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[terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Lun 21 Déc 2020 - 10:30
It's a quarter after one, I'm a little drunk and I need you now
jeudi 17 décembre
Vous étiez deux, et puis par un sombre hasard, peut-être aussi un brin de malice, tu t’es retrouvée toute seule. Toute seule avec un mec qui franchement te plait pas vraiment, mais tu ne fais que danser. D’ailleurs est ce que tu danses vraiment avec lui ? Pas sûre, en réalité, tu dansais toute seule et il est venu se greffer. Faut dire que cette ronde de shooter c’était sans doute pas la meilleure des idées pour garder les idées au clair. Mais on a pas tous les jours 20 ans pas vrai ? Tu étais avec Saoirse à la base. A vrai dire t’étais pas sûre de sortir, pas vraiment dans le mood, mais elle a fini par te convaincre. Vous êtes sorties toutes les deux, comme “au bon vieux temps”, est ce que c’est vraiment cet argument là que tu as avancé ? C’est vrai que depuis quelques mois tu lui accordes moins de temps. Entre Ymkje, et Mat, et Mat et Ymkje, beaucoup de plaintes de ta part, et d’hésitation, puis de décisions prises, de décisions contestées… Bref dans ton esprit c’est une tempête faite de culpabilité, de petits bonheurs de trop courtes durées… Et de choses que tu fais, penses, sous le coup de l’impulsivité qui te caractérise hélas trop souvent.
C’est bientôt la fin de ton jour. Tu as reçu tes cadeaux de la part de ta famille, tu as eu surtout eu droit à du matériel pour la couture, des tissus rares que ton père t’as envoyé sachant sans doute par avance que ça allait titiller ton imagination. Des babioles de tes frères et sœurs, mais c’est souvent ces petites attentions là qui te font le plus plaisir. Toi même t’as déjà en tête ce que tu vas offrir à chacun d’eux, voire même pour certain tu as déjà les cadeaux. Toi qui adores Noël, tu as la chance à la différence de tous les Espagnols d’échanger les cadeaux à ce moment-là, et non pas au moment des rois mages, car déjà tu es de retour à l’école, comme ton aîné.
Il ne reste que quelques minutes avant qu’il ne soit le 18, et que ce soit la fin de ce jour spécial qu’aura été ton vingtième anniversaire. Pas le meilleur à n’en pas douter, mais on ne peut pas dire que tu ne t’es pas amusée pour autant. Tu as débranché ton cerveau avec de l'alcool. Ça marche en règle générale, et si tu n’as pas d’amis à embrasser sous la main, tu parviens même pas à ne pas faire de bêtises- la plupart du temps-.
Tu sens ton téléphone vibrer dans la poche invisible de ta robe, l’entendre avec la musique aussi forte ça aurait relevé d’un sixième sens que tu ne possèdes pas. Machinalement tu le prends, et en découvrant le SMS de Matéo tu rentres dans une colère noire.
Sans même réfléchir, tu arrêtes complètement de danser, pour activer un message vocal. Ignorant complètement le mec qui se frotte contre toi, tu commences, le téléphone tout proche de tes lèvres. « D’où tu m’envoies un message toi ? De quel droit tu le fais ? Ça y est t’as pris ta décision ? T’as décidé ça avant ou après t’être plaint à ta chère blonde… ? » Tu t’arrêtes alors que l’autre qui te colle essaie de te prendre ton téléphone pour que tu arretes d’hurler et que tu continues à danser avec lui. « Toi tu me lâche ok ?? … » Ta voix devient lointaine dans le téléphone alors que tu pousses une première fois le type en question. Tu rapproches à nouveau le téléphone de ta bouche.« T’es content d’avoir tout dit à ta fouteuse de merde ? C’était cool de vous moquer de moi, de ce que j’ai fait, de mes sentiments ? Mais tu vas me lâcher oui … ? » Tu le repousses, et cette fois-ci c’est lui qui te pousse, tu manques de t’écraser au sol. Là, le téléphone tombe au sol, glisse, et se retrouve sous le talon d’une fille, l’écran se fissure, et la lumière de l’écran s’éteint. Tu serres les poings, et sans vraiment y réfléchir, telle une furie tu te retournes pour aller te jeter sur le débile qui a décidé de te prendre la tête, et pas que, ce soir.
©Matilde
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Lun 28 Déc 2020 - 15:12
17 décembre 2020. Ça pourrait être une journée parmi tant d’autre, mais ça ne l’était pas. Je savais ce qu’elle signifiait. Auparavant, j’aurai été pressé d’arriver jusqu’à cette date, préparer une surprise, un cadeau.. Mais aujourd’hui, je craignais plus ce jour. Ce matin là, j’avais un peu la tête ailleurs. En fait, c’était depuis plusieurs jours que je n’étais pas vraiment d’humeur. Mon frère avait très bien constaté ce changement, mais je n’avais pas envie d’en discuter, surtout pas avec lui. J’essayai de faire bonne impression, d’aller en cours, déjeuner avec des potes, vivre sa vie d’étudiant normal quoi. Mais non, je n’arrivais pas à oublier la dernière conversation que j’avais eu avec @Catalina Pajares. Encore une fois, ça c’était plutôt mal terminé, en revanche, j’avais enfin compris le comportement de Lina envers moi. Un peu. A cause, ou grâce à Saoirse, nous avions eu cette discussion. Je pensais que nous allions enfin régler cette histoire, mais ce n’était pas vraiment le cas. Nous étions toujours en froid. Alors oui, ce jour là, le jour de son anniversaire, je l’imaginais différemment. Je savais que j’avais mes torts, mais j’avais l’impression que tout était de ma faute ces derniers temps. Lina voulait qu’on redevienne amis comme avant, mais était-ce réellement possible, en sachant ce que nous éprouvions auparavant ?
Bref, j’étais persuadé qu’elle allait trouver d’autres personnes pour fêter dignement son vingtième anniversaire. Moi, je devais vivre ma vie de mon côté, et ça devait être à l’université dans un premier temps. Les vacances d’hiver approchaient à grand pas. Les examens commençaient à montrer leur bout du nez aussi, je devais rester focus, sinon, mon père allait encore trouver d’autres arguments à mon encontre lors du repas de Noël prévu chez les Cooper. J’avais l’impression d’errer dans les couloirs. Mes pensées étaient ailleurs, je ne savais pas quoi faire. Est-ce que je devais lui envoyer un message pour lui souhaiter son anniversaire ? Était-ce une bonne idée ? Nous ne nous étions pas reparlé depuis nos derniers messages… En même temps, vu comment ils se sont terminés. C’était un peu mon dilemme de la journée. Pour ne pas arranger les choses, au cours de la journée, j’avais reçu un rappel sur mon téléphone. Oui, même mon téléphone me rappelait que c’était son anniversaire aujourd’hui. Comme si je ne le savais pas. J’étais étonné sur le moment de recevoir ce type de notification, mais Cat’ avait dû l’enregistrer, quand nous traînions encore ensemble. Comme si j’avais besoin de ça. Au cours de la journée, plusieurs fois j’avais ouvert la conversation, en me disant que je pouvais lui envoyer un message… Mais je me ravisais rapidement, surtout quand je lisais son précèdent sms.
