’il cède. « & toi, ça va ? » Un petit rire bref et jaune glissa le long de ma bouche entrouverte. Je suppose que j’allais bien, jusqu’à ce que je m’assois sur ce banc et réalise Ô combien il était malheureux, lui. Je secouais doucement la tête, et murmurai un bref « Hum, oui. » Ce n’était pas une réponse très franche en réalité, car le voir dans cette décadence certaine n’était pas pour me plaire, et je me sentais à mon tour flancher sous le poids de ce mal qui l’accablait.
« Tu as l'air de bonne humeur en tout cas. » Sans doute en avais-je l’air, ce matin en me levant. Comment ne pas l’être, quand l’homme que j’aimais était revenu en mon sein. Il était revenu, qui l’aurait crus ? Il s’agissait de Lust Whitaker, sans doute l’homme le plus rancunier, vengeur, sadique et mauvais que Hungcalf n’est jamais connu. Si lui, avait su revenir par amour, qui ne l’aurait pas fait ? Si Lust m’avait donné une seconde chance, malgré l’horrible infidélité que j’avais commise, qui n’était pas capable d’en faire de même ? Oui, j’étais heureuse. Heureuse de pouvoir revivre les joies de l’amour, je me sentais renaître peu à peu de mes cendres. Et maintenant que j’allais mieux, je me sentais apte à aider Tyler. Je soupirai doucement, avant de finalement me retourner vers Tyler. Je vins audacieusement prendre sa main dans la mienne, et entremêlai ses doigts aux miens. Caressant sa paume avec une douceur infinie, je préparai le terrain, avant de m’aventurer sur cette pente glissante. De mon autre main, je vins effleurer la joue de Tyler et le forçai avec délicatesse à faire pivoter sa tête dans ma direction. Enfin, je pus capter son regard, et je m’y plongeai sans retenue, me délecter des lueurs dorées de son regard envoûtant, reprenant contenance, réconfortée par ses yeux magnifiques, et pourtant malheureux. « Tyler… Je dois te parler. Je t’en prie, ne me coupe pas, laisse moi aller jusqu’au bout, et après, tu pourras me dire tout ce que tu voudras. Je te demande juste de m’écouter. Ce n’est pas le professeur qui te parle, mon ange, c’est ton amie. » Je laissai un vague silence s’imposer entre nous, tandis que je cherchais mes mots, pour ne pas le blesser, ne pas l’offusquer, ne pas l’énerver. Je voulais qu’il m’écoute jusqu’au bout, mais je savais que mon discours ne serait pas des plus simples à entendre. Quelques secondes s’écoulèrent, lorsqu’enfin, je repris la parole de ma voix douce et sereine, calme et tendre. « Il faut que tu retournes au près de Riley, Tyler. Ce n’est pas un conseil que je te donne, c’est plutôt une nécessité que je t’impose, soufflais-je d’une voix plus autoritaire, et pourtant amicale. Je te vois sombrer dans les affres de l’amour, je te vois tomber en chute libre. C’est insoutenable. Si je savais que tu ne l’aimais plus, sans doute aurais-je laissé tomber, et ne serais-je pas en train de te parler de la sorte. Mais il me suffit de plonger dans tes yeux pour comprendre que tu ne penses qu’à elle. Rien qu’à elle. J’avais ajouté cela, avant de lui adresser un sourire triste et timide. Je retirai ma main de sa joue, pour mieux prendre son autre main de la mienne. Tout le monde a le droit à une seconde chance. Que ne ferions-nous pas par amour, Tyler ? Tu sais tout aussi bien que moi que tu te contentes uniquement de survivre, ces temps ci. Tu ne vis pas. Tu ne souris plus, tu ne ris plus, tu manges à peine… Tu l’aimes encore Tyler ? Demandai-je de ma voix fine, dans un murmure oppressant. La suite de mon discours dépendrait de sa réponse, seulement de sa réponse.
Un cœur brisé ne se reconstruit jamais totalement, j’en étais certainement, j’en avais la conviction. Je savais combien c’était difficile, mais, me trouvant à la place de Riley, je savais que le seul moyen de lui redonner cette joie de vivre, c’était qu’il retrouve les bras de sa douce Summerbee. Je vins poser une main tendre et chaleureuse sur son épaule, resserrant doucement mes doigts fins autour de sa musculature imposante. Ce contact m’arracha un frisson, et je me sentis plus sereine, plus apaisée, plus prête à me lancer dans cette discussion qui ne serait pas aisée à aborder avec mon beau Tyler. « Bien … Je vais bien. » Je ne crus pas un seul instant à ces moments murmurés, et, déçue, malheureuse, je retirai ma main de son épaule. Pourquoi me mentait-il, alors que nous avions toujours tout partagé ? Pourquoi restait-il silencieux et rigide, quand je ne demandai que l’entendre se confier. Mes yeux se détourner de son visage magnifique pour se poser sur la porte qui nous faisait face. Je devais faire face à un étrange dilemme, difficile, d’ailleurs. Le laisser, seul, sur ce banc, dans sa misère, ou bien rester, et tant pis pour le venin qu’il tenterait de m’insuffler, tant pis pour la douleur, tant pis pour la tristesse. Je craignais que Tyler ne fasse une énorme erreur en ne retournant jamais au près de Riley, j’avais peur de le voir détruire sa vie, quand la femme de son cœur n’attendait que lui. L’amour n’attendait pas. Il fallait qu’il le sache. Pivotant ma tête blonde en sa direction, je redessinai ses courbes de mes yeux avides et inquiets. Parle-moi, mon ange… Explique moi, apprend moi… Pleure la, souffre la, mais aime la, je t’en supplie. Je ne peux pas te laisser te détruire de la sorte, et aussi immorale que je pouvais être, j’étais prête à user de la magie et de quelques potions pour t’embobiner. Qu’on ne me dise pas qu’il est interdit d’ensorceler quelqu’un pour l’amour, car si ce n’est pour cela, pourquoi pourrait-on le faire ? Si l’on ne peut pas mettre la magie au service de l’Amour, alors il n’y a plus d’intérêt à vivre de sortilèges. Au nom de l’amour, rien n’était interdit, absolument rien, et pour la première fois de ma misérable vie, je m’en ferais défenseuse, pour Tyler, pour Riley, pour Lust… Pour moi. Mais à cet instant précis, c’était au nom de notre amitié que je le haïssais. Pourquoi m’infligeait-il pareil mensonge, quand quiconque aurait pu jurer qu’il n’allait certainement pas bien ? Mon cœur, quelques instants au paravent allégé, s’était soudain alourdis dans la détresse que m’infligeait Tyler. Comment être heureuse lorsque votre meilleur ami commence à vous mentir et sombre dans les affres de l’amour en parfaite chute libre ? Agacée, je laissais s’échapper un sourire froid d’entre mes lèvres livides. Tant pis, je resterai, jusqu’à ce qu’il cède. « & toi, ça va ? » Un petit rire bref et jaune glissa le long de ma bouche entrouverte. Je suppose que j’allais bien, jusqu’à ce que je m’assois sur ce banc et réalise Ô combien il était malheureux, lui. Je secouais doucement la tête, et murmurai un bref « Hum, oui. » Ce n’était pas une réponse très franche en réalité, car le voir dans cette décadence certaine n’était pas pour me plaire, et je me sentais à mon tour flancher sous le poids de ce mal qui l’accablait.
« Tu as l'air de bonne humeur en tout cas. » Sans doute en avais-je l’air, ce matin en me levant. Comment ne pas l’être, quand l’homme que j’aimais était revenu en mon sein. Il était revenu, qui l’aurait crus ? Il s’agissait de Lust Whitaker, sans doute l’homme le plus rancunier, vengeur, sadique et mauvais que Hungcalf n’est jamais connu. Si lui, avait su revenir par amour, qui ne l’aurait pas fait ? Si Lust m’avait donné une seconde chance, malgré l’horrible infidélité que j’avais commise, qui n’était pas capable d’en faire de même ? Oui, j’étais heureuse. Heureuse de pouvoir revivre les joies de l’amour, je me sentais renaître peu à peu de mes cendres. Et maintenant que j’allais mieux, je me sentais apte à aider Tyler. Je soupirai doucement, avant de finalement me retourner vers Tyler. Je vins audacieusement prendre sa main dans la mienne, et entremêlai ses doigts aux miens. Caressant sa paume avec une douceur infinie, je préparai le terrain, avant de m’aventurer sur cette pente glissante. De mon autre main, je vins effleurer la joue de Tyler et le forçai avec délicatesse à faire pivoter sa tête dans ma direction. Enfin, je pus capter son regard, et je m’y plongeai sans retenue, me délecter des lueurs dorées de son regard envoûtant, reprenant contenance, réconfortée par ses yeux magnifiques, et pourtant malheureux. « Tyler… Je dois te parler. Je t’en prie, ne me coupe pas, laisse moi aller jusqu’au bout, et après, tu pourras me dire tout ce que tu voudras. Je te demande juste de m’écouter. Ce n’est pas le professeur qui te parle, mon ange, c’est ton amie. » Je laissai un vague silence s’imposer entre nous, tandis que je cherchais mes mots, pour ne pas le blesser, ne pas l’offusquer, ne pas l’énerver. Je voulais qu’il m’écoute jusqu’au bout, mais je savais que mon discours ne serait pas des plus simples à entendre. Quelques secondes s’écoulèrent, lorsqu’enfin, je repris la parole de ma voix douce et sereine, calme et tendre. « Il faut que tu retournes au près de Riley, Tyler. Ce n’est pas un conseil que je te donne, c’est plutôt une nécessité que je t’impose, soufflais-je d’une voix plus autoritaire, et pourtant amicale. Je te vois sombrer dans les affres de l’amour, je te vois tomber en chute libre. C’est insoutenable. Si je savais que tu ne l’aimais plus, sans doute aurais-je laissé tomber, et ne serais-je pas en train de te parler de la sorte. Mais il me suffit de plonger dans tes yeux pour comprendre que tu ne penses qu’à elle. Rien qu’à elle. J’avais ajouté cela, avant de lui adresser un sourire triste et timide. Je retirai ma main de sa joue, pour mieux prendre son autre main de la mienne. Tout le monde a le droit à une seconde chance. Que ne ferions-nous pas par amour, Tyler ? Tu sais tout aussi bien que moi que tu te contentes uniquement de survivre, ces temps ci. Tu ne vis pas. Tu ne souris plus, tu ne ris plus, tu manges à peine… Tu l’aimes encore Tyler ? Demandai-je de ma voix fine, dans un murmure oppressant. La suite de mon discours dépendrait de sa réponse, seulement de sa réponse.
- InvitéInvité
Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Jeu 8 Avr 2010 - 19:31
J'étais un con, tout du moins je me comportais comme tel. Comment expliquer sinon mon attitude envers Cassandra ? Je n'avais jamais été comme ça avec elle & je ne m'étais pas imaginé l'être un jour, après tout elle était devenue une partie de moi au fil de ses trois années. Ce que je dis peut paraître assez étrange & naïf, elle est mon professeur & je suis son élève, nous avions également plusieurs années d'écart, cependant il y a une expression qui dit qu'on ne choisit pas de qui on tombe amoureux & bien moi je n'avais pas choisit cette douce française, notre amitié c'était imposé en moi comme une évidence. Il n'y avait aucune raison de lutter contre celle-ci, nous ne faisions rien de mal puisqu'il n'y avait aujourd'hui entre nous qu'une simple amitié. Pourtant à ce moment précis j'étais en train de gâcher ces trois années d'amitiés parfaites à cause de ma mauvaise humeur, pourquoi restait-elle avec moi ? Pourquoi est-ce qu'elle ne prenait pas ses jambes à son cou & ne partait-elle pas ? Têtu comme je l'étais elle allait subir toute ma mauvaise humeur & même si je me retenais de tout laissé exploser, elle devrait faire fasse à l'imbécile que je pouvais être. Était-elle masochiste au point de vouloir subir ça ? Non elle ne le méritait pas, elle ne méritait pas que je m'énerve contre elle, surtout quand elle faisait l'effort de rester au près de moi. Ses yeux d'un bleu azur qui pétillait de bonne humeur en arrivant, ses cheveux d'un blond somptueux & unique, son sourire si exquis … Cette perfection qui se renforçait quand elle était de bonne humeur, j'allais tout gâcher en quelques secondes & j'avais déjà commencé d'ailleurs.
Je venais de lui mentir sans aucune gêne, il était évident que je n'allais pas bien. Je n'étais même pas foutu de me montrer dans un état correct alors comment pourrais-je lui faire croire ça. C'était une idée stupide que j'avais tout de même tenté dans un vain espoir que cela la décourage & qu'elle parte. Espoir stupide, elle était tout autant têtue que moi sur certains points. Elle ne pouvait pas partir en me laissant dans cet état comme je savais qu'il m'aurait été impossible de le faire, au cours de ces trois années nous avions été là l'un pour l'autre & aujourd'hui n'échapperait pas à la règle. La seule différence serait que d'habitude nous étions arrivions à faire sourire l'un par la simple présence de l'autre or aujourd'hui je n'avais aucune envie de sourire ni même de parler & ses tentatives ne feraient que m'énerver un peu plus. Bon dieu que je méritais des baffes pour mon comportement, ce cognard était finalement parfaitement mérité & la douleur qui envahissait lentement mon corps ne méritait pas d'être soigné si je continuais à être ainsi. Fixant toujours cette maudite porte, je la sentis se raidir à côté de moi quand je lui disais que j'allais bien, sans doute l'avais-je blessé par ce mensonge plus qu'évident mais, je m'en moquais … Je n'avais jamais eu pour habitude de confier mes malheurs aux autres, je préférais porter ma misère seul que de la partager avec des gens qui finiraient par me prendre en pitié. Je n'avais pas besoin de ça, la pitié était pire qu'autre chose. Détournant la conversation sur elle, je lui demandais comment elle allait. Mauvais choix sûrement vu qu'un rire sec s'échappa de ses lèvres. Mais, par Merlin si elle ne supportait pas mon comportement qu'elle parte & tout serait réglé ! Si elle n'aimait pas me voir ainsi qu'elle arrête tout simplement de me regarder, je n'avais pas envie de faire des efforts même pour elle. J'étais perdu & blessé, j'étais revenu quelques années plutôt bien avant ma rencontre avec elle. J'étais revenu au même point qu'après ma première rupture avec Riley, elle était la seule qui arrivait à me faire douter de moi, qui arrivait à me briser autant. Si elle était ce que l'on peut appeler mon âme sœur & bien elle était mon pire démon & mon meilleur ange à la fois. « Hum, oui. » Déjà elle allait bien elle, c'était déjà ça. Un point positif dans un monde de malheur. « Tu as l'air de bonne humeur en tout cas. » Toujours essayer de reporter la conversation sur elle, pour qu'elle m'oublie moi. J'étais bien stupide de penser que cela pouvait marcher mais, il fallait tout de même essayer puisqu'elle ne semblait pas décidé à partir de ce banc, de ce stade. Sa bonne humeur devait durer, elle méritait ce bonheur, je savais qu'elle avait retrouver Lust alors qu'elle soit heureux avec lui, qu'elle aille le rejoindre pour continuer à être heureuse & qu'elle parte d'ici. Je voulais qu'elle parte par la barbe de merlin. Son soupir m'intrigua mais, je ne bougeais pas, était-il si dur de comprendre que j'étais brisé par le choix que je devais faire & que je sombrais dans un état de folie que je ne pouvais plus maitriser ? De toute façon pour en sortir il me fallait un certain temps, la dernière fois il m'avait fallu plus de 6 mois … Cette fois-ci il me faudrait peut-être un an, je m'en moquais bien, de toute façon je ressemblais plus à un zombie qu'à autre chose. Alors oui la vie continue mais, elle continue pourquoi faire ? Dans un soupire énervé je sentis la main de Cassandra prendre sans peur la mienne la mienne. Tous mes efforts pour la faire partir & pour lui faire comprendre que je voulais être seul avait été inefficaces … & Bien qu'elle reste si elle le désirait autant, qu'elle subisse ma colère, mon envie de tout casser, de frapper ce putain de mur jusqu'au sang s'il le fallait. Mais, qu'elle ne parle pas, qu'elle ne fasse rien pour accentuer cet état qui m'était propre depuis un moment.
