- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
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Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Mer 25 Nov 2020 - 11:35
Remède miracle ou magique ? ft. @Ambrosius RedgraveLe désespoir. Le dernier recours. Il en est arrivé là, sans savoir comment. Sans savoir pourquoi. Simplement cette sensation d’avoir perdu le contrôle de lui-même. D’en être arrivé à un stade inexplicable similaire à des sables mouvants. Maximilien s’enfonce dans ses déboires sans jamais y trouver de sorties. Se refusant à des solutions qui l’angoissent. Celle qui se présente à lui aujourd’hui en fait partie. Il lui aura fallu passer par des chutes innombrables et des conversations difficiles pour, finalement, s’arrêter devant cette boutique qui ne paye pas de mine, dont la saleté recouvre la devanture de vitrine. Les pas du français s’arrêtent donc là et il y reste de longues minutes durant, ne pouvant se résoudre à y entrer. Qu’est-ce que cela impliquerait, de céder aux ingrédients magiques pour donner une fin à son problème de transformation ? Il craint une dépendance. Pire peut-être, un désordre permanent. Après tout, la magie, ça peut être capricieux. Nouvelle inspiration. Il envisage de tourner les talons, de ne pas entrer. Pas sûr d’y trouver ce qu’il cherche. Peur de devoir expliquer ce qui le tracasse à une personne étrangère, qui pourra faire ce qu’elle souhaite de cette information. Il le sait, des personnes mal intentionnées, il en existe des tas. Il est juste incapable de les reconnaître quand elles lui font face. Maximilien se mordille la lèvre inférieure, soupire encore. Regarde l’heure à sa montre. Il serait peut-être temps qu’il se décide, non ? Le jeune homme relève le col de son manteau, dissimulant ainsi une partie de son visage. Ce n’est pas qu’il ne souhaite pas qu’on le voit entrer dans cette boutique mais… oui, cela pourrait susciter des questions. Remonter aux mauvaises oreilles. Si Charles Leroy venait à apprendre qu’il envisage les potions pour remédier à son animagus plus que caractériel, il prendrait une sacrée remontrance. Et ce mot ne laisse rien connaître de la vérité des sanctions du doyen de la famille française. Mais a-t-il seulement le choix ? Cette bataille l’épuise. Le fout à terre. Chaque jour, il se lève plus démoli que le jour précédent. Et avec sa meilleure amie qui refuse de lui parler sous prétexte qu’il l’aurait trahi… Non, il n’a sûrement pas les idées en place, actuellement. Quitte à faire une bêtise supplémentaire, de toute façon…
Il pousse la porte, légèrement. Se faufile entre l’espace qu’il a créé pour s’introduire dans la boutique. Tout y est plus sombre, plus étrange. Ses yeux prennent quelques secondes pour s'accommoder au changement de luminosité, avant de commencer à détailler le lieu où il se trouve. On se croirait dans un autre monde, parallèle au leur. Tellement de bocaux, de tiroirs, de choses étranges qu’il n’a jamais vu dans les livres. Ou ne se souvient pas avoir vu ? La question se pose. Il marche le long des étagères, regarde les étiquettes sur les bocaux sans jamais pour autant les toucher. C’est qu’il a été élevé à ne jamais toucher ce qui ne lui appartient pas, Maximilien. Surtout dans de tels magasins où les contenants peuvent être d’une grande préciosité. Il parcourt la totalité du magasin, son esprit peu à peu envahi par une sensation étrange. Celle d’être dans un lieu dangereux, où il ne devrait certainement pas se trouver. Le danger, oui… Des frissons parcourent son corps, dressent son épiderme. Il épie le moindre son, la moindre odeur. Tout est nouveau. Trop calme… Le Summerbee s’arrête près du comptoir, le cœur battant. Il a encore le temps de s’enfuir, s’il le souhaite. Ce n’est pas comme si on le forçait à se trouver là… ou peut-être que si ? Une grande inspiration, une ombre qui s’approche… Il est trop tard.
“Bonjour” est le seul mot que sa gorge parviendra à produire dans un premier temps, le regard rivé sur la silhouette de l’homme qui vient à sa rencontre. Et s’il y a une chose de sûre, c’est qu’il est en parfaite adéquation avec sa boutique.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Ven 4 Déc 2020 - 3:42
Digby Dearlove.........20 gr salvia officinalis, 100 gr panax gingens
Mordred Mooncalf.......75 gr cryptosporidium pavum
Dounia Saouli..............100 gr filipendula ulmaria, 20 gr papaver somniferum
Euphrasie Till'Orian.......15 gr cannabis sativa
Des milliers de lignes d'une fine écriture cursive couraient sur les pages du lourd registre posé sur le comptoir de bois. L'encre s'échappait à l'instant même d'une plume noire adroitement taillée en biseau. De façon régulière, la plume faisait le trajet entre les pages manuscrites et l'encrier, sans laisser échapper une goutte. La main qui, patiemment, traçait chacune des transactions pour en garder la mémoire, était couverte des taches pâles qui apparaissaient avec l'âge.
Dans la boutique, le silence n'était perturbé que par le bruit des bulles qui montaient à la surface d'une préparation bouillonnante du petit chaudron de cuivre en équilibre sur un réchaud. La plume grattait le papier, et la robe vert sombre de l'apothicaire se froissait en cadence.
Quand la porte s'ouvrit en laissant entrer un courant d'air froid provenant de la rue, l'homme releva la tête et la tourna en direction d'un cadran posé sur l'étagère à sa droite. C'était pratiquement l'heure de la fermeture. Ambrosius Redgrave détestait qu'un client se présente si près du moment où il tournerait la clef dans la porte et retrouverait le confort, tout relatif, de son arrière-boutique. Mais un client était un client, et il y avait toujours de la place pour un peu plus de gallions dans son tiroir-caisse.
«Bonsoir Monsieur, que puis-je pour vous?», fit-il en insistant légèrement sur le «soir» lorsque le client le salua, après avoir parcouru des yeux l'inventaire du commerce. «J'ai sûrement ce qu'il vous faut.»
Il retira les lunettes qui glissaient vers le bout de son nez et reposa sa plume dans son support. En s'écartant du registre, qu'il laissa sécher à l'air, il se déplaça derrière le comptoir et se rapprocha du jeune garçon, lequel ne devait pas avoir plus de 25 ans. Ses traits allongés trahissaient la fatigue ou l'anxiété, peut-être des examens de l'université puisqu'il avait l'âge d'être étudiant. Il avait relevé son col, ce qui dissimulait une partie de son visage. Cela pouvait signifier qu'il souhait cacher des symptômes apparents. Impossible à dire, de là où il se tenait. Redgrave ne s'avoua pas vaincu pour autant et partit à la pêche.