Journée terminée, retour chez moi, enfermé dans ma chambre. J’y traînais beaucoup, j’étais tranquille au moins. Les heures passèrent, et nous étions déjà bientôt le lendemain. Assis sur le lit, toujours le téléphone en main. J’ouvris à nouveau cette fameuse conversation et commençais à écrire. Juste quelques mots. Envoyé. Mon cœur s’emballait. Qu’est-ce que je venais de faire là ? J’étais persuadé que ce n’était pas une bonne idée, que j’aurai dû fermer à nouveau cette conversation et m’engouffrer dans ma couette. Je jetai mon téléphone, craignant recevoir une réponse, ou de ne pas en recevoir ? C’était quoi le pire finalement, qu’elle réponde ou bien qu’elle m’ignore, à nouveau ? J’allais alors dans la salle de bain, le temps de me brosser les dents. Ouai, grosse soirée qui s’annonçait pour moi hein ? Je retournai auprès de mon lit, récupérai mon téléphone, nouvelle notification. Oh shit. Elle m’avait répondu. Message vocal ? Je commençai à écouter… J’entendis tout juste sa voix, mais malgré le brouhaha derrière elle, je comprenais très bien qu’elle était loin d’être ravie d’avoir reçu ce message. J’aurai du m’y attendre… Et vu son intonation, je pouvais presque sentir les effluves d’alcool au travers du téléphone… « Ta chère blonde » ? Elle voulait parler d’Elsje ? J’avoue que je ne comprenais pas très bien ce qu’elle voulait dire par là. En revanche, c’est la suite du message qui commençait à m’inquiéter, elle parlait à qui là au juste ? Je n’écoutais plus vraiment ses menaces, mais plus d’essayer de comprendre dans quelle situation elle se trouvait. Dans quoi tu t’étais fourré Lina ? Je n’aimais pas trop la manière dont s’arrêta net ce message. Je décidai alors de l’appeler, tant pis si c’était pour avoir les foudres de Lina au bout du téléphone, mais au moins je saurais si elle allait bien. Messagerie. Of course. Je regardais alors ses réseaux sociaux, pour essayer d’avoir un petit indice de sa localisation. On pouvait tout savoir si on cherchait bien. Au bout de quelques minutes seulement, je compris assez rapidement qu’elle se trouvait certainement au Vampire’s Night, d’où la forte musique en arrière plan. Sans trop réfléchir, je pris de quoi m’habiller rapidement et transplanai directement sur place. Il y avait une longue file d’attente pour y rentrer, mais je n’avais pas le temps d’attendre, je devais juste savoir si tout allait pour le mieux. Je m’approchai alors de l’entrée, évidemment, le vigile à l’entrée n’était pas du même avis que moi, surtout vu la tenue que je portais qui était loin d’être présentable.
- J’ai besoin de rentrer, je veux juste savoir si une amie va bien, c’est tout ! J’ai reçu un message un peu inquiétant. Si je vois qu’elle va bien, je me casse direct ! Aller, sinon, vous vérifiez pour moi ? De toute manière, je ne bougerai pas d’ici tant que je n’ai pas de nouvelle. Vous demandez à un de votre pote à l’intérieur s’il voit une fille qui ne serait pas en danger ? Elle est brune, assez grande, fine, et elle a des origines espagnols, et à tendance à parler cette langue quand elle s’énerve !
Apparemment, ça avait fait tilt au gars de l’entrée, voilà qu’il me confirmait qu’une jeune femme venait de se faire agresser par un gars, et justement avait tenue des propos dans une autre langue que l’anglais. Agresser ? Je commençais à voir rouge, il valait mieux pour ce mec que je ne le croise pas. Il décida de m’accompagner à l’intérieur pour retrouver cette jeune femme. Au fond, j’espérais de ne pas tomber sur Lina, d’avoir fait une erreur de jugement. Je préférais même la retrouver s’amuser en bonne compagnie. Mais une fois à l’intérieur, je vis Lina, assise dans un coin de la boite. Je m’approchai alors vivement pour me retrouver à ses côtés.
- Cat ! Merde, est-ce que tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je regardai alors son pied qui semblait avoir pris un coup. Qui est-ce qui t’a fait ça ? Je commençais à regarder autour de moi, il y avait plusieurs personnes présentes autour d’elle, mais apparemment, le gars en question avait déjà été viré. Heureusement pour lui.
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Mer 30 Déc 2020 - 12:51
Interruption irlandaise ft. @Catalina Pajares & @Matéo CooperC’est juste une soirée d’anniversaire, elles pensent sûrement s’en convaincre toutes les deux. Le problème étant que Catalina traverse une période difficile et que Saoirse, en tant que meilleure amie, se fait une mission de la divertir. De lui faire oublier un peu tout ça. C’est nécessaire, si elle veut avancer et arrêter d’être triste. Il faut le dire, l’irlandaise a horreur de voir son amie dans cet état et le fait de frapper Matéo n’a apparemment pas suffit à résoudre le problème. Pourquoi les mecs sont-ils toujours aussi débiles ? Voilà pourquoi elle a décidé que ce serait soirée entre filles pour son anniversaire… Sauf qu’elles ont fini en boîte. Mauvaise idée, un œil extérieur le dira. Avec l’alcool, les garçons… mais c’est le quotidien des deux jeunes femmes, c’est une ambiance qu’elles apprécient même si on n’en ressort pas toujours grandi. Donc un verre, deux verres, quelques shots et les voilà qui dansent parmi les autres personnes, sans se soucier du lendemain. Les premières minutes, Saoirse garde un œil sur l’espagnole mais bien vite, se fait rattraper par ses propres démons. Il est bien trop facile de se laisser aller dans une telle ambiance ! Si bien qu’elle perd Catalina de vue, elle-même occupée à se faire draguer et à séduire en retour. Il s’agit d’un grand blond aux yeux verts, pas forcément sa came habituelle mais il a un sourire craquant et de grandes mains. Et on sait tous ce que ça veut dire, non ? Saoirse s’en amuse et n’est pas contre un plan d’un soir, si tant est que Lina l’y autorise. Remarque, les toilettes suffisent souvent à faire l’affaire. Bref, elle a la bouche occupée lorsque du grabuge se fait entendre à un mètre d’elle, à peine, dont des cris qu’elle reconnaît presque aussitôt.
“Bordel de m…” L’irlandaise lâche son soupirant à contre-cœur et joue des coudes (et des talons) pour rejoindre le lieu de la scène. Lina, en face à face avec un gaillard qui semble aussi éméché qu’elle. Saoirse lève les yeux au ciel et relève sa robe pour pouvoir se déplacer plus facilement. Se faufilant derrière le gars en question, elle le surprend et lui fait une clé de bras, le forçant à lâcher l’espagnole. Face contre terre, humilié à tout jamais, elle maîtrise son bras et sa nuque le temps que tout le monde reprenne ses esprits.
“Hey, ça va toi ? Il t’a rien fait j’espère ?” La sécurité décide alors de se sortir les doigts du c*l et elle lâche l’homme, leur laissant le champ libre pour emporter Catalina à sa suite, dans un coin de la boîte. “Sérieux Lina, t’avais besoin de faire du catch ? Tu pouvais pas attendre d'être au pieu pour ça ?” Cela peut sonner comme un reproche mais tout en disant cela, elle inspecte le corps de son amie à la recherche de blessures. Elle semble bien aller, si ce n’est un grand trouble sentimental. Que s’est-il passé, encore ?
“Bon, tu bouges pas, je vais te chercher de l’eau.” Soupirant, l’irlandaise rejoint comme elle le peut le comptoir, achetant une bouteille d’eau hors de prix. C’est toujours le cas dans ce type d’établissement mais tant pis, si cela suffit à calmer un peu l’hispanique. Mais au moment où elle fait demi-tour, Saoirse se fait intercepter par son soupirant précédent qui ne semble pas vouloir la lâcher, lui non plus. Et il faut dire que l’envie est réciproque. Joueuse, elle cherche pourtant son amie du regard, inconsciente du fait que ce baiser échangé avec son blond laisse la porte ouverte à Matéo…
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Jeu 31 Déc 2020 - 16:50
" Ça va je vais bien je vous dis !! " Boudeuse, tu envoies bouler la moindre personne qui s'approche de toi. Ton portable tu l'as perdu, tu boîtes, et tu sens que ton visage chauffe. T'as la rage qui brûle tes entrailles. Qu'est ce qui lui a pris à celui là ? Tu sais que tu aurais pas pu t'en débarrasser si Saoirse n'était pas venu pour l'arrêter. La situation a dérapé comme jamais, elle t'as complètement échappé des mains. Une seconde tu étais entrain de hurler dans ton téléphone, et celle d'après tu t'es retrouvé le cul par terre. En furie tu t'es jetée sur lui, c'était pas une bonne idée. Qui a de bonnes idées à cette heure ci de toute façon ? Personne, surtout pas toi avec l'alcool que t'as absorbé ce soir… T'es dans un sale état. T'as même pas remarqué que Sao n'était pas encore revenue. Un des gars de la boîte t'as quand même apporté une poche de glace pour ta jambe la posant sur la cheville qui gonfle à vu d'œil avec un torchon. T'as le regard dans le vague pendant un long moment. T'es fatiguée, t'as envie de rentrer à la maison, te glisser au fond de ton lit. Mais tu es là, tu sais pas encore comment tu vas rentrer...