Ses doigts vinrent jouer avec les miens qui ne bougeaient pas, je n'en avais pas envie mais, elle ne semblait pas décider à le remarquer puisqu'elle vint placer sa main sur ma joue pour me faire tourner la tête. Un nouveau soupire s'échappa de mes lèvres alors qu'elle se heurtait avec difficulté à mon regard froid. Je profitais de ce moment où elle essayait de comprendre ma douleur en fixant mon regard pour fermer mon poing violemment, mes jointures craquèrent sans attendre alors qu'elle blanchissait. Je méritais cette douleur mais, qu'est-ce qu'elle pouvait faire mal. Pourtant je n'étais pas décidé à en parler avec elle. « Tyler… Je dois te parler. Je t’en prie, ne me coupe pas, laisse moi aller jusqu’au bout, et après, tu pourras me dire tout ce que tu voudras. Je te demande juste de m’écouter. Ce n’est pas le professeur qui te parle, mon ange, c’est ton amie. » Et c'était partit … J'allais avoir droit à un long discours sur ce qui était le mieux pour moi, elle aurait sans doute raison sur la moitié des choses qu'elle avancerait. Non elle aurait raison sur 90% en faite mais, je n'avais pas envie de l'entendre, je n'avais pas envie d'entendre quelqu'un me conseiller sur ce que je devais faire. J'étais déjà suffisamment perdu, pas besoin d'en rajouter un peu plus. Pourtant le mon ange qu'elle prononça me procura un pincement au cœur, alors que je faisais tout pour la faire fuir elle essayait encore d'être gentille avec moi. Laissant un silence de quelques secondes, elle semblait réfléchir, elle finit par reprendre la parole. « Il faut que tu retournes au près de Riley, Tyler. Ce n’est pas un conseil que je te donne, c’est plutôt une nécessité que je t’impose. Un petit sourire prit naissance sur mon visage, non je n'étais pas soulagé par ce qu'elle disait, non je n'étais pas touché, ne rêvez pas. C'était cette nécessité qu'elle avançait, comme si je n'étais pas au courant de ça, comme si je n'y avais pas pensé. La différence entre elle & moi c'était que j'étais allé beaucoup plus loin dans ma réflexion. C'était certes une nécessité mais, une dernière brisure m'achèverait complètement & nous en revenions au même point, celui de choisir entre être heureux pour peut-être souffrir plus tard ou se relever lentement & reprendre une vie dite normale. Je te vois sombrer dans les affres de l’amour, je te vois tomber en chute libre. C’est insoutenable. Si je savais que tu ne l’aimais plus, sans doute aurais-je laissé tomber, et ne serais-je pas en train de te parler de la sorte. Mais il me suffit de plonger dans tes yeux pour comprendre que tu ne penses qu’à elle. Rien qu’à elle. Mon rire était plus que déplacé à cet instant précis mais, je n'avais pu le retenir. Elle m'avait vu sombrer dans les affres de l'amour ? Non, elle venait de remarquer ma détresse & se faisait un devoir d'essayer de me sauver mais, il était trop tard. J'étais tombé bien trop loin pour pouvoir remonter à la surface. Cependant Cassandra avait raison sur un point. Je ne pensait qu'à elle & uniquement à elle, Riley hantait mes pensées au vu du choix qu'il m'était offert. M'adressant un sourire timide, elle lâchait ma joue pour pouvoir prendre mon autre main que je décrispais légèrement. Tout le monde a le droit à une seconde chance. Que ne ferions-nous pas par amour, Tyler ? Tu sais tout aussi bien que moi que tu te contentes uniquement de survivre, ces temps ci. Tu ne vis pas. Tu ne souris plus, tu ne ris plus, tu manges à peine… Tu l’aimes encore Tyler ? » Saloperie de question ! Qu'elle était stupide surtout, si je ne l'aimais plus est-ce qu'elle pensait vraiment que je serais dans cette situation ? Si je ne ressentais plus rien pour elle cela aurait été beaucoup plus rapide, je n'aurais aucun choix à faire mais, non c'était justement parce que je l'aimais encore que c'était aussi dur.
« Cassandra avant que tu continues… Ne me donnes pas de conseil sur ma vie amoureuse s'il te plait. Tu n'es pas en position de m'en donner vu avec qui tu sors. » C'était méchant, dur & salaud, lui lâchant les mains je retournais la tête en direction du mur en face de moi & je serais les poings. Ma manière de me comporter était plus que stupide, il aurait été justifié que je me prenne une baffe mais, je n'en avais rien à faire à cet instant précis. M'attaquer à Lust était plus que bas de ma part mais, je n'aimais pas ce Grymm & il s'agissait de l'occasion parfaite pour utiliser ce détail. « Maintenant je pense que tu devrais partir avant que ça n'empire entre nous. Je t'aime énormément mais, là ce n'est ni l'endroit, ni le jour. » Je n'osais même pas lancer un regard dans sa direction pour voir sa réaction, je ne préférais pas savoir comment elle prenait mes paroles. Soupirant lentement, je baissais la tête pour fixer mes chaussures boueuses & serrer les poings pour contenir ma colère. « Ne t'attends pas à me voir en cours même si je me doute que tu n'en as pas envie .. Je ne viendrais pas. » J'essayais de me calmer lentement mais, seuls mes paroles étaient moins cru, mon envie de tout casser malgré la douleur était bien présente. Je savais que j'étais allé bien trop loin, cependant je n'allais pas m'excuser. « Va retrouver Lust, sois heureuse & passes du bon temps. Je crois que c'est le mieux pour l'instant & pour aujourd'hui. » J'attendis quelques secondes mais, ne l'entendant pas bouger je me tournais légèrement pour voir ce qu'elle attendait. Aucunes excuses n'arriveraient de ma part. Je savais qu'elle essayait d'être gentille & de me conseiller mais, j'étais déjà assez perdu ainsi.
Je venais de lui mentir sans aucune gêne, il était évident que je n'allais pas bien. Je n'étais même pas foutu de me montrer dans un état correct alors comment pourrais-je lui faire croire ça. C'était une idée stupide que j'avais tout de même tenté dans un vain espoir que cela la décourage & qu'elle parte. Espoir stupide, elle était tout autant têtue que moi sur certains points. Elle ne pouvait pas partir en me laissant dans cet état comme je savais qu'il m'aurait été impossible de le faire, au cours de ces trois années nous avions été là l'un pour l'autre & aujourd'hui n'échapperait pas à la règle. La seule différence serait que d'habitude nous étions arrivions à faire sourire l'un par la simple présence de l'autre or aujourd'hui je n'avais aucune envie de sourire ni même de parler & ses tentatives ne feraient que m'énerver un peu plus. Bon dieu que je méritais des baffes pour mon comportement, ce cognard était finalement parfaitement mérité & la douleur qui envahissait lentement mon corps ne méritait pas d'être soigné si je continuais à être ainsi. Fixant toujours cette maudite porte, je la sentis se raidir à côté de moi quand je lui disais que j'allais bien, sans doute l'avais-je blessé par ce mensonge plus qu'évident mais, je m'en moquais … Je n'avais jamais eu pour habitude de confier mes malheurs aux autres, je préférais porter ma misère seul que de la partager avec des gens qui finiraient par me prendre en pitié. Je n'avais pas besoin de ça, la pitié était pire qu'autre chose. Détournant la conversation sur elle, je lui demandais comment elle allait. Mauvais choix sûrement vu qu'un rire sec s'échappa de ses lèvres. Mais, par Merlin si elle ne supportait pas mon comportement qu'elle parte & tout serait réglé ! Si elle n'aimait pas me voir ainsi qu'elle arrête tout simplement de me regarder, je n'avais pas envie de faire des efforts même pour elle. J'étais perdu & blessé, j'étais revenu quelques années plutôt bien avant ma rencontre avec elle. J'étais revenu au même point qu'après ma première rupture avec Riley, elle était la seule qui arrivait à me faire douter de moi, qui arrivait à me briser autant. Si elle était ce que l'on peut appeler mon âme sœur & bien elle était mon pire démon & mon meilleur ange à la fois. « Hum, oui. » Déjà elle allait bien elle, c'était déjà ça. Un point positif dans un monde de malheur. « Tu as l'air de bonne humeur en tout cas. » Toujours essayer de reporter la conversation sur elle, pour qu'elle m'oublie moi. J'étais bien stupide de penser que cela pouvait marcher mais, il fallait tout de même essayer puisqu'elle ne semblait pas décidé à partir de ce banc, de ce stade. Sa bonne humeur devait durer, elle méritait ce bonheur, je savais qu'elle avait retrouver Lust alors qu'elle soit heureux avec lui, qu'elle aille le rejoindre pour continuer à être heureuse & qu'elle parte d'ici. Je voulais qu'elle parte par la barbe de merlin. Son soupir m'intrigua mais, je ne bougeais pas, était-il si dur de comprendre que j'étais brisé par le choix que je devais faire & que je sombrais dans un état de folie que je ne pouvais plus maitriser ? De toute façon pour en sortir il me fallait un certain temps, la dernière fois il m'avait fallu plus de 6 mois … Cette fois-ci il me faudrait peut-être un an, je m'en moquais bien, de toute façon je ressemblais plus à un zombie qu'à autre chose. Alors oui la vie continue mais, elle continue pourquoi faire ? Dans un soupire énervé je sentis la main de Cassandra prendre sans peur la mienne la mienne. Tous mes efforts pour la faire partir & pour lui faire comprendre que je voulais être seul avait été inefficaces … & Bien qu'elle reste si elle le désirait autant, qu'elle subisse ma colère, mon envie de tout casser, de frapper ce putain de mur jusqu'au sang s'il le fallait. Mais, qu'elle ne parle pas, qu'elle ne fasse rien pour accentuer cet état qui m'était propre depuis un moment.
Ses doigts vinrent jouer avec les miens qui ne bougeaient pas, je n'en avais pas envie mais, elle ne semblait pas décider à le remarquer puisqu'elle vint placer sa main sur ma joue pour me faire tourner la tête. Un nouveau soupire s'échappa de mes lèvres alors qu'elle se heurtait avec difficulté à mon regard froid. Je profitais de ce moment où elle essayait de comprendre ma douleur en fixant mon regard pour fermer mon poing violemment, mes jointures craquèrent sans attendre alors qu'elle blanchissait. Je méritais cette douleur mais, qu'est-ce qu'elle pouvait faire mal. Pourtant je n'étais pas décidé à en parler avec elle. « Tyler… Je dois te parler. Je t’en prie, ne me coupe pas, laisse moi aller jusqu’au bout, et après, tu pourras me dire tout ce que tu voudras. Je te demande juste de m’écouter. Ce n’est pas le professeur qui te parle, mon ange, c’est ton amie. » Et c'était partit … J'allais avoir droit à un long discours sur ce qui était le mieux pour moi, elle aurait sans doute raison sur la moitié des choses qu'elle avancerait. Non elle aurait raison sur 90% en faite mais, je n'avais pas envie de l'entendre, je n'avais pas envie d'entendre quelqu'un me conseiller sur ce que je devais faire. J'étais déjà suffisamment perdu, pas besoin d'en rajouter un peu plus. Pourtant le mon ange qu'elle prononça me procura un pincement au cœur, alors que je faisais tout pour la faire fuir elle essayait encore d'être gentille avec moi. Laissant un silence de quelques secondes, elle semblait réfléchir, elle finit par reprendre la parole. « Il faut que tu retournes au près de Riley, Tyler. Ce n’est pas un conseil que je te donne, c’est plutôt une nécessité que je t’impose. Un petit sourire prit naissance sur mon visage, non je n'étais pas soulagé par ce qu'elle disait, non je n'étais pas touché, ne rêvez pas. C'était cette nécessité qu'elle avançait, comme si je n'étais pas au courant de ça, comme si je n'y avais pas pensé. La différence entre elle & moi c'était que j'étais allé beaucoup plus loin dans ma réflexion. C'était certes une nécessité mais, une dernière brisure m'achèverait complètement & nous en revenions au même point, celui de choisir entre être heureux pour peut-être souffrir plus tard ou se relever lentement & reprendre une vie dite normale. Je te vois sombrer dans les affres de l’amour, je te vois tomber en chute libre. C’est insoutenable. Si je savais que tu ne l’aimais plus, sans doute aurais-je laissé tomber, et ne serais-je pas en train de te parler de la sorte. Mais il me suffit de plonger dans tes yeux pour comprendre que tu ne penses qu’à elle. Rien qu’à elle. Mon rire était plus que déplacé à cet instant précis mais, je n'avais pu le retenir. Elle m'avait vu sombrer dans les affres de l'amour ? Non, elle venait de remarquer ma détresse & se faisait un devoir d'essayer de me sauver mais, il était trop tard. J'étais tombé bien trop loin pour pouvoir remonter à la surface. Cependant Cassandra avait raison sur un point. Je ne pensait qu'à elle & uniquement à elle, Riley hantait mes pensées au vu du choix qu'il m'était offert. M'adressant un sourire timide, elle lâchait ma joue pour pouvoir prendre mon autre main que je décrispais légèrement. Tout le monde a le droit à une seconde chance. Que ne ferions-nous pas par amour, Tyler ? Tu sais tout aussi bien que moi que tu te contentes uniquement de survivre, ces temps ci. Tu ne vis pas. Tu ne souris plus, tu ne ris plus, tu manges à peine… Tu l’aimes encore Tyler ? » Saloperie de question ! Qu'elle était stupide surtout, si je ne l'aimais plus est-ce qu'elle pensait vraiment que je serais dans cette situation ? Si je ne ressentais plus rien pour elle cela aurait été beaucoup plus rapide, je n'aurais aucun choix à faire mais, non c'était justement parce que je l'aimais encore que c'était aussi dur.
