Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
-... What does babies wear ? ...- [Darius]
Mer 5 Aoû 2020 - 19:35
L’approche des fêtes te rendaient toujours d’humeur mitigé. Perdu entre l’affection des fêtes de Noël, de la neige et surtout par le fait d’offrir -recevoir- des cadeaux, et la haine de devoir retourner au bercail pour s’entendre dire que tu as bientôt la trentaine, que tu n’es pas mariée, que tu n’as donc pas d’enfant et que tes études et ton stage te prennent trop de temps, ainsi que tes sorties et tes amusements. Comme si ta vie n’était pas passionnante. Alors qu’elle était juste merveilleuse, presque en tout point. Eternellement célibataire -et presque fière de se revendiquer seule et accompagnée de la seule personne qui compte dans ta vie : toi.
En attendant, tu passes ce samedi a commencé avec beaucoup d’avance tes cadeaux de Noël. Ayant déjà trouvé ce qu’il fallait pour ton frère, ton cousin et pour Rose, qui l’avait plus que mérité. Rien n’était trop beau pour ton amie. Et encore moins pour son fils. Les bras chargées de paquet, tu te faufiles dans cette boutique spécialisée pour bambins et enfant. Jouet, vêtements, objet en tout genre spécialisé pour les gamins et leurs parents. Serrement du cœur. Oh non, tu ne souhaites pas d’enfant dans l’immédiat. Mais un jour, tu sais que tu en voudras. Et à ce moment, tu te sentiras absolument frustrée de ne pas pouvoir puisqu’incapable de trouver le père idéal puisqu’aucun homme –tousse- n’a grâce à tes yeux.
Chassant ces pensées de ta tête pour te concentrer sur l’essentiel -aka éviter de prendre un millième doudou en entendant dans ta tête la voix de Rose te hurler Plus de doudou- tu parcours le rayon des jouets en observant, réfléchissant. Qu’est ce qui pouvait être ludiquement agaçant pour la mère mais amusant pour le gamin ? Posant ton regard sur une espèce de licorne interactive particulièrement merveilleuse, le rose te fait douter un moment. Même si la différentiation des genres est discutable quand il s’agit d’un jouet. Avant de saisir non loin de là un piano pour gamin ornée de toutes les couleurs, avec de gros boutons et extrêmement bruyant après essai –les autres clients ayant pris soin de te regarder avec du jugement dans les yeux. Et à toi de répliquer ”- Il faut bien tester pour voir si c’est de la qualité.” en posant ton regard hautain autour de toi. Puis reposer l’objet pour saisir celui le plus au fond. Celui le moins touché
Puis tu rebrousses chemin avec tes bras chargés. Direction les vêtements. Comme s’il n’avait pas assez pour se vêtir ce môme. Sans compter ta nièce qui vient d’avoir une petite fille, songeant alors lui trouver un petit quelque chose également. Vingt ans et déjà maman. Tu saisis alors une jolie robe type princesse et un doudou licorne qui était juste à côté -fallait vraiment que tu arrêtes avec les doudous, en vérité. Avant de revenir au rayon garçon. La tête dans les fringues, sans observer devant toi. Ou sur le côté. Focus sur l’ensemble trop kawaii salopette et pull que tu saisis avec les yeux un peu trop pétillants.
Prête à dépenser ta paye pour que ce gosse soit à la mode.