Tu trouves un verre sur la table basse proche de toi, il n'en faut pas plus pour que tu l'attrapes et le porte à tes lèvres pour le siffler. Qu'est ce qu'il y a dedans ? Aucune idée, mais comme tu peux pas partir autant profiter non ? T'aimerais mieux pouvoir danser… Ta lèvre te fais mal aussi. Est ce qu'il a porté un coup au visage ou est ce que tu es tombée la tête la première ? Aucune idée. Un deuxième verre presque vide que tu trouves et finis en grimaçant. Whisky pur.
Quand tu entends ton nom tu crois d'abord que c'est Sao qui revient mais ton regard s'agrandit quand tu découvres qu'en réalité c'est Mat. Mat. Pourquoi est il là ? Tu pensais être assez claire dans ton message non ? Enfin le message, t'es même pas sûre qu'il se soit envoyé. Il est où déjà ton téléphone ? Tu réalises que certains qui ont vu la scène autour de toi étaient encore là, mais à voir que Mat semble être venu pour toi, ils s'en vont confiants. T'aurais presque envie de leur dire de rester avec toi, et de pas te laisser seule avec lui. " pourquoi t'es venu ? Qui t'as dit que j'étais là ?? " Tu réponds pas à ses questions, façon avec la musique t'as pas bien compris. Tu tiens la glace sur ton pied, le froid fait mal, tu sais pas bien si ça te soulage en réalité, l'alcool semble être le seul remède. Tu réalises que tu dois pas avoir l'air bien en point alors pour faire bonne figure, tu décides de te mettre debout abandonnant la glace et ce, malgré la douleur, trouver un autre verre au hasard. "Je vais très bien tu peux rentrer chez toi. " t'as pas encore digéré ce message qu'il t'as envoyé, ni la honte de le savoir ici alors que tu es en position de faiblesse devant lui. Tu pourrais être soulagée de le voir, peut être que tu l'es… Mais en colère tu l'es plus. Un pas, deux pas et quand tu prends appuis sur ton pied, tu manques de te vautrer méchamment.
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Ven 1 Jan 2021 - 18:38
J’étais dans tous mes états. Inquiet, mais aussi hors de moi. Comment Catalina s’était retrouvée dans cette situation ? Elle était toute seule ici ? Je trouvais ça assez étonnant de ne pas reconnaître des visages qui étaient autour de nous. Pas de Ymkje en vue, ni de Saoirse ou encore de Keith. Elle n’était quand même pas venu seule ici ? Elle était vraiment dans un sale état. Tout d’abord, sa cheville, qui avait l’air bien touché, ça se remarquait à l’aide de la poche de glace qui était posé dessus. Mais plus je regardais, plus je me rendis compte des dégâts. Elle avait aussi été touchée au niveau du visage. J’essayais de garder mon sang-froid, si je croisais ce type qui avait osé faire ça… Ceci dit, ça me permettrait de me défouler un peu… Non, il fallait que je reste concentré sur Lina. Je n’allais pas la laisser ici, surtout pas dans cet état. Autour de nous, c’était l’effervescence. Il faisait chaud, la musique était bien présente, avec un volume sonore bien imposant. Généralement, je pouvais apprécier ce type d’ambiance, surtout entres potes. Mais là, ça me rendait fou. J’avais du mal à entendre Lina, mais, vu sa tête quand elle m’avait aperçu, je me doutais bien qu’elle était loin d’être ravie de me voir. En même temps, je pouvais m’y attendre, vu le message qu’elle m’avait laissé quelques minutes plus tôt.
Ses premières réponses à mes questions commençaient déjà à m’agacer. Après, je ne lui en voulais pas vraiment, mais elle préférait vraiment savoir comment je l’avais retrouvé ? C’était vraiment la priorité ? J’étais agenouillé en face d’elle, en prenant soin de ne pas toucher sa cheville, pas pour le moment du moins. Grâce – ou à cause – du Quidditch, je connaissais certains sorts qui pouvaient soigner certaines blessures, ou soulager du moins. Ayant un frère qui avait fait une partie de ces études en médicomagie et une mère qui travaillait dans le milieu hospitalier moldus, je commençais à m’y connaître un peu. Mais je n’étais pas expert non plus, je savais que j’avais le nécessaire chez moi… Après, pas sûr que Lina accepte gentiment de me suivre à mon domicile…
- Pardon ? Oui, la musique était plutôt forte, mais sa question m’avait aussi interloqué. C’est ça que tu me demandes ? Tu veux vraiment le savoir ? Je ne crois pas que ça soit la priorité dans l’immédiat, tu ne crois pas ? Je crois que j’ai bien fait de venir finalement non ? Tu ne peux pas rester là ! Pas dans cet état ! Désolé si ta soirée se termine de cette manière…
Et voilà, que sans crier gare, Madame décide de se relever, comme si tout allait bien. Mais, elle faisait quoi au juste là ? Est-ce qu’elle m’avait seulement écouté ? Non, bien sûr que non. Pourquoi elle m’écouterait maintenant ? Comme si je n’existais pas, elle décida de se diriger de nouveau vers la piste de danse. Ce qu’elle pouvait être têtue… Je soupirai un bon coup, et commençai à la suivre. Je voyais déjà qu’elle boitait grandement.
- Lina, arrête… Mais voilà, je n’avais pas eu le temps de terminer ma phrase. Je venais de rattraper de justesse Cat d’une nouvelle chute. Je l’attrapai par le bras, il était évident que la soirée se terminait pour elle. Cela m’attristait un peu au fond, c’était la soirée de son anniversaire, elle avait certainement prévu une meilleure fin. Je me mis en face d’elle, toujours à la soutenir, pour éviter qu’elle prenne trop appuie sur son pied. Écoute moi ! Tu ne peux pas rester ici. Je suis désolé, tu aimerais certainement prolonger cette soirée, mais ça ne sera pas possible. Je te ramène chez toi, ok ? Et ce n’est pas une question ! Tu n’as pas vraiment le choix à vrai dire.
Je me rendis compte qu’elle était peu vêtue pour sortir, il faisait un froid glacial à l’extérieur. En même temps, nous étions au mois de décembre. Elle devait certainement avoir des affaires, elle n’est tout de même pas sortie de cette manière ? Si ? Non pas que je critiquais la manière dont elle s’habillait, mais, au moins avoir une veste ou autre quand elle se trouvait dehors.
- Tu as des affaires quelques parts ? Genre au vestiaire ? Et, il va me falloir tes clés aussi, pour rentrer chez toi…
J’attendais ses réponses, mais j’étais persuadé que ça n’allait pas être aussi facile pour la ramener à son appartement. Je la connaissais trop bien. Mais, elle devait aussi me connaître, et elle savait que je ne lâcherais pas, je ne la laisserai pas tomber. Plus maintenant. Soit elle acceptait, soit j’allais devoir utiliser un peu la force…
lumos maxima
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Dim 3 Jan 2021 - 0:01
It's a quarter after one, I'm a little drunk and I need you now
jeudi 17 décembre
C'est clair que tu ne t'attendais pas à le voir rappliquer. Tu n'étais même pas sûre qu'il ait reçu ton message vocal. Tu aurais presque oublié son existence si Mat n'avait pas montré le bout de son nez. Pourquoi est-il là ? Tu ne comprends pas, tu lui en veux, comme tu lui en veux d'avoir envoyé ce message qui a tout chamboulé dans ton esprit. Tu voulais passer une soirée entre filles, loin des questions actuelles qui vont et viennent dans ta tête. Mais non, le sort ou plutôt, l'alcool en a décidé autrement. Tu as beaucoup bu, et si tu as déjà vomi à cause de la boisson, jamais tu ne t'es battue. Tu as l'alcool joyeux, festif même. Mais pas ce soir, ce soir tu t'es déchaînée sur ce pauvre type,tu n'as pas fait le poids.