«De la thériatique, peut-être? J'ai cueilli du salpêtre de la première qualité pas plus tard qu'hier.» En soi, c'était faux puisque le salpêtre lui avait été livré la semaine précédente en provenance de Flandre, mais il avait lui-même vérifié la qualité, et elle répondait à tous ses critères.
Mordred Mooncalf.......75 gr cryptosporidium pavum
Dounia Saouli..............100 gr filipendula ulmaria, 20 gr papaver somniferum
Euphrasie Till'Orian.......15 gr cannabis sativa
Des milliers de lignes d'une fine écriture cursive couraient sur les pages du lourd registre posé sur le comptoir de bois. L'encre s'échappait à l'instant même d'une plume noire adroitement taillée en biseau. De façon régulière, la plume faisait le trajet entre les pages manuscrites et l'encrier, sans laisser échapper une goutte. La main qui, patiemment, traçait chacune des transactions pour en garder la mémoire, était couverte des taches pâles qui apparaissaient avec l'âge.
Dans la boutique, le silence n'était perturbé que par le bruit des bulles qui montaient à la surface d'une préparation bouillonnante du petit chaudron de cuivre en équilibre sur un réchaud. La plume grattait le papier, et la robe vert sombre de l'apothicaire se froissait en cadence.
Quand la porte s'ouvrit en laissant entrer un courant d'air froid provenant de la rue, l'homme releva la tête et la tourna en direction d'un cadran posé sur l'étagère à sa droite. C'était pratiquement l'heure de la fermeture. Ambrosius Redgrave détestait qu'un client se présente si près du moment où il tournerait la clef dans la porte et retrouverait le confort, tout relatif, de son arrière-boutique. Mais un client était un client, et il y avait toujours de la place pour un peu plus de gallions dans son tiroir-caisse.
«Bonsoir Monsieur, que puis-je pour vous?», fit-il en insistant légèrement sur le «soir» lorsque le client le salua, après avoir parcouru des yeux l'inventaire du commerce. «J'ai sûrement ce qu'il vous faut.»
Il retira les lunettes qui glissaient vers le bout de son nez et reposa sa plume dans son support. En s'écartant du registre, qu'il laissa sécher à l'air, il se déplaça derrière le comptoir et se rapprocha du jeune garçon, lequel ne devait pas avoir plus de 25 ans. Ses traits allongés trahissaient la fatigue ou l'anxiété, peut-être des examens de l'université puisqu'il avait l'âge d'être étudiant. Il avait relevé son col, ce qui dissimulait une partie de son visage. Cela pouvait signifier qu'il souhait cacher des symptômes apparents. Impossible à dire, de là où il se tenait. Redgrave ne s'avoua pas vaincu pour autant et partit à la pêche.
«De la thériatique, peut-être? J'ai cueilli du salpêtre de la première qualité pas plus tard qu'hier.» En soi, c'était faux puisque le salpêtre lui avait été livré la semaine précédente en provenance de Flandre, mais il avait lui-même vérifié la qualité, et elle répondait à tous ses critères.
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Ven 4 Déc 2020 - 11:21
Remède miracle ou magique ? ft. @Ambrosius RedgraveLe bruit de la plume griffonnant le papier se stoppe alors qu’il salue le gérant de la petite entreprise. Ce dernier lui répond, faisant passer un message que Maximilien ne manque pas de comprendre. Il est tard, l’homme pensait sûrement fermer d’ici quelques minutes et il vient contrecarrer ses plans… Pourtant, le français est loin d’être ce type de client. Mais il a passé tellement de temps dehors à hésiter s’il devait entrer ou non, qu’il se retrouve dans une position sensible. Tout ce qu’il peut espérer, c’est que son hôte ne lui en veuille pas. De tout façon, sa demande sera brève.
À l’affirmation de l’homme, Maximilien hausse un sourcil presque… étonné. Tant de confiance, il aimerait bien dégager la même impression. Son regard parcourt de nouveau les étagères autour de lui et il se mordille la lèvre. L’idée n’est pas de volontairement paraître indécis : il l’est réellement. Et il sait tout aussi bien que cela peut agacer les marchands, surtout en fin de journée. Il se reprend donc vite à la proposition du gérant, à laquelle il répond par un hochement de tête négatif. Le français va devoir se faire à l’idée qu’il va dévoiler l’un de ses soucis les plus secrets à une personne qu’il ne connaît même pas…
“Non, non merci. En vérité, je ne sais pas exactement ce que je cherche et j’aurais bien besoin de votre expertise. Mais si vous voulez, je peux revenir à un autre moment.” Lui-même lui fait comprendre qu’il a saisi son message et qu’il ne voit aucun inconvénient à reporter cette tâche. Peut-être même que le lâche en lui en sera satisfait… Prenant une grande inspiration - et son courage à deux mains en passant - il continue sur sa lancée.
“Je ne sais pas s’il en existe de telles, mais j’aurais besoin d’une potion qui puisse favoriser la transformation… d’un animagus. La… provoquer, même. Je n’ai pas une connaissance très approfondie dans le domaine et les livres ne mentionnent rien qui puisse réellement m’aider, donc je me tourne vers vous.” Non, il ne veut pas laisser croire à cet homme qu’il est son dernier recours, quand bien même ce soit le cas. Mais il faut savoir admettre lorsque l’on est au bout de ses propres capacités et Maximilien n’a jamais eu de mal à se montrer sous ce jour… sur d’autres sujets. Son animagus, c’est quelque chose de particulier. Dernièrement, il se met même à se demander s’il arrivera un jour à le contrôler complètement… L’animal n’en fait qu’à sa tête, ne pointant son nez que lorsqu’il le veut bien et, parfois, sans avertissement. Il ne veut pas avoir à se transformer subitement en plein cours de SPM juste parce qu’il n’est pas en mesure de le “tenir en laisse”... Maximilien le sent, l’animal a des soucis comportementaux et il lui faut absolument une concoction pour le calmer.
“Mais je ne veux rien qui crée de la dépendance ou de trop gros effets secondaires.” Il se soucie plus de sa santé que des répercussions sur sa réputation. De même qu’il ne souhaite pas qu’en un seul coup d’œil l’on puisse deviner qu’il prend une médication spécifique.