lumos maxima
@Darius Belby enjoy
- InvitéInvité
Re: -... What does babies wear ? ...- [Darius]
Jeu 6 Aoû 2020 - 12:02
☩ Duveteux. Pastels. Babillages. Empereurs insolites de cette oppressante dimension parallèle. Là où tous les recoins blasphèment et maudissent la liberté. Biberons ; on t’adoube esclave à chaque paire d’heure. Poussette ; bivouaquer tranquille devient un songe qui se meurt. Babyphone ; parce qu’on parasite jusqu’à l’intimité. Couches ; un frisson lui trépasse sur l’échine …ne nous y appesantissons même pas. A cette fresque rutile en son myocarde un prurit sincère : ne jamais se ruer dans ce guet-apens. Toutefois, miséricorde et dédain n’officient guère aux virages de chaque étalage. Le sarde mire, impartial. Les orbes s’attifent de silhouettes. Des couples s’ensorcellent de candides émois pour les épreuves qu’ils encourent -leur Des regrets et des joies. Des angelots ou des monstres. Voilà ce qui s’esquisse sur les rides de ces hommes et ces femmes, dans leur aventure du plus primitif besoin commun à toutes les espèces : procréer. Puis, l’horizon se ponctue d’une erreur : la mangouste. Egarée. Anémiée au milieu d’une foule qui s’affaire -pleinement consciente de ses griefs et volontaire à y remédier. Lui divague. Certes, béni de l’égide des excuses qu’il ne s’attribue ce détour non pour ses propres besoins familiaux, mais par amitié. Ceci est pire même : ça en alourdit le fardeau, à son grand damne. Il buche en l’honneur de son reflet d’âme. Une douleur perce pour ce dernier, qui s’attèle au dur parcours en solitaire : père célibataire. Une couronne bien terrible, à laquelle l’herpestidae n’a la puissance que d’épauler. Pécuniairement ou par son temps. Ainsi qu’en prévoyant avec difficulté l’arrivée de la peine de vingt ans -désirée certes- de l’hispanique. Comble étant de la réminiscence de l’ibérique supputant, sibyllin, des plans de parrainage de son fils à destination du cisalpin… Peut-être reconsidèrerait-il le projet en mirant au biker, bistre diaphane sur les peluches et bodies. Puisqu’en dedans, le motard feule de désarroi. Le pas traîne. Dépourvu d’idée de quoi acheter. A l’expectative qu’en rôdant, le caressera un miracle ; la providence du présent parfait. Même s’il gronde au fond après l’aminche de n’avoir facilité cette tâche au travers d’une liste de naissance. Bien qu’il n’en soit guère surpris. Le libanais, méticuleux, a déjà presque cadré le débarquement du bambin. Ce que le latin entend, et comprend ; scient qu’outre l’obstacle que s’apprête à gravir le Sanahuja, trainent également les peines antérieures. Une alliance déchirée, se légitimant sur les flancs de leur nature magique. Peu étonnant que le psychomage se soit voué au futur, son passé suri indignement. Retroussant ses lippes, s’arpentent alors les rayonnages de puériculture -sous couvert d’une cacophonie musicale lointaine, à en grincer les canines de l’angliche. Au moins, il gagne la conviction ne pas investir dans une pareille bêtise jacassant, en l’honneur de la santé mentale de son ami. Mais pour le reste des articles qu’il croise, milles questions fleurissent. Comment ? Pourquoi ? Utile ou non ? Kash-friendly ? A lui emmêler les méninges. Hagard, puis las. Papillonnant sans trop même saisir où s’hasarder. Il lui pousse de rif un besoin de SOS destiné au personnel de la boutique. Oui, appelons les professionnels pour futurs condamnés via bébé. Pourtant, ce qu’il déniche diffère de sa prime quête. L’œil entiché des toisons chrysocales capte une bien étrange prise. Les sourcils s’arquent. Mine alcyonienne. « Jaïna ? » Dévisageant malgré lui les trouvailles qui la chargent. Et pourtant, il ne s’étonne pas même d’avoir pu ignorer une part de la généalogie des Leòid de Skye. |
- InvitéInvité
Re: -... What does babies wear ? ...- [Darius]
Jeu 6 Aoû 2020 - 21:36
Et si la salopette ne lui convenait pas ? Et si ce gosse préférait les jeans troués ? Mais en même temps, il n'a même pas un an, comment peut-il savoir ce qu’il préfère ? Tu es grave parfois, Jaïna. Et c’est pour cette raison que tu t’empares des deux et d’une chemise puisqu’après tout, rien n’est trop beau pour lui. Comme rien n’est assez beau pour chaque gamin qui a le bonheur –ou malheur- de faire partie de ta vie. Tata gâteau aux attraits un peu gagas, voilà une image de toi qu’on n’avait pas l’occasion de voir souvent, réservé au cercle restreint de ta famille ou de Rose. Même si tu as bien du lui répéter mille fois que c’était pour que ce jeune garçon ne devienne pas une ordure plus tard.