Maintenant tu es dans le pétrin. Sao est aux abonnés absents, et tu ne vas pas pouvoir échapper à Mat sans son aide.
Tu lui as demandé comment il a fait pour te retrouver, mais en réalité c'était davantage de la rhétorique qu'autre chose. Tu t'en fous de la réponse. Toi ce que tu veux c'est qu'on te laisse tranquille enfin. « Ma soirée sera terminée quand j'aurais décidé que ça sera terminé ! » Voilà qui est bien envoyé non ? Après tout, il n'est personne pour t'imposer des choses comme le fait que cette soirée doit prendre fin, ou que tu dois rentrer. Tu t'es fait mal,oui,et alors ? Dans 10 minutes ça passera, tu ne sentiras plus rien et tu retourneras danser comme si de rien n'était. C'est pas la première fois que tu finis sur les fesses parce que tu portes des talons et que l'alcool semble être très amie avec la gravité.
Pour lui montrer que tu as raison, tu te mets debout. Tout aurait pu très bien aller si… tu étais restée assise. Mais tu es plus têtue que ça, plus têtue que lui aussi, et tu fais tout pour lutter contre lui, contre le bon sens aussi sans doute.
Bien sûr, en chevalier servant, il te rattrape à temps, avant que tu ne t’écrases au sol comme un faon à peine né qui ne tient pas encore sur ses jambes. La scène doit sans doute être ridicule, mais comme tout le monde sait: le ridicule ne tue pas.
Avec les deux mains, tu es accrochée à lui, prenant appui naturellement alors que ta jambe gauche ne semble pas vouloir te soutenir. Tu serres les dents, et pestes intérieurement contre toi-même. Tu détestes qu’il te dise que tu ais pas le choix, alors tu tempêtes, tu t’énerves tu gigottes sur place, sans doute que si tu le pouvais, tu taperais des pieds comme une petite fille pourrie gâtée. « JE FAIS CE QUE JE VEUX OK ? » Si il a pas encore compris. « Pourquoi t’es là ? T’as pas mieux à faire que t’occuper de ce qui te regarde pas ? » Tu cries, il faut au moins ça pour couvrir la musique. Tu ne sens pas les regards qui se portent sur vous, tu t’en fous de te donner en spectacle de la sorte, tu es pas assez lucide pour que ça t’importe de toute façon. « T’es pas mon frère, t’es pas mon copain, pas même mon ami, j’ai compris ok ? » Tu le dévisages, si tes yeux à eux seuls pouvaient lancer des sorts, il aurait déjà la tête enflée, violette, prête à exploser. « T’as pitié de moi c’est ça ? J’te fais pitié ? Vous rigolez bien avec ta copine ? » Non, tu ne lâcheras pas cette idée. Tu persistes et insistes pour la ramener encore et toujours sur le tapis. Peut être que c’est une manière de te dire que si tout à été gâché ce n’est pas pour rien, ce n’est pas à cause de rien, c’est plus facile de mettre le blâme sur le dos de quelqu’un.
Tu te stabilises, le lâches, tu as compris que tu n’iras pas plus loin. Mais Sao va revenir non ? Elle ne va pas t’abandonner là…? Tu pourrais te traîner jusqu’au bar pour essayer de voir s'il n’y a pas quelqu’un d’autre qui pourrait t’aider. « Je peux me débrouiller toute seule. » Va t’il lâcher l’affaire ? Toi tu décides de retirer tes chaussures, tu pourras boiter beaucoup plus facilement comme ça. Tu manques de tomber à nouveau, mais tu tiens bon, la douleur lançant dans ton mollet maintenant. T’as bien vu le bleu s’étendre. Tu peux aller jusqu’au bar, tu peux faire ça. T’as l’impression d’avancer convenablement, la réalité est tout autre, c’est plutôt pathétique, mais tu avances tant bien que mal à travers la foule. On manque de te bousculer, tu tiens bon, et ce jusqu’à ce qu’un abruti t’écrase les orteils, tu laisses échapper un cri de douleur. Manquerait plus que tu perdes un orteil dans la foulée. Ça colle par terre, c’est très loin d’être agréable tout ça.
©Matilde
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Dim 3 Jan 2021 - 18:52
Je pensais vraiment quand lui disant quoi faire, @Catalina Pajares allait vraiment m’écouter ? Évidemment que non, j’aurai du m’en douter. Mais, fallait bien essayer non ? Voilà qu’elle m’avait rembarré une première fois, persuadée qu’elle pouvait continuer sa soirée, comme si rien ne s’était passé. Je savais d’avance que, malheureusement, ça ne marchait pas comme ça. Enfin, peut-être si j’avais eu le temps de la soigner, mais ça n’avait pas été le cas. C’était pour cette raison que j’avais préféré la suivre de près, et j’avais bien fait. Je lui avais évité une nouvelle chute. J’étais présent, et je ne comptais pas partir. Je ne pouvais pas la laisser là, seule, avec sa cheville en vrac. Pour le moment, ce n’était sûrement pas très grave, mais ce n’était pas la peine d’aggraver la chose, surtout pour si peu. Elle allait pouvoir en refaire des soirées, ça ne risquait pas d’être sa dernière. Je comprenais parfaitement que c’était pour son anniversaire, mais, si elle le souhaitait, elle pouvait le fêter toute l’année, c’est vrai non ?
Je la soutenais physiquement et j’essayais à nouveau de la convaincre de partir. J’avais presque oublié qu’elle pouvait vraiment être agaçante quand elle le voulait. Voilà, elle commençait déjà à me hurler dessus. Au moins, j’avais parfaitement compris ce qu’elle souhaitait, malgré le brouhaha autour de nous. Qu’est-ce que je faisais ici ? Mais, ça ne paraissait pas évident ? Je n’étais pas venu dans cette boite, avec cette vieille tenue, seul, juste pour m’éclater. Non, je n’étais pas vraiment d’humeur pour ça, ce n’était pas prévu dans mon programme. J’étais venu pour elle, elle voulait que je lui dise pour qu’elle comprenne, enfin ?
- Pourquoi je suis ici ? Je crois que ça paraît évident, non ? Disais-je en regardant son pied. Bah écoutes non, je m’ennuyais tellement que j’ai eu la soudaine envie de venir ici, dans cette putain de tenue ! Ouai, j’étais légèrement sarcastique. Mais elle avait le don pour me mettre hors de moi, ces derniers temps. Elle voulait vraiment qu’on s’explique ici, au milieu de cette foule ? Fallait que je me reprenne, elle n’était pas dans son état normal, ça ne servait à rien de m’énerver, ça ne pouvait qu’envenimer les choses, et ce n’était pas l’idée.
Clairement, on faisait un peu tâche autour de ces gens qui s’amusaient autour de nous. Normalement, quand tu te trouves sur la piste de danse, c’est plus pour profiter de la musique et bouger ton corps, pas pour t’engueuler avec une personne tierce. Elle enchaîna, et ça commençait à me faire mal. Je n’étais donc vraiment personne pour elle alors ? Elle me reprochait encore notre dernière conversation ? A ce moment, je n’avais pas su lui répondre, lui dire que nous pouvions être amis à nouveau, si c’était vraiment possible. Mais je ne pouvais pas me mentir, elle m’avait manqué, elle me manquait, c’était indéniable. C’était d’ailleurs pour cette raison que j’avais décidé de lui écrire, envoyer ce message, ce soir. Alors oui, ce n’était peut-être pas la meilleure des façons pour revenir dans sa vie, mais je n’avais pas pu m’en empêcher. Je ne savais pas quoi répondre sur le moment, je l’a laissé parler. Si elle voulait se défouler, si ça lui faisait plaisir, c’était son moment. Je grimaçai en l’entendant dire qu’elle était persuadé que j’avais pitié d’elle. Mais ce qu’elle pouvait raconter comme conneries. Encore une fois, elle avait tout faux. Voilà qu’elle vint à parler de « ma copine » ? Elle me reprochait quoi là au juste ? J’avoue que je ne comprenais pas très bien cette partie.