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Ven 25 Déc 2020 - 4:20
« Je ne sais pas ce que je cherche » était l'une des pires phrases que l'on pouvait entendre dans un commerce, du moins de l'avis de l'apothicaire, juste après « Je vous offre [insérez ici le montant de votre choix à 3 ou 4 gallions sous le prix demandé par le commerçant] » et « Oups! ». Celui-ci suivi ou précédé d'un horrible bruit de porcelaine ou de verre se fracassant sur le sol. À tout le moins, on pouvait guider un client indécis, peut-être même vers une concoction plus chère qu'il ne s'attendait à devoir payer...
Redgrave enfila son plus beau sourire quand son client prit une profonde inspiration. Ce qui suivit prit le commerçant par surprise, c'est-à-dire qu'il haussa un sourcil. Dans sa longue carrière, l'apothicaire en avait vu et entendu de toutes les couleurs, mais depuis son installation à Inverness, il devait admettre que les demandes qui sortaient de l'ordinaire se comptaient sur les doigts d'une main. À quoi s'attendre d'autre d'une petite ville écossaise tranquille et sans histoire comme la ville où les touristes moldus se pressaient en masse pour apercevoir un monstre imaginaire?
Oui, Redgrave commençait à s'ennuyer de sa vie précédente.
Il hochait donc gravement la tête, pour bien montrer à son potentiel client qu'il prenait sa demande au sérieux, et le laissa s'exprimer jusqu'au bout sans l'interrompre. La dernière précision du jeune homme le fit lever la main droite.
« Vous savez, on n'a rien sans rien. Lorsqu'on cherche à créer un effet, il va forcément y avoir un contre-effet. Mais on peut les atténuer. Voyons déjà ce que j'ai à vous proposer... »
Redgrave tourna le dos à son client pour jeter un regard songeur aux petits pots derrière lui, en déplaçant un, puis un autre, bien que l'essentiel de sa réflexion se passait dans sa tête. De temps en temps, des petits hmm hmmm lui échappaient, mais il fallut deux ou trois minutes avant qu'il revienne à son client.
« Oui, je crois que pour ce que vous demandez, le mieux serait un mélange d'hypericum et de panaeolus papilionaceus dans un vinaigre de taraxacum. Sinon, bien sûr, il y a l'infusion d'achillea millefolium, en ajoutant un cube de racine de mandragore et quelques ingrédients de ma composition, mais les effets risquent d'être plus légers et plus longs à venir. Reste que si on cherche un effet à long terme, c'est un peu plus efficace. Ce sont des préparations qui permettent de calmer l'animal en soi, pas de le maîtriser, mais elles peuvent en effet faciliter la transformation dans la foulée. »
Le malaise palpable de son client laissait croire à Redgrave que le statut d'animagus de celui-ci n'était peut-être pas connu des autorités. Ou bien la non-transformation provoquait des dégâts qui lui avaient attiré des ennuis. Redgrave poussa sa chance en proposant une autre solution.
« Avez-vous pensé à une autre possibilité? Celle de bloquer la transformation? Cette solution vous mettrait ainsi que vos proches en sécurité. Malheureusement, ce sont des potions à prendre de manière régulière et de façon permanente, sans quoi les pulsions animales reprendront aussitôt le dessus. »
L'homme marqua une pause. « Il vous faut quelque chose rapidement? »
Redgrave enfila son plus beau sourire quand son client prit une profonde inspiration. Ce qui suivit prit le commerçant par surprise, c'est-à-dire qu'il haussa un sourcil. Dans sa longue carrière, l'apothicaire en avait vu et entendu de toutes les couleurs, mais depuis son installation à Inverness, il devait admettre que les demandes qui sortaient de l'ordinaire se comptaient sur les doigts d'une main. À quoi s'attendre d'autre d'une petite ville écossaise tranquille et sans histoire comme la ville où les touristes moldus se pressaient en masse pour apercevoir un monstre imaginaire?
Oui, Redgrave commençait à s'ennuyer de sa vie précédente.
Il hochait donc gravement la tête, pour bien montrer à son potentiel client qu'il prenait sa demande au sérieux, et le laissa s'exprimer jusqu'au bout sans l'interrompre. La dernière précision du jeune homme le fit lever la main droite.
« Vous savez, on n'a rien sans rien. Lorsqu'on cherche à créer un effet, il va forcément y avoir un contre-effet. Mais on peut les atténuer. Voyons déjà ce que j'ai à vous proposer... »
Redgrave tourna le dos à son client pour jeter un regard songeur aux petits pots derrière lui, en déplaçant un, puis un autre, bien que l'essentiel de sa réflexion se passait dans sa tête. De temps en temps, des petits hmm hmmm lui échappaient, mais il fallut deux ou trois minutes avant qu'il revienne à son client.
« Oui, je crois que pour ce que vous demandez, le mieux serait un mélange d'hypericum et de panaeolus papilionaceus dans un vinaigre de taraxacum. Sinon, bien sûr, il y a l'infusion d'achillea millefolium, en ajoutant un cube de racine de mandragore et quelques ingrédients de ma composition, mais les effets risquent d'être plus légers et plus longs à venir. Reste que si on cherche un effet à long terme, c'est un peu plus efficace. Ce sont des préparations qui permettent de calmer l'animal en soi, pas de le maîtriser, mais elles peuvent en effet faciliter la transformation dans la foulée. »
Le malaise palpable de son client laissait croire à Redgrave que le statut d'animagus de celui-ci n'était peut-être pas connu des autorités. Ou bien la non-transformation provoquait des dégâts qui lui avaient attiré des ennuis. Redgrave poussa sa chance en proposant une autre solution.