Perdu dans tout tes songes – et dans les mignonneries qui te laissent échapper des exclamations d’adoration- tu n’en sors qu’ne entendant ton prénom scandé dans une interrogation. La tête se tourne alors, surprise par la voix qui t’interpelle. La prenant au départ pour une mirage ou pour une hallucination auditive. Car c’était bien le dernier endroit où tu songes à le trouver. L’imaginant probablement plus perdu sur les routes –quoi qu’avec le temps que vous offrait le mois de décembre, peut-être que ce n’était pas la meilleure idée du monde. En tout cas, sa place n’était pas ici, au milieu des bodies et des biberons. Clairement surprise, tu ne le caches même pas, tu relèves les yeux, les lèvres s’étirant quelque peu pour lui adresser un petit sourire. ”- Tiens, salut.” Les paquets dans les mains, tu t’efforces de ne rien lâcher, les sacs pendant dangereusement de tes poignets. Serrant un peu plus contre toi le cadeauempoisonnépour ton petit bonhomme préféré, la tête se penche légère, l’œil qui se balade sur lui, essayant de comprendre ce qu’il peut bien faire ici.
Et comme rien sur lui ne préciser ce qu’il faisait là, la mine se fait interrogatrice. ”- Hum. Mon frère aurait-il omis de me dire que tu attendrais un heureux évènement ?” S’il y avait un brin d’humour dans ta voix, une part de ton cerveau prie pour que : de une, il ne s’en offusque pas, de deux et des plus importantes, ça ne soit pas la réalité. Qu’il ne se soit pas retrouvé à engrosser la première blonde du coin –oui parce que tu es sûre qu’elle serait blonde. Sans pour autant expliquer pourquoi ça te posait un souci dans ton petit crâne.
Mais tu balaies ces idées de ta tête. Il fait ce qu’il veut. Toi aussi, d’ailleurs. Dans un sourire toujours des plus amusés, tu finis par reprendre la parole. ”- Plus sérieusement, comment t’es-tu perdu par ici ?” Auto-persuasion. Qui ne fonctionne qu’à moitié. Et tu sers un peu dans tes doigts tes effets, sentant glisser le carton de tes bras. Quel idée de ne pas avoir pris un panier. Et d’un air un peu désolé -ou débordée plutôt- le regard implore un peu d’aide. ”- Est-ce que tu pourrais m’aider à remettre le paquet dans mes bras. Je crois que je suis un peu trop chargée.” C’était un euphémisme vu ce qui pendait à tes bras et ce que tu tenais dedans. Tenant plus de la mule que d’autre chose. Mais une jolie mule.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: -... What does babies wear ? ...- [Darius]
Ven 7 Aoû 2020 - 13:05
☩ Pétille l’ironie sur les fossettes de marbre. Dont il ne se brise guère d’une contrition, contre toute attente. En vérité, l’idée même que le sarde puisse parfaire son lignage de bourgeons nouveaux a tant d’absurde, que seul l’humour perle contre ses lippes. Délicat. La courbure des commissures ploie doucement dans une gaieté modérée. Bien que prêt à se scinder pour rétorquer docilement à l’interrogatoire qui le vise. Pourtant, c’est son altruisme qui chipe les rennes sous l’égide d’un affable rictus. « Tu ne veux pas plutôt que je t’aide pour porter ? » Rhétorique, puisqu’aucun accord n’est vraiment attendu. Sa cime s’évade en direction de l’ossature frêle. Il la désencombre. Griffes chirurgiennes crochetant dans un savant calcul sachets et paquets pour valider l’équilibre sur leur quatre bras réunis. Non sans guider quelques œillères discrètes sur chaque achat. Quête d’inspiration par plagiat. Et défaite aussitôt. Le cisalpin doute fort que la licorne et le clavecin puissent complaire aux critères du libanais. Par soucis d’âge, ainsi que de genre pour le tout jeune ibérique -s’extirpant par avance de tout débat sur les éducations spécifiques aux gonades des marmots. Déjà qu’un body enchevêtre en nœuds ses méninges, il ne veut pas tout compliquer… Alors, infructueuses, il ne reste à ses lorgnades que de se griser de la quantité des effets acquis par sa comparse. De celles qui s’amusent. Muet. Il n’est pas scient si elle en saura en décrypter la raison. Et pourtant, il brasille dans ses iris le terme abus -somme toute, bien à l’image de l’infante de Skye. Jusqu’à ce qu’il ravise en un éclair cette familiarité. Effrayé peut être