« Cassandra avant que tu continues… Ne me donnes pas de conseil sur ma vie amoureuse s'il te plait. Tu n'es pas en position de m'en donner vu avec qui tu sors. » C'était méchant, dur & salaud, lui lâchant les mains je retournais la tête en direction du mur en face de moi & je serais les poings. Ma manière de me comporter était plus que stupide, il aurait été justifié que je me prenne une baffe mais, je n'en avais rien à faire à cet instant précis. M'attaquer à Lust était plus que bas de ma part mais, je n'aimais pas ce Grymm & il s'agissait de l'occasion parfaite pour utiliser ce détail. « Maintenant je pense que tu devrais partir avant que ça n'empire entre nous. Je t'aime énormément mais, là ce n'est ni l'endroit, ni le jour. » Je n'osais même pas lancer un regard dans sa direction pour voir sa réaction, je ne préférais pas savoir comment elle prenait mes paroles. Soupirant lentement, je baissais la tête pour fixer mes chaussures boueuses & serrer les poings pour contenir ma colère. « Ne t'attends pas à me voir en cours même si je me doute que tu n'en as pas envie .. Je ne viendrais pas. » J'essayais de me calmer lentement mais, seuls mes paroles étaient moins cru, mon envie de tout casser malgré la douleur était bien présente. Je savais que j'étais allé bien trop loin, cependant je n'allais pas m'excuser. « Va retrouver Lust, sois heureuse & passes du bon temps. Je crois que c'est le mieux pour l'instant & pour aujourd'hui. » J'attendis quelques secondes mais, ne l'entendant pas bouger je me tournais légèrement pour voir ce qu'elle attendait. Aucunes excuses n'arriveraient de ma part. Je savais qu'elle essayait d'être gentille & de me conseiller mais, j'étais déjà assez perdu ainsi.
- InvitéInvité
Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Ven 9 Avr 2010 - 23:39
Jamais Tyler ne m’avait paru si froid, si distant. En trois ans d’amitié, nous ne nous étions jamais disputés, n’avions toujours que passé d’excellents moments. Il n’allait pas bien, c’était évident, et je ne pouvais le laisser déprimer de la sorte. Je tenais bien trop à lui pour le voir se détruire sans jamais rien faire, et tant pis s’il me traitait de pot de colle, d’hypocrite, et un tas d’autres choses désagréables, j’étais prête à tout encaisser, juste pour le voir aller mieux. Oui, j’endosserai le rôle de punching-ball s’il le fallait, s’il avait besoin de se défouler sur quelqu’un, alors je voulais que ce soit moi. Je voulais partager sa peine, autant que son bonheur, et ça, ni lui, ni personne d’autre, ne pourrait m’en empêcher. Je savais bien qu’il ne voulait pas de moi sur ce banc, qu’il n’aspirait qu’à la tranquillité, mais la solitude n’avait jamais été un très bon remède aux problèmes de cœur, cela ne faisait aucun doute. Alors, pour son bien, je resterai, même s’il ferait absolument tout pour me faire fuir, même si ses mots me blesserait, même si son humeur était massacrante, je m’accrocherai, par amitié. On fait tout, par amitié. Quelque chose me disait, cependant, que tout allait tourner au désastre. Car je le connaissais, et savais pertinemment qu’il était une véritable tête de mule. Il ne changerait pas d’avis, pas aujourd’hui tout au moins, mais j’étais prête à le harceler tous les jours un peu plus, jusqu’à ce qu’il cède. Sans doute aurais-je sacrifié notre amitié au profit de son bonheur, je crois que je ne réalisais pas à quel point j’aimais Tyler, d’un amour tendre et fraternel.
Je me souvenais encore parfaitement de notre première nuit, et de celles qui s’en suivirent. Je me souvenais de nos discussions, jusque tard, le soir, ou bien de nos éclats de rire, au petit matin, après une nuit d’amour. Aujourd’hui, rien n’était vraiment différent, sauf que nous ne couchions plus ensemble. C’était peut être mieux, je ne savais dire si nos relations sexuelles avaient un lien avec l’importance de notre amitié. Je n’étais pas prête à sacrifier ces trois ans d’amitié pour une simple fille, mais là, il s’agissait sans doute aucun de l’élue de son cœur, et que pouvais-je faire à la force d’un cœur amoureux ? Je me ferais cupidon, de gré ou de force, l’enfant de Venus toucherait de sa pointe enflammée le cœur brisé de mon beau Tyler, et par tous les moyens, il retournerait auprès de sa jolie blonde. L’atmosphère était tendue, entre lui et moi, ce matin là. Rien n’était comme avant. Il ne souriait pas, c’était là toute la différence. Le soleil qu’il était n’illuminait plus mon ciel, car il avait laissé s’échapper son sourire loin de lui, loin de moi, loin de nous. Je voulais le prendre dans mes bras, lui dire que tout irait bien, mais j’étais presque sûre qu’il m’aurait repoussé, et le voir se rebuter m’aurait émietté le cœur, plus que quiconque. J’avais peur de sa réaction, et de la mienne par la même occasion. J’avais peur que nous ne dérapions, que nous nous disputions, et que, ni lui, ni moi, ne serions prêts à faire le premier pas pour arranger les choses. Il me fallait garder mon sang froid, quand lui le perdrait.
« Cassandra avant que tu continues… Ne me donnes pas de conseil sur ma vie amoureuse s'il te plait. Mon regard ne décollait pas du sien. Pourquoi était-il si froid ? Pourquoi s’entêtait-il à ne rien dire ? J’étais son amie, j’étais là pour l’écouter, l’aider, mais ce fichu caractère l’empêchait de me parler, de se confier. Je ne voulais que l’aider à aller mieux, mais il continuait à se braquer, et voilà qu’il était sur le point de me dire des choses dont je n’étais pas certaine de vouloir entendre. Je craignais qu’il n’aille trop loin et que notre amitié en prenne en coup. Je le savais assez doué de ses mots pour en blesser plus d’un, et j’étais la première victime à abattre, puisque la seule à m’opposer à cette solitude qu’il chérissait tant. Tant pis, qu’il parle, qu’il blesse, qu’il hurle, qu’il frappe, j’endurerai tout, du moins, je l’espérai. Peut être que surestimais-je trop. Peut être n’étais-je pas assez forte pour subir ses mots assassins, peut être voulais-je être heureuse pour une fois et ne pas me prendre la tête, surtout pas avec Tyler. Trop tard, je l’avais cherché, je lui avais parlé, l’avais défié, l’avais questionné. Et coûte que coûte, je continuerais à rester à côté de lui, jusqu’à ce qu’il cède. Tu n'es pas en position de m'en donner vu avec qui tu sors. » Ses mots firent bouillir mon sang dans mes veines. J’avais du mal comprendre, ses mots ne pouvaient pas être ceux que je venais d’entendre. Tyler n’était pas assez salaud pour me sortir de telles paroles, il était bien plus tendre, plus doux, plus… tout simplement Tyler. C’était pour cette sempiternelle douceur que je l’avais aimé, que je l’aimais, et l’aimerais sans doute toujours. Pourtant, il venait bien de me dire pareille horreur. Ces mots étaient bien les siens, je ne pouvais le nier. Mes yeux s’assombrirent sans que je ne puisse rien contrôler, mes mains se crispèrent, lorsque je le sentis retirer les siennes. Sa tête pivota à nouveau vers la porte, il fuyait mon regard assassin. Il subirait mes foudres tout de même, s’il continuait de la sorte. S’il avait un problème contre mon couple, qu’il parle maintenant. Qu’avait-il contre Lust maintenant ? Celui-ci n’y était pour rien pour une fois, car jusqu’à preuve du contraire, Riley n’avait trompé Tyler avec Lust, Merlin soit loué, car je n’étais pas prête à me laisser dans un rectangle infernal de l’amour. C’était plus que déloyal de sa part d’utiliser cet argument, et je ne manquerai pas de le lui rappeler, plus tard, lorsque les choses se seront calmées. En espérant qu’elles se calment. Je ne pus me retenir, ma voix fusa dans l’air comme un coup de révolver. « Lui au moins, il a su mettre sa fierté de côté, par amour. » Je me retins non sans mal de lui apposer une gifle magistrale sur sa joue mal rasée que j’adorais tant, pour l’avoir embrassé de maintes fois. Quelque chose me disait que Tyler n’en avait pas finis avec son venin qu’il me crachait dessus sans retenu aucune, il me valait mieux garder mes forces et mon énergie, car il allait me donner du fil à retordre.
« Maintenant je pense que tu devrais partir avant que ça n'empire entre nous. Je t'aime énormément mais, là ce n'est ni l'endroit, ni le jour. » Sans doute par provocation et puérilité, juste parce qu’il me demandait de partir, j’étais finement décidée à rester. Autant qu’il voudrait que je parte, je resterai à ses côtés, et lorsqu’il me demanderait de rester, je le prendrais dans mes bras. C’était cela, l’amitié. Je fronçai les sourcils à ses mots cependant. J’avais mal de l’entendre me jeter de la sorte, j’espérai qu’il me faisait assez confiance pour me confier ses craintes, ses douleurs, je voulais porter son fardeau avec lui, pour le soulager, autant que je le pouvais. Cependant, ces derniers mots, ceux à propos de Lust, étaient encore trop profondément tatoués dans ma peau pour que je le laisse s’en sortir aussi facilement. Il voulait jouer à celui qui blesserait le plus l’autre ? D’abord me parler de Lust, et maintenant, me jeter royalement, c’était absolument tout ce qu’il y avait de plus douloureux à mes yeux, surtout de la part de celui que je pensais être mon meilleur ami. « J’avais oublié que tu aimais les gens d’une manière qui t’est propre. En général, les gens sont gentils avec ceux qu’ils aiment, ils évitent de les blesser. » Qu’il comprenne que ses mots n’étaient pas anodins, qu’il m’avait blessé. Sans doute, ces mots, de la part d’un autre m’auraient laissé impassible, mais dans sa bouche, c’était tant inattendu et douloureux que je ne pouvais laisser passer ça.
« Ne t'attends pas à me voir en cours même si je me doute que tu n'en as pas envie .. Je ne viendrais pas. »
« En voilà ; un comportement très courageux. Je n’en attendais pas moins de toi. Répliquai-je avec mauvaise humeur et ironie.
« Va retrouver Lust, sois heureuse & passes du bon temps. Je crois que c'est le mieux pour l'instant & pour aujourd'hui. »
Je ne bougeai pas d’un cil. Je restai solidement accrochée à ce banc froid et peu confortable, aux côtés de Tyler. Un soupire froid glissa le long de mes lèvres rosâtres, lorsque je l’entendis me sommer de retrouver Lust. Que d’attention de la part d’un homme qui venait tout juste de cracher son venin meurtrier. Je pivotais d’un quart de tour sur le banc pour mieux observer mon ami. « Tu m’emmerdes Tyler. Je pensais que notre amitié valait quelque chose, mais apparemment non. Tu es là, comme un con, assis sur ton banc, et tout ce que tu trouves à me dire c’est que ma vie amoureuse n’est pas parfaite. Bien sûr qu’elle ne l’est pas… soupirai-je d’un souffle glacial et distant. Mais au moins, j’en ai une. Tu ne veux pas te confier ? Très bien, fais ta tête de mule, mais je te préviens : tu n’es qu’un abrutis finis, Jackson. Tu es en train de laisser filer celle qui est peut être la femme de vie. Alors, oui, je me doute bien que ça fait mal, que c’est pas toujours facile, mais bon sang, donne lui une seconde chance. J’étais prête à le secouer pour qu’il m’écoute, pour qu’il me regarde, qu’il réagisse. Je ne partirai pas. Ni de ce banc, ni de ta vie. J’ai partagé avec toi bien plus de choses qu’avec n’importe qui. Et je ne compte pas te laisser pourrir ta vie à cause d’une putain de fierté, Tyler. Car c’est tout ce qui te retient, n’est ce pas ? Ta fierté. »
Je me souvenais encore parfaitement de notre première nuit, et de celles qui s’en suivirent. Je me souvenais de nos discussions, jusque tard, le soir, ou bien de nos éclats de rire, au petit matin, après une nuit d’amour. Aujourd’hui, rien n’était vraiment différent, sauf que nous ne couchions plus ensemble. C’était peut être mieux, je ne savais dire si nos relations sexuelles avaient un lien avec l’importance de notre amitié. Je n’étais pas prête à sacrifier ces trois ans d’amitié pour une simple fille, mais là, il s’agissait sans doute aucun de l’élue de son cœur, et que pouvais-je faire à la force d’un cœur amoureux ? Je me ferais cupidon, de gré ou de force, l’enfant de Venus toucherait de sa pointe enflammée le cœur brisé de mon beau Tyler, et par tous les moyens, il retournerait auprès de sa jolie blonde. L’atmosphère était tendue, entre lui et moi, ce matin là. Rien n’était comme avant. Il ne souriait pas, c’était là toute la différence. Le soleil qu’il était n’illuminait plus mon ciel, car il avait laissé s’échapper son sourire loin de lui, loin de moi, loin de nous. Je voulais le prendre dans mes bras, lui dire que tout irait bien, mais j’étais presque sûre qu’il m’aurait repoussé, et le voir se rebuter m’aurait émietté le cœur, plus que quiconque. J’avais peur de sa réaction, et de la mienne par la même occasion. J’avais peur que nous ne dérapions, que nous nous disputions, et que, ni lui, ni moi, ne serions prêts à faire le premier pas pour arranger les choses. Il me fallait garder mon sang froid, quand lui le perdrait.