« Avez-vous pensé à une autre possibilité? Celle de bloquer la transformation? Cette solution vous mettrait ainsi que vos proches en sécurité. Malheureusement, ce sont des potions à prendre de manière régulière et de façon permanente, sans quoi les pulsions animales reprendront aussitôt le dessus. »
L'homme marqua une pause. « Il vous faut quelque chose rapidement? »
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Lun 28 Déc 2020 - 12:07
Remède miracle ou magique ? ft. @Ambrosius RedgraveExposer la raison de sa présence est un challenge en soi. Maximilien n’a jamais été très friand de cette façon qu’ont certaines personnes d’étaler leurs problèmes et sentiments au premier venu. On lui a appris à cultiver une certaine discrétion et ce qu’il s'apprête à faire va à l’encontre de cela. Rien ne lui garantit que l’apothicaire gardera sa langue sur le contenu de cet échange et son résultat final. Pourtant, le français a conscience que les choses ont passé un certain stade et il ne peut plus se permettre de risquer sa vie et celle des autres par simple souci de maintien de la réputation. Il hoche de la tête à l’explication de Redgrave selon laquelle on n’a rien sans rien. Maximilien est bien conscient qu’il se met en situation à risques en prenant une substance presque inconnue pour le commun des sorciers. Il doute que son grand-père approuverait une telle initiative mais il est actuellement à court d’idées pour remédier à son problème de plus en plus envahissant. L’animagus doit être contrôlé à tout prix. Patient, le Summerbee regarde l’apothicaire fouiller parmi ses pots et mixtures avec un air réellement concentré, preuve qu’il prend tout cela très au sérieux. Il n’en attendait pas moins de sa part. Maximilien se demande ce qui peut bien se trouver dans chacun des pots qu’il touche quand, finalement, le vieil homme revient vers lui avec quelques idées…
… qui ne font que le perturber davantage. À quoi s’attendait-il, une sorte de remède miracle ? Cela n’existe pas. Le jeune homme tente de comprendre tout ce que l’apothicaire lui décrit mais certains mots ou substances lui restent inconnues. Ou difficiles à se remémorer, en tout cas.
“Hum, je vois…” Il s’attendait à autre chose, oui. Et un esprit raisonnable sait qu’opter pour la seconde option - le remède aux effets légers mais au résultat à long terme - est une bien meilleure idée. Mais Maximilien, aujourd’hui, ne raisonne pas ainsi. Il veut contrôler cette bestiole en lui qui a décidé de faire sa crise d’adolescence. Un coup je viens, un coup je ne viens pas… et il n’est pas certain que simplement le calmer suffira à arranger les choses. Non, le français a besoin de reprendre le dessus sur l’animal car il est en train de se faire dévorer de l’intérieur. Redgrave lui propose alors quelque chose d’alléchant, sur le moment : bloquer l’animagus. Il met aussitôt en avant la contrainte de ce type de potion mais Maximilien se sent irrémédiablement attiré par cette solution paraissant “de facilité”, qui au final ne l’est certainement pas. Ce n’est que remettre le problème au lendemain… Il n’a pas pour habitude de faire le procrastinateur, il se sent simplement dépassé par la situation.
“Plutôt, oui. Le souci est assez urgent et j’ai déjà bien trop traîné pour le résoudre. Concernant la dernière potion mentionnée… si par exemple, je la prends pendant six mois de façon régulière mais que, plus tard, je veux régler le problème autrement… est-ce que ce sera possible de stopper ? Ou c’est contre-indiqué ? Je n’aimerais pas être dépendant de cette potion toute ma vie mais il est vrai que bloquer les transformations, temporairement, serait un vrai soulagement. Il y a déjà eu des blessés et… je ne veux pas voir cela se reproduire.” Il se mord la lèvre, évitant de mentionner que le blessé qu’il y a eu dans cette histoire, c’est lui-même. Trois fois depuis toute cette histoire, sans compter les tentatives ratées avec Susan. Il ne peut plus se permettre de s’écraser encore et encore sur la surface du sol simplement parce que l’aigle a décidé qu’il ne voulait pas se montrer. Même la magie a ses limites lorsqu’il s’agit de soigner des blessures.
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Dim 10 Jan 2021 - 4:51
Il faudrait être particulièrement aveugle pour ne pas voir chez ce client un noeud d'angoisse et de nervosité. Et Ambrosius a beau devoir porter des lunettes pour lire, il n'en est pas pour autant bigleux. Le pianotement agité et probablement inconscient des doigts du jeune homme contre sa cuisse, l'arc raccourci des sourcils et la fine ligne qui se dessine entre les deux, le pincement involontaire de la commissure des lèvres, la respiration courte : ce client ne ferait pas long feu.
De toute évidence, les propositions de l'apothicaire ne répondaient pas complètement à ses besoins. Redgrave n'était pas contre un petit défi, mais le client semblait assez pressé, comme il le lui confirma lui-même, et ce genre de recherches et d'expérimentations pouvaient demander du temps, beaucoup de temps. La médecine et la magie étant deux domaines exigeant une extrême précision, et une méthodologie à toute épreuve, Redgrave n'aurait jamais proposé une préparation dont il ne pouvait assurer l'efficacité et la sécurité. Certes, il aimait brasser des affaires et faire de l'argent, mais pour gagner une bonne réputation, il fallait s'assurer qu'on ne vendait que de la qualité. Et qu'on savait tenir sa langue. Sur ce point, les habitants d'Inverness n'avaient pour la plupart pas encore eu l'occasion de l'apprendre de bouche à oreille, mais avec Ambrosius Redgrave, leurs secrets, petits et grands, étaient en sécurité.
Le septuagénaire laissa son client mariner quelque peu dans son jus, le temps qu'il réfléchisse à ses options et décide s'il souhaitait se confier un peu plus. Sans cela, l'apothicaire ne pourrait guère lui proposer de traitement plus adaptés. En attendant, et par réflexe, Ambrosius se frottait les mains, qu'il avait sèches en ce début d'hiver. Il allait devoir refaire de sa préparation à base d'arnica et de cendre, il avait remarqué le matin même que sa réserve baissait dangereusement.
Le client parut prendre une décision, donnant suite avec quelques précisions. Redgrave se caressa le menton un instant, pesant le poids des mots qu'il s'apprêtait à prononcer. Chez l'apothicaire, les mots étaient rarement inconsidérés.
« Certains produits peuvent créer une accoutumance qu'on pourrait qualifier d'addiction, mais plutôt légère, rien qu'on ne pourrait défaire à l'aide d'autres préparations. Je ne recommanderais jamais, dans un tel cas, de cesser subitement de prendre le produit. Et il est bien important d'en parler à votre apothicaire avant de mettre fin à un traitement. Il est possible de diminuer les doses graduellement. Écoutez. Je ne connais pas votre situation dans le détail, mais ce que vous me racontez semble en effet exiger une intervention rapide, voire immédiate. Je peux certainement vous préparer un philtre bloquant pour demain, en attendant de préparer un traitement plus adéquat, mais il faudra remplir un questionnaire et y répondre avec la plus grande sincérité, car tout dépend de l'animal en vous et des conditions qui affectent votre transformation. Un philtre adapté pour une personne pourrait avoir des effets aussi indésirables qu'une intoxication ou la mort chez une autre. Vous me comprenez bien? »
Redgrave fixait un regard sévère sur le jeune homme, parlant d'un ton ferme et sans cligner une seule fois des yeux. Il avait mis plus de poids que nécessaire sur les derniers mots, par habitude, parce que parfois cela lui permettait d'augmenter le prix sans que le client regimbe, mais aussi parce qu'il était parfaitement honnête. Cette fois.