de l’interprétation mauvaise. Se défilant en s’éclairant la gorge. L’air alcyonien conquiert de rif sa peau. Paisible. Et le bistre qui s’esquive sur cet horizon d’étalages, dont il se lasse tout aussitôt. « Et pour te répondre, un ami va bientôt être père. » L’économie de mots abroge sa litanie. Intimée par l’évidence des consensus sociaux. Puisqu’il est connu que pour toute naissance, quelques présents des proches des géniteurs font gage de politesse -et de soutien. D’autant plus lorsqu’on est éligible à l’oscar de parrain. Une responsabilité qui angoisse, et s’accentue par l’échec de cette prime course. Il est trop novice en ce qui concerne les bambins. Toutefois, l’orbe s’appesantit vite de nouveau auprès de l’infante de Skye. Il refuse d’éclairer sa situation par cette confidence. Par pudeur, plus que par égo. Puis au fond, que peut-elle y faire ? Préférant opter de l’excuse de devoir lui rendre ses interrogations, par bienséance. Ce qui cependant n’advient jamais. Les lèvres qui se quittent, pour s’enlacer de nouveau sous la comptine stridente d’un des paquets logés contre son hâle. Etonné, le regard vrille à ce dernier, percevant la silhouette du piano ludique. L’objet s’étant actionné par faute d’une compression de ses hanches sur sa touche d’essai -laissée accessible par un emballage ajouré à cet effet. Au-dessus des pupilles hagardes, s’arque un sourcil. Mirant, dans sa main puissante le jouet fanfaronnant, avant de lécher la blonde d’un bistre accusateur -et quelque peu goguenard. « Je rencontre donc le prodige de tout à l’heure. » Il a reconnu la mélodie. Et dire qu’il s’était figuré auparavant un môme exaspérant, crapahutant ses pattes sur les touches sans ménager ses voisins -voire en se gaussant davantage des regards courroucés récoltés. Quoi qu'à bien y réfléchir, cette description ne s'éloigne guère trop de la vipère. |
- InvitéInvité
Re: -... What does babies wear ? ...- [Darius]
Ven 7 Aoû 2020 - 21:12
a galère est de mise quand il propose un coup de main. Sans avoir le temps de répondre -de toute façon tu aurais dit oui- tu te retrouves libérerdélivrerdu clavier. et de la petite licorne Attention, elle est fragile et pure. ”- Je crois que je n’ai pas trop le choix.” Mais le sourire se fait plein de gratitude. Libération des doigts qui se remue sur la tenue de princesse que tu avais gardé entre tes doigts. Quelle merveille, quand même, cette robe.
Et le visage se fait encore un peu plus curieux quand il annonce que c’est un ami à lui qui va être père. Quoi, quand, garçon ou fille ? Toute ces questions qui taraude ton esprit et meurent d’envie de se poser. Et tu n’hésites pas, les lèvres qui brûlent trop de cette curiosité. ”- Oh je vois. Je le connais ? Fille ou Garçon ?” Gardant le sourire étirée, l’air angélique sur le visage. Tu veux juste savoir. Et rapidement –surtout par toi-même- tu te rends compte par toi-même que tu vas peut-être trop loin dans ce défaut qui te correspond que trop bien. ”- Pardon, je suis trop curieuse parfois.” Le parfois était de trop, mais tu minimises la chose, serrant contre toi ton sac dans un fin sourire.
Il a quand même l’air perdu, au milieu des layettes et des couches. Quelques choses te dit qu’il n’est pas vraiment à l’aise là-dedans. Avec en fond, un énième gamin qui hurle, caprice se résultant par deux parents qui cèdent pour acheter le jouet tant quémander par le petit garçon hurleur. Observant du coin de l’œil en te disant malgré toi futur capricieux. Tu en sais quelque chose. Les songes s’échappent alors que du jouet musical s’envole la musique que tu t’es amusée à mettre bien fort quelques minutes. Le regard désolé un instant, alors que se mordille ta lèvre, virant vers l’amusement plus qu’autre chose. ”- Je ne suis pas celle qui a la fibre musicale dans la famille. Oops.” Fausses excuses alors que ta tête reste toujours celle d’un ange. Mais il n’en n’est rien. ”- Je n’allais pas acheter ça sans savoir toute ses capacités. C’est Malachi qui va être ravi. Et Rose... Elle s’y fera, elle n’a pas le choix.” Déjà que tu étais puni de doudou –mais qu’heureusement ta petite nièce n’en avait pas, elle.