« Cassandra avant que tu continues… Ne me donnes pas de conseil sur ma vie amoureuse s'il te plait. Mon regard ne décollait pas du sien. Pourquoi était-il si froid ? Pourquoi s’entêtait-il à ne rien dire ? J’étais son amie, j’étais là pour l’écouter, l’aider, mais ce fichu caractère l’empêchait de me parler, de se confier. Je ne voulais que l’aider à aller mieux, mais il continuait à se braquer, et voilà qu’il était sur le point de me dire des choses dont je n’étais pas certaine de vouloir entendre. Je craignais qu’il n’aille trop loin et que notre amitié en prenne en coup. Je le savais assez doué de ses mots pour en blesser plus d’un, et j’étais la première victime à abattre, puisque la seule à m’opposer à cette solitude qu’il chérissait tant. Tant pis, qu’il parle, qu’il blesse, qu’il hurle, qu’il frappe, j’endurerai tout, du moins, je l’espérai. Peut être que surestimais-je trop. Peut être n’étais-je pas assez forte pour subir ses mots assassins, peut être voulais-je être heureuse pour une fois et ne pas me prendre la tête, surtout pas avec Tyler. Trop tard, je l’avais cherché, je lui avais parlé, l’avais défié, l’avais questionné. Et coûte que coûte, je continuerais à rester à côté de lui, jusqu’à ce qu’il cède. Tu n'es pas en position de m'en donner vu avec qui tu sors. » Ses mots firent bouillir mon sang dans mes veines. J’avais du mal comprendre, ses mots ne pouvaient pas être ceux que je venais d’entendre. Tyler n’était pas assez salaud pour me sortir de telles paroles, il était bien plus tendre, plus doux, plus… tout simplement Tyler. C’était pour cette sempiternelle douceur que je l’avais aimé, que je l’aimais, et l’aimerais sans doute toujours. Pourtant, il venait bien de me dire pareille horreur. Ces mots étaient bien les siens, je ne pouvais le nier. Mes yeux s’assombrirent sans que je ne puisse rien contrôler, mes mains se crispèrent, lorsque je le sentis retirer les siennes. Sa tête pivota à nouveau vers la porte, il fuyait mon regard assassin. Il subirait mes foudres tout de même, s’il continuait de la sorte. S’il avait un problème contre mon couple, qu’il parle maintenant. Qu’avait-il contre Lust maintenant ? Celui-ci n’y était pour rien pour une fois, car jusqu’à preuve du contraire, Riley n’avait trompé Tyler avec Lust, Merlin soit loué, car je n’étais pas prête à me laisser dans un rectangle infernal de l’amour. C’était plus que déloyal de sa part d’utiliser cet argument, et je ne manquerai pas de le lui rappeler, plus tard, lorsque les choses se seront calmées. En espérant qu’elles se calment. Je ne pus me retenir, ma voix fusa dans l’air comme un coup de révolver. « Lui au moins, il a su mettre sa fierté de côté, par amour. » Je me retins non sans mal de lui apposer une gifle magistrale sur sa joue mal rasée que j’adorais tant, pour l’avoir embrassé de maintes fois. Quelque chose me disait que Tyler n’en avait pas finis avec son venin qu’il me crachait dessus sans retenu aucune, il me valait mieux garder mes forces et mon énergie, car il allait me donner du fil à retordre.
« Maintenant je pense que tu devrais partir avant que ça n'empire entre nous. Je t'aime énormément mais, là ce n'est ni l'endroit, ni le jour. » Sans doute par provocation et puérilité, juste parce qu’il me demandait de partir, j’étais finement décidée à rester. Autant qu’il voudrait que je parte, je resterai à ses côtés, et lorsqu’il me demanderait de rester, je le prendrais dans mes bras. C’était cela, l’amitié. Je fronçai les sourcils à ses mots cependant. J’avais mal de l’entendre me jeter de la sorte, j’espérai qu’il me faisait assez confiance pour me confier ses craintes, ses douleurs, je voulais porter son fardeau avec lui, pour le soulager, autant que je le pouvais. Cependant, ces derniers mots, ceux à propos de Lust, étaient encore trop profondément tatoués dans ma peau pour que je le laisse s’en sortir aussi facilement. Il voulait jouer à celui qui blesserait le plus l’autre ? D’abord me parler de Lust, et maintenant, me jeter royalement, c’était absolument tout ce qu’il y avait de plus douloureux à mes yeux, surtout de la part de celui que je pensais être mon meilleur ami. « J’avais oublié que tu aimais les gens d’une manière qui t’est propre. En général, les gens sont gentils avec ceux qu’ils aiment, ils évitent de les blesser. » Qu’il comprenne que ses mots n’étaient pas anodins, qu’il m’avait blessé. Sans doute, ces mots, de la part d’un autre m’auraient laissé impassible, mais dans sa bouche, c’était tant inattendu et douloureux que je ne pouvais laisser passer ça.
« Ne t'attends pas à me voir en cours même si je me doute que tu n'en as pas envie .. Je ne viendrais pas. »
« En voilà ; un comportement très courageux. Je n’en attendais pas moins de toi. Répliquai-je avec mauvaise humeur et ironie.
« Va retrouver Lust, sois heureuse & passes du bon temps. Je crois que c'est le mieux pour l'instant & pour aujourd'hui. »
Je ne bougeai pas d’un cil. Je restai solidement accrochée à ce banc froid et peu confortable, aux côtés de Tyler. Un soupire froid glissa le long de mes lèvres rosâtres, lorsque je l’entendis me sommer de retrouver Lust. Que d’attention de la part d’un homme qui venait tout juste de cracher son venin meurtrier. Je pivotais d’un quart de tour sur le banc pour mieux observer mon ami. « Tu m’emmerdes Tyler. Je pensais que notre amitié valait quelque chose, mais apparemment non. Tu es là, comme un con, assis sur ton banc, et tout ce que tu trouves à me dire c’est que ma vie amoureuse n’est pas parfaite. Bien sûr qu’elle ne l’est pas… soupirai-je d’un souffle glacial et distant. Mais au moins, j’en ai une. Tu ne veux pas te confier ? Très bien, fais ta tête de mule, mais je te préviens : tu n’es qu’un abrutis finis, Jackson. Tu es en train de laisser filer celle qui est peut être la femme de vie. Alors, oui, je me doute bien que ça fait mal, que c’est pas toujours facile, mais bon sang, donne lui une seconde chance. J’étais prête à le secouer pour qu’il m’écoute, pour qu’il me regarde, qu’il réagisse. Je ne partirai pas. Ni de ce banc, ni de ta vie. J’ai partagé avec toi bien plus de choses qu’avec n’importe qui. Et je ne compte pas te laisser pourrir ta vie à cause d’une putain de fierté, Tyler. Car c’est tout ce qui te retient, n’est ce pas ? Ta fierté. »
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Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Sam 10 Avr 2010 - 14:13
« Lui au moins, il a su mettre sa fierté de côté, par amour. » Un rire jaune s'échappa de mes lèvres, je n'avais pu le retenir & je ne l'aurais pas fait. Nous étions à un point où aucun de nous deux ne se retiendraient de dire ce qu'il pensait sincèrement même si ça devait faire mal. Non en faite, le but était de blesser l'autre, de l'anéantir par le poids des mots, malheureusement pour elle j'aimais ce jeu dangereux que je pouvais maitriser parfaitement dans des moments comme celui-là. Détruire l'autre par les mots, se faire cassant & ne pas avoir besoin d'utiliser sa baguette ou un quelqu'un sort pour se faire menaçant. Je savais faire & ce soir elle serait ma cible, je viserais le centre pour marquer le plus de point. Non mais, attendez … Elle venait de dire que Lust avait mit sa fierté de côté par amour ? Ce gars avait une fierté ? Elle venait de m'apprendre quelque chose en tout cas, parce que selon moi il n'en avait aucune. On ne pouvait en avoir une en se comportant ainsi avec les filles, en les voyants comme de simple objet. S'amuser, prendre un peu de plaisir, la jeter & la rabaisser & recommencer encore & encore avec d'autres filles. Aucune des personnes se comportant ainsi ne pouvait avoir une fierté. De toute façon quoi qu'elle puisse dire, quoi qu'elle puisse faire, je ne pourrais jamais voir Lust, cette haine que je lui porte est bien trop ancré en moi pour que je puisse faire comme si elle n'existait pas. Après tout comment est-ce que je pourrais être capable de l'apprécier ? Il était celui qui avait fait sombrer Meteora dans la drogue, il lui avait fait l'amour dans un placard alors qu'elle avait 14 & qu'elle venait juste de me quitter. Il était celui qui fournissait Riley en drogue & je ne serais pas étonné d'apprendre qu'ils aient finit dans le même lit un jour. Savait-elle tout ça où pensait-elle réellement qu'elle avait trouvé quelqu'un de bien en la personne de Lust ? Car, elle était bien loin du compte, il n'était qu'un imbécile de Grymm & il n'y avait rien d'autre à savoir sur sa petite personne. « Cool, ça me fait une belle jambe tu vois. Si tu veux parler de ce magnifique Lust, je te conseille de parler au mur à côté. Non parce qu'il sera sûrement plus intéressé par ton petit speech sur lui que moi. » Un sourire mauvais apparu sur mon visage, qu'elle me pousse encore plus loin & je la suivrais sans attendre. Si elle voulait se faire mal, je lui en ferais avec plaisir maintenant. Il était hors de question qu'elle me compare à ce dégénéré de drogué, nous n'étions pas pareil, nous étions à des kilomètres l'un de l'autre & c'était très bien ainsi. Elle semblait en tout cas bien décidé à resté à mes côtés, son côté masochiste était en train de ressortir apparemment. Elle avait décidé d'ignorer mon avertissement, je lui avais demandé de partir puisque c'était mieux comme ça mais, elle avait choisit de l'ignorer. Que c'était un geste stupide de sa part. « J’avais oublié que tu aimais les gens d’une manière qui t’est propre. En général, les gens sont gentils avec ceux qu’ils aiment, ils évitent de les blesser. » Aïe, ça faisait mal. Cassandra venait de viser juste, je me comportais comme un parfait salaud pour l'instant & si je l'aimais vraiment comme je venais de l'avancer je n'aurais pas dû me comporter ainsi. Cependant il était trop tard pour revenir en arrière, je ne pourrais pas effacer mes paroles & je me ferais juste encore plus blessant. [color=CornflowerBlue]« & Les gens qu'on aiment sont censés nous écouter quand on leur dit qu'ils devraient partir. » Je pouvais jouer à ce petit jeu autant qu'elle, pourtant mes paroles ne furent pas assez blessantes pour que je puisse les laissés ainsi. Après un petit soupire & fixant toujours mes chaussures, je repris la parole avec tout autant de méchanceté. « Tu peux considérer que nous n'avons plus rien à voir & que je ne t'aime plus alors. » Mensonge, cruel mensonge de ma part. Bien sûr que je l'aimais encore, comment aurait-il pu en être autrement ? Seulement nous nous mis à jouer à un jeu tout autant sadique que masochiste, nous souffrirons tout les deux à cause des mots de l'autre.
« En voilà ; un comportement très courageux. Je n’en attendais pas moins de toi. » Petite joueuse, elle n'arriverait pas à m'atteindre avec cette simple phrase, il lui en faudrait bien plus. En tout cas, si elle continuait comme ça je n'en ferais qu'une bouchée. L'invitant à rejoindre Lust pour son bien, ma douce française n'en fit qu'à sa tête & resta stoïque à mes côtés. Un long soupire me confirma qu'elle n'était pas prête de partir & je sentis rapidement son regard sur moi. « Tu m’emmerdes Tyler. Je pensais que notre amitié valait quelque chose, mais apparemment non. Tu es là, comme un con, assis sur ton banc, et tout ce que tu trouves à me dire c’est que ma vie amoureuse n’est pas parfaite. Bien sûr qu’elle ne l’est pas… Mais au moins, j’en ai une. Personne n'a jamais eu de vie amoureuse parfaite & les nôtres étaient chaotique mais, c'était vrai. Elle avait quelqu'un elle, elle avait une personne qu'elle aimait profondément. J'en avais une aussi, seulement j'avais peur … Peur de quoi ? De tout, de souffrir encore & encore, d'être déçu, de ne pas arriver à me relever. Tu ne veux pas te confier ? Très bien, fais ta tête de mule, mais je te préviens : tu n’es qu’un abrutis finis, Jackson. Tu es en train de laisser filer celle qui est peut être la femme de vie. Alors, oui, je me doute bien que ça fait mal, que c’est pas toujours facile, mais bon sang, donne lui une seconde chance. Un rire sortit de nouveau de ma bouche, c'était bien la première fois qu'elle m'appelait Jackson quand nous n'étions que tout les deux, je ne l'avais jamais entendu le faire en dehors de ses cours. Cassandra avait raison sur un point, Riley était la femme de ma vie … J'avais eu la chance de la rencontrer & le malheur de la perdre. Cependant j'étais persuadé qu'elle était la femme, ce n'était pas un peut-être, j'en étais sûr. Je ne pouvais imaginer ma vie sans elle. Quel imbécile je suis, être romantique dans l'âme aujourd'hui n'aide absolument pas. Je ne partirai pas. Ni de ce banc, ni de ta vie. J’ai partagé avec toi bien plus de choses qu’avec n’importe qui. Et je ne compte pas te laisser pourrir ta vie à cause d’une putain de fierté, Tyler. Car c’est tout ce qui te retient, n’est ce pas ? Ta fierté. »
Non, elle se moquait de moi … Pas vrai ? Ce n'est qu'une foutue blague de sa part ?! Elle pensait donc que la seule chose qui me retenait de retrouver Riley était ma fierté. Cassandra me voyait comme Lust, juste trop fier pour pouvoir faire le premier pas & accepter le bonheur auquel j'avais droit. C'en était trop, un rire mauvais raisonna dans la pièce & je posais sur elle un regard tout aussi méchant où on pouvait lire de la déception. « Si tu penses ça de moi alors je t'arrête de suite … Tu peux dégager immédiatement de ma vie & de ce banc. Si tu t'imagines que je suis en train de devenir fou à cause d'une fierté à la con alors tu peux te casser parce que tu ne me connais pas. Je soupirais froidement & j'étais plus que sérieux. J'exagérais probablement aussi mais, j'étais trop énervé & j'avais trop envie d'en finir pour pouvoir rester calme. Mes côtes me faisaient un mal de chien & je ne savais même pas comment je pourrais aller jusqu'à l'infirmerie. Cependant je voulais en finir avec ça d'abord, que ça prenne un jour ou une semaine je voulais finir cette conversation que nous avions débuté. J'en ai rien à foutre de ma fierté, tu peux la prendre & la jeter à la poubelle si tu veux. Va réveiller le château, humilie moi devant la terre entière, fais moi passer pour un minable j'en ai rien à foutre bordel. Si ça ne tenait qu'à ça tu crois réellement que je serais ici ? T'es juste devenu stupide ou aveugle ? Non parce faut m'expliquer comment tu peux être à des millions de kilomètres de la vérité. » Je la toisais dans l'espoir qu'elle comprenne enfin que la seule chose qui clochait chez moi était ma peur de souffrir & d'être complètement foutue si elle me brisait de nouveau le cœur mais, ça ne servait à rien. J'aurais pu simplement lui souffler ce qui clochait, j'aurais effectivement pu. Un rire plus puissant raisonna quand je repensais à ce qu'elle venait de dire, ma fierté … Il ne manquait plus que ça. Ce rire fut suivit d'une grimace & d'un grognement. Je recommençais à me mordre la lèvre alors que la douleur était de plus en plus présente. « Par Merlin, je ne pensais pas qu'un jour tu ne comprendrais pas mon problème. Laissant quelques secondes de silence, je laissais tombé simplement. J'ai juste peur, t'as pas été là la première fois que je l'ai perdu. On ne se connaissait pas, tu ne m'as pas vu devenir le pire des cons. Alors maintenant que tu sais enfin c'est quoi mon problème, tu peux dégager. T'as rien à faire ici. » Elle savait maintenant & elle était contente, cependant je n'avais pas prévu d'être plus gentil. Pas après qu'elle m'ait comparé à ce drogué, pas après ce qu'elle avait imaginé sur moi.