- De quoi tu me parles là ? Et non, bien sûr que non, je n’ai pas pitié de toi ! Arrête d’imaginer n’importe quoi là ! Encore et toujours à jouer sa tête de mule. La voilà persuadée qu’elle pouvait continuer seule la soirée. Ok très bien, je te laisse alors. Disais-je en levant mes mains pour lui laisser le champ libre.
J’eus presque un rictus, nerveux, en la voyant galérer à se déplacer. Oui, c’était vilain, je l’avoue, mais elle essayait encore de m’échapper. Je ne la quittais pas des yeux. Bien sûr que non je n’allais pas la lâcher. Pas sûr que c’était la meilleure idée de marcher sans ses chaussures, mais je l’a laissé faire, c’est ce qu’elle souhaitait, non ? Je n’étais pas très loin d’elle, je savais très bien qu’il risquait y avoir à nouveau un accident, je ne savais pas encore lequel, mais je n’allais pas tarder à le voir. C’était vraiment un autre délire de se retrouver sobre dans une foule qui ne l’était pas du tout. C’était loin d’être plaisant, presque même agaçant. Personne ne faisait attention à toi, chacun était dans sa bulle. Voilà qu’en plus, une fille vint se mettre sur mon chemin et commençait à se dandiner devant moi, sans vraiment gêne et en posant ses mains sur moi. Ce n’était vraiment pas le moment. Je retirai assez rapidement ses mains et lui fit comprendre qu’elle pouvait aller voir ailleurs. Soudainement, j’entendis un cri, et ce n’était pas un cri de bonheur. Je regardais vivement autour de moi, voilà que je l’avais perdu de vue. Je la vis, enfin, mais elle se tordait de douleur. Là, c’était trop. Je me rapprochais rapidement auprès d’elle, pris ses chaussures d’une main et décidai de la porter pour l’éloigner de tout ce monde. Tant pis si ça ne lui plaisait pas, mais ça ne pouvait plus durer. Nous revoilà au point de départ. Je la reposai sur un fauteuil, et posai mes mains sur les accoudoirs. Au moins, elle ne pouvait plus se lever, pour le moment. Je la regardai alors dans les yeux. Il était temps de lui parler sérieusement, même si ce n’était pas le meilleur endroit pour ça.
- Arrête Lina ! C’est fini ! Je suis désolé… Et je ne parle pas que de cette soirée. Pour tout. Je suis désolé de te mettre dans des états pareils. Je suis désolé si je n’ai pas su te répondre quand tu m’as demandé vouloir être amis à nouveau, désolé de t’avoir fait croire que je n’étais pas intéressé… Désolé pour tout ça. Si je t’ai envoyé ce message… Je baissai la tête quelques instants, pour la relever à nouveau. Il fallait que je lui dise. Tu me manques, évidemment. Nos messages me manquent, nos délires aussi, même presque faire à manger pour toi aussi me manque, c’est pour dire… Disais-je en ricanant légèrement. Alors, je ne sais pas comment ça va se passer, par la suite, si tu souhaites ne pas me reparler à nouveau, tu fais ce que tu veux… Mais, s’il te plaît, laisse moi te ramener chez toi…
C’était la seule chose que je lui demandais. Je voulais qu’elle soit en sécurité, qu’elle soit soignée. C’était tout ce qui m’importait pour le moment, après, on verra…
lumos maxima
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Lun 4 Jan 2021 - 1:23
It's a quarter after one, I'm a little drunk and I need you now
jeudi 17 décembre
Il te répond pas vraiment. Façon, tu ne l'écoutes pas. T’as pas envie de l’écouter. Tu veux juste qu’il te foute la paix. Il a été très fort pour faire comme si t’étais pas là les dernières semaines, alors pourquoi il ramène sa fraise ce soir ? Pourquoi ce soir en particulier ? Si tu avais été moins bête, tu ne l'aurais pas appelé, sans doute que t’as cherché la petite bête. T’es en colère contre lui, t'arrêteras pas de l’être. Tu lui as dit ce que tu avais sur le cœur, tu lui as tout dit, tu t’es même fait le récap de cette soirée-là, comme si tu te torturais pas suffisamment l’esprit depuis que c’était arrivé. Oui, il a oublié, tu veux bien le croire maintenant. Tu lui as proposé une solution, il l’a refusée non ? Alors pourquoi vient-il ici ? Tu lui as pas demandé de venir t’aider, tu lui as rien demandé du tout, même. Tu voulais juste passer une bonne soirée. C’est rapé. « Bah t’avais qu’à pas venir du tout ! » Oui, tu en rajoutes une couche, il a qu’à pas te chercher aussi. Tu aurais pu être plus aimable, le remercier d’être là, le suivre, le laisser te ramener chez toi. Tu pourrais oui. Mais non, tu ne lui faciliterais jamais autant la tâche, tu en baves trop pour ça. T’as envie que lui aussi, il subisse.
Tant bien que mal, tu te soustraits à lui. Tu quittes tes chaussures, elles sont clairement pas pratiques pour marcher avec un pied fichu. Tu vas bien trouver une façon de te sortir de là coûte que coûte, mais tu veux pas faire le plaisir à Mat de rendre les armes et de le laisser avoir raison, gagner, ou quoi que ce soit. Non c’est pas un jeu, plutôt une confrontation dans le cas présent. Ca a commencé y’a des semaines, et ça ne semble pas vouloir en finir. Maintenant t’es à bout de nerf, t’as envie de lui hurler dessus quand avant t’étais juste blessée de son comportement.
Pendant un instant, tu crois l’avoir semé, tu veux juste avancer, tu penses qu’il a effectivement lâché l’affaire, qu’il est parti comme il a dit qu’il ferait. Mais dès que tu piailles parce qu’on t’a marché dessus par erreur il rapplique. T’es à moitié pliée, tenant dans ta main ton pied nu, en équilibre sur ta cheville douloureuse, c’est un spectacle même pas drôle tant il est pathétique. Personne ne semble réellement te voir cependant, tant mieux. L’instant d’après tes pieds ne touchent même plus le sol, et une bonne seconde est nécessaire avant que tu te rendes compte de ce qu’il est en train de se passer. Tu sens la chaleur de son corps irradier alors que toi tu es frigorifiée. Tu pourrais crier qu’il te fasse descendre qu’il te lâche, et te laisses tranquille, mais tu as mal, tu as froid, l’alcool te brouille tous tes sens.