De toute évidence, les propositions de l'apothicaire ne répondaient pas complètement à ses besoins. Redgrave n'était pas contre un petit défi, mais le client semblait assez pressé, comme il le lui confirma lui-même, et ce genre de recherches et d'expérimentations pouvaient demander du temps, beaucoup de temps. La médecine et la magie étant deux domaines exigeant une extrême précision, et une méthodologie à toute épreuve, Redgrave n'aurait jamais proposé une préparation dont il ne pouvait assurer l'efficacité et la sécurité. Certes, il aimait brasser des affaires et faire de l'argent, mais pour gagner une bonne réputation, il fallait s'assurer qu'on ne vendait que de la qualité. Et qu'on savait tenir sa langue. Sur ce point, les habitants d'Inverness n'avaient pour la plupart pas encore eu l'occasion de l'apprendre de bouche à oreille, mais avec Ambrosius Redgrave, leurs secrets, petits et grands, étaient en sécurité.
Le septuagénaire laissa son client mariner quelque peu dans son jus, le temps qu'il réfléchisse à ses options et décide s'il souhaitait se confier un peu plus. Sans cela, l'apothicaire ne pourrait guère lui proposer de traitement plus adaptés. En attendant, et par réflexe, Ambrosius se frottait les mains, qu'il avait sèches en ce début d'hiver. Il allait devoir refaire de sa préparation à base d'arnica et de cendre, il avait remarqué le matin même que sa réserve baissait dangereusement.
Le client parut prendre une décision, donnant suite avec quelques précisions. Redgrave se caressa le menton un instant, pesant le poids des mots qu'il s'apprêtait à prononcer. Chez l'apothicaire, les mots étaient rarement inconsidérés.
« Certains produits peuvent créer une accoutumance qu'on pourrait qualifier d'addiction, mais plutôt légère, rien qu'on ne pourrait défaire à l'aide d'autres préparations. Je ne recommanderais jamais, dans un tel cas, de cesser subitement de prendre le produit. Et il est bien important d'en parler à votre apothicaire avant de mettre fin à un traitement. Il est possible de diminuer les doses graduellement. Écoutez. Je ne connais pas votre situation dans le détail, mais ce que vous me racontez semble en effet exiger une intervention rapide, voire immédiate. Je peux certainement vous préparer un philtre bloquant pour demain, en attendant de préparer un traitement plus adéquat, mais il faudra remplir un questionnaire et y répondre avec la plus grande sincérité, car tout dépend de l'animal en vous et des conditions qui affectent votre transformation. Un philtre adapté pour une personne pourrait avoir des effets aussi indésirables qu'une intoxication ou la mort chez une autre. Vous me comprenez bien? »
Redgrave fixait un regard sévère sur le jeune homme, parlant d'un ton ferme et sans cligner une seule fois des yeux. Il avait mis plus de poids que nécessaire sur les derniers mots, par habitude, parce que parfois cela lui permettait d'augmenter le prix sans que le client regimbe, mais aussi parce qu'il était parfaitement honnête. Cette fois.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Dim 10 Jan 2021 - 16:12
Remède miracle ou magique ? ft. @Ambrosius RedgraveIl lui arrive de penser qu’il retranscrit la situation sous un aspect plus sombre qu’elle ne l’est réellement. Ou simplement est-il trop précautionneux. Maximilien ne saurait dire s’il exagère dans sa façon de dépeindre ses problèmes, mais toujours est-il que blessé il y a eu et que cette situation instable doit cesser. Il n’a jamais eu de telles ingérences avec son animagus et le français commence à prendre peur des conséquences qu’elles peuvent avoir sur son quotidien. Ses sorties - ainsi que ses entraînements - sont devenus un calvaire et il ne peut décemment pas compter davantage sur sa professeur de métamorphose pour régler la situation. La responsabilité lui revient et il planifie de l’assumer pleinement.
Il évoque ce danger à l’apothicaire se disant que, foutu pour foutu, autant lui dire la vérité sur ce qui cloche. Ce n’est qu’ainsi qu’il lui proposera une solution adéquate. Il attend donc son verdict avec impatience mais aussi angoisse. Et s’il le renvoyait chez lui sans aide ni réponse à ses questions ? Ce qui s’avère ne pas être le cas. Calme et professionnel, le vieil homme se met à parler et Maximilien l’écoute avec attention et respect. Le message est clair : ne jamais rien arrêter seul, d’un seul coup. Il met cette information dans un coin de sa tête, qu’il compte ressortir régulièrement pour ne pas oublier le danger dans lequel il met ses proches. C’est ce qu’il craint le plus : les blesser.
“Je comprends parfaitement et je remplirai ce questionnaire de la façon la plus honnête qui soit.” Quitte à révéler des secrets au passage, il doit bien exister une clause de confidentialité non ? Obligeant l’apothicaire à se taire sur ce qu’il lira sur ce formulaire. Ne pas oublier de lui poser la question avant de le remplir… Le vieil homme lui ferait presque aussi peur que son grand-père, avec son ton ferme et son regard imperturbable. Des hommes de grande envergure, qu’il doute de devenir un jour s’il continue sur ce chemin. Il aimerait imposer le respect comme le fait Redgrave en quelques mots. Mais là n’est pas la question.
“Je suis disposé à faire ce que vous me direz. Je n’ai qu’une question et la réponse me semble évidente, mais il me paraît nécessaire de la poser : existe-t-il une clause de confidentialité entre vous et vos clients ? Car comme je l’ai dit, je suis tout à fait disposé à répondre honnêtement à ce questionnaire mais selon ce qu’il comporte, je serais peut-être amené à révéler des choses… personnelles. Et j’aimerais avoir une assurance de votre discrétion à ce sujet.” Il se permet de regarder l’homme droit dans les yeux car s’ils doivent conclure un accord l’un avec l’autre, Maximilien se doit d’être aussi assuré que possible. Il ne peut pas non plus mettre en péril le nom de sa famille, ce qu’on n’a pas cessé de lui rabâcher depuis qu’il est enfant. Il espère simplement ne pas se tromper en évaluant Redgrave comme un homme fiable… car on le sait, le Summerbee a tendance à se tromper sur la nature humaine. À n’y voir que les bonnes choses, et pas les mauvaises.
il est libre max
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Lun 8 Fév 2021 - 2:37
Pour un jeune homme de son âge (Ambrosius estimait autour de 20 ans, mais il n'était pas particulièrement doué à ce petit jeu), le client démontrait une certaine sagesse. À tout le moins, il donnait l'impression d'avoir compris le caractère sérieux de la mise en garde de l'apothicaire, ce qui était un bon début dans un échange entre un soignant et son patient. Les sourcils d'Ambrosius ne se défroissèrent pas pour autant, pas plus que les rides sévères de son front, qui semblaient y être imprimées en permanence. Elles se rejoignaient à l'arête du nez pour mieux accentuer les propos du maître des lieux.