« En voilà ; un comportement très courageux. Je n’en attendais pas moins de toi. » Petite joueuse, elle n'arriverait pas à m'atteindre avec cette simple phrase, il lui en faudrait bien plus. En tout cas, si elle continuait comme ça je n'en ferais qu'une bouchée. L'invitant à rejoindre Lust pour son bien, ma douce française n'en fit qu'à sa tête & resta stoïque à mes côtés. Un long soupire me confirma qu'elle n'était pas prête de partir & je sentis rapidement son regard sur moi. « Tu m’emmerdes Tyler. Je pensais que notre amitié valait quelque chose, mais apparemment non. Tu es là, comme un con, assis sur ton banc, et tout ce que tu trouves à me dire c’est que ma vie amoureuse n’est pas parfaite. Bien sûr qu’elle ne l’est pas… Mais au moins, j’en ai une. Personne n'a jamais eu de vie amoureuse parfaite & les nôtres étaient chaotique mais, c'était vrai. Elle avait quelqu'un elle, elle avait une personne qu'elle aimait profondément. J'en avais une aussi, seulement j'avais peur … Peur de quoi ? De tout, de souffrir encore & encore, d'être déçu, de ne pas arriver à me relever. Tu ne veux pas te confier ? Très bien, fais ta tête de mule, mais je te préviens : tu n’es qu’un abrutis finis, Jackson. Tu es en train de laisser filer celle qui est peut être la femme de vie. Alors, oui, je me doute bien que ça fait mal, que c’est pas toujours facile, mais bon sang, donne lui une seconde chance. Un rire sortit de nouveau de ma bouche, c'était bien la première fois qu'elle m'appelait Jackson quand nous n'étions que tout les deux, je ne l'avais jamais entendu le faire en dehors de ses cours. Cassandra avait raison sur un point, Riley était la femme de ma vie … J'avais eu la chance de la rencontrer & le malheur de la perdre. Cependant j'étais persuadé qu'elle était la femme, ce n'était pas un peut-être, j'en étais sûr. Je ne pouvais imaginer ma vie sans elle. Quel imbécile je suis, être romantique dans l'âme aujourd'hui n'aide absolument pas. Je ne partirai pas. Ni de ce banc, ni de ta vie. J’ai partagé avec toi bien plus de choses qu’avec n’importe qui. Et je ne compte pas te laisser pourrir ta vie à cause d’une putain de fierté, Tyler. Car c’est tout ce qui te retient, n’est ce pas ? Ta fierté. »
Non, elle se moquait de moi … Pas vrai ? Ce n'est qu'une foutue blague de sa part ?! Elle pensait donc que la seule chose qui me retenait de retrouver Riley était ma fierté. Cassandra me voyait comme Lust, juste trop fier pour pouvoir faire le premier pas & accepter le bonheur auquel j'avais droit. C'en était trop, un rire mauvais raisonna dans la pièce & je posais sur elle un regard tout aussi méchant où on pouvait lire de la déception. « Si tu penses ça de moi alors je t'arrête de suite … Tu peux dégager immédiatement de ma vie & de ce banc. Si tu t'imagines que je suis en train de devenir fou à cause d'une fierté à la con alors tu peux te casser parce que tu ne me connais pas. Je soupirais froidement & j'étais plus que sérieux. J'exagérais probablement aussi mais, j'étais trop énervé & j'avais trop envie d'en finir pour pouvoir rester calme. Mes côtes me faisaient un mal de chien & je ne savais même pas comment je pourrais aller jusqu'à l'infirmerie. Cependant je voulais en finir avec ça d'abord, que ça prenne un jour ou une semaine je voulais finir cette conversation que nous avions débuté. J'en ai rien à foutre de ma fierté, tu peux la prendre & la jeter à la poubelle si tu veux. Va réveiller le château, humilie moi devant la terre entière, fais moi passer pour un minable j'en ai rien à foutre bordel. Si ça ne tenait qu'à ça tu crois réellement que je serais ici ? T'es juste devenu stupide ou aveugle ? Non parce faut m'expliquer comment tu peux être à des millions de kilomètres de la vérité. » Je la toisais dans l'espoir qu'elle comprenne enfin que la seule chose qui clochait chez moi était ma peur de souffrir & d'être complètement foutue si elle me brisait de nouveau le cœur mais, ça ne servait à rien. J'aurais pu simplement lui souffler ce qui clochait, j'aurais effectivement pu. Un rire plus puissant raisonna quand je repensais à ce qu'elle venait de dire, ma fierté … Il ne manquait plus que ça. Ce rire fut suivit d'une grimace & d'un grognement. Je recommençais à me mordre la lèvre alors que la douleur était de plus en plus présente. « Par Merlin, je ne pensais pas qu'un jour tu ne comprendrais pas mon problème. Laissant quelques secondes de silence, je laissais tombé simplement. J'ai juste peur, t'as pas été là la première fois que je l'ai perdu. On ne se connaissait pas, tu ne m'as pas vu devenir le pire des cons. Alors maintenant que tu sais enfin c'est quoi mon problème, tu peux dégager. T'as rien à faire ici. » Elle savait maintenant & elle était contente, cependant je n'avais pas prévu d'être plus gentil. Pas après qu'elle m'ait comparé à ce drogué, pas après ce qu'elle avait imaginé sur moi.
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Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Sam 10 Avr 2010 - 15:33
J’avais peur. Peur que tout n’aille trop loin, trop vite… Que cela dépasse les bornes, que nous atteignîmes un point de non retour. Peur d’être détruite par ses mots, plus que ceux d’un autre, peur de mourir de ses mains, quand je l’aimais plus que tout. J’avais peur qu’il me fasse mal, qu’il me brûle de la pointe de ses mots acérés. Ô oui, j’avais peur de lui, tout simplement, et de mon cœur qui battait dans ses mains. C’était stupide d’être aussi dépendante d’un simple ami, je ne l’aimais pas avec la passion ardente de l’amour, mais je l’aimais d’une tendresse sans faille qui m’interdisait de m’éloigner un peu trop de son beau regard ambrés et chaleureux. Du moins, lorsqu’il était chaleureux, car ce jour là, ne brillant dans ses yeux ternes et morts qu’un peu de cruauté gratuite et la haine de ma personne. Mon bonheur que je pensais si fort et tenace s’émiettait sous ses mots, il lui suffisait d’encrer son regard dans le mien pour que je perde tous mes moyens. Je voulais reculer, me jeter à ses pieds, m’excuser. Je voulais lui dire que je l’aimais, que s’il y tenait vraiment, je partirai, pour préserver notre amitié qui m’était vitale. Je voulais prendre ses mains, poser les miennes dans sa chevelure sauvage, agripper ses racines, me laisser bercer par son souffle. Je voulais coller mon corps au sien, sentir ses bras protecteur, et son cœur animé. Je voulais lui dire que tout irait bien, que la douleur passe avec le temps, je voulais qu’il me croit, qu’il me pardonne, qu’il m’aime. C’était si douloureux de me disputer avec lui, et pourtant, mon putain d’orgueil, cette manie que j’avais de ne jamais m’excuser, m’empêchait considérablement de lui demander pardon. Tant pis pour moi, je souffrirais, et sans doute je répliquerai, par vengeance, par défense. Je me murerai sous une carapace de glace, celle qui m’entourait, avant que je ne le rencontre. Je le pousserai à bout, tout autant qu’il le ferait, et nous souffrirons, comme deux idiots qui s’aiment. J’espérai qu’il m’aimait, pourtant, je remettais tout les sentiments qui nous unissaient en doute. Comme dans un rêve, il me semblait que notre amitié s’en allait dans un nuage de poussière, au gré du vent, comme si elle n’avait jamais existé. Mon cœur pleurait, mon ciel s’assombrissait, et je ne pensais plus à Lust et notre amour, ni à Riley et ce qu’elle avait fait à Tyler, je ne pensais qu’à notre amitié qu’il s’ébranlait sous le poids pesant de ses mots enfiellés. Je sentais que la rage avait élu domicile en mon sein. Je sentais mon sang bouillir, et mon être fulminer sous ma chair endolorie. Pour cela faisait-il si mal d’aimer quelqu’un ? Pour cela blessait-il autant de sentir l’autre s’échapper de votre cœur ? Pourquoi le sol se dérobait subitement sous mes pieds ? Le temps semblait s’être arrêté, et il me sembla qu’il n’y avait plus que nous deux. Malheureusement, nous ne pouvions dors et déjà plus parler de nous deux réunis, mais bien de Tyler d’un côté et moi de l’autre. Il n’y avait plus de nous, je le sentais dans ses mots, dans sa posture, dans ses regards. « Tu peux considérer que nous n'avons plus rien à voir & que je ne t'aime plus alors. » Tout sembla cesser autour de moi. Le brouhaha du château qui s’éveillait, le chant des oiseaux printaniers, la brise légère, la chaleur du soleil. Il n’y avait soudain plus que de l’ombre et du froid, de la douleur et du sang, de la violence, de la haine, de la cruauté. Tant de sentiments que je n’avais jamais pensé éprouver envers Tyler. Il ne m’aimait plus ? Sous le choc, je me retrouvai sans voix, immobile, inerte. J’étais morte. Pathétique n’est-ce pas ? Qui aurait crus que de simples mots pouvaient tuer quelqu’un ? Qui aurait crus que l’amitié pouvait se révéler toute aussi dangereuse que l’amour, toute aussi compliquée, toute aussi meurtrière ? Et pourquoi ces putains de questions tournoyaient dans ma tête sans jamais trouver de réponse ?
S’en suivit mon monologue, ma longue tirade harassante, mon besoin de l’engueuler pour me sentir exister à ses yeux. S’en suivit mes mots que j’aurais voulu méchants, qui ne l’étaient pourtant pas assez, car ma voix, froide, certes, tremblait comme une feuille sous la douleur qui s’infiltrait dans mes veines sans aucune retenu. Je n’arrivais plus à le comprendre, il me semblait que plus rien ne nous liait. Il y avait un trou béant dans mon cœur, un fossé sans nom au milieu de nous. Une sorte de no man’s land, ce genre de grand terrain miné où vous devez courir pour retrouver votre camp. Je n’avais plus de camp. Plus de bras dans les quels me réfugier quand je n’allais pas bien, plus de regard à croiser pour mon simple plaisir, plus de rire cristallin à entendre pour panser mes plaies. Comment tout avait changé en quelques secondes ? Comment avais-je pu passer du paroxysme du bonheur à la douleur méandreuse de l’amitié ? J’avais envie de le secouer, le sortir de sa léthargie, je voulais qu’il me disait qu’il mentait, qu’il m’aimait encore, toujours. Car je m’étais toujours raccrochée à son amour lorsque je n’allais pas bien… Si je ne l’avais plus aujourd’hui, à qui pourrais-je me rattraper lorsque je sombrerai dans les affres d’un quelconque sentiment qui m’eut paru si noble ? J’espérai qu’il ne s’agirait que de sa fierté. J’espérai que ce serait cela, juste parce que c’était bien plus simple à régler, pourtant quelque chose me disait que ce n’était pas cela et le rire jaune et rauque de Tyler, qui me glaça le sang et les os, me rappela alors à l’ordre : non, c’était bien pire que cela. « Si tu penses ça de moi alors je t'arrête de suite … Tu peux dégager immédiatement de ma vie & de ce banc. Si tu t'imagines que je suis en train de devenir fou à cause d'une fierté à la con alors tu peux te casser parce que tu ne me connais pas. » Encore une fois, ses mots m’atteignirent de plein fouet. Il me mettait à la porte de sa vie. Il ne voulait plus me voir, me faisait comprendre avec rudesse que je n’avais plus ma place dans son cœur. Tant pis, j’étais prête à rester sur son seuil, jusqu’à ce qu’il me laisse entrer à nouveau dans sa vie. J’étais tenace, un peu trop peut être, mais je ne pouvais me résoudre à le laisser partir. Ses mots, d’un venin sans nom, m’avait pincé le cœur avec étroitesse, et je sentais mes yeux bleus se ternir, mon teint devenir blafard. Mon dos se raidit soudain, il me sembla perdre l’usage de tous mes membres et de la parole. Jamais il n’avait été aussi hargneux avec moi, j’avais il ne m’avait fait autant de peine. « J'en ai rien à foutre de ma fierté, tu peux la prendre & la jeter à la poubelle si tu veux. Va réveiller le château, humilie moi devant la terre entière, fais moi passer pour un minable j'en ai rien à foutre bordel. Si ça ne tenait qu'à ça tu crois réellement que je serais ici ? T'es juste devenu stupide ou aveugle ? Non parce faut m'expliquer comment tu peux être à des millions de kilomètres de la vérité. » La douceur qui l’habitait autrefois semblait avoir déserté l’être sadique qu’il était devenu. L’amour l’avait rendu si acerbe que je me demandais encore comment je m’accrochais de la sorte. C’était pourtant clair, son message ne semblait pas besoin d’un dessin. Je l’écoutai me traiter d’aveugle, de stupide, il me sembla que ses mots étaient loin, comme un écho lancé à travers la vallée d’une montagne enneigée. L’avalanche n’était pas loin. Egoïstement, je lui en voulais d’avoir briser mon bonheur en un claquement de doigts, et pourtant je m’en voulais de ne pas pouvoir le comprendre. Mais comment l’aurais pus-je ? Il ne me confiait rien, il restait stoïque, ne me parlait jamais, lorsque tout allait mal. J’avais la désagréable sensation de servir de décoration dans sa vie.