Tu te retrouves assise sur le même fauteuil que tu as quitté de longues minutes auparavant. Tu as du mal à déplier ton corps, mais il ne te laisse pas le choix, s’appuyant sur les accoudoirs, te laissant aucune échappatoire, pas sûre que tu puisses partir en courant à nouveau cette fois. Tu poses tes mains sur ses épaules pour le repousser, mais il a cet air particulièrement sérieux qui te fait un peu peur, comme une petite fille qu’on engueule après un énième caprice. Quand il s’excuse tu détournes le regard, te laisses tomber dans le fond du siège, l’écoutant sans oser poser tes yeux sur son visage. Non tu ne peux pas l’écouter te dire qu’il est désolé de tout ce qu’il s’est passé… C’est encore pire quand il te dit que tu lui manques. T’as envie de le frapper, ton inconscient le veut du moins, mais ton corps ne réagit pas. Il te renvoie exactement ce que tu lui as dit, avec des semaines de retard. Pourquoi faut-il que tout soit à retardement avec lui ? N’est il pas capable de s’exprimer, de dire ce qu’il pense ? Il faut que tu sois toujours au plus mal pour que les mots sortent de sa bouche. C’est épuisant. Tu serres les dents, mais tu trembles, t’es gelée, t’es en colère, tu voudrais être ailleurs, pas ici avec lui qui te dit sa vérité maintenant. Toi tu t’es exposée, t’as eu quoi en retour ? Rien. Alors maintenant il espère quoi ? Si y’a plus pathétique que toi ce soir, c’est lui. « Ramènes moi. » Tu le regardes pas. Tu veux pas le regarder, tu refuses, tu veux pas lui donner quoi que ce soit, mais tu peux pas repartir toute seule. Tes chaussures tu les attrapes tant bien que mal, les poses sur tes genoux. Qu’il fasse comme il veut, mais tu ne reposeras pas le pied par terre ça fait trop mal. Un bras que tu tends pour le passer autour de son cou veillant bien à ne pas lever les yeux pour ne pas prendre le risque de croiser son regard. Tu sais pas ce qui va se passer quand tu vas finalement oser le faire. T’as envie de le taper, et en même temps c’est ta bouée de sauvetage. Tu te rappelles qu’il y a des gens autour de vous enfin, t’entends la musique trop forte, elle semble glisser sur toi, tu te sens grisée, stone, dans un autre monde. Mais tu t’accroches à lui.
©Matilde
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Lun 4 Jan 2021 - 15:15
J’avais réussi à l’extraire, à nouveau, de cette foule. Ce n’avait pas été très difficile, elle était plutôt légère pour moi, merci les différents entraînements que j’avais pu faire. Heureusement pour moi, elle ne s’était pas trop débattue non plus. Elle aurait très bien pu mettre un coup bien placé comme il le faut, qui m’aurait mis à terre, mais ça n’avait pas été le cas. Contrairement à sa meilleure amie, elle n’était pas si violente que ça, physiquement en tout cas. Elle arriverait très bien à me blesser d’une autre manière, avec certains propos notamment. Mais ce n’était pas le moment de penser à ces choses là. Mon objectif de la soirée, sortir @Catalina Pajares de cet endroit, et la mettre en sécurité, c’était tout ce qu’il m’importait, pour le moment. Donc la voir à nouveau se blesser par une autre personne, c’était trop pour moi. J’avais réussi, sans trop d’encombres, à la ramener sur ce fauteuil qu’elle commençait à bien connaître. J’avais bien fait de la bloquer dans celui-ci, elle avait essayé, tant bien que mal, à se déloger, une nouvelle fois. Mais je ne lui laissais pas le choix. Et il était temps que je m’explique aussi. J’étais persuadé que c’était que de cette manière qu’elle allait réussir à se calmer, et puis, il était temps pour moi aussi d’être honnête avec elle. Donc, ça pouvait que nous faire du bien, enfin, je l’espérais. Je lui avais tout déballer, en tout cas, concernant ces dernières semaines. Elle s’était détendu, du moins, elle avait arrêté de vouloir s’enfuir. Après, de la à dire qu’elle était réellement plus calme, c’était moins sûr. En réalité, je ne savais pas trop ce qu’elle en pensait, elle ne me regardait pas, je ne pouvais donc pas lire dans son regard. J’aurais aimé savoir ce qu’elle en pensait, évidemment, mais il ne fallait pas trop en demander, surtout dans son état actuel. Au moins, maintenant, elle était au courant, et c’était le plus important. Peut-être que je lui avais dit trop tard, j’aurai pu lui dire plus tôt, mais j’étais comme ça. Je n’arrivais pas facilement à dévoiler mes sentiments, quel qu’il soit. Forcément, c’était plus facile d’être en colère, ou rire pour mon cas, mais dire ses sentiments les plus profonds, intimes, plus compliqué. Ce n’était peut-être pas grand-chose ce que je venais de dire, mais pour moi, cela avait son importance. J’aurai juste aimé lui dire dans d’autre circonstance...
En tout cas, je ne savais pas ce qu’il se passait dans la tête de Lina, mais au moins, j’avais réussi une chose : La convaincre de partir d’ici. J’étais plutôt soulagé, mais ce n’était pas encore gagné, je le serais encore plus quand nous serions chez elle. Elle pouvait continuer de me faire la gueule si elle le souhaitait, du moment qu’elle se laissait faire pour la sortir de là. Elle se mit en position pour que je puisse la porter à nouveau. Je passai un bras sous ses genoux, l’autre vint se mettre au niveau de son dos. Je la soulevai, avec facilité. Il fallait d’abord récupérer ses affaires, elle devait forcément en avoir, autre que ses chaussures…
- Tu dois avoir des affaires qui traînent, non ? On va au vestiaire d’abord ? Elle acquiesça, cela suffisait à me répondre en même temps. Mais elle paraissait effacée depuis que j’avais osé lui parler. Je n’allais pas plus poser de question, ça ne servait à rien. Autant profiter de ce moment d’accalmie.
Nous arrivions devant le vestiaire, je la déposai, le temps qu’elle voit avec le gars pour récupérer ses affaires. En attendant, je regardai la foule en pleine transe sur la musique. Il m’était arrivé de profiter de cet endroit, mais je préférais plus les soirées intimistes, genre au Grenier, ça me suffisait amplement. Je jetai des coups d’œil dans tout ce monde, et je vis… Saoirse ? Elle était en très bonne compagnie apparemment. Lina était donc venue avec elle ? Pas avec Ym ? Tu parles d’une amie… J’avais bien fait de débarquer finalement. Lina avait pu récupérer sa veste et son sac. Pas sûr que ça allait la réchauffer beaucoup plus une fois à l’extérieur, mais au moins, elle avait ses affaires.
- Prête ? Disais-je avec un léger sourire. Je savais qu’elle était forcément déçue de devoir repartir aussi vite, alors, j’essayais tant bien que mal de faire passer la pilule un peu mieux. Je la portai à nouveau, au moins le temps de sortir de cet endroit. La température fut radicalement différente. A l’intérieur, c’était limite la fournaise, alors qu’à l’extérieur, il faisait un froid de canard. Tu as tes clés de chez toi sur toi ? Dis-moi oui, je ne pourrais pas rentrer sans…
Alors que je commençais à marcher pour prendre la direction de son appartement, soudain, j’entendis un appel au loin. Je ne savais pas trop si ça nous été adressé, mais c’était plutôt insistant. Je me retournais alors et vis un mec, au loin, plutôt bien éméché lui aussi. En même temps, nous étions à la sortie de la boite, il y avait plusieurs cas comme lui. Mais apparemment, c’était bien à nous qu’il s’adressait. Il voulait quoi au juste ? Je regardai alors Lina…
- Tu le connais ce type là ? Est-ce une bonne idée de lui avoir demander ? J’osais espérer que ce n’était pas un ex ou quelque chose de ce genre… Non, finalement, je venais vite de comprendre que c’était le gars qui avait agressé Cat à l’intérieur du Vampire’s Night. Il commençait à lancer des injures à son encontre. J’avais réussi à garder mon calme jusqu’à maintenant, il fallait qu’il se montre ? Qu’il revienne à la charge ? Je commençais déjà à poser Catalina au sol, il voulait une explication ? Je pouvais lui en donner une…
lumos maxima
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Mar 5 Jan 2021 - 18:49
It's a quarter after one, I'm a little drunk and I need you now
jeudi 17 décembre
Sans rien dire, tu le laisses t’embarquer vers la sortie. D’un seul coup, tu es devenue une petite poupée de chiffon docile, qui se laisse emportée comme si elle ne pesait rien à travers la foule de gens qui fait à peine attention à vous. Tu es recroquevillée sur toi même, un bras autour du cou de Mat pour soulager un peu ses bras, tes chaussures posées sur toi. Tu pourrais peut être bien t’endormir, c’est ce qu’on dirait sans doute en apparence. Tu n’as toujours pas daigné lever les yeux vers lui. Tu veux pas, tu te le refuses. Tu sais que tu as dû laisser tomber, lui accorder cette manche, cette fois tu ne pouvais pas t’en sortir seule. Mais ça t’empêcheras pas de bouder, de faire ta tête de mule. Pas simplement parce que ça t’amuse, pas comme d’habitude, pas juste pour l’embêter et le faire tourner en bourrique. Ce qu’il t’a dit… Ca t’as cloué le bec, t’as perdu ta langue. Tu lui en veux, si pendant longtemps tu as pensé que c’était de ta faute, et que lui et bien il faisait avec les moyens du bord, maintenant tu lui jettes autant la faute qu’à toi. T’es bien dans ses bras, torture douce amère, ironie du sort de vouloir être près de lui, et de ne plus jamais vouloir le revoir en même temps. Tu fais rien de mal c’est sûr. Tu feras rien de mal. T’es pas assez bourrée pour ça, ou trop, allez savoir.