Malgré un accent que le vieil homme ne parvenait toujours pas à identifier, le garçon s'exprimait parfaitement bien. Ambrosius, qui n'avait de la jeunesse pas une opinion des plus favorables, se dit que tout n'était peut-être pas perdu pour cette génération. Encore qu'il s'agissait là d'un tout petit échantillon dans une journée. Preuve en étant que ce garçon poli avait tout de même décidé de franchir la porte de sa boutique à une heure où il aurait été plus indiqué de passer son tour pour revenir le lendemain. La suite de la conversation le mit, de fait, dans de bien moins bonnes dispositions à l'égard de Maximilien.
« Évidemment. » La question du client révélait en soi l'inquiétude du garçon et aurait pu paraître tout naturelle aux oreilles d'un autre vendeur, mais elle fit se creuser davantage les rides de l'apothicaire. Pour qui le prenait-on? Ainsi, si la première réponse qu'il fit aurait pu être rassurante, il n'en fut rien, car l'homme s'empressa d'ajouter. « Évidemment que j'irai répéter toutes vos informations privées à l'ensemble de ma clientèle pour bien m'assurer qu'elle ne me fera plus jamais confiance et ne reviendra pas. Vous seriez surpris de l'argent que l'on peut se faire à vendre les informations des gens... » Le ton était à la fois bourru et sérieux. Mais l'homme n'attendit pas de réaction de la part de son client, il se penchait déjà sous son comptoir pour attraper une feuille de parchemin et la poser sèchement sur le comptoir.
« Papier autobuvard-antibavard, l'encre disparaît après quelques jours. Ajoutez à cela, jeune homme, mon serment d'Hippocrate, et vous avez ainsi l'assurance de ma discrétion. Je ne m'amuse pas à bavasser sur le compte de mes clients. Je récolte les informations essentielles dont j'ai besoin pour créer la médecine parfaitement adaptée à la situation. Par exemple, vous pourriez commencer par m'indiquer, juste ici » Il tapota la feuille de son doigt en faisant résonner le bois du comptoir. « Vos allergies : poudre de momie, dictame, cendre de bois, feuilles de pissenlit, et ainsi de suite. »
Malgré un accent que le vieil homme ne parvenait toujours pas à identifier, le garçon s'exprimait parfaitement bien. Ambrosius, qui n'avait de la jeunesse pas une opinion des plus favorables, se dit que tout n'était peut-être pas perdu pour cette génération. Encore qu'il s'agissait là d'un tout petit échantillon dans une journée. Preuve en étant que ce garçon poli avait tout de même décidé de franchir la porte de sa boutique à une heure où il aurait été plus indiqué de passer son tour pour revenir le lendemain. La suite de la conversation le mit, de fait, dans de bien moins bonnes dispositions à l'égard de Maximilien.
« Évidemment. » La question du client révélait en soi l'inquiétude du garçon et aurait pu paraître tout naturelle aux oreilles d'un autre vendeur, mais elle fit se creuser davantage les rides de l'apothicaire. Pour qui le prenait-on? Ainsi, si la première réponse qu'il fit aurait pu être rassurante, il n'en fut rien, car l'homme s'empressa d'ajouter. « Évidemment que j'irai répéter toutes vos informations privées à l'ensemble de ma clientèle pour bien m'assurer qu'elle ne me fera plus jamais confiance et ne reviendra pas. Vous seriez surpris de l'argent que l'on peut se faire à vendre les informations des gens... » Le ton était à la fois bourru et sérieux. Mais l'homme n'attendit pas de réaction de la part de son client, il se penchait déjà sous son comptoir pour attraper une feuille de parchemin et la poser sèchement sur le comptoir.
« Papier autobuvard-antibavard, l'encre disparaît après quelques jours. Ajoutez à cela, jeune homme, mon serment d'Hippocrate, et vous avez ainsi l'assurance de ma discrétion. Je ne m'amuse pas à bavasser sur le compte de mes clients. Je récolte les informations essentielles dont j'ai besoin pour créer la médecine parfaitement adaptée à la situation. Par exemple, vous pourriez commencer par m'indiquer, juste ici » Il tapota la feuille de son doigt en faisant résonner le bois du comptoir. « Vos allergies : poudre de momie, dictame, cendre de bois, feuilles de pissenlit, et ainsi de suite. »
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Ven 12 Fév 2021 - 16:37
Remède miracle ou magique ? ft. @Ambrosius RedgraveIl ne fait que s’inquiéter lui-même de ce qu’on pourrait entendre à son sujet. Ou plutôt, de ce que sa famille pourrait entendre un jour ou l’autre sur le remède qu’il s’apprête à prendre. Son grand-père ne l’a pas fait devenir un animagus pour qu’il cherche à supprimer ce dernier de sa vie quotidienne. S’il venait à l’apprendre, la sentence serait irrévocable. En réalité, Maximilien peine à l’imaginer. Il est si facile de laisser échapper une information de nos jours ! Les rumeurs vont bon train et le français refuse d’en être l’un des sujets. D’où sa question qui, il s’en doute au fond, peut vexer le vieil homme. Il n’aurait pas eu l’esprit tranquille s’il ne l’avait pas posé et son ton bourru - ainsi que sa réponse totalement brutale - ne le font pas changer d’avis. Il préfère s’attirer quelques secondes les foudres de l’apothicaire plutôt que de ressasser tout cela pendant des semaines entières, jusqu’à en perdre le sommeil.
Il reste donc imperturbable face aux propos du vendeur, trouvant même une certaine cohérence dans sa réaction. Il ne se sent nullement offensé de se faire adresser la parole comme à un enfant en tort et se contente de rester droit comme un i face à lui, le plus bravement possible. En fin de compte, ni l’un ni l’autre n’est là pour faire des manières. Il n’a pour seule réaction qu’un léger sourire, rehaussé par un sourcil inquisiteur. D’autres se seraient peut-être enfuis - Maximilien est bien trop désespéré pour cela.