« Par Merlin, je ne pensais pas qu'un jour tu ne comprendrais pas mon problème. J'ai juste peur, t'as pas été là la première fois que je l'ai perdu. On ne se connaissait pas, tu ne m'as pas vu devenir le pire des cons. Alors maintenant que tu sais enfin c'est quoi mon problème, tu peux dégager. T'as rien à faire ici. » Il était redevenu le pire des cons. Rien n’avait changé, alors. Oui, je n’avais pas été là lors de sa première séparation avec Riley, mais apparemment, il n’avait pas tiré grand-chose de la leçon, puis qu’il était redevenu le pire des cons. Du moins, était-ce ce que je venais d’en déduire, aux vues de ses paroles venimeuses et de ses regards haineux. Je l’écoutai sans un mot, sans broncher me dire de dégager. « Riley a bien fait d’aller voir ailleurs. Je la comprends, sortir avec un con finis, qui a peur de souffrir, c’est malheureux. Ce ne devait pas être drôle tous les jours. L’avantage, avec la fierté, c’est qu’elle est facilement écartable, on peut la mettre de côté aisément. Par contre, l’égoïsme, c’est une autre affaire. » Mon ton était calme, presque pédagogique, comme si je lui expliquais, comme si je lui apprenais quelque chose. C’était simplement ce que je ressentais. Je le voyais comme un bel égoïste. Bien sur, que l’on souffre en amour, ce serait bien trop facile sinon. Mais il fallait savoir souffrir pour être heureux. Il ne pensait qu’à lui. Oui, il souffrait, et alors ? Riley souffrait sans doute tout autant, accablé par l’amour et la culpabilité. Il avait changé. Il n’était plus le Tyler que j’avais connu, et pourtant je l’aimais encore. Impossible de le nier, malgré tout ce qu’il venait de me dire, malgré son assurance quand il avait annoncé ne plus m’aimer, malgré son ton dur lorsqu’il me somma de quitter ce banc et sa vie, je l’aimais, sans doute assez pour donner ma vie pour la sienne. Mes penchants masochistes, peut être. « C’est tellement héroïque de ta part, que de préférer souffrir dans ton coin et te défouler sur ton professeur. Puis qu’il semble que je ne sois plus ton amie. T’es-tu mis une seule fois à la place de Riley ? Ou bien, en parfait égocentrique, n’as-tu vu que ta douleur pitoyable ? » Je laissai quelques secondes de silence s’installer entre nous. Je n’étais pas calme, j’étais tout sauf tranquille et sereine. J’étais en colère, et malheureuse, plus que jamais. Des larmes de rages vinrent se loger dans mes yeux océan. Je repris finalement d’une voix de glace. « Comment tu veux que je puisse te comprendre ? Tu ne me dis rien, ne te confies pas, tu restes dans ta misère, sans penser à ceux qui t’entourent. Je te demande pas de m’aimer, je vois bien que cette seule idée te rebute, mais crois moi sur ce point : il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter et te consoler. Ce ne sera pas moi, je t’aime bien trop pour t’imposer ma détestable présence. Un conseil cependant, quand quelqu’un te tendra la main, ne crache pas dessus. Tu ne t’en rends peut être pas compte, mais ça fait mal, très mal de sentir sa vie s’effondrer par un simple refus. Tu n’es qu’un salaud parmi tant d’autres, finalement… Plus rien ne m’étonne, de ta part. » Je détournai les yeux vers la porte, laissais couler une larme sur ma joue que j'essuyais d'un revers de la main. Encore un mot haineux, et je promettais de lui coller la plus belle gifle de sa vie.
S’en suivit mon monologue, ma longue tirade harassante, mon besoin de l’engueuler pour me sentir exister à ses yeux. S’en suivit mes mots que j’aurais voulu méchants, qui ne l’étaient pourtant pas assez, car ma voix, froide, certes, tremblait comme une feuille sous la douleur qui s’infiltrait dans mes veines sans aucune retenu. Je n’arrivais plus à le comprendre, il me semblait que plus rien ne nous liait. Il y avait un trou béant dans mon cœur, un fossé sans nom au milieu de nous. Une sorte de no man’s land, ce genre de grand terrain miné où vous devez courir pour retrouver votre camp. Je n’avais plus de camp. Plus de bras dans les quels me réfugier quand je n’allais pas bien, plus de regard à croiser pour mon simple plaisir, plus de rire cristallin à entendre pour panser mes plaies. Comment tout avait changé en quelques secondes ? Comment avais-je pu passer du paroxysme du bonheur à la douleur méandreuse de l’amitié ? J’avais envie de le secouer, le sortir de sa léthargie, je voulais qu’il me disait qu’il mentait, qu’il m’aimait encore, toujours. Car je m’étais toujours raccrochée à son amour lorsque je n’allais pas bien… Si je ne l’avais plus aujourd’hui, à qui pourrais-je me rattraper lorsque je sombrerai dans les affres d’un quelconque sentiment qui m’eut paru si noble ? J’espérai qu’il ne s’agirait que de sa fierté. J’espérai que ce serait cela, juste parce que c’était bien plus simple à régler, pourtant quelque chose me disait que ce n’était pas cela et le rire jaune et rauque de Tyler, qui me glaça le sang et les os, me rappela alors à l’ordre : non, c’était bien pire que cela. « Si tu penses ça de moi alors je t'arrête de suite … Tu peux dégager immédiatement de ma vie & de ce banc. Si tu t'imagines que je suis en train de devenir fou à cause d'une fierté à la con alors tu peux te casser parce que tu ne me connais pas. » Encore une fois, ses mots m’atteignirent de plein fouet. Il me mettait à la porte de sa vie. Il ne voulait plus me voir, me faisait comprendre avec rudesse que je n’avais plus ma place dans son cœur. Tant pis, j’étais prête à rester sur son seuil, jusqu’à ce qu’il me laisse entrer à nouveau dans sa vie. J’étais tenace, un peu trop peut être, mais je ne pouvais me résoudre à le laisser partir. Ses mots, d’un venin sans nom, m’avait pincé le cœur avec étroitesse, et je sentais mes yeux bleus se ternir, mon teint devenir blafard. Mon dos se raidit soudain, il me sembla perdre l’usage de tous mes membres et de la parole. Jamais il n’avait été aussi hargneux avec moi, j’avais il ne m’avait fait autant de peine. « J'en ai rien à foutre de ma fierté, tu peux la prendre & la jeter à la poubelle si tu veux. Va réveiller le château, humilie moi devant la terre entière, fais moi passer pour un minable j'en ai rien à foutre bordel. Si ça ne tenait qu'à ça tu crois réellement que je serais ici ? T'es juste devenu stupide ou aveugle ? Non parce faut m'expliquer comment tu peux être à des millions de kilomètres de la vérité. » La douceur qui l’habitait autrefois semblait avoir déserté l’être sadique qu’il était devenu. L’amour l’avait rendu si acerbe que je me demandais encore comment je m’accrochais de la sorte. C’était pourtant clair, son message ne semblait pas besoin d’un dessin. Je l’écoutai me traiter d’aveugle, de stupide, il me sembla que ses mots étaient loin, comme un écho lancé à travers la vallée d’une montagne enneigée. L’avalanche n’était pas loin. Egoïstement, je lui en voulais d’avoir briser mon bonheur en un claquement de doigts, et pourtant je m’en voulais de ne pas pouvoir le comprendre. Mais comment l’aurais pus-je ? Il ne me confiait rien, il restait stoïque, ne me parlait jamais, lorsque tout allait mal. J’avais la désagréable sensation de servir de décoration dans sa vie.
« Par Merlin, je ne pensais pas qu'un jour tu ne comprendrais pas mon problème. J'ai juste peur, t'as pas été là la première fois que je l'ai perdu. On ne se connaissait pas, tu ne m'as pas vu devenir le pire des cons. Alors maintenant que tu sais enfin c'est quoi mon problème, tu peux dégager. T'as rien à faire ici. » Il était redevenu le pire des cons. Rien n’avait changé, alors. Oui, je n’avais pas été là lors de sa première séparation avec Riley, mais apparemment, il n’avait pas tiré grand-chose de la leçon, puis qu’il était redevenu le pire des cons. Du moins, était-ce ce que je venais d’en déduire, aux vues de ses paroles venimeuses et de ses regards haineux. Je l’écoutai sans un mot, sans broncher me dire de dégager. « Riley a bien fait d’aller voir ailleurs. Je la comprends, sortir avec un con finis, qui a peur de souffrir, c’est malheureux. Ce ne devait pas être drôle tous les jours. L’avantage, avec la fierté, c’est qu’elle est facilement écartable, on peut la mettre de côté aisément. Par contre, l’égoïsme, c’est une autre affaire. » Mon ton était calme, presque pédagogique, comme si je lui expliquais, comme si je lui apprenais quelque chose. C’était simplement ce que je ressentais. Je le voyais comme un bel égoïste. Bien sur, que l’on souffre en amour, ce serait bien trop facile sinon. Mais il fallait savoir souffrir pour être heureux. Il ne pensait qu’à lui. Oui, il souffrait, et alors ? Riley souffrait sans doute tout autant, accablé par l’amour et la culpabilité. Il avait changé. Il n’était plus le Tyler que j’avais connu, et pourtant je l’aimais encore. Impossible de le nier, malgré tout ce qu’il venait de me dire, malgré son assurance quand il avait annoncé ne plus m’aimer, malgré son ton dur lorsqu’il me somma de quitter ce banc et sa vie, je l’aimais, sans doute assez pour donner ma vie pour la sienne. Mes penchants masochistes, peut être. « C’est tellement héroïque de ta part, que de préférer souffrir dans ton coin et te défouler sur ton professeur. Puis qu’il semble que je ne sois plus ton amie. T’es-tu mis une seule fois à la place de Riley ? Ou bien, en parfait égocentrique, n’as-tu vu que ta douleur pitoyable ? » Je laissai quelques secondes de silence s’installer entre nous. Je n’étais pas calme, j’étais tout sauf tranquille et sereine. J’étais en colère, et malheureuse, plus que jamais. Des larmes de rages vinrent se loger dans mes yeux océan. Je repris finalement d’une voix de glace. « Comment tu veux que je puisse te comprendre ? Tu ne me dis rien, ne te confies pas, tu restes dans ta misère, sans penser à ceux qui t’entourent. Je te demande pas de m’aimer, je vois bien que cette seule idée te rebute, mais crois moi sur ce point : il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter et te consoler. Ce ne sera pas moi, je t’aime bien trop pour t’imposer ma détestable présence. Un conseil cependant, quand quelqu’un te tendra la main, ne crache pas dessus. Tu ne t’en rends peut être pas compte, mais ça fait mal, très mal de sentir sa vie s’effondrer par un simple refus. Tu n’es qu’un salaud parmi tant d’autres, finalement… Plus rien ne m’étonne, de ta part. » Je détournai les yeux vers la porte, laissais couler une larme sur ma joue que j'essuyais d'un revers de la main. Encore un mot haineux, et je promettais de lui coller la plus belle gifle de sa vie.
- InvitéInvité
Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Dim 11 Avr 2010 - 23:03
Mon dieu que j’étais con. Le pire des cons elle avait parfaitement raison, j’avais perdu celle que j’aimais & j’étais en train de perdre ma meilleure amie par mon comportement plus que stupide & déraisonnable. Pourtant je n’y arrivais pas, il fallait que je sois gentil, que je sois calme & que j’arrête de me comporter comme je le faisais maintenant. Cela ne faisait rien avancer, il suffisait de voir … J’étais encore plus perdu qu’avant & en plus maintenant j’avais ma douce française à dos. Je le sentais, je le savais, j’avais merdé comme jamais. La première fois je n’avais perdu que Riley & mon dieu que ça avait été dur mais, là j’étais en train de perdre également Cassandra, j’étais en train de perdre mes seules chances de me relever. Vous pouvez oublier déjà le prénom de Tyler Jackson car il disparaissait en même temps que mon amitié avec elle, si tout se finissait entre elle et moi alors, tout était finit pour moi. A quoi bon faire des efforts ? A quoi bon se relever si c’est pour être seul ? Autant rester à terre & attendre patiemment de voir ce qu’il se passe, être simplement spectateur de sa vie, peut-être que c’était ça la solution, arrêté de faire avancer les choses & attendre que les choses avancent par elle-même. Mais, non ça ne marche pas comme ça malheureusement & il n’y a rien à faire, je suis juste mal barré & je dois faire avec. Je ne pouvais pas me comporter ainsi indéfiniment, me rendant compte de mon idiotie face au réplique de mon amie j’essayais de me calmer du mieux que je pouvais, je faisais réellement des efforts quand je remarquais qu’elle ne semblait pas vouloir partir malgré tout ce que je lui avais dit, tout ce que je lui avais balancé, allant même jusqu’à lui mentir & oser dire que je ne l’aimais plus. Comme si cela pouvait être possible, pourtant j’avais prononcé ces mots avec violence. Après mon petit speech, je m’arrêtais m’attendant à recevoir à tout moment une gifle monumentale & qu’elle parte enfin mais, elle n’en fit rien. Je ne savais plus comment réagir, je me comportais de la pire des manières possibles, je faisais tout pour l’éloigner, pour qu’elle parte mais, elle restait toujours. Alors j’attendais sa riposte, elle allait elle aussi tout faire pour me détruire comme je venais de le faire, je le savais & j’attendais le coup de grâce patiemment. Si elle ne m’achevait pas, je l’achèverais elle & je n’en avais plus envie, je le ferais sûrement si elle m’en laissait l’occasion mais, je n’en retirerais aucun plaisir.