Quand tu atterris sur tes pieds, t’es un peu groggy, c’est un peu comme si déjà tu avais eu l’impression d’être arrivée ailleurs, le trajet peut avoir durer 20 secondes comme 2 heures tu ne saurais faire la différence. Tu comprends qu’il faut que tu récupères tes affaires, c’est ce que tu fais, bien sagement. Tu montres le tampon sur ta main, et une seconde plus tard, à l’aide de la magie, elles atterrissent devant toi. Tu hoches la tête vaguement pour répondre à Mat. Tu passes ton manteau non sans mal, ton sac sous le bras, tes chaussures dans l’autre main, une seconde plus tard tu es à nouveau au chaud contre Mat. T’as à peine ouvert les yeux pour regarder ce que tu faisais, te laissant embarquer par les mouvements mécaniques, habituels de ce genre de soirée qui se passent toujours de la même façon. Tu pensais que la prochaine escale d’ici là serait la maison. Faut croire que c’est la soirée des découvertes.
Tu comprends pas bien ce qu’il se passe, dans le noir le froid, t’es accrochée à Mat comme la misère sur le monde, mais il finis par te laisser sur le trottoir. T’as même pas entendu que quelqu’un vous avait parlé. Quand tu ouvres les yeux il est déjà trop tard, t’es toute seule, et lui il est parti poing serré vers le gars qui t’as poussé plutôt dans la soirée. « Qu’est ce qu… » Les neurones qu’ils te restes finissent par se connecter. T’ouvres des grands yeux apeurés, et tout ce que tu peux faire c’est crier. « MAAAT !!! » Est ce qu’il t’entend seulement ? Toi, malgré le sifflement dans tes oreilles t’entend bien le bruit des poings, impossible de détourner le regard. On dirait qu’il passe toute sa rage sur l’inconnu, qui ne doit son salut sans doute que par le videur qui décide tout de même de les séparer aider par deux autres qui fumaient leur clope devant la porte. En boitillant entre tes pieds nus et ton entorse tu te rapproches de la scène sanglante. Il y a du sang par terre, est ce qu’il a le nez cassé l’autre ? Tu t’en fiches bien. « Mais ça va pas ? T’es fou ou quoi ? » T’es transie de froid, mais t’es inquiète, tu veux qu’il se retourne et qu’il te montre qu’il va bien. Tu lèves la main pour attraper le bout de sa veste. T’es pas sûre que l’autre ait réussi à le toucher seulement, mais l’autre tu t’en fous. T’es inquiète et t’es en colère aussi, encore et toujours en colère. « Pourquoi t’as fait ça ? » Les gars sont focalisés sur Mat et l’abruti qui saigne, personne fait attention à toi… T’es dans le coton, tu veux rentrer, mais la situation est complètement irréaliste. Ton coeur bat la chamade, t’entend encore les coups portés dans tes oreilles, ces bruits sourds et sacadés qui angoissent et terrorisent. Tu trembles.
©Matilde
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Mar 5 Jan 2021 - 23:47
J’avais réussi à me calmer, à garder mon sang-froid, malgré ce qu’avait pu dire @Catalina Pajares plus tôt. Je savais très bien que ça ne servait à rien de m’emporter avec elle, surtout à ce moment là. J’avais été plutôt fier de moi de garder le contrôle. Mais ça, c’était avant de sortir, avant de rencontrer le gars qui était responsable de ses blessures. Il fallait que ce mec reste présent à l’extérieur… Il l’avait fait exprès ? Est-ce qu’il l’avait attendu ? Peut-être bien, il pouvait penser que c’était la faute de Lina s’il s’était retrouvé à dehors plus tôt que prévu. Il voulait quoi ? Une vengeance ? C’était pathétique. Après, il était bourré… Est-ce une excuse ? Non. Jamais je ne me comporterais de la sorte, même si j’étais complètement éméché. Alors oui, l’entendre gueuler au loin pour nous interpeller, et insister… Je n’avais pas pu m’empêcher de m’arrêter et d’aller « discuter » avec lui. Je voulais juste lui expliquer deux trois petites choses, pas plus. J’avais donc reposé Cat’ qui était encore dans mes bras. Je serrais les dents, ainsi que mes poings. Contrôle toi, juste lui dire de se calmer, c’est tout. Il continuait encore et encore à dire ses choses sur Lina. « Traînée », « Salope » et j’en passe. Première menace :
- Tu vas t’arrêter tout de suite ! Je ne te le demanderai pas deux fois. Disais-je en pointant mon doigt sur lui. Mais clairement, à quoi je m’attendais au juste ? Qu’il allait vraiment m’écouter ? Il n’était pas dans son état normal, et il s’était fixé une chose, maudire encore et encore Catalina. Chose que je ne pouvais accepter.
Voilà qu’il décida de passer devant moi, sans vraiment me prêter attention. Il menaçait encore Lina, c’était la goutte de trop. Je l’attrapai vivement par le bras et envoyai mon poing directement dans son visage. Après ce premier coup, je n’arrivais plus à m’arrêter. J’étais fou de rage. Est-ce que c’était vraiment lui la cause ? En partie, il l’avait déclenché. Mais c’était toute cette frustration que j’avais accumulé depuis tout ce temps qui ressortait. Je repensais à Saoirse qui m’avait frappé, les mots qu’avait pu prononcer l’Espagnol, que ce soit lors de notre dernière conversation ou bien par message. Ma main me faisait mal, mais je n’arrêtais pas pour autant. Je ne me reconnaissais pas. Mais ce qui faisait que je me comportais de la sorte, au fond, je voulais surtout me faire du mal. Je me sentais coupable d’avoir blessé Lina, de n’avoir rien fait, de la retrouver ici, blesser par ce gars que j’étais en train de défigurer. Fort heureusement pour lui, on décida de nous séparer. Je ne savais pas trop combien de temps ça avait duré, mais au final, les personnes autour de nous avaient réagit assez vite. Il était au sol, pas très bien. Mes mains tremblaient. J’étais maintenu par le videur que j’avais rencontré un peu plus tôt. Mon souffle était saccadé. Je commençais à réaliser doucement ce qu’il venait de se passer. L’homme commençait doucement à se relever, avec l’aide de personne tierce. Pendant tout ce temps, j’avais presque oublié la présence de Lina.
- C’est bon, lâche moi là, je me suis calmé. Disais-je au videur, tout en levant les mains en l’air. Il avait eu ce qu’il méritait, et j’espérais, qu’au fond, qu’il comprenne la leçon. Il allait s’en remettre… N’est-ce pas ? A vrai dire, je m’en fichais pas mal. Il était déjà quasiment debout.
Lina m’avait rejoint. Je ne l’écoutai pas vraiment… Je regardai encore la scène qui se déroulait devant moi. Je sentais ma main droite s’intensifiait de douleur. Je regardai l’état dans laquelle elle se trouvait, ce n’était pas très joli, mais j’arrivais à bouger les doigts… Pour le moment. Je voyais du sang dessus, ce n’était pas le mien. J’essayai d’essuyer avec mon autre main, mais ça s’étalait plus qu’autre chose. Soudainement, Cat’ me prit au niveau du col, elle me fit ramener à la réalité. Elle avait l’air paniqué, frigorifiée aussi. Elle avait limite les lèvres bleus. Pourquoi j’avais fait ça ? Franchement ? Elle demandait encore ?