Il finit par baisser le regard sur la feuille que Redgrave tire de sous son comptoir et en inspecte les détails, écoutant ses propos tout en même temps.
“Très bien, ça me semble honnête. Merci.” Il ne cherche nullement à agacer le pauvre homme et a bien conscience que son comportement un peu guindé a parfois cet effet sur les autres, sans qu’il ne sache comment l’annuler. Maximilien s’empare de la plume à sa disposition et commence à remplir le formulaire avec beaucoup de soin. Il ne souhaite mettre de côté aucun détail qui pourrait lui être fatal dans la composition de son remède. Il a promis de l’honnêteté à l’apothicaire, et c’est bien ce qu’il lui donne à cet instant. Le temps semble s’arrêter quelques secondes et il n’y a plus que le bruit de la rue qui arrive jusqu’à eux, résonnant dans les pots alignés. Finalement, le français repose la plume et tourne le formulaire avant de le glisser doucement vers Redgrave.
“J’ai terminé. N’hésitez pas à me dire si quoi que ce soit vous paraît indéchiffrable.” Mais il en doute. Son écriture a toujours été soignée, le doyen Leroy s’en est toujours assuré. “Est-ce que vous seriez en mesure de m’informer sur le délai que cela prendra de trouver les ingrédients et concocter la potion ? À quelques jours près bien sûr.” Il n’insiste pas sur le fait que la chose est pressante car il s’imagine que le vieil homme l’a déjà deviné. Le lui rabâcher ne ferait que le mettre dans de mauvaises dispositions…
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Dim 21 Mar 2021 - 3:48
Le léger sourire qui s'afficha sur le visage du client parut passer inaperçu aux yeux du marchand, tout du moins, il ne donna aucun signe d'y lire plus que de raison. Le jeune homme, de son côté, semblait avoir été rassuré par ses explications, et prit le feuillet qu'Ambrosius lui tendait.
Tandis que le garçon s'activait à la plume, l'apothicaire reprit le fil de tâches interrompu par l'arrivée de ce client tardif quelques minutes plus tôt. Chaque soir, le marchand exécutait les mêmes tâches, à peu près dans le même ordre pour être certain de ne rien oublier. C'était fou ce que l'âge faisait à la mémoire. Pour l'heure, puisqu'il ne pouvait aller verrouiller la porte, il entreprit plutôt de fermer les flacons et bouteilles sur son comptoir et d'aller les remettre à leur place sur les étagères et dans les armoires. Il eut même le temps d'aller porter quelques items dans l'arrière-boutique avant que le garçon ne pose la plume en déclarant avoir terminé.
« J'ai vu bien des types de calligraphie dans ma vie, jeune homme, mais aucune que je ne sois parvenu à déchiffrer, rassurez-vous » dit-il en tendant la main pour récupérer le parchemin. Il le saupoudra aussitôt d'une poudre blanche pour en accélérer le séchage et le rangea dans un classeur en cuir.
Si «M. Leroy», comme il était inscrit sur le feuillet, n'insista pas sur l'urgence de la situation, ses propos antérieurs et le petit air paniqué dans son regard ne trompaient pas un oeil affûté comme celui de l'apothicaire. Apothicaire en question qui n'aimait pas être brusqué. Trop peu de clients appréciaient l'art précis et délicat de la concoction de potions et remèdes. Il ne suffisait pas de suivre une simple recette, de mesurer les ingrédients et de mélanger le tout dans un grand chaudron. Il fallait intimement connaître chacun des ingrédients jusque dans ses moindres effets secondaires. On pouvait bien mélanger des écales de natrix natrix à de la bruyère pour réduire les effets d'un maléfice de langue de corne, mais encore fallait-il s'assurer que la bruyère fut cueillie le bon jour de l'année, sans quoi la pauvre victime se retrouverait avec une langue mauve de trois fois la dimension normale.
Mais l'heure tournait, et Ambrosius avait surtout hâte de fermer son commerce pour pouvoir retrouver son fauteuil, son journal et sa tasse de thé. Il ne retint pourtant pas un soupir avant de répondre : « Je dirais entre 7 et 12 jours. Je vais avoir besoin de commander un ingrédient que je n'ai pas en stock. À quelle adresse puis-je envoyer le hibou? » Tout en lâchant sa dernière question, le vieux sorcier contourna le comptoir pour raccompagner le garçon vers la porte.
Tandis que le garçon s'activait à la plume, l'apothicaire reprit le fil de tâches interrompu par l'arrivée de ce client tardif quelques minutes plus tôt. Chaque soir, le marchand exécutait les mêmes tâches, à peu près dans le même ordre pour être certain de ne rien oublier. C'était fou ce que l'âge faisait à la mémoire. Pour l'heure, puisqu'il ne pouvait aller verrouiller la porte, il entreprit plutôt de fermer les flacons et bouteilles sur son comptoir et d'aller les remettre à leur place sur les étagères et dans les armoires. Il eut même le temps d'aller porter quelques items dans l'arrière-boutique avant que le garçon ne pose la plume en déclarant avoir terminé.
« J'ai vu bien des types de calligraphie dans ma vie, jeune homme, mais aucune que je ne sois parvenu à déchiffrer, rassurez-vous » dit-il en tendant la main pour récupérer le parchemin. Il le saupoudra aussitôt d'une poudre blanche pour en accélérer le séchage et le rangea dans un classeur en cuir.
Si «M. Leroy», comme il était inscrit sur le feuillet, n'insista pas sur l'urgence de la situation, ses propos antérieurs et le petit air paniqué dans son regard ne trompaient pas un oeil affûté comme celui de l'apothicaire. Apothicaire en question qui n'aimait pas être brusqué. Trop peu de clients appréciaient l'art précis et délicat de la concoction de potions et remèdes. Il ne suffisait pas de suivre une simple recette, de mesurer les ingrédients et de mélanger le tout dans un grand chaudron. Il fallait intimement connaître chacun des ingrédients jusque dans ses moindres effets secondaires. On pouvait bien mélanger des écales de natrix natrix à de la bruyère pour réduire les effets d'un maléfice de langue de corne, mais encore fallait-il s'assurer que la bruyère fut cueillie le bon jour de l'année, sans quoi la pauvre victime se retrouverait avec une langue mauve de trois fois la dimension normale.