Soupirant lentement, je baissais la tête & fixais le sol prêt à recevoir le coup qui arrivait à grand pas. «Riley a bien fait d’aller voir ailleurs. Je la comprends, sortir avec un con finis, qui a peur de souffrir, c’est malheureux. Ce ne devait pas être drôle tous les jours. L’avantage, avec la fierté, c’est qu’elle est facilement écartable, on peut la mettre de côté aisément. Par contre, l’égoïsme, c’est une autre affaire. » Et il avait frappé avec violence dès les premiers mots. Mon dieu est-ce que c’est ça quand on ressent quand on perd tout ? Absolument tout & qu’il ne nous reste plus que notre misérable existence ? Je ne voyais pas comment appeler le vide qui naissait dans ma poitrine, la douleur n’était plus que secondaire, je l’oubliais totalement à l’entente de ce qu’elle me disait. Jamais je n’aurais pensé entendre Cassandra parler avec autant de méchanceté, je l’avais mérité, j’en avais parfaitement conscience mais, elle aurait tout évoqué, elle aurait pu parler de mon comportement stupide, elle aurait pu évoquer ce qu’elle désirait. Mais, dire que Riley avait bien fait de me tromper … Non, c’était bien la fin d’un temps … D’un bonheur & d’une amitié sans nuage. Il n’y avait plus qu’une tempête entre nous & elle prenait tout sur son chemin, notre bonheur & notre amitié. Il ne resterait que des décombres & des souvenirs. Sentant qu’elle n’avait pas finit de cracher son venin elle aussi, j’essayais de ressortir de l’état d’apathie dans lequel ses mots venaient de me plonger mais, c’était un effort vain. «C’est tellement héroïque de ta part, que de préférer souffrir dans ton coin et te défouler sur ton professeur. Puis qu’il semble que je ne sois plus ton amie. T’es-tu mis une seule fois à la place de Riley ? Ou bien, en parfait égocentrique, n’as-tu vu que ta douleur pitoyable ? » Je laissais ses mots m’atteindre, me détruire sans scrupule comme je l’avais fait avec les miens un peu plus tôt. Mon état m’empêchait de réagir, de la faire se taire par tous les moyens possibles, par un sort puissant s’il le fallait, de toute façon je méritais de ressentir cette douleur, comme si l’on me faisait des millions de coupures sur ma peau. Je l’avais mérité, j’avais mérité de ressentir tout ça, enfouissant mon visage dans mes mains, j’attendais. C’était tout ce que je pouvais faire, attendre que ça passe, je ne voyais pas quoi faire d’autre, crier ne servait à rien contre elle, c’était inutile, elle était bien trop têtue pour partir, la descendre ne m’apportait rien si elle ne partait pas, je ne faisais que recevoir cette même douleur en contre partie. «Comment tu veux que je puisse te comprendre ? Tu ne me dis rien, ne te confies pas, tu restes dans ta misère, sans penser à ceux qui t’entourent. Je te demande pas de m’aimer, je vois bien que cette seule idée te rebute, mais crois moi sur ce point : il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter et te consoler. Ce ne sera pas moi, je t’aime bien trop pour t’imposer ma détestable présence. Un conseil cependant, quand quelqu’un te tendra la main, ne crache pas dessus. Tu ne t’en rends peut être pas compte, mais ça fait mal, très mal de sentir sa vie s’effondrer par un simple refus. Tu n’es qu’un salaud parmi tant d’autres, finalement… Plus rien ne m’étonne, de ta part. » Tout se bousculait dans ma tête, j’entendais des brides de ses phrases, l’ensemble mot à mot non, j’arrivais à comprendre le sens général de ses paroles, la manière dont elle me voyait maintenant. Je ne me confiais pas assez à elle, elle pensait réellement que je ne l’aimais pas, je l’avais blessé & elle me prenait pour le dernier des salauds. Il n’y avait rien d’autre à comprendre, c’était vrai sans doute, j’étais con, un salaud parmi tant d’autres. Que rajouter de plus ? J’étais finit, je ne me relèverais pas aujourd’hui, un jour peut-être … J’avais perdu mon équilibre, j’avais perdu ma Cassie, je m’étais perdu dans mon immense connerie. Soupirant lentement je n’avais pas le courage de regarder mon ancienne amie dans les yeux, comment pourrais-je l’avoir ? J’étais un égoïste, un salaud, j’étais pitoyable sans aucun doute. N’arrivant pas à me sortir de ma torpeur, je laissais mon cerveau divaguer pendant quelques secondes, il n’avait pas la force d’être méchant. « Si c’est ce que tu penses … Si tu penses réellement que je suis un salaud. Un égoïste pitoyable qui mérite d’être trompé par celle qu’il aime, je pense que tu peux partir. Il n’y a plus rien à dire si tu vois les choses comme ça Cassie. » Ma voix était calme & posée, aucun énervement dedans, fermant lentement les yeux, je ne voulais plus voir cette pièce. Je ne faisais qu’un constat de la situation, de toute façon j’étais incapable de m’énerver, fermant lentement mes poings je me serais bien donné des coups dans la tête, juste pour arrêter la voix dans ma tête, pour arrêter de penser … Je ne pouvais croire qu’elle m’avait dit ouvertement que Riley avait bien fait de me tromper, que je sois un con j’en avais rien à faire mais, utiliser ce qui m’avait dévasté pour me détruire complètement m’avait achevé en quelque sorte. Quand elle franchirait la porte, quand elle partirait de cette salle d’ici 5 secondes, j’arrêterais le Quidditch, je laisserais mon poste de capitaine, j’arrêterais probablement Hungcalf aussi, je m’enfermerais dans mon appartement pour finir ce que j’avais commencé. Je deviendrais fou lentement, un malade dépressif, un imbécile qui n’a pas le courage d’en finir avec sa vie & qui attend patiemment que quelque chose se passe. Je serais un naïf de plus qui a été arnaqué par la vie, j’avais tout misé, fais tapi parce que j’avais eu confiance. J’avais eu les meilleures cartes imaginables, un carré de roi, des amis, une fille formidable, la vie parfaite … Qui n’aurait pas tenté le tout pour le tout ? Seulement j’avais tout perdu, j’étais hors course maintenant, l’adverse avait eu une quinte flush, ma banque était vide, j’avais tout perdu en quelques secondes sans que je comprenne quoi que se soit. Quand Cassandra partirait, je quitterais la table de jeu.
Soupirant lentement, je baissais la tête & fixais le sol prêt à recevoir le coup qui arrivait à grand pas. «Riley a bien fait d’aller voir ailleurs. Je la comprends, sortir avec un con finis, qui a peur de souffrir, c’est malheureux. Ce ne devait pas être drôle tous les jours. L’avantage, avec la fierté, c’est qu’elle est facilement écartable, on peut la mettre de côté aisément. Par contre, l’égoïsme, c’est une autre affaire. » Et il avait frappé avec violence dès les premiers mots. Mon dieu est-ce que c’est ça quand on ressent quand on perd tout ? Absolument tout & qu’il ne nous reste plus que notre misérable existence ? Je ne voyais pas comment appeler le vide qui naissait dans ma poitrine, la douleur n’était plus que secondaire, je l’oubliais totalement à l’entente de ce qu’elle me disait. Jamais je n’aurais pensé entendre Cassandra parler avec autant de méchanceté, je l’avais mérité, j’en avais parfaitement conscience mais, elle aurait tout évoqué, elle aurait pu parler de mon comportement stupide, elle aurait pu évoquer ce qu’elle désirait. Mais, dire que Riley avait bien fait de me tromper … Non, c’était bien la fin d’un temps … D’un bonheur & d’une amitié sans nuage. Il n’y avait plus qu’une tempête entre nous & elle prenait tout sur son chemin, notre bonheur & notre amitié. Il ne resterait que des décombres & des souvenirs. Sentant qu’elle n’avait pas finit de cracher son venin elle aussi, j’essayais de ressortir de l’état d’apathie dans lequel ses mots venaient de me plonger mais, c’était un effort vain. «C’est tellement héroïque de ta part, que de préférer souffrir dans ton coin et te défouler sur ton professeur. Puis qu’il semble que je ne sois plus ton amie. T’es-tu mis une seule fois à la place de Riley ? Ou bien, en parfait égocentrique, n’as-tu vu que ta douleur pitoyable ? » Je laissais ses mots m’atteindre, me détruire sans scrupule comme je l’avais fait avec les miens un peu plus tôt. Mon état m’empêchait de réagir, de la faire se taire par tous les moyens possibles, par un sort puissant s’il le fallait, de toute façon je méritais de ressentir cette douleur, comme si l’on me faisait des millions de coupures sur ma peau. Je l’avais mérité, j’avais mérité de ressentir tout ça, enfouissant mon visage dans mes mains, j’attendais. C’était tout ce que je pouvais faire, attendre que ça passe, je ne voyais pas quoi faire d’autre, crier ne servait à rien contre elle, c’était inutile, elle était bien trop têtue pour partir, la descendre ne m’apportait rien si elle ne partait pas, je ne faisais que recevoir cette même douleur en contre partie. «Comment tu veux que je puisse te comprendre ? Tu ne me dis rien, ne te confies pas, tu restes dans ta misère, sans penser à ceux qui t’entourent. Je te demande pas de m’aimer, je vois bien que cette seule idée te rebute, mais crois moi sur ce point : il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter et te consoler. Ce ne sera pas moi, je t’aime bien trop pour t’imposer ma détestable présence. Un conseil cependant, quand quelqu’un te tendra la main, ne crache pas dessus. Tu ne t’en rends peut être pas compte, mais ça fait mal, très mal de sentir sa vie s’effondrer par un simple refus. Tu n’es qu’un salaud parmi tant d’autres, finalement… Plus rien ne m’étonne, de ta part. » Tout se bousculait dans ma tête, j’entendais des brides de ses phrases, l’ensemble mot à mot non, j’arrivais à comprendre le sens général de ses paroles, la manière dont elle me voyait maintenant. Je ne me confiais pas assez à elle, elle pensait réellement que je ne l’aimais pas, je l’avais blessé & elle me prenait pour le dernier des salauds. Il n’y avait rien d’autre à comprendre, c’était vrai sans doute, j’étais con, un salaud parmi tant d’autres. Que rajouter de plus ? J’étais finit, je ne me relèverais pas aujourd’hui, un jour peut-être … J’avais perdu mon équilibre, j’avais perdu ma Cassie, je m’étais perdu dans mon immense connerie. Soupirant lentement je n’avais pas le courage de regarder mon ancienne amie dans les yeux, comment pourrais-je l’avoir ? J’étais un égoïste, un salaud, j’étais pitoyable sans aucun doute. N’arrivant pas à me sortir de ma torpeur, je laissais mon cerveau divaguer pendant quelques secondes, il n’avait pas la force d’être méchant. « Si c’est ce que tu penses … Si tu penses réellement que je suis un salaud. Un égoïste pitoyable qui mérite d’être trompé par celle qu’il aime, je pense que tu peux partir. Il n’y a plus rien à dire si tu vois les choses comme ça Cassie. » Ma voix était calme & posée, aucun énervement dedans, fermant lentement les yeux, je ne voulais plus voir cette pièce. Je ne faisais qu’un constat de la situation, de toute façon j’étais incapable de m’énerver, fermant lentement mes poings je me serais bien donné des coups dans la tête, juste pour arrêter la voix dans ma tête, pour arrêter de penser … Je ne pouvais croire qu’elle m’avait dit ouvertement que Riley avait bien fait de me tromper, que je sois un con j’en avais rien à faire mais, utiliser ce qui m’avait dévasté pour me détruire complètement m’avait achevé en quelque sorte. Quand elle franchirait la porte, quand elle partirait de cette salle d’ici 5 secondes, j’arrêterais le Quidditch, je laisserais mon poste de capitaine, j’arrêterais probablement Hungcalf aussi, je m’enfermerais dans mon appartement pour finir ce que j’avais commencé. Je deviendrais fou lentement, un malade dépressif, un imbécile qui n’a pas le courage d’en finir avec sa vie & qui attend patiemment que quelque chose se passe. Je serais un naïf de plus qui a été arnaqué par la vie, j’avais tout misé, fais tapi parce que j’avais eu confiance. J’avais eu les meilleures cartes imaginables, un carré de roi, des amis, une fille formidable, la vie parfaite … Qui n’aurait pas tenté le tout pour le tout ? Seulement j’avais tout perdu, j’étais hors course maintenant, l’adverse avait eu une quinte flush, ma banque était vide, j’avais tout perdu en quelques secondes sans que je comprenne quoi que se soit. Quand Cassandra partirait, je quitterais la table de jeu.
- InvitéInvité
Re: La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison.
Lun 12 Avr 2010 - 22:50
Sans doute étais-je allée trop loin, c’était malheureux, mais je crois que je souffrais plus que je ne l’aurais voulu. Jamais je n’aurai crus me montrer si méchante, jamais je n’aurai pensé entendre de tels mots sortir de mes lèvres, à l’égard de mon meilleur ami. C’était douloureux, c’était affreux, c’était terrible, mortellement terrible. Car je savais que me battre contre Tyler, revenait à m’auto détruire. Une sorte d’automutilation morale, ce genre de plaie que l’on inflige à l’âme, ce genre de plaie béantes plus mortelles encore que celle de la chair. Tous mes souvenirs avec lui se bousculaient dans ma tête, tous nos bons moments, tous nos rires, nos regards complices, tout avait disparu à présent, il ne restait plus rien, il ne m’aimait plus. Je crois que je ne lui avais jamais dis que je l’aimais… En fait, il me semblait que je n’avais pas besoin de lui dire, et qu’il lui suffisait de plonger son regard chaleureux dans le mien pour comprendre qu’il occupait l’une des plus grandes place dans ma vie. Je n’avais jamais été femme à dire ce genre de mots doux, je crois que j’avais peur de me montrer trop affective, et de perdre l’être aimé par des mots dangereux et difficiles à manier. En somme, dire à Tyler que je l’aimais était quelque chose de bien plus complexe que de le dire à quiconque d’autre. Tant pis, je ne lui aurais jamais dis, je ne lui dirais sans doute jamais non plus ; bien trop orgueilleuse pour le lui dire maintenant que ce n’était plus réciproque. Drapée dans ma fierté malsaine, je me retrouvai subitement de pierre, impossible de bouger. Impossible de prendre sa main dans la mienne et la presser contre mes lèvres pour y déposer un baiser, impossible de coller mon cœur au sien, dans une étreinte fraternelle, impossible, enfin, de croiser son regard qui s’était fait aussi fuyant que le mien. J’avais du mal à respirer, car je retenais mon souffle pour éviter de laisser perler les larmes sur mes joues, je savais néanmoins qu’une fois loin de Tyler, je me laisserai aller à pleurer… Je venais de perdre une partie de mon cœur, et sans doute ne la retrouverais-je jamais.