- Pourquoi ? Tu me demandes pourquoi ? Mais merde Lina, quand est-ce que tu vas comprendre ? Pour toi ! J’ai fait ça pour toi ! Disais-je en pointant mes mains vers elle. Je n’arrivais pas à accepter ce qu’il disait de toi. De savoir ce qu’il t’a fait. Ça m’a rendu dingue. Je n’accepte pas qu’on te blesse… Que j’ai pu te blesser me rend dingue aussi. Je me rendais compte de ce que je venais de lui faire subir, à nouveau. Je l’avais laissé là, préférant me battre plutôt que de la ramener chez elle, comme ce qui était prévu. Je suis désolé… Encore. Finis-je par dire en baissant les yeux.
Finalement, la plupart des personnes étaient au chevet du blesser. Il se remettait doucement. Il était vraiment temps pour nous de nous éclipser. Ça ne servait à rien de rester plus longtemps ici. Le froid était bien présent, et si je ne voulais pas voir Lina devenir un glaçon, il fallait y aller, maintenant.
- Aller, je te ramène chez toi. Disais-je sans trop la regarder. Je décidai de la porter d’une autre manière, je lui montrai mon dos. Cela allait être plus pratique pour moi de la porter de cette manière, au moins, je voyais où je marchais, et j’étais plus stable. Ces jambes étaient enroulées autour de ma taille et ses bras posés sur mes épaules.
Nous prenions donc la direction de son appartement. Je ne savais pas quoi lui dire. Pour le moment, nous étions très silencieux. Plus nous nous éloignions de la boite, plus ce silence devenait pesant. Je préférais marcher plutôt que de devoir transplaner jusqu’à chez elle. Transplaner étant blessé n’était pas la meilleure solution. Et puis, elle vivait dans le même quartier, ce n’était pas si loin.
lumos maxima
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Re: [terminé]And I said I wouldn't call, but I'm a little drunk and I need you now = Malina#6
Mer 6 Jan 2021 - 15:25
It's a quarter after one, I'm a little drunk and I need you now
jeudi 17 décembre
Tu comprends pas bien ce qu’il se passe. Tu es dans une bulle aux parois opaques qui ne laisse entrevoir que des bouts de cauchemars. Pourquoi Matéo s’est précipité sur l’autre idiot qui ne méritait sûrement rien d’autre que l’ignorance ? T’es pas du genre à vouloir te battre, à aimer te battre, parfois c’est plus fort que toi c’est tout, oui au final c’est toi qui a sauté sur le rable de ce bougre après qu’il t’ait poussé. Tu étais contrariée, entre le message de Mat, et la conversation avec Ym , lui qui en a rajouté une couche, tu as vu rouge, et tu as fait n’importe quoi. Ton impulsivité encore et toujours. C’est elle qui souvent est maîtresse de toi quand tu es poussée dans tes retranchements, l’alcool l’attisant et la poussant à agir toujours plus vite, toujours plus fort. Tu laisses faire, parce que tu es une femme d’action, tu l’as toujours été. Tu parles beaucoup, tu joues des coudes, danse, toujours en mouvement. Et ce soir il y a de la casse. Que ça soit ton pied qui soit en mauvais état, les poings de mat, le nez du mec… Des pots cassés, dommage collatéraux d’un malentendu pas encore réglé. Qui aurait aussi pu être évité si vous aviez été plus courageux. Dévoiler ses sentiments dans un état second, ne pas les dévoiler… Au final c’est un désastre. La peste ou le choléra, au final on en arrive à une épidémie qui décime tout sur son passage. Ni l’un ni l’autre ne voulait ça, et maintenant personne ne sait comment se sortir de ce traquenard.
Mat semble s’être arrêté avec l’aide des autres, il finit par laisser sur le pavé le garçon alcoolisé. Tu ne saurais dit si lui a pris des coups en retour des siens, étant de dos à toi, et dans un premier temps trop loin. Quand tu te rapproches, comme une enfant, pied nus, déphasée, tu entends les mots prononcés comme si il était loin d’ici. Tu sembles retrouvrer assez de poil de la bête pour lui demander ce qui lui a pris. Tu as l’impression que c’est une autre que toi qui parle, comme si tu observais la scène en étant hors de ton corps, tu te vois agir sans avoir l’impression d’être réellement là. Les mots de Matéo semblent tellement étranges quand il les dit. Il a fait ça pour toi ? T’as jamais demandé à ce qu’il fasse ça pour toi, tu voulais pas que du sang coule pour toi. Ce que tu voulais, c’est qu’il te ramène à la maison. Il aurait dû s’en tenir à ça. Il s’énerve, peste, après toi. Comme si t’étais trop bête parce qu’il doit encore te crier dessus pour que ça rentre dans ton petit cerveau qui ne veut pas voir la réalité en face. « Je voulais pas que tu te battes à cause de moi… » Petite voix faible. Encore une fois, tu ne veux plus poser les yeux sur son visage. Tu ne veux pas croiser ses yeux, surtout pas quand il s’identifie à cette propre douleur qu’il t’as causé, même si elle n’a rien à voir avec celle physique que tu ressens actuellement. Et tu sais pas quoi dire. Des excuses à nouveau, des excuses que tu ne veux pas. C’est pas des excuses qui t’intéresse. Parce que demander pardon pour n’avoir rien fait, c’est ridicule. Toi aussi tu pourrais bien t’excuser, pourtant tu ne le fais pas, pas encore.
Personne ne vient pour vous causer davantage de problèmes, il faut que vous partiez avant que quelqu’un s’en retourne vers Mat. Tu dis toujours rien, c’est comme si tu avais perdu ta langue après avoir tant crié. Ironie du sort sans doute qu’il soit capable de se battre maintenant, pour défendre ton corps, quand pour ton coeur il n’a rien demandé. Pourquoi penser à ça maintenant ? Il est sans doute passé à autre chose de toute façon, tu as demandé à ce que vous soyez amis, alors les amis ils viennent quand les autres sont dans le pétrin non ? Tout se mélange dans ta tête, ce qu’il t’a dit aujourd’hui, ce qu’il t’a dit l’autre jour, y’a rien de clair. Tu sais pas où vous en êtes, mais quand il te dit qu’il te ramène, tu hoches la tête, et le laisse faire. Ni l’un ni l’autre n’osez vraiment vous faire face, et tu comprends ce qu’il veut faire quand il se retourne pour que tu grimpes sur son dos. C’est que en voyant ses mains que tu vois tout le sang, tout ce rouge pâteux, tu as un nouveau frisson, en réalité tu ne t’es pas arrêtée de trembler. Tant bien que mal tu t’installes sur son dos, ta robe remontant sur tes cuisses nues, ton manteau tombant dans ton dos dissimulant ce que cette position peu orthodoxe pourrait dévoiler. Mais tu t’en fiches bien pour l’instant. Petite fille à l’abris sur le dos de son protecteur, tu le laisses te conduire ailleurs, c’est tout ce que tu demandes. Tu poses ta tête sur son épaule dans le creux de son cou, tu regardes la rue défiler, il n’y a que le bruit du vent dans la rue. Quelle heure est- il ? Aucune idée. Tu finis par fermer les yeux, « Merci d’être venu me chercher... » La même petite voix qui pourrait tout aussi bien être un murmure du vent.
T’as pas vraiment suivi les images qui sont apparues à tes yeux, t’as pas réalisé que vous étiez arrivés devant chez toi, il faut que Mat te demande la clef pour que tu la trouve dans la poche de ton manteau tant bien que mal, ne te tenant qu’à une main aux épaules du Wright. Il ne reste plus qu’à monter les marches et vous serez devant ta porte. Si tu avais le courage, tu prendrais une douche pour faire passer cette soirée affreuse, la laisser couler dans l’eau chaude, pour qu’elle ne soit plus qu’un souvenir. Sur le palier en haut tu glisses de son dos, et la porte s’ouvre. T’aggripant à la porte tu entres boitillant.
©Matilde