Mais l'heure tournait, et Ambrosius avait surtout hâte de fermer son commerce pour pouvoir retrouver son fauteuil, son journal et sa tasse de thé. Il ne retint pourtant pas un soupir avant de répondre : « Je dirais entre 7 et 12 jours. Je vais avoir besoin de commander un ingrédient que je n'ai pas en stock. À quelle adresse puis-je envoyer le hibou? » Tout en lâchant sa dernière question, le vieux sorcier contourna le comptoir pour raccompagner le garçon vers la porte.
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Dim 21 Mar 2021 - 15:13
Remède miracle ou magique ? ft. @Ambrosius RedgraveMaximilien adresse un sourire bref aux propos de l’apothicaire, ne sachant que répondre à cela. Se faire appeler “jeune homme” de la sorte n’est pas sans lui rappeler la façon dont son propre grand-père s’adresse régulièrement à lui : comme s’il avait encore six ans et était incapable de prendre ses propres responsabilités. Il met souvent cela sur le compte de l’amour familial, mais le fait qu’Ambrosius emprunte le même ton n’est pas pour le rassurer. Le français tente pourtant d’être le plus malléable possible et de ne pas rendre ces échanges désagréables, mais il a conscience que certaines personnes trouvent la politesse désuète et faite d’hypocrisie. Voilà pourquoi il se contente d’un sourire, osant demander par la suite à l’apothicaire ce qu’il en sera des délais de création de la potion. Certes, Maximilien est dans l’urgence de la situation et cela peut agacer, mais il fera avec ce qu’on lui donnera. Trop malléable, d’ailleurs… Redgrave pourrait mentir qu’il n’en aurait aucune idée. N’est-il pas normal de faire confiance à cet homme, qui semble réellement s’y connaître dans ce domaine ?
Sa réponse manque de satisfaction pour le jeune homme qui cache sa déception. Mais à quoi s’attendait-il au juste ? L’avoir demain ? Ce n’est clairement pas réaliste et un peu de recul lui fera réaliser que ce délai est tout à fait convenable pour un produit de qualité. Et c’est tout ce qu’il souhaite. Il suit le vieil homme jusqu’à la porte d’entrée de la boutique, voyant plutôt cette invitation à la sortie comme un “débarrasse le plancher maintenant” déguisé. La journée se fait tardive et Maximilien lui-même doit rentrer dans son dortoir avant la complète tombée de la nuit.
“L’université d’Hungcalf, au nom indiqué sur le formulaire. J’attendrai donc de vos nouvelles. Encore merci pour le temps que vous m’avez accordé et bonne soirée.” Il n’attend pas que Redgrave l’y pousse pour passer la porte de la boutique, retrouvant l’air frais de l’extérieur en quelques secondes. Le français regarde aussitôt autour de lui au cas où quelqu’un l’ait “repéré” (comme si on pouvait l’espionner, foutaises) et prend la route en direction de l’université, l’esprit un peu plus léger. Au moins aura-t-il trouvé une alternative à son problème ! Il ne manque d’habitude pas de ressources mais la situation l’a mis au pied du mur et il n’a guère d’autres choix que de procéder de cette manière maintenant. En faisant confiance à un vieil homme un peu bourru qui aime tripoter des ingrédients et les mixer ensemble pour le bon plaisir - ou le mauvais - de ses clients. En espérant que son petit passage dans la boutique ne résonnera pas en dehors de cette dernière…
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Re: Remède miracle ou magique ? (ft. Ambrosius) [terminé]
Ven 26 Mar 2021 - 19:27
Homme de peu de mots, Ambrosius se targuait de parvenir à se faire comprendre assez aisément même sans l'usage de la parole. En vrai, il usait de peu de subtilité, n'ayant pas la patience d'attendre que les gens décodent ce qu'il voulait leur signifier. Le fait que son dernier client du jour l'ait compris du premier coup prouvait bien la grande expérience du marchand.
Tout en refermant de la main droite la porte, qui ne tinta pas, l'apothicaire se lissa songeusement la moustache. Voilà qui terminait la journée de travail sur une note intéressante. Depuis qu'il s'était installé à Inverness, il y avait déjà plus de trois ans, l'apothicaire avait vu sa clientèle grossir, très lentement, et se diversifier. Si on lui avait dit, des années plus tôt, qu'il trouverait quelques défis intéressants dans une petite ville comme Inverness, où la communauté sorcière était plutôt limitée, il ne l'aurait pas cru. Mais la présence de l'université assurait un flot constant de nouveaux arrivants, ce qui ne déplaisait pas du tout au septuagénaire. D'autant que les étudiants, bien que jeunes et en santé pour la plupart, recelaient parfois quelques pépites, comme cet animagus angoissé. Des clients à qui on pouvait vendre un remède tout en s'assurant de les voir régulièrement revenir en boutique.
La clef tourna dans la serrure, faisant remuer l'oie empaillée dans la vitrine, mais elle ne sortit pas de son sommeil. Ambrosius lâcha sa moustache et entreprit de faire un peu de ménage dans la boutique avant de se retirer dans son appartement. Sa liste de tâches ne raccourcissait pas, mais ça lui plaisait assez.
[Merci d'avoir magasiné chez Lunar Society Apothecary. Nous espérons que vous avez trouvé tout ce dont vous aviez besoin. Attention à la marche en sortant.]
- RP terminé -
Tout en refermant de la main droite la porte, qui ne tinta pas, l'apothicaire se lissa songeusement la moustache. Voilà qui terminait la journée de travail sur une note intéressante. Depuis qu'il s'était installé à Inverness, il y avait déjà plus de trois ans, l'apothicaire avait vu sa clientèle grossir, très lentement, et se diversifier. Si on lui avait dit, des années plus tôt, qu'il trouverait quelques défis intéressants dans une petite ville comme Inverness, où la communauté sorcière était plutôt limitée, il ne l'aurait pas cru. Mais la présence de l'université assurait un flot constant de nouveaux arrivants, ce qui ne déplaisait pas du tout au septuagénaire. D'autant que les étudiants, bien que jeunes et en santé pour la plupart, recelaient parfois quelques pépites, comme cet animagus angoissé. Des clients à qui on pouvait vendre un remède tout en s'assurant de les voir régulièrement revenir en boutique.
La clef tourna dans la serrure, faisant remuer l'oie empaillée dans la vitrine, mais elle ne sortit pas de son sommeil. Ambrosius lâcha sa moustache et entreprit de faire un peu de ménage dans la boutique avant de se retirer dans son appartement. Sa liste de tâches ne raccourcissait pas, mais ça lui plaisait assez.
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