Et dans un élan de compassion, tu fais une petite moue, les yeux qui le fixent dans un fin sourire. Bien heureuse de porter des talons ce jour ci et de ne même pas avoir à lever la tête pour ledévorerregarder. Le fin sourire qui revient avant d’oser. De toute façon, pire que non, il n’y aura pas. ”- Tu me sembles un peu... Comment dire... perdu au milieu de tout ça.” Sembler était un mot faible, il était une jolie tâche dans ce décor qui n’était pas fait pour lui. ”- Tu veux que je te donne quelques conseils ?” Pour le bien du futur papa et de son enfant, pour ne pas que la mangouste prenne n’importe quoi. Surtout que malgré toi, et au bout de dizaines de petites nièces et petits cousins nés dans ton entourage, tu commences à connaitre les marques pour bébés et pour futurs mamans un peu trop pour ton propre bien.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: -... What does babies wear ? ...- [Darius]
Mer 12 Aoû 2020 - 17:07
☩ Revers d’interrogatoire. La curiosité s’esquisse sur les papilles de Skye -avant de se balayer d’une bienséance que le rital ne saurait contredire. C’est presque mesquin, mais cela s’accorde aux principes du libanais. Ce dernier se satisfaisant d’un entourage restreint, pour qui il dissémine sa vie privée sur modèle du petit poucet égrenant son pain dans son sillon : avec une parcimonie, qu’intensifie quelques becs goinfres de corbeaux en route. Et maitre d’une même pudeur, la mangouste voile sa langue d’interdictions. Remerciant en son for intérieur son bassin fautif d’un Beethoven étranglé. Et il y a cette once d’humour sur la poupée de marbre. L’ironie -qui dépeint la peste auprès de pupilles mordorées qui se plient. D’allures de méfiance. Des accents réprobateurs… d’apparence. Puisqu’ils se meurent, là où le cisalpin délaisse éclore un sourire atermoyé de quelques secondes. Qu’en soient témoins les dieux -et parents désabusés par leur fruit S’immisce même le doute que la futée médicomage n’envoute la symphonie beuglante du joujou, pour échapper à sa douce mélodie. Voire le désintègre, en plaidant avec des yeux doux calculateurs une disparition inopinée du clavecin auprès de son bambin -trop ingénu encore pour débusquer chez les femmes serpentines leur malice sous des raies de longs cils. Toutefois, toute risette vacille. Ce tableau mental assomme, à mesure que l’étriquent les étalages jonchés de layettes. Subitement, le biker a le désespoir dans les veines. Bistre s’esquive à toute rixe avec l’azur. Puis, il s’éclaire. Au contact du châle bienveillant acquis par une audace qui d’ordinaire aurait gêné -la mangouste n’aime monopoliser les gens pour ses problèmes. Mais là, il ne prescrit pas de négation sur ses lèvres. Une étincelle rutile, tandis que s’imprime dans ses orbes l’émail bordé de douceur de la diplomate qui lui fait une fleur ; qui le sauve de sa péripétie. Une inspiration. Et le coin de sa bouche s’étire. Amène. Délicat. Et plein de cette sardonique honte adressée à lui-même. « Je suis démasqué. » L’œil vrille aux présents qu’il détient, comme à ces rayonnages qui ne retirent qu’un constat qui l’alarme peu -à défaut de l’agacer grandement : « Je veux bien merci. J’avoue que j’ai pas vraiment l’habitude. » Ni l’ambition d’un quelconque intérêt à ces affaires un jour. Partisan des listes préétablies ou des cagnottent, qui ne quémandent que ses gallions et bigarrent à la fin de fossettes conquises et reconnaissantes les géniteurs dans le besoin. Mais là, actuellement, il doit improviser. Retirant à ses traits une contrition quasi-imperceptible dans son masque imperméable -de l’ordre d’un froissement bref des commissures de sa bouche. « Pour un petit garçon. Prévu pour la fin de l’année, voire début janvier. » Il n’investit guère encore le détail de parrainage potentiel. Misant plutôt à l’avenir pour se démarquer par l’idée la plus chère, si ce n’est une compilation de plusieurs. Puis, sa trogne dodeline. Repris par ses précédents tourments. Il visse ses sombres prunelles dans les cérulescentes billes. « Il me faudrait aussi quelque chose pour un petit garçon d’un an… un an et demi ? » L’air de confidence lui bride les yeux. Et cette incertitude embarrassante lui tord les lèvres, tandis qu’il toussote dans une grimace : « C’est bien un garçon qu’a eu Rose ? » Oui ; il avait oublié un an plus tôt d’honorer poliment la mère célibataire. Et sentit l’avanie le mordre, sans même parvenir à se rassurer à l’idée d’avoir été l’unique comparse présent à son déménagement. |