« Si c’est ce que tu penses … Non Tyler, ce n’est pas ce que je pense. Je ne pense pas que tu mérites d’être trompé par la femme que tu aimes. Beaucoup d’hommes le méritent, mais pas toi. Tu mérites d’être heureux, tu mérites d’être aimé. Je ne pense pas un peu de ce que je viens de dire, mais je crois que les tiens m’ont tellement blessé que je n’arrive pas à restée aimable. Tyler, mon Tyler, tu mérites tellement mieux que la vie que tu mènes. Pourquoi te laisses-tu sombrer de la sorte ? Je donnerai ma vie pour que tu puisses être heureux, alors je t’en prie, ne me regarde pas de tes yeux de chiens battu, ceux qui me font fondre, ceux qui me font craquer. Je t’ai blessé, et si tu savais Ô combien je m’en mords les doigts… Je voudrais te serrer dans mes bras, te dire que tout ira bien, te dire que je t’aime, Ô oui, je t’aime. Mais je n’y arrive pas. Mon cœur en petits morceaux est un devenu rival du tien, tout aussi émietté.
Dans ma tête lourde et douloureuse, je revoyais en boucle ses sourires, ceux qu’il m’avait adressé autre fois, lorsque nous étions encore heureux, lorsque nous étions amis. Je le détestai au fond, de me faire si mal, je le haïssais de l’entendre me dire qu’il ne m’aimait plus, sans aucun remord, sans aucun regret, comme si cette phrase avait coulé de source, comme s’il l’avait toujours su : il ne m’aimait pas. Je ne lui demandais pas de m’aimer de cet amour passionné qui unit les amants éperdus, juste de m’aimer d’une lueur fraternelle, comme le frère que je n’ai jamais eu…
Si tu penses réellement que je suis un salaud. Un égoïste pitoyable qui mérite d’être trompé par celle qu’il aime, je pense que tu peux partir. Un sourire triste vint se dessiner sur mes lèvres. Il avait cru chacun des mots que j’avais prononcés, alors que c’était absolument faux. Lorsque je l’entendis cependant, je réalisai l’ampleur de mes mots enfiellés, et un petit pincement au cœur me donna la nausée. Comment avais-je pu être si sotte ? Comment avais-je pu entrer dans son jeu, et me laisser aller à dire de telles bêtises, que je ne pensais d’ailleurs pas le moins du monde ? Une nouvelle fois, il me sembla l’entendre me demander de partir. Mais je ne le pouvais pas. Je ne pouvais pas partir, le laisser là alors que je venais de lui dire tant d’horribles choses. Si j’avas ma fierté, j’avais aussi du cœur, et sans doute ce dernière l’emportait sur cette première. J’étais désespérée d’être aussi stupide, et je n’aspirai plus qu’à lui demander pardon. Cependant, je ne pouvais m’y résoudre. Pas après ce qu’il m’avait dit, pas après tous ces mots blessants. Il m’avait dit que j’étais aveugle et stupide, qu’il ne m’aimait plus, il m’avait demandé avec froideur de quitter ce banc et sa vie, et sans doute était-ce pour cela que ces putains de larmes coulaient sur mes joues livides. J’avais mal au cœur, me sentais défaillir. J’avais la nausée, et la poitrine tremblait sous mes haut-le-cœur. « Oh, Tyler… » J’avais murmuré cela dans un murmure pas assez audible pour que Tyler y fasse attention. Tant pis, je ne m’excuserai pas. Tout autant que lui, je n’étais pas prête à courber l’échine sous ses regards assassins. Il n’y a plus rien à dire si tu vois les choses comme ça Cassie. »
Ce surnom que je ne tolérais que de lui teinta d’une lourdeur légère qui me fit tressaillir. Nous n’avions plus rien à nous dire, il semblait que je ne le comprenais plus… L’avais-je déjà compris une fois ? De toute évidence non, puisqu’il ne m’avait jamais rien confié sur son mal être. Je baissai la tête, fixai mes yeux. Mes cheveux tombèrent devant mon visage et cachèrent avec tact les larmes qui coulaient à flot. Ma gorge nouée m’interdisait de dire quoi que se soit, et seul le souffle de Tyler parvenait à me calmer, quand bien même je savais qu’il ne s’agissait dès lors que d’un venin dangereux et meurtrier pour mon âme à l’agonie. Mon cœur battait la chamade, étrange paradoxe, puisqu’en réalité je me sentais mourir. Je n’aurais jamais crus pouvoir mourir d’amitié. Mon cœur suffoquait, ma cage thoracique semblait trop petite pour mes poumons en manque d’oxygène… Celui que Tyler m’insufflait, autre fois. Alors voilà, c’était finit ? Redressant légèrement la tête, je la fis pivoter en direction de Tyler. Mon souffle brisait sonna comme notre dernière heure « Pourquoi t’entêtes-tu à me prouver que je ne te comprends pas ? Me dire que tu ne m’aimes plus ne suffit pas ? » Je soupirai. Tant pis pour ma fierté. Tant pis pour l’orgueil malsain qui m’anime et la douleur morale qui me tue. Tant pis pour ses mots assassins et ses regards meurtriers, je me refusais à le laisser partir, tout le monde sauf lui… Il était mon second moi, ma conscience, ma sérénité intérieure. Il résumait l’équilibre de ma vie, et je n’étais pas prête à le laisser partir, je voulais qu’il reste mien, mon meilleur ami, mon frère, mon amant, mon père. D’un geste saccadé, je me relevai du banc. Mes jambes tremblaient et il me semblait que jamais elles ne pourraient supporter mon poids. Je me plantai devant Tyler, et soufflait avec douceur.
« Regarde moi Tyler. Je t’en prie, regarde moi et répète moi que tu ne m’aimes plus, si tu le fais, je promets de te laisser tranquille, plus jamais je ne t’embêterai. Je laissai quelques secondes s’écouler avant de reprendre. Laisse moi te prouver que je peux faire des efforts et devenir un amie modèle. Je sais que j’ai des défauts, mais… ma voix se brisa dans un énième sangloit. Mais laisse moi essayer. Viens avec moi au bal. Je sais bien que ce n’est peut être pas la cavalière dont tu rêvais, qui voudrait d’un professeur, n’est-ce pas ? Mais ça me ferait plaisir… Je ne te demanderai qu’une seule danse. » Je l’observai d’un œil inquiet et pourtant tendre. Je fis quelques pas en direction de la porte, avant de me retourner une ultime fois. « Je t’aime, Tyler. Pas à la manière de Riley, bien sûr. Mais ça ne change rien. » Pas d’excuse, pourtant, il méritait que je lui en fasse. J’espérai qu’il comprenne que ma déclaration en était, en quelque sorte. Dans un ultime regard, je lui adressai un sourire doux et chaleureux, pourtant rayé de larme, avant de retourner en direction du château. Première dispute avec Tyler. La dernière. Je ne survivrai pas à la prochaine, c’était sûr. Du moins, s’il me laissait une seconde chance de lui prouver quelle amie j’étais.
« Si c’est ce que tu penses … Non Tyler, ce n’est pas ce que je pense. Je ne pense pas que tu mérites d’être trompé par la femme que tu aimes. Beaucoup d’hommes le méritent, mais pas toi. Tu mérites d’être heureux, tu mérites d’être aimé. Je ne pense pas un peu de ce que je viens de dire, mais je crois que les tiens m’ont tellement blessé que je n’arrive pas à restée aimable. Tyler, mon Tyler, tu mérites tellement mieux que la vie que tu mènes. Pourquoi te laisses-tu sombrer de la sorte ? Je donnerai ma vie pour que tu puisses être heureux, alors je t’en prie, ne me regarde pas de tes yeux de chiens battu, ceux qui me font fondre, ceux qui me font craquer. Je t’ai blessé, et si tu savais Ô combien je m’en mords les doigts… Je voudrais te serrer dans mes bras, te dire que tout ira bien, te dire que je t’aime, Ô oui, je t’aime. Mais je n’y arrive pas. Mon cœur en petits morceaux est un devenu rival du tien, tout aussi émietté.
Dans ma tête lourde et douloureuse, je revoyais en boucle ses sourires, ceux qu’il m’avait adressé autre fois, lorsque nous étions encore heureux, lorsque nous étions amis. Je le détestai au fond, de me faire si mal, je le haïssais de l’entendre me dire qu’il ne m’aimait plus, sans aucun remord, sans aucun regret, comme si cette phrase avait coulé de source, comme s’il l’avait toujours su : il ne m’aimait pas. Je ne lui demandais pas de m’aimer de cet amour passionné qui unit les amants éperdus, juste de m’aimer d’une lueur fraternelle, comme le frère que je n’ai jamais eu…
Si tu penses réellement que je suis un salaud. Un égoïste pitoyable qui mérite d’être trompé par celle qu’il aime, je pense que tu peux partir. Un sourire triste vint se dessiner sur mes lèvres. Il avait cru chacun des mots que j’avais prononcés, alors que c’était absolument faux. Lorsque je l’entendis cependant, je réalisai l’ampleur de mes mots enfiellés, et un petit pincement au cœur me donna la nausée. Comment avais-je pu être si sotte ? Comment avais-je pu entrer dans son jeu, et me laisser aller à dire de telles bêtises, que je ne pensais d’ailleurs pas le moins du monde ? Une nouvelle fois, il me sembla l’entendre me demander de partir. Mais je ne le pouvais pas. Je ne pouvais pas partir, le laisser là alors que je venais de lui dire tant d’horribles choses. Si j’avas ma fierté, j’avais aussi du cœur, et sans doute ce dernière l’emportait sur cette première. J’étais désespérée d’être aussi stupide, et je n’aspirai plus qu’à lui demander pardon. Cependant, je ne pouvais m’y résoudre. Pas après ce qu’il m’avait dit, pas après tous ces mots blessants. Il m’avait dit que j’étais aveugle et stupide, qu’il ne m’aimait plus, il m’avait demandé avec froideur de quitter ce banc et sa vie, et sans doute était-ce pour cela que ces putains de larmes coulaient sur mes joues livides. J’avais mal au cœur, me sentais défaillir. J’avais la nausée, et la poitrine tremblait sous mes haut-le-cœur. « Oh, Tyler… » J’avais murmuré cela dans un murmure pas assez audible pour que Tyler y fasse attention. Tant pis, je ne m’excuserai pas. Tout autant que lui, je n’étais pas prête à courber l’échine sous ses regards assassins. Il n’y a plus rien à dire si tu vois les choses comme ça Cassie. »
Ce surnom que je ne tolérais que de lui teinta d’une lourdeur légère qui me fit tressaillir. Nous n’avions plus rien à nous dire, il semblait que je ne le comprenais plus… L’avais-je déjà compris une fois ? De toute évidence non, puisqu’il ne m’avait jamais rien confié sur son mal être. Je baissai la tête, fixai mes yeux. Mes cheveux tombèrent devant mon visage et cachèrent avec tact les larmes qui coulaient à flot. Ma gorge nouée m’interdisait de dire quoi que se soit, et seul le souffle de Tyler parvenait à me calmer, quand bien même je savais qu’il ne s’agissait dès lors que d’un venin dangereux et meurtrier pour mon âme à l’agonie. Mon cœur battait la chamade, étrange paradoxe, puisqu’en réalité je me sentais mourir. Je n’aurais jamais crus pouvoir mourir d’amitié. Mon cœur suffoquait, ma cage thoracique semblait trop petite pour mes poumons en manque d’oxygène… Celui que Tyler m’insufflait, autre fois. Alors voilà, c’était finit ? Redressant légèrement la tête, je la fis pivoter en direction de Tyler. Mon souffle brisait sonna comme notre dernière heure « Pourquoi t’entêtes-tu à me prouver que je ne te comprends pas ? Me dire que tu ne m’aimes plus ne suffit pas ? » Je soupirai. Tant pis pour ma fierté. Tant pis pour l’orgueil malsain qui m’anime et la douleur morale qui me tue. Tant pis pour ses mots assassins et ses regards meurtriers, je me refusais à le laisser partir, tout le monde sauf lui… Il était mon second moi, ma conscience, ma sérénité intérieure. Il résumait l’équilibre de ma vie, et je n’étais pas prête à le laisser partir, je voulais qu’il reste mien, mon meilleur ami, mon frère, mon amant, mon père. D’un geste saccadé, je me relevai du banc. Mes jambes tremblaient et il me semblait que jamais elles ne pourraient supporter mon poids. Je me plantai devant Tyler, et soufflait avec douceur.
« Regarde moi Tyler. Je t’en prie, regarde moi et répète moi que tu ne m’aimes plus, si tu le fais, je promets de te laisser tranquille, plus jamais je ne t’embêterai. Je laissai quelques secondes s’écouler avant de reprendre. Laisse moi te prouver que je peux faire des efforts et devenir un amie modèle. Je sais que j’ai des défauts, mais… ma voix se brisa dans un énième sangloit. Mais laisse moi essayer. Viens avec moi au bal. Je sais bien que ce n’est peut être pas la cavalière dont tu rêvais, qui voudrait d’un professeur, n’est-ce pas ? Mais ça me ferait plaisir… Je ne te demanderai qu’une seule danse. » Je l’observai d’un œil inquiet et pourtant tendre. Je fis quelques pas en direction de la porte, avant de me retourner une ultime fois. « Je t’aime, Tyler. Pas à la manière de Riley, bien sûr. Mais ça ne change rien. » Pas d’excuse, pourtant, il méritait que je lui en fasse. J’espérai qu’il comprenne que ma déclaration en était, en quelque sorte. Dans un ultime regard, je lui adressai un sourire doux et chaleureux, pourtant rayé de larme, avant de retourner en direction du château. Première dispute avec Tyler. La dernière. Je ne survivrai pas à la prochaine, c’était sûr. Du moins, s’il me laissait une seconde chance de lui prouver quelle amie j’étais.
SUJET TERMINÉ :cracrac:
- celle qu'on ne voit pas - nathanael (loterie)
- Celle qui essayait de ne pas s'énerver...Essayer. (pv)
- Pearl ** on ne nait pas femme. On le devient **
- Ce n'est qu'un au revoir, la fin d'une intrigue mais pas celle d'une histoire
- La haine naît de différences et se nourrit d'incompréhensions . (Hung'Pride) ~ Mia
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